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Croissance économique
"La performance économique nationale est mesurée grâce au produit intérieur brut (PIB) selon la valeur de production, soit le total de la valeur ajoutée dans les différentes branches de l'économie intérieure.
Dans les statistiques suisses, le PIB selon la valeur de production n'est relevé que depuis 1990. Pour les périodes antérieures, il existe des estimations de la valeur ajoutée brute agrégée depuis 1851, et par secteurs et branches depuis 1890. "
https://www.perplexity.ai/search/depuis-quand-le-produit-interi-lekdGRScQXKusJ31p3hwzA
Le produit intérieur brut (PIB) est utilisé comme indicateur économique en Suisse depuis les années 1990. Plus précisément :
- Le PIB selon la valeur de production n'est relevé dans les statistiques suisses que depuis 1990.
- Pour les périodes antérieures à 1990, il existe des estimations de la valeur ajoutée brute agrégée depuis 1851, et par secteurs et branches depuis 1890.
Avant l'adoption du PIB, d'autres indicateurs étaient utilisés pour mesurer l'activité économique en Suisse. Le passage au PIB comme indicateur principal s'inscrit dans une tendance internationale, les États-Unis ayant adopté le PIB comme indicateur privilégié en 1991, la plupart des autres pays suivant ensuite cet exemple.
Il est important de noter que bien que le PIB soit devenu l'indicateur dominant pour mesurer la production quantitative marchande en Suisse, son utilisation et son interprétation ont évolué au fil du temps. Aujourd'hui, le PIB est calculé selon différentes approches et prend en compte divers facteurs économiques pour donner une image plus complète de l'économie suisse.
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Le Fil d'Actu Editions – Le Fil d'Actu Editions
Il est venu le temps des producteurs.
La base d'un système économique, c'est la production. "Tout tourne autour de la production comme la Terre tourne autour du Soleil".
https://www.youtube.com/watch?v=nXY0iaNV_5s
Révélation.... avant "LE" PIB on mesurait la santé de l'économie avec "LA" PIB: la Production Intérieure Brute.
Le changement d'indicateur dans les années 1970 à fait passer (la France) d'un pays producteur à un pays focalisé sur le secteur tertiaire.
"La production intérieure brute est un concept utilisé dans plusieurs anciens systèmes de comptabilité nationale, correspondant approximativement au produit intérieur brut restreint à la valeur ajoutée des entreprises et excluant les services produits par les administrations publiques et privées et les services domestiques rendus aux ménages. "
"Avant l’adoption du Système de comptabilité nationale des Nations unies (SCN) ou de variantes de celui-ci, plusieurs pays utilisaient des systèmes de comptabilité nationale dans lesquels la production des entreprises était fortement distinguée de celle des administrations. On considérait soit que les administrations n’étaient pas productives, soit qu’elles consommaient leur propre « production », qui n’entrait pas dans le circuit économique national.
C’était, entre autres, le cas de l’« ancien système français de comptabilité nationale » et du « système Courcier », version simplifiée du précédent, utilisé dans la plupart des pays d’Afrique francophone jusqu’à son remplacement par la version du SCN de 1968.
À cette époque, les économistes et comptables nationaux distinguaient « le PIB » (le produit intérieur brut) et « la PIB » (la production intérieure brute)".
"Les systèmes de comptabilité nationale « anglo-saxons », puis le SCN, s'appuient sur les conceptions keynésiennes : toute production (au sens de valeur ajoutée) est source de revenu ; tout revenu provient d’une production ou d’un transfert. L’agrégat fondamental du système de comptabilité nationale est ainsi le produit intérieur brut, le plus large"
" Dans le système de « comptabilité du produit matériel » (C.P.M.) utilisé par les pays de l'Est du Conseil d'assistance économique mutuelle (C.A.E.M. ou Comecon), la production était définie dans une optique marxiste, se limitant aux « produits matériels » (objets, mais aussi énergie) et aux « services matériels » nécessaires à leur circulation (transport, commerce ... ) ; les autres services étaient exclus du champ de la production.
En France, la PIB excluait non seulement les activités non marchandes (principalement celles des administrations), mais aussi les activités marchandes des institutions de crédit, des entreprises d’assurances et des administrations"
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- Victoire de Trump : les démocrates victimes de l’illusion de la croissance | Mediapart
Victoire de Trump : les démocrates victimes de l’illusion de la croissance | Mediapart
Si vous avez un accès Mediapart, à lire en entier vraiment, pour sortir du discours de comptoir : "tous racistes, sexistes et rétrogrades".
L’ampleur de la victoire de Donald Trump le 5 novembre 2024 ne peut s’expliquer sans comprendre le facteur économique et la façon dont les démocrates ont abordé cette question. Les 4 points gagnés par le milliardaire new-yorkais entre les scrutins de 2020 et de 2024 montrent qu’une partie de l’électorat a basculé, au cours de ces quatre années, vers les républicains.
La question est alors de savoir ce qui a déterminé cette bascule. De ce point de vue, les premières enquêtes post-électorales confirment ce qui avait été perçu au cours de l’ensemble de la campagne : l’économie a été le premier déterminant du vote pour 39 % des électeurs, selon une enquêt de l'agence AP.
L’hypothèse d’un rejet du bilan économique de la présidence Biden est confirmée par d’autres éléments, notamment par les résultats des référendums locaux. Dans des États qui ont choisi très largement Trump, le droit à l’avortement a souvent été renforcé dans les urnes [Les Américains votaient en plus des présidentiel au niveau fédéral sur les sujets liés à l'avortement], preuve que son discours réactionnaire n’a pas été la principale force motrice de sa victoire
Plus bas :
Pourtant, l’humeur des citoyen·nes n’a pas suivi cet enthousiasme des économistes. Toutes les enquêtes montraient que la plupart des États-Uniens avaient le sentiment que leur niveau de vie s’était dégradé. Mais les économistes et les cadres démocrates sont restés attachés à leur fétichisme statistique : les chiffres ne mentant pas, c’était donc le sentiment des électeurs et électrices qui était faux et manipulé.
Pendant des mois, et encore récemment, le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, éditorialiste économique au New York Times, a passé son temps à affirmer que les économistes avaient raison et que les gens avaient tort. Le sentiment négatif sur l’économie n’était que le produit d’une énième fake news trumpiste.
Mais le président élu n’a pas eu besoin de déployer ses talents de menteur pour convaincre l’électorat sur l’économie. Il a mené sa campagne en martelant cette question : « Votre situation est-elle meilleure qu’il y a quatre ans ? » Et une partie de l’électorat y a répondu dans les urnes.
Et :
Cette situation traduit un fait notable par rapport aux années 1990 : la croissance a changé de nature. Elle ne reflète plus aussi clairement le bien-être social. Et pour deux raisons. D’abord, les conditions de production de la croissance sont plus difficiles et supposent parfois une dégradation des conditions de vie des ménages. Ensuite, parce que les difficultés croissantes à produire de la croissance conduisent à une captation de cette dernière par une minorité à des fins d’accumulation. En d’autres termes : l’accélération de la croissance a un coût social croissant.
Et :
Car les hausses de coûts sur les primes d’assurance et les loyers ne sont pas comptabilisées dans le taux d’inflation
Et :
À cette hausse des dépenses contraintes s’ajoute le fait que les prix alimentaires ont explosé en 2022 et 2023 de respectivement 9,9 % et 5,8 %, [...] Une grande partie des États-Uniens ont eu le sentiment de travailler toujours davantage pour pouvoir consommer toujours moins. Ce n’était pas là une fake news mais une réalité très largement vécue.
Et :
La situation économique des États-Unis était donc explosive, et les démocrates étaient dans le déni. En ne cessant de crier aux fake news, ils ont achevé de s’aliéner une population cruciale pour leur victoire. Kamala Harris a tenté de corriger le tir en cessant de se prévaloir du bilan Biden, mais, obsédée par le gain du vote modéré, elle a refusé de prendre la réalité concrète des ménages en considération.
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Victoire de Trump : les démocrates victimes de l’illusion de la croissance | Mediapart
Si vous avez un accès Mediapart, à lire en entier vraiment, pour sortir du discours de comptoir : "tous racistes, sexistes et rétrogrades".
L’ampleur de la victoire de Donald Trump le 5 novembre 2024 ne peut s’expliquer sans comprendre le facteur économique et la façon dont les démocrates ont abordé cette question. Les 4 points gagnés par le milliardaire new-yorkais entre les scrutins de 2020 et de 2024 montrent qu’une partie de l’électorat a basculé, au cours de ces quatre années, vers les républicains.
La question est alors de savoir ce qui a déterminé cette bascule. De ce point de vue, les premières enquêtes post-électorales confirment ce qui avait été perçu au cours de l’ensemble de la campagne : l’économie a été le premier déterminant du vote pour 39 % des électeurs, selon une enquêt de l'agence AP.
L’hypothèse d’un rejet du bilan économique de la présidence Biden est confirmée par d’autres éléments, notamment par les résultats des référendums locaux. Dans des États qui ont choisi très largement Trump, le droit à l’avortement a souvent été renforcé dans les urnes [Les Américains votaient en plus des présidentiel au niveau fédéral sur les sujets liés à l'avortement], preuve que son discours réactionnaire n’a pas été la principale force motrice de sa victoire
Plus bas :
Pourtant, l’humeur des citoyen·nes n’a pas suivi cet enthousiasme des économistes. Toutes les enquêtes montraient que la plupart des États-Uniens avaient le sentiment que leur niveau de vie s’était dégradé. Mais les économistes et les cadres démocrates sont restés attachés à leur fétichisme statistique : les chiffres ne mentant pas, c’était donc le sentiment des électeurs et électrices qui était faux et manipulé.
Pendant des mois, et encore récemment, le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, éditorialiste économique au New York Times, a passé son temps à affirmer que les économistes avaient raison et que les gens avaient tort. Le sentiment négatif sur l’économie n’était que le produit d’une énième fake news trumpiste.
Mais le président élu n’a pas eu besoin de déployer ses talents de menteur pour convaincre l’électorat sur l’économie. Il a mené sa campagne en martelant cette question : « Votre situation est-elle meilleure qu’il y a quatre ans ? » Et une partie de l’électorat y a répondu dans les urnes.
Et :
Cette situation traduit un fait notable par rapport aux années 1990 : la croissance a changé de nature. Elle ne reflète plus aussi clairement le bien-être social. Et pour deux raisons. D’abord, les conditions de production de la croissance sont plus difficiles et supposent parfois une dégradation des conditions de vie des ménages. Ensuite, parce que les difficultés croissantes à produire de la croissance conduisent à une captation de cette dernière par une minorité à des fins d’accumulation. En d’autres termes : l’accélération de la croissance a un coût social croissant.
Et :
Car les hausses de coûts sur les primes d’assurance et les loyers ne sont pas comptabilisées dans le taux d’inflation
Et :
À cette hausse des dépenses contraintes s’ajoute le fait que les prix alimentaires ont explosé en 2022 et 2023 de respectivement 9,9 % et 5,8 %, [...] Une grande partie des États-Uniens ont eu le sentiment de travailler toujours davantage pour pouvoir consommer toujours moins. Ce n’était pas là une fake news mais une réalité très largement vécue.
Et :
La situation économique des États-Unis était donc explosive, et les démocrates étaient dans le déni. En ne cessant de crier aux fake news, ils ont achevé de s’aliéner une population cruciale pour leur victoire. Kamala Harris a tenté de corriger le tir en cessant de se prévaloir du bilan Biden, mais, obsédée par le gain du vote modéré, elle a refusé de prendre la réalité concrète des ménages en considération.
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