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Reçu aujourd’hui — 17 octobre 2025

Épisode d'émission : Les Nums, l'Update : Épisode #41

17 octobre 2025 à 05:30
Le ReplayLe Pixel 10 Pro Fold de Google, présenté comme particulièrement robuste, s’est brisé lors d’un test YouTube avant de prendre feu, révélant des faiblesses déjà vues sur ses prédécesseurs. Pendant ce temps, Orange, Free et Bouygues envisagent une alliance historique pour s’offrir SFR, opération à 17 milliards encore suspendue au feu vert de l’...

Reçu hier — 16 octobre 2025

Pourquoi cette lunette de WC devrait équiper tous les logements Airbnb ?

16 octobre 2025 à 16:02
Lalunet' abattant relevé

Un Airbnb irréprochable passe d’abord par des WC propres — faute de quoi les avis négatifs s’enchaînent. Or c’est précisément l’endroit le plus fastidieux à remettre au propre.

Dans un hébergement, les sanitaires sont l’endroit les plus susceptibles de déclencher du dégoût. traces jaunâtres autour des charnières, odeurs incrustées, démontage pénible entre deux séjours — autant de minutes perdues et de commentaires négatifs. Lalunet’ propose une réponse simple : un abattant à charnières souples monobloc et joints étanches qui suppriment les recoins intranettoyables.

La marque, imaginée par Yannick Berruyer, ingénieur en plasturgie, est née d’une expérience de location peu ragoûtante. Fabriquée en France depuis 2019, la lunette repose sur un concept bi-matière breveté, et a décroché la médaille de bronze au Concours Lépine en 2021. Pas une révolution sanitaire, mais une innovation d’usage encore trop méconnue en 2025 !

Lalunet’ : pourquoi c’est mieux ?

Fini la mécanique métallique pleine de recoins. Lalunet’ adopte une charnière souple monobloc en bi-matière (partie rigide pour la tenue, élastomère pour la flexibilité). Cette continuité crée des surfaces lisses sans cavités où s’accumulent liquides, tartre et odeurs.

La lunette charnière et abattant
Des charnières repensées et deux joints d’étanchéité. Simple. Génial. © Lalunet’

On observe surtout deux joints d’étanchéité conçus pour isoler les zones sensibles :

  • entre la cuvette et la lunette, pour empêcher les infiltrations et stabiliser l’assise ;
  • entre la lunette et le couvercle, pour fermer proprement l’ensemble.

Sans ces interstices propices aux infiltrations sous les fixations, là où l’humidité et les résidus stagnent d’ordinaire, l’on s’épargne les traces jaunâtres et les odeurs de fond. Au nettoyage, plutôt que d’aller explorer de près le joyeux pays des bactéries grouillant sur la faïence, on peut se contenter d’un bon coup d’éponge.

La durabilité au rendez-vous 

Lalunet’ est moulée en bi-matière : une partie rigide assure la tenue et la géométrie, tandis qu’un élastomère forme la charnière souple et les zones d’appui. La production est réalisée en Savoie, avec une chaîne courte qui facilite le contrôle qualité et limite les transports inutiles.

Les polymères utilisés sont recyclables en fin de vie ; l’absence de pièces métalliques vissées dans la zone d’usage évite l’oxydation et simplifie le tri. Le rendu brillant résiste mieux au jaunissement qu’un plastique basique, et la charnière souple évite les jeux et grincements au fil du temps.

Les avantages Lalunet’ pour votre Airbnb… et même à la maison

Avec une surface déperlante au rendu lisse et brillant qui renforce la perception de propreté, accompagnée d’une charnière souple et discrète, Lalunet’ mise sur un design sobre mais moderne. Avec cette esthétique marquée sans être trop exotique, la lunette devient une petite curiosité agréable à tester. 

Lalunet' en divers coloris
On peut sans doute faire plus audacieux sur les coloris mais il y a du choix ! ©Lalunet’

Et en effet, le confort fait partie de l’expérience. Bien sûr, l’assise est stable, et les patins amortissent la fermeture afin d’éviter les claquements malencontreux. En outre, le matériau offre un toucher moins froid qu’un plastique basique.

Enfin, pour l’entretien, c’est tout bénéf’, on l’a vu : une microfibre légèrement savonneuse suffit, ce qui signifie aussi moins de produits agressifs, donc moins d’odeurs chimiques à l’ouverture. On gagne de précieuses minutes lors des séances de ménage, et la salle d’eau retrouve plus vite son aspect immaculé, même en passant derrière des occupants peu soigneux.

Qu’en est-il de l’hygiène en soi ?

Les lunettes de WC — surtout en lieux publics — peuvent héberger staphylocoques, streptocoques, E. coli, etc. Mais la contamination par la lunette représente un risque minime au quotidien ; l’hygiène des mains et la propreté globale comptent davantage. 

En revanche, la psychologie du dégoût peut avoir des effets pervers sur la santé, puisque la sensation de “sale” pousse certaines personnes à en éviter ou retarder l’usage. Avec des innovations simples mais ingénieuses comme Lalunet’, on évite les transits bridés.

Nota Bene : Lalunet’ améliore l’entretien et la perception de propreté, mais ne remplace pas un protocole de nettoyage correct (désinfection régulière, aération, lavage des mains).  

Points à vérifier avant d’équiper votre trône

Le matériel sanitaire quel qu’il soit doit faire l’objet de quelques vérifications avant achat, dont : 

  • la compatibilité avec la forme de votre cuvette (taille standard arrondie) ;
  • le besoin : Lalunet’ n’est pas un bidet comme Boku, ni un abattant “soft-close” (fermeture ralentie) ;
  • l’aspect : selon les revendeurs, certaines couleurs peuvent être en rupture ; 
  • le prix : ici, autour de 60 € (selon finitions).

En ce qui concerne le dernier point, pour un bien loué fréquemment, l’amortissement se fait sur le temps d’entretien gagné et un remplacement repoussé.

Ce qu’on en pense ?

On songe surtout aux hôtes ayant à gérer des turnovers serrés, d’autant plus si vous recevez souvent des familles, ou si vous avez déjà subi des plaintes sur la propreté des WC. Les personnes invitant régulièrement du monde chez elles seront également très accommodées par un tel équipement !

Bien sûr, Lalunet’ ne stérilise pas vos sanitaires ; le produit rationalise simplement l’entretien et ne dispense pas des bonnes pratiques. Pour un bien locatif, c’est exactement le genre d’innovation utile qui fait gagner du temps… et des étoiles ! 

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Actualité : Honor Magic 8 Pro : de l'IA, une batterie XXL et un retour en arrière risqué

16 octobre 2025 à 13:32
À peine dévoilé en Chine, le Honor Magic 8 Pro se présente déjà comme le porte-étendard de la marque pour les mois à venir, avec l’ambition de propulser l’intelligence artificielle au cœur de l’expérience mobile.Comme à l’accoutumée, la firme chinoise adopte un design tape-à-l'œil, avec un écran garanti très lumineux et un nouveau bouton personnalisa...

La cause officielle de l’implosion fatale du sous-marin Titan en 2023 est confirmée

16 octobre 2025 à 08:33

Un rapport sur la catastrophe du sous-marin Titan, survenue en juin 2023, a été remis. Il pointe un peu plus l'ingénierie défaillante de la conception du submersible et relève des vérifications insuffisantes.

Implosion fatale du Titan : 2 ans après, des « anomalies multiples » dans la conception du sous-marin dénoncées dans un rapport sur la tragédie

16 octobre 2025 à 08:31

Un rapport sur la catastrophe du sous-marin Titan, survenue en juin 2023, a été remis. Il pointe un peu plus l'ingénierie défaillante de la conception du submersible et relève des vérifications insuffisantes.

Gagnez un an d’abonnement Revolut Metal pour notre anniversaire !

16 octobre 2025 à 08:04

Chez Numerama, on n'aime pas trop ce qui est vieux, lent et lourd. La banque en ligne Revolut, c'est exactement l'inverse : rapide, efficace, facile à utiliser et avec des tas d'avantages pour gérer son argent et l'investir. Pour nos 10 ans chez Humanoid, on vous fait gagner un an d'abonnement à Revolut Metal, offert par Revolut.

Reçu avant avant-hier

Un robot-tondeuse de jardinet est en pré-lancement sur Kickstarter à seulement 200 $ !

15 octobre 2025 à 17:04
Raccoon 2 SE de RoboUP

Fabriqué par RoboUP, le Raccoon 2 SE veut démocratiser la tonte robotisée : spécialisé dans les petits jardins et les petits porte-feuilles, il n’a même pas besoin d’appli ! 

Sur meilleure-innovation.com, nous avons testé un certain nombre de robots-tondeuses. Or, les plus attentifs auront observé que les capacités de couverture des appareils Segway, Mammotion, Dreame ou encore Stiga dépassaient largement les quelque 150 m2 de notre surface à tondre. En conséquence, le rapport qualité/prix en est fatalement altéré.

RoboUP, qui s’occupe de l’entretien intelligent des pelouses depuis 2016, semble proposer une solution satisfaisante avec le Raccoon 2 SE. Jusqu’ici, comme beaucoup de marques pionnières, le fabricant s’était principalement focalisé sur les pelouses de moyenne et grande envergure. Mais l’heure est à la miniaturisation, et même à la simplification. Une innovation qui prendra son essor par le truchement d’une campagne Kickstarter qui s’étendra de la mi-octobre à fin décembre.

Qui veut un robot-tondeuse Raccoon 2 SE ?

Originellement, les robots-tondeuses justifient en grande partie leur usage par la santé et l’éclat qu’elles confèrent aux gazons qu’elles entretiennent. La conception s’articule donc autour de la régularité et de la multiplicité des options, afin de programmer et personnaliser la tonte au maximum. Larges surfaces, navigation précise grâce aux antennes RTK, modification des zones, mode téléguidé, mode caméra, mode nocture (que l’on préfère éviter !) ; tout un éventail qui donne aux appareils une dimension semi-professionnelle. Et le coût s’en ressent, puisque souvent supérieur à 1000 €, voire 2000 €.

La configuration d’un robot-tondeuse, du fait d’une robotique toujours plus sophistiquée, est donc quasiment devenue une tâche d’expert. Or, l’autre aspect qui intéresse les utilisateurs, c’est la simplicité, l’instantané et la facilité d’accès, quelle que soit la surface à tondre et le degré d’aisance à manier un logiciel téléphonique. Le Raccoon 2 SE s’adresse donc :

  • aux personnes qui peinent à effectuer des tâches pénibles et ne peuvent s’offrir les services d’un jardinier ;
  • aux familles dont les parents cherchent à alléger le plus possible leur charge domestique quotidienne ;
  • aux possesseurs de petits jardins des zones urbaines ;
  • à celles et ceux qui n’adhèrent pas à la déferlante des objets connectés qui sévit depuis quelques années.

Nota Bene : pour éprouver la pertinence d’un tel produit, RoboUP a lancé un programme de bêta-testeurs en juillet 2025, envoyant plus de 80 robots tondeuses à des familles en Europe et aux États-Unis. Leurs retours ont permis d’optimiser les performances dans des jardins réels.

Fonctionnalités dont bénéficie le Raccoon 2 SE

Pour l’heure, RoboUP reste assez avare en informations concrètes comme les spécifications techniques et les fonctionnalités embarquées par ce nouveau modèle. Nous savons néanmoins qu’aucun câble périphérique et ni installation RTK ne sont requis. On pose le robot sur la pelouse et il sait quoi faire — l’argument central de ce modèle “plug-and-mow”.

Dans la même veine, la tonte peut démarrer sans application. Pas de compte à créer ni de Wi-Fi à configurer pour une première utilisation : on appuie, ça tond. L’app resterait utile plus tard pour affiner, mais elle ne constitue plus un point bloquant au départ. 

Raccoon 2 SE dans un jardin
Pour les habitués, on reste sur un design classique… © RoboUP

Côté navigation, le constructeur annonce une “double cartographie” (apprentissage automatique du jardin + mode manuel si besoin) et le retour automatique à la base quand la batterie baisse, afin de reprendre ensuite le cycle de tonte sans surveillance.

La fiche teaser évoque également un pack batterie 5 Ah, une charge rapide en ~70 minutes et environ 150 minutes de tonte par cycle — de quoi couvrir un petit jardin en une passe dans l’idéal, puis repartir rapidement. 

Enfin, la sécurité/anti-vol reprend les fondamentaux de la marque : capteurs de levage et d’inclinaison avec alarme sonore, verrouillage automatique si l’appareil sort de sa zone et déverrouillage par code réservé au propriétaire.

Disponibilité : à saisir dès aujourd’hui pour le printemps prochain !

Avant l’ouverture officielle sur Kickstarter, RoboUP lance un pré-lancement avec cadeaux à la clé. Sur la page dédiée, vous pouvez vous abonner, parrainer des amis et grimper dans le top 20 pour décrocher des récompenses : du cashback intégral sur le pack Raccoon 2 SE pour les meilleurs partageurs, ou des bonus comme housse de pluie et jeu de lames

Nota Bene : le Raccoon 2 SE doit être proposé en Europe et aux États-Unis

Côté tarifs, la marque annonce un prix “Super Early Bird” à partir de 200 $, garanti via un dépôt de 20 $ entre le 11 octobre et le 10 novembre. À cela s’ajoute un remboursement total de 80 $ après livraison (20 $ déjà versés + 60 $ crédités), ainsi qu’une expédition prioritaire estimée début février 2026

Qu’en dites-vous ? Est-ce l’appareil qu’il vous faut ? Pourriez-vous l’offrir à votre grand-mère ? L’automatisation et le silence de la robotique vont-il l’emporter définitivement sur le manuel bruyant et chronophage ? Faites-nous part de vos avis en commentaire ! 

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SpaceX révèle dans quel état sont le Starship et son bouclier thermique après le retour sur Terre

15 octobre 2025 à 15:12

starship

SpaceX a partagé deux vidéos montrant l'arrivée en mer de sa fusée géante Starship. Deux clips en haute définition, qui permettent de voir d'un peu plus près l'état du bouclier thermique, qui a bien résisté à la rentrée atmosphérique, malgré des tuiles manquantes.

Etrange cercle radio, migrations des oiseaux cartographiées et aéronef automatisé : l'actu des sciences

15 octobre 2025 à 13:17
Au sommaire des ultrabrèves du 15 octobre 2025 : la découverte de la source radio la plus éloignée et la plus puissante, la cartographie inédite des routes migratoires des oiseaux en Méditerranée et un aéroneuf automatisé permettant l'accès à des zones isolées. 

On a vu Kaamelott 2 Partie 1 : je voudrais pas faire ma raclette, mais le film s’annonce pas super (critique sans spoilers)

15 octobre 2025 à 12:54

Kaamelott Une

Trois ans après le premier Kaamelott, Alexandre Astier revient dans un nouveau film, le 22 octobre 2025. Intitulé Kaamelott : Deuxième Volet Partie 1, le long-métrage remet en scène des héros bien connus de la saga, et des petits nouveaux. Mais un personnage pourtant essentiel n'est pas de la partie. Voici notre avis, sans spoilers, sur cette suite très attendue.

Découverte de la source radio la plus puissante et la plus éloignée jamais observée

15 octobre 2025 à 10:00
La découverte de la source radio la plus énergétique et lointaine est le fruit inédit d'une collaboration entre des chercheurs indiens et des citoyens formés à l'analyse de données issues d'un programme de science participative. Entretien avec l'astrophysicien Ananda Hota, qui a dirigé ces travaux.

Si SFR disparaissait, racheté par Orange, Free et Bouygues, à quoi s’attendre pour le réseau et les infrastructures télécoms ?

15 octobre 2025 à 09:18

SFR

L'ère d'un marché français des télécoms à quatre opérateurs a-t-elle vécu ? SFR pourrait être dépecé entre Orange, Bouygues Telecom et Free, et les trois groupes ont manœuvré ensemble pour proposer une offre de rachat. Si la transition s'annonce longue et complexe, et que les zones d'ombre demeurent, on peut d'ores et déjà tracer les grandes lignes de ce qu'il va se passer pour les infrastructures et le réseau. À supposer que le deal aille à son terme

Tentez de gagner la Logitech MX Master 4 pour notre anniversaire !

15 octobre 2025 à 08:03

La meilleure souris du monde ? Franchement, aussi loin qu'on s'en souvienne, elle avait un M et un X dans son nom et elle était conçue par Logitech. Pour nos 10 ans chez Humanoid, on vous fait gagner la toute nouvelle Logitech MX Master 4, mise en jeu par Logitech que nous remercions chaleureusement.

Actualité : Crosscall Stellar-X5s & M6 édition Chamonix-Mont-Blanc : deux smartphones taillés pour l’aventure

15 octobre 2025 à 05:00
Connu depuis 2009 pour ses smartphones durcis dédiés aux professionnels, Crosscall s’émancipe progressivement des usages purement industriels. Après avoir équipé forces de l’ordre et SNCF avec sa gamme Core, le constructeur aixois a élargi sa cible avec la famille Stellar, des appareils capables d’encaisser les chocs, mais au look bien plus proche d’...

Test iSkim Ultra Beatbot : le robot de surface parfait pour l’automne ?

14 octobre 2025 à 14:39
Test iSkim Ultra de Beatbot

L’été indien couronne le mois d’octobre, les piscines sont encore baignables. Cependant, le froid gagne du terrain, la vie dans les arbres se recroqueville, les feuilles s’échouent dans notre bassin. Il est temps d’essayer l’iSkim Ultra de Beatbot !

Avant que les feuilles mortes n’amorcent une seconde chute au fond de votre piscine, mêlées à quelques insectes infortunés, les skimmers glissent tranquillement sur la surface pour recueillir toutes les petites écorces naufragées. Nous avons pu tester un des meilleurs du marché, produit de la marque Beatbot que nous avons déjà vu passer dans notre labo avec l’AquaSense 2 Ultra.

Contrairement aux robots de piscine traditionnels, les robots de surface ne s’occupent que des débris flottants. Leur conception apporte deux avantages : ils peuvent aisément intégrer un panneau solaire pour augmenter leur autonomie et rester connectés à l’application en permanence. L’iSkim Ultra ne manque pas d’intégrer ces deux fonctions pour un confort d’usage maximal. Véritable complément des robots-piscines 3-en-1 ? Gain de temps avéré ? Investissement superflu ? On vous fait le débrief complet !

iSkim robot-piscine devant le bassin
« NilNilNilfleuve impétueux et tumultueux, tu es comme notre reine la source de la vie ! »

Spécifications techniques du iSkim Ultra de Beatbot

Caractéristique Techniques
Dimensions53,6 × 51,1 × 22,6 cm 
Poidsenviron 6 kg
Type de piscinetoute forme & tout traitement
Moteurs 7
Capteurs20
Mode de déplacementen S (navigation Intelligente IA & capteurs ultrasoniques)
Panneau solaire24 W
Batterie10 000 mAh
Capacité du panier9 L
Filtration≈ 380 µm
ConnectivitéWi-Fi 2,4 GHz
Indice d’étanchéitéIP68
Garantie2 ans
PrixLancement : 1 599 €. Recommandé : 999 €

Avec un panier de 9 L, nous allons avoir de quoi capturer de gros débris sans avoir à le vider en permanence. Nous espérons que son poids plume le rendra facile à manipuler ! D’autre part, on ne trouve pas d’informations sur la puissance d’aspiration, ni sur l’autonomie, ni sur le temps de charge, ni quant à la couverture maximale. Nous mesurerons sa vitesse de déplacement et son autonomie sur le terrain et commenterons son système de navigation plus avant.

Carton iSkim Beatbot

Contenu de la boîte

Unboxing iSkim Beatbot
Le câble d’alimentation mesure environ 3 mètres une fois déroulé.
  • 1 robot
  • 1 kit de produit clarifiant
  • 1 chargeur à induction sans fil 
  • 1 crochet
  • 1 tournevis
  • 1 vis pour rouleau
  • 1 vis pour sidebrush
  • 1 manuel d’utilisation
  • 1 guide de démarrage rapide

On retrouve la logique plug & play que l’on apprécie sur les robots domestiques. Le tournevis est bienvenu pour avoir directement de quoi retirer les composants amovibles (rouleau, sidebrush). Comme pour l’AquaSense 2, on bénéficie d’un kit de clarifiant. L’application indique que le flacon contient le nécessaire pour 4 utilisations. Enfin, le manuel d’utilisation est bien conçu : clair, concis, illustré, traduit, on valide !

Design et ergonomie : léger, robuste, ingénieux, élégant

L’iSkim Ultra est conçu selon une silhouette très aplatie : un “pont” carré, au profil bas, entièrement recouvert d’un panneau solaire affleurant, et deux bras latéraux qui abritent les organes de propulsion et de brossage. Ce châssis n’est pas qu’un choix esthétique ; il sert l’hydrodynamisme et la stabilité en surface, avec tout l’espace nécessaire pour capter la lumière.

iSkim Beatbot vu de côté
Dans l’angle, un indicateur LED servira épisodiquement à afficher un état de l’appareil.

Le capot affiche une finition robuste — Beatbot revendique une coque en ASA, un polymère choisi pour sa résistance aux UV, aux rayures et aux produits chimiques — et une étanchéité IP68, gages de durabilité face au soleil et au chlore. On note aussi de petites roues de guidage/collision réparties sur la périphérie pour protéger à la fois le robot et les parois lorsque l’appareil longe les bords.

iSkim Beatbot vu de devant
Des brosses, des roues et des capteurs à gogo.

Sur la face avant, Beatbot a empilé plusieurs idées malines. D’abord, une large “barre” cylindrique joue le rôle de rouleau collecteur : elle agrippe les gros débris et augmente la largeur de capture à chaque passage. De part et d’autre, deux brosses latérales rotatives vont chercher ce qui passe à portée. Cette combinaison s’appuie sur une architecture interne atypique pour un skimmer : sept moteurs indépendants pilotent à la fois la propulsion, le brossage latéral/avant et les micro-mouvements d’accostage. 

Nota Bene : un emplacement est prévu pour insérer le flacon de clarifiant.

Le cœur “ergonomique” du produit, c’est son panier de 9 L. Il s’extrait par l’avant en tirant la cassette, avec une poignée intégrée, et surtout un clapet anti-renversement qui évite de semer feuilles et pollen sur la terrasse au moment de la vidange. Le couvercle du panier s’ouvre en grand pour le vider rapidement sans mettre les mains dedans ; on peut même retirer la cassette alors que le robot flotte encore au bord

_iSkim Beatbot vu de dessous
On peut faire glisser l’appareil sur ses quatre fines roues pour ne pas avoir à le porter jusqu’au bassin.

Quand la météo ne permet pas de s’appuyer sur le panneau solaire intégré au capot, on peut utiliser le chargeur magnétique. Ce dock aimanté aligne automatiquement les connecteurs, supprime tout port exposé et évite les faux contacts en milieu humide.

Connexion et mise en place : le lièvre et la tortue

C’est le moment qui a failli être rapide et… en fait pas tellement. En ce qui concerne la connectivité, aucun problème, c’est la même routine qu’un robot-piscine classique : 

  • on télécharge l’appli Beatbot et on se connecte à notre compte ; 
  • on appaire le robot via le QR code ou en l’ajoutant manuellement ; 
  • on tape le code Wi-Fi (ou celui de votre point d’accès mobile) ; 
  • on installe les mises à jour et on active l’OTA pour que ce soit automatique ; 

Et nous y voilà ! On peut déjà naviguer sur l’application Beatbot et réaliser les premiers réglages.

application beatbot général

Nota Bene : quand le robot s’allume, il donne des indications en parlant très fort. Vous pouvez réduire ou couper le son depuis l’appli, dans “Réglages > Paramètres vocaux”.

Pendant ce temps-là, on met l’appareil à charger au maximum. Autant vous y prendre le plus tôt possible parce que cela va durer un certain temps. Nous, on l’a récupéré aux alentours de 50 %. Il a mis 3h et 45 minutes à afficher “batterie pleine”.

_iSkim Beatbot de derrière
Quand l’iSkim Ultra est en charge magnétique, le panneau solaire est inactif, même s’il est exposé aux rayons du soleil. 

Mais comme les appareils ralentissent la charge à mesure qu’elle approche sa complétion, comptez environ 5 heures pour une charge complète. C’est long, mais c’est la condition pour garder une batterie au maximum de son potentiel de durabilité.

Application : simple mais complète

On retrouve une interface très similaire à ce que l’on avait vu sur l’AquaSense 2 : un thème clair, bleuté, avec des légendes pour bien comprendre le sens des icônes. Les onglets de menu et de réglages se résument en listes avec une arborescence classique que vous pourrez fouiller au fur et à mesure de vos besoins. Parmi les fonctionnalités notables, on trouve : 

  • l’activation du robot ;
  •  un mode téléguidé ;
  • la distribution de clarifiant ;
  • les infos “météo” (température, indice UV, etc.) ;
  • un mode faible luminosité ; 
  • la programmation des heures de nettoyage ; 
  • la programmation de distribution de clarifiant ; 
  • un mode “ne pas déranger” ; 
  • le stationnement ; 
  • un journal des tâches ; 
  • des statistiques sur la recharge solaire ; 
  • un mode anti-déversement (débris légers) ; 
  • des consignes de maintenance.

Les statistiques de recharge solaire intéresseront sans doute les plus économes, puisqu’elles rapportent l’énergie totale collectée, l’augmentation de la portée totale et la réduction des émissions de carbone.

application beatbot interface fonctionnalités
Les infos sur la recharge solaire ont quand même un petit côté green washing…

Les chiffres couvrent la période de 7 jours de votre choix et affiche les données totales en permanence. Le journal des tâches vous indique, sur le jour sélectionné du calendrier, les tranches horaires de nettoyage et l’évolution de la courbe de recharge solaire.

Navigation : ça marche (plutôt) bien !

Côté navigation, l’iSkim Ultra n’est pas prévu pour simplement “flotter et rebondir”. Beatbot annonce un cerveau 120 MHz épaulé par des algorithmes d’IA et un réseau de 20 capteurs, avec une architecture dite « tri-ultrasonique » : des émetteurs/récepteurs à la fois au-dessus et sous la ligne d’eau scannent en continu le pourtour du bassin et la masse d’eau pour anticiper bords, obstacles et zones où les déchets stagnent.

iSkim robot-piscine posé dans le bassin

Cette perception est censée alimenter un planificateur de trajectoire en S, afin de réduire les recouvrements et les “zones oubliées”, tandis que le robot ajuste sa vitesse et sa poussée pour garder une stabilité “façon drone” malgré les remous. 

L’iSkimmer est très silencieux, n’émettant qu’un très léger sifflement mécanique.

Nota Bene : l’iSkim Ultra se propulse avec des hélices d’environ 2,5″ chacune, quand le Dolphin Skimmi monte à 3″ et que les Betta SE/SE Plus restent autour de 2″. Le diamètre conditionne surtout la poussée instantanée et la capacité à garder le cap face au vent ou aux remous. L’iSkim compense par la multi-motorisation et sa gestion logicielle des trajectoires

À cet égard, les sept moteurs indépendants ne servent pas qu’à la propulsion : ils orchestrent les deux brosses latérales et le grand rouleau frontal, ce qui aide le robot à “accrocher” le bord plutôt qu’à le repousser comme le font certains skimmers, et à corriger finement sa ligne pour longer une paroi sans décrocher.  

L’iSkimmer Ultra se déplace à une vitesse moyenne de 7 mètres/min

En pratique, voici quelques observations : 

  • le robot est assez rapide pour capturer les débris sans les repousser par des remous ; 
  • la trajectoire en S n’est pas flagrante, mais la totalité de la surface finit par être totalement couverte ; 
  • l’iSkimer Ultra ne se cogne pas aux parois, il sait quand ralentir pour un contact contrôlé ; 
  • il n’est pas rare qu’il se tourne du bon côté pour aspirer des débris, mais ses trajectoires linéaires le font souvent surfer dans le vide ;
  • il peut malgré tout rester bloqué contre une marche d’escalier ou une rambarde – hop le petit coup d’orteil pour aider… 
  • il réagit au ¼ de tour quand on lui demande de stationner. Il se place contre une paroi et éteint ses moteurs.
iSkim robot-piscine proche de l'escalier
Pour les zones peu profondes, il aura toujours des risques d’échouer.
iSkim robot-piscine bloqué contre la rambarde
Bloqué !

En somme, il va véritablement permettre d’automatiser la tâche. À présent, nous allons voir avec quelle efficacité.

Nota Bene : contrairement à l’AquaSense 2, l’iSkimmer ne montre pas sur l’application la cartographie du bassin. 

Efficacité : à relativiser

Nous avons répandu environ 500 g de feuilles mortes dans notre bassin de 30 m2. En termes de volume, c’est pile censé rentrer dans le panier et ses 9 L de contenance. Après une heure de travail, l’iSkim en avait récupéré une bonne partie, entre 80 et 85 %.

Le temps qu’il accomplisse sa besogne, une partie des feuilles ont eu le temps de couler. D’autres se sont fichées au niveau de la bonde de fond. Enfin, trois ou quatre d’entre elles dérivaient encore sur les flots.

Pour éviter les remous et les possibles erreurs de trajectoire, il est préférable de couper la filtration de la piscine.

Nota Bene : des confrères ont noté que les débris fins et filiformes comme les aiguilles de pin pouvaient se prendre dans les roues et les hélices.

Nous avons tout récupéré afin de reproduire l’opération en mode téléguidé. Cette fonctionnalité est très bien gérée. L’interface est intuitive, et la latence très faible. Beatbot ajoute même la possibilité d’envoyer de petites accélérations pour les bassins plus vastes – un peu inutile dans notre cas, à cause des parois relativement proches.

application interface mode téléguidé
Un interface épurée pour faciliter la manipulation télécommandée.

Quoi qu’il en soit, nous avons mis exactement 17 minutes et 22 secondes pour récupérer 85 % des feuilles. Les autres ont sombré au fond de l’eau, hors de notre portée.

iSkim robot-piscine en position parking
Allez, retour au bercail ! On va lui montrer comment on fait !

Nota Bene : pour activer la distribution de clarifiant, appuyez sur le bouton prévu dans l’appli. Les LEDs sur les côtés du robot s’allument en violet pour indiquer que le produit est bien en train de se diffuser dans l’eau.

épuisette et feuilles
On n’est pas très loin d’une vidéo de Khaby Lame…

Enfin, nous nous sommes munis de notre épuisette et avons réitéré l’opération. Sans surprise et sans forcer, nous avons fait un score de 100 % en 9 minutes 55 – nous sommes allé chercher les 15 % récalcitrants sous la surface. Nous commenterons en détails ces résultats un peu plus loin.

Autonomie : la question ne se pose même pas

Nous avons parlé du temps de charge assez affolant. Mais rassurez-vous, c’est beaucoup moins grave qu’il n’y paraît. En effet, avec le soleil tapant sur le panneau solaire à une température modérée (18°C), l’appareil n’a dépensé que 2%, modes automatique et téléguidé confondus – soit 1h17 de fonctionnement durant lesquels la charge solaire oscillait entre 350 et 450 mA. Cela lui laisse une grande marge de manœuvre pour couvrir des surfaces assez vastes. 

En ciel voilé ou en fin d’après-midi, on observe une diminution plus franche de la batterie ; c’est toujours raisonnable, mais la limite arrivera plus vite si l’on multiplie les allers-retours manuels ou si le bassin est très exposé au vent, avec des corrections de cap plus fréquentes. La nuit, évidemment, l’appareil puise uniquement dans sa réserve mais, même comme ça, vous avez plusieurs heures de fonctionnement devant vous.

Nota Bene : le mode automatique est le plus économe à surface égale, car les trajectoires en S et la vitesse stabilisée limitent les pointes de puissance. Le téléguidage sollicite davantage les moteurs et la radio, et grignote donc la batterie plus vite.

Entretien : ultra facile et bien accompagné

Pour commencer, et comme on pouvait s’y attendre, il est assez facile de récupérer l’iSkim Ultra au bord de l’eau. Il suffit de s’accroupir et de le prendre par la poignée du dessous (au niveau du panier de filtration).

iSkim facile à récupérer
D’autres testeurs l’ont trouvé lourd ; nous on pense qu’ils ont juste mal aux poignets.

Un bouton poussoir vous permet de retirer le bac à détritus. Ouvrez-le, secouez-le pour ôter les gros débris, puis rincez avec un jet d’eau à pression moyenne pour les particules plus petites accrochées aux mailles. 

_iSkim Beatbot panier avec sachet de feuilles
Nous avons rempli ce sachet de feuilles : en principe, tout devrait tenir dans le panier !
panier et feuilles
Les 100 % étaient-ils jouables selon vous ?

Pour les autres composants, vous pouvez vous référer au manuel d’utilisation ou à l’application. Les brosses (rouleau frontal et modules latéraux) sont démontables pour un rinçage express, ce qui réduit l’encrassement au fil de la saison. Quant au panneau solaire, il peut être rincé à basse pression et essuyé à l’aide d’un chiffon doux et sec. 

iSkim beatbot accès aux brosses tournevis
iSkim beatbot accès aux roues au tournevis

Nota Bene : veillez à ne pas heurter ou rayer le panneau lorsque vous le manipulez ! Attention également à sa température s’il est resté longtemps sous un ciel caniculaire.

Accessoires et consommables : tout est dans le clarifiant

La boutique Beatbot propose, en tout et pour tout, 4 accessoires et consommables :

  • Housse anti-poussière et étanche d’origine : 49,99€
  • Beatbot AquaRefine Clarifier x3 (Trimestriel) : 119,97€ (hors promo : 149,97€)
  • Beatbot AquaRefine Clarifier x6 (Semestriel) : 229,94€ (hors promo : 299,93€)
  • Extension de garantie (3 ans) : 239,00€

Si vous utilisez un clarifiant uniquement en saison (environ 5–6 mois/an) et que vous restez sur l’essentiel, comptez simplement un pack Beatbot AquaRefine Clarifier x6 par an au tarif promo, soit 229,94 € sur 1 an. En prolongeant le même rythme, on arrive à 1 149,70 € sur 5 ans. C’est l’enveloppe “consommation basse” la plus réaliste pour maintenir une eau limpide pendant la période d’utilisation, sans accessoires additionnels.

iSkim robot-piscine avec clarifiant
Nous commentons les bienfaits du clarifiant dans le test AquaSense 2 Ultra !

Si vous préférez compléter avec les “à-côtés” pour protéger le matériel et dormir tranquille, ajoutez la housse d’origine et l’extension de garantie 3 ans (coûts non récurrents). La première année, votre budget “en saison” passe alors à 518,93 € (229,94 € de clarifiant + 49,99 € de housse + 239,00 € d’extension). Sur 5 ans, en ne rachetant que le clarifiant chaque saison, le total s’établit à 1 438,69 €. Vous avez ainsi la vision “consommation haute” à prix promotionnels, contextualisée sur une utilisation saisonnière.

application beatbot application entretien
Il faudra davantage compter sur l’entretien que sur le remplacement des pièces.

Aucune pièce détachée ne semble être mise en vente : vous ne pourrez compter que sur votre le SAV et une éventuelle extension de garantie en cas de panne.

Notre verdict : à qui ce produit s’adresse-t-il ? 

La réponse n’a rien d’évident. Comme on l’a vu plus tôt, la machine est loin de dépasser l’humain en exécution pure. Sauf qu’elle n’aura jamais la flemme. Pour autant, le gain de temps est assez anecdotique, à savoir moins de dix minutes pour 1 heure de travail, sans compter la partie entretien. Cela étant, l’autonomie du robot, la programmation, le clarifiant et le téléguidage le rendent vraiment intéressant, notamment sur grand bassin, où la longueur des perches peut s’avérer limitée. Sur bassin de taille modeste, l’investissement n’est pas inutile, mais mettra du temps à être vraiment rentable, surtout si l’on prend en compte les coûts supplémentaires pour un service complet. 

Quoi qu’il en soit, il complètera parfaitement des robots-piscines 3-en-1 (fond, paroi, ligne d’eau) comme un Wybot S2 Solar, un Scuba X1, un Dreame Z1 pro ou un AquaSense 2 standard. Ils pourront même nettoyer votre piscine de concert. En revanche, si vous êtes déjà doté d’un AquaSense 2 Pro ou Ultra, il y aura doublon sur le clarifiant et le nettoyage de surface. Idem si votre skimmer mural fait déjà du très bon boulot.

Face aux autres robots de surface, le Beatbot iSkim Ultra se distingue par une architecture nettement plus ambitieuse : 7 moteurs, ~20 capteurs dont tri-ultrason pour tenir le cap le long des margelles, panier 9 L à clapet anti-renversement, appli complète et dock magnétique pour recharge hors soleil. À l’opposé, un Betta SE joue la carte du solaire simple : panier fin 200 µm, télécommande, navigation basique sans cartographie avancée, et surtout un prix bien plus bas (629 €) ; c’est efficace et économique, mais moins sophistiqué. Entre les deux, l’Aiper Surfer S1 (349 €) ajoute une appli (trajets, température) et de l’ultrason, mais reste positionné nettement moins cher que Beatbot.

Le Starship a testé une manœuvre pour s’entraîner à sa future acrobatie sans précédent

14 octobre 2025 à 09:19

Le vaisseau spatial Starship a effectué une manœuvre dans l'espace afin d'imiter l'approche finale qu'il lui faudra suivre le jour où il rentrera à la base. SpaceX souhaite en effet capturer l'engin avec la tour de lancement, exactement de la même manière que le booster Super Heavy.

C’est terminé pour le Starship v2, 14 photos pour revivre le vol final de cette génération de fusée

14 octobre 2025 à 07:48

SpaceX Starship Une

SpaceX a bouclé avec succès le 11e vol d’essai du Starship. Le booster Super Heavy comme le vaisseau spatial ont atteint leurs objectifs. Ce vol revêtait un caractère un peu spécial, car c'était le dernier de la génération v2.

Interminable liste de terminaux

Ah, la ligne de pêche Maginot commande ! Que ce soit pour gérer ses fichiers, récupérer des commits, lancer une compilation, se connecter à un serveur, redémarrer un service, consulter les logs, voire contrôler la musique, afficher des images, cette interface reste en 2025 exceptionnellement boomer rapide et même parfois confortable.

Sans compter que le terminal est l'endroit où lancer des applications dédiées, pour lire ses mails ou un million d'autres choses.

Bref rappel avant se lancer dans de longues comparaisons

  • TTY vient de teletypewriter. Si vous tapez (Xorg comme Wayland) Control + Alt + F3 par exemple, vous vous retrouverez devant une invite de commande.
  • pts/pty : quand vous ouvrez un terminal

L'invite de commande pourra bénéficier d'un shell personnalisé. Le bureau permettra l'usage d'un terminal.

    Sommaire

    Le jeu de les shells

    Le shell est un interpréteur de commande. On peut simplement lancer une commande pour consulter l'état du système (top, ps), déplacer un fichier (mv), … Ou combiner des commandes, écrire des scripts basés sur des conditions et des variables, … Donc comme l'explicite le manuel GNU, un shell unix est la fois un interpréteur de commande et un langage de programmation.

    La plupart des distributions utilisent par défaut "Bash", mais il est possible de changer de shell, par exemple interactivement en utilisant la commande chsh ("change shell"), ou en modifiant les paramètres d'un terminal en particulier, ou d'un multiplexeur, ou encore plus globalement en modifiant le shell par défaut d'un user (faites un peu attention dans ce cas — les shells ne sont pas tous compatibles, ne tombez pas !).

    Les shells tombent

    Les scripts précisent aussi quel shell invoquer… Si je prends un tuto sur un shell au hasard, voici ce que je vais trouver

    #!/bin/bash
    # This script will take an animated GIF and delete every other frame
    # Accepts two parameters: input file and output file
    # Usage: ./<scriptfilename> input.gif output.gif

    Attention : ce script référence explicitement /bin . Pas 100% sûr que bash y soit installé. Une solution peut être d'utiliser env.

    #!/usr/bin/env bash

    Hormis interpréter les commandes tapées, le shell affiche également un prompt invitant à taper une commande. Quelque chose comme cela :

    [goat@arch:~]$ 
    

    Pour la partie prompt, certains shells vont autoriser un peu de paramétrage, ou l'on peut même installer des plugins pour enrichir les possibilités, comme avec powerline ou même le liquid prompt présenté ici même par son auteur Dolmden.

    On peut aussi trouver un prompt comme starship qui est utilisable avec les différents shells.

    De la préhistoire au Bash

    Pour l'histoire, le premier shell Unix date de 1971, puis le Bourne Shell (sh), du nom de son auteur, apparait en 1977. Beaucoup de fonctionnalités sont déjà présentes : il est scriptable (on peut définir un script avec des conditions dont la si laide esac, définir des boucles, …), les processus peuvent être contrôlés, il est possible de définir des alias, …

    Bourne Shell implémente la norme POSIX que d'autres shells respectent. La licence du Bourne Shell est débatue (avec une certaine vigueur sur Wikipédia!) , en tout cas son code est ici.

    KORN shell n'était, au départ, pas open source - le code n'est libéré que dans les années 2000. Korn Shell implémente les fonctionnalités du Bourne Shell mais ajoutera d'autres éléments, comme des raccourcis vi/emacs, ou comme les tableaux

    $ typeset -A age
    $ age[bob]=42
    $ age[alice]=31
    $ print ${age[bob]}
    42
    

    GNU BASH : /bin/bash

    GNU Bash

    B.A.S.H. = Bourne Again Shell (superbe jeu de mots avec Born Again Shell). Bash implémente la norme POSIX… et un peu plus.

    GNU bash connait une première release en 1989. Il reprendra à son compte des fonctionnalités trouvées jusqu'ici dans de précédents shells, y compris Korn Shell. Bash reste le shell interactif par défaut sur de nombreuses distributions. Il fut le shell sous MacOS.

    Anecdote - quel est le plus gros programme bash que vous connaissiez ? nb, qui propose de gérer vos notes en mode texte (org, markdown, etc), est principalement composé d'un script .sh de … 26736 lignes. Je vous laisse partager vos trouvailles en commentaire !

    DASH : le Debian Almquist shell est renommé ainsi en 1997. Debian l'adopte par défaut pour les scripts, tandis que le shell interactif des utilisateurs reste bash. Ubuntu y passe par défaut sur la 6.10. Dash est léger et performant. Moins de dépendances égal plus de sécurité.

    ZSH

    ZSH ZSH sort en 1990. Toujours compatible avec la norme POSIX, Zsh va améliorer de bien pratiques fonctionnalités d'auto-complétion : appuyez sur <TAB> et Zsh complète pour vous.

    Mais bien plus largement, Zsh va atteindre le paroxysme en terme de fonctionnalités. Tout existe dans Zsh.

    Zsh est connu pour proposer de très nombreuses possibilités de configuration. Ses plugins se comptent par centaine — y compris plusieurs gestionnaires de plugins… Mais un outil très utilisé pour le configurer sort du lot : Oh my zsh, qui permet de gérer plus de 300 plugins ainsi que de nombreux thèmes.

    FISH

    Fish

    Fish pour "Friendly Interactive Shell", date de 2005. C'est un shell non POSIX - certaines fonctionnalités ne seront pas compatibles. Un script bash ne marchera pas forcément.

    Ce shell se veut demander peu de configuration - il est prêt à l'emploi. Choix appréciable quand on peut déjà passer tant de temps à configurer d'autres choses (distro, bureaux, nano, terminaux..)  !

    Il suffit de l'installer pour avoir

    • une coloration syntaxique indiquant quelle commande est valide
    • suggestions : en tapant, on obtient des candidats que l'on peut auto-compléter

    Fish est également scriptable et se veut proposer un syntaxe plus saine. À vous de tester (mais vous ne codez qu'en Rust, n'est-ce pas ?)

    Le gros point de Fish à mon sens, c'est de proposer une configuration par défaut déjà utilisable, comme le fait de se baser sur les pages man ainsi que sur l'historique pour proposer l'auto-complétion. Oubliez les heures passées à configurer - je ne sais pas si Fish a le plus de chevaux dans le moteur, mais avec lui vous êtes déjà prêts à partir.

    Petite fonctionnalité sympa, taper fish_config ouvre une page ouaibe. On peut alors prévisualiser les thèmes, personnaliser le prompt, visualiser les fonctions et variables, consulter l'historique et les raccourcis claviers. Fish a un mode vi.

    Fish a été réécrit en Rust entre 2022 et 2024.

    Ravissant multiplex, 200 mètres carrés

    Gnu Screen

    Ok donc nous avons un shell à choisir, y compris le prompt et il faudra le lancer dans un terminal, mais avant ça, si on avait un gestionnaire de fenêtre dans le gestionnaire de fenêtre ? C'est bien comme cela qu'est présenté GNU Screen, qui gère des fenêtres, typiquement de terminaux. C'est un multiplexeur, en français : la possibilité d'ouvrir plusieurs terminaux dans un seul terminal. GNU Screen sait lister les terminaux ouverts, passer de l'un à l'autre, en tuer… Comme souvent, le wiki arch détaille bien notre affaire concernant screen. Mais GNU Screen est un vieux de la vieille, qui date de 1987.

    Tmux

    Plus souvent cité de nos jours, Tmux (2007) propose des raccourcis à la Emacs ou à la Vim, un menu graphique, des splits verticaux ou horizontaux.

    Zellij

    Il existe d'autres multiplexeurs. On peut citer par ex. Zellij, orienté développeurs, qui affiche une barre de statut, peut afficher les raccourcis claviers…

    Envolez-vous vers un nouveau terminal

    Le choix d'un terminal pourra définir l'apparence de votre interface, comment vous gérez le multi-fenêtre et/ou multi-onglet, la capacité à rechercher, copier-coller, les raccourcis clavier, peut être même comment accéder aux emplacements, vous connecter en ssh.

    Certains terminaux proposent un mode inspiré de Guake (première release 2007), lui même inspiré du terminal dans Quake : le terminal est toujours ouvert et dispo, mais caché et l'appui d'un raccourci clavier le fera apparaître. Le temps de taper trois commandes et le même raccourci le fera disparaître. À voir ce qui se fait encore sous Wayland, je vois par ex. qu'il y a encore une extension GNOME.

    La console sur le bureau

    Première piste : tout simplement utiliser la terminal qui vient avec son bureau, si l'on en utilise un. Évidemment le premier avantage sera une bonne intégration, mais en pratique ?

    Nous verrons aussi plus bas certains terminaux qui sont le terminal par défaut de gestionnaires de fenêtre, mais il s'agit simplement d'un choix par défaut et pas d'une affiliation ni d'une intégration particulière, donc pas de raison de les mentionner ici.

    Console (GNOME)

    Le terminal par défaut a changé sous GNOME 42 (euh bah oui c'était y'a un moment), pour devenir GNOME Console (anciennement Kings Cross Station d'où kgx — j'ai cherché l’exécutable un moment…). Assez peu de fonctions particulières mais : devient rouge lorsqu'on est connecté en root ou violet en ssh, envoie une notif quand une longue commande se termine, sympa. Un bouton de recherche un peu étonnant peut s'avérer pratique. Clairement la logique est d'afficher peu de boutons, peu de choix, et d'investir sur des options par défaut qui fonctionnent. Je ne vais pas retenir Console pour mon usage mais je trouve qu'effectivement c'est un terminal élégant.

    Pour changer le shell de Console, il faudra passer par l'éditeur dconf et modifier l'option org.gnome.Console.shell.

    Certaines distributions ont préféré maintenir gnome-terminal, plus complet, mais gnome-terminal est resté Gtk3 (alors que kgx est bien Gtk4).

    Petite note sur kgx et gnome-terminal : ces terminaux sont basés sur la libvte dont dépendent d'autres terminaux GTK. Voici quelques exemple cités par une page du wiki gnome :

    On pourrait y ajouter Lxterminal (merci à Impromptux).

    Konsole

    Konsole

    Le choix logique pour le bureau KDE. En termes de fonctionnalités, c'est l'artillerie lourde. Multi-profils, signets, multiplexeur, prévisualisation d'images. Konsole est intégrée dans plusieurs applications KDE.

    Pour changer le shell de Konsole, vous pouvez passer par le menu Settings > Configure Konsole > Profiles .

    C'est le moment de mentionner Qtermwidget : ce widget fut originellement basé sur Konsole et servit à développer Qterminal.

    xfce-terminal

    Terminal par défaut du bureau Xfce. Il dépend et hérite de libvte. Il est en Gtk3.

    • Permet plusieurs onglets
    • Intégration avec un gestionnaire de fichiers (ouverture dans le répertoire courant du terminal)
    • Prévention de collage dangereux : quand ça contient un retour chariot, ouvre une popup qui permet d’inspecter et modifier le contenu dangereux.
    • Permet d’envoyer un signal au processus en cours
    • Permet d’avoir une console rapide à la Guake
    • Permet de colorer les onglets manuellement.

    Il est possible de changer le shell dans les préférences.

    Terminology

    Terminology

    Ce terminal sort en 2013, il fait partie du bureau Enlightenment Je pense que c'est le premier terminal à pouvoir afficher des images. Il est possible d'avoir des informations en survolant une URL. Une barre de progression s'affiche durant l’exécution de commandes. Les performances sont au rendez-vous. (Subjectif - serait-ce tout simplement la meilleure appli e17?)

    Emacs et (Neo)Vim

    Mais plutôt que d'utiliser le terminal intégré à son environnement de bureau, pourquoi ne pas utiliser directement celui intégré à son éditeur de texte? Un bon éditeur de texte en effet a forcément son bon terminal. Même Vim? Et oui. C'est donc une solution de lancer le terminal depuis l'éditeur de texte, par exemple pour reproduire les fonctionnalité d'une IME vivre sa vie entière en mode texte.

    Emacs

    Démarrons tout de même par Emacs, où la prise en charge du terminal est plus ancienne.

    Emacs a… 4 terminaux, pourquoi faire simple. 4 terminaux ? Non pas vraiment : 2 shell et 2 terminaux. Il peut y en avoir plus.
    En fait, puisqu'on peut, malgré la rumeur, bel et bien éditer du texte dans emacs, pourquoi ne pas gérer ses commandes au même endroit ? On peut même s'amuser à gérer ses fichiers dans dired, ses processus, finalement un peu tout l'aspect système.

    Mastering Emacs le développe mieux que moi mais vous aurez donc plusieurs possibilités sous Emacs :

    2 SHELLS

    • eshell, le plus emacsien des 2 : un shell 100% implémenté en elisp (!!!). On peut faire beaucoup de emacs dedans , mais tout ne fonctionnera pas. Ne lancez pas journalctl dedans ^^
    • shell. Même chose, ne lancez pas journalctl

    2 TERMINAUX

    • term / ansi-term. Cette fois c'est vraiment un terminal, mais… lent.
    • vterm. Ok cette fois c'est vraiment un terminal, et ça utilise une bibliothèque en C derrière, donc ouf un vrai terminal Emacs existe bel et bien. Attention vterm a besoin d'une bibliothèque.

    Oui je pense qu'il y a vraiment des utilisateurs du terminal sous Emacs. Et il est possible de trouver de petits benchmarks sur les réseaux comme par exemple reddit.

    Vim

    Qui a dit que vim n'était pas bloated et ne pouvait pas gérer cela? (À sa défense vim ne gère pas encore l'email.. ) Vim prend en charge le terminal depuis la version 8.1. Pour changer le shell dans vim, ajouter cette commande dans le fichier de config

    :set shell=/usr/bin/zsh
    

    Les indies

    Pourquoi utiliser le terminal de son bureau, ou de son éditeur de texte, alors que l'on peut utiliser un million d'autres ? Bienvenue dans la jungle. Ne m'en voulez pas si votre petit favori n'est pas listé ici, mais rajoutez sa description en commentaire - il a existé de bien trop nombreux concurrents, et même en se limitant aux projets actifs la liste est bien trop longue. La liste ici pourrait compléter cette dépêche.

    Je rappelle que sont listés ici les terminaux qui sont proposés par défaut sous certains gestionnaires de fenêtre, le parti pris étant que dans ce cas il n'y ait pas d'intégration particulière, contrairement par exemple au terminal KDE.

    Enfin la liste se veut à moitié lister les terminaux populaires actuels, à moitié lister quelques terminaux plus pour un intérêt historique, mais cette dépêche n'étant pas une thèse cette volonté sera assez peu rigoureuse.

    Blackbox

    Blackbox terminal n'est pas affilié à GNOME ni un terminal officiel mais est développé avec cet environnement en tête. Il utilise Gtk4.

    Ptyxis

    Là c'est un cas à part : pour reprendre sans recul le readme.md :

    A modern terminal emulator built for the container era.
    Seamlessly navigate between your host system and local containers like Podman,
    Toolbox, and Distrobox with intelligent detection and a beautiful, responsive
    GNOME interface.

    L'intérêt est donc d'intégrer les conteneurs de toutes sortes pour y accéder rapidement (et les définir rapidement).

    Ptyxis

    Il semblerait qu'il puisse devenir le terminal par défaut sous Ubuntu (25.10?).

    St

    La philosophie de st, dont la première release, 0.1, est de 2017, c'est de rester simple et léger - le point que son site discute, c'est le nombre de lignes de codes limité que devrait avoir un terminal. Son auteur serait fainéant ? Ce terminal sous licence MIT/X Consortium s'apparente à mon sens à un reliquat du passé : il tourne sur X et uniquement sur X (oui, oui je sais pour Xwayland). Néanmoins il m'a paru logique de le citer ici.

    Kitty

    Kitty a une place importante car il a légué quelque chose aux successeurs… Il implémente en effet des extensions venant étendre le protocole historique.

    Ce terminal tourne sous Python et requiert OpenGL. Malgré son âge (première release 2017), c'est le choix par défaut pour Hyprland.

    Kitty offre une tonne de raccourcis claviers, gère les onglets/fenêtres, peut afficher des images, sait afficher des notifications et bien d'autres choses. En terme de philosophie, il se veut orienté power-user.

    Alacritty

    Alacritty se veut un terminal simple et est écrit en Rust. Il est sortit en 2017. Alacritty respecte XDG en cherchant en priorité un fichier de config $XDG_CONFIG_HOME/alacritty/alacritty.toml.

    C'est le terminal par défaut pour au moins deux gestionnaires de fenêtre Wayland très différents l'un de l'autre : Wayfire et Niri.

    • vi mode : appuyez sur control + shift + space et vous passez dans le mode "normal" de vi (par opposition au mode insertion). Les touches au lieu de permettre de taper du texte, permettront alors de se déplacer, sélectionner du texte, le copier…
    • ctrl shift o pour afficher des "hint" sur les URL, ce qui permet de les activer en 1 touche
    • recherche normal (ctrl shift f ) , recherche vi
    • multi fenêtre (spawn new instance)
    • theme https://github.com/alacritty/alacritty-theme

    Pas d'onglet, pas de split — utiliser un multiplexeur au besoin.

    Foot

    Ce serait un peu le successeur de St, au sens où il est codé en C et les premières fonctionnalités mises en avant sont la légèreté et la performance, mais en natif Wayland. Pour autant Foot n'est pas avare sur certaines fonctionnalité. Sa première release est de 2019. C'est le terminal par défaut pour Sway, Dwl.

    Il faudra le configurer à l'aide d'un fichier texte, et foot respectant XDG, ce sera ici $XDG_CONFIG_HOME/foot/foot.ini. Foot propose pas mal de raccourcis claviers, dont le même Hint mode que Alacritty : taper Ctrl Shift O .

    Au cas où il ne serait pas assez léger, Foot propose un mode serveur.

    Wezterm

    De nouveau un terminal en Rust. Wezterm se veut complet, et cross-platform. Il affiche des images, gère les hyperliens, la connexion en SSH avec un client intégré, fait office de multiplexeur.

    Il se configure en Lua.

    Ghostty

    Ghostty

    Ghostty est sous licence MIT. LWN l'a présenté. Il s'agit d'une application récente, début en 2022, v1.0 fin 2024.

    Une barre gtk4 permet d'afficher les onglets, d'en créer un nouveau. Sympatique fonction, ghostty +list-keybinds --default montre toutes les options (et un raccourci permet d'éditer le fichier de config). On peut aussi lister les thèmes avec ghostty +list-themes.

    Peut afficher des gifs, comme Kitty.

    Ghostty se veut un compromis entre la vitesse, les fonctionnalités, l'interface, et cross-platform. Il se veut agréable sans avoir besoin de modifier le paramétrage par défaut. Et il est petit, le paquet Debian par exemple fait 113 Ko.

    Vous pouvez changer le shell sous Ghostty :

    ~/.config/ghostty/config:
    command = /usr/local/bin/fish --login --interactive
    
    

    De plus Ghostty intègre des fonctionnalités "Shell-integration".

    Rio

    (2022)
    https://github.com/raphamorim/rio
    vi mode, hyperlinks, images,

    Le shell peut être modifié dans la config, plusieurs exemples sont fournis

    [shell]
    program = "pwsh"
    args = ["-l"]

    Warp

    Alors là on bascule du côté obscur de l'IA !… et du proprio. Warp est d'abord une entreprise, qui a souhaité réimaginer un outil des développeurs - le terminal. Ce terminal, écrit en Rust, ne sera pas open source : https://github.com/warpdotdev/Warp/discussions/400

    À la première ouverture, Warp suggère d'ouvrir un compte « pour bénéficier de toutes les fonctionnalités ». Ensuite, on ne se trouve pas directement dans une console mais Warp propose plutôt d'ouvrir / cloner un projet. Un raccourci permet cependant de lancer une session normale…
    … Si ce n'est qu'outre des commandes, on peut taper des phrases ! En passant par Claude pour les interpréter… L'IA peut également suggérer des commandes en se basant sur votre historique. Tout ceci peut être désactivé dans les paramètres. Les fonctionnalités IA requièrent une connexion Internet.

    J'ai par exemple testé "Install Wave term from the internet". Warp a commencé par vérifier s'il y avait une commande de disponible "yay", mais cette commande n'était pas dispo sur mon système. Il a alors intelligemment testé d'autres gestionnaires de AUR et a trouvé que paru était installé. De là, il a découvert waveterm dans les dépôts AUR et m'a suggéré d'utiliser paru -S waveterm-bin (control+entrée pour valider, et gogogo). Une fois ces folies passées, on revient à une expérience normale où la commande se déroule (pensez à lire les AUR avant d'installer aveuglément !)

    Quand vous parcourez un projet, Warp peut indexer ces projets pour améliorer les suggestions.

    Au lieu d'utiliser votre clavier pour taper, Warp peut reconnaître votre voix. Outre des commandes ou des phrases, il est possible de commencer par un "/" pour taper une "slash command".

    Il y a également des fonctionnalités d'équipe, notamment une fonctionnalité de collaboration en temps réel. Certaines fonctionnalités sont payantes.

    Warp propose un certain nombre de fonctionnalités classiques : personnalisation du prompt, apparence, raccourcis claviers, …

    L'entreprise fournit un benchmark où Warp s'en sortirait aussi bien que Kitty ou Alacritty sur vtebench

    WaveTerm

    Waveterm est un peu la réponse open source à Warp (Apache 2.0).

    Quand on l'ouvre la première fois, c'est la foire ! à gauche, le panneau invite de commande qui occupe un tiers de l'écran.
    Tiers du milieu : en haut la consommation du CPU (hein?). Au milieu, un bout de page internet (hein?). En bas, un explorateur de projet. Tiers à droite : en haut, des raccourcis clavier qui s'affichent. Au milieu, un bout de doc sur Wave. En bas, une invite pour Wave IA. Bien sûr il s'agit d'une démo et il sera possible de personnaliser ce qui est visible au démarrage. Il est également possible lorsqu'on utilise un des "blocs" de le passer en mode "pleine fenêtre" puis le réduire par la suite.

    Bon, testons l'invite IA en demandant d'installer… Warp! Il commence par m'expliquer les différentes méthodes d'install en fonction de l'OS (ah ! il n'a pas détecté…). J'explique que j'utilise Arch et il me dit d'utiliser un AUR helper ou de cloner le dépôt du AUR. Mais il ne détecte pas si j'ai paru ou yay ou autre.

    On peut utiliser d'autres modules IA. Wave inclut également un explorateur de fichiers.
    Les paramètres se gèrent bloc par bloc - on paramètre d'un côté les blocs que l'on souhaite au démarrage, de l'autre pour un bloc donnée, par exemple les préférences.

    3. Liens

    Norme POSIX sur le shell

    https://linuxfr.org/news/gameshell-apprendre-les-rudiments-du-shell-en-s-amusant

    Bref cours sur le shell

    Cours plus complet sur le Bourne Shell

    Revue de fish :

    Autre revue de Fish

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    Le Starship ne s’est pas désintégré et a réussi à survivre dans l’atmosphère une nouvelle fois

    14 octobre 2025 à 04:48

    Starship

    C'est un beau final pour la génération actuelle du Starship. Alors que celle-ci tire sa révérence, la fusée géante a réussi tous ses objectifs lors du vol 11, organisé à la mi-octobre. Non seulement le propulseur Super Heavy a bien marché, mais en plus l'étage supérieur a survécu dans l'atmosphère.

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