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4 jours très gourmands à Saint-Amand-les-Eaux

2 novembre 2024 à 07:26

Philippe Mixe : « Cette manifestation doit véritablement son succès grâce à la qualité de ses exposants »

Contrairement aux manifestations/traditions de plein vent (Braderie, marché, brocante, etc.), la durée de vie d’un événement annuel en salle est nettement plus réduite, là où une série pléthorique d’obstacles se dresse devant une récurrence annuelle pouvant lasser un public toujours plus volatile. 

En ce qui concerne l’événement « Les 3 jours Gourmands », il prend la suite d’une autre très réussie sur les antiquaires. En effet, dans les années 70/80 au XXème siècle, le succès populaire de la vente par les professionnels de mobiliers anciens s’est développé en Métropole comme un feu de paille, puis s’est éteint comme une bougie. Il faut dire que la valeur de l’ancienneté est passée du prix des siècles à celui du bois de cheminée en une étincelle. 

« C’est pourquoi, le Lions Club s’est tourné vers un autre événement. Nous voulions un Salon gastronomique, le 1er s’est déroulé il y a 34 ans, puisque celui de 2020 a été annulé (La Covid). Aujourd’hui, pour cette 33ème édition, nous revenons au Pasino de Saint-Amand-les-Eaux, après un accueil sur le site minier de Wallers Arenberg où tout s’est très bien passé », commente Philippe Mixe, la figure de proue de cette manifestation emblématique dans le Valenciennois. En effet, pour cause d’un chantier très important sur le Pasino de la cité thermale, cette manifestation avait déménagé temporairement en 2023.

« La 1ère année, nous avions 16 exposants. Aujourd’hui, nous avons 60 professionnels avec une rotation très minime d’année en année. D’ailleurs, nous sommes au maximum d’exposants afin de maintenir un salon à taille humaine et très reconnu. Cette manifestation doit véritablement son succès grâce à la qualité de ses exposants », ajoute-il.

L’inénarrable animatrice « Pépée le Mat » prolonge le propos : « C’est la meilleure manifestation (gastronomique) dans le Nord. Les exposants sont magnifiques et l’accueil est formidable ». 

Le Lycée Dampierre, présent lui aussi

Atelier de cuisine, restauration autour d’un menu concocté par le cuisinier Mousse (Pasino) et Pépée le Mat, dégustation à foison, il fallait donc nécessairement un service de qualité à la clé.

« Nous sommes ravis d’accueillir les jeunes du Lycée professionnel Dampierre à Valenciennes. Cette filière manque de main d’oeuvre, il faut redonner une émulation aux jeunes », déclare Philippe Mixe. Le Directeur de ce lycée professionnel profite de l’occasion pour annoncer l’inauguration « de notre nouveau restaurant d’application de l’UFA Valarep » le 30 novembre prochain. Sur ce point jeunesse fort à propos, la motivation s’inscrit également à travers l’appréciation de l’emploi par le donneur d’ordres. Nous avons tous observé le retour quasi nul, notamment sur l’emploi et si peu sur les prix, suite à la baisse de la TVA dans la restauration sous Nicolas Sarkozy et attendre l’après Covid pour que la filière accepte de revaloriser de 16% les salaires dans le CHR (Café, Hôtel, Restaurant) en dessous du minimum légal à l’époque. En 2024, la semaine de 4 jours devient un instrument d’attractivité du métier, cette génération n’est plus sacrificielle comme celle d’hier, ni chez les employeurs, ni chez les employés, qu’on se le dise et arrêtons de vivre dans l’illusion du « c’était mieux avant « . Il faut que cette profession, dans toute sa diversité, se réinvente pour conserver dans l’assiette, comme dans la main qui vous la sert, son éclat… à la française !

Au pasino de Saint-Amand-les-Eaux dans l’ancienne salle des jeux, le prix d’entrée est de 5 euros, gratuit pour les moins de 10 ans, ou 10 euros pour le « Pass 4 jours ». Horaires, V8 : 17h00-22h00, S9 : 10H30-19H00, D10 : 10H30-19h00, L11 : 10H30-1800.

Daniel Carlier

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Roeulx répond à sa demande locale de logements

22 octobre 2024 à 06:34

Charles Lemoine : « Il y a plus de 700 demandes de logements sur mon bureau »

Avec la construction de 100 logements, dont 93 locatifs sociaux, la collectivité locale de Roeulx fait un grand bond sur l’offre de logements sur sa commune. Pour autant, elle permet « juste de respecter notre obligation de 20 % de logement sociaux », souligne Charles Lemoine, le maire.

A la limite entre Mastaing et Roeulx, rue Ghesquière, un foncier libre a permis à l’entreprise «  Les Lotisseurs du Nord » de proposer 53 logements en collectifs, répartis dans deux immeubles, 40 maisons individuelles, et 7 lots libres. Concernant l’habitat social, le bailleur social SIGH sera le propriétaire en charge sur cette commune qu’il connaît bien, car « nous avons déjà 120 logements en location sur Roeulx », précise le Directeur adjoint du bailleur social.

« 500 logements en construction et 1 000 en projets », Alexandre Calligaris

L’opérateur n’est pas encore le plus connu sur l’arrondissement, car cette entreprise est encore jeune. « Avant la Covid, sous une autre enseigne, nous travaillions uniquement le logement individuel en accès libre. Puis, nous avons anticipé une probable baisse de la demande libre, ou plutôt de l’incapacité à acheter (effective aujourd’hui), et j’ai lancé avec mon associé cette nouvelle entreprise Les Lotisseurs du Nord  (4 ans d’existence) afin de proposer à 100 % une offre dans le bloc social », commente Alexandre Calligaris.

Déjà quelques réalisations sur le Hainaut, comme sur Crespin et Noyelles-sur-Selle, et « nous avons actuellement 500 logements en construction et 1 000 en projets dans les Hauts de France, sauf sur la MEL, mais aussi en Bretagne et en Ile de France », poursuit Alexandre Calligaris.

Un dossier traversant les crises multiples

Déjà le temps administratif, plus celui du financement, est déjà copieux, mais si vous y ajoutez la crise de l’énergie avec en corollaire la hausse des matériaux (25%), vous avez une combinaison mortifère. 

Pour autant, ce dossier a résisté aux vents contraires sur une commune dans le besoin en la matière. « Il y a plus de 700 demandes de logements sur mon bureau. D’ailleurs, je parlerai plutôt de logements locatifs, car on s’installe à Roeulx et on ne veut pas en partir. 80% des demandes sont des Roeulxois et les Roeulxoises pour un enfant voulant partir du foyer familial, une personne âgée voulant retrouver un logement plus adapté à sa situation, une recomposition familiale, mais aussi quelques demandes extérieures », commente l’édile. A ce titre, cette offre a été analysée et adaptée par SIGH. De fait, beaucoup de T2,T3, voire des T1 pour les appartements, et des T4 et T5 pour les maisons individuelles, cette ventilation correspond au profilage des demandes locales !

Pour le financement lourd de ce projet immobilier, sur 17 403 993 euros, la collectivité locale de Roeulx réalise un emprunt conséquent de 14 325 414 euros, injecte 2 603 945 euros, et bénéficie de 474 634 euros de subventions via Action logement, l’Etat, la CAPH, et le NPNRU. A travers ces chiffres, est-ce nécessaire de souligner la volonté locale de répondre à la demande logements autochtone ?

Pour la Porte du Hainaut, Pascal Jean, le vice-président en charge de l’habitat, outre la participation financière de l’EPCI, est la garant d’un service ingénierie proposé aux collectivités locales. Ce dernier est aujourd’hui indispensable pour ces dernières. 

… pour le 1er trimestre 2026

A ce stade, la phase terrassement est en cours avec un objectif parfaitement identifié pour l’achèvement en bonne fin de ce chantier lourd. En effet, le premier trimestre 2026 pourrait boucler cette offre de logements importantes. « Comte tenu de la demande, une seule commission d’attribution devrait suffire afin de répartir les 93 logements locatifs sociaux », conclut Charles Lemoine et les 7 lots libres sont quasi déjà réservés… ! Oui, le logement demeure une problématique majeure sur le Hainaut et ses 350 000 âmes.

Daniel Carlier

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(Saint-Amand) Pont XVIIème, parvis, porte d’entrée de la Tour abbatiale, un patrimoine résilient et conquérant !

20 octobre 2024 à 07:28

Alain Bocquet : « Le patrimoine n’est pas une charge, notre Grand Place revit »

Vendredi 18 octobre 2024, c’était le grand jour et la foule, difficile à quantifier, attendait devant le parvis le coupé de cordon protocolaire. Puis, devant ce pont éclairé, la voix d’une cantatrice illuminait ce moment particulier pour une commune retrouvant son patrimoine restauré et revisité. 

Certes, dès le début de chantier de fouilles préventives en 2019, les autorités locales pensaient découvrir des vestiges intéressants de l’ancienne abbaye de l’Elnon, aujourd’hui Abbaye de Saint-Amand-les-Eaux , mais pas à ce niveau. Dans les pépites découvertes, ce fameux pont du XVIIème situé près de l’ancien commissariat. La logique de l’archéologie préventive est un extrait des plus belles pièces pour un Musée et recouvrir le tout pour laisser les travaux reprendre.  Ça, c’était faire fi de la détermination du maire depuis 1995, Alain Bocquet, afin de faire revivre cet ouvrage d’art sur ladite place. Sa pugnacité a porté ce projet du début à la fin.

Ensuite, un projet de reconstruction d’un pont à l’identique du XVIIème siècle, mais déplacée dans l’axe de la porte d’entrée de l’Abbaye abbatiale, est proposé aux fourches caudines de la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles). L’exploit le plus retentissant de tout ce projet patrimonial est sans doute la validation complète de ce dernier par Véronique Stievenart, la patronne redoutée de cette institution régionale. De plus, la cerise sur le gâteau, après la traversée du pont, avec les portes de la Tour Abbatiale en façade s’ouvrant au public. C’est du jamais vu depuis le début des travaux de la restauration de ce patrimoine emblématique de Saint-Amand-les-Eaux, très spectaculaire !

« 743 donateurs », Alain Bocquet

La délégation protocolaire composée du maire, du Préfet du Nord, Bertrand Gaume, du Conseiller régional, Jean-Michel Michalak, et d’André Desmedt, président de la commission des finances à La Porte du Hainaut, est accueillie par la Confrérie des « Chevaliers de la Tour ». Son Grand Maitre, Pierre Gaumeton lance les discours : « C’est un grand jour historique et fraternelle. Ce pont de l’abbaye est un ouvrage magnifique ».

Bien sûr, le plus ému était sans aucun doute Alain Bocquet, car ce résultat ne fut pas le fruit d’un long fleuve tranquille. Néanmoins, une satisfaction de taille à travers le financement où les 2 millions d’euros ont permis à 743 donateurs, dont 80% de particuliers, de verser au global 403 100 euros. L’Etat, la Région Hauts de France, et Conseil départemental ont contribué à hauteur de 1 250 000 € et 400 000 € à la charge de la commune. C’est pourquoi, le maire tonne que ces restaurations sont un élément d’attractivité de la cité thermale : « Le patrimoine n’est pas une charge, notre Grand Place revit ».

Durant son discours, l’édile nous rappelle une page d’histoire avec l’écrivain Prosper Mérimée dont l’autre crédit est d’avoir « sauvé le patrimoine français ». En effet, son rapport du 15 mai 1846 a fait date et déclenché le classement des patrimoines, comme la Tour abbatiale, dans la catégorie « Monuments historiques ». 

« Une fierté de participer », André Desmedt

L’intercommunalité a joué le jeu du patrimoine remarquable sur Saint-Amand-les-Eaux, car cette commune est intiment liée « à l’eau, située au confluent de la Scarpe et de l’Elnon. Après deux édifices classés, la Tour abbatiale et l’Echevinage, c’était une fierté de participer à réalisation patrimoniale », déclare André Desmedt.

« On parle en millions avec Alain Bocquet », Jean-Michel Michalak

Pour le conseiller régional, l’attachement du Président de la région Hauts de France au patrimoine n’est plus à démontrer. « Dans 114 villes, nous avons soutenu la restauration du patrimoine local. Pour la Grand Place, 600 000 euros et 400 000 euros pour ce Pont du XVIIème. On parle en millions avec Alain Bocquet ». Le maire de Sars-et-Rosières a rappelé aussi le lien étroit entre sa commune rurale et la cité thermale.

« Associer les gens », Bertrand Gaume

Enfin, le Préfet du Nord et de région applaudit cette initiative, car la volonté de Saint-Amand-les-Eaux pour sauver son patrimoine est marquante : « Cela participe également au développement économique, à respecter notre histoire et respecter les hommes. D’ailleurs, il est important d’associer les gens à ce projet ».

Cette soirée s’est achevée par un show pyrotechnique d’une grande qualité, c’était le moins que cette collectivité locale puisse faire pour marquer cet achèvement d’une « Grand Place » sur le temps long.

Daniel Carlier

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(Terres de Goûts) Pour le meilleur du goût les 12 et 13 octobre à Saint-Amand-les-Eaux

9 octobre 2024 à 04:38

Isabelle Pique : « Une bonne alimentation prévient des maladies »

Initié en 2017 afin de modifier l’image d’une agriculture industrieuse et peu soucieuse du produit consommé, l’association « les Agriculteurs de l’Amandinois » organise cette manifestation aussi « pour apporter un message sur le territoire d’une agriculture saine et respectueuse des produits et des animaux. Nous sommes fiers de ce que nous faisons au quotidien », commente Isabelle Pique, la Présidente de l’association. 

Effectivement, le message annuel et national du « Salon International de l’Agriculture » à Paris ne suffit pas tout au long de l’année. Sur la cité thermale, le vendredi 11 octobre, 350 à 400 scolaires de l’Amandinois vont découvrir à travers des ateliers la fabrication du beurre, du pain, mais aussi les animaux. Ensuite, le samedi 12 octobre en soirée au sein de la Salle Jean Ferrat, un repas gastronomique avec un rapport qualité/prix défiant toute concurrence est proposé aux convives. Les bénéfices de cette initiative seront reversés à la « Fondation du CHU de Lille » et son engagement pour la lutte contre le cancer du sein. Le circuit est simple à comprendre… ! « Une bonne alimentation prévient des maladies », commente La Présidente de l’association. Enfin, le dimanche 13 octobre dans les « Jardins de la Tour Abbatiale », le très attendu marché « avec une trentaine de producteurs », précise-t-elle. 

« Il faut une vaccination préventive et obligatoire en amont », Isabelle Pique

Bien sûr, ce 6ème opus intervient durant un moment politique singulier, celui d’un nouveau Gouvernement devant reprendre les travaux sur une loi relative à la Souveraineté alimentaire. « Reprendre là où la discussion en était constitue le minimum. On laisse partir nos savoir faire. Par exemple, il n’existe quasiment plus de production de crème Chantilly en France, les Pays-Bas et la Belgique ont le marché », assène Isabelle Pique

Ensuite, la crise de la fièvre catarrhale ovine est loin d’être réglée avec la gratuité des vaccins. « Certes, c’est bien, mais il faut être plus réactif en amont à travers une vaccination préventive et obligatoire en amont », poursuit-elle.

Une réussite collective

L’inégalable Pépée le Mat, Isabelle Pique, et Fabien Roussel

Comme souvent, l’association d’agriculteurs peut s’appuyer sur des soutiens locaux et territoriaux indéfectibles, la ville de Saint-Amand-les-Eaux, La Porte du Hainaut, le Conseil départemental du Nord, mais également des entreprises privées locales comme Leclerc (St-Amand) et le Pasino, sans oublier les disciples d’Escoffier et les chefs en Nord.

« En 2017, nous avions accueilli environ 1000 curieux. En 2023, nous avons comptabilisé près de 5 000 visiteurs », conclut Isabelle Pique. Vous l’avez compris, le sujet est la fabrication des produits de la terre et la découverte des métiers de l’agriculture autour de l’élevage français. Tout cela, qu’on se le dise, cela se passe le week-end prochain à Saint-Amand-les-Eaux.

Daniel Carlier

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(Saint-Amand) On va pas se quitter en mauvais « Thermes » !

27 septembre 2024 à 17:00

Déjà en mode campagne électorale à Saint-Amand-les-Eaux !

Avant d’évoquer les sujets qui fâchent, parlons de ce qui a rassemblé cet hémicycle local. En effet, une motion de censure en faveur des agriculteurs touchés, notamment dans l’Amandinois, par un foyer de fièvre catarrhale ovine. Cette maladie touche les ruminants. « C’est une situation difficile à vivre pour les agriculteurs. Nous subissons beaucoup d’avortements. Dans ce cadre, nous avons besoin de vaccins et nous attendons ! », commente Didier Legrain, conseiller municipal et agriculteur. Ce dernier a interpellé le député afin de porter la doléance auprès des autorités. « J’ai envoyé un courrier le 25 août afin de réclamer dans l’urgence les vaccins nécessaires à la protection des animaux », indique Guillaume Florquin. Un deuxième courrier au gouvernement en fonction, quel que soit sa durée de vie, ne serait pas superfétatoire… ! Cette motion a été votée à l’unanimité, seul moment de concorde durant cette soirée agitée. 

Une cure d’amaigrissement… de l’activité thermale ?

Un débat à couteaux tirés a émaillé ce conseil municipal concernant la thématique de l’activité thermale sur cette collectivité locale. Pour rappel, cette dernière s’était arrêtée en 1994, puis sous l’impulsion du nouveau maire, Alain Bocquet, une reprise inespérée de l’activité a été possible dès 1995. Le poids du Président du Groupe parlementaire du PCF, et figure de proue d’un collectif des villes thermales à l’Assemblée nationale, Alain Bocquet à l’époque, a joué en faveur de cette reprise salvatrice. « Nous n’avions jamais atteint plus de 3 200 curistes. Ensuite, depuis la reprise par la Chaîne Thermale du Soleil en 2012, nous avons atteint presque atteint 10 000 curistes avant la Covid. Aujourd’hui, le site thermal attire environ 8 500 curistes par an », commente Alain Bocquet. 

Evidemment, les promesses de de la Chaîne thermale du Soleil, par le regretté Michel Guérard en personne, sur la rénovation très très lourde du Grand Hôtel, de l’ancien Casino, sont dans les oubliettes financières. Ça pique particulièrement, car il est évident que la commune n’a pas encore atteint le statut d’une commune dédiée tout en ayant une activité, la seule dans les Hauts de France, thermale. 

Ensuite, inutile d’évoquer la dette publique, le budget de l’Etat contraint à une cure d’amaigrissement de ses dépenses et par capillarité le budget de la Sécurité sociale va, lui aussi, procéder à des coupes financières radicales. Déjà sauvé de peu, le déremboursement de la cure par la Sécurité sociale « nous pend au nez, alors qu’un grand nombre de curistes profite de cette prise en charge chez nous », commente Eric Castelain. 

En résumé, le débat relaté dans la suite de l’article est à mettre en perspective avec le prochain budget voté, ou pas, de la Sécurité sociale. Le pourcentage d’un maintien de ce remboursement est particulièrement faible, mais possible, et la réflexion des différentes sensibilités politiques locales pourraient déjà se tourner vers le coup d’après… La peur n’évite pas le danger !

« Il y a eu des investissements conséquents sur le soin », David Leclercq

En 2018, autour de 5 partenaires de taille, un 1er Contrat thermal a été signé dont les objectifs étaient multiples autour de la promotion d’une activité et au delà du thermalisme sur Saint-Amand-les-Eaux. Cette signature avait fière allure avec Xavier Bertrand, Président de la région Hauts de France, Le Prefet de région, Michel Lalande, le Président de Valenciennes Métropole, Laurent Degallaix et le maire et Président de la Porte du Hainaut Alain Bocquet et bien sûr la représentante de la Chaîne Thermale du Soleil. Quels sont les acquis de ce contrat thermal après 5 ans, malgré la Covid ?

Jean-Marc Mondino, adjoint en charge du Tourisme et des équipements culturels, énumère les avancées notables liées à ce contrat thermal : « Nous avons eu une forte implication implication des différents partenaires publics sur le réaménagement du Coeur de Ville, la création du Pôle Séniors, la réhabilitation de l’église Saint-Martin et celle de la maison natale de Louise de Beignes en lieu unique dédié à l’égalité femmes-hommes ». Sur ce dernier point, rien n’est de trop pour les droits de la femme, l’atroce féminicide de Philippine nous rappelle que chaque initiative à une portée grande ou petite, il n’y a pas de petits et grands combats pour sensibiliser, pas de lieu en trop où la parole de la femme et son intégrité compte… Ensuite, il évoque le travail important sur la Scarpe, le Parc de la Scarpe, la mobilité intérieure avec le SIMOUV même si l’édile a alerté l’AOM (Autorité Organisatrice de Mobilité) suite à la nouvelle offre de transport public peu convaincante sur l’Amandinois, et enfin un effort de communication tous azimuts pour la promotion de la station thermale. 

Pour David Leclercq, le tableau n’est pas si noir. Quand on se compare, on se rassure parfois ! : « Il faut respecter les salariés de la structure, et les 70 saisonniers chaque année. En comparaison des communes de 5 000 à 10 000 habitants, nous avons un taux d’occupation de 79,28% contre un maximum de 70% dans les communes thermales. Il y a eu des investissements conséquents sur le soin par La Chaîne Thermale du Soleil (et le nouvel espace d’accueil des curistes) ».

«  Une coquille vide », Eric Renaud

Pour l’élu de l’opposition, ancien adjoint aux finances de la commune, le premier « Contrat de station thermale » n’est qu’une « coquille vide, malgré un démarrage plein d’espoir » et le deuxième en projet « un document pompeux et exubérant, il est en trompe l’oeil. J’ai listé la programmation éventuelle et l’addition chiffrée des projets de ce deuxième contrat, c’est 100 millions d’euros sur 5 ans (2024/2029) sachant que la ville dégage en investissement (avec subvention ou pas), de manière effective, 7 à 8 millions d’euros chaque année ». 

« Rien n’est lié véritablement à la station thermale », Eric Castelain

Pour sa part, Eric Castelain n’est pas plus tendre avec ce contrat thermal, l’ancien comme le prochain à venir en fin d’année : « Rien n’est lié véritablement à la station thermale. Ce document pourrait correspondre à un programme de développement d’une collectivité locale, et pas spécifiquement une station thermale. Il n’y a aucune cohérence globale concernant le développement de l’activité thermale ». Comme évoqué plus haut, Eric Castelain met en exergue la coupure du robinet de la Sécurité sociale, un vrai sujet à méditer !

Pour conclure sur cette thématique brûlante, Alain Bocquet rappelle l’idée socle de ce « Contrat thermal ». « C’est une base d’un développement économique potentiel !». C’est une ambition et c’est déjà beaucoup. A ce titre, Jean-Marc Mondino souligne le passage de 5 partenaires à 13 ou 14. Les instituions régaliennes départementales et régionales, les EPCI, mais également la SNCF, le SIMOUV et bien au delà. Certes, certains contributeurs vont poursuivre leur soutien financier à la commune. Pour d’autres, seule la communication, voire la promotion dans leur réseau, pourraient traduire ce partenariat en faveur du développement de l’activité thermale. En clair, la multiplication des partenaires ne signifie pas une manne financière supplémentaire tombée du ciel, très loin s’en faut. 

Une erreur de l’Etat en passant… l’air de rien !

Chacun connaît la prouesse pour toutes les collectivités locales afin de boucler un budget. Les services financiers communaux se basent, sur des données officielles, pour établir un prévisionnel des recettes en phase avec des dépenses. On le rappelle, à la différence de l’Etat, une commune doit voter un budget à l’équilibre ce qui n’empêche pas les dérapages en la matière au niveau national. Alors, une fois le budget primitif voté, lorsque vous apprenez que les bases fiscales sont réduites une fois, puis une deuxième fois, la pilule est dure à avaler. 

Cette histoire n’arrive pas qu’aux autres, Sylvie Wiart présente cette improbable erreur suite « à un contentieux entre une entreprise amandinoise (de taille par essence) avec les services fiscaux, soit moins 1 344.450 euros, -8% de nos recettes fiscales (oups). Nous avons demandé des explications aux services des finances publiques. On nous a opposé le secret fiscal », commente l’adjoint aux finances. Pour rappel, une recette fiscale se situe dans la section fonctionnement. 

« Notre section fonctionnement est contrainte et pas en capacité de combler cette baisse, c’est pourquoi, nous diminuons des crédits d’investissements à hauteur d’1,5 millions d’euros. On annule des crédits, mais pas les investissements qui sont reportés », commente l’adjointe aux finances.

Réactions en chaîne 

Bien sûr, l’opposition fulmine. « Cette délibération interpelle. Je regrette le secret fiscal (article L 103 du livre des procédures fiscales), et le fait que nous ne connaissions pas l’origine de cette perte sèche. En effet, c’est 1 345.000 € en 2024 et donc en 2025 et les autres années. Je ne comprends pas la suppression des crédits d’emprunts d’un côté et le choix de faire un emprunt de l’autre de 2 millions d’euros. A ce titre, je demande officiellement un audit indépendant sur les finances publiques de la commune. Il n’y a pas de maîtrise des dépenses de fonctionnement, c’est une opération camouflage », indique Eric Renaud.

Pour Fabien Roussel, la pratique est connue et reconnue : « Des cabinets d’avocats sont spécialisés dans l’optimisation fiscale. Ils proposent aux entreprises de contourner la fiscalité, c’est légal, mais scandaleux vis à vis des recettes de l’Etat et des collectivités locales ».

Pour sa part, Eric Castelain émet un doute « pourquoi, j’ai la désagréable impression que vous mettez tout sur le dos de cette baisse de recettes fiscales ».

Pour autant, le maire acquiesce sur l’idée d’une procédure contentieuse à l’endroit de l’Etat : « Je partage votre avis. Avec l’accord du Conseil municipal, nous allons donc attaquer en justice (Tribunal administratif) l’Etat ».

Urgent d’attendre ou pas ?

Enfin, dans la lignée, le Conseil municipal a validé la signature d’un contrat de prêt à hauteur de 2 millions d’euros. « Notre budget primitif s’équilibrait déjà à travers cet emprunt », précise l’adjointe aux finances. 

Ensuite, Eric Castelain suggère d’attendre en période de baisse des taux. En effet, la détente de la BCE et de la FED amène à penser qu’une baisse des taux est très probable. « Pourquoi se précipiter, nous pouvons attendre jusqu’en décembre » , indique l’élu de l’opposition.

Ce chassé-croisé mériterait une meilleure explication, plus transparente pour le grand public, sauf trésorerie en souffrance d’ici quelques semaines ce qui n’est pas non plus la fin du monde. Avec 112% du PIB en dette publique au niveau national, les Amandinois peuvent comprendre des soucis locaux de fin de mois. 

Un service à la jeunesse optimisé en question

Autre sujet électrique durant ce Conseil municipal, le lancement d’une nouvelle prise en main d’un bâtiment en public Avenue du Clos est sur la table. L’objet est la rénovation lourde d’un édifice public « que nous avons essayé de vendre durant 15 ans. Nous avons reçu une seule proposition (pas retenue). Dans cette optique, nous ne pouvons pas laisser ce site sans rien en faire. De plus, il y a une demande de la jeunesse », indique Alain Bocquet. 

Sur cet item, Florence Delférière justifie cette initiative. « Cette réalisation proposerait des activités pour les jeunes. Ce ne sera pas que des bureaux. Ces activités seraient complémentaires au local dans le quartier de l’Elnon où il n’y a que des jeunes du quartier. Nous pensons qu’un site central attirera plus la jeunesse de oute la commune ».

Sur ce dossier, Eric Renaud regrette la carence d’une vision globale sur ce quartier. Il y a plusieurs bâtiments disponibles maintenant où prochainement. « Par moment, il y a des agents qui rêvent dans les services », explique-t-il.

Une délibération comme un miroir sans tain

Cette délibération est éminemment intéressante. En effet, elle propose l’amélioration d’un service à la jeunesse sur la commune à travers un nouveau bâti public. Bien sûr, cela implique une hausse des dépenses de fonctionnement in fine. De l’autre côté, l’opposition pointe du doigt l’inutilité de cette offre de service, du fonctionnement en plus, car l’argent public n’est pas un puits sans fonds.

En conclusion, presque comme le premier conseil municipal de la campagne électorale 2026 à Saint-Amand-les-Eaux et ailleurs, il préfigure peut-être une réalité omniprésente. Au bout du bout, l’Etat va demander un effort significatif à toutes les collectivités territoriales et locales. Que la gouvernance soit de droite ou de gauche, la sobriété financière sera l’incontournable compagnon de route du mandat 2026/2032. Alors, allons-nous assister (encore) au concours Lepine du programme politique le plus merveilleux ou l’ambition raisonnable va-t-elle gagner les rangs de la politique de proximité ? Cette dernière hypothèse donnerait peut-être un exemple aux caciques nationaux dont la parole démonétisée est la constante. Gageons que l’exemple vienne d’en bas, c’est l’expression mode, et que les candidates et candidates à la fonction de maire présentent une ambition crédible tant sur les projets que sur les moyens de le financer sans dynamiter son budget comme celui des partenaires. Ça fait longtemps que l’on ne rêve plus en haut ni au coin de la rue.

Daniel Carlier

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Valérie Létard Ministre, bon ou mauvais pour le maire de Valenciennes ???

23 septembre 2024 à 04:59

Après la nomination de Valérie Létard dans un gouvernement où certains ministres sont aux antipodes des valeurs de Jean-Louis Borloo, une réaction légitime du Nouveau Front Populaire dans la 21ème circonscription, revenons sur les conséquences sur le Valenciennois, et notamment pour le maire de Valenciennes Laurent Degallaix. Jetons un coup d’oeil dans le rétroviseur des tribulations politiques du maire de Valenciennes depuis novembre 2016.

Attablé à la Braderie de Lille en compagnie d’Elisabeth Borne, ex Première ministre avec la volonté de constituer un pôle de gauche au sein du parti « Renaissance », Violette Spilbout (Députée du Nord/Renaissance dans la 9ème circonscription du Nord), pressentie un temps comme Ministre de l’Education nationale, Félicie Gérard (députée Horizons de la 7e circo du Nord) et Frédéric Lefebvre, (conseil régional MoDem et adjoint au maire de Roubaix) entre autres, le maire de Valenciennes cultive l’art du flou dans son positionnement politique. 

Reprenons son fil de vie publique pour comprendre ou essayer ! En novembre 2016, quasi Macroniste de la première heure, il torpille, avec l’appui de Jean-Louis Borloo, la candidature de Delphine Alexandre pour le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron au profit de Béatrice Descamps. Il rate le coche d’un Secrétariat d’Etat suite à une procédure en cours, à l’époque, pour l’affaire V2H pour laquelle le maire de Valenciennes a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Dans la foulée, Laurent Degallaix laisse des miettes au parti « En Marche » au sein de son Conseil municipal en 2020 et conserve une contingence « Les Républicains » sans omettre l’arrivée de personnalités influentes de la société civile. 

Ensuite, des premiers grincements arrivent au moment des manifestations, en novembre 2019, contre la retraite à points. Après la Covid, on connaît la suite avec un affichage ostentatoire à la naissance officielle du parti « Horizons » mis sur les fonts baptismaux par Edouard Philippe. 

Après la diatribe célèbre « les intérimaires » destinée à Geneviève Mannarino et Yves Dusart durant l’élection départementale 2021, le maire de Valenciennes continue dans le domaine de l’incompréhensible politiquement parlant. En effet, comme représentant officiel du parti « Horizons » Hauts de France, il soutient Dany Wattebled pour les Sénatoriales (septembre 2023) et pas le candidat, Franck Dhersin, d’Edouard Philippe. L’hostilité viscérale ad hominem s’autorise tout, mais à une limite atteinte durant la législative 2024.

En effet, durant la dernière campagne législative dans la 21ème circonscription et l’élection de Valérie Létard, grâce au Front républicain, il travaille ou laisse faire en coulisses avec comme résultat un désordre politique lunaire et une quasi humiliation du clan Borloo. Sauf que cette fois, la ficelle était trop grosse. S’attaquer à Béatrice Descamps, la député sortante, protégée de Valérie Létard, a été la goutte de trop. Son absence du point presse de la candidate Valérie Létard entre les deux tours, en présence de très nombreux maires du Valenciennois en compagnie de l’ex députée Béatrice Descamps, était symptomatique.

Dans la foulée il n’aurait pas assisté à l’accueil de Michel Barnier à Reims pour la grande messe du parti d’Edouard Philippe aux ambitions présidentielles assumées.

 Enfin, il multiplie à ce stade les réunions politiques afin de jauger le camp politique le plus propice et la rencontre évoquée en début de paragraphe illustre ce tâtonnement. La nomination de Valérie Létard au sein du Gouvernement de Michel Barnier, avec un coup de barre à droite, va-t-elle éclairer le positionnement du maire de Valenciennes ? Evidemment, une visite officielle dans le Valenciennois ne manquera pas avec un accueil républicain en grande pompe, mais où ? A Denain chez son amie Anne-Lise Dufour, dont le soutien durant la cantonale en 2021 a marqué les esprits, chez son suppléant et de fait député de plein droit, Salvatore Castiglione, l’homme de toutes les missions difficiles ou à l’hôtel de ville de Valenciennes avec Laurent Degallaix. Le 3ème choix serait lourd de sens politique, mais pas seulement… Certes, Jean-Louis Borloo veille à une entente minimale dans son clan et les municipales arrivent à grand pas, sans compter les affaires judiciaires à l’endroit du maire de Valenciennes dont il est présumé innocent. Beaucoup d’explications dans l’inexplicable finalement… !

Daniel Carlier

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Romain Bardet illumine la « Ronde des Sources »

31 août 2024 à 05:50

(Romain Bardet sur la ligne d’arrivée de La Ronde des Sources)

Carton plein pour cette 2ème édition de la « Ronde des Sources » avec Daniel Mangeas, l’ex voix du Tour de France, toujours très affuté, pour commenter cette course « très animée où le public était là. Avec Lisieux (Critérium en ville le lendemain de l’arrivée du TDF), c’est la course avec le plus de spectateurs ».

Il ne l’aurait raté pour rien au monde, Alain BOCQUET, fan de sport et de cyclisme, affichait un visage rayonnant : « Saint-Amand-les-Eaux est la ville du vélo ». Comme l’année dernière, le départ de ce critérium a eu lieu sur la Grand Place après une présentation exhaustive des 51 coureurs. 

Puis, à 17H30, le drapeau de départ lance cette course où dès le 1er tour une échappée se forme. Durant 31 tours dans le centre-ville, le point fort de cette compétition, les rebondissements furent pléthoriques. Toutefois, Romain Bardet décide d’attaquer à 6 tours de l’arrivée avec dans son sillage Benjamin Thomas, Paul Lapeira, mais également le champion de Grande-Bretagne, gros animateur de ce critérium. 

Ensuite, la tactique a joué à fond. Benjamin Thomas a résumé au micro le déroulé final. « Romain a accéléré dans les derniers tours, on s’est regardé, car je craignais Paul au sprint ». Le futur retraité, l’année prochaine au Dauphiné libéré, confirmait sa stratégie finale en profitant d’un temps suspendu pour finir très fort et particulièrement dans le dernier tour afin d’éviter un sprint final. En effet, l’arrivée Avenue du Clos et sa longue ligne droite était programmée pour un sprint endiablé.

Avec une échappée de 6 coureurs, dans les 5 derniers tours, où Romain Bardet a laissé sur place dans les deux derniers tours ses participants, le podium s’est dessiné avec ses stars françaises, Romain Bardet Premier, Benjamin Thomas, Deuxième, Paul Lapeira, Troisième. 

L’organisateur en chef, Pierre Gaumeton était aux anges, il était difficile de rêver mieux comme dénouement. Après la flamme olympique à Wallers, les J.O sur Lille, la flamme paralympique à Valenciennes, cet été dans le Nord restera dans les mémoires avec en conclusion cette très belle édition de « La Ronde des Sources ». 

Cette réussite est évidemment conditionnée « aux 200 bénévoles participants à cette organisation », mentionne Pierre Gaumeton. « Sans bénévoles, pas de sport où seulement les très grandes compétitions », ajoute Daniel Mangeas. Enfin, les sponsors de la manifestation sportive, la commune hôte, l’agglo de La Porte du Hainaut, le Conseil départemental du Nord, le Conseil régional des Hauts de France, et les nombreux partenaires privés sont aussi les boulons indispensables à la construction de ce monument sportif. Retrouvez le Le Classement Ronde des Sources 2024

Daniel Carlier

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