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Reçu aujourd’hui — 21 novembre 2025

Cardinal - Le Everything de Windows débarque enfin sur macOS

Par :Korben
21 novembre 2025 à 09:59

Si vous avez déjà utilisé Everything sous Windows, vous savez à quel point c’est relou de ne pas avoir d’équivalent sur Mac. Spotlight c’est bien gentil, mais pour faire une recherche de fichiers précise avec des filtres avancés, c’est pas vraiment ça.

Heureusement, y’a Cardinal qui vient combler ce vide !

Cardinal c’est donc un outil de recherche de fichiers ultra-rapide pour macOS qui reprend la même syntaxe de recherche que ce qu’on retrouve dans Everything. Vous tapez vos critères, et pouf, les résultats apparaissent instantanément. Ce projet est développé par un certain Donough Liu, codé en Rust avec Tauri pour l’interface, et distribué, évidemment, sous licence MIT.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire avec ?

Bah déjà, la syntaxe de recherche est hyper puissante. L’espace sert d’opérateur AND, donc si vous tapez “brouillon rapport” vous obtenez tous les fichiers qui contiennent les deux mots. Vous pouvez aussi filtrer par extension avec “*.pdf briefing* pour ne voir que les PDF, ou par taille avec “.zip size:>100MB” pour trouver les grosses archives zip.

Y’a aussi le filtre “infolder:” pour limiter la recherche à un dossier spécifique. Et si vous voulez exclure certains types de fichiers ou utiliser des regex, c’est possible aussi. Bref, y’a tout ce qui manque cruellement à Spotlight.

Et les raccourcis clavier sont bien pensés, je trouve. Cmd+Shift+Space pour afficher Cardinal depuis n’importe où (comme vous le faites avec Spotlight), Espace pour prévisualiser le fichier sélectionné avec Quick Look, Cmd+R pour afficher vos trouvailles dans le Finder, Cmd+C pour copier le chemin. Que du classique !

Pour l’installer, téléchargez le .dmg depuis les releases GitHub et installez le. L’app supporte aussi plusieurs langues grâce à un bouton dans la barre de statut, ce qui est top si vous préférez une interface en français.

Le seul truc à garder en tête, c’est que Cardinal doit indexer vos fichiers pour être rapide, donc la première indexation peut prendre un peu de temps selon la taille de votre disque, mais ensuite c’est instantané !

Merci à Lorenper pour le partage !

Zork I, II et III passent en open source

Par :Korben
21 novembre 2025 à 07:48

Microsoft vient d’annoncer une nouvelle qui va faire plaisir aux vieux de la vieille comme vous et moi ! Zork I, II et III sont désormais disponibles sous licence MIT. Oui, LE Zork, ce jeu d’aventure textuelle qui a traumatisé une génération entière de joueurs avec son Grue mangeur d’aventuriers et ses énigmes cryptiques.

L’annonce vient du Open Source Programs Office de Microsoft, en collaboration avec la Team Xbox, Activision et Jason Scott de l’Internet Archive. Les trois jeux sont maintenant disponibles sur GitHub : Zork I , Zork II et Zork III .

Le code source original, la documentation, les notes de build, et tous les fichiers historiques… Le tout sous licence libre, ce qui va vous permettre à la fois d’étudier le code mais aussi pourquoi pas de créer Zork IV si ça vous amuse. Je verrais bien d’ailleurs un Zork “infini” qui utilise de l’IA générative locale pour proposer des quêtes et des nouvelles énigmes à chaque fois différentes…

Mais le plus beau dans tout ça, c’est surtout l’histoire derrière cette libération du code. D’après Andrew Plotkin , ça a pris quand même deux ans de négociations avec les avocats pour arriver à ajouter quelques lignes de licence MIT à du code datant de 1979.

Mais quand on a el fuego, on s’accroche et les passionnés de chez Microsoft ont tellement insisté, qu’ils ont fini par y arriver !

Du coup, parlons un peu technique, maintenant… Zork tournait sur ce qui s’appelle la Z-Machine . C’est une machine virtuelle créée par Infocom à la fin des années 70 et ce truc, c’était le “write once, run anywhere” de l’époque, bien avant Java, avant Docker, avant tout le monde. Le même code tournait ainsi sur Apple II, CP/M, et plein d’autres machines de l’époque sans modif. C’était une vraie prouesse d’ingénierie pour l’époque.

On va donc enfin voir comment Infocom gérait le parsing du langage naturel ^^/

Et ce n’est pas tout puisque Microsoft a annoncé vouloir libérer tout le catalogue Infocom à terme : Planetfall, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, A Mind Forever Voyaging…etc. Tous ces classiques devraient à terme passer sous licence MIT. Bon, ça va prendre un peu de temps vu la lenteur du processus juridique, mais au moins l’intention est là.

Voilà et si le code c’est pas votre came mais que vous voulez vous replonger dans le jeu Zork quand même, vous pouvez le jouer directement sur Internet Archive .

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Ackify - Pour confirmer la lecture d'un document

Par :Korben
21 novembre 2025 à 07:34

Benjamin, lecteur de korben.info, m’a envoyé un email pour me parler d’ Ackify , son nouveau projet open-source. L’idée avec Ackify c’est de pouvoir confirmer qu’un document a bien été lu !

Je parle pas de signature électronique, hein. Pour ça y’a déjà DocuSign, Adobe Sign, HelloSign…etc. Non, je vous parle des cas où vous avez juste besoin de prouver que Thérèse de la compta a bien reçu, ouvert et lu le PDF de la nouvelle procédure RGPD. Et pour ça, les solutions du marché sont soit surdimensionnées, soit inexistantes, du coup, les boîtes bidouillent avec des Google Forms pourris ou des macros Excel qui traînent dans le coin depuis 2003.

Ackify tourne en Docker distroless, s’installe en 5 minutes avec un script, et fonctionne sur PostgreSQL 16. L’authentification se fait via Magic Link sans mot de passe, ou OAuth 2 si vous préférez Google, GitHub ou GitLab. Ensuite, une fois connecté, vous lisez le document, vous cliquez sur “J’ai lu”, et c’est terminé. Une signature cryptographique Ed25519 est générée, le checksum SHA-256 du document est vérifié, et tout part dans un audit trail immuable.

Le principe est donc super solide et chaque utilisateur ne peut signer qu’une seule fois par document. Ensuite, vous en tant qu’admin, vous avez un dashboard pour tracker qui a lu quoi. Il y a également des rappels automatiques par email pour ceux qui traînent et des widgets que vous pouvez intégrer dans votre intranet si ça vous amuse !

Sans oublier que c’est multi-lingue !

Bref, que ce soit pour obtenir des attestations de lecture de politiques de sécurité, des formations internes avec validation, la prise en compte de directive RGPD, des procédures de conformité…etc, Ackify pourra vous aider sans avoir à sortir l’artillerie lourde de la signature électronique traditionnelle.

Voilà, c’est gratuit, open source et vous pouvez avoir tous les détails sur le site officiel du projet : ackify.eu .

Reçu hier — 20 novembre 2025

System.css - Donnez un look 100% retro Apple à votre site web

Par :Korben
20 novembre 2025 à 09:02

Si vous aimez tout ce qui est rétro, vous avez peut-être déjà essayé de donner un look MS Dos , Windows 95 , Windows 98 , Windows XP ou encore Windows 7 à votre site web.

Ce que vous n’avez jamais osé faire, c’est de lui donner un look Apple System 6 !

Et ça c’est quand même un OS qui est sorti en 1988 soit 7 ans avant Windows 95 et ce qui est incroyable c’est qu’il avait déjà une interface parfaitement mature avec des fenêtres, des icônes, des menus déroulants et tout ça était en noir et blanc, mais c’était pas moche, bien au contraire !

Et ce qu’on oublie c’est que Windows 3.0 a débarqué deux ans plus tard en 1990 avec une interface… étrangement familière. Alors on ne va pas se mentir, Microsoft s’est LARGEMENT inspiré de ce qu’Apple faisait depuis 1984 avec le premier Macintosh qui se sont eux-mêmes inspiré des interfaces vues lors de la visite de Steve Jobs au Xerox PARC.

Apple qui ne doute de rien, a même attaqué Microsoft en justice pour ça en 1988. Le procès a été perdu, mais bon, l’histoire retient qui a copié qui !

Du coup, plutôt que de continuer à cloner les clones, system.css ferme la boucle en revenant à la source. Ce projet est développé par Saket Choudhary et prend son inspiration directe des guidelines de design d’Apple pour System 6, la dernière version monochrome de macOS avant l’arrivée de System 7 en couleur en 1991.

Le truc cool avec system.css, c’est que ça fonctionne exactement comme 98.css. Y’a aucun JavaScript… Vous incluez juste le fichier CSS via CDN ou npm, et hop, tous vos composants HTML prennent instantanément l’apparence d’une interface Macintosh de 1988. Des boutons arrondis, des fenêtres avec une bordure de 19 pixels, des barres de titre, des menus déroulants incroyables, des checkboxes carrées, des boites de dialogues avec double bordure. Tout est là !

L’installation se fait en deux lignes. Via CDN, vous balancez ce code dans votre HTML:

<link rel="stylesheet" href="https://unpkg.com/@sakun/system.css">

Ou via npm, c’est :

`npm i @sakun/system.css`

C’est compatible avec React, Vue, Svelte, ou du HTML vanilla pur jus !

La page de démo affiche d’ailleurs tous les composants disponibles et tout respecte scrupuleusement les spécifications originales de l’OS.

Voilà, avec system.css , vous pouvez donc créer des interfaces web qui ressemblent à celles que les gens utilisaient quand internet n’existait pas encore pour le grand public. Impec pour filer un petit coup d’vieux à votre prochain site web !

Merci à Lorenper pour l’info !

Reçu — 19 novembre 2025

Linus Torvalds - Le vibe coding c'est cool, mais pas pour du code critique

Par :Korben
19 novembre 2025 à 10:08

Linus Torvalds vient de donner son avis sur l’IA et le vibe coding et ça ne va pas plaire à tout le monde, ahahaha.

Hé oui car pendant que le monde tech se déchire entre les évangélistes de l’IA qui veulent tout automatiser et les énervés qui refusent l’IA par principe idéologique, Linus débarque dans le game avec un avis… de complet normie.

Lors de l’Open Source Summit à Séoul qui vient d’avoir lieu, Linus a partagé sa vision sur l’IA générative et le fameux “vibe coding”. Et son avis, c’est que l’IA c’est juste un outil de plus !

Ah putain, ça fait plaisir de lire ça ! ( Tout comme cet article d’ailleurs )

Le vibe coding, pour ceux qui débarquent, c’est ce terme inventé par Andrej Karpathy d’OpenAI qui consiste à décrire ce que vous voulez coder à un LLM. Ce dernière génère alors le code, et vous testez si ça marche ou si ça marche pas. Et ensuite vous demandez des ajustements et ainsi de suite !

Autant dire que c’est devenu un sujet chaud pour pleiiiins de raisons.

Bref, Linus se déclare “plutôt positif” sur le vibe coding mais uniquement comme point d’entrée en informatique. Pour des petits projets, des prototypes rapides…etc c’est top car ça permet à des gens qui ne savent pas coder de faire des trucs super ! Mais après pour du code critique en production, il est cash en expliquant que ça risque d’être “horrible, horrible d’un point de vue maintenance”. Et je ne peux pas lui donner tort.

Linus n’utilise pas personnellement d’IA pour coder mais il voit bien que des gens testent l’IA pour travailler sur du code critique dans le noyau Linux et ça il s’en méfie à raison car les mainteneurs du kernel se prennent régulièrement des bugs reports et des security notices complètement bidons générés par des gens qui utilisent mal les IA.

Les crawlers IA posent aussi des problèmes techniques sur kernel.org car ces bots qui aspirent tout le code pour nourrir leurs modèles font ramer les serveurs. Quoiqu’il en soit, Linus est plutôt modéré sur le sujet de l’IA générative pour coder et attend avec impatience le jour où l’IA sera un truc moins hype. En gros, qu’on arrête d’en parler H24 et qu’on l’utilise juste quand c’est pertinent…

C’est vrai que d’un côté, vous avez ces fifous pro-IA à toutes les sauces qui pensent qu’on va tous devenir des prompt engineers et que les devs vont disparaître (spoiler : non). Et de l’autre, les donneurs de leçons en pureté technologique qui refusent l’IA en bloc sans jamais se poser la moindre question.

Du coup, je vous avoue que je suis content de voir qu’au milieu de tout ce bordel, y’a ce bon vieux Linus qui nous explique que c’est juste un stupide outil et qu’il faut simplement apprendre à l’utiliser intelligemment.

Y’aura bien sûr des comiques qui vont dire que Linus s’est “radicalisé” car avoir un avis nuancé en 2025, c’est devenu extrémiste de ce que j’ai pu voir ces derniers jours, mais sachez que Linus a un peu de bagage historique. Il se souvient par exemple, comme je le disais en intro, du même genre de débats quand les compilateurs sont arrivés. A l’époque, y’avait les puristes du pissage de code qui hurlaient que ça allait tuer le métier de “programmeur” alors qu’au final, ça a juste augmenté la productivité, la sécurité et que ça a permis de faire des trucs plus complexes.

Voilà… l’IA, c’est TOUT PAREIL. Ça va changer la manière dont on code au quotidien, mais ça va pas remplacer les devs (pas tout de suite en tout cas). Ça va juste les rendre plus productifs comme n’importe quel nouvel outil dispo dans votre boite à outils.

Et pour les fans de vibe coding qui veulent quand même l’utiliser sérieusement, gardez en tête les limites du truc. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas comprendre ce que le code fait si vous ne le passez pas en revue. Et vous ne pourrez pas le débugger proprement, le maintenir sur le long terme, ou encore le sécuriser si vous ne comprenez pas précisément ce qu’il fait. Donc forcez-vous un peu ;-) !

Merci Linus !

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Magicbrake - Handbrake en mode facile

Par :Korben
19 novembre 2025 à 08:34

HandBrake c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…

Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !

Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !

Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !

Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.

Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.

Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.

Le site officiel Magicbrake est ici !

Itoa - Pour convertir une image en ASCII Art

Par :Korben
19 novembre 2025 à 08:16

Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa , un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).

Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !

Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.

Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.

Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome, l’algorithme calcule la luminance et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.

Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple ManyTools.org qui fait le job depuis des années, Folge.me avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore ASCII-Art-Generator.org qui peut exporter en SVG.

Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !

A découvrir ici !

SpaghettiKart - Le portage PC / Switch de Mario Kart 64

Par :Korben
19 novembre 2025 à 07:49

SpaghettiKart est sorti en juin dernier et c’est le portage sur PC / Switch de Mario Kart 64, signé HarbourMasters. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal, car ce sont les mêmes qui ont porté Zelda Ocarina of Time avec Ship of Harkinian, Zelda Majora’s Mask avec 2Ship2Harkinian, et Star Fox 64 avec Starship . Quatre jeux N64 majeurs portés avec la même méthode, ce n’est plus du bricolage. Ils ont industrialisé le portage N64, je pense !

Et la clé, c’est libultraship . Il s’agit d’une lib qui permet d’éviter le gros du boulot technique pour porter des jeux N64 vers des plateformes modernes. Grâce à ça, chaque nouveau portage devient un projet de quelques mois au lieu de plusieurs années. Ship of Harkinian a défriché le terrain et maintenant, le pipeline est bien rodé.

Le fonctionnement de SpaghettiKart est simple. Vous lui fournissez votre ROM Mario Kart 64 US légale, vous générez un fichier O2R avec l’outil fourni, et vous lancez le jeu ! SpaghettiKart tourne sur Windows, Linux, macOS (pas de binaire dispo encore) et même Nintendo Switch. Comme les backends graphiques supportent DirectX11, OpenGL et Metal, c’est multiplateforme dès le départ.

Et les fonctionnalités sont celles que Nintendo devrait proposer, mais ne propose pas comme le support ultrawide et 4K, une fréquence d’images élevées, de l’antialiasing, un niveau de détails poussé au max et des contrôles personnalisables. Y’a même la possibilité de mettre vos assets customs et d’éditer des circuits donc autant dire que les moddeurs vont se régaler…etc. Bref, tout ce que Mario Kart 64 aurait dû devenir si Nintendo y avait mis 1 % de l’énergie qu’ils mettent à envoyer des DMCA .

Techniquement, SpaghettiKart est encore en work-in-progress, ça peut planter et toutes les fonctionnalités ne sont pas encore implémentées, mais le jeu est déjà jouable et fonctionnel.

HarbourMasters cible les jeux N64 emblématiques que Nintendo refuse de moderniser correctement… Bref, le catalogue N64 est en train de se faire sauver par trois dev bénévoles.

Voilà, donc si vous voulez jouer à Mario Kart 64 en ultrawide à 120 FPS avec vos propres circuits custom, allez voir SpaghettiKart sur GitHub .

Merci au matinal Lorenper pour l’info !

iMessage Exporter - Pour faire un backup de vos conversations iMessage

Par :Korben
19 novembre 2025 à 07:29

Vous avez combien de messages iMessage sur votre Mac ?

10 000 ? 50 000 ? Plus ????

Vous en avez des amis, dites moi ! Et maintenant, petite question piège : Combien de ces messages pouvez-vous réellement exploiter en dehors de l’app Messages d’Apple ?

Hé bien la réponse va vous surprendre (non) : zéro !

Hé oui, car vos conversations sont stockées dans une base SQLite quelque part sur votre disque dur , mais Apple a fait en sorte que vous ne puissiez rien en faire. Les pièces jointes sont planqués dans des dossiers obscurs avec des noms aléatoires, les métadonnées sont éclatées sur une quinzaine de tables, et les timestamps sont au format Apple (pas Unix). Vous pouvez donc ouvrir la base avec DB Browser si vous voulez, mais vous allez juste pleurer du sang devant votre écran et perdre votre joie de vivre.

Et le plus beau dans tout ça c’est qu’Apple ne propose AUCUN moyen d’exporter vos messages. Y’a rien. Y’a des boutons d’export pour vos photos, pour vos mails, pour vos contacts, mais pour vos SMS et iMessages, c’est podzob !

Donc si vous voulez quitter l’écosystème Apple et migrer vers Android (mais qui fait ça ??? lol), bonne chance pour récupérer ces 10 ans de conversations torrides avec Monique de la compta. Et si vous avez besoin d’archiver des échanges professionnels pour raisons légales, à part faire des centaines de captures écran ou de copier coller, j’vois pas.

Heureusement, un dev nommé ReagentX en a eu marre de cette situation et a créé imessage-exporter, un outil open source en Rust qui fait exactement ce qu’Apple refuse de faire à savoir vous donner accès à VOS propres données dans un format lisible et portable.

L’outil tourne sur macOS évidemment, mais aussi sur Linux et Windows. Comme ça, même si vous avez viré votre Mac depuis 3 ans, vous pouvez quand même récupérer votre ancienne base iMessage et l’exporter tranquillement depuis votre machine Ubuntu ou Windows.

Et au niveau des formats d’export, vous avez le choix entre du txt et du html. Le format html est particulièrement bien foutu parce qu’il recrée l’interface visuelle d’iMessage avec vos bulles bleues et grises, les heures d’envoi, et surtout il préserve tous les médias : photos, vidéos, audios, tout y passe. Vous vous retrouvez avec un site html statique que vous pouvez ouvrir dans n’importe quel navigateur et parcourir comme si vous étiez dans l’app Messages, sauf que là c’est rien qu’à vous et personne peut vous le reprendre (sauf le karma ^^).

Pour l’install, si vous êtes à l’aise avec Rust, hop, un simple cargo install imessage-exporter fera l’affaire. Sinon y’a un package Homebrew (brew install imessage-exporter) ou des binaires précompilés sur la page du projet pour Mac Intel et Apple Silicon.

Notez qu’il vous faudra aussi installer ImageMagick et ffmpeg pour la conversion des pièces jointes, mais rien de sorcier. Ensuite, côté utilisation, c’est de la ligne de commande pure et dure. Par exemple, pour exporter toutes vos conversations en html avec les médias dans votre dossier personnel, vous tapez :

imessage-exporter -f html -c clone

Si vous voulez exporter uniquement les conversations avec un contact spécifique, vous pouvez filtrer par numéro de téléphone :

imessage-exporter -f html -c clone -t "0612345678"

Et si votre base iMessage est corrompue ou que vous soupçonnez des problèmes, l’outil intègre aussi une fonction diagnostic qui va scanner la base et vous remonter les anomalies.

Et l’outil gère iMessage, RCS, SMS, MMS, les conversations de groupe, les messages formatés, les threads de réponse, les messages édités, les traductions, les sondages, les votes, et même les arrière-plans de chat custom. C’est ouf ! Et ça c’est parce que ReagentX maintient ce projet depuis des années et suit les updates Apple en temps réel, ce qui n’est franchement pas une mince affaire vu qu’Apple change régulièrement le schéma de leur base.

Normal que ce projet cartonne !

Voilà si vous tenez un minimum à vos données, allez faire un tour sur le repo GitHub d’imessage-exporter … çaa prend 10 minutes à installer, et vous dormirez mieux en sachant que vos échanges et autres souvenir seront conservés bien au chaud sur votre prochain backup.

Et un grand merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet.

SimpMusic - L'app Android qui libère Youtube Music

Par :Korben
19 novembre 2025 à 06:37

Google a YouTube Music ave un budget illimité, des équipes entières de devs, des serveurs partout dans le monde… et pourtant une autre app Android open source fait mieux le job ! Cette app c’est SimpMusic et vous allez l’adorer !

Car oui, YouTube Music officiel , c’est bridé à mort. Y’a pas lecture possible en tâche de fond sans l’option premium, y’a des pubs et des trackers partout et pas de canvas comme sur Spotify (canvas, ce sont les petites vidéos qui tournent en boucle quand vous lisez une chanson). Bref, c’est pas ouf.

Du coup, le dev de SimpMusic a eu pour idée de balancer tout ce que YouTube Music officiel refuse de vous donner : De la lecture sans pub ET en tâche de fond (vous pouvez sortir de l’app et la musique continuera à jouer), de quoi vous balader dans les nouveaux podcasts et les tubes du moment et autres playlists et y’a même du cache offline et la possibilité de vous lancer dans la lecture de paroles synchronisées avec la musique. SimpMusic offre aussi un SponsorBlock intégré, et des fonctionnalités comme le retour des dislike, le support Android Auto, des suggestions et traduction IA, et un timer qui coupe tout au bout d’un moment si vous vous endormez en musique… Bref, que des bonnes idées !

Et tout cela est codé en Kotlin et utilise les API cachées de YouTube Music. C’est donc du bon gros reverse engineering pur et simple. D’où le côté beta de l’app qui peut parfois se comporter bizarrement. Mais si ça vous dit de tester, vous pouvez choper ça sur F-Droid, IzzyOnDroid, ou directement sur les releases GitHub. Évidemment, vous ne la trouverez pas sur le Play Store puisque Google n’aime pas ce genre d’app. Ils ont même banni Spotube de leur store officiel.

Quoiqu’il en soit, si un jour Google peut décider de couper les API “cachées” ou de bannir l’app, ça sera très facile pour eux. Comme d’hab, c’est un jeu du chat et de la souris entre les devs et le géant de la tech.

Merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet et chapeau à maxrave-dev pour avoir osé coder ce que Google refuse de donner.

Reçu — 17 novembre 2025

Docker Manager - Pour gérer vos conteneurs depuis votre smartphone

Par :Korben
17 novembre 2025 à 10:09

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez dû redémarrer un container Docker en urgence depuis votre téléphone, planqué dans les chiottes du resto un jour de St Valentin ?

Le minuscule clavier, la connexion SSH qui rame, les commandes qu’on tape mal parce que l’autocorrect veut absolument transformer “docker ps” en “docker pas”, l’écran trop petit pour lire les logs… Bref, la grosse merde !!

Heureusement, Docker Manager débarque pour transformer ce cauchemar en expérience qui fait plaisir aux yeux. C’est une app Android qui gère vos containers Docker à distance, et c’est tellement bien foutu que vous allez enfin arrêter d’ouvrir votre laptop n’importe où juste pour faire un simple restart.

C’est vrai que faire du SSH depuis un smartphone, ça a toujours été possible. Y’a même plein d’apps terminal mobiles, de clients fait pour ça, même des bidouilles pour se connecter à vos serveurs. Mais “possible” et “agréable”, c’est pas vraiment la même chose.

Grâce à Docker Manager ce sera donc possible ET agréable ! Vous gérez déjà Docker, vous connaissez déjà les commandes, vous savez ce que vous faites mais au lieu de vous faire taper des commandes dans un terminal de 5 pouces, l’app vous offre une interface utilisateur carrée avec des boutons, des statistiques en temps réel, des logs lisibles, et même un shell interactif quand vous en avez vraiment besoin !

Vous connectez donc vos serveurs via SSH (mot de passe ou clé, comme d’hab), et hop, vous aurez accès à tout. Start/stop/restart de containers, inspection des images, gestion des volumes et des networks, stats CPU/RAM en direct… Tout ce que vous feriez normalement en SSH, mais sans vous arracher les yeux sur un terminal mobile.

Autre truc sympa, l’app supporte plusieurs serveurs, donc vous pouvez switch entre votre VPS perso, votre homelab, et votre serveur de prod en deux tapotages ^^. Elle gère aussi les VPN comme Tailscale, donc si vos serveurs sont derrière un réseau privé, pas de problème. Elle propose même des thèmes light/dark, parce que oui, même en pleine nuit à 3h du matin quand un container plante, vous avez le droit à votre petit confort visuel.

L’app supporte aussi Podman. Vous configurez juste votre CLI Docker custom, et ça marche ! Et en plus, c’est open source ! Vous pouvez même faire du cleanup système pour virer les images et containers qui traînent histoire de faire un peu de ménage.

L’app est dispo sur le Play Store et sur GitHub pour ceux qui veulent build depuis les sources ou juste regarder le code. Testez, vous verrez, ça change la vie.

Merci à Friendly_0day pour le partage !

Reçu — 14 novembre 2025

Firefox AI Window - L'IA qui vous respecte

Par :Korben
14 novembre 2025 à 06:29

Édit du 18 novembre : Je me suis pris quelques insultes d’anti- suite à cet article. Sans surprise, des attaques ad-hominem sans argument comme d’hab. Par contre, si j’édite ce post, c’est pour vous dire que Anil Dash, qui est assez connu dans le monde de la tech, pense plus ou moins pareil que moi au sujet de l’IA dans Firefox. Donc ça me rassure un petit peu parce que j’avais vraiment l’impression d’être tout seul… Son article est disponible ici. *

Je viens à l’instant de m’inscrire sur la liste d’attente de Firefox AI Window . Il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité IA pour Firefox qui tournera en local, respectera la vie privée, et nous laissera choisir notre modèle. Je suis assez hypé par le truc mais je vous avoue que les commentaires sur le forum Mozilla Connect sont… comment dire… assez révélateurs.

En effet, il y a une écrasante majorité de réactions négatives. Alors c’est pas contre l’implémentation technique, ni contre l’approche privacy-first de Mozilla. Non, c’est essentiellement contre le simple fait que le mot “IA” existe au sein de Firefox. Certains utilisateurs réclament même un bouton géant “No AI” visible depuis l’espace, pour désactiver une fonctionnalité qui est déjà désactivée par défaut. Ces mecs ont de la fièvre je pense…

Le truc qui m’agace en fait, dans ces réactions teubées, c’est qu’elles passent complètement à côté de l’enjeu stratégique. Chrome intègre Gemini de façon de plus en plus invasive, Edge a Copilot, Arc a son Browse for Me, Perplexity et OpenAI lancent leurs navigateurs IA… Alors si ce bon vieux Firefox reste immobile au sujet de l’IA pendant que tout le monde avance, je vous rassure, il ne deviendra jamais “le dernier bastion de la pureté” qui fait mouiller les anti-IA.

Non, il deviendra juste obsolète.

Réveillez-vous les gars, Mozilla propose exactement ce que les libristes demandent depuis toujours ! Un respect de la vie privée, un contrôle utilisateur total, de la transparence, un fonctionnement en local, des petits modèles, du code libre…etc.

Mais bon parce que c’est de l’IA, ça devient l’ennemi. Faudrait quand même être sacrément con pour saborder la SEULE implémentation IA grand public qui respecte réellement ces principes de liberté et de respect de la vie privée.

Plutôt que de gueuler sur Mozilla, je vous invite plutôt à vous poser cette question : Est ce que vous préférez une IA locale optionnelle dans Firefox, ou une IA obligatoire cloud-only dans Chrome qui aura au final capté 95% du marché parce que Firefox sera mort de n’avoir rien fait ?

Parce que si Firefox disparaît, on perdra le dernier navigateur grand public capable de proposer une alternative respectueuse pour notre vie privée et ça perso, ça m’inquiète.

Nos champions anti-IA n’ont, pour la plupart, même pas remarqué que Firefox proposait déjà des fonctionnalités IA locales depuis le début cette année . Je pense au tab grouping automatique avec suggestions de titres, à la traduction de pages instantanée sans envoyer le contenu hors de votre machine, à la génération d’alt-text pour des images accessibles sans faire de compromis sur la vie privée… Tout ça tourne déjà en local chez vous et pas grand monde ne s’en plaint.

Je pense que c’est parce que Mozilla ne communique pas dessus en mettant des paillettes “AI-powered” partout. Ils font juste leur taf. C’est un peu comme quand je parle d’une super application cross-platform… Suffit que j’écrive que c’est fait en Electron et y’en a qui tombent dans le coma direct. Et cela peu importe que l’app soit folle ou pas. Bref, c’est ridicule.

AI Window sera donc une troisième fenêtre de navigation (en plus des fenêtres classiques et privées), avec un assistant et un chatbot intégré. Mozilla présente ça comme, je cite, “un compagnon de confiance qui améliore votre navigation et vous guide vers le web plus large”, par opposition aux navigateurs IA qui vous enferment dans une boucle conversationnelle pour à terme, je pense vous vendre des trucs et conserver votre attention et vos données perso.

Grâce à Mozilla, vous pourrez choisir votre modèle IA et tout sera “opt-in” comme on dit. Ça veut dire que tout sera en option et rien ne sera activé par défaut. Vous pourrez choisir de l’activer ou non ! Que demande le peuple ? C’est merveilleux non ?

Faut dire que Mozilla a clairement appris de ses erreurs puisqu’ils ne forcent rien, ne pré-activent rien mais construisent tranquillement le meilleur navigateur possible, à la vue de tous (le code est libre, open source et chacun peut contribuer et donner son avis). Après, même comme ça, même en jouant la transparence absolue, ça ne plaira jamais à une certaine petite caste de barbus aveuglés par des idées pré-digérées faciles à comprendre. Tant pis pour eux !

Maintenant, le vrai enjeu pour moi, c’est pas ça, c’est surtout l’ouverture aux développeurs. J’espère vraiment que ces fonctionnalités IA seront accessibles via une API pour les extensions Firefox. Si c’est le cas, on va pouvoir créer des extensions qui s’appuient sur l’IA locale de Mozilla, sans avoir à ajouter un modèle de 500 MB ou à envoyer les données utilisateur dans le cloud. Et ça, j’avoue ce serait trop cool car ça ouvrirait l’écosystème des extensions Firefox à tout un tas de nouvelles extensions “intelligentes” qui respectent la vie privée.

Voilà… je sais que le changement c’est dur les gars, et que ça hérisse les poils de cul de certains pas bien sevrés mais l’IA de Mozilla va apporter des choses intéressantes dans le navigateur, que ça vous plaise ou non. Et si Mozilla ne se met pas à la page, Firefox prendra encore plus la poussière et finira par être délaissé. Et au final, on aura tout perdu et y’aura même plus d’IA qui respecte la vie privée et qui soit accessible au grand public gratuitement.

Voilà… Soyez pas cons. En tout cas, pour ma part, j’ai hâte de tester AI Window quand ça sortira !

Source

ScribeOCR - Corrigez vos erreurs d'OCR directement dans le navigateur (en local)

Par :Korben
14 novembre 2025 à 05:23

Y’a plein d’images et de scans en PDF sur le net ou sur votre disque dur, qui sont difficilement exploitable / indexables parce que la reconnaissance de caractères n’a pas bien fonctionné. L’OCR automatique a par exemple transformé un mot-clé en charabia et c’est illisible. Du coup, ce passage est perdu dans les limbes et impossible de le retrouver avec une simple recherche textuelle. C’est moche.

Faut dire que le problème est réel car quand on numérise des millions de livres avec un OCR à 90% de précision, ça a l’air génial, sauf que les 10% d’erreurs ne sont pas aléatoires. C’est toujours les mêmes confusions qui reviennent : “A” qui devient “H”, “C” qui devient “G”, “22” qui se transforme en “55”. Et pour les documents historiques avec des polices anciennes, c’est encore pire.

Heureusement, il existe un outil gratuit et open source qui tourne dans votre navigateur et qui va vous permettre de corriger ces milliers d’erreurs OCR sans envoyer vos docs sur les serveurs de Google, Microsoft ou je ne sais quoi d’autre. Cela s’appelle ScribeOCR et vous allez l’adorer !

Pourquoi ? Hé bien parce que c’est un éditeur d’OCR open-source qui tourne à 100% dans votre navigateur, donc aucune donnée n’est envoyée sur le net et parce qu’il est capable de corriger toutes les erreurs efficacement ! L’interface affiche le texte OCRisé par-dessus l’image source, comme ça, vous voyez immédiatement où sont les problèmes et vous corrigez tout ça en série.

Et surtout ScribeOCR génère une police custom pour chaque document. Ça vous laisse garder l’apparence originale du doc, tout en ayant un texte parfaitement indexable pour des recherches par exemple. Vous obtenez ainsi un PDF qui ressemble au document d’origine mais où chaque mot est cliquable et cherchable. Bref, c’est super pratique si vous numérisez des archives ou des vieux bouquins.

L’outil supporte plusieurs moteurs OCR dont Tesseract LSTM et Legacy et vous pouvez ajuster les paramètres de reconnaissance selon le type de document : vitesse, qualité, langue…etc. Y’a même des options avancées pour le debug et l’optimisation des polices.

L’outil permet donc de créer des PDF recherchables à partir de scans (c’est le cas classique) mais également de corriger des données OCR existantes, y compris les fichiers HOCR de Tesseract. Et pour numériser complètement des documents ou livres anciens, l’interface de correction vous aidera à faire de l’excellent travail !

Le projet est open-source (licence AGPL-3.0) , ce qui veut dire que vous pouvez l’auto-héberger si vous voulez. Ainsi, pour l’installer en local, c’est très simple :

git clone --recursive https://github.com/scribeocr/scribeocr.git
cd scribeocr
npm i
npx http-server

Mais si vous voulez juste tester, y’a une démo sur scribeocr.com . Vous uploadez votre fichier, vous choisissez votre langue et votre moteur OCR, et hop c’est parti mon kiki.

Et pour les sorties, vous avez le choix : PDF, DOCX, HTML et d’autres formats. Vous pouvez même ajuster les paramètres d’export selon vos besoins. Auto-rotation, optimisation de police, tout est configurable !

Bref, au final ScribeOCR répare ces angles morts bien relou de la numérisation massive de documents sans que vous ayez à sacrifier votre vie privée !

Et ça c’est cool !

jIRCii - Le client IRC qui méprise vos envie de modernité

Par :Korben
14 novembre 2025 à 04:48

L’IRC c’est un classique pour les anciens du net comme moi et même si ça n’a pas techniquement disparu, c’est quand même plus comme avant. Discord, Slack, et compagnie c’est rigolo mais quand même moins roots qu’un bon vieux mIRC par exemple, qui continue d’être maintenu encore aujourd’hui (une nouvelle version est même sortie y’a 2 jours).

Mais il existe également un autre client IRC plus récent, qui assume fièrement son look des années 90 et qui vient de sortir en version 0.9 en juillet dernier. Et il a été créé par Raphaël Mudge, le mec qui a développé Cobalt Strike, l’un des outils de pentest offensif les plus balèzes du marché.

jIRCii est donc un client IRC écrit en Java pour MacOS X, Windows et Linux, développé par Raphael Mudge qui a décidé de snober volontairement Discord, Slack, et tous ces trucs avec des bulles colorées et des GIFs animés de chats. jIRCii tente ainsi de maintenir la culture IRC des années 90, avec un look de terminal Windows, sans fioritures, comme si, je cite : “mIRC et ircii avaient eu un enfant et que BitchX était le vrai père de cet enfant”. Tout un programme.

Et surtout, jIRCii est entièrement scriptable. Et pas avec du Python ou du JavaScript… Plutôt avec Sleep, un langage Perl-like que Mudge a créé lui-même. Y’a même une lib de scripts communautaires dispo ici pour ceux qui veulent. Cela vous permettra par exemple de chiffrer vos messages, d’afficher dans le canal le MP3 que vous êtes en train d’écouter, de jeter des dés pour votre partie de JdR, de faire des recherches Google, ou encore de pouvoir vous connecter automatiquement à différents serveurs avec différents nicknames.

L’IRC redevient ainsi une plateforme programmable comme à l’époque, notamment avec mIRC avec ses scripts .mrc (vous vous souvenez ?). Voilà, si ça vous chauffe parce que vous trainez encore sur IRC, sachez que jIRCii embarque toutes les fonctionnalités qu’on attend d’un client IRC moderne comme :

  • Liste de notification (savoir quand vos contacts se connectent)
  • Complétion automatique (auto-complétion des pseudonymes)
  • Transferts de fichiers DCC (envoi de fichiers direct de pair à pair)
  • Support CTCP (Client-to-Client Protocol pour les commandes étendues)
  • Connexions SSL aux serveurs (connexions chiffrées aux serveurs IRC)
  • Plus de 70 alias intégrés pour automatiser les commandes les plus courantes

Et en plus, 2 thèmes visuels sont proposés. Le thème par défaut avec son look de terminal classique et le thème Analog IRC qui est une variante visuelle du précédent. Et vous pouvez ajouter aussi ceux de la communauté (ou développer le votre)

Bref, vous l’aurez compris, IRC n’est pas mort. Il n’est juste plus dans le vent même si pas mal de communautés tournent encore dessus, et en 2025, jIRCii offre une alternative sympa à WeeChat (TUI pur), HexChat (GTK), ou KVIrc (Qt).

Le site de jIRCii c’est ici !

Reçu — 13 novembre 2025

Xbox Full Screen Experience Tool - Pour libérer le mode console de Windows 11

Par :Korben
13 novembre 2025 à 09:42

Faut bien le reconnaitre, Microsoft a créé un super mode gaming dans son Windows 11. Une interface console pure avec un contrôle à la manette nickel, pas trop de consommation de RAM, une autonomie batterie boostée, un démarrage plus rapide et j’en passe !!

Ils ont fait un truc vraiment bien puis, comme d’hab ils l’ont verrouillé et réservé à une petite liste d’appareils certifiés. Bah oui, pourquoi améliorer l’expérience gaming de 100% de leurs clients quand on peut la réserver à seulement 2% d’entre eux ? lool

Heureusement, Xbox Full Screen Experience Tool règle ce problème en un clic. C’est un petit outil GUI développé par 8bit2qubit qui déverrouille le mode Xbox Full Screen Experience caché de Windows 11. Desktop, laptop, consoles portables, peu importe…

Le Xbox Full Screen Experience, c’est donc ce mode gaming officiel de Microsoft pour les consoles portables comme les ROG Ally qui propose une interface plein écran pensée d’abord pour jouer. Une fois qu’il est actif, vous bootez direct sur un dashboard qui ressemble à celui d’une Xbox et vos jeux sont tous là, avec tous vos stores intégrés (Xbox, Steam, GOG, Epic, Battle.net, EA), et bien sûr, vous naviguez à la manette sans jamais toucher un clavier !

C’est le pied ! Surtout que ce mode améliore les performances, réduit la consommation mémoire, et optimise la batterie. Bref, de gros avantages qui feraient du bien à TOUS les PC gaming, mais non, faut une certification obligatoire et tout le tralala… Enfin, jusqu’à maintenant ^^ héhé !

Cet outil permet donc de contourner cette absurdité. Il détecte votre type de machine (desktop, laptop, console portable), vérifie votre build Windows 11, et active les bons flags système. Développé en C# avec .NET 8, il utilise ViVeLib pour manipuler les feature flags de Windows et PhysPanelLib pour gérer les infos d’affichage.

Il propose également deux modes d’activation. Le mode recommandé (PhysPanelCS) fonctionne directement et le mode alternatif (PhysPanelDrv) installe un driver kernel léger si le premier ne suffit pas. Notez que sur certaines configs, ce mode nécessite de désactiver temporairement le Secure Boot. Pas parce que c’est dangereux, rassurez-vous mais parce que Microsoft a tellement verrouillé sa propre fonctionnalité qu’il faut un driver kernel juste pour la débloquer.

Voilà, d’après les tests, ce mode Xbox Full Screen Experience libère environ 2 GB de RAM en stoppant des processus Windows inutiles en mode gaming et sur un ordi portable, comme je vous le disais, ça booste l’autonomie. Puis sur un desktop, ça laisse plus de ressources pour vos jeux ! Bref, dans les deux cas, vous êtes gagnants !

Voilà, si ça vous chauffe, c’est à découvrir ici !

Et un grand merci à Lorenper pour le partage !

P2P Media Loader - Le retour discret de BitTorrent dans votre navigateur

Par :Korben
13 novembre 2025 à 09:22

BitTorrent c’était le diable dans les années 2000. Y’a eu des procès, des fermetures de trackers, et une guerre totale contre le piratage . Mais ça reste quand même une belle techno, notamment pour certaines plateformes de streaming un peu niche et solutions d’entreprise qui s’en servent discrètement afin d’économiser des millions en frais de CDN.

Car oui, avec le P2P, c’est vous qui payez la bande passante (en partie) ^^.

P2P Media Loader , c’est son nom est donc une lib JavaScript open source qui utilise WebRTC pour faire du streaming vidéo peer-to-peer directement dans votre browser. Vous regardez une vidéo, votre navigateur se connecte à d’autres viewers et vous échangez des segments vidéo entre vous. En gros, c’est comme BitTorrent, mais en version HTML5.

P2P Media Loader est donc la solution parfait pour réduire les coûts de bande passante des plateformes de streaming. Et tout ça de manière totalement transparente !

Techniquement, ça repose donc sur WebRTC et des trackers (comme BitTorrent) qui permettent aux navigateurs de se trouver entre eux ( y’a une démo ici ). Le projet utilise le protocole de signalisation de WebTorrent, ce qui veut dire que vous pouvez utiliser des trackers publics pour débuter, ou installer votre propre tracker si vous voulez gérer des gros volumes.

Et là, ça devient vraiment intéressant niveau scalabilité car avec un petit VPS à 3,50 €/mois et le tracker wt-tracker , vous pouvez gérer jusqu’à 20 000 viewers en simultané. Et si vous passez sur Aquatic (un tracker écrit en Rust), un serveur dédié 8 cœurs à 10-30€/mois peut tenir une charge de 100 000 viewers en simultané. Et si vous êtes vraiment radin (coucou les Auvergnats), Oracle Cloud offre un tier gratuit avec 4 cœurs ARM et 24 Go de RAM qui peut gérer des pics jusqu’à 100k peers sans rien débourser.

Et pour aller au-delà du million de viewers, il faudra passer sur du sharding (découpage en plusieurs trackers) avec différentes stratégies… Soit par contenu, soit par région géographique, soit par hash… Bref, des techniques classiques de distribution de charge, mais appliquées au P2P.

Le truc cool, je trouve c’est que ça fonctionne aussi bien pour du live que pour de la VOD, et même sur les apps mobiles iOS et Android. D’ailleurs, des projets comme PeerTube l’utilisent déjà pour réduire leurs coûts d’hébergement.

Bref, votre browser devient un mini-CDN en tout discrétion et ça permet aux personnes qui montent des infras de streaming, d’économiser de la thune.

Merci à Letsar pour le partage !

P2P Live Share - Pour coder à plusieurs sans donner son âme à Microsoft

Par :Korben
13 novembre 2025 à 05:53

Vous connaissez Live Share de Microsoft ? C’est un truc génial dans VS Code qui permet de coder à plusieurs en temps réel, de partager des terminaux, de debug ensemble. Sauf qu’il y a un petit détail relou : il faut un compte Microsoft ou GitHub. Et comme par hasard, toutes vos sessions doivent passer par les serveurs de Redmond.

Sympa donc pour la télémétrie.

Heureusement, P2P Live Share fait exactement la même chose, mais en peer-to-peer. Pas besoin de vous créer un compte, ça ne transite par aucun serveur intermédiaire, et surtout Microsoft ne mate pas votre code. Vous donnez simplement l’URL de la session à votre pote, il la colle dans son VS Code, et vous êtes connectés en direct, en P2P les amis, grâce à WebRTC !

Et l’extension fait tout ce qu’on attend d’un outil de collaboration à savoir du partage de code en temps réel, une synchronisation des curseurs, des terminaux partagés, du port forwarding, et même un chat intégré.

Une fois installé, quand vous lancez une session, P2P Live Share génère une URL unique avec un ID de room. Vous envoyez cette URL à votre collègue, il clique sur “Join”, et hop, vous êtes connectés en WebRTC direct.

D’ailleurs, selon la doc officielle , l’extension utilise plusieurs serveurs de signaling pour garantir la connexion : BitTorrent, Firebase, IPFS, Nostr comme ça, si l’un tombe, les autres prennent le relais. C’est du vrai décentralisé et vous pouvez même partager des ports, comme avec avec Live Share classique.

Comme ça, vous lancez un serveur web local sur le port 3000, et votre collègue peut y accéder directement depuis son navigateur. C’est super pratique pour tester une app en développement sans déployer quoi que ce soit.

Le terminal partagé fonctionne aussi très bien ! Vous ouvrez un shell, et votre pote peut taper des commandes dedans en temps réel. Bon, niveau sécurité, faut faire confiance à la personne en face mais c’est le même principe qu’avec Live Share.

Ce projet est open source sous licence MIT , donc vraiment libre et tout est chiffré de bout en bout. Alors oui, c’est moins mature que Live Share et forcément, il y aura des bugs mais au moins, vous ne filez pas votre code à Microsoft !

A découvrir ici !

Reçu — 12 novembre 2025

ByteBot - L'agent IA qui prend le contrôle de votre ordi (mais dans Docker, faut pas déconner)

Par :Korben
12 novembre 2025 à 15:42

Vous saviez que Claude d’Anthropic avait lancé sa fonction Computer Use et OpenAI son Operator ? Eh bien, pendant que ces géants se livrent une bataille sans merci, un projet open source du nom de ByteBot propose de faire tourner un agent IA autonome sur votre machine. Le tout, avec une approche qui devrait rassurer les plus paranoïaques d’entre nous puisque tout se déroule dans Docker.

Le concept c’est qu’au lieu d’accorder un accès direct à votre système à une IA (ce qui pourrait rapidement virer au cauchemar), ByteBot fait tourner un Ubuntu 22.04 complet avec environnement graphique XFCE dans un conteneur. Ainsi, l’IA peut interagir avec cet environnement isolé via VNC et WebSockets, capturer des images d’écran, cliquer, taper du texte… En somme, elle peut faire tout ce que vous feriez, mais dans sa petite bulle sécurisée.

Je vous ai fait une vidéo tuto dessus ! Et c’est grâce aux Patreons qui me soutiennent, alors merci à eux !

Il faut donc lui donner vos instructions en langage naturel… par exemple, vous pouvez lui demander de créer un nouveau repository GitHub ou de rechercher des informations spécifiques sur le web. ByteBot analyse alors votre demande, la décompose en étapes et se met au boulot. Il peut même naviguer sur le web, remplir des formulaires, gérer des mots de passe (stockés de manière sécurisée), et bien sûr exécuter des scripts bash ou Python.

Le truc cool, c’est également le mode “takeover”. Si jamais ByteBot galère sur une tâche ou que vous voulez reprendre la main, vous pouvez directement prendre le contrôle du desktop virtuel. C’est comme faire du pair programming avec une IA, sauf que c’est vous qui corrigez ses bêtises au lieu de l’inverse. Et une fois que vous avez montré comment faire, ByteBot apprend et peut reproduire la tâche plus tard.

Pour l’installer, plusieurs options s’offrent à vous. La plus simple reste Docker Compose. Vous clonez le repo, vous créez un fichier .env avec votre clé API (Anthropic, OpenAI ou Google Gemini au choix), et vous lancez le tout avec un docker-compose up. ByteBot se charge de builder les images, de configurer le réseau bridge pour l’isolation, et de monter les volumes persistants pour garder vos données entre les sessions.

git clone https://github.com/bytebot-ai/bytebot.git
cd bytebot
# Ajoutez votre clé de fournisseur d'IA (choisissez-en une)
echo "ANTHROPIC_API_KEY=sk-ant-..." > docker/.env
# Ou : echo "OPENAI_API_KEY=sk-..." > docker/.env
# Ou : echo "GEMINI_API_KEY=..." > docker/.env
docker-compose -f docker/docker-compose.yml up -d
# Ouvrez http://localhost:9992

Pour les amateurs de Kubernetes, des charts Helm sont également disponibles. Et si vous voulez tester sans vous prendre la tête, Railway propose aussi un déploiement en un clic. Mais franchement, pour un usage perso, Docker Compose fera parfaitement le job.

L’architecture technique est d’ailleus plutôt bien foutue puisque le backend Python gère la communication avec les LLMs et l’orchestration des tâches. Et le frontend React vous donne une interface web pour interagir avec ByteBot et voir ce qu’il fabrique en temps réel. Le tout communique via WebSockets pour une latence minimale. Et le conteneur desktop tourne avec un serveur VNC modifié qui permet à ByteBot de capturer l’écran et d’envoyer des événements souris/clavier.

Ce qui distingue vraiment ByteBot des solutions cloud comme Claude Computer Use, c’est surtout le côté self-hosted et privacy-first. Vos données restent chez vous, l’IA ne peut pas fouiner dans vos vrais fichiers système, et vous gardez un contrôle total sur ce qui se passe. En plus, comme c’est open source, vous pouvez auditer le code, contribuer des améliorations, ou même forker le projet si l’envie vous prend.

Les cas d’usage sont très nombreux : Automatisation de tâches répétitives, tests d’interfaces web, scraping de données complexes, ou même apprentissage par démonstration pour créer vos propres workflows automatisés. J’imagine déjà les possibilités pour automatiser des installations de logiciels, des configurations système, des processus de CI/CD un peu tordus ou juste faire ma compta.. ^^

Niveau limitations, ByteBot reste dépendant de la qualité du modèle IA que vous utilisez. Claude 4 Sonnet semble donner les meilleurs résultats pour l’instant, mais GPT-4 et Gemini Pro fonctionnent aussi. Les tâches nécessitant beaucoup de contexte visuel ou de manipulation précise peuvent encore poser problème. Et évidemment, faire tourner un desktop complet dans Docker consomme pas mal de ressources.

Si vous voulez pousser plus loin, ByteBot expose aussi une API REST complète. Vous pouvez donc créer des tâches programmatiquement, récupérer les logs, gérer les sessions, et même étendre les capacités avec des plugins custom. La doc est bien fournie avec des exemples en Python, JavaScript et même cURL pour les puristes.

from bytebot import ByteBotClient

client = ByteBotClient(api_key="your-key")
task = client.create_task("Effectue une recherche web")
result = client.wait_for_completion(task.id)
print(result.output)

Et pour la sécurité, ByteBot implémente plusieurs garde-fous . Les conteneurs sont isolés du réseau host par défaut, les capabilities Docker sont limitées au strict minimum, et un système de permissions permet de restreindre ce que l’agent peut faire. Vous pouvez même configurer des règles pour bloquer l’accès à certains sites ou empêcher l’exécution de commandes spécifiques.

Un aspect que j’apprécie particulièrement, c’est la gestion des erreurs. Quand ByteBot se plante (et ça arrive !), il génère des rapports détaillés avec captures d’écran, logs des actions tentées, et suggestions pour résoudre le problème. C’est super pratique pour debugger et améliorer vos prompts.

Une bonne petite communauté commence à se former autour du projet. Un Discord actif, des contributions régulières sur GitHub, et même quelques extensions communautaires qui ajoutent le support pour d’autres LLMs ou des intégrations avec des outils comme Zapier ou n8n. Bref, c’est un projet qui évolue vite, avec des releases toutes les deux semaines environ.

Comparé à ses concurrents, ByteBot se positionne vraiment sur le créneau open source et self-hosted là où OpenAI et Anthropic proposent des solutions cloud propriétaire. C’est, si vous préférez, le Nextcloud des agents IA autonomes.

Après pour ceux qui s’inquiètent des implications éthiques et de sécurité de laisser une IA contrôler un ordinateur, ByteBot apporte à cela des réponses pragmatiques. L’isolation Docker, le mode takeover pour reprendre la main, et la possibilité d’auditer chaque action effectuée permettent de garder un œil sur ce que fait l’agent. C’est bien sûr loin d’être parfait, mais c’est un bon compromis entre automatisation et contrôle.

Donc si vous êtes du genre à automatiser tout ce qui peut l’être, ByteBot mérite vraiment le coup d’oeil. C’est encore un peu but sur les bords, mais le potentiel est énorme. Pour aller plus loin, je vous invite à consulter la documentation complète ici , et le code source sur GitHub .

Quand le hasard fait mieux les choses !

Par :Korben
12 novembre 2025 à 14:53

En 1971, un psychiatre américain a écrit un roman culte sur un mec qui prenait toutes ses décisions en lançant un dé… Carrière, mariage, déménagement, tout passait par les six faces du hasard. La BBC l’a classé parmi les 50 livres les plus influents du 20e siècle et en 45 ans, il a vendu plus de 2 millions d’exemplaires. Ce livre c’est L’Homme-Dé (lien affilié) ou en anglais, The Dice Man de Luke Rhinehart et il a fait des petits car aujourd’hui, des tas de gens ont adopté le “dice living”. Moi j’ai découvert ça y’a quelques années grâce notamment à ce documentaire sur M6 diffusé dans l’émission 66 Minutes où on voyait des français appliquer ce genre de principes à leur vie quotidienne.

Alors évidemment, vivre 100% en suivant l’ordre d’un dé, ça finit rarement bien. Le roman de Rhinehart explore autant cette liberté enivrante que les conséquences destructrices de ce mode de vie mais vous savez j’aime le concret alors j’ai cherché ce que la science pouvait dire là dessus. Et j’ai trouvé des chercheurs de l’Université de Chicago qui se sont posés la bonne question : Est-ce que le hasard rend vraiment plus heureux ?

Ces derniers ont fait une étude avec des milliers de gens qui devaient prendre une décision majeure via pile ou face, puis suivre ou pas le résultat. Et la conclusion, c’est que ceux qui ont fait un changement majeur décidé par le hasard étaient significativement plus heureux que ceux qui sont restés bloqué dans un statu quo.

En fait, le résultat de la pièce ou du dé, on s’en fout au final. Ce qui compte vraiment, c’est surtout votre réaction qui suit. Si vous êtes déçu que ça tombe sur “pile”, vous savez instantanément ce que vous vouliez vraiment. Le hasard devient un révélateur de vos préférences cachées, et pas un décideur.

Le psychologue Albert Bandura, une figure majeure de la psychologie cognitive, a même admis que toute sa carrière avait été façonnée par le hasard. Le choix d’un cours décidé par un horaire aléatoire, la rencontre de sa femme sur un parcours de golf par pur accident…etc. Le hasard a construit sa vie sans qu’il ait besoin de lancer le moindre dé.

Vivre selon le hasard, ça pose un problème pratique. Il faut lancer un dé 50 fois par jour pour savoir quel café commander, quelle série regarder, quel dessert choisir…etc… c’est épuisant. Et ridicule socialement, il faut bien le dire.

C’est pourquoi, Nishan Devaiah a résolu ça avec une bonne vieille app qui s’appelle Luck by Chance . C’est sans pub, sans tracking, et dedans, y’a plein d’outils pour vous permettre de déléguer vos micro-décisions quotidiennes au Dieu du hasard.

Dans cette app, vous avez donc un pile ou face classique, du lancer de dé standard ou personnalisé (vous définissez le nombre de faces), un générateur de nombres aléatoires avec plage min/max, un outil “Oui / Non / Peut-être” qui fera plaisir aux normands. Et également une roue personnalisable où vous entrez vos propres options, une Magic 8 Ball pour les questions existentielles, un sélecteur d’émojis et de couleurs. Et même un “Qui commence ?” pour les soirées jeux.

Y’a TROP DE TRUCS dedans, je peux pas tout vous détailler donc le mieux pour vous c’est de l’installer et de la tester ! Et puis ça vous sera utile, je pense, non pas pour les décisions qui vont façonner votre vie mais plutôt pour les petits trucs qui vous cassent les couilles, genre quel t-shirt choisir ou quoi manger ce soir. D’ailleurs, des études en psychologie cognitive ont montré qu’on a tous un quota quotidien de “bonnes décisions” limité. Plus vous prenez des décisions banales, moins vous avez de jus mental pour les décisions importantes !

C’est pour ça que Zuckerberg porte le même t-shirt noir tous les jours, c’est pour ça qu’Obama ne choisissait que des costumes bleus ou gris et c’est pour ça que Donald Trump utilise qu’une dizaine d’adjectifs. C’est moins dur de choisir comme ça !

Luck by Chance automatise donc ce principe. Vous externalisez vos décisions insignifiantes au hasard pour préserver votre énergie mentale pour ce qui compte, par exemple, me suivre en live sur Twitch ! Et surtout, en faisant ça, vous désactiverez votre biais de contrôle, ce qui vous forcera à essayer des trucs que vous n’auriez jamais choisis consciemment.

Je vous laisse deviner ma question…

Par exemple, si la roue magique vous dit “pizza hawaïenne” alors que vous détestez l’ananas sur la pizza, bah vous fermez votre gueule et vous testez comme le ferait un vrai adulte et en plus, vous vous rendrez compte que c’est vachement bon !

Maintenant, à vous de jouer ! Lancez l’appli, et faites un pile ou face pour savoir si vous devez ou non me soutenir sur Patreon !

Merci à Lorenper pour la découverte !

LeechBlock - L'extension qui vous sauve de la procrastination

Par :Korben
12 novembre 2025 à 09:21

650 milliards de dollars, c’est ce que coûte la procrastination aux entreprises américaines chaque année selon les dernières études sur la productivité . En gros, on passe en moyenne 2 heures par jour à glander sur des sites qui n’ont rien à voir avec le boulot. Et je suis le premier concerné, surtout quand YouTube décide de me proposer une vidéo de 3 heures sur l’histoire complète des processeurs alors que j’ai un article urgent à finir et que je dois avancer dans Cyberpunk 2077 !

Heureusement, c’est là qu’intervient LeechBlock NG , une extension gratuite qui fait exactement ce que son nom suggère : elle bloque toutes ces sangsues virtuelles qui aspirent votre temps. Et contrairement à ce que vous pourriez penser, ce n’est pas juste un bête bloqueur de sites… Non non, c’est bien plus que ça, vous allez voir !

L’extension vous permet de configurer jusqu’à 30 ensembles de sites ou de mots clés différents, chacun avec ses propres règles. Vous pouvez par exemple bloquer X, et Mastodon de 9h à 17h en semaine, limiter Reddit à 10 minutes par heure, et interdire complètement YouTube après 22h pour éviter de tomber dans le trou noir des vidéos recommandées avant de dormir.

Ce que j’aime bien aussi c’est la possibilité d’utiliser des wildcards. Comme ça, au lieu de bloquer juste facebook.com, vous pouvez bloquer *.facebook.com pour couvrir toutes les sous-domaines. Pareil pour les sites de streaming avec *.netflix.com, *.youtube.com, etc. Et si vous avez besoin d’accéder à une page spécifique pour le travail, vous pouvez créer des exceptions. Par exemple, bloquer tout YouTube sauf les chaînes tech dont vous avez vraiment besoin.

La fonction “Lockdown” est aussi cool que brutale car ça boque instantanément tous vos sites configurés pendant une durée déterminée. C’est parfait quand vous sentez que votre volonté commence à faiblir et que l’envie de juste vérifier vite fait ce que partagent vos potes nazincels sur X.com devient irrésistible.

Il est aussi possible de recevoir un avertissement avant tout blocage pour que vous sachiez que le moment fatidique approche.

Et pour les plus malins qui pensent pouvoir contourner le système en désinstallant l’extension, LeechBlock propose une protection par mot de passe. Mettez un mot de passe aléatoire et donnez le à un collègue ou un ami et comme ça, vous serez bloqué pour de vrai. Sinon, vous pouvez aussi configurer un mot de passe de 32, 64 ou 128 caractères aléatoires que l’app vous obligera à recopier lettre par lettre pour accéder aux options. C’est bien relou, mais efficace !

LeechBlock reste à ce jour l’option gratuite la plus complète du marché. Y’a aussi StayFocusd sur Chrome a une interface plus jolie, mais LeechBlock offre beaucoup plus de flexibilité niveau configuration.

L’extension fonctionne sur Firefox, Chrome, Edge et tous les navigateurs basés sur Chromium comme Brave, Opera ou Vivaldi. Et surtout, son code est open source et dispo sur GitHub !!

Voilà, LeechBlock ne va pas changer votre vie du jour au lendemain, mais c’est un bon premier pas pour reprendre le contrôle de votre temps passé en ligne. Et vu que c’est gratuit et open source, vous n’avez vraiment aucune excuse pour ne pas essayer !

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