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Actualité : Nouveautés Netflix : les séries, films et documentaires à voir en streaming en janvier 2025

26 décembre 2024 à 08:00
Le mois de décembre n'est pas encore tout à fait terminé, que Netflix a déjà les yeux rivés sur l'année prochaine. La plateforme de streaming a ainsi déjà dévoilé la liste des nouveaux films, séries et documentaires qui vont compléter son catalogue au mois de janvier 2025. Un arrivage de belle qualité, qui devrait continuer à asseoir la domination du...

À partir d’avant-hierFlux principal

Des nouvelles de Fortran n°6 - décembre 2024

24 décembre 2024 à 12:54

Que s’est-il passé dans le monde du Fortran depuis décembre 2023 ? Nous avons un centenaire à fêter (non, ce n’est pas le vieux barbu coincé dans la cheminée), ainsi qu’un nouveau Roi (il n’est pas libre, mais tant pis pour lui, il n’avait qu’à choisir de vivre dans une amphore). Sans oublier un artiste octogénaire (on en profite pour explorer les liens entre FORTRAN et art dans les années 60-70). Et on déconstruit enfin un mythe sur les ordinateurs des sondes Voyager.

Sommaire

John Backus est né il y a cent ans

John Backus (1924-2007), père du langage, est né à Philadelphie le 3 décembre 1924. Le site mathématique MacTutor propose une biographie intéressante (en anglais) du mathématicien/informaticien, avec des citations. Par exemple, à propos de ses années dans le secondaire :

I flunked out every year. I never studied. I hated studying. I was just goofing around. It had the delightful consequence that every year I went to summer school in New Hampshire where I spent the summer sailing and having a nice time.

Sur le front des compilateurs

Compilateurs opérationnels

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le compilateur classique Intel ifort n’est plus maintenu à partir d’Intel® Fortran Compiler 2025.0, sorti le 31 octobre 2024. Sa version définitive est la 2021.13. C’est son dauphin Intel ifx, basé sur LLVM, qui prend le relais, après être sorti de sa version beta avec la 2022.0.

Mais « si je n’étais Intel ifx, je voudrais être GNU Fortran ». Au moins, l’animal est libre, dans l’immensité des savanes. Certains anciens prétendent même en avoir aperçu un assis en tailleur et jouant de la flûte. GFortran, compilateur Fortran de la GCC, en est à la version 14.2. On notera des améliorations concernant OpenMP et OpenACC. Si le compilateur accepte désormais l’option -std=f2023, ne nous réjouissons pas trop vite. Pour l’instant la nouvelle fonctionnalité gérée concerne l’augmentation de la longueur des lignes à 10 000 caractères (au lieu de 132 depuis Fortran 90) et des instructions à un million de caractères (elles peuvent être continuées sur un grand nombre de lignes). À quoi ça sert ? C’est utile pour des codes générés automatiquement.

En gestation

Il faut 22 mois de gestation pour un éléphant, mais beaucoup plus pour un nouveau compilateur Fortran ! On doit non seulement implémenter près de 700 pages de norme technique, mais aussi tout un tas de choses externes telles que MPI, OpenMP ou OpenACC pour le calcul parallèle, et gérer de nombreuses architectures matérielles. On comprend donc que les motivations sous-jacentes doivent être puissantes pour s’attaquer à un tel chantier et on comprend pourquoi la plupart des nouveaux compilateurs s’appuient sur l’infrastructure LLVM.

L’avancée du travail sur le nouveau Flang pour LLVM est décrite dans le dernier Flang Liaison Report au J3 (24/10/2024). Et d’après Phoronix, flang-new a été rebaptisé flang pour la version LLVM 20.1 du printemps prochain, ce qui est de bon augure. Flang est un projet soutenu par NVIDIA et le Département de l’Énergie américain.

AMD travaille de son côté à sa version Next-gen Fortran compiler permettant le délestage (offloading) des instructions OpenMP sur ses GPU. Bref, c’est chaud dans le monde du calcul parallèle sur processeur graphique !

Le développement du compilateur LFortran continue. Il passera en version beta quand il sera capable de compiler une sélection de dix bibliothèques Fortran matures : en décembre 2023, il en était à 4/10. Il est désormais à 7/10. Et il a été annoncé en novembre 2024 que LFortran gérait désormais toutes les fonctions intrinsèques de Fortran 2018. Le même blog présente également quelques démos en ligne du back-end WebAssembly de LFortran.

Fortran 2028

Alors que les compilateurs n’implémentent pour l’instant que certaines parties de Fortran 2023, la prochaine mouture est déjà en cours d’élaboration. Et on commence à voir l’appellation Fortran 2028 apparaître dans les documents du comité J3 à la place de 202Y. Dans la liste des caractéristiques retenues par le groupe de travail WG5 fin juin, on trouve en particulier :

  • des templates pour la programmation générique ;
  • la gestion des tâches asynchrones ;
  • un pré-processeur Fortran ;
  • la possibilité de définir les KIND utilisés par défaut dans un programme (on pourrait par exemple demander dans le code lui-même que tous les REAL soient considérés comme des REAL64, ou REAL32 ou REAL128).

La proposition d’ajouter au langage des entiers non signés a disparu (pour l’instant ?), malgré l’option expérimentale -funsigned qui sera disponible dans GFortran 15.

Communauté Fortran-lang

Projets Fortran-lang

L’organisation Fortran-lang est désormais financée par l’organisation américaine à but non lucratif NumFOCUS.

fpm

Le gestionnaire de paquets Fortran fpm est disponible en version 0.10.1 depuis mars 2024. Une liste d’environ 300 projets utilisant fpm est disponible ici.

stdlib

La bibliothèque standard stdlib est sortie en version 0.7.0 début juillet. Elle apporte entre autres choses les valeurs CODATA 2022 des constantes physiques fondamentales. Ces valeurs, utilisées par tous les physiciens, sont mises à jour par le NIST (National Institute of Standards and Technology) tous les quatre ans, au fil des progrès en métrologie.

Quelques projets divers

  • Fortitude, un linter écrit en Rust, est disponible en version 0.6.2.
  • Le projet fprettify, un utilitaire de formatage automatique de code Fortran, écrit en Python, a été officiellement adopté par l’organisation Fortran-lang.
  • forgex, un moteur d’expressions régulières entièrement écrit en Fortran, est disponible en version 3.5.

Art et Fortran

C’est Noël, on veut ce qui n’a pas de prix, on veut du beau ! Que la technologie serve à faire du beau.

Earl Einhorn, 81 ans, crée ses images à l’aide de programmes Fortran depuis 1989, et utilise Photoshop pour finaliser les couleurs. Ses œuvres actuelles comportent souvent des visages, leur symétrie facilitant son travail depuis la perte de son œil droit. Vous pouvez voir son travail sur son site. Il y explique qu’actuellement il crée typiquement des images de 12 000 sur 15 000 pixels, ce qui lui permet de les imprimer en 300 PPP pour des tableaux d’environ un mètre de côté.

Voilà qui peut sembler original, mais dans les années 60-70 de nombreux artistes ont en fait utilisé FORTRAN 1 pour explorer ce que l’ordinateur, machine alors révolutionnaire et rare, pouvait apporter à la musique, aux arts graphiques et à la poésie. Pourquoi FORTRAN ? C’était simplement le langage dominant et facile à apprendre à l’époque, le Python des Beatles !

En 1963, Iannis Xenakis (1922-2001) publie son livre Musiques formelles : nouveaux principes formels de composition musicale. Le chapitre IV « Musique Stochastique libre, à l’ordinateur » contient le listing du programme en FORTRAN IV utilisé pour générer sur IBM 7090 une œuvre de musique stochastique intitulée ST/10=1,080262. Il est maintenant en ligne sur GitHub. Au fait, bonne écoute !

Pierre Barbaud (1911-1990) a également utilisé FORTRAN pour composer par exemple une oeuvre de musique électronique intitulée Terra incognita ubi sunt leones (1973). Le début du code est visible ici (hum… que penser de cet appel répété à cette procédure : CALL GIRL(IDIV) ?). Bonne écoute !

Au niveau des arts graphiques, on pourrait penser que les imprimantes de l’époque étaient rudimentaires, mais ce serait oublier les traceurs (plotters), ou tables traçantes, qui permettaient de tracer des dessins techniques avec précision 2. Les artistes programmeurs (ou programmeurs artistes) vont s’en emparer.

Dans les années 60, l’artiste japonais Hiroshi Kawano a travaillé sur sa série Artificial Mondrian. Le site du Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe présente son oeuvre KD 52, réalisée en 1969 à l’aide d’un programme en FORTRAN IV pour les formes et peinte ensuite à la gouache. On pourra lire cet article de blog : « The man-machine: Hiroshi Kawano’s algorithmic Mondrian » par Claudio Rivera.

En 1962, A. Michael Noll (Bell Labs) a commencé à utiliser un Stromberg Carlson SC-4020 microfilm plotter pour faire des dessins abstraits. Un faisceau d’électrons dessinait les formes sur un écran cathodique qui lui-même impressionnait un microfilm. Il rend compte de ses premières expérimentations dans ce mémo daté du 28 août 1962, avec bien sûr un court code FORTRAN.

On peut également citer l’Allemand Manfred Mohr, né en 1938. Voir son site et l’article de blog « Surveying Manfred Mohr’s Five-Decade Collaboration with the Computer » (2019). Citons aussi le Slovène Edward Zajec (1938 – 2018) dont on peut voir des oeuvres sur cette page. Son assistant Matjaž Hmeljak a continué sa carrière dans l’art génératif au moins jusqu’en 2020.

Les œuvres de Vera Molnár (1924-2023), pionnière de l’art génératif, ont été exposées à la biennale de Venise en 2022. Elle a écrit en 1974-1976 un programme baptisé Molnart avec son mari :

François Molnar et moi avons conçu et mis au point un programme souple qui permet une expérimentation picturale systématique. Il est écrit en Fortran pour ordinateur de grande capacité relié à un écran de visualisation et à un traceur.

Voir également :

Dans le domaine des arts graphiques, vous trouverez plus d’œuvres numériques réalisées entre 1963 et 1980 à l’aide de FORTRAN sur le site compart.

Même les poètes ont utilisé FORTRAN. L’écrivain portugais Pedro Barbosa a ainsi publié en 1977 un livre intitulé A literatura cibernética 1. Autopoemas gerados por computador. On peut y lire des extraits de code. Et le poète brésilien Erthos Albino de Souza a utilisé FORTRAN et PL/1 pour créer des poèmes graphiques.

J. M. Coetzee, prix Nobel de littérature 2003, a commencé sa carrière comme programmeur chez IBM dans les années 60. Il a expérimenté la génération automatique de poésie : « The line generator was composed in a combination of FORTRAN-style pseudocode and assembly code », comme rapporté dans cet article :

Déconstruction

Depuis 2013 circulait l’idée que les logiciels internes des sondes spatiales Voyager 1 et Voyager 2, lancées en 1977, avaient été écrits originellement en FORTRAN. Le buzz remonte apparemment à un article intitulé « Interstellar 8-Track: How Voyager’s Vintage Tech Keeps Running » paru dans Wired. Charles A. Measday a publié sur son blog début 2024 un article approfondi intitulé « Voyager and Fortran 5 » qui déconstruit ce mythe urbain. Si une partie des logiciels au sol ont été écrits à l’époque en FORTRAN, les ordinateurs de bord des sondes étaient et sont toujours programmés en assembleur, ainsi qu’à l’aide de séquences de commandes spécifiques aux sondes.

La citation de Backus

Terminons en revenant au point de départ de la dépêche, avec une citation de Backus issue d’une de ses dernières interviews en 2006. Voici son bon conseil pour les jeunes :

Well, don’t go into software. It’s just such a complicated mess that you just frazzle your brains trying to do anything worthwhile.


  1. On écrit le nom du langage en majuscules pour la période avant Fortran 90. 

  2. Ce n’est peut-être pas un hasard si le langage Logo, avec sa célèbre tortue, est créé à cette époque (1967). 

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Critique Nosferatu : un terrifiant conte gothique et le plus beau film de l'année

23 décembre 2024 à 06:00
Quand le réalisateur Robert Eggers signe le remake d'un classique de l'épouvante, le résultat est forcément irrésistible. Voici notre critique du film Nosferatu. ## PrésentationAprès The Witch, The Lighthouse et The Northman, le talentueux réalisateur Robert Eggers appose aujourd'hui sa patte atypique sur le remake d'un classique de l'épouvante plus...

Actualité : Top 2024 : les 10 meilleures séries de l'année selon Les Numériques

21 décembre 2024 à 11:00
L'année s'achève doucement et avec elle un millésime de belles séries qui auront su nous faire vibrer, nous émouvoir, nous faire rire ou nous énerver. Mais dans le lot de tous les programmes des plateformes de streaming Netflix, Prime Video, Disney+, Canal+ ou encore Max, quelles ont été (selon nous) les meilleures séries de 2024 ?Nous avons donc con...

Gestion électronique des documents - « Libre à vous ! » du 10 décembre 2024 - Podcasts et références

21 décembre 2024 à 06:36

Deux-cent-vingt-neuvième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : La gestion électronique de documents avec des logiciels libres
  • « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak, sur le thème de la maltraitance numérique
  • La chronique À cœur vaillant, la voie est libre de Laurent et Lorette Costy : « La flemme du paramétrage des données privées »

« Libre à vous! » prend des vacances :)

On se retrouve mardi 14 janvier 2025 pour un nouveau « Parcours libriste » avec Simona Levi.

Toujours en direct, à 15h30, sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Nous recevrons ensuite le Collectif Alpes Numérique Libre le 21 janvier et nous vous donnerons rendez-vous le 28 janvier « Au café libre », pour discuter de l'actualité autour des libertés informatiques.

D'ici là, belle fin d'année 2024, et portez vous bien !

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Sortie de LDAP Tool Box Service Desk en version O.6

20 décembre 2024 à 17:56

LDAP Tool Box Service Desk est une interface Web pour gérer les mots de passe et les statuts des comptes d’un annuaire LDAP standard ou d'un annuaire Active Directory. Il est publié sous licence GPL v3.

Ce logiciel sorti en 2020 a bien évolué depuis : système de hook, audit, notifications par courriel, …

La version 0.6 parue début décembre 2024 apporte une innovation majeure : la compatibilité native avec Active Directory.

Service Desk 0.6

Active Directory

C'est peut-être un détail pour vous, mais pour les administrateurs Active Directory cela veut dire beaucoup : plus besoin de passer par les outils d'administration Microsoft pour débloquer un compte, les déactiver ou réinitialiser son mot de passe !

Service Desk se connecte désormais directement à Active Directory, autorisant ainsi la délégation d'un certain nombre de tâches de support utilisateur au service helpdesk, sans que celui-ci n'accède directement à l'AD.

OpenLDAP

Nous n'oublions pas bien entendu OpenLDAP, dont la gestion de la politique des mots de passe a bien évolué entre la version 2.4 et la version 2.5.

Service Desk intègre les dernières fonctionnalités de l'overlay policy, en particulier la gestion des dates de début et de fin de validité.

Audit et commentaires

Chaque action effectuée au travers de l'interface peut être tracée dans un fichier d'audit. Afin d'enrichir ces données, il est possible de forcer la saisie d'un commentaire (pour indiquer par exemple le numéro de ticket concerné). Ce commentaire sera visible dans le fichier d'audit.

Hooks

Des scripts peuvent être appelés avant (prehook) ou après (posthook) une action. Ainsi le changement de mot de passe, le déblocage d'un compte, la désactivation d'un compte ou encore la modification des dates de validité peuvent être propagés à d'autres systèmes.

Politique des mots de passe

Le composant visuel utilisé dans Self Service Password qui indiquer dynamiquement si les critères de complexité du mot de passe sont respectés ou non est désormais disponible dans Service Desk, facilitant ainsi la réinitialisation du mot de passe.

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Actualité : SOS Fantômes : Netflix et Sony préparent un film d'animation à la Spider-Verse

20 décembre 2024 à 10:43
Sony et Netlix renforce leur collaboration. Alors que la production d'une série SOS Fantômes a déjà été officialisée il y a quelques mois, la plateforme de streaming et le studio américain seraient en plus en train de préparer un long-métrage d'animation. Voici ce que l'on sait.SOS Fantômes – La Menace de glace : une bande-annonce régressive avec le...

Lettre d'information XMPP d'octobre 2024

N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.

Bienvenue dans la lettre d’information XMPP, ravi de vous revoir ici !

Ce numéro couvre le mois d’octobre 2024.

    Sommaire

    Annonces de la XSF

    Adhésion à la XSF

    Si vous souhaitez rejoindre la XMPP Standards Foundation en tant que membre, postulez avant le 24 novembre 2024 !

    XMPP Summit 27 et FOSDEM 2025

    La XSF prévoit d'organiser le XMPP Summit 27, qui aura lieu les 30 et 31 janvier 2025 à Bruxelles (Belgique, Europe). Après le sommet, la XSF prévoit également d'être présente au FOSDEM 2025, qui se tiendra les 1er et 2 février 2025. Retrouvez tous les détails sur notre Wiki. Inscrivez-vous dès maintenant si vous prévoyez d'y participer, car cela facilite l'organisation. L'événement est bien entendu ouvert à toutes les personnes intéressées. Faites passer le mot dans vos cercles !

    Hébergement fiscal de projets par la XSF

    La XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d’informations, consultez l'annonce sur le blog. Projets actuellement hébergés :

    Événements XMPP

    • Rencontres XMPP à Berlin [DE / EN] : réunion mensuelle des passionnés de XMPP à Berlin, chaque deuxième mercredi du mois à 18 h heure locale.
    • Happy Hour XMPP Italien [IT] : réunion mensuelle italienne XMPP en ligne, chaque troisième lundi du mois à 19 h heure locale (événement en ligne, en mode réunion web et diffusion en direct).

    Articles XMPP

    Actualité des logiciels XMPP

    Clients et applications XMPP

    Convo

    • Mellium co-op a publié Communique, version 0.0.1 de son client de messagerie instantanée avec une interface utilisateur basée sur le terminal. Cette version initiale inclut le support des discussions 1:1 et en groupe, le téléchargement de fichiers HTTP, les commandes ad hoc et l’historique des discussions.

    Communique

    Serveurs XMPP

    • ejabberd 24.10 : version « Bidi » a été publiée. Il s’agit d’une version majeure riche en améliorations importantes et en prise en charge d’extensions essentielles spécifiées par la Fondation des Standards XMPP (XSF). Les améliorations couvrent la sécurité renforcée et une connectivité optimisée. Tout cela pour rendre ejabberd plus puissant et plus simple à utiliser que jamais.

    Bibliothèques et outils XMPP

    • Communauté Ignite Realtime :
      • Smack 4.5.0-beta5 publié ! La communauté de développement Ignite Realtime est heureuse d’annoncer que Smack 4.5 est entré dans sa phase bêta. Smack est une API client XMPP écrite en Java, capable de fonctionner sur Java SE et Android. Les API Smack 4.5 sont considérées comme stables, bien que de petits ajustements soient encore possibles pendant la phase bêta.
    • go-xmpp versions 0.2.2, 0.2.3 et 0.2.4 ont été publiées.
    • go-sendxmpp versions 0.11.3 et 0.11.4 ont été publiées.
    • Slidge v0.2.0, la bibliothèque passerelle XMPP (puppeteer) en Python qui rend l’écriture de passerelles vers d’autres réseaux de discussion (modules hérités) aussi fluide que possible, a été publiée.
    • Join Jabber a ajouté deux nouvelles entrées à sa liste croissante de tutoriels d’intégration XMPP : Forgejo et Sharkey !
    • QXmpp versions 1.8.2 et 1.8.3 ont été publiées.

    Extensions et spécifications

    La Fondation des Standards XMPP développe des extensions au XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP.

    Les développeuses, développeurs et autres experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, développant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes, et affinant les méthodes existantes. Proposées par n'importe qui, les plus réussies finissent comme "Final" ou "Active", selon leur type, tandis que d'autres sont soigneusement archivées comme "Deferred". Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus de standardisation. Les discussions autour des Standards et Extensions se déroulent sur la liste de diffusion Standards (archive en ligne).

    Extensions proposées

    Le processus de développement des XEP commence par rédiger une idée et la soumettre à l’éditeur XMPP. Dans les deux semaines, le Conseil décide d’accepter ou non cette proposition comme XEP expérimentale.

    Nouvelles extensions

    • Version 0.1.0 de XEP-0495 (Happy Eyeballs)
      • Promue à "Expérimental" (Éditeur XEP : dg)

    Extensions déférées

    Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera déplacée de "Expérimental" à "Différée". Une mise à jour ultérieure permettra de remettre la XEP à l’état "Expérimental".

    • Aucune XEP différée ce mois-ci.

    Extensions mises-à-jour

    • Version 1.6.2 de XEP-0198 (Gestion des flux)
      • Clarification de l’activation de la gestion des flux sans fonctionnalité de reprise demandée. (gk)
    • Version 0.3.0 de XEP-0394 (Balises dans les messages)
      • Ajout du support pour un fort accent, la déclaration de langue sur des blocs de code et la création de listes ordonnées. (lmw)
    • Version 0.1.3 de XEP-0491 (WebXDC)
      • Clarifications et reformulations
      • Meilleures références pour la spécification WebXDC (spw)

    Derniers appels

    Les "Derniers Appels" sont émis une fois que tout le monde semble satisfait du statut actuel de la XEP. Après décision du Conseil sur la maturité de la XEP, l’éditeur XMPP lance un Dernier Appel pour commentaires. Les retours collectés durant cette période permettent d’améliorer la XEP avant son retour au Conseil pour une promotion au statut Stable.

    • XEP-0490 : Synchronisation des messages affichés

    Extensions stables

    • Aucune XEP passée en Stable ce mois-ci.

    Extensions obsolètes

    • Aucune XEP obsolète ce mois-ci.

    Extensions rejetées

    • Aucune XEP rejetée ce mois-ci.

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    Contributions et traductions de la lettre d'information

    Cet effort est communautaire, et nous remercions les volontaires pour leurs contributions. Les bénévoles et les traductions dans d'autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la Newsletter XMPP seront publiées ici (avec un léger décalage) :

    • Anglais (original) : xmpp.org
      • Contributions générales : Adrien Bourmault (neox), Alexander "PapaTutuWawa", Arne, cal0pteryx, emus, Federico, Gonzalo Raúl Nemmi, Jonas Stein, Kris "poVoq", Licaon_Kter, Ludovic Bocquet, Mario Sabatino, melvo, MSavoritias (fae,ve), nicola, Schimon Zachary, Simone Canaletti, singpolyma, XSF iTeam
    • Français : jabberfr.org et linuxfr.org
      • Traduction : Adrien Bourmault (neox), alkino, anubis, Arkem, Benoît Sibaud, mathieui, nyco, Pierre Jarillon, Ppjet6, Ysabeau
    • Italien : notes.nicfab.eu
      • Traduction : nicola
    • Espagnol : xmpp.org
      • Traduction : Gonzalo Raúl Nemmi
    • Allemand : xmpp.org
      • Traduction : Millesimus

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    Cette lettre d'information XMPP est produite collaborativement par la communauté XMPP. Chaque numéro mensuel est rédigé dans ce pad simple. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est intégré au dépôt Github de la XSF. Nous sommes toujours heureux d'accueillir de nouvelles personnes contributrices. N'hésitez pas à rejoindre la discussion dans notre groupe de discussion Comm-Team (MUC) et à participer à cet effort communautaire. Vous avez un projet et souhaitez partager les nouvelles ? Merci de les communiquer ici pour les promouvoir auprès d’un large public.

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    • collecte des actualités dans l'univers XMPP
    • courts résumés des nouvelles et événements
    • synthèse de la communication mensuelle sur les extensions (XEP)
    • relecture du brouillon de la newsletter
    • préparation des images pour les médias
    • traductions
    • communication via les comptes sur les médias

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    Cette lettre d'information est publiée sous licence CC BY-SA.

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    Tuxemon Tower 0 : sortie de la première version !

    Tuxemon Tower 0 est un petit jeu vidéo très sobre. Il est inspiré des jeux Pokémon classiques et consorts, mais il est 100% libre et ne cherche aucunement à être un clone.

    Sommaire

    En bref

    Qu'est-ce que Tuxemon Tower 0 ?

    Tuxemon Tower 0 est un jeu vidéo de combats en tour par tour. Les combattants peuvent avoir un ou des types, ont des statistiques, et une ou plusieurs capacités. En gagnant assez d'expérience, ils montent de niveau et ainsi deviennent plus forts. Un genre simple et classique, mais efficace.

    Et dans le cas de Tuxemon Tower 0, la réalisation est très basique. Cela est vrai autant du point de vue graphique que de celui du moteur. De plus, on accorde qu'on peut parfois juger que l'expérience des joueurs est médiocre (notamment car, hormis être meilleur que nous, vous allez devoir vous fader des combats juste pour avoir un niveau suffisant et on reconnaît qu'il n'y a pas trop d'intérêt ludique à regagner le même combat contre une dresseuse ou commettre un crime contre la biodiversité en enchaînant à gogo les créatures sauvages de la même zone, mais augmenter la vitesse de défilement du texte et garder enfoncé sur le bouton A permet d'écourter le temps de mise à niveau). Mais le jeu est court, donc il est escompté que la découverte et la curiosité qui l'accompagne permettent d'avoir une expérience agréable de ce mini-jeu.

    Télécharger Tuxemon Tower 0

    Le téléchargement des sources (code, images, etc.), de la documentation générée et des constructions pour certaines plateformes (distributions GNU/Linux et Windows) se fait via BitTorrent à travers un lien magnet. On promeut en effet la décentralisation et le fédéralisme, mais aussi la non-disponibilité permanente. De plus, ça oblige tout le monde à partager le coût (hormis les trackers, certes) et à avoir une copie des sources, tout en étant résilient.

    Ce serait sympa de partager pendant l'obtention et aussi après que ce soit fait. Et on prévient : on n'est que rarement à la fois connecté à Internet (on n'a volontairement pas d'accès chez nous) et en mesure de partager via BitTorrent (on ne veut pas faire ça au boulot et il faut que ce soit permis par le réseau), donc ayez de la patience (ou ne vous plaignez pas inutilement). C'est également pour ça qu'on encourage fortement que vous continuez de partager le torrent après l'avoir entièrement obtenu et de préférence sans ratio (puisqu'il n'est pas bien lourd à la vue de la normalité actuelle, et est tout à fait légal, ça ne devrait pas vous être bien problématique).

    Quelques clients BitTorrent libres

    Au cas où vous n'auriez pas de client BitTorrent (ou un qui soit propriétaire), en voici quelques-uns qui sont libres :

    Images du jeu

    Images de cartes

    Images de cartes

    Images de combats

    Images de combats

    Images de menus

    Images de menus

    Comment contribuer ?

    Avant d'éventuellement contribuer, n'oubliez pas plutôt en priorité de faire des choses plus importantes. En effet selon nous, mieux vaut s'activer pour l'émancipation sociale universelle et tendre vers une société écologique que de contribuer à un jeu.

    1. Pour nous, la meilleure manière de contribuer est de mettre à disposition des sprites pour des créatures et des dresseurs. En effet, nous sommes très mauvais pour produire ça et cela ajouterait de la diversité bienvenue (pendant que celle sur Terre s'effondre…). Si ça vous branche, faites-le en respectant le style des actuels, avec une taille adéquate (64×64 et/ou 56×56 et/ou 48×48), et de préférence en faisant l'avant et l'arrière (car avec juste l'avant on ne peut pas jouer la créature ou la personne dresseuse mais juste l'affronter), voire en vous restreignant à 4 couleurs (c'est là la contrainte ultime, mais qui serait utile pour économiser de l'espace et deviendra nécessaire si un jour un port sur GameBoy Color est fait) et alternativement c'est déjà ça si ça ne dépasse pas la barre des 8 (qui va nous servir de transition entre 16 et 4, tout en permettant de réduire l'usage mémoire avec une petite astuce ou de la compression plus poussée que nous ne ferons probablement pas).
    2. Nous n'avons pas l'intention de gérer une communauté autour de ce jeu. C'est pourquoi nous n'avons pas mis le code source sur une forge et nous ne comptons pas le faire. Rien ne vous empêche toutefois de faire une version dérivée et de la publier, peut-être que nous irons y piocher des trucs en vous créditant si nous en avons connaissance.
    3. Bien sûr, si vous voulez que nous intégrions peut-être un jour une contribution, veillez à la mettre sous une licence compatible quand vous n'y êtes pas de toute façon obligé par le gauche d'auteur. Utilisez donc une licence libre, avec de préférence la GNU AGPLv3+ pour le code source et la Creative Commmons BY-SA v4.0 pour le reste.
    4. Mais où mettre ce que vous produisez ? Ça vous regarde. Mais, pour que ce soit visible, le wiki du projet Tuxemon est un bon endroit ou vous pouvez faire un commentaire ci-dessous (pointant par exemple vers votre dépôt sur OpenGameArt).
    5. Si vous vous y connaissez en portage ou en packaging pour votre système favori, n'hésitez pas à faire un joli paquet pour le jeu et à tenter honnêtement de le faire officiellement intégrer. Toutefois, cela ne vaut pas pour Apple iOS, Google Play, Microsoft Store, Steam de Valve, Origin d'Electronic Arts, et consorts.
    6. Évidemment une autre forme de contribution est tout simplement de faire la promotion du jeu. Parlez-en !
    7. Enfin, il existe un moyen rudimentaire : partager le contenu du torrent, pour qu'il soit disponible le plus de temps possible. En effet, nous sommes très loin d'être en permanence avec un accès à Internet et nous n'ouvrons pas systématiquement notre client BitTorrent favori quand nous le sommes.

    Le droit d'auteur

    Les licences utilisées

    Les conséquences

    Remerciements

    En plus long ?

    Le comité éditorial de LinuxFr.org a jugé inappropriée la version longue qui était prévue et qui lui a été soumise. De plus, il a suggéré de feuilletonner l'annonce d'origine. Mais cela ne correspond pas à notre vision éditoriale et plus généralement notre vision anthropologique (le brouhaha communicationnel nous apparaît comme néfaste et donc à ne surtout pas alimenter), et nous n'avons de toute façon pas envie d'y passer du temps (il y a pour nous bien plus important que ce petit jeu vidéo, dont la réalisation est plus pour nous un plaisir coupable qu'autre chose, à fortiori dans une phase très nette de fascisation et d'écocide).

    Néanmoins l'annonce d'origine, qui contient bien plus d'explications, reste disponible. Dans le torrent, il y a les sources (sources.tar.xz) et dans celle-ci il y a l'annonce prévue à la base (news/fr/version-1-0-0_annonce.md). Et si vous voulez la publier ailleurs (en mentionnant que nous en sommes à l'origine et en différenciant bien toute modification), en entier ou sous forme partielle, elle est sous licences libres (vous pouvez choisir celle qui vous convient le mieux) avec gauche d'auteur : Creative Commons BY-SA 3.0, Creative Commons BY-SA 4.0 et GNU GPL 3.0.

    Données du jeu

    Consultation en jeu

    Dans le menu de lancement, proposant de démarrer une nouvelle partie ou d'en charger une existante, appuyez sur Start (ou plutôt l'un des boutons qui y correspond si vous n'utilisez pas une manette ou qu'elle n'est pas reconnue ou pas bien). Cela vous fera changer de menu. Vous aurez alors une entrée « Explorer les données ». Ce n'est pas parce que ça existe que c'est exhaustif.

    Documentation HTML

    Dans le torrent, avec les sources et les constructions, il y a de la documentation sous forme de fichiers HTML, que vous pouvez consulter avec un navigateur web. Vous pouvez aussi la regénérer depuis les sources. Comme pour la consultation en jeu, ce n'est pas nécessairement exhaustif, mais c'est déjà ça.

    Images

    Liste des créatures

    Liste des créatures

    Liste des dresseurs et dresseuses

    Liste des dresseurs et dresseuses

    Annexe : temps et motivation

    Au début d'un projet personnel, la motivation est souvent grande. Mais tant qu'il n'y a pas quelque chose de finalisée, il est à priori courant que la motivation tende à décroitre. En tout cas, c'est notre cas.

    C'est en partie pour cela que le jeu est très simple (système ultra-basique pour les cartes, pas de possibilité d'esclavagir, pas de statut, pas de possibilité de manipulation par le joueur/joueuse d'objets non-visuels, pseudo-aléatoire en guise de non-intelligence artificielle, etc.). L'autre grosse partie de l'explication est la volonté de faire de la basse technologie (d'où entre autres que ce soit graphiquement en niveaux de gris, malgré des sprites avec des couleurs au-delà de ce spectre) et la restante est l'ajout de complexité qui nuise à l'expérience de la mécanique du jeu en ajoutant du « bruit », mais ce n'est là pas le sujet.

    Venir reprocher ou se plaindre de la trop grande simplicité du jeu (qu'il aurait fallu qu'il y ait ceci et cela, etc.) peut être en soi une critique pertinente. Néanmoins, ça ferait totalement fi de l'aspect humain en ce qui concerne la production. En effet, si le jeu n'était pas aussi basique, il ne serait probablement jamais sorti de par la baisse de motivation.

    C'est pourquoi le jeu est volontairement très simple. Mais c'est une fin en soi et une base. Tout ce qui a été fait pour la version 1.0.0 de ce jeu ne sera plus à faire pour une ou des éventuelles versions améliorées et un ou des éventuels autres jeux exploitant tout ou partie de ce qui a été réalisé pour celui-là.

    Approximation de l'évolution de la motivation

    Dans le cadre du développement de ce jeu, on utilise git, un logiciel de gestion de version. Tous les changements y sont consignés et datés. À partir des informations qu'il a enregistrées, il est donc possible d'avoir une idée de l'évolution de la motivation.

    Toutefois, on ne va pas vous livrer le dépôt git (et on a expliqué pourquoi). Vous n'en aurez donc ci-après qu'une vue fort approximative, dont la génération a été faite par git-bars.

    Il fournit une vue par mois du nombre de commits. C'est donc très approximatif. En effet, un commit peut avoir une taille très variable et être pour des changements importants ou mineurs. Néanmoins, ça donne tout de même une image plutôt réaliste de l'évolution de notre motivation.

    On peut notamment bien voir que les débuts sont des périodes fastes. Pour début 2023, on peut constater que c'est assez peu garni, ce qui s'explique par la contre-réforme des retraites. Mais ça montre aussi un biais : en mars et en avril 2023, on n'a fait que des petits trucs pas bien importants, mais ça a engendré pas mal de commits.

    Statistiques de commits par nous pour ce nouveau jeu

    2024-11  61   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-10  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-09  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-08  77   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-07  19   ▀▀▀▀
    2024-06  34   ▀▀▀▀▀▀▀
    2024-05  62   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-04  126  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-03  59   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-02  96   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-01  89   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-12  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-11  78   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-10  117  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-09  224  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-08  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-07  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-06  56   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-05  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-04  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-03  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-02  10   ▀▀
    2023-01  19   ▀▀▀▀
    2022-12  34   ▀▀▀▀▀▀▀
    2022-11  80   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-10  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-09  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-08  88   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-07  138  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-06  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-05  50   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-04  28   ▀▀▀▀▀▀
    2022-03  121  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-02  131  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-01  144  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-12  133  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-10  26   ▀▀▀▀▀
    2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀
    2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-06  5    ▀
    2021-05  18   ▀▀▀▀
    2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    

    Statistiques de commits par nous pour Greycess Knight RPG

    Greycess Knight RPG est la base de ce nouveau jeu. Il part donc du même dépôt git. Puisque des changements sont valables pour les 2 jeux, on les fait dans Greycess Knight RPG, ce qui occasionne des commits de fusion dans le nouveau jeu. De plus, en soustrayant les nombres de commits par mois de Greycess Knight RPG à ceux du nouveau jeu, on peut avoir le nombre de commits qui touchent aux changements nécessaires au nouveau, ou du moins en partie puisqu'on fait parfois le changement dans le nouveau jeu avant de le mettre aussi dans l'ancien ou le (quasi-)même changement dans les 2 pour faciliter la fusion. C'est pour ça qu'on met ci-après les statistiques pour Greycess Knight RPG.

    2024-11  17   ▀▀▀▀▀▀▀
    2024-10  9    ▀▀▀▀
    2024-09  4    ▀
    2024-08  20   ▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-07  1    
    2024-06  8    ▀▀▀
    2024-05  15   ▀▀▀▀▀▀
    2024-04  34   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-03  3    ▀
    2024-02  10   ▀▀▀▀
    2024-01  12   ▀▀▀▀▀
    2023-12  16   ▀▀▀▀▀▀▀
    2023-11  15   ▀▀▀▀▀▀
    2023-10  13   ▀▀▀▀▀
    2023-09  29   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-08  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-07  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-06  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-05  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-04  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-03  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-02  4    ▀
    2023-01  3    ▀
    2022-12  9    ▀▀▀▀
    2022-11  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-10  15   ▀▀▀▀▀▀
    2022-09  14   ▀▀▀▀▀▀
    2022-08  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-07  44   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-06  14   ▀▀▀▀▀▀
    2022-05  16   ▀▀▀▀▀▀▀
    2022-04  6    ▀▀
    2022-03  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-02  33   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-01  54   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-12  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-10  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-06  5    ▀▀
    2021-05  18   ▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    

    Par ailleurs, comme vous pouvez le voir, ça a bougé du côté de Greycess Knight RPG. Une version 1.0.2 est en cours. Mais du point de vue de l'expérience de jeu, elle n'apporte rien ou presque. Ce sera une mise à jour technique : elle consistera essentiellement en une amélioration du code source (de diverses manières et à divers endroits) et en une réduction par 3 de la taille du binaire sans la bibliothèque SDL2 statiquement liée (ce qui l'amènera à environ 250 ko grâce à la correction d'une erreur stupide).

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    Sortie de CentOS Stream 10

    18 décembre 2024 à 23:51

    CentOS Stream 10 (nommée « Coughlan ») est la première version du projet, étiqueté « Stream » depuis sa récente réorientation par Red Hat en 2023.

    D’après son éditeur, c’est « une distribution Linux sur laquelle les membres de la communauté Open Source peuvent développer des systèmes, les tester et contribuer à une distribution mise à jour en continu, en amont de Red Hat Enterprise Linux [RHEL], en coopération avec les équipes de développement Red Hat. »

    Qu'est-ce que CentOS Stream ?

    CentOS (pour Community Enterprise OS) Stream est une distribution qui s’intercale après Fedora et avant RHEL :

    Cycle de vie RHEL

    Dans les faits, c’est une RHEL 10 (basée sur Fedora 40) dans laquelle les corrections et mises à jour arrivent au fil de l’eau (rolling release) plutôt que par mises à jour mineures (point release, par ex. : RHEL 10.1, 10.2, 10.3, etc.). Attention, il ne s’agit pas pour autant d’une version beta de la prochaine RHEL (qui vient d’être rendue publique, par ailleurs) mais bien un canal en amont, mis à jour en continu, duquel seront extraites les futures versions mineures de RHEL 10 au cours de son cycle de vie.

    RHEL10

    Quelles sont les nouveautés ?

    Nouvelles versions logicielles

    Étant située en amont de RHEL, CentOS en reprend les grandes caractéristiques, à savoir :

    Suppression de X.org

    À noter que le serveur d’affichage X.org n’est plus disponible, seul Wayland est supporté et XWayland servira d’appoint pour les applications n’ayant pas migré vers le nouveau protocole. Cette pratique, mise en œuvre dans Fedora à partir de la version 42, est jugée suffisamment mature et est intégrée maintenant à CentOS/RHEL 10.

    Architectures supportées

    Plusieurs architectures sont supportées : ARM 64 bits (ARMv8), IBM Power9, IBM Z14 et x86_64 v3. C’est le « v3 » qui interpelle ici : seuls les processeurs prenant en charge des instructions ajoutées aux processeurs Intel et AMD à partir de 2015 sont pris en charge. Cela exclut les processeurs antérieurs mais aussi les plus récents qui ne prennent pas totalement en charge toutes ces extensions (comme les processeurs Intel Atom, même les plus récents). Ce choix discutable (en termes de performance et d'obsolescence programmée) et discuté tant au niveau de sa dénomination que de son bien fondé (notamment par Linus et son tact légendaire) serait vraisemblablement repris par d'autres distributions comme Ubuntu à l’avenir.

    Durée du support

    En termes de durée de support cette nouvelle version recevra des mises à jour pendant 5 ans (jusqu’en 2030). Cela la place en concurrence directe avec Ubuntu LTS (supportée 5 ans par Canonical) et Debian Stable (supportée 3 ans par le projet). CentOS Stream peut aussi être comparée à Alma Linux ou Rocky Linux qui sont des forks gratuits de RHEL qui tentent de reproduire bogue pour bogue RHEL (ce que CentOS ne prétend pas faire car située en amont de RHEL). À titre de comparaison, les versions de Fedora ne sont supportées que 13 mois.

    Suppression des applications de bureau

    Dernier point notable : CentOS (et donc RHEL) font l’impasse sur de nombreux logiciels courants pour les ordinateurs de bureau : des paquets comme Firefox, Thunderbird ou LibreOffice ont été supprimés du dépôt principal. Les utilisateurs sont plutôt encouragés à installer ces logiciels via le dépôt communautaire EPEL (qui fait partie du projet Fedora) ou via le système universel Flatpak et son dépôt Flathub.
    L’objectif est d’abord de réduire la charge de maintenance en limitant le nombre de paquets que Red Hat doit maintenir tout au long du cycle de vie de la distribution en reportant cette tâche sur les bénévoles d’EPEL et/ou sur les projets/développeurs qui éditent leurs propres binaires directement via Flathub. Ensuite, cela permet d’avoir des versions plus récentes de ces logiciels en gardant une base minimale stable.

    Reste à voir si, dans la pratique, ces deux moyens s’avéreront suffisants pour compenser le faible nombre de paquets disponibles dans le dépôt de base.

    Conclusion

    Pour résumer : une base RHEL (orientée donc vers la stabilité) avec des correctifs qui arrivent en continu pendant 5 ans et une compatibilité avec les dépôts EPEL/Flathub. Bref, une proposition rafraîchie qui rassemble tous les ingrédients pour en faire une plate-forme de développement stable ou un système à faire tourner sur le PC familial et l’oublier pendant 5 ans sans craindre de mauvaises surprises. On est sur le même créneau que Debian Stable et Ubuntu LTS mais dans l’univers Fedora/Red Hat.

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    Publication du numéro bonus du Lama Déchaîné

    Cette semaine se termine les publications du Lama Déchaîné, cette gazette qui voulait présenter les actions de l'April depuis 28 ans et qui, nous l'espérions, allait motiver une partie du lectorat de Linux-Fr à adhérer ou soutenir l'association.
    Progression de la campagne
    Ce numéro n'était pas prévu, mais on nous a gentiment fait remarquer que le 18 décembre était encore en automne et que ce n'était pas logique que rien ne soit produit ce jour-là… Et puis, l'équipe rédactionnelle avait encore des choses à partager.

    En vrac, il est question de logiciels libres de caisse, de Ploum, de Tux et de GNU, de 2CV, de premier ministre et de Jurançon, de lama-zon et même d'autres choses, mais ce sera dans la seconde partie de la dépêche.

    Déjà le sujet des logiciels libres de caisse… Sujet d'actualité qui nous est tombé dessus en plein milieu de notre campagne et qui a détourné certains d'entre nous de nos rôles de journalistes pour refaire du plaidoyer politique ! Vu le résultat final, le projet de loi Finances 2025 aurait mieux fait de partir en vacances !

    Ploum, le fabuleux auteur de Bikepunk (2024), Printeurs (2020) et Stagiaire au spatioport Omega 3000 (2022), a accepté d'être la dernière plume publiée (il nous a donné son texte en temps record - love sur lui).

    Ensuite, nos journalistes ont découvert pourquoi Tux avait plus de succès que GNU.

    Puis le vice-président de l'April a voulu partager la parabole libriste de la 2CV. Malheureusement trop longue pour figurer en entier, vous devrez cliquer sur le bon lien pour avoir la fin.

    Nous avons eu les confidences d'un membre de l'April, qui, grâce à ses accointances avec un certain Premier ministre, sera bientôt le futur ministre du logiciel libre et du Jurançon.

    Puis il fallait bien un dessin pour rire de l'avancement de la campagne. Merci Gee, notre fidèle satyre satiriste ! (non mais quel talent !!)
    Menace de la tonte du Lama

    Un petit rappel sur les licences et un nombre à 4 chiffres, pour montrer qu'une campagne comme celle du Lama Déchainé, c'est avant tout beaucoup, beaucoup, beaucoup d'échanges.

    Merci à toutes les personnes qui ont contribué à cette gazette, qui ont fait un don et/ou qui ont adhéré à l'April. Merci aux personnes déjà adhérentes (qu'elles aient augmenté le montant de leur cotisation ou pas). Merci à toutes les personnes qui ont lu la gazette (ou les publications sur LinuxFr.org et les réseaux sociaux). Merci à toutes celles qui ont fait les mots croisés. Et merci à toutes les autres (comme cela, il n'y aura pas de jalousie et personne ne sera oublié - après tout, vous êtes toutes les bonnes personnes !)

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Lauréats des trophées des Acteurs du Libre 2024

    15 décembre 2024 à 17:30

    Les lauréats de l’édition 2024 du concours des Acteurs du libre ont été révélés à Open Source Experience la semaine dernière.

    Acteurs du Libre

    Organisé par le CNLL en collaboration avec Systematic et Open Source Experience, le concours des Acteurs du Libre est devenu un rendez-vous incontournable de l’écosystème open source français et européen. Il vise à récompenser les entreprises et entrepreneurs ainsi que les projets innovants et associations qui contribuent par leurs actions au développement économiquement viable du logiciel Libre et de l’Open Source.

    Six trophées ont été remis :

    • Prix de la meilleure stratégie Open Source : RTE
    • Prix du développement commercial : Quantstack
    • Prix de la collaboration public-privé : l’IGN et l’ESN Camptocamp.
    • Prix européen, en collaboration avec l'APELL : Passbolt
    • Prix du numérique éthique et ouvert : Commown
    • Prix spécial du jury  : l’INSEE pour sa plateforme Onyxia

    Retrouvez les détails concernant les attributions en seconde partie de dépêche.

    Photo de groupe

    Prix de la meilleure stratégie Open Source : RTE, gestionnaire du réseau public de transport d'électricité en France reçoit le prix de la meilleure stratégie. RTE s’est progressivement investi dans l’open source depuis les années 2000 pour devenir aujourd’hui un acteur totalement engagé qui publie du code dans une centaine de repositories inventoriés par un OSPO et anime des communautés. Le jury a apprécié en particulier la capacité à fédérer les acteurs internationaux de l'énergie autour de la Linux Foundation Energy, crée en 2018 à l’initiative de RTE.

    Prix du développement commercial : le prix du développement commercial est remis à Quantstack, éditeur de logiciels libres spécialisé dans le calcul scientifique (projets tels que Jupyter, Conda-forge, etc.). Entreprise en très forte progression (+25 %/an de CA en moyenne), Quantstack fait preuve d’une forte cohérence entre son modèle d’affaires en forte croissance et ses engagements communautaires sur des briques très utilisées dans le monde, notamment via l’implication dans de nombreux évènements.

    Prix de la collaboration public-privé : Ce prix est remis à l’IGN et l’ESN Camptocamp. L’IGN, acteur public de la cartographie, collabore activement dans le cadre d’un partenariat pérenne avec Camptocamp, dans la cadre du projet Geonetwork-UI et de son application phare DataHub. Ce projet oeuvre au rapprochement de l’écosystème de la donnée géospatiale avec celui de la donnée ouverte. Camtocamp accompagne l’IGN dans sa démarche de contribution au DataHub au travers de sous-traitance et d’un engagement financier pour soutenir les évolutions de la plateforme.

    Prix pour un numérique ouvert et éthique : Ce prix est décerné à Commown, société coopérative proposant des produits électroniques éco-conçus pour son adhésion à la culture libriste à tous les niveaux de l’entreprise (dans les appareils proposés, les outils internes, et processus) et son action pour réduire l'empreinte carbone du matériel informatique. Commown a par ailleurs formalisé ses démarches et obtenu le label Solar Impulse.

    Prix Européen (en collaboration avec l’APELL) : Le prix européen est décerné à Passbolt, fournisseur d’une solution de gestion de mots de passe open source et collaborative crée en 2016. Bénéficiant d’une très forte croissance (+80% de CA en 2023), Passbolt mène avec succès une stratégie de croissance tout en contribuant au développement des standards émergents et en collaborant activement avec la recherche.

    Prix spécial du jury : Le prix spécial du jury 2024 revient à l’INSEE, l’institut national de la statistique pour sa plateforme Onyxia, un environnement de data science. L’INSEE est récompensée pour avoir identifié un besoin lié à l’accessibilité des professionnels aux plateformes statistiques modernes. L’initiative SSPcloud a permis d’apporter une réponse open source à ce besoin, tout en répondant aux enjeux de souveraineté. Ce projet est adopté aujourd’hui jusqu’au Canada.

    Les vainqueurs ont été désignés par un jury composé à la fois de personnalités de l'écosystèmeopen source, d’entreprises membres des associations régionales du CNLL, représentants d’administrations et de lauréats de l’édition précédente. Ce jury est modifié chaque année.

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    Haiku a 23 ans et un quart

    15 décembre 2024 à 14:16

    La dernière dépêche annuelle sur les nouveautés dans Haiku a dépassé la longueur maximale tolérée par Linuxfr (et été finalement découpée en plusieurs parties publiées séparément). Aussi, les nouveautés sur Haiku seront désormais publiées trimestriellement, pour faire face à l’augmentation d’activité dans le projet.

    Sommaire

    Ce rapport est basé sur les rapports mensuels d’activité d’août, septembre et octobre publiés sur le site de Haiku. Il couvre les changements de code survenus entre hrev57901 et hrev58291 de Haiku.

    Certains des changements mentionnés dans ce rapport font partie des derniers développements du mois d'août, et étaient déjà présents dans la version R1 bêta 5 qui a été publiée début septembre 2024.

    Les corrections de bugs sont appliquées sur la branche bêta 5 si elle est concernée, mais les nouveaux développements sont mis dans la branche principale et seront disponibles uniquement dans les « nighlty builds » (constructions journalières) puis dans la prochaine version, qui sera probablement étiquetée R1 bêta 6.

    La version R1 est très attendue, mais la feuille de route comporte toujours environ 600 bugs et demandes d’amélioration. Jusqu’à ce qu’ils soient tous traités (corrigés, devenus obsolètes ou déplacés vers une version plus tardive), Haiku continue de publier des versions bêta.

    Applications

    Amélioration et corrections de textes de messages dans diverses applications (humdinger).

    L’application Switcher — permettant de naviguer rapidement entre les différentes fenêtres et applications à l’aide d’un menu qui apparaît lorsque la souris se trouve sur les bords de l’écran — peut à nouveau être compilée. Cette application n’est pas terminée et non intégrée dans Haiku par défaut pour l’instant (nephele).

    Dans les préférences de disposition clavier, des icônes avaient disparu de certains menus suite à un problème dans une modification précédente. Ces icônes sont maintenant de retour (jscipione).

    Les réglages de polices de caractères de WebPositive peuvent faire des retours à la ligne dans le texte d’exemple utilisé pour visualiser la police choisie (correction récupérée depuis la fenêtre de réglage des polices du système, qui utilise une variante du même code). (nipos).

    Le raccourci clavier « muet » permet d’alterner entre l’activation et la désactivation du son, au lieu de toujours passer en mode muet (korli).

    Plusieurs applications pouvaient ouvrir leurs fenêtres en dehors de l’écran si leur dernière position enregistrée n’était pas bonne (après un changement de résolution d’écran par exemple). L’appel de la fonction MoveOnScreen() après la création d’une fenêtre permet de régler ce problème (korli, pinaraf, waddlesplash).

    Icon-O-Matic ouvre ses dialogues de sélection de fichiers dans le dossier où se trouve l’icône en cours d’édition (nipos).

    Il est possible de sélectionner une famille de polices directement dans FontDemo (nipos).

    Améliorations du mode sombre

    Modifications faites par nipos et nephele.

    Depuis la version bêta 5 de Haiku, il est beaucoup plus simple de configurer un thème de couleurs dans Haiku (avec seulement 3 couleurs à sélectionner, les autres étant calculées automatiquement).

    Cependant, toutes les applications et contrôles graphiques ne se comportent pas forcément très bien, en particulier si on choisit une couleur de fond de fenêtres sombre. Ce trimestre, on trouve donc des améliorations sur ColumnListView (contrôle permettant l’affichage de données en listes, en arbre et en colonnes), et dans les applications Debugger, Mail (en particulier les marqueurs de portions de message citées), WebPositive, ResEdit, FontDemo, Cortex, Sudoku et Tracker (les fenêtres de configuration des permissions de fichiers et de statut de copie de fichiers), ainsi que dans les préférences de disposition clavier (couleur des touches de clavier affichées), et de configuration des écrans et des écrans de veille. Ces applications utilisaient encore quelques couleurs codées « en dur » qui ne s’adaptaient pas automatiquement au thème choisi.

    En outre, les formules de calcul utilisées pour générer le thème de couleurs ont été améliorées pour donner de meilleurs résultats dans le cas de couleurs sombres, assurant de conserver un bon contraste entre tous les éléments graphiques et une meilleure cohérence des couleurs.

    AboutSystem

    L’application AboutSystem donne quelques informations sur la machine (RAM, CPU), et surtout affiche les noms des développeurs et les messages de copyright et clauses de licences obligatoires de logiciels libres qui sont embarqués dans Haiku.

    Correction d’un crash à cause d’une information de copyright mal enregistrée (madmax).

    Mise à jour des crédits à l’occasion de la version Beta 5 : ajout des nouveaux membres de l’équipe, et passage dans la catégorie « anciens développeurs » de certaines personnes qui ne participent plus pour l’instant. (waddlesplash).

    Débogueur

    Haiku est fourni avec un débogueur graphique permettant d’investiguer facilement les problèmes dans les applications.

    Waddlesplash a amélioré le désassembleur pour mieux décoder les adresses mémoire calculées à partir de la valeur d’un registre CPU. La correction a été remontée dans la bibliothèque tierce Zydis, utilisée pour le désassemblage.

    Il a également modifié le code du Debugger pour ne pas essayer de télécharger des informations de debug lorsque l’outil est lancé en mode non-interactif (dans le cas d’une test suite automatisée par exemple). Plusieurs autres problèmes qui pouvaient causer un plantage du debugger ou un blocage dans un état invalide (avec l’application qui ne s’arrête jamais) ont été également traités.

    DriveSetup

    L’outil DriveSetup permet de modifier la table de partitions et de formater les partitions avec différents systèmes de fichiers.

    Pour les partitions de type « Intel » (MBR), lorsqu’on crée une première partition, par défaut elle est marquée automatiquement comme partition active. Auparavant il fallait cocher une case pour cela, et de nombreux utilisateurs oubliaient de le faire, ce qui pouvait rendre le système impossible à démarrer (korli).

    Dans certains messages, le nom des partitions n’était pas mis entre guillemets, ce qui pouvait prêter à confusion avec des noms de partitions choisis maladroitement (ou judicieusement, selon de quel point de vue on se place). Maintenant le nom de la partition est clairement identifiable dans le message (humdinger).

    HaikuDepot

    HaikuDepot est le frontal graphique du gestionnaire de paquets de Haiku. L’application est maintenue par apl et se compose d’une interface graphique native développée en C++ et d’un webservice développé en Java qui permet de stocker des métadonnées supplémentaires sur les paquets : captures d’écrans, notes et revues des utilisateurs, liste des paquets à mettre en avant.

    • Refactoring du « language model », de la gestion des chemins, de la récupération des données des paquets, de l’affichage des auteurs de paquets, de la gestion des notes données par les utilisateurs. (apl)
    • Fenêtre des conditions d’utilisation: correction de la couleur du texte, correction d’un crash si on clique dans la fenêtre avant que le texte soit chargé. (apl et jscipione)
    • Le bouton « Ouvrir » permettant de lancer une application installée ne fonctionnait pas toujours (apl).
    • Amélioration de la sélection d’un icône par défaut pour les paquets qui n’ont pas d’icône inclus (apl).

    La liste de paquets mis en avant a été revue, un nouveau mainteneur (Michel) se charge de la tenir à jour avec des règles mieux définies : une sélection d’applications populaires (sur suggestion de participants aux forums de discussion) ainsi que des applications mises à jour récemment. Si vous utilisez Haiku, n’hésitez pas à passer un peu de temps à évaluer et noter les applications, peu de personnes le font et il est difficile d’exploiter les données de façon pertinente si beaucoup d’applications n’ont reçu qu’un seul vote.

    Horloge

    L’application horloge permet d’afficher l’heure (sans surprise). Elle propose diverses apparences de cadrans, peut être redimensionnée, et incrustée dans le bureau sous forme d’un replicant.

    Un bug dans l’application conduisait à afficher une heure aléatoire (non initialisée) pendant quelques centièmes de secondes au démarrage avant de commencer à afficher l’heure courante (OscarL)

    Les aiguilles de l’horloge étaient décalées de quelques pixels et ne pointaient pas précisément là ou elles devraient (dovsienko).

    Tracker

    Tracker est le gestionnaire de fichiers de Haiku. Il affiche le bureau et toutes les fenêtres de navigation et de recherche de fichiers. Il se distingue par son utilisation de la navigation dite « spatiale », où chaque dossier s’ouvre dans une fenêtre séparée dont la taille et la position à l’écran sont mémorisées.

    jscipione continue son travail d’amélioration du Tracker (cela comporte de nombreux changements qui sont encore en gestation). Ce trimestre, les changements intégrés permettent :

    • la désactivation d’entrées du menu « Nouveau » lorsque les opérations ne sont pas disponibles,
    • la mise à jour dynamique de certains menus en fonction des opérations disponibles,
    • la préservation de la sélection après une opération de copie où de déplacement (avec quelques problèmes d’affichage corrigés au passage),
    • des corrections de bug sur le choix de couleurs utilisées dans la fenêtre « Ouvrir avec »,
    • la possibilité de créer un lien symbolique lorsqu’on fait un drag and drop depuis un dossier virtuel,
    • utilisation de la police de caractères « menu » de façon cohérente dans tous les menus.

    Il a également travaillé sur des tâches de fond, sans changements visibles pour l’instant. Le code du Tracker provient de BeOS et est un peu vieillissant. Il est souvent nécessaire de faire beaucoup de nettoyage avant de pouvoir développer de nouvelles fonctionnalités sans casser autre chose. Cette fois-ci, on trouve entre autres une refonte de la gestion des raccourcis claviers, la fermeture automatique des fenêtres en double lors du passage en mode « navigation spatiale », et divers crashs liés à la gestion des menus popup.

    humdinger a également travaillé sur le Tracker pour améliorer certains messages concernant la copie et la création de fichiers, pour les rendre plus faciles à traduire.

    humdinger a également travaillé sur l’organisation du menu « templates » (affiché quand on fait un clic droit -> nouveau… et permettant de créer différents types de fichiers à partir de fichiers de référence). Ce menu peut maintenant être organisé en plusieurs sous-menus à l’aide d’une nouvelle option « New template folder », pour les personnes qui utilisent cette fonctionnalité avec de nombreux fichiers de référence au point d’avoir besoin de les organiser.

    La fenêtre de requêtes (recherche de fichiers en fonction de leurs attributs étendus indexés dans le système de fichiers) permet maintenant d’afficher en temps réel les résultats lorsqu’on édite une requête. En outre, il est possible de filtrer les résultats pour afficher uniquement les fichiers contenus dans un répertoire donné (auparavant, on pouvait au mieux restreindre par volume disque). Ces changements ont été réalisés dans le cadre du Google Summer of Code par CalistoMathias, avec également une participation de jscipione, humdinger et waddleplash pour finaliser le travail.

    Correction d’un crash du Tracker lors de changements de résolution d’écran (OscarL).

    Terminal

    Le Terminal permet d’exécuter des applications en ligne de commande.

    Lors du changement de la taille de texte du Terminal, ce dernier ajuste le nombre de lignes et colonnes de texte visibles, au lieu de redimensionner sa fenêtre (nipos).

    Prise en compte de la séquence d’échappement ANSI pour effacer l’historique de défilement (CodeForEvolution).

    PowerStatus

    L’application PowerStatus affiche des informations sur les batteries pour les ordinateurs portables.
    sen a effectué plusieurs améliorations pour les systèmes avec plusieurs batteries:

    • Gestion de plusieurs emplacements pour batteries qui ne sont pas forcément tous utilisés,
    • Meilleur calcul des alertes de batterie faible,
    • Prise en compte de la déconnexion de batteries pendant le fonctionnement du système.

    Outils en ligne de commande

    La commande profile (qui permet d’analyser les performances d’autres applications et du système) peut maintenant afficher le nombre d’évènements qui n’ont pas pu être enregistrés par l’analyseur système (waddlesplash).

    La commande package_repo update (utilisée pour mettre à jour un dépôt de paquets avec de nouveaux logiciels) peut maintenant fonctionner sans avoir accès au contenu complet des fichiers packages à inclure dans le dépôt (seuls les noms des paquets et quelques autres métadonnées sont réellement nécessaires).

    La commande package_repo list dispose d’une option -f pour afficher le nom de fichiers correspondant aux paquets contenus dans un dépôt de paquets. Les fichiers peuvent ainsi être téléchargés facilement par un outil tiers. (waddlesplash)

    Ces deux modifications sont utiles en particulier pour la ferme de build de HaikuPorts, qui souhaite héberger les fichiers dans des buckets S3 afin de simplifier l’infrastructure et de réduire les coûts de fonctionnement.

    Amélioration du format de sortie de la commande launch_roster pour indiquer le statut des services et pas simplement leur nom (kallisti5 + waddlesplash).

    Ajout dans strace du décodage des drapeaux de configurations de mutex (par exemple MUTEX_SHARED) (waddlesplash).

    Serveurs

    Les serveurs sont des applications fonctionnant en tâche de fond et qui implémentent une grande partie des fonctionnalités du système.

    app_server

    app_server est le serveur graphique qui se charge de l’affichage du bureau et des fenêtres.

    madmax a travaillé sur la gestion des polices de caractères: correction de problèmes de verrouillage pour éviter des accès concurrents au gestionnaire de polices par plusieurs fils d’exécution, amélioration du traitement de l’ajout et du retrait de polices, et une optimisation pour éviter de scanner deux fois de suite les dossiers de polices au démarrage.

    waddlesplash a complété ce changement en déplaçant une partie du code de gestion des polices pour éviter que d’autres parties de l’exécution soient bloquées par l’initialisation des polices, qui peut prendre beaucoup de temps (quelques secondes) au démarrage du système.

    waddlesplash a corrigé un problème de calcul de délai d’expiration (probablement sans conséquence, découvert par hasard en investiguant un autre problème).

    jscipione a corrigé un problème de rafraîchissement de l’affichage lorsque des fenêtres sont empilées, qui pouvait conduire à ne pas bien effacer la barre de titre dans certains cas.

    Un clic simple sur le coin bas-droite de la fenêtre (coin de redimensionnement) déclenchait par erreur une minimisation de la fenêtre concernée (madmax).

    media_server

    Le media_server prend en charge les flux audio et vidéo et permet de router ces flux entre différentes applications ainsi que depuis et vers le matériel (cartes son, cartes d’acquisition vidéo, webcams…).

    Travaux effectués par waddlesplash:

    Correction de problèmes de calculs de temps dans le mixeur audio (problèmes découverts suite à l’amélioration de la détection d’erreurs dans BTimeSource, mentionné plus haut), et ajout de contrôles d’intégrité supplémentaires lors du démarrage du mixeur.

    Cela corrige plusieurs bugs qui faisaient que le système n’avait pas de son au démarrage pendant un certain temps, avant que soudainement ça se mette à fonctionner.

    D’autre part, des améliorations de performance sur la programmation des évènements, et des corrections de crash sur la connexion et déconnexion des nœuds média vers la sortie audio, et sur le nœud multi-audio avec certaines cartes sons qui exposent des types de contrôles invalides.

    D’autres changements sont en cours pour pouvoir changer la sortie audio sans avoir besoin de redémarrer le serveur média, mais ça ne fonctionne pas encore.

    registrar

    Le registrar surveille quelles sont les applications déjà lancées et fournit divers services de communication entre applications, en particulier pour le presse-papier.

    Ajout de vérification d’erreurs si un message de récupération du contenu du presse-papier échoue. Cela peut arriver si on a mis beaucoup de données dans le presse-papier et qu’il n’y a plus assez de mémoire disponible.

    Des corrections du côté de la libbe permettent maintenant de gérer ces erreurs et de ne pas faire planter l’application concernée.

    input_server

    L’input_server` se charge des périphériques d’entrée (clavier, souris…)

    Améliorations la validation des données des fichiers de configuration de souris, qui dans certains cas pouvaient empêcher la souris de fonctionner. Refonte de la gestion des accès concurrents à la liste des périphériques, pour supprimer des verrous inutiles et permettre les accès à la liste même si un thread de gestion d’un périphérique est bloqué. (madmax)

    Les codes de touches pour la touche power et la touche \_ des claviers japonais s’étaient retrouvés assignées à des valeurs identiques (cela semble provenir tout droit de changements datant de BeOS, car ces touches non présentes sur un clavier de PC américain classiques sont assez mal documentées). La documentation a été mise à jour pour mieux expliquer quels sont les codes utilisés, et les différents pilotes (PS2, USB) ont été harmonisés pour utiliser les mêmes codes (x512 et PulkoMandy).

    Le code power pourra également être utilisé par un pilote GPIO sur les machines où c’est nécessaire (souvent non compatibles PC).

    net_server

    Le net_server se charge de toutes les opérations liées au réseau.

    mmlr a corrigé un problème dans le client DHCP, qui utilisait certaines variables sans les initialiser.

    package_daemon

    Le package_daemon vérifie la cohérence des paquets installés avec leurs dépendances, crée les dossiers de transactions et de sauvegarde de l’état passé du système, et se charge de lancer les scripts d’activation et de désactivation de paquets. L’accès au contenu des paquets est en revanche traité dans le noyau par le système de fichier packagefs.

    Changement des couleurs des fenêtres « problèmes » et « résultats » qui apparaissent quand il y a des conflits ou d’autres problèmes de résolution de dépendances lors de l’activation des paquets (jscipione).

    Kits

    Les « kits » sont les composants de la bibliothèque standard de Haiku. Il s’agit principalement d’une convention de documentation et d’organisation de code source pour regrouper des fonctionnalités liées entre elles.

    Interface

    L’interface kit` permet l’ouverture de fenêtre et l’ajout de contrôles d’interface graphiques à l’intérieur de ces dernières.

    Les objets BBitmap (permettant de stocker une image « raster ») avec le flag ACCEPT_VIEWS (permettant d’attacher une « vue" pour dessiner dans le bitmap ne sont plus automatiquement effacés. Cela permet de créer un bitmap à partir de données existantes, puis de dessiner autre chose par-dessus. Ce changement corrige un problème de compatibilité avec BeOS, et permet aussi d’utiliser cette méthode dans l’implémentation de WebKit pour Haiku (ZardShard).

    Un changement précédent avait causé un problème de compatibilité d’API avec BeOS, qui déclenchait dans certains cas une récursion infinie et un crash lorsqu’on essayait de faire défiler une BListView par glisser-déplacer (par exemple dans l’application Wonderbrush). Waddlesplash a corrigé ce problème, et jscipione a également ajouté quelques améliorations sur la mise à jour des items sélectionnés lorsqu’on effectue cette opération.

    Il est maintenant possible d’afficher des « checkmarks » (coche indiquant une option activée) sur les items de menus disposés en « matrice ». Habituellement les menus sont soit disposés sur une ligne, soit sur une colonne avec les items les un au-dessous des autres. Le mode « matrice » permet de s’affranchir de ces restrictions pour disposer les items librement avec du code applicatif.

    Mise à jour en direct des couleurs dans les contrôles BSpinner, refonte de l’héritage des couleurs de la vue parente, et changement de la couleur de fond des boutons en mode sombre (jscipione).

    Centrage vertical des dates dans BCalendarView (permettant d’afficher un calendrier) (nipos).

    Factorisation de code dans BView pour l’envoi des données BShape vers app_server (x512).

    La méthode de debug BPoint::PrintToStream affiche maintenant les coordonnées avec des décimales, permettant de détecter les points qui ne sont pas alignés avec la grille de pixels (ayu-ch).

    Les boîtes de texte marquées comme « invalides » ont maintenant un fond rouge. La bordure rouge utilisée précédemment n’était pas assez visible (nephele).

    Media

    Le media kit permet aux applications de s’interfacer avec le media server, et fournit en plus une interface standardisée pour les codecs audio et vidéo.

    Ajout d’assertions dans la classe BTimeSource pour empêcher les applications d’envoyer des temps avec un « drift » inférieur ou égal à 0. Le « drift" est utilisé comme multiplicateur et diviseur dans les calculs d’horloge, donc les valeurs inférieures ou égales à 0 causent des problèmes. Ceci a été mis en évidence par des corrections au niveau du noyau (voir plus loin dans la dépêche) et a ensuite permis de trouver encore d’autres problèmes en particulier dans les add-ons media (waddlesplash).

    Locale

    Le « locale » kit permet la traduction des applications, le formatage des nombres en fonction des préférences de chaque pays, la gestion des fuseaux horaires, et toutes les autres problématiques liées à l’internationalisation. Il s’agit principalement d’un enrobage de la bibliothèque ICU pour faciliter son utilisation avec les types natifs de Haiku.

    Meilleure gestion des erreurs si la bibliothèque ICU ne peut pas être initialisée (waddlesplash).

    Support

    Le support kit contient diverses méthodes et classes utilitaires et génériques.

    Contrôle d’intégrité des données lors de la déserialisation de BMessage (waddlesplash).

    Correction d’incohérence de nommage de paramètres de fonction entre les fichiers .cpp et .h détectés par cppcheck (mt).

    Pilotes de périphériques

    Les pilotes sont indispensables pour assurer le fonctionnement de Haiku sur une grande variété de matériel. Certains sont développés à partir des spécifications du matériel spécifiquement pour Haiku, et d’autres ont été adaptés de travaux réalisés pour d’autres systèmes d’exploitation.

    Le niveau de logging par défaut a été abaissé dans certains pilotes afin de ne pas trop polluer le journal système, en particulier:

    • Suppression de messages indiquant qu’aucun matériel compatible avec le pilote n’a été détecté,
    • Suppression de certains logs de debug dans les pilotes audio HDA et usb_audio.

    Processeurs et économie d’énergie

    Renommage du pilote intel_cstates en x86_cstates puisque les processeurs récents de chez AMD sont également pris en charge par ce pilote.

    Appel à ce pilote à plus d’endroits dans le noyau pour mettre les processeurs en veille ou au ralenti quand ils ne sont pas utilisés.

    Réseau

    virtio_net

    Le pilote virtio_net (carte réseau utilisée dans les machines virtuelles) implémente maintenant le « checksum offloading » pour les protocoles IP, TCP et UDP. En effet, dans le cas de ce pilote, les vérifications et calculs de sommes d’intégrité doivent être faits de toutes façons du côté de la machine hôte, il est donc inutile de les refaire dans la machine virtuelle.

    Au passage, correction de quelques erreurs dans ce driver, et en particulier de problèmes de calcul de taille de buffers en mémoire.

    broadcom750x

    Utilisation des interruptions par messages (MSI) lorsque c’est nécessaire pour certaines versions du matériel (waddlesplash).

     vmxnet

    Nouveau pilote porté depuis FreeBSD qui permet d’utiliser l’interface réseau paravirtualisée de VMWare (CodeForEvolution).

     Couches de compatibilité BSD

    Haiku utilise des pilotes réseau venus de FreeBSD et OpenBSD, cela permet de mutualiser les ressources et de ne pas perdre du temps à réinventer la roue. Une couche de compatibilité permet de réutiliser les pilotes avec très peu de modification dans leur code et une simple recompilation.

    Cette approche est également utilisée par d’autres systèmes d’exploitation comme RTEMS.

    La couche de compatibilité a reçu des corrections de problèmes sur l’allocation de mémoire dédiée aux transferts DMA, ainsi qu’un problème sur le calcul de la taille d’un buffer de réception, qui empêchait les pilotes de fonctionner sur certains matériels.

     TCP

    Waddlesplash a travaillé sur l’amélioration de l’implémentation de TCP :

    • Refonte de la gestion des ACK reçus dans le désordre,
    • Amélioration du code de débogage pour investiguer des crashs du noyau remontés par quelques utilisateurs,
    • Modification du code de mise à jour de la taille de fenêtre TCP pour éviter d’envoyer inutilement des changements de taille,
    • Correction de calcul du temps d’aller-retour,
    • Implémentation du redimensionnement dynamique de la fenêtre de réception (auparavant, elle était de taille fixe),
    • Ajout d’assertions à divers endroits dans la pile réseau pour détecter les problèmes à la source.

    Ces améliorations permettent au trafic TCP d’être au moins 10 fois plus rapide, selon le type de connexion utilisé, et règle un problème de lenteur des téléchargements depuis Haiku qui était présent depuis assez longtemps.

     Ethernet

    Du côté d’Ethernet, quelques améliorations et nettoyages sur le calcul de la MTU (taille maximale d’un paquet qui peut être envoyé). Pour l’instant, la découverte du « path MTU », la MTU du chemin complet entre deux machines, n’est pas encore disponible. Haiku ne s’autorise donc pas à envoyer du trafic plus large qu’une trame Ethernet standard, même si cela pourrait être possible pour le réseau local. Il reste donc une amélioration potentielle des performances réseau dans certains cas.

     UNIX domain sockets

    Les sockets UNIX sont une méthode de communication entre processus standardisée par POSIX, utilisée surtout par des logiciels portés depuis d’autres systèmes (les applications natives pour Haiku utiliseront plus volontiers des BMessages ou des ports).

    Amélioration et nettoyage du code autour de la gestion des données annexes dans les sockets UNIX. Correction de petites fuites de mémoire et d’un kernel panic qui pouvait se produire lors de la fermeture d’un socket (waddlesplash).

    USB

    Implémentation de l’USB « Super Speed Plus », qui permet des connexions USB avec un débit pouvant atteindre 10 gigabits par seconde (korli).

    Refonte et consolidation du comptage de références dans la pile USB, ce qui met en évidence sous forme de kernel panic des cas où les choses ne sont pas bien faites. Ce n’est pas agréable, mais c’est tout de même mieux qu’une corruption mémoire difficile à investiguer (waddleplash).

    Décodage des descripteurs USB Audio v2 dans la commande listusb, mais pas encore dans le pilote usb_audio qui implémente pour l’instant seulement la version 1 (gscrain).

    PCI

    Correction de problèmes d’accès au bus PCI sur les machines équipées de ACPI. Suite à une modification précédente, les accès sur 8 ou 16 bits étaient convertis en accès sur 32 bits, mais ce n’est pas le comportement attendu. En particulier, certains registres effacent automatiquement leur contenu lorsqu’ils sont lus, ou bien les données accessibles en lecture et en écriture ne sont pas les mêmes. (PulkoMandy)

    Il n’est donc pas possible de lire une valeur sur 32 bits, remplacer 8 bits, et réécrire 32 bits pour simuler une écriture sur 8 bits dans un registre.

    Les accès sont à nouveau traités correctement, ce qui permet à Haiku de fonctionner à nouveau normalement sur les machines concernées par ce type d’accès au bus PCI (cela dépend du matériel et des pilotes).

    Périphériques de stockage

    Petites améliorations de performances dans le pilote NVMe (waddlesplash).

    Modification du pilote AHCI/SATA (waddlesplash) :
    - Suppression de code dupliqué pour utiliser à la place des fonctions communes partagées avec d’autres pilotes,
    - Correction d’une confusion entre adresses 32 et 64 bits qui empêchait de démarrer la version 32
    bits de Haiku sur certains systèmes avec plus de 4Gio de RAM.

    La pile SCSI prend mieux en compte les restrictions sur les adresses DMA. Chaque pilote de périphérique qui implémente SCSI peut indiquer ce qu’il est capable de faire, et la pile SCSI fait en sorte que les demandes de transferts DMA respectent ces contraintes, ce qui évite aux pilotes de devoir découper par eux-mêmes les transferts en unités qu’ils sont capables de traiter (waddlesplash).

    ACPI

    ACPI est une interface standardisée avec le matériel. Elle permet la gestion d’énergie (extinction de la machine par exemple), ainsi que l’accès à du matériel annexe tels que les boutons on/off, la détection de rabat de l’écran sur un PC portable, le contrôle des LEDs indicatrices ; ainsi que la découverte de matériel non connecté sur le bus PCI (comme certains modules eMMC dans des tablettes et ordinateurs à bas coût).

    La spécification étant assez complexe, la bibliothèque ACPICA est utilisée pour implémenter les bases de ACPI. Ensuite, des pilotes dédiés permettent d’exposer chaque périphérique ACPI.

    Mise à jour de ACPICA avec la dernière version publiée par Intel (publiée en mars), et un peu de nettoyage afin de pouvoir intégrer quelques patchs dans la version upstream de ACPICA (PulkoMandy).

    Ajustement du pilote ACPI pour mapper sa mémoire physique en « write back » au lieu de désactiver complètement le cache. C’est nécessaire sur ARM64, car le cache permet d’intercepter les accès mémoire non alignés. Correction de problèmes liés au fait que la même zone de mémoire physique pouvait être mappée plusieurs fois avec des configurations différentes, ce qui est impossible (déclenche une « machine check exception ») (oanderso).

    Graphiques

    Avancées sur la prise en charge des cartes graphiques Intel de générations Tiger Lake, Ice Lake et Gemini Lake (ttmfx, ilzu, PulkoMandy). L’utilisation de ces cartes graphiques reste assez limité, sans accélération matérielle et sans possibilité d’utiliser plusieurs écrans pour l’instant.

    virtio

    Les pilotes virtio permettent l’utilisation de matériel virtuel défini pour tirer le meilleur parti des machines virtuelles. Plutôt que de copier le fonctionnement d’un matériel existant, l’interface peut être conçue pour rendre le travail plus simple aussi bien pour l’hôte que pour le système virtualisé.

    Correction de problèmes dans l’allocation des files de messages virtio et amélioration de la gestion des erreurs (mmlr).

    Vérification de l’état du périphérique après une réinitialisation, et correction d’un accès mémoire hors limite dans le pilote virtio_pci (korli).

    PS/2

    Les ports PS/2 ont disparu de la plupart des machines depuis de nombreuses années, mais le protocole est encore utilisé pour les claviers des ordinateurs portables ainsi que pour certains touchpads. Ces derniers utilisent de nombreuses extensions peu standardisées et mal documentées pour offrir des fonctions avancées qui n’existaient pas à l’époque des souris à deux boutons.

    Le driver reçoit ce trimestre une refonte de la gestion des verrous entre ses différents composants, pour essayer de régler quelques problèmes de synchronisation (waddlesplash).

    Systèmes de fichiers

    ram_disk et ramfs

    ram_disk est un périphérique bloc (block device) qui stocke ses données en RAM (non persistante au redémarrage). Il peut être formaté avec n’importe quel système de fichier.

    ramfs est un système de fichiers qui stocke ses données en RAM, sans passer par un block device. Cela permet de meilleures performances (pas besoin de journalisation par exemple), une meilleure intégration avec le cache de fichiers (la mémoire peut être partagée directement entre ramfs et le cache), et de s’affranchir des limites habituelles des périphériques de bloc (par exemple: une taille fixe connue lors de la création du système de fichiers).

    Un utilisateur a remonté un problème de compatibilité avec POSIX. Si on utilise mmap() sur un fichier stocké dans un ramfs, et que la taille du fichier n’est pas un multiple de la taille des pages de mémoire, la fin de la dernière page pouvait contenir des données aléatoires. Selon la spécification POSIX, il faut que cette zone soit remplie avec des 0, et le compilateur clang dépend de ce comportement pour implémenter une lecture rapide des fichiers sources compilés.

    Le problème a été corrigé, avec au passage une commonalisation de code entre ramfs et ram_disk, de petits ajustements de performances, et un peu de nettoyage.

    Enfin, la priorité des allocations mémoires de ces deux pilotes a été abaissée, ce qui permet d’éviter un gel du système s’il n’y a plus de mémoire disponible.

    Le pilote ramfs continue d’être stabilisé, quelques problèmes qui pouvaient encore causer des kernel panic ont été corrigés.

    packagefs

    packagefs est un système de fichier virtuel qui expose le contenu de fichiers de packages au format hpkg. Des paquets peuvent être ajoutés et supprimés pendant le fonctionnement du système, et il n’est pas nécessaire d’extraire leurs données sur disque.

    Plusieurs améliorations faites par waddlesplash :

    • Ajout de vérifications de la bonne utilisation de verrous entre différents threads et corrections de problèmes mineurs qu’elles ont mis en évidence,
    • Amélioration du message d’erreur si on essaie d’activer deux paquets qui entrent en conflit.

    Un reproche qui est souvent fait au packagefs est d’avoir augmenté les besoins en RAM de Haiku, en effet, depuis la version Beta 1 de Haiku, la configuration mémoire minimum recommandée est de 384Mio de RAM, alors que les versions précédentes se contentaient de 128Mio.

    • Utilisation d’object_cache` (un allocateur mémoire pour des objets qui font tous la même taille) dans différents endroits de packagefs pour réduire sa consommation de mémoire,
    • Utilisation de listes chaînées simples au lieu de listes chaînées doubles là où ça ne pose pas de problème de performances,
    • Suppression de champs constants dans certaines classes,
    • « inlining » des compteurs de références pour rendre les structures de données plus compactes,
    • Réorganisation des structures pour réduire le padding,
    • Retrait des « dépôts d’objets » dans les arènes d'allocation,
    • Découpage des allocations en plusieurs zones distinctes,
    • Utilisation de verrous moins fins (par exemple, avoir un seul verrou pour tout un dossier au lieu de un par fichier),
    • Utilisation d’un « bump allocator » pour les objets à courte durée de vie.

    La réduction de consommation mémoire avec ces changements est de près de 20%, soit environ 15Mio sur une installation de référence. En effet, un gain de quelques octets sur le stockage d’informations sur un fichier est multiplié par plusieurs milliers de fichiers présents sur le disque, ce qui fait que chaque petite optimisation est intéressante. Cependant, les investigations ont aussi permis de découvrir d’autres problèmes encore plus importants qui n’étaient pas directement liés au packagefs, on en reparle un peu plus loin.

    Un autre changement a été fait par waddlesplash, non seulement pour packagefs mais aussi pour d’autres endroits où le même code était utilisé : La fonction pour calculer un hash de chaîne de caractères utilisait un algorithme obsolète. Elle a été remplacée par hashdjb2 qui génère moins de collisions.

    FAT

    FAT est un système de fichier développé par Microsoft. Il est utilisé en particulier sur les cartes SD et les clés USB, ainsi que pour les partitions systèmes EFI. Bien que sa conception soit quelque peu obsolète, il reste donc indispensable.

    Le pilote FAT de Haiku, qui provenait tout droit d’un code source publié par Be, a été remplacé dans la version beta 5 par une nouvelle version basée sur le code de FreeBSD. Ce nouveau pilote reçoit depuis des améliorations régulières par Jim906, le développeur qui s’est chargé du portage du code de FreeBSD.

    Ce trimestre, le pilote reçoit des corrections sur l’initialisation des « media bytes » dans l’en-tête des partitions, des améliorations de performances pour réduire le temps nécessaire au montage d’une partition FAT, ainsi qu’une meilleure gestion des erreurs dans le traitement des noms de volumes. Il est également possible de monter les volumes FAT de taille supérieure à 2TiO.

    BFS

    BFS est le système de fichier hérité de BeOS et utilisé pour les partitions natives de Haiku. Il propose une très bonne implémentation des attributs étendus (sans limite de taille, et typés) et permet en plus d’exécuter des requêtes sur ces attributs pour localiser très rapidement les fichiers répondant à certains critères.

    L’implémentation du système de fichier BFS est assez mûre et reçoit habituellement peu d’évolutions. Cependant, il reste toujours des possibilités d’améliorer les performances.

    C’est le cas de la fonction de recherche de blocs libres. Les blocs sont chacun représentés par un bit dans une structure indiquant s’ils sont disponibles ou pas. La recherche de blocs libres se faisait bit à bit, mais il est possible de gagner beaucoup de temps en testant 64 bits d’un coup pour savoir tout de suite qu’ils représentent tous des blocs occupés, et passer directement aux 64 bits suivants. Cela améliore les performances de la création et du redimensionnement de fichier, en particulier sur les architectures RISC-V (waddlesplash).

    Query parser

    Plusieurs systèmes de fichiers conçus pour BeOS ou Haiku (bfs, ramfs, et packagefs) permettent l’utilisation d’attributs indexés par le système de fichiers qui permettent d’effectuer des requêtes pour localiser des fichiers comme dans une base de données.

    Depuis la version beta 5 de Haiku, ces 3 systèmes de fichiers partagent le code utilisé pour parser une requête (envoyée sous forme de texte) et la convertir en une opération de recherche exécutable.

    Ce parser pouvait dans certains cas (requêtes trop complexes) déclencher volontairement un kernel panic. Celui-ci a été remplacé par une « simple » erreur, remontée à l’application qui a déclenché la requête. L’application aura la charge de remonter cette erreur à l’utilisateur, et de l’inviter à simplifier sa demande.

    block_cache

    Le cache de blocs, comme son nom l’indique, stocke en mémoire RAM une copie de certains blocs des systèmes de fichiers. Cela permet d’accélérer les opérations bas niveau sur le système de fichier, en particulier pour mettre en cache des structures internes du disque. Il complète le file_cache, qui lui se trouve à un niveau plus haut, et met en cache uniquement le contenu des fichiers lus et écrits par les applications.

    Le seul changement notable sur le block_cache est le retrait de paramètres inutilisés dans certaines fonctions, afin de simplifier le code (waddlesplash).

    kernel

    Une correction de bug sur le blocage des threads avec timeout (par exemple, l’attente d’un mutex ou d’un sémaphore avec un délai maximum): dans certains cas, une fonction pouvait retourner B_TIMED_OUT pour d’autres raisons que l’expiration du timer. Ce n’était pas traité correctement, et le noyau supposait que le timeout avait expiré, alors qu’il s’agissait d’autre chose. Des vérifications supplémentaires permettent de traiter ce cas correctement.

    Correction de problème sur la programmation des timeouts « absolus temps-réel ». Comme leur nom l’indique, ils référencent l’horloge « real time » (qui essaie de suivre l’heure et la date « réelle », par opposition à l’horloge système qui est basée sur l’uptime de la machine, mais garantit de ne jamais faire de saut ou revenir en arrière). Ces timers ne fonctionnaient pas du tout (ou alors, seulement sur un coup de chance), et restaient probablement bloqués pendant une durée beaucoup plus longue que demandé. Au passage, nettoyage du code de gestion des timers.

    Dans le code de gestion des interruptions: ajout d’assertions pour investiguer un bug dans les addons vmware ou virtualbox.

    Correction d’un bug dans l’implémentation de kqueue qui produisait un blocage au démarrage de la libevent (qui utilise maintenant kqueue pour Haiku).

    Des petites améliorations de performances: sur l’allocateur mémoire du noyau, sur l’utilisation de verrous dans la gestion de la mémoire virtuelle, des fuites de mémoire dans l’allocation de page, des améliorations sur la détection de références devenues invalides (jpelczar + waddlesplash).

    Le script de link du noyau refuse maintenant les sections inconnues avec un message d’erreur, au lieu de simplement les ignorer (korli).

    Correction du décompte du temps CPU utilisé par le thread en cours d’exécution, pour donner des résultats plus fiables dans les applications qui affichent l’utilisation CPU (waddlesplash).

    Refactorisation du décompte du temps d’exécution des appels systèmes. Seul le temps passé dans l’exécution du syscall est prise en compte, sans mesurer la mise en place d’un appel système et du retour vers l’espace utilisateur (qui ne peuvent de toutes façons pas être mesurées de façon fiable depuis le noyau). Cela rend l’affichage des durées d’exécution dans strace plus facile à interpréter (waddlesplash).

    Réduction de la taille maximale des tampons mémoire pour stocker des dirent à 8Kio. La plupart des applications n’utilisent pas un tampon aussi large, et les quelques-unes qui le faisaient ont été modifiées pour réduire la taille. Cette réduction permet d’utiliser un allocateur spécialisé beaucoup plus rapide, ce qui devrait compenser les rares cas où le tampon est trop petit pour récupérer tout le contenu d’un dossier en une seule fois (waddlesplash).

    Correction de plusieurs problèmes dans le système de gestion des ressources faibles (qui essaie de libérer de la mémoire quand il n’y en a plus assez de disponible). Dans certains cas, le système finit par geler ou déclencher un kernel panic, alors qu’il devrait toujours être possible de refuser des demandes d’allocation mémoire venant de l’espace utilisateur, et de conserver suffisamment de mémoire libre pour au moins afficher proprement une erreur.

    Amélioration de la gestion des mutex (exclusions mutuelles entre threads):

    • Ajout d’assertions pour détecter des cas de réveil d’un thread qui ne devrait pas l’être.
    • Correction d’un problème introduit récemment et investigué à l’aide de ces nouvelles assertions.
    • L’ABI des locks est identiques entre les builds du kernel en version debug ou release, ce qui permet de ne pas avoir besoin de recompiler tous les pilotes dans le même mode que le kernel. Les pilotes compilés en mode release vont déclencher une erreur de symbole manquant si on essaie de les utiliser avec un noyau en mode debug, dans l’autre sens, il n’y a pas de problème. Auparavant, dans les deux cas on obtenait des crashes ou un gel complet du système, difficile à investiguer et faisant perdre du temps.
    • Ajout d’assertions dans plusieurs cas pour détecter les utilisations incorrectes des rw-locks. Certaines activées par défaut, et d’autres uniquement sur demande à la compilation du noyau en raison de coût de vérification trop importants.
    • Correction de mauvaises utilisations des rwlocks ainsi détectées.

    Généralisation de l’utilisation de fonctions utilitaires partagées pour la conversion des timespec en durées en microsecondes. Cela permet aux fonctions concernées (entre autres kqueue) de bénéficier de contrôles de validité supplémentaires (waddlesplash).

    Ajout d’informations de debug supplémentaires dans la sortie de la commande slab_object du debugger du noyau.

    Réactivation de la calibration du TSC à partir d’informations du CPUID lorsque Haiku s’exécute dans un hyperviseur, comme c’était déjà le cas lorsqu’il s’exécute directement sur une machine physique. Le TSC est un timer interne du CPU qui permet des mesures de temps très rapides (une seule instruction CPU) mais dans une échelle de temps arbitraire qu’il faut corréler avec le « vrai » temps. Cela peut être fait soit à l’aide d’une mesure empirique (méthode historique), soit à l’aide d’informations sur cette horloge disponibles dans les informations retournées par l’instruction CPUID.

    Affichage de plus de fonctionnalités du CPU reconnues dans les logs de debug pour les processeurs x86 (korli).

    Ajout d’un raccourci clavier (Control+D) pour quitter le debugger noyau et reprendre l’exécution normale si possible (équivalent à la commande continue ou co) (mmlr).

    Le chargement des pilotes de périphériques se fait en priorité depuis les dossiers non-packaged avant de rechercher les fichiers dans les paquets logiciels, ce qui permet de tester facilement une version modifiée d’un pilote - sauf si les dossiers non-packaged sont désactivés dans la configuration du noyau (korli).

    VFS

    Le VFS (virtual file system) est le composant de Haiku qui gère l’accès aux fichiers. Il fait l’intermédiaire entre les appels systèmes liés aux fichiers (open, read, write…) et les systèmes de fichiers eux-mêmes. Il implémente autant que possible ce qui peut être mis en commun entre tous les systèmes de fichiers: résolution de chemins relatifs, vérification de permissions…

    Cela rend plus facile l’écriture d’un nouveau système de fichiers, qui peut alors se concentrer sur les aspects bas niveau et la gestion de ses structures de données.

    Ajout de vérifications d’intégrités supplémentaires dans le VFS pour détecter des bugs dans les systèmes de fichiers le plus rapidement possible, au lieu d’obtenir un crash du noyau difficile à investiguer un peu plus tard.

    Retrait d’un scan du bus SCSI et des pilotes associés par le device manager pour réduire un peu le temps de démarrage.

    Correction d’un gros problème dans l’API du noyau IORequest qui aboutissait à une confusion entre la taille totale d’une requête et l’offset de la dernière donnée transférée (les transferts ne commençant pas forcément à l’offset 0). La conséquence était l’écrasement de données dans le cache de fichiers, déclenchant des crashes du noyau avec des messages d’erreur incompréhensibles à propos des structures de pages. Correction d’un problème de calcul d’offset qui faisait que certaines opérations étaient considérées comme réussies, alors qu’il y avait en fait une erreur.

    Correction de problèmes de décomptage de références et de gestion du cache à l’interface entre ramfs et VFS, mis en évidence lors du travail de portage de Firefox.

    Ajout d’une acquisition de référence sur un vnode qui manquait dans le cache de fichiers (waddlesplash).

    Améliorations du cache d'entrées, dont en particulier la mise en cache du hash des noms de fichiers, pour éviter des comparaisons de chaînes de caractères inutiles.

    Gestion de la mémoire

    La gestion de la mémoire virtuelle est une des tâches essentielles d’un système d’exploitation. Elle garantit l’isolation entre les différents processus, permet d’utiliser la mémoire physique le mieux possible (éventuellement en déplaçant certaines allocations peu utilisées vers un espace d’échange sur disque), et permet aussi aux différents processus de se partager des données.

    Il s’agit également d’un composant très sollicité, et dont les performances impactent beaucoup le comportement du système. Une mauvaise gestion de la mémoire peut fortement ralentir le système ou le rendre instable.

    Ajout d’assertions dans le code gérant les pages de mémoire, pour essayer d’intercepter ce type de correction plus rapidement si elles se reproduisent.

    Dans l’arbre des areas globales : ajout d’assertions pour détecter les identifiants d’areas dupliqués (chaque area doit bien sûr avoir un identifiant unique).

    Implémentation de PAT (Page Attribute Table) pour les processeurs x86. Les PAT permettent de configurer des zones de mémoires qui peuvent ou ne peuvent pas être mises en cache (complètement ou en write-through). Elles remplacent les MTRR en permettant un contrôle plus fin et plus flexible. Au passage, nettoyage de l’implémentation des MTRR (préservée pour les processeurs plus anciens incompatibles avec PAT), ajout de nouvelles commandes dans le debugger noyau. Renommage des constantes B_MTR_* pour indiquer précisément leur rôle indépendamment des dénominations utilisées dans les registres MTRR qui ne sont pas très claires (mmlr).

    Lorsque le système utilise PAT, ajout d’assertions pour détecter les tentatives d’accéder à la même zone de mémoire physique avec des configurations de cache différentes. Elles ne sont pas activées lorqu'on utilise les MTRR, car ces dernières ne permettent pas une configuration aussi fine (waddlesplash).

    Ajout d’informations supplémentaire dans le message de kernel panic indiquant qu’une page devrait être libre mais qu’elle ne l’est pas. Modification de la commande page du debugger noyau pour récupérer la liste des espaces d’adressage depuis les structures du kernel plutôt que d’itérer sur tout l’espace d’adressage (ce qui pouvait fonctionner sur un espace 32 bit, mais pas en 64 bit).

    Correction du code de « guarded heap » du noyau qui ne compilait plus. Il s’agit d’un allocateur mémoire plus lent mais avec de nombreuses vérifications d’intégrité pour détecter les débordements de tampons, double free, et autres problèmes de gestion de la mémoire dans le noyau (kallisti5).

    Le fichier swap est automatiquement supprimé, et l’espace disque libéré, lors de la désactivation de la swap. Auparavant, un redémarrage était nécessaire (waddlesplash).

    Correction d’un problème dans l’allocation de mémoire « early boot » (avant que l’allocation normale soit mise en place), qui empêchait le démarrage sur les systèmes pouvant gérer de grandes quantités de mémoire (plusieurs centaines de Gio) (waddlesplash).

    libroot

    La libroot regroupe tous les composants de la librairie standard C (parfois découpée en libc, libm et libpthread pour d’autres systèmes). Elle contient en plus un certain nombre d’extensions spécifiques à Haiku et à BeOS.

    Changements effectués par waddlesplash, sauf mentions spécifiques:

    Nettoyage de code dans la classe WeakReferenceable, une classe de comptage de références intrusive qui autorise les références "faibles".

    Correction de problèmes dans le code d’interfaçage avec ICU pour la conversion de dates (nipos et waddlesplash).

    libnetwork

    Nettoyage de code de compatibilité avec BeOS dans la libnetwork, pour faire en sorte qu’il ne soit plus du tout compilé sur les architectures n’offrant pas de compatibilité avec BeOS.

    Compatibilité POSIX

    Implémentation minimale de mknod et mknodat dans le seul cas spécifié par POSIX, qui permet de réaliser une opération équivalente à mkfifo. La gestion des devices dans Haiku est très différente de celle utilisée traditionellement par UNIX, et ne se prête pas à l’implémentation des autres utilisations de ces fonctions.

    Rectification de l’implémentation des fonctions *at (par exemple linkat) qui permettent de réaliser une opération à partir d’un descripteur de fichier au lieu d’un path. Dans la libroot, ces fonctions envoyaient la valeur -1 aux appels systèmes pour implémenter AT_FDCWD. La valeur de AT_FDCWD a été modifiée pour choisir autre chose que -1 (qui est souvent utilisé pour indiquer une erreur dans le code de retour d’autres fonctions). Les appels systèmes acceptent pour l’instant les valeurs -1 et AT_FDCWD, mais rejettent maintenant toutes les autres valeurs négatives.

    Remplacement d’une partie du code de gestion des flux d’entrée-sortie par la version de la glibc. La bibliothèque libroot est un patchwork d’implémentations provenant de la glibc, de musl, et de divers BSD, un objectif à terme est d’essayer de se rapprocher d’une de ces implémentations, mais on ne sait pas encore trop de laquelle. En tout cas, le code des I/O provient majoritairement de la glibc afin d’être très compatible avec ce qui était utilisé dans BeOS.

    La fonction gmtime retourne une struct tm avec le champ tm_zone contenant la chaîne "GMT" (waddlesplash).

    Correction de la conversion des "surrogate pairs" dans la fonction mbrtowc.

    Mise en conformité de l’implémentation des threads avec POSIX :

    • Ajustement de code d’erreurs retournés par les fonctions
    • Suppression de la possibilité de retourner EINTR depuis un rwlock
    • Correction de deadlocks dans les barriers
    • Correction de plusieurs problèmes dans l’implémentation des sémaphores anonymes.

    Mise en place systématique de l’utilisation de _DEFAULT_SOURCE pour protéger les extensions à la norme POSIX, ce qui permet de les activer automatiquement via l’inclusion de features.h lorsque c’est possible.

    Nettoyage de quelques fichiers d’en-tête, dont en particulier <sys/select.h>, pour éviter de polluer l’espace global avec des macros et des définitions en double (waddlesplash).

    Prise en compte correcte du drapeau O_NONBLOCK lors de l’ouverture d’un FIFO (korli).

    runtime_loader

    Le runtime_loader est le composant responsable du chargement en mémoire des exécutables et du lancement de nouveaux processus. Il réalise la résolution des dépendances et la recherche des bibliothèques partagées nécessaires pour l’exécution d’un programme.

    Il reçoit des évolutions suite au portage d’applications complexes venues de Linux, qui nécessitent souvent plusieurs dizaines de bibliothèques partagées.

    Correction de problèmes détectés en testant un portage expérimental et instable de Firefox: crash du runtime_loader dans certains cas si on charge une bibliothèque (via dlopen ou load_add_on) dont il manque des dépendances.

    Retrait de l’option -fno-builtin dans les drapeaux de compilation du runtime_loader, comme cela avait déjà été fait pour la majorité de la libroot. Cela permet à gcc de remplacer des appels à des fonctions standardisées par une implémentation inline plus performante (waddlesplash).

    Outils de debug

    Développement d’outils pour enregistrer ce qu’il se passe pendant le démarrage du système et détecter d’éventuels problèmes de latence, de 'lock contention', etc. Au passage, correction de divers problèmes liés à ces outils : les barres de défilement de DebugAnalyzer, les permissions noyau dans transfer_area, etc.

    Amélioration de la remontée des valeurs de retour des appels systèmes vers strace sur les plateformes x86 32-bit.

    Pour terminer, un changement réalisé par mmlr : amélioration de l’allocateur mémoire "guarded heap" pour le rendre utilisable plus facilement, y compris comme allocateur pour tout le système. Cet allocateur permet de détecter les accès au-delà de la fin d’une zone mémoire allouée avec malloc(), ainsi que les accès à de la mémoire déjà libérée, mais au prix d’une consommation mémoire nettement plus élevée qu’un allocateur classique. La disponibilité d’un espace d’adressage de 64 bits permet de limiter les cas où une adresse mémoire est initialement utilisée pour une allocation, puis libérée et allouée à nouveau pour autre chose.

    Un problème de gestion d’erreur dans l’interfaçage entre le Debugger et le noyau pouvait conduire à un gel complet du système dans certains cas de plantage du debug_server, en particulier s’il n’y a plus assez de mémoire RAM disponible.

    Bootloader

    Ajout d’une vérification manquante pour prendre en compte l’option « BlockedEntries » dans le bootloader. Cette option s’appelait précédemment « EntriesBlacklist » mais a été renommée pour utiliser un terme non entaché de racisme. L’ancien nom continue de fonctionner pour ne pas casser les installations existantes, mais n’est plus documenté.

    Augmentation de la taille maximum autorisée pour les allocations « standard » sur la pile. L’allocateur mémoire du bootloader traite séparément les allocations de grande taille, mais ces allocations ne sont pas correctement libérées lors du transfert de contrôle vers le noyau, en particulier sur les machines utilisant un BIOS non EFI. Pour l’instant, une correction complète du problème semble compliquée à mettre en place, mais la modification permet de libérer de la mémoire allouée pour l’accès au packagefs (le bootloader a besoin d’y accéder pour trouver le noyau, qui est stocké dans un paquet). Ce changement permet de libérer plusieurs dizaines de Mio de mémoire, et complète les changements mentionnés plus haut sur la gestion des paquets après démarrage. Il est possible de configurer Haiku pour fonctionner avec moins de 100Mio de mémoire (waddlesplash).

    Réparation de la ré-initialisation des ports série sur le bootloader EFI. Le port série est utilisé à des fins de debug, mais il peut être accédé de plusieurs façons différentes (en adressant directement le matériel, ou bien via des services EFI dédiés). Le bootloader doit passer d’une méthode à l’autre à différentes étapes du démarrage: accès direct au port physique dans les premières étapes (en détectant s’il est bien présent à une adresse standard), accès via les services EFI une fois ceux-ci initialisés, puis à nouveau accès direct au matériel après l’arrêt des services EFI pour la dernière étape de passage de contrôle au noyau (cette fois-ci à une adresse qui peut être configurée dans les options du bootloader et du noyau). Ce fonctionnement ne s’insère pas forcément très bien dans la logique du bootloader, qui n’avait à l’origine pas été conçu pour une gestion aussi complexe des entrées-sorties (VoloDroid).

    Réduction de la quantité de logs liés à la mise en place de SMP (gestion de plusieurs processeurs) dans le bootloader pour BIOS (waddlesplash).

    Le menu de démarrage affiche la version (numéro 'hrev') du paquet système correspondant à chaque point de restauration disponible, ce qui facilite l’identification des états qui correspondent à un changement de version du système, et pas une simple installation, désinstallation ou mise à jour de paquets logiciels (waddlesplash).

    Documentation

    Haiku Book

    Le « Haiku Book » est un projet de documentation des APIs publiques de Haiku. Il doit à terme remplacer le « Be Book », qui documente les APIs de BeOS, mais ne peut pas être mis à jour à cause de se license CC BY-NC-ND. Actuellement, il faut jongler entre ces deux documentations.

    La documentation de B_INFINITE_TIMEOUT (constante permettant d’indiquer à certaines fonctions qu’on veut les exécuter sans timeout, et attendre indéfiniment) a été mise à jour pour indiquer explicitement que sa valeur numérique est INT64_MAX (waddlesplash).

    Correction de fautes de frappe dans la documentation des API liées aux entrées clavier (drea233).

    Haiku Interface Guidelines

    Ce document présente les bonnes pratiques et conventions pour la conception d’interfaces graphiques fonctionnant avec Haiku.

    Ajout d’une section sur la gestion des fichiers récemment utilisés et la façon dont ils peuvent être exposés aux utilisateurs.

    Wiki et documentation interne

    Le wiki contient des informations utiles aux développeurs de Haiku.

    La documentation « interne" documente le fonctionnement de Haiku en s’adressant principalement aux contributeurs du système, par opposition aux personnes qui souhaitent seulement développer ou porter des applications.

    Mise à jour de la page « release cookbook » indiquant toutes les étapes à suivre lors de la publication d’une version de Haiku.

    Notes d’administration système : mise à jour des instructions pour instancier des machines Google Cloud Platform (kallisti5).

    Système de build, environnement de compilation

    La compilation d’un système d’exploitation complet n’est pas chose facile. D’autant plus pour Haiku, qui présente les particularités suivantes:

    • Utilisation de deux versions de gcc (gcc 2.95.3 et gcc 13) pour la version 32 bit de Haiku, afin d’assurer la compatibilité binaire avec BeOS,
    • Possibilité de compilation croisée depuis Linux, Mac OS et d’autres systèmes, ou depuis un hôte Haiku,
    • Compilation d’outils pour la machine hôte de la compilation croisée, avec si nécessaire une couche de compatibilité permettant d’écrire ces outils en utilisant des API et fonctionnalités spécifiques à Haiku,
    • Possibilité de compiler des applications pour un système hôte existant (une autre version de Haiku) à des fins de test,
    • Compilation d’un système complet (noyau, bibliothèques, applications, image disque) en une seule opération.

    Pour ces raisons, l’utilisation d’un système de build haut niveau (CMake, Meson…) s’avère plutôt complexe. L’utilisation de make ou de ninja directement serait de trop bas niveau. Le choix de Haiku est donc d’utiliser l’outil jam, qui est malheureusement assez peu populaire et tombé à l’abandon dans sa version originale. Haiku maintient un fork de jam qui est concurrent de ceux maintenus par Boost et par Freetype.

    Reformatage des fichiers Jamfile pour lister une seule cible par ligne au lieu de les rassembler, cela facilite les rebase et résolutions de conflits (x512).

    Mise à jour de paquets en préparation pour la version beta 5: OpenSSL 3, Python 3.10, et autres mises à jour diverses (PulkoMandy, waddlesplash, kallisti5).

    Ajout de l’inclusion de <features.h> dans <sched.h>. Le fichier d’en-tête features.h configure la visibilité des extensions GNU et BSD aux fichiers d’include standards C et POSIX, en fonction d’options de ligne de commande du compilateur. L’inclusion de ce fichier permet d’utiliser facilement et par défaut ces extensions (PulkoMandy).

    Mise à jour des marque-pages fournis par défaut avec le navigateur WebPositive (waddlesplash).

    Ajout des en-têtes de la bibliothèque linprog dans le paquet haiku_devel. Ces en-têtes sont nécessaires pour les applications associées au système de layout d’interfaces graphiques ALM (korli).

    Correction de fautes de frappe dans des commentaires (jmairboeck) et d’un problème de compatibilité C89 dans un en-tête système (waddlesplash).

    La taille des images « nightly build » de Haiku est maintenant de 650 Mo, ce qui laisse un peu plus de place disponible pour les utiliser et créer quelques fichiers (jscipione).

    Diverses corrections pour une nouvelle fois essayer de faire fonctionner la compilation de Haiku avec Clang (waddlesplash, oanderso). Les choses en sont toujours au même point depuis plusieurs années, avec des corrections de temps en temps mais quelques parties du système qui ne fonctionnent toujours pas correctement.

    La compilation du profil « nightly » n’a plus besoin de générer le paquet haiku_source contenant le code source de Haiku. Ce paquet est inclus uniquement dans les images de releases (pour faciliter le respect strict de la licence GPL de certains composants de Haiku), mais, pour des raisons de dépendances entre cibles dans le système de build, il était tout de même généré pour les autres profils, ralentissant la compilation (waddlesplash).

    Améliorations du script ./configure (jessicah, OscarL et waddlesplash):

    • Le script vérifie que les options passées fournies sont valides, et rejette immédiatement les configurations incohérentes plutôt que de laisser la compilation échouer bien plus loin.
    • Validation que l’interpréteur Python sélectionné existe bien, et uniformisation de la syntaxe utilisée pour choisir un interpréteur avec la façon dont c’est fait pour d’autres outils.
    • Détection des options disponibles pour demander à wget de ré-essayer un téléchargement en cas d’échec, ce qui permet d’assurer la compatibilité avec wget2.
    • Utilisation automatique d’une version moderne de GCC pour compiler les outils « hôtes » lors de la compilation à partir d’une machine hôte fonctionnant sous Haiku en version 32 bit, en ignorant le compilateur par défaut qui est gcc 2 pour des raisons de compatibilité avec BeOS.

    Réorganisation du code source de libroot pour déplacer les implémentations de malloc dans des sous-dossiers séparés, et faciliter l’expérimentation avec d’autres implémentations de malloc. L’allocateur hoard2 utilisé actuellement n’est pas adapté aux architectures 64 bits, une tentative a été faite il y a quelques années avec rpmalloc, mais ce dernier pose des problèmes sur les
    architectures 32 bits. Des investigations sont en cours avec l’implémentation de malloc d’OpenBSD.

    L’outil de dessin Wonderbrush est maintenant disponible sur toutes les architectures. Historiquement, le code de Wonderbrush n’était pas libre, mais une version gratuite était offerte aux utilisateurs de Haiku. Le développeur principal de Wonderbrush n’est plus très actif sur le projet et a décidé de publier les sources, ce qui a permis de recompiler le programme en version 64 bits et plus tard sur les autres architectures non x86. Mais ces nouvelles versions n’avaient jamais été incluses dans Haiku (PulkoMandy).

    Nettoyage et centralisation des définitions préprocesseur pour la compatibilité avec BeOS. Désactivation de la compatibilité avec BeOS dans le noyau, la compatibilité avec les pilotes et modules noyau de BeOS n’étant plus assurée depuis quelque temps dans Haiku.

    Suppression de définitions de règles obsolètes et inutilisées dans le Jamfile permettant de construire le fichier package_repo (CodeforEvolution).

    Remise en service du test DiskDeviceManagerTest qui ne compilait plus (waddlesplash).

    ARM & PowerPC

    Actuellement, Haiku est disponible officiellement pour les architectures x86 32 et 64 bits. Une version RISC-V 64 bits expérimentale est également disponible mais pas encore totalement intégrée dans le dépôt de code principal, des discussions sont en cours sur la bonne façon de faire certains changements nécessaires. Les versions ARM (32 et 64 bits) et PowerPC sont les prochaines cibles sur la liste. La première, car c’est une architecture très populaire, la deuxième plutôt pour des raisons historiques : c’est l’une des architectures sur lesquelles fonctionne BeOS.

    Renommage de structures qui étaient initialement spécifiques à l’architecture x86, mais qui sont finalement utilisées également sur d’autres CPU sans nécessiter de changements (waddlesplash).

    Réparation de la console de texte du chargeur de démarrage OpenFirmware qui était cassée depuis l’adaptation pour OpenBOOT sur les machines SPARC (zeldakatze).

    Sur ARM, utilisation de la bonne instruction CPU pour mettre le processeur en veille quand il n’y a rien à faire (archeYR).

    oanderso continue le travail sur le portage ARM64:

    • Correction de plusieurs problèmes liés à la gestion du cache et de la MMU dans le bootloader, ce qui permet de démarrer le noyau dans une machine virtuelle sur un hôte Apple M1.
    • Correction de l’implémentation des timers dans le kernel qui ne fonctionnait pas dans les environnements virtualisés.
    • Quelques avancées sur la gestion de la MMU : Implémentation de la table de translation de la mémoire virtuelle, du traitement des exceptions matérielles (défauts de page), des TLBs.
    • Synchronisation du cache d’instructions.
    • Correction de problèmes de double lock.

    Ajout de messages sur le port série traçant l’exécution de méthodes spécifiques à une architecture qui ne sont pas encore implémentées. Ceci permet de détecter facilement quelle est la prochaine fonction à implémenter (waddlesplash).

    Nettoyage et documentation du fichier ArchitectureRules pour simplifier la configuration des options en ligne de commande du compilateur (qui doit savoir traiter deux versions de gcc et clang) (waddlesplash).

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Agenda du Libre pour la semaine 51 de l'année 2024

    15 décembre 2024 à 11:26

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 37 événements (France: 34, internet: 2, Belgique: 1, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion – Le lundi 16 décembre 2024 de 09h00 à 10h00.

    Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

    Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

    Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

    Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

    Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

    Inscription | GPS 43.60524/3.87336

    Fiche activité:
    https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

    [FR Strasbourg] Atelier de cartographie sur OpenStreetMap – Le lundi 16 décembre 2024 de 17h30 à 19h00.

    OpenStreetMap (OSM) propose une carte en ligne libre et gratuite, que tout le monde peut utiliser, actualiser et détailler. OpenStreetMap permet de créer de nombreuses cartes personnalisées pour représenter le territoire, nous repérer dans l’espace.

    Comme Wikipédia, OpenStreetMap repose sur le travail de bénévoles aux quatre coins du monde et chaque jour, ils cartographient le globe, rue après rue, chemin après chemin.
    Et si, vous aussi, vous participiez à son développement?

    Un jour par mois, venez découvrir l’écosystème OSM lors d’un atelier dans une ambiance conviviale animé par des contributeurs expérimentés.
    C’est vous qui faites le programme et abordez les thématiques que vous souhaitez: concepts généraux, manipulation des outils d’édition sur PC ou smartphone, découverte d’applications cartographiques, sorties terrain, prise de vues, etc.
    Que vous soyez juste curieux ou que vous ayez déjà fait vos premiers pas, vous êtes les bienvenus, aucun prérequis n’est demandé.

     Inscription gratuite ici!

    [FR Annecy] #OSM Groupe Annecy – Rencontre mensuelle – Le lundi 16 décembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Rencontre mensuelle du groupe OSM Annecy

    Plan d’accès

    [FR Lodève] Événement | Fête de la Science | Lecture de Ada & Zangemann – Le mardi 17 décembre 2024 de 09h00 à 12h00.

    Lecture du conte Ada & Zangemann.

    Une plongée dans le monde du Libre.

    Conférence: Vous savez comment marchent les ordinateurs ? Vous connaissez ceux qui leur permettent de fonctionner ?

    Vous savez pourquoi ils agissent, dans quel but et avec quelles conséquences ?

    Vous savez comment et pourquoi travailler ensemble est important pour tous ?

    Venez plonger avec nous et découvrir les réponses à ces questions, ainsi que bien des trésors grâce à Ada & Zangemann.

    Intervenants: Pascal ARNOUX, Myriam CRIQUET et Emmanuel ROGER (Montpel’libre).

    [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 17 décembre 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission _Libre à vous!_

    Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

    L’émission dispose:

    [FR Strasbourg] Permanence Wikipédia – Le mardi 17 décembre 2024 de 17h00 à 19h00.

    Permanence mensuelle ouverte à toutes et tous pour parler des projets Wikipédia, se retrouver, échanger, contribuer.

    Vous découvrez Wikipédia, vous contribuez ? Vous souhaitez le faire ? Venez rencontrer les membres de la WikiStub, le groupe local des contributeurs et contributrices aux projets Wikimédia.

    Autour d’un verre ou d’une pâtisserie (ou les deux ?) venez échanger avec nous.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Sciences participatives – Le mardi 17 décembre 2024 de 18h00 à 20h30.

    Chacun de nous peut prendre part aux progrès de la science.
    Quels que soient vos diplômes, découvrez et contribuez avec nous à divers projets de sciences participatives au cours des ateliers proposés par le Laboratoire Sauvage.

    Sujet du jour: Comment contribuer à des avancées scientifiques depuis son canapé ? Exemples de projets de partage de puissance de calcul.
    Présentation suivie d’un atelier pratique contributif.

    Pour nous trouver, c’est chaque 3ᵉ mardi du mois, mêmes lieu et horaires.

    [FR Lyon] OpenStreetMap, rencontre mensuelle – Le mardi 17 décembre 2024 de 18h30 à 20h00.

    Discussion entre contributeurs lyonnais du projet OSM et acteurs intéressés.

    Toute personne intéressée par OpenStreetMap peut s’intégrer à cette rencontre, tout particulièrement les débutants qui souhaiteraient des conseils pour se lancer.

    Ordre du jour à compléter: [https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR: Lyon/Reunion-2024-12-17][30711_1]

    Lieu de réunion: Tubà, 15 boulevard Vivier-Merle, Lyon 3ᵉ.

    [30711_1]: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR: Lyon/Reunion-2024-12-17

    [FR Grenoble] Install Party + Rencontre FairPhone – Le mardi 17 décembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    La Guilde vous propose deux ateliers en une soirée: install party ET rencontre Fairphone à la Turbine.coop.

    Vous en avez assez d’être dépendants des OS et logiciels propriétaires ? (Android, etc ?) Cet atelier est pour vous ! Repartez à la fin de la soirée avec votre propre machine fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels (essentiellement libres !).

    C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences. Ce mois-ci, un Fairphone 3, un Fairphone 4 et un Fairphone 5 avec /e/OS installé seront disponibles pour démonstration.

    Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine!

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 18 décembre 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

    Planning des réservations consultableici.

    [FR Le Blanc] Atelier “Libres” – Le mercredi 18 décembre 2024 de 14h00 à 17h00.

    Pour prolonger la durée de vie des ordinateurs qui ne sont plus assez performants sous les nouvelles versions de Window$ ou MacO$, nous proposons de vous accompagner dans l’installation du système d’exploitation Linux avec un panel intéressant de logiciels libres pour les utilisations du quotidien comme la bureautique ou internet…

    Il existe de nombreux outils intéressants et performants équivalents à ceux sous Window$. Alors ne jetez pas votre ordinateur… passez à Linux!

    Des formations et ateliers numériques pour:

    • analyser vos ordinateurs
    • sauvegarder vos données personnelles
    • installer le nouveau système d’exploitation (vous choisissez la distribution Linux qui vous convient le mieux)
    • installer des logiciels libres
    • apprendre à utiliser les logiciels libres

    • Local numérique de Répar’Lab – côté Mouchoir de poche, 14 quai Aubépin, Le Blanc, Centre-Val de Loire, France

    • https://reparlab.webnode.fr

    • gnu/linux, logiciels-libres, répar-lab, install-partie, formation, atelier

    [FR Mauguio] GNU/Linux et Logiciels Libres – Le mercredi 18 décembre 2024 de 17h00 à 19h00.

    Venez découvrir GNU/Linux et vous faire aider pour l’installation et à la prise en main, dans différents lieux de l’Hérault.

    L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres: discussions libres et accompagnement technique aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

    Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leurs ordinateurs, qu’ils soient fixes ou portables. Il permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

    Les personnes débutantes souhaitant découvrir GNU/Linux et apprendre à l’installer et à s’en servir. Les personnes plus expérimentées à la recherche d’une aide technique pour résoudre des problèmes spécifiques. Cet atelier s’adresse à un public adulte et capable d’utiliser un ordinateur.

    Possibilité d’installer les variantes d’Ubuntu (Gnome), Ubuntu Mate, Xubuntu (Xfce), Lubuntu (LXDE, LXQt), Kubuntu (KDE Plasma), Ubuntu Budgie. Ubuntu Unity, Ubuntu Cinnamon.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 18 décembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [internet] Présentation de Paheko et de ses extensions comptables – Le mercredi 18 décembre 2024 de 18h00 à 19h30.

    L’association Paheko développe et héberge le logiciel libre de gestion associative du même nom https://paheko.cloud

    Nous proposons des temps de présentation du logiciel, en ligne, pour le faire connaître et aider à sa prise en main.

    Cette présentation s’accompagnera d’un zoom sur les extensions comptables de Paheko: reçus fiscaux, notes de frais, caisse, modèles d’écritures et remise de chèque.

    L’intention est plutôt d’ouvrir un espace pour des questions généralistes sur le logiciel: il ne s’agit pas d’une formation à la comptabilité ou à la gestion associative; on se propose plutôt de répondre aux questions sur Paheko, son fonctionnement, ses fonctionnalités, son développement.

    *
    * https://paheko.cloud
    * paheko, comptabilité, gestion, association, webinaire, logiciel

    [FR Simandre] Causerie numérique – Le mercredi 18 décembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Nous poursuivons ces rencontres et vous proposons d’échanger
    autour de nos outils numériques quotidiens et des alternatives possibles.

    [FR Moncheaux] Mercredis Linux – Le mercredi 18 décembre 2024 de 18h30 à 23h30.

    L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

    Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

    N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

    Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre tout cela autour d’un moment convivial.

    Cette permanence a lieu au préfabriqué à côté de l’école au 20 rue de Bouvincourt, Moncheaux

    [FR Chambery] Contribution au Libre – Contributions à l’association – Le jeudi 19 décembre 2024 de 18h00 à 22h00.

    • de 18h – 20h
    • Contributions à l’association (Aquarium): Cette session permet de contribuer à l’administration de l’association. C’est l’occasion pour les membres de s’impliquer dans la gestion de l’association sans être élu du CA.
    • Atelier au Fablab (TeenLab): Cet atelier est axé sur la domotique et l’électronique. Les participants peuvent apprendre et travailler sur des projets liés à ces domaines. En partenariat avec le FabLab.
    • De 20h – 22h: Contributions au Libre (TeenLab) – Durant cette période, des travaux pratiques sur les logiciels libres sont réalisés. Les participants contribuent directement à des projets libres en cours.

    Ces événements sont conçus pour encourager l’apprentissage, le partage et la contribution dans le domaine des technologies libres et de l’électronique.

    [FR Bordeaux] Rencontre autour de l’Espéranto – Le jeudi 19 décembre 2024 de 18h00 à 19h30.

    Nous organisons une présentation de l’Espéranto, la langue internationale très facile à apprendre, fraternelle, neutre et libre au Café Le Petit Grain, Place Dormoy à Bordeaux (c’est un café associatif dans le quartier de la gare Saint-Jean à côté de Barbey).

    Ce sera l’occasion de découvrir ce qu’est l’Espéranto, pourquoi a-t-il été créé, comment, qui l’utilise…

    Cette vidéo vous permettra d’en savoir plus et nous répondrons à toutes vos questions: https://www.youtube.com/watch?v=LDUszgj24ww

    Vous trouverez également plus d’informations sur: https://esperanto-gironde.fr/lesperanto/, il y a l’abonnement à la lettre d’informations mensuelle qui est proposée en fin de chaque page afin de rester informé des activités espérantistes du coin.

    Ce sera aussi l’occasion de pratiquer pour les espérantistes.

    La soirée est ouverte à tous et toutes, espérantistes ou non.

    [FR Montpellier] Aprilapéro – Le jeudi 19 décembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

    Ce rendez-vous est « hybriditiel » ou « hybridiciel », c’est-à-dire qu’il sera à la fois en présentiel et en distanciel.

    Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

    Les apéros April ont lieu chaque mois à Paris, Marseille et à Montpellier.

    Régulièrement Montpel’libre relaie et soutient les actions de l’April. De nombreux Apriliens ont par ailleurs rejoints les rangs de Montpel’libre, lors d’événements tels que les Apéros April, l’AprilCamp ou les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre qui ont eu lieu à Montpellier et bien sûr de nombreux Montpel’libristes sont adhérents de l’April.

    Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

    Les discussions de ce mois-ci se porteront sur l’actualité de moment.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à l’Infolettre de Montpel’libre.

    Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
    GPS Latitude : 43.603095 | Longitude : 3.898166
    Carte OpenStreetMap

    https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_020_Rendez-vous_Aprilapero_Montpellibre_2024.pdf

    [FR Montpellier] FSFapéro – Le jeudi 19 décembre 2024 de 19h40 à 20h20.

    Afin de se rencontrer, d’échanger et de faire plus ample connaissance, Montpel’libre lance de nouvelles rencontres surnommées les FSFapéros. C’est l’occasion pour les neurones de toutes parts de se réunir physiquement pour discuter, échanger et partager un verre et de quoi grignoter.

    Ce rendez-vous est «hybriditiel» ou «hybridiciel», c’est-à-dire qu’il sera à la fois en présentiel et en distanciel.

    Les FSFapéros auront lieu tous le 3ᵉ jeudi de chaque mois. Ils sont l’occasion de discussions informelles d’une part et de discussions plus sérieuses sur les différents thèmes d’importance et les différentes actions et campagnes en cours.

    Tout le monde est invité et peut venir aux FSFapéros, qu’on soit contributeur de longue date, simple intéressé-e par les sujets que défend la Free Software Foundation Europe, ou nouvel-le arrivant-e cherchant à participer davantage. N’hésitez pas à amener vos amis et à leur faire découvrir la Free Software Foundation, et Montpel’libre.

    Peuvent être aussi abordées des questions sur Les exégètes amateurs ou Open Law.

    Les discussions de ce mois-ci se porteront sur l’actualité de moment.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à l’Infolettre de Montpel’libre.

    Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
    GPS Latitude: 43.603095 | Longitude: 3.898166
    Carte OpenStreetMap

    [FR Montpellier] Quadrapéro – Le jeudi 19 décembre 2024 de 20h20 à 21h00.

    Afin de se rencontrer, d’échanger et de faire plus ample connaissance, Montpel’libre lance de nouvelles rencontres surnommées les Quadrapéros. C’est l’occasion pour les neurones de toutes parts de se réunir physiquement pour discuter, échanger et partager un verre et de quoi grignoter.

    Ce rendez-vous est «hybriditiel» ou «hybridiciel», c’est-à-dire qu’il sera à la fois en présentiel et en distanciel.

    Les Quadrapéros auront lieu tous le 3ᵉ jeudi de chaque mois. Ils sont l’occasion de discussions informelles d’une part et de discussions plus sérieuses sur les différents thèmes d’importance et les différentes actions et campagnes en cours.

    Tout le monde est invité aux Quadrapéros, qu’on soit contributeur ou contributrice de longue date, simple intéressé par les sujets que défend la Quadrature, ou nouvel arrivant cherchant à participer davantage. N’hésitez pas à amener vos amis et à leur faire découvrir La Quadrature et Montpel’libre.

    Peuvent être aussi abordées des questions sur Les exégètes amateurs ou Open Law.

    Les discussions de ce mois-ci se porteront sur l’actualité de moment.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible.

    Tramway lignes 1, 2, 3 et 4, arrêts Gare Saint-Roch
    GPS Latitude: 43.60285 | Longitude: 3.87927
    Carte [OpenStreetMap][31182_8]

    [31182_8]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.60286& mlon=3.87927#map=19/43.60285/3.87927

    [BE Antoing] Atelier Linux – Le vendredi 20 décembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Antoinix est un groupe d’utilisateurs de logiciels libres (G.U.L.L.) situé à Antoing, en Belgique**

    Nous proposons des ateliers de niveau débutant et avancé un vendredi sur deux de 18 à 20h. Les participants peuvent amener des sujets à aborder pendant les ateliers.

    Si vous souhaitez participer à nos activités, nous vous conseillons d’avoir une connaissance générale dans l’utilisation d’un ordinateur, notre vocation n’étant pas l’apprentissage des bases de l’informatique. Nous ne sommes pas non plus un atelier de support informatique Windows ou Mac.

    Bon à savoir: notre atelier se déroule dans une salle au nombre de places limitées, au maximum nous pouvons accueillir 6 à 7 personnes. Si vous souhaitez participer à nos ateliers merci de nous envoyer un mail à l’adresse ci-dessous.

    [FR Paris] Rencontre April spéciale campagne « Le Lama déchaîné » – Le vendredi 20 décembre 2024 de 18h30 à 21h30.

    Une Rencontre April ?

    Une rencontre April consiste à se réunir physiquement afin de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, l’actualité et les actions de l’April.

    C’est l’occasion d’échanger entre membres et soutiens de l’April, mais aussi d’accueillir de nouvelles personnes intéressées par nous sujets et souhaitant en savoir plus sur nos actions.

    Rencontre April spéciale campagne Le Lama déchaîné de vendredi 20 décembre 2024

    Pour marquer la fin de notre campagne de communication et de soutien financier Le Lama déchaîné, une rencontre April aura lieu vendredi 20 décembre 2024 de 18 h 30 à 21 h 30 dans les locaux de l’April à Paris (14ᵉ).

    Si l’inscription n’est pas obligatoire, cela facilite grandement l’organisation ! Ainsi, n’hésitez pas à signaler votre présence:)

    S’inscrire à la rencontre April du 20 décembre 2024

    Informations pratiques

    Adresse: April, 44/46 rue de l’Ouest, bâtiment 8 (cour intérieure), 75014 Paris, [voir sur une carte][31502_3]. Transports: Métros Gaîté, Montparnasse. L’entrée est possible également par la place de la Catalogne, à gauche du magasin Biocoop.

    Important: il faudra sonner à « April » sur l’interphone pour qu’on puisse vous ouvrir la porte à distance. Le téléphone du local est le 01 78 76 92 80 en cas de besoin.

    Pour accompagner nos discussions, nous vous proposons un buffet participatif. Vous pouvez apporter ce que vous souhaitez. Nous prévoirons des jus de fruits et autres boissons, ainsi que des mets végétariens.

    Informations d’accessibilité

    Le local se trouve en demi-sous-sol et on y accède par un escalier de 4 marches. Les toilettes ne sont malheureusement pas accessibles en fauteuil roulant.

    Code de conduite

    En tant qu’événement organisé par l’April, le code de conduite de l’April s’applique.

    Illustration de Gee disponible sous licence libre Creative Commons CC BY-SA 2.0

    [31502_3]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=48.83666& mlon=2.31920& zoom=18#map=18/48.836650/2.319100

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 20 décembre 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

    Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Digression possible, voire probable.

    Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

    Exemples:

    • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
    • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
    • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
    • Kubernetes est-ce pour moi ?
    • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
    • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
    • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
    • Vous développez du code libre ? oui
    • etc, etc.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
    De la bonne humeur et un brin de Liberté.
    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux?

    Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    C’est install party à la demande!

    [FR Le Tholonet] Réunion mensuelle de l’Axul – Le vendredi 20 décembre 2024 de 20h00 à 23h00.

    Les membres de l'Axul (Association du Pays d’Aix des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres) vous invitent à leur réunion réelle du vendredi 20 décembre de 20h00 à 23h00 au Centre Culturel Georges Duby du Tholonet, 859 avenue Paul Julien, à proximité de la place du marché de Palette (premier village sur la D7n au Sud-Est d’Aix).

    • 20h00 – 20h15: Accueil
    • 20h15 – 20h30: Présentation des participants et organisation de la soirée
    • 20h30 – 23h00:
    • Interventions urgentes si nécessaires
    • Discussions et décisions urgentes:
    • Hébergement, financement et gestion d’un Forum Axul… ?
    • Préparation de l'AG de l’Axul du 11 janvier 2025

    • Autres questions ?

    Évènements ultérieurs: voir l'Agenda du Libre

    Ces réunions libres et gratuites sont ouvertes à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non de l'Axul.

    Entrée Libre. Tout Public.

    [FR Amancy] Rencontre Autour des Logiciels Libres – Le samedi 21 décembre 2024 de 09h00 à 12h00.

    Rencontre mensuelle autour des logiciels libres, en toute simplicité.

    Ces matinées seront ce que nous en ferons ensemble, selon vos attentes:

    • Découverte des logiciels libres dont Linux et de leur intérêt. Utilisation sur place.
    • Installations, sur votre machine (pensez à sauvegarder vos données avant de venir avec) ou sur des PC fournis pour apprendre ensemble sans risque.
    • Préparation d’une clé USB pour tester Linux chez vous, l’installer ou alors pour utiliser des logiciels libres sans installation sous Windows.
    • Entraide, suivi de votre expérience avec les logiciels libres.
    • Nous pourrons aussi nous intéresser aux outils en ligne, aux smartphones, ou nous amuser à redonner vie à de vieux PC un peu obsolètes, à reconditionner des ordinateurs pour des associations ou personnes avec peu de ressources, etc.

    Pour tout projet qui risque de prendre un peu de temps, il est préférable de nous contacter avant.

    Les débutant·e·s sont les bienvenu·e·s! Les autres aussi, bien évidemment.

    À bientôt, lors de nos*Rencontres
    Autour des
    Logiciels
    Libres, pour une
    Informatique
    Emancipatrice et
    Solidaire!*

    [FR Fourmies] Donnez une seconde vie à vos ordinateurs – Le samedi 21 décembre 2024 de 09h15 à 12h00.

    L’association CLX Club LinuX Nord-Pas de Calais, organise chaque 3ᵉ samedi de chaque mois une install party.

    Votre ordinateur est lent ou fatigué?

    Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté?

    Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé!

    Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous!

    Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

    C’est le moment convivial ou chacun peut installer Linux, passer progressivement ses logiciels privateurs vers du libre ou tout simplement se faire aider à l’entretien de son ordinateur.

    C’est aussi l’endroit où l’on est pas obligé d’avoir un PC à réparer pour venir discuter!

    [FR Courbevoie] Atelier Cryptologie informatique – Le samedi 21 décembre 2024 de 09h30 à 17h30.

    L’association StarinuX vous convie à l’atelier:

    CRYPTOLOGIE (dé)chiffrement à clé publique, le système RSA (venez enrichir vos connaissances !)

    LIEU: 48 rue de Colombes 92400 Courbevoie, gare de Courbevoie, (ligne St Lazare <=> La Défense).

    QUAND: samedi 21 décembre 2024, 9h30 – 17h30.

    DOCUMENT À TÉLÉCHARGER (clic): Le PROGRAMME (clic).

    PRÉSENTATION: en informatique, la Cryptographie est très importante. Entre autres, l’animateur Christian Dufour, vous expliquera le sens précis des termes:
    (dé)chiffrer, (dé)chiffrage, (dé)crypter, (dé)cryptage, chiffrage sans clé… selon si clé publique utilisée ou pas.

    PROGRAMME: le matin, allez un peu de théorie indispensable et sympa ! L’après-midi, de la pratique qui permet de bien comprendre.

    Introduction au système RSA de chiffrement par clé publique:
    1) Quelques outils d’arithmétique élémentaire (niveaucollège): théorème de Bézout, PGCD…;
    2) Exemple d’étapes du protocole de Diffie-Hellmann (DH) de calcul de clé publique;
    3) Exemple d’étapes du protocole RSA de (dé)chiffrement d’un texte court;
    4) Exemples simples de calcul de clé DH et (dé)chiffrement RSA avec de petits nombres premiers;
    5) Exercices de calculs modulaires, factorisation d’entiers, test de primalité;
    6) (dé)chiffrement RSA…

    EXPLICATION: le chiffrement RSA (nommé par les initiales de ses 3 inventeurs) est un algorithme de cryptographie asymétrique, très utilisé dans le commerce électronique.

    INTÉRÊTS: Identifiant, passphrase, mot de passe, chiffrage de textes, de disques durs, de fichiers, clés publiques et privées, connexion SSH…

    MODALITÉS: comme à l’accoutumée, être adhérent(e), 20€/an (10€ demandeurs d’emploi) valable 1 an pour plus de 10 ateliers.

    CONFORT: café, thé, biscuits offerts.

    INFOS: atelier réservé aux adhérents, 20€ par an, 10€ demandeurs d’emploi, pour plus de 10 formations annuelles.

    VOUS PRÉ-INSCRIRE.

    Au plaisir de votre présence samedi 21 décembre 2024, Bien à vous.

    Jean-Michel Meulien, chargé événementiel de l’association.

    [FR Fourmies] Atelier « Donnez une seconde vie à vos ordinateurs» – Le samedi 21 décembre 2024 de 09h30 à 12h00.

    Dans le cadre de la stratégie Rev3 de la ville de Fourmies est né le Central, Carrefour de la Résilience.

    À ce titre, l’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise un atelier de réemploi d’ordinateurs.

    De 9h30 à 12h00, venez découvrir les logiciels libres et installer Linux Mint ou Mageia pour donner un coup de jeune à votre ordinateur.

    Mais ce sera aussi si besoin l’iccasion d’effectuer des travaux de maintenance, de sauvegarde ou de réparation.

    Cette manifestation a lieu au Tiers-Lieu Le Central à Fourmies

    [FR Le Blanc] Diagnostic de votre ordi en vue d’un passage sous GNU/Linux – Le samedi 21 décembre 2024 de 10h00 à 17h30.

    Diagnostic de votre ordinateur en vue de passer à GNU/Linux

    • 10h – 12h: présentation de GNU/Linux
    • 13h30 – 17h30: diagnostic de votre ordinateur

    (si vous avez un PC, n’apportez que la tour)

    Inscription à linuxaublanc@reparlab.org

    [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 21 décembre 2024 de 10h30 à 18h30.

    Présentation de l’E2L

    Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

    Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

    Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

    • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
    • comment en prendre possession en fonction des licences,
    • comment les installer en fonction de ses besoins,
    • comment les tester et les utiliser,
    • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
    • comment écrire ses propres logiciels libres.

    En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

    Comment fonctionne l’école?

    Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

    Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

    Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

    Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

    Programme détaillé sur le site http://e2li.org

    [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux – Le samedi 21 décembre 2024 de 13h00 à 19h00.

    Le samedi 21 décembre 2025 de 13h00 à 19h00.

    MJC-EVS du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

    Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC-EVS du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines (environ) et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.

    Pendant ces rencontres, informelles,

    • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
    • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
    • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

    Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, [Wikipedia][30221_5], OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

    (*): mais on vous expliquera

    [30221_5]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia: Accueil_principal

    [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le samedi 21 décembre 2024 de 13h30 à 17h30.

    Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

    Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

    Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

    Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

    N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

    [FR Marseille] Install Party GNU/Linux – Le samedi 21 décembre 2024 de 14h00 à 19h00.

    L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 21 décembre 2024 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

    Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

    Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

    Au programme:

    DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

    INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

    Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits pour une utilisation quotidienne.

    Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

    Une participation de 2 euros est demandée.

    L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

    Plan d’accès

    [FR Saint-Cyr-l’École] Permanences logiciels libres – pc et smartphones – Le samedi 21 décembre 2024 de 14h00 à 17h00.

    Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

    A cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
    Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul.e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!

    Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

    N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓

    Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

    Programme (non exhaustif):

    • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
    • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
    • Installations et configurations complémentaires d’applications
    • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
    • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

    Entrée libre et gratuite 😎

    Sur place, l'adhésion à l’association est possible mais non obligatoire.

    Si vous venez en voiture (voire à pied):
    Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

    [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes – Le samedi 21 décembre 2024 de 15h00 à 18h00.

    Linux-Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

    Nous vous proposons: de vous aider dans le choix des logiciels libres, de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable, de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux et de voir avec vous les problèmes rencontrés.

    Pour plus d’informations sur l’association voir notre site

    [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 21 décembre 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

    Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

    Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

    Recommandations:

    • Sauvegardez vos données avant de venir.
    • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
    • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

    Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

    [CA-QC Montréal] Debian & Stuff—décembre 2024 – Le dimanche 22 décembre 2024 de 11h00 à 17h00.

    Les « Debian & Stuff » sont des rencontres informelles de la communauté Debian dans la région de Montréal pour travailler sur des choses liées à Debian – ou pas.

    Venez discuter avec nous ou travailler sur un projet intéressant: tout le monde est bienvenu!

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    Pour une informatique « durable », réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre

    14 décembre 2024 à 12:19

    Le 4 novembre 2024, l'April a publié un texte de « position » sur les enjeux d'une informatique dite « durable ». Un texte issu d'un travail collaboratif intitulé : « Réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement ».

    Ce texte de position, reproduit ci-dessous, est également disponible à la lecture sur le site de l'April et au format PDF.

    Sommaire

    Réaffirmer l’ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l’informatique sur l’environnement

    Les déséquilibres environnementaux, provoqués par l’activité humaine, imposent de plus en plus leur réalité et questionnent chaque jour l’habitabilité de la planète. Cette réalité interroge nos usages et nos pratiques, et modifie les cadres sociaux, économiques et politiques. Elle pose la question de ce que revêt une « informatique libre » face à ces défis et doit nous pousser à agir, pour faire du logiciel libre un levier du changement face à un enjeu vital.

    Dans un tel contexte, rompre avec les mythes de « neutralité technologique »1 et de « technosolutionnisme »2 est indispensable. Les outils informatiques en particulier, par leur omniprésence, ont une influence significative sur notre rapport aux autres et à notre environnement. Toute réflexion portant sur les technologies, y compris lorsqu’il s’agit de penser leur impact sur les équilibres climatiques, doit avant tout être abordée comme un sujet politique.

    Nombreux sont les termes utilisés, souvent galvaudés, pour exprimer ces considérations : informatique « durable », « numérique responsable », « éthique », « acceptable », ou « sobriété numérique ». Quel que soit le terme employé, l’important est de concilier les impératifs environnementaux avec les usages, continus et toujours croissants, des technologies informatiques. Et si ce n’est pas conciliable, d’arbitrer en conscience, avec pour seul objectif l’intérêt de l’humanité, car l’habitabilité de la planète est un critère non négociable.

    Sisyphe, assis en bas d’une pente et en train de faire des calculs, appelle Zeus pour lui demander « rappelle-moi pourquoi on veut faire ça déjà? »
    Image de Gee (modifiée), disponible sous licence Creative Commons 2.0 (CC BY 2.0).

    Promouvoir et défendre la vocation émancipatrice du logiciel libre

    Une dimension importante du logiciel concerne son pendant juridique, c’est-à-dire sa licence d’utilisation, forme de contrat décrivant les libertés accordées – ou non3 – aux personnes qui utilisent le logiciel. Et lorsque l’on parle de logiciels libres, le plus souvent, on évoque leur licence. Pour autant, les quatre libertés – d’étude, d’usage, de modification et de partage –, fondement du logiciel libre4, sont des principes éthiques et politiques, avant d’être des clauses contractuelles incarnées dans des licences libres.

    Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice à laquelle l’April souscrit pleinement.

    L’émancipation s’inscrit dans le temps long

    L’émancipation peut être définie comme l’« action d’affranchir ou de s’affranchir d’une autorité, de servitudes ou de préjugés. »5

    Une vocation émancipatrice vise bien sûr la promotion des libertés individuelles. Elle intègre également des ambitions d’égalité et de solidarité, comme refus des rapports de domination.

    L’émancipation découle de l’éducation et du partage des connaissances. Elle suppose l’exercice de la démocratie dans les prises de décision et induit la primauté de l’intérêt collectif sur les intérêts particuliers.
    La poursuite d’intérêts communs, éclairée par un savoir affranchi de toutes servitudes, s’inscrit immanquablement dans le temps long.

    La vocation émancipatrice du logiciel libre en fait une force de transformation sociale, qui doit paver la route d’une informatique plus durable.

    Pour que la route reste longue, il faut qu’elle soit libre6

    À travers l’éthique du logiciel libre qu’elle défend et promeut, l’April agit pour une informatique au service des utilisateurs et utilisatrices. Elle agit pour leur permettre la maîtrise, collective, de leurs équipements et services et une autonomie de décision face aux fabricants et éditeurs de logiciels.

    Utiliser des logiciels sous licences libres c’est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux de durabilité.

    Mais cette affirmation suffit-elle à traduire l’ambition émancipatrice du logiciel libre, dans le contexte des dérèglements environnementaux ?

    Comment, en effet, imaginer une « informatique libre » qui ferait abstraction de l’impérieuse question de nos conditions de vie et de celles des générations futures ?

    Comment intégrer ces impératifs de durabilité dans nos grilles d’analyse et dans nos pratiques ?

    Pour l’April, c’est d’abord :

    • réaffirmer ici le lien entre lutte écologique et lutte pour les libertés informatiques,
    • continuer à s’engager sur les dossiers institutionnels qui interrogent ces questions, pour y porter la voix du logiciel libre. Ainsi qu’elle a pu le faire, par exemple, sur la loi AGEC en 20197,
    • continuer, plus largement, à lutter contre le pouvoir d’influence des oligopoles de l’informatique privatrice sur les politiques publiques,
    • être vigilante dans ses pratiques internes : privilégier le reconditionné, les fournisseurs « éthiques » pour ses produits, trouver des personnes en local pour les événements ou privilégier les déplacements en train, participer au projet du Pacte pour la transition8 etc ;9

    C’est ensuite, en tant que principale association française de promotion et de défense du logiciel libre, interroger ce que signifie « faire (et utiliser) du logiciel libre ».

    Si la réponse est sans doute encore à construire, elle passera par le développement de pratiques vertueuses qui s’appuient sur des communautés critiques, ouvertes à tout le monde, avec, toujours, la question fondamentale des besoins comme point de départ.

    Développer des pratiques à la hauteur des enjeux

    À l’instar du privacy by design10, envisageons au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, et renforçons les actions engagées de longue date. C’est-à-dire :

    • Intégrer l’impact des traitements dès les phases de développement : énergie, performance des équipements, etc.
    • Prévoir la retro-compatibilité et des versions « légères » adaptées aux matériels plus anciens ou plus frugaux, aux réseaux bas débit.
    • Pérenniser le développement avec l’écriture de code lisible et bien documenté.
    • Penser l’interopérabilité. Privilégier les formats ouverts et les normes standardisées.
    • Contribuer à l’existant plutôt que repartir de zéro quand c’est possible.

    Autrement dit, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

    Bien sûr, ces questions ne sont pas spécifiques aux logiciels libres. Tout développement logiciel devrait s’en inspirer. Du fait de leurs licences libres et des pratiques ouvertes et collaboratives qui se sont développées, les logiciels libres encouragent et facilitent la mise en œuvre de ces considérations. Pour autant, restons lucides : cela ne veut pas dire que tout logiciel sous licence libre intègre complètement ces enjeux. Les logiciels libres restent souvent soumis aux impératifs du système économique actuel et peuvent être maintenus par (très) peu de monde.

    Revenir à l’essentiel : la question des besoins

    S’il faut bien sûr interroger et continuer à faire évoluer les pratiques de développement, le sujet est plus fondamental que cela et pose en amont la question des besoins.

    « Qui ne se contente pas de peu ne sera jamais content de rien. »11

    Dans nos usages, revenons à l’essentiel et évitons la course à la performance. Questionnons l’utilité d’un traitement informatique au regard des coûts environnementaux et sociaux12. En réalité d’ailleurs, la définition des besoins et de la meilleure manière d’y répondre, doivent intervenir avant même une possible mise en œuvre informatique. Acceptons ainsi que, parfois, être « responsable », c’est tout simplement ne pas recourir aux technologies numériques, même libres.

    Si cela doit nous guider en tant que libriste, l’enjeu est sociétal. Il faut politiser les choix en matière technologique. Ces choix concernent essentiellement les besoins. Comment sont-ils définis ? Par qui ? Quels moyens pour y répondre ? Quel contrôle de la mise en œuvre des solutions décidées ? etc. Elles ne peuvent se réduire à des questions individuelles. Elles doivent s’enrichir par des discussions publiques et le cas échéant, trouver leur réponse dans des décisions collectives.

    Qui décide, et comment : un enjeu démocratique

    À l’instar des règles d’élaboration des lois dans un régime démocratique – fondées sur la transparence et la capacité d’y contribuer, voire de les remettre en cause –, les quatre libertés du logiciel libre sont un socle minimal pour permettre à toute personne qui le souhaite de participer aux décisions relatives aux logiciels qu’elle utilise.

    Les enjeux liés aux dérèglements environnementaux sont intimement liés aux enjeux démocratiques. En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes de base du logiciel libre sont en ce sens des conditions de maîtrise, dans le temps, des réponses à construire.

    Les grandes multinationales des technologies numériques ont le pouvoir d’imposer leur rythme et leurs choix13. Elles ont la capacité d’agir sur la définition même des usages et des besoins. Les logiciels libres peuvent être des contre-pouvoirs, qui permettent de résister à leur domination. De s’affranchir de leur autorité et de la servitude à leurs outils.
    Cette idée de contre-pouvoir s’exprime déjà très concrètement par le fait de développer des outils qui échappent au contrôle de ces entreprises. Elle incarne aussi une lutte contre un modèle délétère et la défense d’un autre imaginaire politique autour des technologies numériques, émancipateur, basé sur le partage, l’entraide et la promotion de l’intérêt commun.

    Des communautés critiques et ouvertes à tout le monde

    Une des forces des logiciels libres est de permettre l’émergence de communautés, œuvrant pour un projet commun. C’est au sein de ces communautés que peuvent collaborer les personnes utilisatrices – de débutantes à confirmées – et les personnes qui produisent le code et la documentation.

    Une communauté critique, ouverte à tout le monde et fondée sur des règles de fonctionnement claires, aide à produire des projets logiciels au plus près des besoins réels, avec du code orienté vers une économie des ressources. L’ambition de l’April est de soutenir et promouvoir l’émergence et le renforcement de telles communautés.

    Une première clé de voûte de cette ambition est une éducation critique au et avec du logiciel libre. Préalable nécessaire pour rendre tangibles les libertés informatiques, et permettre à tout le monde d’être outillé pour pleinement s’investir dans ces communautés.

    Une seconde est le soutien à ces communautés par les pouvoirs publics, particulièrement par l’investissement. Cela suppose une priorité au logiciel dans le secteur public ainsi que la mise en place d’une véritable politique de contribution aux logiciels libres qu’elles utilisent, plutôt que d’une simple utilisation passive par les administrations.

    Pour résumer

    Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice. Une ambition qui fait du logiciel libre une force de transformation sociale capable de contribuer à l’émergence d’une informatique plus durable.

    Utiliser et promouvoir des logiciels libres c’est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux écologiques. Il faut aussi envisager au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

    Il faut revenir à l’essentiel, c’est-à-dire partir de la question des besoins des utilisateurs et utilisatrices.

    En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes du logiciel libre constituent un rempart et une réponse collective contre la domination des grandes multinationales des technologies numériques. Face à celle-ci, le renforcement de communautés critiques, bienveillantes et inclusives, est une ambition à défendre. Et c’est aussi la condition sine qua non d’une informatique réellement émancipatrice et donc, durable.


    1. La neutralité technologique peut être entendue comme le principe en vertu duquel l’État ne doit pas imposer de préférence pour ou contre une technologie donnée. Si en soi ce principe peut être valable, il est souvent utilisé pour justifier l’ignorance des considérations éthiques ou sociétales des choix en matière technologique : pollution, souveraineté, etc. Pour une réflexion sur « neutralité technologique » et logiciel libre, nous vous invitons à lire Neutralité technologique et logiciel libre

    2. Selon Wikipédia, « le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures ». 

    3. Nous faisons alors le choix de parler de « logiciel privateur » parce que ces programmes privent les utilisateurs de leurs libertés. Ils maintiennent les utilisateurs dans un état de division et d’impuissance. 

    4. Pour une définition plus détaillée de la notion de logiciel libre et des quatre libertés, lire Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? 

    5. Définition tirée de la version en ligne du Robert, au 4 novembre 2024 

    6. Référence absolument pas voilée à la phrase « La route est longue mais la voie est libre » de Framasoft 

    7. Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Lire la synthèse de notre action sur la loi AGEC (au format ODT et au format PDF

    8. En 2020, à l’occasion des élections municipales, l’April a pris part à l’initiative du Pacte pour la transition, qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques. 

    9. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire : « Une association consciente de ses responsabilités » 

    10. Expression anglophone consacrée, signifiant la prise en compte dès la conception (by design) des enjeux de vie privé, ou d’intimité numérique (privacy) 

    11. Citation d’Épicure tirée du texte « Lettre à Ménécée » 

    12. Les blockchains qui fonctionnent sur le principe de « preuve de travail », le bitcoin étant l’exemple le plus répandu, semblent une illustration frappante de ce besoin de mettre en balance utilité et coût. Alors que les coûts, tant environnementaux que sociaux liés aux importants besoins en matériels et en énergie de ces technologies sont avérés, l’utilité pour l’intérêt général de nombres de leurs applications, reste largement à démontrer. 

    13. Pour ne prendre qu’un exemple, la fin de Windows 10 de Microsoft – sans parler du passage, forcé, à Windows 11, beaucoup plus gourmand en ressources – aurait généré 37 millions de tonnes équivalent CO2 évitable, selon Green IT 

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    Course de robot DIY - Saint-Brock Robot Race

    Le 29 mars 2025 à Saint-Brieuc, pour la deuxième année, une course de robot mobile autonome sera organisée par Mace Robotics & Saint-Brieuc Factory. Pour cette deuxième édition, venez avec votre robot DIY et participez à cette course de vitesse.

    Des robots pourront aussi être prêtés si nécessaire pour l’événement (utilisation de robot MR-Pico basé sur une carte Raspberry Pi Pico, avec logiciel sous licence MIT et matériel sous CC-BY-SA, sources).

      Cette course est ouverte aux particuliers, associations, étudiants, geeks, entreprises, …

      Règlement :

      • Robot 100 % autonome et se déplacer avec des roues, pattes ou chenilles.
      • Poids total du robot : 500 g maximum avec la batterie incluse
      • Dimensions max du robot (100x100x100 mm)

      Affiche

      La participation à cette course est gratuite.

      Photo de l'édition 2023 :

      Photo de l'édition 2023

      Informations & inscriptions

      Lieu : 22000 Saint-Brieuc (Saint-brieuc-factory – Quai Armez)

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      Publication du numéro 8 du Lama déchaîné

      11 décembre 2024 à 10:17

      Le projet de loi sur le contrôle parental est l'exemple même de pourquoi il faut rester vigilant sur chacun des projets proposés par le gouvernement.

      Sans l'April, il n'aurait plus été possible d'acheter des ordinateurs sans système d'exploitation.

      Si le sujet vous intéresse, on vous propose comme chaque semaine, et pour l'avant-dernière fois, de lire le dernier numéro du Lama déchaîné.

      Contrôle parental - contrôle GAFAMal

      Pour ce numéro 8 nous avons osé demander à Stéphane Bortzmeyer de nous écrire un texte en tant que "plume extérieure", et il a accepté.

      Nous vous laissons donc le découvrir.

      Laurent Costy, vice-président de l'April, s'est arrêté sur le compte rendu d'activité de l'année 2018, à propos de l'Open Bar. Sujet qui nous inquiète toujours à l'April, même s'il est noyé dans des plateformes comme l'UGAP, Solidatech ou la CANUT.

      Par ailleurs, certains bénévoles se vantent d'avoir fait tomber le gouvernement, pour éviter que des changements de loi ne perturbent l'écosystème Libriste des logiciels de caisse et de compta (mais le conseil d'administration n'a pas eu encore l'occasion de cautionner, ou pas).

      Comme toujours, retrouvez les rubriques habituelles et les mots croisés.

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      Évangéliques en France, chronique d'un essor politique

      10 décembre 2024 à 17:49
      Longtemps marginal dans l'Hexagone, l'évangélisme y est aujourd'hui bien plus présent. Nourri par plusieurs influences, notamment celle des missionnaires anglo-saxons mais aussi celle de fidèles originaires d'Afrique subsaharienne, ce courant du protestantisme se structure peu à peu. Plusieurs de (...) / - 2024/12

      Paris et logiciels libres — « Libre à vous ! » du 3 décembre 2024 — Podcasts et références

      228e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : Paris et logiciels libres (Lutece, OSPO) avec Magali Lemaire : Cheffe du Bureau de l’Ingénierie Logicielle et du Développement (BILD) et Philippe Bareille : Chargé de mission open source, OSPO (Open Source Program Office)
      • la chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur le RGPD (règlement général de protection des données)
      • la chronique « À la rencontre du libre » de Julie Chaumard sur « Retour d’expérience de la messagerie libre Galae »
      • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

      Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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      Testeur de requêtes HTTP Hurl 6.0.0

      9 décembre 2024 à 12:06

      Hurl est un outil libre (APLv2) pour exécuter et tester des requêtes HTTP, en ligne de commande, à partir de fichiers textes. Il permet de chaîner des requêtes, capturer des valeurs et évaluer des conditions sur les en-têtes et le corps des réponses. Et on peut l’utiliser pour récupérer des données et tester des sessions HTTP : contenu HTML, API REST/SOAP/GraphQL, API à base de XML ou JSON. Et la version 6.0.0 est parue le 4 décembre 2024.

      Hurl a déjà été mentionné sur LinuxFr.org, notamment parce qu’il est utilisé pour les tests de certains services du site, à savoir actuellement img, le cache d’images et epub, le convertisseur EPUB3 à la volée (chacun avec sa suite de tests pour valider le bon fonctionnement des services en IPv4 et en IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0). jcamiel, un des mainteneurs de Hurl, est d’ailleurs intervenu sur une des dépêches précédentes, venu discuter des évolutions et idées d’améliorations qui permettraient de simplifier l’écriture de telles suites de tests.

      Les nouveautés de la version 6.0.0 sont décrites dans la seconde partie de la dépêche.

      Nouveautés de la version 6.0.0 :

      • fonctions pour générer des valeurs dynamiquement : il était possible de donner en argument de la ligne de commande une valeur à une variable utilisée dans un fichier .hurl. Maintenant une fonction pour générer dynamiquement une valeur : les deux fonctions fournies avec cette version sont newDate pour avoir la date courante UTC au format RFC 3339 et newUUID pour produire un identifiant unique universel UUIDv4 aléatoire. D’autres fonctions seront bien évidemment ajoutées par la suite.
      • export de l’exécution en commandes curl : l’option --curl permet de stocker dans un fichier une liste de commandes curl correspondant à l’exécution (de manière plus facile qu’en utilisant --verbose et en cherchant ce qui ressemble à du curl dedans). Les commandes curl peuvent aussi être obtenues dans les rapports JSON et HTML désormais.
      • noms de sections plus courts : [Query] peut être utilisé à la place de [QueryStringParams], [Form] à la place de [FormParams] et [Multipart] à la place de [MultipartFormData]
      • prise en charge de deux options de curl supplémentaires (--limit-rate et --connect-timeout, et leur équivalent limit-rate et connect-timeout dans la section [Options])
      • refonte de hurl --help
      • corrections de bugs
      • encore d’autres choses et pour avoir plus de détails consultez la note de publication détaillée.

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