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Mode – Ce que votre ceinture d’explosifs dit de vous

2 octobre 2025 à 14:00

“La ceinture d’explosif, c’est avant tout un look” explique Caroline Doriot, experte mode. “Anecdotique au début des années 80, elle est aujourd’hui devenue un incontournable de la culture street” poursuit-elle en nous montrant différents modèles désignés par des petits créateurs syriens, irakiens ou encore afghans. Quand on lui demande qui sont les personnes qui portent ce type d’accessoires tendance, Caroline se gratte le front. “La ceinture d’explosif, c’est l’access’ indispensable de ceux qui aiment marquer les esprits, ont une furieuse envie de croquer le monde et un caractère bien trempé. Le porteur de cein-d’ex, il est un peu chipie, un peu punk, un peu tête brûlée et on ne le changera pas !” explique-t-elle, solaire, avant de nous montrer un détonateur en or blanc Louis Vuitton relié à 8 pains de C4.

Un accessoire tendance, certes, mais qui ne va pourtant pas avec tout. “On peut rapidement tomber dans la faute de goût” commente Mahmoud Al Wahzim, responsable marketing de luxe chez l’Etat Islamique. Puis d’ajouter : “Sans compter qu’on retrouve de plus en plus de contrefaçons sur le marché. Finitions bâclées, explosifs au rabais, cordons mal connectés…Et ça, c’est vraiment un coup à se blesser bêtement”. Fort de son expérience, il en profite pour nous donner une astuce tout simple pour savoir si sa ceinture d’explosifs est authentique ou une copie frauduleuse. “Il y a la bonne et la mauvaise ceinture d’explosifs. La bonne ceinture d’explosifs, on la prend, on l’arme et bon, ça explose. Alors que la mauvaise ceinture d’explosifs, on la prend, on l’arme et bon ç-” explique-t-il avant d’exploser violemment sous nos yeux. 

Véritable coqueluche des années 2010, certains experts s’inquiètent pourtant du retour en force de cet ornement jugé tantôt “trop vulgaire”,  tantôt trop “m’as-tu-vu”. Reste à savoir si cette tendance s’installera vraiment dans les dressings car, comme le dit Caroline :  “La ceinture d’explosifs, c’est un petit peu comme la frange : ça paraît génial sur les autres, mais une fois qu’on saute le pas, on finit souvent par le regretter”.

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Emmanuel Ruimy sur X : "« C’est un État qui a pillé nos terres ». Tel-Aviv est née en 1909 sur des dunes de sable et des marécages infestés de malaria. Pas sur les ruines d’un village arabe, mais sur une terre vide, stérile et insalubre, que des grands propriétaires absents de Beyrouth ou de Damas https://t.co/z7ZsjczDa1" / X

3 septembre 2025 à 07:44
« « C’est un État qui a pillé nos terres ».

Tel-Aviv est née en 1909 sur des dunes de sable et des marécages infestés de malaria. Pas sur les ruines d’un village arabe, mais sur une terre vide, stérile et insalubre, que des grands propriétaires absents de Beyrouth ou de Damas revendaient à prix fort, tant elle n’avait aucune valeur.

Soixante-six familles juives (photo attachée) réfugiées, y ont planté des eucalyptus pour assécher les marais, construit des hôpitaux pour combattre la malaria, introduit des techniques agricoles modernes. De ce néant surgira bientôt une ville prospère.

Il faut rappeler qu’à cette époque, la « Palestine » n’était pas un État ni une entité politique : ce n’était qu’une province marginale de l’Empire ottoman, administrée depuis Istanbul, sans capitale, sans frontières définies, et sans identité nationale propre. Les Juifs qui y sont venus n’ont donc pas « envahi » un pays, ils ont immigré légalement, souvent en rachetant à prix d’or des terres en friche auprès de grands propriétaires arabes absents, et se sont installés sur la terre de leurs ancêtres.

Les Juifs ne s’installent pas sur une terre étrangère : ils reviennent sur leur terre ancestrale, où des communautés juives n’ont jamais cessé d’exister malgré les exils. Un peuple sans refuge, chassé d’Europe par les pogroms et bientôt du monde arabe par des expulsions massives, n’avait nulle part ailleurs où aller.

Les témoignages du XIXe siècle sont unanimes : Mark Twain, en 1867, décrit la Palestine comme “désolée”, “silencieuse”, “une contrée presque sans habitants”. Le consul britannique James Finn parle d’un territoire “couvert de marécages et de fièvres”. Même les rapports ottomans reconnaissent que “les fièvres emportent quiconque tente d’y vivre”. Loin d’être une terre prospère et peuplée, c’était une contrée délaissée, où la population totale n’atteignait que quelques centaines de milliers d’habitants, mêlant Arabes, Juifs, Druzes, Circassiens et chrétiens.

C’est dans ce pays ravagé par les maladies et la misère que les réfugiés juifs ont bâti écoles, hôpitaux, routes, champs et vergers.

En 1947, l’ONU propose deux États : les Juifs acceptent, les dirigeants arabes refusent et appellent à la guerre. Ils disent aux populations arabes de partir, promettant qu’elles reviendraient une fois les Juifs jetés à la mer. La guerre fut perdue, certains Arabes restèrent, d’autres partirent : ainsi naquit la tragédie.

Rien n’empêche de reconnaître aujourd’hui qu’il y a place pour deux peuples sur cette terre : les Arabes qui y vivent depuis des siècles, et les Juifs qui y sont revenus, chez eux aussi. Mais raconter l’histoire en parlant de “pillage” est une plaisanterie révisionniste.

Les faits sont têtus : il n’y avait ni nation palestinienne, ni État, mais des terres en friche au sein d'un Empire en décadence, rachetées à prix d'or et mises en valeur par des réfugiés persécutés depuis des siècles.»
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Dans les pays du Sahel, les juntes en échec face aux djihadistes

1 septembre 2025 à 14:12
En une décennie, le Sahel a complètement changé. Les coups d'État (Mali, Burkina Faso, Niger), d'abord présentés comme des réponses temporaires à la crise sécuritaire, semblent installer durablement des régimes autoritaires. Au-delà du rejet commun de la présence française, ces nouveaux pouvoirs (...) / Sahel, Terrorisme, Mali, Coup d'État, Autoritarisme, Géopolitique, Afrique, Niger - 2025/09

Président : le prix à payer - Face au terrorisme - Documentaire - Public Sénat

14 août 2025 à 13:10
L'histoire de la Vème République est jalonnée de ces actions terroristes qui ont sidéré les Français et placé le premier d'entre eux face à la responsabilité suprême : celle d'incarner une nation frappée par l'horreur. Des actions de l'OAS dont le Général de Gaulle a été directement la cible, jusqu'aux tueries de masse des terroristes islamistes pendant le quinquennat de François Hollande, en passant par des prises d'otages telles que celles du vol Alger-Paris en pleine cohabitation entre François Mitterrand et Edouard Balladur, et l'assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020. Tous les présidents ont été confrontés à ces instants de bascule, lorsque la politique passe au second plan et qu'il faut agir en conscience dans la solitude du pouvoir. Un documentaire captivant, porté par Michèle Cotta et Patrice Duhamel, qui dévoile beaucoup de l'humanité de nos présidents. Ce film, réalisé par Pauline Pallier et produit par 3ème Oeil, est le dernier numéro d'une collection inédite lancée par Public Sénat, avec le documentaire événement "Président, le prix à payer - Face à la rue".
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