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(Denain) La crèche « Aux P’tits Calins » labellisée AVIP (Accueil à Vocation d’Insertion Professionnelle)

25 janvier 2025 à 06:21

En activité depuis 1971, la crèche « Aux P’tits Calins » à Denain évolue sur son site actuel depuis 1996 avec l’acquisition par la commune de la Ferme Thonville, en 1996, suite au décès des exploitants. Puis, dans le cadre du 1er programme ANRU en 2010, porté par le maire à la veste rouge Patrick Roy, la rénovation du Faubourg du Château a compris la réhabilitation/extension de ce bâtiment. Le tout forme un mélange heureux entre l’existant et les nouveaux espaces de vie, mais cette rénovation majuscule permet surtout à cette structure de bénéficier de nombreux atouts pour l’accueil des tout-petits de 10 semaines à 6 ans. Aujourd’hui, elle est gérée par l’ACSRV (Association des Centres Sociaux et Socioculturels de la Région de Valenciennes), comme les deux centres sociaux de Denain, Faubourg du Château et Bellevue, avec 7 salariés sur site.

Concrètement, vous avez une vaste salle de vie, des espaces d’accueil enfants/parents, des salles de mobilité, deux dortoirs, une cuisine sans oublier la pièce centrale, la lingerie dont les « machines tournent en permanence », souligne Christine Schmieder, responsable de la Petite crèche « Aux P’Tits Câlins ». Enfin, une aire de jeux extérieure est également disponible. 

Le label AVIP

Cette structure a un agrément de 20 places, 10 en halte-garderie, 5 en crèches, et 5 en AVIP. Alors, attention, 5 places ne veut pas dire 5 enfants, mais un plein temps occupé par plusieurs enfants durant la journée. Néanmoins, la famille doit laisser l’enfant au moins deux demi-journées par semaine afin d’assurer un temps d’adaptation minimale à la collectivité.

Ensuite, ladite structure accueille 7 enfants en janvier et 8 en décembre dernier dans le cadre de ce nouveau dispositif AVIP. « Nous avons choisi de prioriser les familles monoparentales où la maman est en recherche d’emploi », poursuit la Directrice. Oui, la maman solo est devenue une cause emblématique de l’insertion par l’emploi. C’est pourquoi, la CAF a conçu ce label, et les moyens associés, pour proposer ce type de service au sein de structures éprouvées comme « Aux P’tits Calins ». 

Pilier de ce dispositif pilote en faveur des personnes en insertion professionnelle, la CAF du Nord reste très attentive à la réussite de cette expérimentation. La présence de Véronique Delcourt, présidente du Conseil d’Administration de la CAF du Nord, et de sa Directrice, témoigne de l’enjeu lié à ce « dispositif innovant », souligne la Présidente. L’AVIP s’installe petit à petit sur les bassins de vie, lancé en juin 2024 avec plusieurs labellisations dans le département, la crèche « Aux P’tits Câlins » est pourtant la 1ère sur le Valenciennois. D’autres suivront en 2025 tant le besoin de réduire le taux de chômage constitue une priorité absolue sur les 2 communautés d’agglomérations. 

La commune hôte, représentée par son adjoint David Audin, est ravie de cette initiative, car « Denain est une ville qui bouge, elle est dans une forte dynamique. D’ailleurs, la baisse du chômage est importante. » Dans la suite logique, ce soutien aux personnes en recherche d’emploi s’inscrit dans la continuité territoriale.

Véronique Delcourt et Jean Clavery

Pour sa part, Jean Clavery, le Président de l’ACSRV dont la première émanation sur Valenciennes fête ses 70 ans en 2025, rappelle sur la durée « les tonnes de câlins » au sein de cette structure à Denain où durant l’année 2024 « nous avons accueilli 110 enfants au sein de 82 familles. »

Enfin, l’Etat prend tout sa part dans le cadre de la « Politique de la Ville » où tous les partenaires soutiennent financièrement les structures sociales dans les quartiers prioritaires. En l’espèce, cette initiative intéresse au plus haut point l’Etat de proximité, car « 25 à 30% des personnes en recherche d’emploi, dans les QPV (Quartier Politique de la Ville), sont des mamans solo », déclare le nouveau Préfet à l’égalité des chances Hauts de France. 

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Bihorel, Escaudain n’a tenu qu’une mi-temps

19 janvier 2025 à 08:07

(Visuel Olivier Schellaert avait pourtant bien préparé ses filles)

LE BF ESCAUDAIN EN MAUVAISE POSTURE

10e, 14 pts pour trois victoires et huit défaites, on ne peut pas dire que les Escaudinoises naviguent sur une bonne vague. Non elles sont actuellement dans une position de reléguable avec le Stade Français qui semble déjà condamné n’ayant toujours pas connu les joies de la victoire. A la décharge du BFE, qui n’avait déjà pas un effectif pléthorique, trois de ses joueuses : De Sousa, Busignies et Martini ont quitté le navire en fin d’année dernière pour diverses raisons. Afin de peaufiner un peu leur effectif les dirigeants escaudinois ont fait appel à Tyméa Zonzon (19 ans, 1,81m, poste 2/3) en provenance de Villeneuve d’Ascq qui évolue au BFE depuis quelques semaines sous licence ASP (autorisation secondaire de performance) à savoir qu’elle peut à la fois jouer  avec le centre de formation de l’ESBVA et le BFE.   

BIHOREL : Un adversaire blessé

L’Américaine Jasmine Gill sur la ligne des lancers francs

Et voilà Bihorel (7e, 17 pts pour six victoires et cinq défaites) qui se dresse sur sa route pour l’entame des matchs retour. Des Normandes qui se sont inclinées samedi dernier à Trith (84-69) plombant un peu plus ses ambitions : << Il va falloir vite se remettre dedans car nous avons un objectif qui est le top 3, à commencer par notre déplacement à Escaudain >> déclarait la capitaine Jenny Fouasseau ex-pro de St Amand et joueuse escaudinoise voilà deux saisons. Alors comment vont se présenter les banlieusardes rouennaises à la salle Allende : blessées et abattues ou couteau entre les dents afin de confirmer leur succès du match aller (67-42) ? Notons que ce sera également le retour de Ludivine Marie face à son club formateur.

Escaudain s’illustre puis s’écroule

Un sacré bras de fer s’installait dès le début des hostilités. Escaudain avait pris la rencontre par le bon bout et opposait une sacrée résistance à un des ténors de la poule B de N1 : 11-5 (5e), 22-20 (10e). Le sourire était sur les visages des supporters dans les gradins de la salle Allende. En poursuivant sur sa lancée le BFE prenait même sept longueurs d’avance : 29-22 (15e) et les plus optimistes se frottaient déjà les mains. Hélas, quelques mauvaises passes plus loin, Bihorel était revenu à hauteur : 29-29 (17e) et virait en tête au repos (36-38).

Margot Dubreucq va tenter de déborder Dufon

Mêmes actrices, mais pas même scénario à la reprise, Escaudain encaissant un 0-12 meurtrier lui ôtant tout espoir : 36-50 (25e). Son attaque  piétinait alors que sa défense était en mode << journée portes ouvertes >> et comme l’entrée était gratuite, Fouasseau et ses équipières s’y invitaient allègrement : 45-63 (30e). Ines Salahy (la seule qui a rendu une copie correcte) ne pouvait pas tout faire et la déroute se poursuivait jusqu’au buzzer. Score final : 52-94.

Les déclarations d’après match

Corentin Mahé (coach de Bihorel) : << D’abord, je suis plus content que samedi dernier à Trith. Une première mi-temps accrochée dans laquelle nous ne sommes pas arrivés à nous libérer, Escaudain nous ayant posé beaucoup de problèmes. Puis, nous n’encaissons que 16 pts en seconde pour en marquer 56 ce qui est excellent. Nous voilà relancé dans nos ambitions, tout en comptant sur la Coupe de France dans laquelle nous recevons Calais la semaine prochaine. >>

Margot Dubreucq (capitaine du BFE) : << Une première mi-temps à notre image, actives en défense et en attaque, avec de bonnes passes et un beau jeu tout en les prenant à la gorge. Ensuite, nous avons pris l’eau, nous avons donné le meilleur de nous même, mais nous avons pris une leçon de basket. >>

Olivier Schellaert (coach du BFE) : << Tout avait été analysé dans la semaine et on s’est dit que ce match on pouvait le prendre, mais à un moment donné cela c’est effrité. Cette défaite, c’est la responsabilité des filles sur le terrain. C’est leur responsabilité de tenir les duels, leur responsabilité de respecter les consignes, de ne pas perdre la balle. Nous marquons 52 pts, c’est un peu dans nos standards, car nous n’avons pas une équipe très offensive, mais en prendre 94 dont 56 en seconde mi-temps, ce qui n’est pas admissible. >>

BF ESCAUDAIN  – BIHOREL : 52-94 (22-20, 14-18, 9-25, 7-31)

Escaudain : Wallez 6, Zonzon 3, Gill 10, Salahy 16, Dubreucq 5, Mfutila 12.

Bihorel : Farcy 10, Fall 11, Ghehi 4, Dufon 9, Delaruelle 18, Fouasseau 14, Marie 4, Nguéko 24.

Olivia et Robert Place

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Le mystère du nom secret de Ra dans la mythologie égyptienne

18 janvier 2025 à 15:35

Dans la mythologie égyptienne, le nom C'était un élément fondamental tant pour les mortels que pour les dieux. Le nom était considéré comme contenant l’essence et le pouvoir de l’être auquel il appartenait, et le connaître signifiait en avoir la domination. Pour cette raison, Ra, le dieu du Soleil et créateur de l'univers, avait un nom secret qu'il gardait jalousement, car révéler ce nom impliquerait renoncer à son pouvoir.

Ra n'était pas seulement connu comme le créateur des cieux, de la terre, des eaux et des êtres vivants, mais il avait également de multiples titres et noms associés à ses diverses manifestations : Jépri à l'aube, Ra à midi et Atoum au crépuscule. Cependant, il y avait un nom en particulier qu’aucun être, pas même les dieux, ne connaissait, et c’était celui qui concentrait sa force divine.

Isis, l'une des principales déesses du panthéon égyptien, était connue pour son magie et ruse. Selon le mythe, la déesse aspirait à connaître le nom secret de Ra pour obtenir le même pouvoir que lui et garantir son avenir. fils, Horus. Isis savait que Ra vieillissait et que le passage du temps le rendait vulnérable. Il décida de profiter de cette faiblesse à son avantage et élabora un plan pour forcer le dieu à révéler son nom.

Isis créa un serpent qui mordit RA.. elle proposa de l'aider en échange de lui révéler son nom secret.

Au début, Ra a refusé de partager son nom et a commencé à énumérer ses multiples titres : « Le Créateur du ciel et de la terre », « L'Architecte des montagnes », « Le Donneur de vie ». Cependant, ces titres ne contenaient pas le véritable pouvoir recherché par Isis. Pendant ce temps, le poison progressait à travers le corps du dieu, l'affaiblissant de plus en plus.

Finalement, face à la douleur insupportable et à la pression d'Isis, Ra accepta une condition : il devait jurer qu'il ne révélerait le nom qu'à son fils Horus et qu'il ne serait jamais partagé avec quelqu'un d'autre. Ainsi, dans un acte de désespoir, Ra permit à son nom secret passera de son corps à celui d'Isis.

L'histoire du nom secret de Ra a été documentée dans divers textes anciens, tels que le Papyrus de Turin, datant de la XIIe dynastie, et le Chester Beatty Papyrus 15, conservé au British Museum.

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Le nom secret ne serait-il pas plutôt un "identifiant secret à son compte" dans ce merveilleux jeu auquel nous jouons tous... => comme WOW ou Minecraft.. etc...

Evidemment que si Isis connait le mot de passe de RA.... elle peut lui piquer son compte. !!! .. et ainsi devenir une grande magicienne !!


Permalien

Gnosis (Lesaffre) acte officiellement son implantation à Denain

17 janvier 2025 à 06:14

(Visuel Anne-Lise Dufour, Aymeric Robin et Brice-Audren Riché)

Brice-Audren Riché, DG Lesaffre : « Cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région »

Difficile de ne pas regarder dans le rétroviseur de cette commune de Denain, une des actrices de la reconstruction de la France après guerre, un haut lieu de la production sidérurgique dans les années 50/60 au sein d’une collectivité locale « de 30 000 habitants et 40 000 emplois, car Usinor/Denain agrégeait des salariés de tout le territoire. Après sa fermeture en 1978, la ville s’est effondrée à 18 000 habitants en 3/4 ans », témoigne la maire de Denain, enfant de 8 ans à cette date inoubliable.

Passé ce constat, le choix de transformer un héritage industriel dégradé est assumé, car « Usinor est parti avec juste 5 centimètres de verdure sur 80 hectares et un sous-sol très pollué. Aujourd’hui, la loi interdit ce type de comportement, mais pas à l’époque », ajoute l’édile de la Denain.

Dans le même registre, Aymeric Robin, le Président de la Porte du Hainaut, souligne que « 20 millions d’euros ont été investis, par la CAPH, dans la dépollution de la friche des Pierres Blanches (ex Usinor) sur Denain. Cette initiative s’inscrivait totalement dans la stratégie globale de reconquête des friches sur notre territoire. » Concrètement, 12 millions à la réalisation d’études, aménagement, viabilisation, pour une dépollution totale et 8 millions d’euros pour le désenclavement de cet espace industriel. En effet, une visite inattendue du Ministre Emmanuel Macron, grâce à une vigoureuse invitation de la Première magistrate de Denain, a permis de lancer le sujet du raccordement de cette friche à l’autoroute A21… ; une obligation compte tenu que ce terrain est bord à canal de l’Escaut, bénéficie d’une liaison ferroviaire, mais pas routière tout en voyant les véhicules passés sous son nez, anomalie réparée et fondatrice ! Bien sûr, l’Etat et la Région Hauts de France ont été au rendez-vous du soutien financier pour cette dépollution et/ou avec le raccordement avec l’A21. Aujourd’hui, 95 % de cette zone des Pierres Blanches est occupée par des entreprises.

« Une molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale », Brice-Audren Riché

Comme (trop) souvent, nous parlons d’un dossier sur le temps très long. La première approche a eu lieu en 2015, puis les travaux de dépollution en 2015/2016, et l’annonce officielle d’intérêt à…, en 2018, par un groupe au nom de code « Nature Pharma », avec une clause de confidentialité à la clé signés par les élus en responsabilité. 

Ensuite, le dévoilement de l’entreprise en question, en l’occurrence Gnosis, une filiale du Groupe Lesaffre dans le domaine de la santé alimentaire, a enclenché une deuxième phase administrative et de financement. A ce titre, ce dossier est soutenu par le dispositif « France Relance », un élément déterminant. Peu disert sur le volume d’investissement nécessaire à la construction, ex nihilo, de ces bâtiments, le DG du Groupe Lesaffre souligne quelques paramètres clés à cette décision. 

« Tout d’abord, outre les critères techniques, cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région Hauts de France. Ensuite, l’esprit collaboratif avec les élus et l’Etat, à tous les niveaux, a été total », commente Brice-Audren Riché.

Le Directeur Général du Groupe Lesaffre

Ensuite, le DG a précisé le positionnement de cette molécule innovante. En effet, ce brevet ne s’inscrit pas dans le curatif, mais « dans le complément alimentaire, car notre molécule ne sera pas sur une base animale, mais par un processus naturel de fermentation (base sucre). Nous ne vendrons pas en direct, mais à des fabricants de compléments et suppléments alimentaires l’utiliseront. En premier lieu, ce produit visera le marché français et européen, mais in fine cette molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale. Cette innovation démontre la volonté du Groupe Lesaffre dans le domaine du bien être animal et du développement durable », poursuit le DG de Lesaffre. « Un produit Made in France/Denain, c’est pas mal », conclut Anne-Lise Dufour

En production fin 2026

Cette signature officielle, du 16 janvier 2025, marque le transfert de propriété entre La Porte du Hainaut et l’entreprise mondiale, Lesaffre avec 11 000 collaborateurs, implantés dans 50 pays, et une success story où un pain sur trois dans le monde est fabriqué avec une levure Lesaffre. 

Ensuite, la construction se poursuit sur ce site de 9 hectares des Pierres Blanches. Elle devrait s’achever fin 2026 avec un pic de 250 emplois en phase de construction et 100 emplois directs ou indirects en rythme de croisière. 

Pour conclure, on peut une fois de plus souligner que Le Valenciennois, à travers ses deux EPCI, fait encore la différence. Et ce constat objectif, malgré la concurrence historique de la MEL, la résilience du Dunkerquois, vit avec un bémol de taille pour que le monde de l’entreprise s’attache encore à investir sur le Hainaut. En effet, il faut un budget… national où l’inertie en la matière sera un poison lent pour tous les investissements à venir et le temps perdu ne se rattrape jamais !

Chantier en cours sur le site des Pierres Blanches

Daniel Carlier

  

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