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Tineco tente un sacré coup de poker en lançant le Tineco Floor One S7 Switch. Deux aspirateurs (dont un laveur), et une seule batterie pour un prix concurrentiel pour du haut-de-gamme.
Les aspirateurs-laveurs ont le vent en poupe. Ces appareils-nettoyeurs se font de plus en plus puissants, de plus en plus compact tout en demeurant abordables. Depuis les tests Bissel Crosswave, Kobold VB100 de Vorwerk et X100 Cordless de Uwant, d’autres marques se sont positionnées sur le marché : il est temps de se mettre à la page ! Quoi de mieux pour cela qu’un nouveau test ? Aujourd’hui, on s’attaque à un modèle hybride, représentant de la marque Tineco : le Floor One S7 Switch !
Cet aspirateur-laveur est livré avec un aspi-balai d’appoint, avec lequel il partage sa batterie. Une idée originale pour proposer des fonctionnalités supplémentaires tout en limitant les coûts. Autrement dit, le Tineco Floor One S7 Switch veut qu’on ait le beurre et l’argent du beurre. Argument marketing ou véritable duo de choc ? Nous allons très rapidement le savoir ! Performances, ergonomie, autonomie, fonctionnalités embarquées : notre avis complet vous attend dans les lignes qui suivent !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 31 x 32,5 x 112 cm |
Poids | 5,3 kg (6,15 kg avec eau propre) et 3,1 kg (aspi-balai) |
Autonomie | 40 min (nettoyeur), 65 min (balai) |
Temps de recharge | Environ 4,5 heures |
Niveau sonore | 70 dB |
Réservoir d’eau propre | 850 ml |
Réservoir d’eau sale | 720 ml |
Filtration | Système à 5 niveaux + filtre HEPA 13 et 8 multi-cyclone |
Écran | LED |
Nettoyage des bords | des deux côtés |
Fonction aspirateur à main | oui |
Puissance du moteur | 230 W |
Puissance d’aspiration | 230 Air Watts |
Indice de réparabilité | 8,6/10 |
Garantie | 2 ans |
Tout est soigneusement emballé et séparé. La livraison est absolument sans risque. On retrouve tout de même beaucoup de plastique et d’autocollants pour protéger certains éléments, là où du papier cartonné aurait probablement suffit. Mais passons.
Le contenu de la boîte est très complet en termes d’accessoires. Ainsi, nous voilà équipé de ce qui suit :
Pour nous, il ne manque rien. Seule la présence de la batterie factice nous étonne un petit peu. S’agit-il d’une protection de batterie vide ? On ne peut pas l’ouvrir, donc la réponse est sans doute négative. Est-ce pour protéger les composants électroniques dépassant des appareils lorsque la véritable batterie a été ôtée ? Ou bien est-ce un accessoire purement cosmétique ? Mystère ! Le manuel n’indique rien à ce sujet…
Esthétiquement, Tineco ne prend pas de risques avec des coloris blancs, gris et noirs. Question robustesse, on observe un taux de plastique acceptable en guise de carrosserie. Tineco ne communique pas sur les matériaux utilisés, mais l’impression qui s’en dégage à la manipulation est que les deux appareils sont solides.
Côté ergonomie, voici quelques bons points à distribuer avant de nous engager dans la partie critique :
À présent, passons aux points d’amélioration !
En premier lieu, quelques mots sur la station de charge. D’abord, il faut soulever l’appareil de plus de cinq kilos pour l’y installer. Nous, on aime bien soulever des poids, mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde. À titre d’exemple, le Mova X4 Pro fait mieux à ce sujet… Ensuite, nous avons éprouvé quelques difficultés à y placer le socle de protection en plastique. Il faut vraiment forcer un peu pour le mettre bien en place, et tourner la petite languette à la verticale. Sinon, la tête de l’aspirateur-laveur l’embarque avec elle dès qu’on veut le récupérer, ce qui est fort désagréable.
Concernant la batterie factice, on est rapidement tenté de la remballer dans le carton, car cela rajoute une manipulation à chaque fois que l’on veut déplacer l’alimentation des aspirateurs… Cela occasionne même la frustration de vouloir utiliser un des deux appareils sans qu’il ne réponde.
À ce titre, les commandes de l’aspirateur-nettoyeur ne sont pas très claires et nous obligent à tâtonner. Cas typique : on active l’auto-nettoyage alors que l’on voulait changer le mode d’aspiration. À noter que l’appareil s’éteint dès qu’il est en position “parking”. Pour l’allumer, il faut baisser le manche en maintenant la brosse avec le pied. Ce point précis n’est pas un défaut en soi, mais participe de ce que certains utilisateurs s’emmêlent un peu les pinceaux.
Sans surprise, l’application (disponible uniquement sur Android) est totalement gadget. L’interface est très bien, la connexion plutôt rapide, mais son utilité est franchement limitée. Bien sûr, on peut modifier des paramètres de la même manière qu’avec les touches manuelles (donc on n’utilise pas le téléphone pour ça), consulter l’historique de nettoyage, et se faire une idée de l’état des composants remplaçables.
Seul le dernier point peut nous inciter à connecter l’appareil, mais à ce stade, autant vérifier de visu l’usure du rouleau et du filtre, en les comparant avec ceux qui ont été fournis dans la boîte.
Toute la stratégie de ce produit repose sur le 5-en-1, à savoir :
Dans l’ensemble, nous avons sincèrement apprécié l’expérience. Voici comment nous avons procédé…
L’aspi-balai profite du même écran LED intallé sur la batterie et embarque deux niveaux d’aspirations : éco et max. Tineco annonce une puissance d’aspiration de 230 AW (AirWatts) maximum sans marquer de différence entre les deux appareils à ce sujet. Sur le papier, cette valeur approche le Dyson en mode Boost, là où un aspirateur-balai classique embarque un minimum de 100 AW.
Nous l’avons donc essayé sur tapis et sur carrelage, en lui donnant à manger 50 g de riz et 50g de grains de café à chaque essai.
En deux passages, le tout a été prestement englouti. Passons ensuite aux tapis. Le premier est à poils courts :
Cette fois-ci, nous avons eu besoin de 37 secondes pour tout récupérer. Et ci-dessous, le test ultime :
Au bout d’une minute et d’une bonne douzaine de passages, il restait environ 2 à 3 % des grains, logés en profondeur dans le tapis. En outre, voici quelques points à noter :
En résumé, vous bénéficiez d’un balai-aspirateur d’appoint de bonne facture qui rivalisera sans souci avec un Xiaomi Vacuum Cleaner G20.
Surface | Temps (secondes) | Nombre de passages | Taux de réussite |
---|---|---|---|
Carrelage | 15 secondes | 2 passages | 100 % |
Tapis à poils courts | 37 secondes | 5 passages | 100 % |
Tapis à poils longs | Plus d’une minute (>60s) | 10 passages | 98 % |
C’est plus que correct, sans faire d’étincelles non plus.
C’est sur cette partie du test que le Tineco Floor S7 Switch doit marquer des points, et il y parvient avec une aisance assez déconcertante. Le réservoir de solution lavante de 850 ml est facile à remplir. Pour éprouver les performances de la fonction serpillère, nous avons procédé à plusieurs tests.
D’abord nous avons versé sur le carrelage de la cuisine une énorme tache de marc de café des plus visqueux agrémenté de sirop d’érable bien collant. Le Tineco l’a totalement oblitérée sans forcer, en à peine deux passages en mode max. Suite à cet exploit, le carrelage collait à peine, signe d’un faible taux de sucre résiduel.
Nota Bene : le Capteur iLoop™ ajuste le débit d’eau en fonction de la saleté.
Coup de théâtre ! Un colocataire de la rédaction a échappé une bouteille entière de jus de citron. Le Tineco a de nouveau fait le nécessaire, mais cette fois, la quantité élevée de fructose répandu sur le sol a laissé une membrane collante, fort heureusement éradiquée après trois passages. Peut-être qu’une eau chauffée pour le nettoyage en lui-même – et pas seulement pour rincer le rouleau brosse – obtiendrait des résultats encore meilleurs ;
Nota Bene : le Tineco a l’avantage de très peu baver. Attention cependant à ne pas l’incliner au-delà de 148° pour éviter de trop pencher le bac des eaux usées (on espère que vous avez le compas dans l’œil !)
Pour notre dernier test, nous avons mis le Tineco en situation réelle, la cuisine ayant fait l’objet de travaux. Après avoir carrelé le mur, nous avons passé l’appareil sur de la poussière de céramique bien tassée au sol. Ce nouveau challenge a donné du fil à retordre à l’appareil, lequel n’a pas réussi à laver les taches les plus incrustées. À sa double décharge, il nous a fallu gratter manuellement sur ces zones très précises, et il est clair que le nettoyage nous aurait pris deux fois plus de temps avec une serpillère traditionnelle.
Type de saleté | Temps (secondes) | Nombre de passages | Taux de réussite |
---|---|---|---|
Marc de café + sirop d’érable | 21 secondes | 3 passages | 100 % |
Jus de citron (250 ml) | 35 secondes | 2 passages | 98 % |
Poussière de chantier | Plus d’une minute (>60s) | Plus de 5 passages | 95 % |
Nota Bene : le passage au bord des plinthes est parfait grâce au design aplati sur les flancs de la brosse principale.
Mais qu’en est-il des cheveux ? En fait, cela se fait en deux temps. Comme vous pouvez les voir ci-dessous, les restes de tignasses récupérées sur notre brosse à cheveux se sont fait happer avant même que nous ayons eu le temps d’approcher la tête de l’aspirateur.
Nous avons tout de suite remarqué que le rouleau s’était enroulé dans les cheveux, sans pour autant cesser de fonctionner. Mais nul besoin de le retirer pour le dégager de ce piège capillaire. Cinq minutes en mode auto-nettoyage, et les cheveux se font aspirer dans le réservoir à déchets solides ! Enfin, on soulignera que les sols mettent entre une et deux minutes à sécher, la pellicule d’eau laissée au sol étant relativement mince. On adore !
Tineco annonce 40 minutes maximum avec l’aspirateur-laveur. Après chronométrage, nous avons obtenu une autonomie de 37min 33. Cela s’explique par le fait que le mode auto augmente l’aspiration à la détection d’un sol plus sale, ce qui est arrivé plusieurs fois durant notre passage. Un résultat plutôt conforme à ce qui a été annoncé, en somme.
Nota Bene : toujours charger la batterie au maximum avant la première utilisation !
Néanmoins, une seule batterie pour deux appareils, c’est un excellent compromis en termes de coût d’achat, mais également un pari risqué. Et ce notamment pour les raisons suivantes :
En somme, c’est à l’utilisateur qu’il revient de prêter une attention particulière à l’autonomie, bien que nous n’ayons clairement pas franchi le seuil de l’inconfort. Un peu dommage quand on sait que le Tineco Floor One S5 présentait déjà la même limite.
Avec un volume sonore ne dépassant pas les 68 dB (entre 63 et 65 en mode éco), ni l’aspi-balai, ni l’aspirateur-laveur, ni la station auto-nettoyante n’émettent un bruit assez puissant pour dégrader l’expérience de nettoyage ou déranger la maisonnée plus que de raison. Pour le respect des voisins, on évitera tout de même les séances de ménage nocturnes.
Nota Bene : l’assistant vocal peut s’avérer crispant à la longue. Heureusement, il est possible de baisser son volume sonore, ou d’éteindre complètement cette option, ce qui aura le mérite d’économiser un tout petit peu de batterie.
Nous avons mentionné la fonction autonettoyante à plusieurs reprises. Pour s’en servir, on place l’appareil sur sa station, préalablement équipée du support en plastique fourni, et l’on appuie sur le bouton situé en haut du manche, avec une icône en forme de goutte d’eau.
Le rouleau serpillère va baigner cinq minutes dans un reste d’eau claire chauffée à 70°C, tout en tournant à grande vitesse et en aspirant un maximum de liquide essoré par la force centrifuge. Ensuite un système de séchage à air chaud (toujours 70°C) permet d’éviter les mauvaises odeurs.
Toutefois, cet aspect autonome ne nous dispense pas d’effectuer quelques gestes d’entretien, à savoir :
À cet égard, le Tineco Floor One S7 Switch vous fait partir avec un rouleau et un filtre d’avance. Vous pourrez en commander d’autres directement sur le site de la marque. En revanche, si, au lieu de passer par l’application, nous avions à disposition l’estimation de l’usure des composants directement à travers l’écran LED, notre satisfaction en aurait été nettement augmentée.
Nota Bene : la technologie 8 multi-cyclones permet de mieux séparer en amont l’air et la poussière et d’encrasser moins rapidement le filtre.
Contrairement à ce que l’on peut trouver chez Dyson, Tineco ne propose rien pour customiser vos deux appareils. En revanche, sont disponibles sur le site :
… mais pas de batterie vendue séparément, ce qui aurait pu intéresser certaines personne, quand bien même cela irait un peu à l’encontre du concept initial.
Nous situons sans difficulté le Tineco Floor One S7 Switch dans la tranche haute des aspirateurs-laveurs. Bien sûr, l’idée de proposer un package tout-en-un qui tient la route a le mérite d’être original. Le rapport qualité/prix en est amélioré, mais cela implique une autonomie limitée en contrepartie.
Concernant les performances pures, il ne se laisse distancer par aucun acteur connu à ce jour. Cela étant, il fait face à une concurrence assez relevée, dans laquelle figurent des modèles comme :
En revanche, il ne pâlira pas devant un solide Bissel Crosswave Pet Pro, puisqu’il offre une efficacité équivalente à 15 dB de moins (3 dB = volume sonore doublé !).
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Les robots aspirateurs-laveurs se bousculent sur le marché. De nombreux acteurs tels que Dreame, Mova, Eureka, Roborock ou Ecovacs se tirent la bourre et peuvent sortir des modèles à plus de 1 200 euros. Narwal est venu jouer dans la cour du haut-de-gamme avec un prix contenu…
À peine un peu plus de 1 000 € pour un robot 2-en-1 qui embarque une station auto-nettoyante et auto-sèchante, avouez que ça fait envie ! En tout cas, nous on s’est laissé tenter pour essayer le Freo Z10 Ultra et le bousculer un petit peu, histoire de voir ce qu’il a dans le ventre. Aujourd’hui, la séance de test abordera la navigation, la force d’aspiration, la capacité de lavage et les modalités d’entretien de ce joli cylindre nettoyeur. Vous verrez ainsi plus clairement si vous êtes prêt à l’adopter dans votre chaleureux foyer !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions et poids du robot | 35,5 × 35 × 10,96 cm ; 4,5 kg |
Dimensions et poids de la station | 43,08 × 46,2 × 38,83 cm ; 12,2 kg |
Batterie | Capacité ≥ 5000 mAh, 14,4 V |
Autonomie | 210 min |
Temps de charge | Environ 5 h maximum |
Aspiration | 18 000 Pa max |
Réservoir d’eau propre | 4,5 L |
Réservoir d’eau sale | 4,05 L |
Filtration | HEPA |
Réservoir à poussière du robot | 300 ml |
Sac collecteur de la station | 2,5 L* |
Niveau sonore | entre 44 et 63 dB |
Assistance Vocale | Amazon Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 8,4/10 |
Garantie | 2 ans |
*avec compression intégrée pour 120 jours d’autonomie à raison de deux cycles semaine sur 50 m2.
Par rapport à nos tests précédents, on remarque la rampe qui va aider le robot à rentrer plus facilement au bercail, mais également le support (en haut à droite) qui va permettre aux patins de s’ frotter tout en étant rincés à l’eau chaude afin de se débarrasser des saletés.
Un système de double brossette rotative a également été intégré, afin de récupérer un maximum de particules sur les côtés (on espère qu’elles ne seront pas, au contraire, projetées un peu partout, comme cela arrive assez souvent avec les aspirateurs-robots).
Affordance oblige, le Narwal Freo Z10 Ultra reprend les éléments couramment rencontrés sur les robots aspirateurs-laveur, dont un bac à détritus filtrant, un capot amovible, une commande d’allumage/reset et son dispositif de navigation.
À ce titre, le Narwal Freo Z10 Ultra s’équipe de :
Nota Bene : le Freo Z10 standard n’embarque pas de caméras.
Tout cet attirail doit permettre à l’appareil de mapper, reconnaître les objets (il en connaît plus de 200), de planifier des trajectoires, d’adapter sa vitesse en fonction des obstacles, ajuster le nombre de passages et l’intensité de lavage selon le degré de saleté détecté.
Sous le robot, rien de très nouveau : on retrouve les serpillères rotatives, les roues crantées avec suspensions (12 mm de franchissement max), la petite roue folle de devant et une brosse anti-enchevêtrement en fibres de nylon et en caoutchouc.
L’ensemble paraît robuste, et les finitions sont nettes. Pour celles et ceux qui ne seraient pas emballés par le gris, il existe une version blanche qui correspondra peut-être mieux à vos standards.
Pour brancher votre station, le câble mesure un peu plus d’1m40, ce qui laisse une petite marge pour les prises un peu cachées. Placez-y le robot et allumez-le. Un assistant vocal vous donne des instruction en anglais dans un premier temps, mais vous pourrez changer la langue en français si besoin, une fois l’appareil connecté. De toute façon, le processus reste très classique avec :
En gros, c’est l’affaire d’une ou deux minutes. Ensuite, on passe à la cartographie ! Et c’est là qu’on se rappelle bien de retirer le cache des caméras, sinon le robot se lance dans une partie de colin-maillard solitaire et affiche « données indisponible » après avoir parcouru votre appartement à l’aveuglette…
Une fois le mappage terminé, vous pouvez bien évidemment diviser, fusionner et renommer les pièces. On remarquera les icônes placées spontanément par le robot qui détecte les obstacles, dont les fils, une rareté pour ce type d’appareils ! Il place même quelques meubles comme les canapés, mais il ne reconnaît pas tout le mobilier tout seul. Néanmoins, vous pouvez ajouter manuellement un lit, un bureau, une armoire, une table à manger, etc.. C’est à partir de ce moment que vous allez pouvoir configurer vos premiers cycles de nettoyage.
Nota Bene : le mappage multi-étage vous permet d’éditer jusqu’à 4 cartes pour le même appareil. Une version 3D est également disponible, mais sa plus value reste modeste.
Les possibilités se multiplient doucement mais sûrement sur les robots-aspirateur. Le Freo Z10 Ultra en est un exemple flagrant, qui, outre ses quatre modes (aspiration seule, serpillère seule, aspiration puis serpillère ou les deux simultanément) vous donne accès à un paramétrage ultra-détaillé :
Et ce n’est pas fini ! En effet, ces paramètres ne concernent que les modalités de nettoyage ! Nous verrons d’autres options dans les parties qui suivent.
La marque annonce une capacité à reconnaître plus de 200 types d’objets avec une précision de 5 mm–8 mm. Entre les caméras, le système LiDAR et les divers capteurs, c’est plausible. Nous l’avons vu tourner dans l’appartement ; il intègre les modifications à sa cartographie chaque fois qu’il détecte un changement, afin de se souvenir de la position de certains obstacles. Nous avions retiré tous les fauteuils et toutes les chaises pour sa cartographie : il a pu passer autour des pieds sans jamais se coincer. En outre, les petites margelles sont franchies sans aucun problème.
Une seule fois, le robot s’est arrêté en considérant qu’il était coincé, alors qu’il était simplement à cheval entre le tapis et du carrelage.
Le tapis s’est légèrement soulevé, ce qui a dû titiller la sensibilité de l’un des capteurs. Nous l’avons simplement réactivé sans prendre la peine de le déplacer. Il est reparti comme si de rien n’était.
Quoi qu’il en soit, la navigation peut être modulée via l’application, laquelle comprend, dans l’onglet “Généralités” :
Mais le point le plus savoureux concernant la navigation reste la possibilité de consulter ce que voient les caméras en temps réel, de l’enregistrer et même de prendre le contrôle du robot à la première personne.
Encore plus fort, on peut parler à travers l’aspirateur directement depuis l’application. Si quelqu’un nous entend, il peut répondre quasi normalement, comme avec un haut-parleur téléphonique. En somme, vous pouvez vraiment utiliser le Freo Z10 Ultra pour vadrouiller dans votre logement et surveiller ce qu’il s’y passe.
Nota Bene : l’appareil est sous protection certifiée TÜV. Le traitement des données par intelligence artificielle se fait exclusivement sur l’appareil, sans être transmises à l’extérieur sans consentement.
Le joystick nécessite néanmoins un petit temps de prise en main et la vitesse du robot est très limité, afin que vous ne risquiez pas de l’abîmer à travers une manipulation malencontreuse.
Comme vu précédemment, le Narwal Freo Z10 Ultra est doté d’une brosse principales et de deux brosses latérales à rotation bidirectionnelle. Pour le mettre à l’épreuve, nous avons répandu un mélange de 50g de riz & 50g de grains de cafés sur carrelage et sur tapis à poils courts.
On en a profité pour tester le nettoyage de zone. Le robot sait précisément où il doit aspirer, c’est très pratique en cas de petit accident domestique.
En 8 minutes, le Freo Z10 Ultra a donc réussi à engloutir 99,9% des grains dispersés sur un peu moins d’un m2, en partant de la station (la zone sélectionnée était plus grand pour être sûr de ne pas en rater). Sur tapis, nous avons utilisé la même quantité de grains. La première tentative a duré 12 minutes et le robot a collecté seulement 75% des particules. Un second passage expéditif de 51 secondes a permis de monter cette valeur à environ 85%. Nous récupérons le reste à la balayette.
Deux passages plus une assistance manuelle rien que sur le tapis à poils courts, c’est plus que suffisant pour savoir que le Narwal Freo Z10 Ultra ne récurera pas vos textiles de sol. Aussi allons-nous lui épargner l’épreuve du tapis à poils longs, sur lequel il ne pourra que faire pire que « guère satisfaisant ».
Enfin, concernant les cheveux, la longueur peut poser problème. En effet, si l’appareil ne passe pas directement dessus, ils peuvent allègrement s’enrouler autour des brossettes, comme on peut le voir ci-dessus.
Le Freo Z10 Ultra est muni de pads triangulaires avec serpentins rotatifs à 180 tr/min exerçant une pression de 8 N (soit environ 800 g) vers le bas. C’est la station qui distribue la solution lavante destinée à imbiber les patins. Avec l’option « auto-nettoyage tous les 10 m2 », le robot revient au bercail environ toutes les six minutes pour recharger en détergent. Il ne laisse qu’un mince pellicule d’eau qui sèche en moins de cinq minutes, du moins dans un environnement à plus de 20 C°.
Nous avons été agréablement surpris de constater son aisance sur des taches incrustées. La pression annoncée est donc suffisante pour un un cycle de ménage qui fait la différence visuellement. Autre point intéressant : les extensions des serpillières triangulaires EdgeReach™ qui déplacent les mops à l’extérieur de l’appareil pour nettoyer les bords et les coins un peu partout.
Ensuite, nous sommes passés à la vitesse supérieure : 50 g de marc de café, de sauce aigre-douce et de sucre glace mélangés ont servi de petit déjeuner au Narwal. Un cocktail assez visqueux qui aura demandé au robot pas moins de quatre passages automatiques avant qu’il considère considérer que sa tâche était terminée.
On estime à à 65% son taux de réussite après un seul passage, et à 95% après 28 minutes à lutter contre notre œuvre d’art graphique éphémère.
Nota Bene : ce détergent basilic-citron sent exceptionnellement bon. Il est particulièrement doux, comparé aux relents assez agressifs de certains produits ménagers.
Cela signifie qu’il peut largement s’occuper de taches moyennes, même s’il est plutôt conçu pour un ménage de routine. Qui peut le plus peut le moins, c’est ce dont on peut se convaincre en consultant les images de cette partie du test.
Dernier test pour la route : notre colocataire a fait tomber une bouteille de 50 cl de jus de citron presque pleine. Nous avons passé le robot après avoir ramassé les bouts de verre. Le jus de citron a complètement disparu en moins de dix minutes, soit deux passages, mais la quantité de sucre était si importante que le sol a continué de coller. Il a fallu le relancer pour un troisième passage pour un résultat abouti.
Nous avons essayé les deux modes de nettoyage les plus longs : aspiration puis serpillère, et les deux simultanément.
Le premier cycle a duré 2h38 sur une surface totale de 74,6 m2. La batterie restante était de 28 %. La recharge complète a duré 3 heures et 22 minutes.
Le second a duré 1h21, sur une surface totale de 31,5 m2. La batterie restante était de 57%. La recharge complète a duré 2 heures et 10 minutes.
Nota Bene : la charge n’est pas linéaire. Elle est plus rapide entre 0 % et 50 %, ralentit un peu jusqu’à 80 % et devient relativement lente après 90 % pour préserver la batterie.
Le robot est vraiment silencieux. En mode normal, on l’entend à peine, du haut de ses 44 dB, au point de se demander s’il aspire vraiment (idem en mode éco). Ce n’est qu’en mode boost qu’il dépasse timidement les 60 dB. Au moment où la station récupère la poussière dans son sac, on atteint un pic de 63 dB. Autant dire qu’il ne ferait pas peur à une mouche.
La station auto-nettoyante est l’un des piliers de la performance du Freo Z10 Ultra. Comme mentionné plus haut, elle distribue la solution lavante, récupère la poussière du collecteur, nettoie les patins à l’eau chaude (entre 45 et 75 °C selon la saleté détectée) et les sèche à l’air chaud (entre 55 et 80°C).
Sur l’application, elle détient son propre lot de paramètres, à savoir :
En pratique, le robot a tenu 55 minutes avant sa première phase de dépoussiérage sur sol modérément sale. En cas de problème, il s’arrête, indique à la voix le motif de son interruption et envoie en même temps une notification push sur l’application, au cas où vous seriez trop éloigné pour l’entendre. Par exemple, si son réservoir d’eau propre est vide et qu’il doit passer la serpillère ou terminer un cycle d’auto-nettoyage, vous en serez averti immédiatement.
Nota Bene : l’historique de nettoyage vous indique le nombre de cycles, le temps passé à nettoyer et la surface couverte par le robot. Il vous donne même le cumul par semaine, par mois et par an !
En somme, cette automatisation est parfaitement huilée pour votre ménage de routine. Cependant, même si l’auto-nettoyage des mops est assez impressionnant, il faudra procéder à un entretien manuel approfondi lorsque vous l’envoyez sur une surface hautement maculée.
En effet, entre les cheveux très longs qui peuvent s’enrouler sur les brossettes comme on l’a vu plus haut ou finir en boule derrière la brosse, ou encore le marc de café humide qui peut stagner dans les conduits, voire sur la grille de support de la station, il faudra mettre un peu les mains dans le cambouis si vous constatez que le robot commence à montrer des signes de faiblesse.
Heureusement, la plupart des composants sont amovibles, ce qui facilite leur manipulation et leur nettoyage
Dans l’onglet marqué par l’icône représentant un dessin de la station, vous avez accès au niveau d’usure estimé des accessoires en fonction des données récoltées par l’appareil. Aussi peut-il vous fournir un compte à rebours avant remplacement du sac à poussière, du bac à insert situé dans le réservoir du robot, des mops et des brosses principale et latérales.
Vous trouverez également un mini-guide d’entretien dédié à chaque autre éléments listé dans l’application (capteur, roulette, filtre éponge, support de la station, etc.), avec une photo pour éviter d’éventuelles confusions.
Lorsque vous allez sur le site de Narwal, une page propose un pack complet d’accessoire à 189,99 €, lequel inclut :
La marque semble proposer une partie de ces accessoires séparément, sans indiquer s’ils sont bel et bien compatibles avec ce modèle en particulier. En conséquence, il nous paraît préférable d’ajouter directement à votre achat un pack complet pour être tranquille un bon moment, ce qui revient à 1248,99 € au total (du moins à l’heure actuelle).
Nota Bene : en usage normal (3–4 cycles/semaine), la bouteille de détergent fournie tient environ 5 à 6 mois. On peut donc estimer une consommation annuelle de 2 bouteilles, soit un coût d’environ 50 à 60 € par an. Ce chiffre peut varier selon la fréquence de lavage et le degré de saleté.
Le Narwal Freo Z10 Ultra se revendique à juste titre comme un robot aspirateur-laveur premium. Sa station tout-en-un figure parmi les plus complètes du marché : vidange automatique, lavage à eau chaude, séchage à haute température et distribution de détergent.
Grâce à sa navigation IA NarMind™ Pro (caméras + LiDAR), il évite les obstacles avec une précision impressionnante. Son système de lavage est également remarquable, avec des pads triangulaires rotatifs capables d’atteindre les plinthes grâce à leurs extensions. Son autonomie fait également partie des meilleures du marché. L’application, bien que dense et pas toujours intuitive, propose un contrôle avancé du nettoyage et une gestion efficace de l’entretien.
On a bien remarqué, cependant, une brosse centrale un peu moins adaptée aux tapis très chargés, malgré une capacité d’aspiration étonnante. Le coût des accessoires (environ 80 €/an) dépasse celui du Roborock S8 MaxV Ultra mais reste inférieur à celui du Dreame X40 Ultra, qu’on estime à plus de 100 €/an.