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Le cyclisme virtuel a connu un essor considérable depuis quelques années, notamment grâce à des plateformes comme Zwift. Au départ, tout le monde appréciait son côté ludique et social, ainsi que l’expérience d’immersion offerte. Toutefois, à mesure que la popularité de Zwift grandissait, les hausses de prix se sont enchaînées : déjà 15 € par mois, puis 20 €… et sans perspective d’évolution à la baisse. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé à trouver cette situation insupportable, car tout le monde ne fait pas du vélo indoor 365 jours par an. Suspendre et reprendre son abonnement devient vite un casse-tête, et le budget s’alourdit.
Après avoir longtemps toléré ces augmentations, j’ai finalement cherché une alternative sérieuse. C’est alors que j’ai découvert MyWhoosh, une plateforme de cyclisme virtuel basée aux Émirats arabes unis (UAE) qui se démarque par un atout majeur : elle est entièrement gratuite .
Et pas seulement : MyWhoosh est aussi l’application officielle de l’équipe UAE Team Emirates et de l’un de ses plus célèbres coureurs, Tadej Pogacar. Cette réalité en dit long sur le sérieux de la plateforme. Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi, à l’heure où Zwift augmente encore ses prix, MyWhoosh se pose comme la meilleure solution de repli pour de nombreux cyclistes pour sans doute devenir le nouveau Zwift.
Il faut reconnaître que Zwift a joué un rôle majeur dans le développement du cyclisme virtuel. On s’est tous passionnés pour le concept de pédaler depuis son salon, tout en se connectant à des cyclistes du monde entier. Les premières années, le tarif de l’abonnement était raisonnable, oscillant autour de 10 à 15 € par mois. Puis, est arrivée l’annonce : 20 € mensuels pour continuer à rouler sur Watopia ou sur les mondes virtuels de Zwift.
Pour les utilisateurs intensifs qui passent plusieurs heures par semaine sur la plateforme, cet abonnement passe encore. Mais pour ceux qui ne se connectent que pendant la saison hivernale, ou qui alternent entre les sorties sur route et le home trainer, payer 20 € pour seulement quelques séances est devenu difficile à justifier. Au bout d’un moment, on se rend compte que la note grimpe vite, surtout si on a déjà investi dans un home trainer connecté et si on souscrit à d’autres services (musique en ligne, VOD, etc.).
Je me suis dit que je reprendrais peut-être l’abonnement pour quelques mois en hiver, mais même là, dépenser plus de 60 € sur un trimestre juste pour faire du vélo virtuel commençait à me peser. J’ai vu que de nombreux cyclistes autour de moi étaient dans la même situation. Certains cherchaient des astuces, comme mutualiser un abonnement, ou utiliser des comptes familiaux… Mais ce n’est pas pratique et on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle hausse.
C’est dans ce contexte que j’ai entendu parler d’une solution venant tout droit des Émirats arabes unis : MyWhoosh.
MyWhoosh est développée par MyWhoosh Technology Services L.L.C., une entreprise basée à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis (UAE). Lancée en 2019 par l’entrepreneur Akhtar Hashmi, elle propose une expérience de cyclisme virtuel assez proche de celle de Zwift, à la différence majeure qu’elle est entièrement gratuite.
Les Émirats arabes unis se sont récemment impliqués dans de nombreux projets sportifs d’envergure : sponsoring d’équipes cyclistes professionnelles (UAE Team Emirates), grands événements (comme des courses UCI) et investissements dans le sport en général. Dans ce cadre, MyWhoosh s’est imposée comme la plateforme officielle de l’équipe UAE Team Emirates, qui compte dans ses rangs le célèbre Tadej Pogacar (champion de nombreux grands tours). Voir une telle pointure soutenir ce projet donne du crédit à MyWhoosh.
En lançant MyWhoosh, on retrouve des éléments familiers :
Le design de l’interface s’inspire clairement de ce qui marche ailleurs, notamment de Zwift, mais l’habillage MyWhoosh est suffisamment soigné pour offrir sa propre identité.
La question qui se pose immédiatement : comment MyWhoosh reste-t-elle gratuite ? La société bénéficie d’investissements importants, grâce au soutien de fondations et d’acteurs économiques des Émirats arabes unis qui souhaitent promouvoir le cyclisme virtuel dans la région. De plus, MyWhoosh se finance en partie via des partenariats, du sponsoring, et probablement des revenus futurs basés sur des options payantes ou de la publicité in-game. À ce jour, aucune annonce officielle ne laisse présager une transition vers un abonnement payant.
Je ne vais pas nier qu’on reste dans l’incertitude : cette gratuité pourra-t-elle durer indéfiniment ? Personne ne peut l’affirmer. Mais en l’état, quand on compare « 0 € » à « 20 € » par mois, le choix est vite fait pour beaucoup.
On parle souvent de Tadej Pogacar, coureur phare de l’UAE Team Emirates, qui a gagné deux Tours de France (2020, 2021) et brillé sur d’autres courses prestigieuses. L’association de MyWhoosh avec l’équipe UAE Team Emirates et Pogacar joue un rôle crucial dans la notoriété de la plateforme.
En tant que coureur amateur ou simplement passionné, se dire que l’on peut utiliser la même plateforme qu’une équipe du WorldTour, voire que Tadej Pogacar, a quelque chose de motivant. Cela pousse à prendre MyWhoosh au sérieux.
L’application propose aujourd’hui plusieurs mondes :
Les parcours sont dotés de dénivelés plus ou moins importants, et certains incluent des ascensions très longues (jusqu’à plus de 2 500 m de dénivelé), ce qui plaira aux amateurs de grimpette. C’est idéal pour simuler un col de haute montagne et tester sa forme avant la saison.
Tout comme Zwift, MyWhoosh vous attribue des points lorsque vous complétez des circuits, des défis ou des entraînements. Vous pouvez ensuite débloquer de nouveaux vélos, de nouvelles roues ou des tenues plus « stylées ». Les différences de performance (poids, aérodynamisme) sur les équipements virtuels semblent moins marquées que chez la concurrence, mais l’équipe de développement promet des mises à jour régulières.
Les retours sur les performances techniques de MyWhoosh varient en fonction du matériel. Sur un ordinateur moderne ou une tablette récente, l’application est généralement fluide et stable. Les problèmes de latence ou de plantage surviennent surtout sur des appareils plus anciens ou sur certains systèmes Android peu optimisés. Toutefois, MyWhoosh propose depuis peu deux versions sur PC :
Personnellement, j’ai testé MyWhoosh sur un laptop sous Windows de 2018 et je n’ai pas rencontré de problèmes. Les graphismes sont moins fins que sur Zwift, mais restent de bonne facture : on n’a pas l’impression d’être dans un jeu « au rabais ».
Voici un tableau pour visualiser rapidement les différences majeures entre Zwift et MyWhoosh :
Caractéristiques | MyWhoosh | Zwift |
---|---|---|
Prix | Gratuit | 20 €/mois |
Origine | Entreprise basée à Abou Dabi (UAE) | Entreprise californienne |
Mondes virtuels | +5 mondes (Arabia, Belgique, Australie, Californie, etc.) | +10 mondes (Watopia, France, Londres, etc.) |
Plans d’entraînement | 730+ séances disponibles | + de 1 000, selon des coachs professionnels |
Communauté | Croissante, mais moins peuplée | Très grande, événements quotidiens |
Stabilité / Maturité | Bonne, mais dépend du matériel | Excellente, application mûre |
Compétitions eSports | Courses régulières (Sunday Race Club, etc.) avec dotations importantes | Zwift Racing League, nombreux événements |
Personnalisation avatar | Oui (vélos, roues, tenues) | Oui, système de niveaux développé |
Support / Compatibilité | Windows (version standard + Go), Mac, iOS, Android, Apple TV | Windows, Mac, iOS, Android, Apple TV |
Atout principal | Gratuité, mise en avant par UAE Team Emirates et Pogacar | Communauté massive, stabilité |
Inconvénient principal | Communauté parfois clairsemée, dépendance au financement extérieur | Tarif élevé, augmentations régulières |
Lorsque je me suis inscrit sur MyWhoosh, j’ai voulu tester un maximum de mondes. Je suis parti explorer l’Australie, avec ses paysages côtiers. Puis, j’ai enchaîné avec la Colombie, réputée pour ses montées interminables. Je dois dire que l’effort est réel, surtout quand on règle son home trainer connecté sur une difficulté de pente élevée. À plus de 15 % de pente, on ressent la même souffrance qu’en vrai (ou presque).
En me promenant dans les menus, j’ai découvert des événements sponsorisés par des partenaires basés aux Émirats, avec parfois des prix attractifs pour les vainqueurs. J’ai eu envie de tenter une petite course dominicale, mais je me suis rendu compte que le niveau était très relevé et que beaucoup de cyclistes affichaient des puissances impressionnantes (4,5 à 5 W/kg sur toute la course !). J’ai eu une brève conversation écrite avec un autre participant qui m’expliquait que ces dotations élevées attiraient parfois des coureurs du monde entier, mais aussi quelques bots ou tricheurs.
Comme sur Zwift, la triche existe. MyWhoosh impose alors un double enregistrement de la puissance, surtout lors des compétitions eSports officielles. Ce n’est pas obligatoire sur les entraînements ou en free ride, mais c’est un gage de sérieux. Au moins, si on veut concourir pour des lots, il faudra prouver la cohérence de ses données.
Pour pleinement profiter de la plateforme MyWhoosh et de toutes ses fonctionnalités (entraînements, courses virtuelles, etc.), il est important de disposer d’un équipement adéquat :
Avec ce matériel de base, vous pourrez tirer pleinement parti de MyWhoosh : réglages de puissance en temps réel, suivi cardiovasculaire, analyse de cadence… tout est réuni pour des séances de home trainer variées et motivantes.
Oui, MyWhoosh ne propose actuellement aucun abonnement payant. Vous pouvez télécharger l’application, l’installer sur un PC, Mac, tablette ou Apple TV, et accéder à l’ensemble des mondes, entraînements et fonctionnalités sans frais.
Officiellement, MyWhoosh se finance grâce à des investisseurs et au sponsoring. Aucun communiqué ne laisse entendre un changement de modèle économique à court terme. Il est toutefois impossible de prédire l’avenir ; la plateforme pourrait opter un jour pour un abonnement, mais ce n’est pas d’actualité.
Oui, l’UAE Team Emirates et Pogacar sont soutenus par MyWhoosh, qui est leur plateforme officielle d’entraînement indoor. C’est un atout majeur pour MyWhoosh, d’autant que l’UCI a confié à la plateforme l’organisation des championnats eSports de cyclisme pour trois ans.
Zwift propose plus de mondes, une communauté plus vaste et une stabilité éprouvée. MyWhoosh s’en rapproche, tout en étant moins peuplé. Toutefois, ses courses, ses entraînements et sa modélisation des parcours n’ont pas à rougir face à son concurrent.
Oui, vous pouvez exporter vos activités sur Strava de manière automatique ou manuelle. Pour Garmin Connect, vous pouvez relier Strava à Garmin Connect, ou télécharger les fichiers .FIT/.TCX depuis votre compte MyWhoosh et les importer.
Tout dépend de la configuration. Globalement, Zwift et MyWhoosh requièrent des capacités graphiques similaires. Cependant, MyWhoosh propose une version « Go » plus légère pour PC, pratique si vous disposez d’un matériel moins puissant.
MyWhoosh prend en charge les protocoles Bluetooth et ANT+ pour la plupart des home trainers et capteurs (Wahoo, Tacx, Elite, Garmin, Favero, etc.). Vérifiez simplement que votre capteur ou votre home trainer est à jour.
Non, MyWhoosh requiert une connexion internet pour se lancer, car la majorité des fonctionnalités (courses, mondes, chats, etc.) sont en ligne. Vous ne pouvez pas rouler en mode « offline » comme vous le feriez sur certaines applis de type Rouvy avec vidéos locales.
Il existe des parcours très montagneux, notamment en Colombie, avec de longues ascensions qui n’ont rien à envier à l’Alpe du Zwift. Vous pouvez y tester votre endurance et votre puissance sur de forts pourcentages.
Les deux. Même si vous roulez intensivement, MyWhoosh propose assez de contenus (entraînements, courses, plans) pour vous occuper, et la plateforme est plus que crédible grâce au soutien de l’UAE Team Emirates. Les assidus profiteront notamment des mises à jour régulières et de l’organisation d’événements eSports.
Si, comme moi, vous avez fini par trouver la pilule amère face à la hausse constante des tarifs de Zwift (désormais 20 €), il est peut-être temps de faire le test MyWhoosh. Cette plateforme, soutenue par des acteurs majeurs du cyclisme comme Tadej Pogacar et l’UAE Team Emirates, apporte un vent de fraîcheur à l’univers du home trainer virtuel. Gratuite, plutôt stable et suffisamment riche en fonctionnalités pour combler la plupart des cyclistes, MyWhoosh mérite au moins un essai … et vous n’allez pas être déçu !
Certes, on peut avoir des doutes sur la pérennité de ce modèle 100 % gratuit, mais tant que cela dure, pourquoi ne pas en profiter ? Même si vous n’abandonnez pas complètement Zwift, vous pourriez alterner entre les deux plateformes pour varier vos sessions et mieux gérer votre budget. De plus, MyWhoosh développe rapidement sa communauté et propose des événements attractifs, notamment des courses avec de belles dotations.
De mon côté j’ai décidé de passer sur MyWhoosh parce que la plateforme répond exactement à mes attentes de cycliste : je peux y trouver la motivation nécessaire pour m’entraîner régulièrement sur home trainer, progresser de façon ludique grâce à des plans structurés, et m’essayer à des courses virtuelles de temps à autre. Le tout sans payer d’abonnement mensuel. C’est un choix qui me permet de mieux gérer mon budget, tout en restant régulier et efficace dans mes séances.
Cet article original intitulé ZWIFT augmente (encore) ses prix et je découvre son clone totalement gratuit MyWhoosh soutenu par UAE a été publié la première sur SysKB.
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