Une mise à jour arrive pour Google Maps, qui se matérialise par un affichage en noir et blanc et une interface très épurée. But du jeu : épargner au maximum la batterie. Mais cette fonctionnalité n'est pas pour tout le monde.
Bon, si vous me lisez depuis loooongtemps, vous connaissez forcément le risque que représentent les métadonnées contenues dans les images que vous partagez en ligne. Oui, je parle bien des fameux EXIFs qui contiennent aussi bien le modèle d’appareil photo utilisé, l’heure précise à la seconde près où vous avez pris le cliché, les réglages de l’objectif, parfois même l’altitude, et surtout les coordonnées GPS exactes de l’endroit où vous étiez.
Et toutes ces données, si vous mettez vos photos en ligne par exemple, chez Google ou Apple, et bien eux les récupèrent et les utilisent. C’est dommage, surtout que ce sont des données qui sont quand même utiles pour peu qu’on garde ça en local sur sa machine.
Alors que faire ?
Hé bien, il existe un logiciel open source sous licence MIT qui s’appelle
ChronoFrame
. C’est une galerie photo que vous pouvez héberger vous-même, qui va parser automatiquement toutes les données exif de vos clichés, extraire la géolocalisation, faire du reverse géocoding pour identifier le lieu exact et afficher tout ça sur une espèce de carte interactive sur laquelle vous pouvez naviguer pour revoir vos souvenirs de voyage.
En gros c’est comme Google Photo sauf que c’est vous qui gérez vos données et vous contrôlez qui accède à quoi.
L’intérêt de ChronoFrame, c’est qu’il rend visible l’invisible. Vous uploadez une image, ChronoFrame lit les métadonnées, extrait les coordonnées GPS si elles existent, et lance un appel à l’API
Mapbox
ou
MapLibre
pour faire du reverse geocoding. Ça, ça veut dire transformer des coordonnées GPS (48.8584, 2.2945) en adresse lisible (“Tour Eiffel, Paris, France”).
Et surtout, ChronoFrame supporte les Live Photos d’Apple ET les Motion Photos de Google. La génération de miniatures, quand à elle, utilise
ThumbHash
, un algorithme de placeholder ultra-compact créé par Evan Wallace (cofondateur de Figma). Ainsi au lieu de générer plusieurs tailles de miniatures (100x100, 200x200, 400x400…etc), ThumbHash encode une version floue de l’image dans moins de 100 bytes et comme ça, les vignettes se chargent instantanément, et l’affichage est ensuite progressif (flou -> net) jusqu’à ce que l’image full résolution arrive.
L’interface est bien sûr responsive, supporte le touch et la navigation par gestes, et donne une expérience proche d’une app native. Pour la déployer, vous devez créer un fichier .env avec vos variables d’environnement (email admin, mot de passe, provider de stockage, token Mapbox…etc), vous lancez docker pull ghcr.io/hoshinosuzumi/chronoframe:latest, et hop, ça tourne direct.
Le
guide de démarrage
détaille tout le process et ça vous prendra 5 minutes chrono.
Une fois lancé, vous accédez à l’interface web, vous vous loggez avec votre email/password (ou via GitHub OAuth si configuré), vous allez dans /dashboard, et vous uploadez vos photos.
Voilà, j’ai trouvé ça cool parce que reprendre le contrôle de ses photos, ça veut pas forcément dire supprimer les métadonnées comme je l’ai souvent conseillé. Ça peut aussi vouloir dire décider de qui a accès à ces métadonnées. Car ça reste des informations précieuses et c’est quand même dommage de s’en priver donc autant héberger soi-même ses photos, comme ça vous pouvez les exploiter comme bon vous semble.
Notez que ChronoFrame ne vous aidera pas à supprimer vos EXIFs, mais il existe des outils pour faire ça comme
ExifTool
ou
mat2
. Vous pouvez aussi scripter ça avant d’uploader quoique ce soit sur les réseaux sociaux mais la plupart des gens ne le font pas parce qu’ils ne savent même pas que les données sont là. Je sais aussi que des sites comme X.com retirent certaines des méta données avant de diffuser votre photo publiquement mais ça ne veut pas dire qu’eux ne les exploitent pas en amont pour vous balancer de la pub par exemple…
Voilà, si vous voulez voir ce que ça donne, il y a un
site de démo
où vous pouvez voir l’interface en action !
Il y a toujours ce petit moment d’inquiétude quand son enfant part à l’école seul. Est-ce qu’il a bien pris le bon chemin ? Est-ce qu’il est arrivé en sécurité ? Et s’il avait un problème, comment vous contacter sans smartphone ? La Garmin Bounce 2 répond à toutes ces questions. C’est une montre connectée spécialement conçue pour les enfants du primaire et du collège. Elle combine géolocalisation en temps réel, appels et SMS sans téléphone, et un suivi sportif ludique pour leur donner le goût de l’activité physique.
Elle vient juste d’être annoncée par Garmin mais vérifiez sa disponibilité sur Alltricks ou sur Amazon pour un prix optimal e des conditions de livraison et de retour en cas de panne de qualité.
Qu’est-ce que la Garmin Bounce 2 ?
La Garmin Bounce 2 est une montre connectée pensée pour les enfants. Contrairement à une smartwatch classique, elle ne se contente pas d’afficher l’heure et de compter les pas. Elle a été conçue autour de deux besoins majeurs : la sécurité et la motivation sportive.
Ses atouts principaux
Appels et SMS : l’enfant peut contacter ses parents directement depuis sa montre, sans avoir besoin d’un téléphone.
Localisation en temps réel : grâce au GPS et au LTE, les parents savent où se trouve leur enfant à tout moment.
Zones de sécurité : on peut définir des zones comme la maison ou l’école et recevoir une alerte si l’enfant s’en éloigne.
Suivi sportif : pas, activités, défis… la montre motive les enfants à bouger et rend le sport amusant.
Interface adaptée : couleurs vives, menus simples, ergonomie pensée pour les plus jeunes.
LTE : comment la montre reste connectée sans smartphone
LTE, c’est quoi exactement ?
Le terme LTE signifie Long Term Evolution, autrement dit la 4G. Concrètement, la Garmin Bounce 2 intègre une eSIM (carte SIM numérique) qui lui permet de se connecter directement au réseau mobile, sans dépendre d’un smartphone.
Pourquoi c’est important ?
L’enfant n’a pas besoin de transporter un téléphone.
Les parents peuvent géolocaliser la montre à distance, recevoir des alertes et communiquer en temps réel.
Même en cas de problème (perdu, retard, imprévu), l’enfant peut appeler directement ses parents via la montre.
À noter : l’usage du LTE nécessite un petit abonnement mensuel, comme pour un forfait mobile, et consomme plus de batterie qu’un simple suivi GPS.
Suivi et sécurité : s’assurer que l’enfant est sur le bon chemin
La Garmin Bounce 2 devient vite un outil rassurant pour les parents. Elle permet de suivre les déplacements des enfants et d’être certain qu’ils sont en sécurité sur leurs trajets quotidiens.
Fonction
Ce que ça apporte
Exemple concret
Localisation en direct
Voir où se trouve l’enfant à tout moment
Vérifier qu’il suit bien le chemin de l’école
Zones de sécurité
Alerte si l’enfant sort d’un périmètre défini
Départ anticipé de l’école → alerte immédiate
Historique de trajets
Suivre les déplacements passés
Revoir le parcours du retour maison
Communication
Appels/SMS sans téléphone
L’enfant peut prévenir d’un bus en retard
Bouton rapide
Contacter un parent en cas de souci
En cas de chute ou d’imprévu sur la route
Cette combinaison rend la montre particulièrement adaptée aux élèves de primaire qui commencent à aller seuls à l’école, et aux collégiens qui gagnent en autonomie mais restent jeunes pour un smartphone complet.
Le côté sportif : motiver les enfants à bouger
Au-delà de la sécurité, Garmin a intégré un vrai suivi sportif pour rendre la montre attrayante pour les enfants.
Suivi d’activité : la montre compte les pas, mesure les périodes actives, et affiche des stats claires.
Défis et objectifs : l’enfant peut se fixer des buts quotidiens (atteindre un nombre de pas, faire du sport après l’école).
Aspect ludique : des badges, des récompenses virtuelles ou des encouragements incitent à bouger.
Inspiration santé : dès le plus jeune âge, l’enfant prend conscience de l’importance de rester actif.
C’est un bon moyen de limiter le temps passé assis ou devant les écrans, tout en associant la montre à une expérience positive.
Limites et points à surveiller
Aucune technologie n’est parfaite, et la Garmin Bounce 2 a aussi ses contraintes :
Abonnement LTE : indispensable pour profiter des fonctions appel/SMS/localisation sans smartphone. Heureusement un petit forfait à 2€ intégrant 1 Go de Data (pour la géolocalisation) chez votre opérateur fera l’affaire.
Autonomie réduite : en usage intensif (GPS + LTE), la batterie peut durer 1 à 2 jours. Il faut penser à la recharger régulièrement.
Dépendance au réseau mobile : si l’enfant se trouve dans une zone mal couverte, la communication peut être limitée.
Usage encadré : il faut prendre le temps d’expliquer à l’enfant comment utiliser correctement la montre, pour éviter les appels intempestifs.
Conclusion
La Garmin Bounce 2 coche toutes les cases pour les parents qui veulent à la fois sécuriser les trajets de leurs enfants et leur donner le goût du sport. Grâce au LTE, elle fonctionne comme un mini-téléphone autonome, sans qu’un smartphone soit nécessaire. Et avec son suivi sportif ludique, elle motive les plus jeunes à rester actifs.
Idéale pour les enfants de primaire et de collège, cette montre connectée est un vrai compromis entre autonomie de l’enfant et tranquillité d’esprit des parents.
FAQ
La Garmin Bounce 2 fonctionne-t-elle sans smartphone ? Oui, grâce au LTE (4G), elle peut passer des appels, envoyer/recevoir des SMS et être géolocalisée sans dépendre d’un téléphone.
Faut-il un abonnement pour le LTE ? Oui, comme un forfait mobile classique. Il faut souscrire à un plan eSIM pour activer les fonctions LTE.
Combien de temps dure la batterie ? En usage intensif (LTE + GPS), la montre tient environ 1 à 2 jours. Avec un usage modéré, un peu plus.
La montre est-elle adaptée au primaire et au collège ? Oui, elle est idéale pour les enfants qui commencent à se déplacer seuls (primaire) et pour les collégiens qui gagnent en autonomie.
Peut-on limiter les contacts et les usages ? Oui, les parents configurent les contacts autorisés et peuvent définir des zones de sécurité (géofencing).