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Un enfant qui remontait le toboggan à l’envers gêne l’évacuation d’urgence d’un Boeing

Il est 9h30 lorsqu’un Boeing 737 en partance de Singapour atterrit en urgence et en feu sur le tarmac de l’aéroport Roissy – Charles de Gaulle. En cause, l’explosion d’un réacteur en plein vol après avoir violemment percuté un goéland. Une situation dramatique gérée de main de maître par le personnel navigant qui demande aussitôt aux passagers de descendre via le toboggan gonflable préalablement déroulé. Un protocole appliqué à la lettre qui aurait pu bien se passer s’il n’avait pas été profondément perturbé par Léo, 4 ans et demi qui, à peine descendu de l’appareil, s’amuse immédiatement à remonter le toboggan à l’envers. 

« Il montait, il redescendait, il montait, il redescendait, c’était interminable » explique Mercedes, une passagère, une veine battant sur son front. Son père, descendu de l’appareil, essaie tant bien que mal de l’attirer jusqu’à lui en agitant des Doo-Wap, des Petits Pimousses et même la Switch 2 avec le jeu Donkey Kong Bananza. Rien n’y fait. Au total, ce sont près de 2h30 que les passagers attendront que le jeune garçon arrête de remonter sans arrêt avant de finalement jeter l’éponge et de descendre tous en même temps en le fauchant d’un coup sec. 

Admis en urgence à l’hôpital Béclère pour 46 fractures, les jours du jeune garçon ne sont aujourd’hui plus en danger. Suite à cet incident, Boeing a de son côté décidé de réagir en annonçant que pour des raisons de sécurité, chaque enfant devra désormais voyager dans la soute. 

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Dans le huis clos des croisières

4 août 2025 à 15:52
On imaginait le tourisme de croisière touché par le naufrage du « Costa Concordia », puis coulé par le Covid. En réalité, le secteur ne s'est jamais aussi bien porté, avec 34,6 millions de passagers dans le monde en 2024, soit 9 % de plus que l'année précédente et 16 % de plus qu'en 2019. En embarquant (...) / , , , - 2025/08

Après 30 ans de bons et loyaux services, la gêne occasionnée licenciée par la SNCF

30 juillet 2025 à 12:01

Tout usager de la SNCF a déjà eu l’occasion d’entendre cette fameuse phrase à de multiples reprises : « Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée. » Celle-ci appartient désormais au passé car la SNCF a décidé de congédier ladite gêne. Pour son président, Jean-Pierre Farandou, cela s’inscrit dans « une stratégie globale d’autonomisation progressive de la compagnie et de responsabilisation accompagnée du client dans une démarche win-win. » Les usagers interrogés sont plus sceptiques. Pour Michel, 57 ans, « il s’agit d’essayer de faire oublier tous les problèmes mais ce n’est pas parce qu’on ne prononce plus le nom de gêne occasionnée qu’il n’y en aura plus. » « C’est de la gêne washing » renchérit un militant SUD Rail. La SNCF tenterait-elle ainsi d’atténuer les problèmes, notamment ses retards répétés ? Elle a en tout cas annoncé à terme vouloir également licencier l’absence de signalisation et la rupture de caténaire.

De nombreux changements

Certaines annonces en gare seront aussi modifiées dès la rentrée, a fait savoir le président, Jean-Pierre Farandou. Ainsi, on ne parlera plus de « difficultés lors de l’acheminement du personnel » mais de « non-alignement du métavers ». De même, l’expression « accident grave de personne » sera remplacée par « léger incident humain indépendant de notre volonté ». De son côté, la gêne occasionnée a fait savoir qu’elle ne comptait pas en rester là. Par le biais de son avocat, elle a annoncé vouloir traîner la SNCF devant les prud’hommes, ajoutant qu’elle avait « pas mal de dossiers en sa possession. »

Ce n’est pas la première fois qu’une compagnie de transports licencie une expression culte. En 2024, déjà, quelques mois avant le début des Jeux, la RATP avait annoncé le licenciement des colis suspects et de la présence de pickpockets en gare.

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Le ministre des Transports Philippe Tabarot avoue qu’il ne sait pas non plus qui il est

8 juillet 2025 à 14:16

Il est 16h lorsque nous arrivons au ministère. Dans les couloirs vidés de leurs fonctionnaires, nous apercevons au loin une silhouette qui déambule lentement. Ne semblant pas vraiment savoir où aller, l’homme finit par s’asseoir sur un banc, devant la salle réservée aux réunions de crise, et nous invite à le rejoindre.“Vous ne m’avez pas reconnu ? C’est normal, je suis Philippe Tabarot, le ministre des Transports”, lâche-t-il calmement.

Après avoir passé près d’1h30 à rechercher une photo de lui sur Google Images, nous avons pu confirmer qu’il s’agissait bien du ministre en charge des Transports. “Je ne suis pas le seul dans ce gouvernement à ignorer qui je suis”, reconnaît-il. “Une fois par semaine, on se réunit avec Marie Barsacq, la ministre des Sports, et Philippe Baptiste, le ministre de l’Enseignement supérieur, pour essayer de comprendre nos fonctions. Parfois, Manuel Valls se joint à nous. Il est ministre des Outre-mer, mais il ne sait plus très bien s’il est de gauche ou de droite.

Contactée par nos soins, l’Élysée affirme “ne pas connaître non plus Philippe Tabarot”, mais promet “d’enquêter rapidement et de revenir vers nous dès que quelqu’un aura trouvé sa fiche Wikipedia sur internet.

Crédits : capture d’écran Youtube – Télématin – France Télévision

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