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Reçu aujourd’hui — 24 octobre 2025

Les assistants IA induisent en erreur 45 % du temps : des problèmes de confiance émergent

24 octobre 2025 à 01:00

Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la fiabilité des informations provenant des plateformes d’IA ? Des recherches récentes indiquent que l’IA rencontre des difficultés significatives pour rapporter avec précision les nouvelles, ce qui pourrait avoir de grandes implications pour ce que vous choisissez de croire. Comprendre ces défis est crucial, surtout dans un monde où […]

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Ninja Gaiden 4 : Nombre de chapitres, niveaux de l’histoire et temps de complétion

21 octobre 2025 à 19:32

Se plonger dans le monde de Ninja Gaiden 4 est une aventure qui nécessite du temps et de la dévotion. La campagne principale comporte une variété de chapitres, et compléter le jeu peut être une expérience gratifiante mais longue. En entrant à Tokyo en tant que Yakumo, un paysage narratif riche vous attend. Ce guide […]

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#5454 - The cybernetical time

3 septembre 2025 à 22:07

Nous considérons les deux modèles cosmologiques dominants qui dérivent des deux théories physiques les mieux vérifiées par l’expérience : la relativité générale et la mécanique quantique, bien qu’elles soient incompatibles et un défi majeur en physique est de trouver comment les réconcilier.

Le premier modèle est l’univers-bloc, qui est considéré aujourd’hui comme la meilleure façon de décrire notre espace-temps, si l’on accepte toutes les conséquences de la relativité générale, qui semblent impliquer en particulier que notre futur est déjà réalisé et ne peut pas changer.

Le second est le modèle du multivers d’Everett, dont l’interprétation la plus populaire est qu’il contient toutes les possibilités alternatives de conduire notre vie à notre échelle humaine (avec autant de copies de notre conscience individuelle).

L’objet de cet article est de montrer que l’incompatibilité entre les deux théories dominantes pourrait être résolue dans son principe global à l’aide d’une conception cybernétique du temps, pour laquelle l’espace-temps serait rendu flexible.

Dans ce but, nous montrons que les 6 dimensions supplémentaires de l’espace-temps que nous avons introduit dans un précédent article (Guillemant, 2018) pourraient être utilisées pour coordonner l’espace-temps depuis l’extérieur, de façon à le faire évoluer dans le temps cybernétique depuis une structure 4D à une autre structure quelconque appartenant à un multivers 10D.

Nous proposons que cette coordination soit modélisée grâce à un modèle réduit de réseau de neurones à 3 couches, utilisant deux couches additionnelles correspondant à la nécessité de paramétrer les choix de chemins et de destinations de façon à restaurer le déterminisme. Le principal intérêt de cette approche est de maintenir la possibilité d’un libre arbitre relatif dans notre univers.

https://www.guillemant.net/pdf/Le_temps_cybernetique.pdf


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Emergence of opposing arrows of time in open quantum systems | Scientific Reports

3 septembre 2025 à 21:43

La dérivation d'une flèche du temps à partir d'une dynamique microscopique symétrique par rapport au temps est un problème ouvert fondamental dans de nombreux domaines de la physique, allant de la cosmologie à la physique des particules, en passant par la thermodynamique et la mécanique statistique.

Nous nous concentrons ici sur la dérivation de la flèche du temps dans les systèmes quantiques ouverts et étudions précisément comment la symétrie de renversement du temps est brisée.

Cette dérivation implique l'approximation de Markov appliquée à un système interagissant avec un bain de chaleur infini. Nous constatons que l'approximation de Markov n'implique pas une violation de la symétrie de renversement du temps. Nos résultats montrent au contraire que la symétrie de renversement du temps est maintenue dans les équations de mouvement dérivées.

Cela impose une formulation symétrique dans le temps du mouvement brownien quantique, des équations de Lindblad et des équations maîtresses de Pauli, qui décrivent donc la thermalisation qui peut se produire dans deux directions temporelles opposées.

En conséquence, nous soutenons que ces dynamiques sont mieux décrites par une définition de la Markovianité symétrique dans le temps. Nos résultats peuvent avoir une incidence sur les formulations de la flèche du temps en thermodynamique, en cosmologie et en mécanique quantique.


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Quantum Correlations Reverse Thermodynamic Arrow of Time | Quanta Magazine

3 septembre 2025 à 21:41

Certaines lois ne sont pas faites pour être enfreintes. Prenons la deuxième loi de la thermodynamique, qui stipule que l'entropie - une mesure du désordre - ne diminue jamais dans un système isolé. Le verre se brise, la crème se disperse dans le café, les œufs se brouillent, mais jamais l'inverse. C'est pourquoi la chaleur se déplace toujours du chaud vers le froid : Ce faisant, elle augmente l'entropie globale. Cette loi est si fondamentale pour notre réalité physique que certains physiciens pensent qu'elle est à l'origine de l'écoulement apparent du temps.

Pourtant, les systèmes quantiques, comme toujours, ont une façon d'introduire des exceptions déroutantes à ce qui semble être des règles inviolables. Une équipe de physiciens a réussi à faire circuler spontanément de la chaleur (ouvre un nouvel onglet) d'un objet quantique froid vers un objet chaud. L'expérience souligne les relations intimes entre l'information, l'entropie et l'énergie qui sont explorées dans le domaine naissant de la thermodynamique quantique.


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[2201.12934] Two Roads to Retrocausality

3 septembre 2025 à 21:38

Ces dernières années, la communauté des fondations quantiques s'est intéressée de plus en plus à la possibilité d'utiliser la rétrocausalité comme moyen de rejeter les conclusions du théorème de Bell et de restaurer la localité en physique quantique.

D'un autre côté, il a également été avancé que l'acceptation de la non-localité conduisait à une forme de rétrocausalité. Dans cet article, nous cherchons à élucider la relation entre rétrocausalité et localité.

Nous commençons par présenter un bref schéma des différentes façons dont les violations des inégalités de Bell peuvent nous amener à envisager une forme de rétrocausalité. Nous examinons ensuite quelques motivations possibles pour utiliser la rétrocausalité afin de sauver la localité, en argumentant qu'aucune de ces motivations n'est adéquate et qu'il n'y a donc aucune raison claire pour laquelle nous devrions préférer les modèles rétrocausaux locaux aux modèles rétrocausaux non-locaux.

Ensuite, nous examinons plusieurs conceptions différentes de la rétrocausalité, et nous concluons que la rétrocausalité "tout à la fois" est plus cohérente que l'image dynamique alternative. Nous soutenons ensuite que, puisque l'approche "tout d'un coup" exige que des probabilités soient attribuées à des histoires entières ou à des mosaïques, la localité est quelque peu redondante dans cette image.

Nous concluons donc que l'utilisation de la rétrocausalité comme moyen de sauver la localité n'est peut-être pas la bonne voie vers la rétrocausalité. Enfin, nous démontrons que le fait d'accepter l'existence de la non-localité et d'insister sur l'inexistence de cadres de référence privilégiés conduit naturellement à l'acceptation d'une forme de rétrocausalité, bien qu'elle ne soit pas médiée par des systèmes physiques voyageant à rebours dans le temps. Nous soutenons qu'il s'agit là de la manière la plus naturelle de motiver les modèles rétrocausaux de la mécanique quantique.


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Philip K. Dick speech in Metz, France, 1977 - YouTube

25 août 2025 à 17:15

Voici un résumé de la conférence de Philip K. Dick à Metz en 1977 :

Philip K. Dick a présenté une théorie fascinante sur l'existence possible de réalités multiples et parallèles. Les points principaux de sa conférence sont :

  1. L'introduction du concept de "temps orthogonal" ou "temps à angle droit", suggérant que le changement pourrait se produire latéralement plutôt que linéairement.

  2. Une métaphore d'un patron d'art changeant quotidiennement un tableau, illustrant la différence entre le changement linéaire et latéral.

  3. L'idée que des mondes alternatifs pourraient se chevaucher, formant un spectre allant du malveillant au beau.

  4. Une interprétation des enseignements du Christ sur le Royaume de Dieu comme faisant potentiellement référence à ces réalités alternatives.

  5. La suggestion que certaines personnes pourraient être capables de "voyager" entre ces réalités, expliquant potentiellement certaines expériences spirituelles ou mystiques.

  6. Une réflexion sur la façon dont ces idées se reflètent dans ses propres œuvres de fiction, où il explore souvent des mondes contrefaits ou semi-réels.

  7. La proposition que la réalité que nous percevons pourrait être le résultat d'un "programmeur" sélectionnant parmi de multiples possibilités.

  8. Une analogie avec un jeu d'échecs cosmique entre ce programmeur et un "contre-joueur sombre", influençant les événements de notre réalité.

Cette conférence offre un aperçu fascinant de la vision du monde de Dick et des idées qui ont inspiré son œuvre littéraire.

Approfondissement de la Conférence de Philip K. Dick à Metz (1977)

Les Développements Théoriques Approfondis

La conférence de Dick à Metz représente un tournant crucial dans sa pensée où il expose publiquement ses théories les plus audacieuses sur la nature de la réalité. Au-delà du résumé initial, plusieurs aspects méritent un approfondissement particulier.[1]

Le Concept du Temps Orthogonal

Dick développe longuement l'idée révolutionnaire du temps orthogonal - un "temps à angle droit" par rapport au temps linéaire traditionnel. Contrairement à notre conception habituelle du temps qui va du passé vers le futur, le temps orthogonal permet des changements "latéraux" dans la réalité. Il illustre ce concept par une métaphore saisissante : plutôt que de remplacer quotidiennement un tableau, les serviteurs d'un riche mécène le modifient subtilement, créant une œuvre à la fois nouvelle et familière.[2][3]

Cette théorie implique que plusieurs réalités peuvent coexister simultanément, formant ce qu'il appelle une "multiplicité de mondes qui se chevauchent". Selon Dick, nous pourrions "voyager" mystérieusement entre ces différents niveaux de réalité, du "malveillant indicible au beau".[3]

La Révélation de 1974 et ses Implications

L'aspect le plus troublant de la conférence concerne les révélations personnelles de Dick sur son expérience de février 1974. Après une intervention dentaire sous pentothal sodique, il affirme avoir récupéré des "souvenirs bloqués" d'une réalité alternative - ce qu'il nomme la "Track A" ou "monde prison de fer noir".[1][3]

Cette réalité était, selon ses termes, "un monde esclave horrible" caractérisé par :

  • Un État policier tyrannique
  • L'oppression et la guerre généralisées
  • Un système où "le gouvernement en sait plus sur vous que vous n'en savez sur vous-même"[3]

Dick prétend que ses romans Le Maître du Haut Château et Coulez mes larmes, dit le policier n'étaient pas de la fiction, mais basés sur des "souvenirs fragmentaires résiduels de ce monde d'État esclave horrible".[3]

Les Développements de la Fin de Conférence

La Révélation des Trois "Pistes" de Réalité

Vers la fin de son discours, Dick révèle l'existence de trois réalités alternatives distinctes :[3]

Track A : Le "monde prison de fer noir" - une réalité tyrannique que lui et d'autres "chrétiens secrets" auraient contribué à renverser.[3]

Track B : Notre monde actuel - une amélioration par rapport à Track A, où "nous avons combattu une tyrannie beaucoup plus légère, bien plus stupide".[3]

Track C : Un "jardin ou parc de paix et de beauté" - un monde supérieur au nôtre qu'il aurait brièvement expérimenté en février 1975.[3]

La Confirmation par "la Femme aux Cheveux Noirs"

Un élément crucial de la fin de la conférence concerne la rencontre de Dick avec une mystérieuse femme qui avait lu systématiquement tous ses romans. Cette rencontre, qu'il compare à une scène de son propre roman Le Maître du Haut Château, confirme ses théories :[3]

  • Elle lui révèle que certaines de ses œuvres de fiction étaient "littéralement vraies"[3]
  • Elle l'informe de son passage dans la "troisième présence alternative" (Track C)[3]
  • Cette validation externe renforce sa conviction sur la réalité de ses expériences[3]

Le Mécanisme du "Programmateur" et du "Contre-Joueur Sombre"

Dick élabore sa vision cosmologique d'un conflit dialectique entre deux forces :[3]

Le Programmateur (qu'il assimile à Dieu) qui :

  • Contrôle les "objets, processus et événements dans notre monde spatio-temporel"[3]
  • "Reprogramme" continuellement les variables du passé pour améliorer la réalité[3]
  • Génère des "mondes alternatifs frappés séquentiellement" comme améliorations successives[3]

Le Contre-Joueur Sombre qui :

  • S'oppose au Programmateur dans ce "jeu d'échecs cosmique"[3]
  • Représente les forces malveillantes et tyranniques[3]
  • Est ultimement voué à l'échec malgré ses victoires temporaires[3]

Les Implications Prophétiques et Politiques

La fin de la conférence lie explicitement ses théories à des événements politiques contemporains. Dick affirme que la chute de Nixon en 1974 résultait de "variables reprogrammées" placées "probablement dans les années 40". Il se présente comme ayant participé, dans la Track A, au renversement d'une tyrannie bien plus cruelle que celle de Nixon.[3]

Cette dimension prophétique s'étend à sa conviction que ses romans servent d'avertissement inconscient aux lecteurs sur "ce qu'est la vie sous une tyrannie policière et combien il est vital de la vaincre maintenant ou alors à tout moment le long de n'importe quelle piste temporelle dans n'importe quel monde".[3]

L'Héritage et la Réception

La conférence de Metz, bien qu'ayant désorienté son auditoire initial , est devenue légendaire. Elle a directement inspiré les frères Wachowski pour Matrix , et ses concepts de réalité programmée et de mondes parallèles continuent d'influencer la science-fiction contemporaine.[4][5]

L'aspect le plus troublant de cette conférence reste l'absolue sincérité de Dick. Comme il le déclare lui-même : "Je ne plaisante pas, c'est une question très sérieuse d'importance". Cette authenticité, combinée à la cohérence interne de ses théories complexes, continue de fasciner et de questionner notre propre compréhension de la réalité.[3]

La conférence de Metz représente ainsi bien plus qu'une simple présentation d'idées de science-fiction : c'est le témoignage direct d'un homme convaincu d'avoir percé les mystères fondamentaux de l'existence, offrant une vision vertigineuse d'un multivers où la réalité elle-même reste constamment malléable et perfectible.

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