Vue normale

Reçu aujourd’hui — 28 février 2025Shaarlist

Map Warper

28 février 2025 à 10:38

Pour l’instant c’est le seul site qui me permet d’utiliser un plan numérisé comme fond de carte pour l’édition OSM (iD ou JOSM).

  • Upload de l’image
  • Application d’au moins 3 points de correspondance
  • Récupération soit de l’image géoréférencée, soit de l’adresse du serveur de tuiles

Il m’était arrivé d’utiliser https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:JOSM/Plugins/FieldPapers , mais là je pars d’un plan manuel (pire : une capture d’écran…)

via https://forum.openstreetmap.fr/t/photo-plan-en-fond-de-carte-personnalise-dans-id/7756

Dans JOSM, on va dans les Préférences [F12] > Imageries > Fournisseurs actifs : +WMS et on peut ajouter la requête fournie dans l’onglet « Export » de MapWarper. Puis dans JOSM une nouvelle entrée est présente dans le menu imagerie. 💪


Permalien

Restore segregation - YouTube

24 février 2025 à 21:12

Que dit le producteur de shows et de séries TV Trevor Noah dans la vidéo ?

  • L'intégration des blancs et des noirs n'était pas la bonne solution.
  • La ségrégation noirs / blancs était une meilleur solution.
  • Il peut se reconnaître en un africain mais pas un caucasien.
  • Quand il pose la question à l'enseignante en face de lui, elle réponds directe qu'il ne faut plus être gêné pour parler de ségrégation et qu'il faut séparés nos sociétés en deux camps (les racisés et les non racisés).

En fin de vidéo, un extrait ou un homme noir explique que les blancs (je cite en traduisant) :

Sont des êtres inférieurs car ils ont des gènes de Néandertal ; et que c'est la science qui le dit...

Zé dizkour mé rapél kelké soz !

Ah le vivre ensemble avec des gens qui vous détestent et vous méprisent, quelle bonne idée. En tout cas, heureusement que le racisme anti-blancs n'existe pas !

Imaginez une seconde si ces personnes étaient racistes. Alors grâce à leur audience large, leur pensée haineuse pourrait contaminer l'esprit de millions de jeunes. Des jeunes noires viendraient à croire qu'ils sont supérieurs, que les blancs sont d'une autre race et qu'il ne faut surtout pas se mélanger. Sous pressions politiques et sociales, les institutions commenceraient à changer pour favoriser la bonne couleur de peau (noire et racisée) au détriment des autres (blanche et asiatique).

Grâce à une pirouette intellectuelle nous l'avons échappé belle ! Ouf \o/
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Mort de Rémi Fraisse : la CEDH condamne la France pour violation du droit à la vie - Liens en vrac de sebsauvage

27 février 2025 à 13:24

Je suis contente pour la famille de Rémi. Je vous souhaite de tenir bon et de retrouver une vie qui puisse être vécue.

Des amis de mes parents ont perdu leur fils dans un accident de voiture, il avait 23 ans, c'était il y a 20 ans. Sa mère pleure chaque année à son anniversaire, et ils ne viennent plus à Noël. S'ils ont tenu c'est parce qu'ils avaient aussi une fille.

Aucun parent ne devrait enterrer son enfant.

Merci @Sebsauvage pour le lien.
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Cyril Hanouna précipite son minibus avec ses chroniqueurs du haut d’une falaise (le début du Ramadan commence bien)

27 février 2025 à 23:11

Terrible drame à l’issue de la toute dernière émission de TPMP. Alors qu’il conduisait son minibus avec tous ses chroniqueurs, l’animateur l’a en fait précipité du haut d’une falaise.

Après avoir incendié son plateau, détruisant le décor à coups de masse, l’animateur avait crié “TPMP meurt avec moi” sans que personne, pour autant, ne s’inquiète outre mesure. Il avait ensuite éventré la régie de diffusion à coups de hache, assurant ensuite qu’“il était entièrement dédié au show” et que “si personne ne veut de TPMP, alors personne ne reprendra TPMP”, sans que là encore personne ne s’inquiète.

Après avoir fait installer ses chroniqueurs dans son minibus, l’animateur avait alors roulé à tombeau ouvert, réalisant plusieurs refus d’obtempérer et franchissant des barrages de la police et de la gendarmerie, avant d’échapper à un hélicoptère du GIGN.

L’animateur a ensuite repris le direct sur ses réseaux tandis qu’il lançait son minibus du haut d’une falaise en criant “C’est la grande darka !”
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Intelligence artificielle : « Les gains de productivité ne se traduisent pas forcément par une diminution des horaires ou de l’intensité du travail »

27 février 2025 à 22:54

De l’option à l’obligation

Dit autrement, les gains de productivité ne se traduisent pas forcément par une diminution des horaires ou de l’intensité du travail. Ces gains, dans une situation de concurrence, peuvent être empochés par les consommateurs qui paient alors moins cher pour le même produit ou service. Ils peuvent aussi être récupérés par les actionnaires sous forme d’une hausse des dividendes. La question de la répartition de la valeur ajoutée est ouverte, et dépend pour l’essentiel − aujourd’hui comme hier − des mobilisations et des rapports de force.

Avec l’IA générative, le travail évolue pour un grand nombre de salariés, chargés désormais de contrôler des tâches qu’ils accomplissaient auparavant, d’où une perte d’autonomie et de savoir-faire, constatent les deux chercheuses Marion Beauvalet et Lucie Rondeau du Noyer, dans une tribune au « Monde ».

L’intelligence artificielle générative (IAG) va-t-elle améliorer la vie des salariés, en diminuant le nombre de leurs tâches répétitives et en allégeant leur charge ? Ou bien va-t-elle engendrer une dégradation de leurs conditions de travail en facilitant le contrôle de leurs activités et en les dépossédant d’une partie de leurs savoir-faire ?

Ce débat sur l’impact d’une innovation technologique sur le travail n’a rien de nouveau. Pour comprendre ce qui se joue, une relecture des travaux menés à la fin des années 1960 par le sociologue américain Harry Braverman (1920-1976) se révèle fructueuse.

Que disait-il en effet, voici cinquante ans, dans cette période de forte innovation et de croissance économique qui rendait beaucoup optimistes ? Il démontrait que l’innovation technologique pouvait très bien restreindre l’effort humain nécessaire à la production et, en même temps, aboutir, dans les faits, à une dégradation de la situation des salariés.
De l’option à l’obligation

Dit autrement, les gains de productivité ne se traduisent pas forcément par une diminution des horaires ou de l’intensité du travail. Ces gains, dans une situation de concurrence, peuvent être empochés par les consommateurs qui paient alors moins cher pour le même produit ou service. Ils peuvent aussi être récupérés par les actionnaires sous forme d’une hausse des dividendes. La question de la répartition de la valeur ajoutée est ouverte, et dépend pour l’essentiel − aujourd’hui comme hier − des mobilisations et des rapports de force.

Harry Braverman allait plus loin dans l’analyse, en expliquant que l’innovation technologique pouvait bien sûr favoriser l’autonomie des salariés en leur donnant plus de pouvoir d’agir, mais que, tout aussi bien, elle pouvait servir à accroître le fossé entre les dirigeants et les « exécutants », donnant aux premiers un pouvoir de contrôle accru sur les seconds. La question-clé, pour lui, était celle de l’organisation du travail.

On le voit aujourd’hui avec l’IAG. Mettre à disposition des créatifs ces nouveaux outils, c’est, dans bien des cas, leur donner la possibilité de travailler plus vite, de partir du brouillon conçu par l’IA plutôt que de rien, en peaufinant par la suite. Ces outils ont quelque chose de fascinant à cet égard. Mais on parle là de salariés qui choisissent de les utiliser, pas de salariés sommés de s’en servir.

Or, si le recours à l’IAG est parfois une option, il devient très souvent une obligation au sein des entreprises, dès lors que les gains de productivité ont été démontrés. Et les changements induits par les nouvelles technologies ne sont pas forcément un progrès pour les salariés.

On pense aux préparateurs de commande dans les entrepôts de plus en plus souvent dirigés à distance par des robots à commandes vocales. Leur savoir-faire, leur autonomie disparaissent. Ils ne décident plus de la manière dont ils remplissent leurs palettes, pour que celles-ci soient plus faciles à décharger, par exemple. Casque sur les oreilles, ils suivent les consignes de l’algorithme qui optimise leurs trajets dans le hangar.
Contrôler plutôt que créer

La situation des créatifs ou des programmeurs informatiques est a priori moins aliénée. Avec l’IAG, ils vont plus vite, mais semblent rester aux commandes. Pourtant, leur travail change. Ils créaient des images, des slogans ou du code. Désormais, pour l’essentiel, comme beaucoup d’autres professionnels, on leur demande de contrôler ce que produit l’IAG.

Est-ce humainement un progrès de devoir contrôler plutôt que de créer ? Le salarié est moins autonome. Il prend en charge une part plus restreinte du processus de production. En 2023, les scénaristes d’Hollywood ne s’y sont pas trompés. Ils ont mené une grève dure, faisant perdre des milliards à l’industrie du divertissement pour, entre autres choses, obtenir des garanties qu’ils n’allaient pas être désormais obligés de superviser des écrivains robots.

Avec l’IAG, le risque principal ne semble pas être, en réalité, le remplacement massif des salariés par des « machines à penser ». Le vrai sujet est la manière dont la coexistence des humains et des IAG va être organisée, la qualité des nouveaux emplois qui vont remplacer les anciens. Au temps de Marx, c’était le travail des ouvriers qui était mis en cause par la mécanisation. A l’époque de Braverman, les employés étaient aussi concernés. Aujourd’hui, les professions intellectuelles et créatives sont à leur tour visées.

Vont-elles être davantage capables de se mobiliser pour que leurs métiers, leurs savoir-faire soient préservés ? Pour que la valeur créée par les nouveaux outils ne leur échappe pas ?
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Reçu hier — 27 février 2025Shaarlist
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