Vue normale

Hier — 17 janvier 2025Sammy Fisher Jr

Dans un discours d'adieu sombre, Joe Biden s'inquiète de voir une «oligarchie» s'emparer de l'Amérique - Le Temps

17 janvier 2025 à 09:43
> Le ton était sombre, presque alarmiste. Joe Biden s'est inquiété mercredi de voir l'Amérique tomber aux mains d'une «oligarchie», visant sans les nommer Donald Trump et les multimilliardaires de la tech désormais rangés derrière lui.

> Il était loin, l'«optimisme» professé par le président sortant ces quatre dernières années, pendant cette courte allocution de moins de vingt minutes, prononcée à une heure de grande écoute derrière le Bureau ovale.

> «Je veux mettre en garde le pays contre certaines choses qui m'inquiètent grandement», a dit le démocrate de 82 ans, cinq jours avant de laisser le pouvoir à son plus grand rival, le président élu républicain. «Il s'agit de la dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches» et des «conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites».

> «Une oligarchie prend forme en Amérique» et elle «menace concrètement notre démocratie toute entière, nos droits et libertés élémentaires», a poursuivi Joe Biden, dans une allusion évidente à Donald Trump, milliardaire, ainsi qu'aux richissimes patrons de la tech, au premier rang desquels Elon Musk.

> Il a évoqué l'apparition d'un «complexe technologico-industriel» au pouvoir immense, faisant écho au discours d'adieu de l'ancien président Dwight Eisenhower, lequel avait mis en garde en 1961 contre la montée en puissance du «complexe militaro-industriel».

> Le patron de Tesla, SpaceX et X, allié indéfectible et tonitruant du président élu, mais aussi Jeff Bezos (Amazon, Blue Origin) et Mark Zuckerberg (Meta) assisteront à l'investiture de Donald Trump lundi, d'après la chaîne de télévision américaine NBC.

> «Les Américains sont ensevelis sous une avalanche de désinformation qui permet l'abus de pouvoir», a encore déploré Joe Biden, en appelant à faire «rendre des comptes» aux réseaux sociaux et à mettre en place des «garde-fous» sur l'intelligence artificielle.

> La «concentration de richesse et de pouvoir (...) porte atteinte au sens de l'unité et du bien commun», a encore dit le 46ème président des Etats-Unis, qui était entouré de membres de sa famille. Il s'est alarmé aussi des «forces puissantes» qui voudraient «éliminer les mesures que nous avons prises pour affronter la crise climatique».

> Ces mises en garde très fortes ont relégué au second plan, dans son discours, la volonté de défendre son bilan, en particulier le lancement de gigantesques plans d'investissement et le rétablissement des grandes alliances internationales des Etats-Unis.

> Lorsqu'il rendra à son rival républicain lundi les clés de la Maison-Blanche, qu'il lui avait enlevées de haute lutte voici quatre ans, le démocrate de 82 ans vivra une immense humiliation. En 2019, Joe Biden avait assuré que Donald Trump «resterait dans l'histoire comme une aberration passagère». Mais c'est sa présidence à lui qui fait pour le moment figure d'anomalie, ou d'ultime hoquet d'une époque révolue, dans un pays secoué par de violentes mutations politiques, culturelles et économiques.

> Président impopulaire, il n'a jamais pu lever les inquiétudes sur son âge ni faire pièce à l'attrait de la rhétorique populiste de Donald Trump. Seulement 36% des Américains portent un regard positif sur sa présidence et 33% ont de lui une opinion favorable, selon un sondage publié mercredi par la chaîne CNN.

> Si Joe Biden lègue à son successeur une croissance robuste et un chômage très faible, son mandat reste synonyme pour les ménages américains de très forte hausse du coût de la vie.

> Concluant son discours, au soir de cinquante années de vie politique, Joe Biden a lancé à ses compatriotes: «A votre tour de monter la garde».
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The Nintendo Switch 2 looks like a Steam Deck but worse | Rock Paper Shotgun - Liens en vrac de sebsauvage

17 janvier 2025 à 08:43
J'ai pensé pareil hier soir, que ça ressemblait à un Steam Deck. De fait, c'est comme la Switch, mais en plus grand? Rien que ça, ça fait envie.

Je ne sais pas sur quoi RPS se base pour dire que c'est moins bien, dans la mesure où l'on a encore AUCUNE spec techniques, et qu'on a RIEN avant le 04 avril. AMHA, c'est juste un article pour attirer le chaland. La preuve : on en parle.

Lien direct vers l'article : https://www.rockpapershotgun.com/the-nintendo-switch-2-looks-like-a-steam-deck-but-worse
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À partir d’avant-hierSammy Fisher Jr

Paraplégique: assis sur une place PMR, il écope d'une amende

16 janvier 2025 à 11:00
En France, un paraplégique qui prend le train paie une amende s'il s’assoit sur une place PMR ("handicapé"). Motif : "il a pas de fauteuil"
> « Il est urgent de comprendre que le handicap ne se limite pas à une chaise roulante », a alerté lundi soir le nageur et pilote automobile handisport Axel Allétru. Paraplégique et se déplaçant avec des béquilles, il avait été verbalisé le même jour dans un TGV de la SNCF pour s’être assis sur un siège réservé aux personnes en situation de handicap. Interviewé par BFMTV hier, il a expliqué s’être installé sur ce siège parce que la place qu’il avait achetée se trouvait à l’étage et qu’il ne pouvait pas monter les escaliers. Sur LinkedIn, Axel Allétru raconte que le contrôleur a justifié l’amende par l’absence de fauteuil roulant. « Ce n’est pas un objet qui fait le handicap, mais une réalité physique et invisible parfois mal perçue. Arrêtons de réduire le handicap à des clichés ou des règles absurdes », ajoute-t-il. « 80 % des personnes en situation de handicap ont un handicap invisible », selon le site de l’association APF France Handicap.


Bravo la SNCF. Grande classe, et belle preuve d'intelligence.

via Brief.me du jour.
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Edito du Pavé numérique : "Be evil"

15 janvier 2025 à 19:59
> Passons. Passons vite, même, car vous savez déjà à peu près tout. L’alignement complet de Mark Zuckerberg sur la ligne musko-trumpienne. D’abord lors d’une vidéo délirante de cinq minutes où il explique vouloir en finir avec les biais politiques des modérateurs et abandonner tous les programmes de fact checking. Puis les jours suivants, alors que Meta annonçait mettre un terme à tous ses programmes favorisant la diversité et l’inclusion et proposait de nouvelles règles de modération autorisant à qualifier les LGBT de malades mentaux et les femmes de biens meubles — provoquant l’ire d’une grande partie de ses propres employés — tandis que Zuck participait au podcast conservateur de Joe Rogan où il appelait le monde de l’entreprise à faire preuve de « davantage d’énergie masculine » et « d’agressivité ».

> On pourrait gloser pendant des heures sur les raisons de ce brusque virage à droite, réalisé même pas une semaine après l’annonce de bots Instagram « inclusifs » certes complètement à côté de la plaque mais qui semblaient au moins indiquer que Meta se souciait encore des apparences. Se lancer dans la psychologie de comptoir, estimer que Zuckerberg n’a fait que révéler son vrai visage — Facebook étant né d’un outil pour juger le physique des étudiantes, sa seule motivation ne peut être que la misogynie. Ou bien approcher les choses par l’angle économique, remarquer que Meta est en difficulté face à TikTok et à l’Union européenne et que plier le genou devant Trump à s’en faire péter la rotule peut être un moyen de recruter un allié puissant pour sauver l’entreprise. De façon encore plus pessimiste, on peut aussi choisir d’y voir le signe qu’un point de bascule idéologique a été atteint (on en parlait en fin d’année dernière), que les délires libertariens de la Silicon Valley, parfaitement trumpo-compatibles, sont sur le point de virer à la prophétie eschatologique.

> Et en fait, peu importe. Que les raisons de cet alignement général soient bassement commerciales ou profondément idéologiques, le résultat est le même : le piège qu’on sentait se refermer sur nous depuis des années, qui jusqu’à présent faisait de son mieux pour se dissimuler, vient d’apparaître dans toute sa cruauté. Car c’est de cruauté qu’il s’agit. Comment qualifier autrement la décision de Meta de faire retirer les distributeurs de tampons des toilettes des hommes dans ses locaux ? Quel rapport avec la question de la « liberté de parole » ou des « biais des modérateurs » ? Que ce soit par idéologie ou par volonté de donner des gages au strongman du moment afin de défendre leurs intérêts, la messe est dite : les géants de la tech sont prêts à tout sacrifier au nom du profit, en commençant par les plus faibles d’entre nous (les trans, comme toujours, n’étant que les canaris dans la mine). « Don’t be evil », l’ancien slogan de Google, était déjà de l’histoire ancienne, voici l’ère du « Be evil ».

> Alors que faire, comme dirait l’autre ? Vaste question. Quitter les réseaux. X hier, Meta aujourd’hui. Convaincre vos proches de troquer WhatsApp pour Signal. Claquer 20 € chez un hébergeur indépendant pour avoir votre propre site web et ne plus dépendre des jardins fermés des GAFAM. Recréer des webrings, des communautés, des liens directs. Encourager les gouvernants, ici comme ailleurs, qui tentent de s’opposer au rouleau compresseur qui nous fonce dessus. Soutenir les infrastructures décentralisées d’aujourd’hui et de demain pour bâtir, un jour, un nouvel Internet qui appartiendra à celles et ceux qui le peuplent plutôt qu’à une poignée de centimilliardaires paranoïaques ne jurant que par la force. Et se serrer les coudes, car les temps qui viennent vont être rudes.
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Au volant d’une voiture sans permis, un adolescent de 14 ans percute une poussette sur un passage protégé : "pronostic vital engagé" pour le bébé de 8 mois toujours en réanimation - lindependant.fr - Bill2's Links

15 janvier 2025 à 15:11
> Moi j'ai 46 ans, 28 ans de permis, jamais un accident.
Mais on va me faire chier si jamais on me choppe à dépasser la vitesse limite de 3 km/h sur voie rapide ...

> Bordel, un gamin de 14 ans, ça devrait pas être laissé seul au volant d'un véhicule de ce type.

> (Et il devrait y'avoir tolérance 0 sur les téléphones au volant, l'alcoolémie, et les drogues ...)

Bienvenue au club des vieux cons (45 ans cette année). Je pense tout pareil : 0 téléphone. 0 alcool. 0 drogue.
Et un véhicule est une arme par destination. Même un pêt-pêt-pêt avec un moteur de tondeuse à gazon.
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Louis Derrac - N'est-il pas (enfin) temps de boycotter massivement les big tech américaines ?

9 janvier 2025 à 19:32
> Si X est un cloaque de politiques et de journalistes qui se parlent en circuit quasi fermé, encerclés par des comptes passifs, des bots, des trolls et des militants (je caricature à peine), les plateformes de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp) sont quant à elles autrement mainstream. Touchez à la modération avec de telles audiences, et les dégâts seront terribles. Que ce soit pour l’accès à une information de qualité. Mais aussi pour garantir à chacun·e un espace sécurisé pour pouvoir s’exprimer sans crainte. Pour imaginer l’ampleur que pourraient prendre les dégâts, il suffit de repenser à quelques scandales ayant touché Facebook et le reste du groupe Meta

[...]

> Il est temps de se réveiller, individuellement et collectivement. Il est temps de boycotter massivement ces plateformes, dans tous les espaces possibles, et leur préférer des alternatives (numérique ou analogiques) qui nous respectent.

via Mastodon
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The Planet Crafter - Planet Crafter past & future : actualités Steam

9 janvier 2025 à 12:30
Les dév (j'apprends que désormais ils sont 6) de Planet Crafter bossent toujours autant sur leur chouette jeu et prévoient des nouveautés pour 2025. C'est cool.

Allez vers la deuxième moitié de l'article, et regardez les réalisations des joueurs. Autant certains trucs je me dit, "ok, c'est du boulot", autant pour d'autres, je ne comprends même pas comment ils ont fait...
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Donald Trump dessine les contours d’un nouvel impérialisme états-unien | Mediapart

8 janvier 2025 à 19:48
> Dans la nouvelle doctrine de Donald Trump, toute forme de souveraineté et d’autonomie de ses alliés est une forme d’hostilité en ce qu’elle conduit à des risques de pertes économiques et politiques des États-Unis. Dans un monde à croissance faible, c’est inacceptable pour Washington.

> Soyons clairs : les États-Unis ne deviennent pas impérialistes avec Trump, mais cet impérialisme change de nature. Il ne laisse plus la place à l’illusion de la souveraineté, il ne s’embarrasse pas de contreparties. Ce que cherche la nouvelle administration, c’est une vassalisation complète où les intérêts économiques des États-Unis seraient sanctuarisés. C’est un impérialisme de prédation.

> Une telle évolution n’est pas incompatible avec l’isolationnisme de Trump : les États-Unis gèrent désormais leurs affaires eux-mêmes et directement, ce qui les amène à renforcer leur emprise directe sur les territoires jugés vitaux en les intégrant à leurs frontières. Ils estiment ainsi que le Groenland est vital, et que ce territoire doit donc être intégré aux États-Unis pour être géré directement, sans plus s’occuper de négociation avec Copenhague ou d’une quelconque contrepartie de protection du Danemark qui l’obligerait à mener des conflits loin de ses bases.

[...]

> Pour parvenir à ses fins, Washington aura deux leviers. D’abord, les droits de douane qui vont lui permettre de menacer l’UE et d’imposer ses conditions au maintien de droits faibles pour les produits européens. Cela passera sans doute par des pressions pour laisser la main libre aux géants technologiques. Et cela lui permettra de rendre les sociétés et les économies européennes hautement dépendantes des technologies états-uniennes et de renforcer son emprise. Avec comme deuxième ambition, l’établissement de régimes « dévoués » s’appuyant sur l’extrême droite et, peut-être comme en Autriche, sur une droite « atlantiste » déboussolée. Les menées d’Elon Musk en Allemagne sont, de ce point de vue, un avant-goût de ces évolutions.

> Nul ne sait ce que Donald Trump fera réellement. Mais ces annonces confirment que le cadre intellectuel, économique et politique de la nouvelle administration est entièrement différent de celui de 2017. Les évolutions du capitalisme mondial ont modifié profondément la nature de l’impérialisme états-unien. Ce dernier sera désormais à l’image du trumpisme : un dangereux retour en arrière vers le chaos, la guerre et le colonialisme.
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Les urgences saturées par l'épidémie de grippe : "On est très préoccupés", alerte un chef de service de l'hôpital Tenon

8 janvier 2025 à 15:20
> Gilles Pialoux regrette la faiblesse du taux de vaccination contre la grippe : "Si on regarde les personnes à risques de plus de 65 ans, on était l’année dernière à 54% de vaccination alors que l'objectif c'est plutôt 75-80%". Il estime la couverture vaccinale des soignants également "totalement insuffisante". "C’est quand même hallucinant. Dans les hôpitaux publics, on doit être autour de 18% de vaccinés", s'insurge-t-il.

Voilà.
Je ne suis ni vieux, ni soignant, mais pour moi la grippe, c'est l'assurance d'être HS pendant 10 jours. Avec des pointes à 40°C. Pas rigolo-rigolo. Ca doit faire +/- 10 ans que je me fais vacciner. Ça n'empêche pas de l'avoir, mais ça douille quand même moins.
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Mes lectures préférés de 2024 - Chez Sammy

8 janvier 2025 à 12:16
Je suis nul comme blogueur : au lieu de faire 10 articles sur mes 10 livres préférés de 2024, je n'en fais qu'un seul !

A ma décharge, c'était autant de brouillons entamés, parfois depuis un bon bout de temps, et ni finis, ni publiés... Si ce n'est pas bon pour ma fréquentation, au moins ça débarrasse !

Cela étant, ce sont vraiment 10 livres (plus exactement 23 livres et BD, il y a des sagas) que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'offre ma reconnaissance sur la longue durée (l'éternité, c'est plus ce que c'était) à toutes celles et ceux qui feront l'effort de lire jusqu'au bout : ne le faites pas pour moi, faites le pour l'amour des livres !
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Parti Pirate - Une backdoor dans les logiciels de santé - Liens en vrac de sebsauvage

8 janvier 2025 à 08:31
> "Ce dispositif imposé aux éditeurs de logiciels médicaux, décrit dans un document de travail titré « Référentiel d'Exigences Minimales LGC MDV Vague 2 », permettra à l’administration d’accéder aux données des dossiers médicaux des patients sans avoir à obtenir leur consentement, ni celui des professionnels de santé. Il fait partie des exigences à respecter par les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet pour obtenir le label « Ségur vague 2 », et les financements liés."

J'ai une question, bête peut-être, mais : pourquoi ? Quel est l'intérêt pour un gouvernement de fliquer les dossiers médicaux au mépris de toutes les règles ?
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Mort de Jean-Marie Le Pen : les hommages de la honte, le triomphe de la lepénisation des esprits | Mediapart

7 janvier 2025 à 18:55
> Quelques mois après l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002, l’essayiste Daniel Lindenberg s’inquiétait déjà de la dérive réactionnaire de nombre d’intellectuels dans son livre Le Rappel à l’ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires. Les réactions, timides, à côté de la plaque, voire clairement complaisantes à la mort de Jean-Marie Le Pen, pendant que ses idées les plus rances gagnent chaque jour davantage de terrain – comme en témoigne la récente visite de sa fille Marine Le Pen à Mayotte –, confirment, s’il le fallait encore, le triomphe de la lepénisation des esprits.
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