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Rencontre avec la « Tym ! » caricatures… de presse

21 décembre 2024 à 06:08

(visuel dessin de presse dans le Journal de la Corse)

« Tym ! » : « Mon dessin doit avoir une fonction ! »

Passion dévorante dès son plus jeune âge, Tym ! n’a pourtant pas embrasser une carrière professionnelle dès que possible. Issu d’une famille « très modeste. On n’avait pas un sou. La hantise du frigo vide reste graver inconsciemment encore aujourd’hui. C’est pourquoi, de manière très cartésienne, j’ai enchaîné les métiers alimentaires pour (enfin) obtenir un emploi stable comme responsable financier dans une PME », explique le dessinateur. Parmi ces jobs, la photographie a été une compagne de route importante, déjà précurseur d’un autre destin. « Quand vous savez cadrer, l’oeil, la perspective, la photographie est déjà un art », mentionne le caricaturiste. Toutefois, l’envie du trait demeure chevillé au corps de Tym !, mais pas n’importe quel coup de crayon,. « Faire du paysage même très beau ne m’intéresse pas du tout. Mon dessin doit avoir une fonction et j’espère faire rire. La BD n’a pas non plus d’attrait pour moi, car je souhaite dans une seule case tout dire, le contexte, la note d’humour, faire comprendre ou prendre du recul. » On l’a compris, Tym ! était formaté pour la caricature, un art ô combien difficile à maîtriser.

Fort d’une sécurité financière, il a franchi le Rubicon du dessin professionnel en 2003. De suite, l’influence du cartoon américain est omniprésent dans son travail. Très politique à ses débuts, il profite aussi de sa Geek attitude, car dès 1997, un peu la préhistoire du web, « j’ai réalisé mon propre site internet où j’ai montré mes premiers dessins ». Evidemment, au balbutiement du web, les protagonistes sur la toile sont très peu nombreux et par suite forment une communauté très active. « Même comme amateur, je me suis fait connaître à travers mon site internet », commente Tym !

Ensuite, il passe la vitesse supérieure et fait des rencontres comme celle du dessinateur Jean-Michel Delambre, emblématique caricaturiste du « Canard Enchaîné ». « Je collabore avec lui pour tous ses livres, la mise en page, son site internet, la traduction de son travail traditionnel en version numérique », explique Tym !

Dessinateur de presse… !

Après la diffusion de livres sur ses dessins le plus souvent en auto-édition, il accède au statut de dessinateur de presse grâce à ses publications « dans le Journal de la Corse. C’est l’équivalent de la Gazette du Nord Pas de Calais avec des annonces légales et des pages rédactionnelles. Je publie chaque semaine un strip de trois cases en compagnie de J.M Delambre », explique le dessinateur.

Bien sûr, l’émergence des réseaux sociaux a permis à l’artiste de se faire connaître plus loin et au-delà. « Aujourd’hui, je fais des salons également pour exposer mes dessins et mes toiles (comme sur Maing récemment). Je fais partie de l’association France Cartoon, une des deux communautés existantes dans le monde. Je participe également chaque année au salon de SaintJust-le-Martel (20 minutes en voiture de Limoges), l’Angoulême (BD) pour les dessinateurs de presse. Les professionnels viennent du monde entier », poursuit-ilEn 2024 en France, vous avez peut-être une centaine de dessinateur de presse et qui en vivent principalement sans doute moinsEn l’espèce, l’indépendance financière de Tym ! lui permet de faire ses choix propres et ce n’est pas un détail anodin. Bien sûr, l’Intelligence Artificielle constitue un danger de premier plan, la profession de dessinateur de presse est visée comme tant d’autres par cette thrombose de l’imaginaire. Tym !, très au fait de l’informatique est totalement « conscient du danger à venir», mais comme dans beaucoup de domaines, la politique de la chaise vide accélèrerait le processus. Alors, Tym !, ses confrères et ses consoeurs font de la résistance merveilleuse !

Enfin, la Covid a poussé l’artiste à ajouter une corde de plus à son arc. Il a occupé son temps libre durant quelques mois a lancé une série de peintures avec son personnage, son propre chat rebaptisé « Catfilou ». En fait, il s’inspire des images célèbres où son chat va s’infiltrer comme dans la série « Cat Eyes » ou à l’occasion de la sortie du livre sur Vincent Van Gogh  (visuel d’accueil). Voilà, caricature, peinture, travail numérique collaboratif, les passions sont multiples pour ce cht’ti hors du commun. Retrouvez « Tym ! » sur Facebook : tym masq et tymcartoon, mais aussi sur son site web www.tym-cartoon.com

Daniel Carlier

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(Raismes) La Maison de la Forêt doit se réinventer… après sa fermeture au 31 décembre 2024

18 décembre 2024 à 17:42

Isabelle Zarlanga/Directrice PNRSE : « Il n’y a pas de positionnement politique afin de liquider cet outil Maison de la Forêt à Raismes,… mais quel projet pouvons-nous mettre en place pour une réouverture ? »

Dans un courrier du 16 décembre 2024 adressé au Parc Naturel Scarpe Escaut, l’ADEPSE annonce le licenciement au 31 décembre 2024 des 3 agents basés sur la Maison de la Forêt de Raismes, déjà en « chômage partiel » par ailleurs. Cette annonce est sans surprises depuis la destruction programmée du Centre d’éducation à l’environnement d’Amaury sur Hergnies, tout comme les licenciements annoncés dès la dernière Assemblée générale de l’association en juillet 2024 sur le site de Raismes. Ainsi, le 31 décembre 2024, l’autre site emblématique géré par l’ADEPSE, ladite Maison de la Forêt, va fermer ses portes.

Dans cette optique, Julien Poix rappelle un recours devant le Tribunal administratif contre cette destruction du Centre d’éducation à l’environnement d’Amaury, mais pour l’autre site en souffrance : « C’était le dernier équipement pédagogique du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut. Ainsi, le Parc Naturel Régional Scarpe Escaut ne dispose donc plus de structures d’accueil et de médiation du public. Cette nouvelle piétine les engagements du PNRSE en matière d’éducation à l’environnement. Après l’annonce de la fermeture du site d’Hergnies, l’avenir de la maison forestière avait été garanti. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous nous retrouvons face à un PNRSE qui ne respecte ni ses engagements, ni sa parole. Le conseil régional doit mettre la pression sur cette structure en pleine révision de sa Charte pour y intégrer cette mission ». Bien sûr, cette intervention dans l’hémicycle régional n’est pas neutre compte tenu de la qualité de grand contributeur au bénéfice du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut. A ce titre, 9 conseillers régionaux Hauts de France, comme Elisabeth Gondy et Sandrine Gombert, siègent aux côtés de 9 conseillers départementaux, au sein du syndicat mixe du Parc Naturel Scarpe Escaut. 

« Nous souhaitons conserver l’équipement et le savoir des agents », Aymeric Robin 

Face à cette échéance lisible à court terme, différents acteurs ont posé une réflexion avec le PNRSE. « La Porte du Hainaut a demandé la mise en oeuvre d’une action de sensibilisation à l’environnement. De plus, la Maison de la Forêt demeure un équipement important pour le territoire, sa visibilité est importante. Donc, nous travaillons à un financement pour son fonctionnement courant 2025. Nous souhaitons conserver l’équipement et le savoir des agents », commente Aymeric Robin, président de La Porte du Hainaut et maire de Raismes. 

« Pas de problème de sécurité sur ce site », Isabelle Zarlanga

Pour la Directrice du PNRSE, il y a une différence de taille entre l’équipement sur Hergnies et celui de Raismes. « Il n’y a pas de problème de sécurité sur ce site pour le public. Par contre, il est dans son jus, il faut revoir la muséographie comme l’accueil du public. Pour autant, à ce stade, il n’y a pas de positionnement politique afin de liquider cet outil Maison de la Forêt à Raismes. Quel projet pouvons-nous mettre en en place pour une réouverture ? ». Le 28 novembre dernier, il y a eu une rencontre politique entre le Président du PNRSE, Grégory Lelong, et le Président de la CAPH, Aymeric Robin, sur ce dossier.

La Directrice confirme la demande de La Porte du Hainaut « d’une mission courte pédagogique dans les écoles des 47 communes de l’EPCI » dans l’attente d’une solution pour cette Maison de la Forêt. « Toutefois, nous interrogeons les autres EPCI susceptibles de participer au fonctionnement de la Maison de la Forêt », ajoute-t-elle. Sur Valenciennes Métropole, une mission de sensibilisation dans les écoles débutera dès 2025 à travers « Les Atlas de la Biodiversité ».

Du privé au public

Evidemment, le licenciement des animateurs de la Maison de la Forêt change la donne. « Nous passons d’un contrat privé à une ouverture de poste dans le public. Bien sûr, les animateurs pourront y répondre, mais nous sommes sur un changement de statut », précise Isabelle Zarlanga dans l’hypothèse où le PNRSE reprendrait en direct la gestion du site. Sans doute le changement central pour la mise en oeuvre d’un projet, car la réduction du fonctionnement, et de fait de la masse salariale, constitue un mantra dans de nombreuses collectivités publiques. En fait, tout dépend où le PNRSE place le sujet de la pédagogie à l’environnement, car« dans les écoles, c’est important. Par contre, il demeure essentiel que les jeunes viennent sur un site au coeur de la nature », mentionne Julien Poix… et à défaut de rester plusieurs jours ce que permettait le site sur Hergnies.

En tout état de cause, ce dossier figure en bonne place pour la prochaine réunion (1er trimestre 2025) de Bureau du PNRSE, puis du comité syndical où sera abordé ce dossier sensible. Affaire à suivre… !

Daniel Carlier

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(CAPH) Un conseil communautaire d’une rare densité, tension, et en responsabilité

17 décembre 2024 à 15:24

(Visuel les Pâtissiers du Hainaut sont venus présenter leur bûche de Noël, une création originale « Ecrin des neiges »)

Evidemment, la première pensée de l’hémicycle communautaire s’exprime en faveur des Mahorais, dont l’île a été dévastée par le cyclone Chido. L’heure n’est pas à la polémique sur Mayotte, la Popol est même insupportable. Emouvante cette séance parisienne des questions au Premier ministre avec la main sur le coeur mahorais que cet hémicycle a oublié depuis des décennies même si la départementalisation est récente. Non, l’inquiétude absolue est à la fourniture d’eau potable, de nourriture, de soins, d’un déblaiement du seul axe routier macadamisé de l’île hippocampe faisant le tour du 101ème département (hors deux autres axes d’est en ouest). A ce stade, une petite partie de l’île est accessible, mais à chaque heure passée le génie civil fait son travail pour accélérer les choses. La capitale administrative, Mamoudzou (environ 50 000 habitants) au nord est, se situe sur Grande Terre, en face de Petite Terre (et ses fameuses barges) où se situe l’aéroport, l’usine de dessalement sans oublier La Légion étrangère. Dans cette partie de notre République, avec un PIB par habitant huit fois inférieur à la Métropole, le T-Shirt collector est une carte de France et ce petit confetti de la République en bas de l’Afrique avec une flèche reliant les deux territoires… assortie d’une bulle réaliste : « La France d’en bas » ! Face à ce drame, Aymeric Robin réagit : « Mayotte a été dévastée dont les habitats précaires pour 1/3 de la population. La Porte du Hainaut va effectuer un don et se rapprocher du fonds de collecte des collectivités publiques. » Enfin, la départementalisation récente, en avril 2010, du 101ème département français a permis d’accéder aussi à des fonds européens au titre du RUP (Région ultrapériphérique) et surtout en l’espèce le Fonds « Restore » pour la reconstruction des territoires après une catastrophe naturelle au sein d’un pays membre de l’Union européenne.

Vous pouvez également réaliser un don pour Mayotte sur https://www.va-infos.fr/breves/dons-pour-mayotte/

Ensuite, l’indignation face à la fermeture de l’usine d’Arcelor Mittal à Denain et à Reims est palpable. Le président de la CAPH fustige la famille Mittal père et fils milliardaire, après l’annonce « brutale alors que l’entreprise est rentable avec des perspectives de croissance en 2025. Outre ces fermetures annoncées, c’est très inquiétant pour les autres sites en France. L’Etat doit peut et doit mettre la pression sur cette entreprise ou alors rendez l’argent public (392 millions d’euros de subventions, 192 millions de crédit d’impôts, et 100 millions d’aide à l’électricité).»

Enfin, il y a bien eu un autre moment de consensus éphémère avec l’installation officielle de Bernard Caron, le tout nouveau maire de Wallers comme élu communautaire en lieu place de Salvatore Castiglione, le député de la 21ème circonscription (Valérie Létard, Ministre démissionnaire), pour lui souhaiter la bienvenue. L’apport d’un agriculteur de profession sera précieuse dans les dossiers de souveraineté alimentaire sur ce territoire. 

La TEOM, toujours et encore… !

En premier lieu, le Président de La Porte du Hainaut justifie le report du vote du budget primitif. « C’est la fin de l’Opéra Barnier. C’est pourquoi, compte tenu de l’incertitude nationale, j’ai choisi de reporter le vote du budget primitif au 13 janvier 2025. Nous y verrons peut-être un peu plus clair (tout au moins un nouveau Gouvernement), mais nous devons aussi financer nos investissements, nos projets et ne pouvons pas attendre plus », précise-t-il. 

Pour l’opposition, Eric Renaud suggère un report plus lointain encore, comme certaines communes en mars. Concrètement, le budget national sera peut-être voté avant le 31 mars 2025, c’est un scénario extrêmement positif à ce stade. De fait, les collectivités locales doivent prendre leurs responsabilités « tout en sachant que nous votons un budget primitif et nous voterons derrière des délibérations modificatives (comme ce soir) ». 

Ensuite, Eric Renaud relance une menace en justice liée à la décision du Tribunal Administratif de Lille, en mars 2024, sur le remboursement de la TEOM 2021 « et une une exécution du jugement via un mandatement d’office (sur la TEOM 2021 perçue). Ensuite, votre fonds Booster pourrait s’assimiler à un détournement de fonds publics. J’activerai l’article 40 afin de le signaler au Préfet du Nord. » 

La réponse est sans ambiguïtés : « Nous ne sommes pas des voyous. Nous aussi, on travaille avec nos avocats. Je vous rappelle que ce jugement repose sur un défaut de présentation sur la forme, et pas sur le fond, ni sur la mise en oeuvre d’une TEOM, ni sur son montant. De plus, en 2019, le Sénat a voté une loi permettant à une collectivité publique de ne pas rembourser le montant collecté en cas de condamnation administrative sur la forme. »

Pour Ludovic Zientek, le maire de Bouchain, la demande d’Eric Renaud questionne : « Aucun budget n’a été voté par l’Etat, et nous pourrions attendre. Non, il faut se bouger et ne pas donner l’impression que de ne pas voter le budget n’est pas grave ! »

David Audin, élu à Denain pour sa part, tient à remercier « les services et les documents fournis à la Commission des finances. Cela nous permet de voter en toute sincérité. »

Plateforme de marque et extension du site communautaire de Raismes

Suite à deux questions posées par Eric Renaud, le Président de la Porte du Hainaut répond : « Pour la création de ce nouveau logo, ses déclinaisons, la flotte de voitures, les supports de communication (nouveau site internet), affiche d’entrées de territoire…, le coût est de 300 000 euros après 20 ans avec la même identité visuelle. »

Ensuite, un autre sujet polémique où les commentaires sont pléthoriques concernant un nouveau bâtiment communautaire sur la Zone du Plouy à Raismes. Là également, Aymeric Robin a voulu déminer le sujet. « Il n’y a pas de palais. Il s’agit d’une extension du site communautaire de Raismes. Aujourd’hui, nous avons 7 sites. L’idée est de fusionner sur un seul bâtiment tous les services, moins de déplacement, plus fonctionnel, mais également démonstrateur (au niveau environnemental), un bâtiment passerelle. Cette extension serait située sur la Z.A.C du Plouich, seule ZAC sans requalification à ce stade. De plus, cette réalisation a été examinée en toute transparence en commission. Enfin, le coût de cette réalisation est évalué pour un montant de 18 millions d’euros. »

Ensuite, les rumeurs d’un projet ficelé à 100 %, là également Aymeric Robin rectifie : « On a lancé un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) auquel 7 candidatures ont répondu sur ce projet. Aujourd’hui, une première sélection a conservé 3 candidatures. Le concours est toujours en vigueur. Rien n’est arrêté ! »

Zoom sur le SDRADET Hauts de France

En effet, en haut de la pile, la loi du mois d’août 2021 « Climat et Résilience » donne un objectif clair, une diminution de la consommation foncière drastique en 2050 avec déjà un point d’étape en 2030 avec une division par deux de la consommation foncière. 

Pour tendre vers cet objectif, un état des lieux est nécessaire. En effet, le SDRADET de la région Hauts de France a été modifié le 18 novembre 2024 avec une adaptation de la loi d’août 2021. En effet, l’émergence des PER (Projets d’Envergure Régional), comme national, sont isolés du comptage foncier final. « Sur le Valenciennois, 24 hectares seraient identifiés par la région où 5 projets (pour la CAPH) sont fléchés : Lesaffre et Verso Energy sur Denain, sur le site des Soufflantes, sur la zone d’Hordain 1 avec un projet 100% privé, et enfin la zone des Bruilles sur Escaupont, un site dégradé bord à canal », indique le technicien de La Porte du Hainaut. 

Des données utiles avec la consommation foncière entre 2011/2021 à hauteur de 39 hectares environ par an, et corrigée positivement entre 2021/2023 avec 22 hectares environ par an. Enfin, 60% de la consommation foncière est consacrée aux habitations, 30% pour l’activité économique.

Sur ce point, Jean-Michel Michalak précise les dessous de cette modification du STRADET par le Conseil régional : « Nous n’avons pas choisi de diviser par 2 la consommation foncière. Nous nous adaptons à la loi Climat et Résilience ». 

Une nouvelle DSP pour les aires d’accueil… plus stricte !

Evidemment, la Présidence de la Porte du Hainaut s’est associée, comme l’ensemble de l’hémicycle, aux intolérables menaces à l’endroit d’Anne-Lise Dufour par la communauté des gens du voyage. Ces faits masquent, ou à peine, une gestion pointée du doigt des aires d’accueil des gens du voyage. En effet, la maire de Denain dénonce « une sédentarisation des aires d’accueil. Il n’y a plus de places pour les autres et par suite plus de rotations ». 

Dans cette optique, compte tenu de la fin de la DSP pour la gestion des aires d’accueil au 21 décembre 2025, un nouveau cahier des charges doit être défini. « Nous devons être plus strict sur le respect des règles », ajoute Anne-Lise Dufour. Une suggestion d’un contrat de DSP sur 3 ans et plus sur 5 a été évoquée, mais cette plus courte durée pourrait refroidir les candidatures putatives. En tout état de cause, cette nouvelle DSP sera étudiée sous toutes les coutures compte tenu des difficultés de gestion à ce stade. 

En bref :

Le vote définitif du Plan Local de l’Habitat est intervenu, tout comme le renouvellement de l’Aide à la Pierre, mais également les dispositifs contre l’habitat indigne. Pour information, depuis le 01 avril 2024, les collectivités locales et EPCI peuvent verbaliser directement les propriétaires en infraction dans le domaine de l’insalubrité. 

Daniel Carlier

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Les maires socialistes du Valenciennois réagissent à la nomination de François Bayrou

17 décembre 2024 à 06:10

COMMUNIQUE DES MAIRES SOCIALISTES ET APPARENTES DU VALENCIENNOIS : Sandrine GOMBERT, Maire de Petite-Forêt, Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire d’Haveluy Dalila DUWEZ-GUESMIA, Maire de Lourches, Pierre-Michel BERNARD, Maire d’Anzin, Laurent DEPAGNE, Maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes.

François Bayrou Premier Ministre : Bis Repetita

« Depuis 3 mois la crise politique s’installe en France, et les Français s’inquiètent légitimement d’un Président de la République qui s’enfonce dans le déni de ses défaites électorales, d’un Président solitaire, esseulé, qui n’entend plus, qui n’écoute plus et qui a raison tout seul.

Emmanuel Macron est le seul responsable de la crise politique actuelle.En juin dernier il a décidé, seul, de dissoudre l’Assemblée Nationale. LesFrançais lui ont alors clairement exprimé leur rejet de sa politiquelibérale en plaçant la gauche en tête des élections législatives, toutcomme ils ont rejeté massivement l’extrême-droite à travers le FrontRépublicain.

Au lieu d’écouter les Français, Emmanuel Macron a encore une foispréféré s’écouter en adoptant une stratégie mortifère représentée parl’éphémère Premier Ministre, Michel Barnier, dont le gouvernementétait à la botte de l’extrême-droite. Ce bras d’honneur fait à l’encontre du Front Républicain rendait la censure du gouvernement Barnier inéluctable.

En nommant François Bayrou le Président de la République choisit unPremier Ministre de centre-droit, qui plus est un artisan de la macroniedepuis 2017. Des élections législatives et de la censure EmmanuelMacron ne tire toujours aucune leçon. C’est encore vers son proprecamp qu’il se tourne, son dos face aux Français !

Nous regrettons qu’après tant de tergiversations, le Président n’ait pas nommé un Premier Ministre de gauche alors qu’il s’agissait pourtant de la seule solution permettant de respecter le vote des Français, d’engager un travail de compromis avec les partis du Front Républicain, et d’apporter une réponse sérieuse à la crise politique que nous connaissons.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, il devra prouver qu’il n’est pas la marionnette qu’Emmanuel Macron a placée à Matignon pour défendre son bilan et prolonger le macronisme dont les Français veulent plus.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, alors il ne devra faire aucune concession à l’extrême-droite dont le seul projet est de semer le chaos pour entretenir la terreur.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, alors il devra se tourner vers les parlementaires socialistes pour trouver des compromis acceptables sur les sujets au coeur des préoccupations des Français que sont le pouvoir d’achat, le niveau des salaires, les retraites, l’accès à la santé, la protection des services publics, l’urgence climatique et la justice fiscale.

En responsabilité les socialistes y sont prêts, c’est maintenant àFrançois Bayrou de créer les conditions de la non-censure de son futur gouvernement« 

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Le SIAVED réduit son investissement sur le CVE de Douchy-les-Mines

15 décembre 2024 à 06:50

Charles Lemoine : « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option revamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines »

Pour cette première année du nouveau Siaved avec 7 intercommunalités adhérentes (Val de Sambre, Valenciennes Métropole, Pays de Mormal et Pays Solesmois), contre 3 jusqu’au 31 décembre 2023 (La Porte du Hainaut, Caudrésis-Catésis, et Coeur de L’Ostrevent), c’est l’heure d’un premier regard dans le rétroviseur. A cet égard, les chantiers sont pléthoriques : Rénovation du CVE de Maubeuge et de Douchy-les-Mines, construction du Centre de tri public avec extension des consignes de tri, suite du programme de rénovation, voire construction, des déchetteries comme sur St-Amand-les-Eaux et Onnaing, sans oublier « un nécessaire renforcement des équipes. Nous avons eu des moments difficiles, mais je tiens à remercier l’ensemble du personnel du SIAVED pour leur engagement. D’ailleurs, nous sommes toujours en phase de recrutement », commente le Président du Siaved.

Autre annonce majeure, les 7 présidents des EPCI adhérentes ont souhaité réviser les ambitions en terme de travaux sur le CVE de Douchy-les-Mines. « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option relamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines. C’est un choix de prudence », indique Charles Lemoine. Il y avait deux options sur la table. D’un côté le projet pour des décennies à 150 millions d’euros avec un retour sur investissement attendu et une version de requalification pour 10 ans avant de nouveaux travaux. Les présidents ont voté souverainement la prudence. Les deux choix ont leur vertus, mais il faut avouer aussi que l’instabilité politique au niveau national est source de fébrilité en terme d’investissement. Il ne faut pas se leurrer, le stylo levé à Douchy-les-Mines ne sera pas le seul en France…

« L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », Raymond Zingraff

Cette nouvelle donne apporte de nouveaux services aux habitants des 7 agglo comme « la collecte de l’amiante. C’était très attendu par les populations et aujourd’hui opérationnel pour les particuliers sur les 7 agglos», précise Charles Lemoine. En effet, le besoin était criant sur ce large territoire. Ainsi, les dépôts sauvages vont peut-être diminuer sur ce type de déchets… De même, dans son marché précédent, Valenciennes Métropole avait proposé un service de collecte à domicile (de fin avril à fin octobre) des bio-déchets dans le centre-ville de Valenciennes (intra boulevard). Ce service est en voie de s’élargir à d’autres collectivités. Sur ce point, Anne-Lise Dufour, la maire de Denain, mentionne la problématique des bioseaux pour les logements collectifs.

Evidemment, le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. C’est pourquoi, le SIAVED investit dans la prévention tous azimuts. « L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », explique Raymond Zingraff. Certes, l’objectif est très ambitieux, mais possible à travers une meilleure information, sensibilisation, plus de solutions de tri sélectif, et des points d’apports plus nombreux… !

Concernant le nouveau prestataire de la collecte des déchets sur Valenciennes Métropole, Groupe Nicollin, les débuts ont été très difficiles. « Nous avons réuni au SIAVED les maires concernés et la Direction du Groupe Nicolin. A ce stade, il y a eu des améliorations nettes, mais nous continuons l’évaluation du service », indique Charles Lemoine. 

Le futur budget 2025

Même pas étonnant que le sujet arrive sur la table bien avant le ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire-le 27 février 2025), car des élus communautaires ont fait part de leur inquiétude face à la prochaine contribution intercommunale au profit du SIAVED. Entre la hausse des coûts de gestion des déchets, les investissements en la matière, et des budgets d’agglo en souffrance, le débat sera vif. Le vote du budget est prévu le 27 mars 2025.

Daniel Carlier

* Action de repenser, modifier ou améliorer un objet, un processus, un service ou une idée existante afin de l’actualiser ou d’améliorer sa qualité, son efficacité ou son apparence

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Cité des Congrès ???, budget 2025, et nouvel appel d’offres pour l’assainissement !!!

14 décembre 2024 à 06:00

(Les Pâtissiers du Hainaut sont venus présenter leur bûche de Noël, création originale baptisée « Ecrin des neiges »)

Laurent Degallaix : « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres »

Un peu perdu dans la masse des délibérations à caractère budgétaire, mais cela ne masque pas le camouflet administratif le plus important de ce mandat 2020/2026 « pour un marché de plus de 100 millions d’euros », souligne Joël Soigneux, s’exprimant en lieu et place de Véronique Dupire, vice-présidente en charge du cycle de l’eau absente. En effet, le Tribunal administratif de Lille a annulé le choix de la CAVM dans l’attribution du marché des eaux usées https://www.va-infos.fr/2024/07/23/valenciennes-metropole-doit-revoir-sa-copie-sur-le-marche-public-de-leau/ , un cinglant revers pour la communauté d’agglomération. Cette dernière avait donc plusieurs choix sur la table : Poursuivre l’appel d’offres a un certain degré de négocations déjà entamées ou recommencer toute la procédure. « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres. D’ailleurs, nous prenons également une nouvelle AMO, indépendante (et différente de la précédente). Ce nouvel d’appel d’offres sera relancé dès le début de l’année 2025 avec peut-être d’autres candidats », commente Laurent Degallaix, Président de Valenciennes Métropole. 

Evidemment, le prolongement des services en cours des eaux usées, dans les diverses structures, a été validé pour toute l’année 2025. Ce fait administratif et technique, scruté par la Presse nationale économique compte tenu du renom des candidats putatifs, n’est pas de l’épaisseur d’un trait ! D’ailleurs, le silence assourdissant le 26 juin dernier sur le résultat du Tribunal administratif de Lille, du 19 juin précédent, a été habilement entretenu en pleine campagne législatives, un autre fait politique !

La CCI Grand Hainaut, nouvel exploitant de la Cité des Congrès ?

Certes, les CCI françaises sont déjà en charge de port public, d’aéroport, et d’autres structures à caractère lucratif sur le sol français, mais la surprise de la candidature de la CCI Grand Hainaut a fait son effet lorsque l’AMO a exposé, très précisément, les critères de choix entre « GL events » et la CCI Grand Hainaut pour l’exploitation de la « Cité des Congrès » dès le 05 janvier 2025.

Moins de charges, plus de recettes, une maîtrise des charges de personnel, en résumé une meilleure performance financière de la CCI Grand Hainaut, l’AMO a livré le nom du lauréat à travers un verdict sans ambiguïtés, malgré deux candidatures de haut niveau. Et le gagnant est…la CCI Grand Hainaut. Tout bien pensé, il n’est pas étonnant que les CCI françaises, ponctionnées sur leurs fonds propres par l’Etat depuis des années, cherchent des ressources extérieures à leur champ de compétences habituelles sauf que… !

Certes, il n’y a aucun commentaires à faire sur la capacité de la CCI Grand Hainaut à performer dans le cadre de cette exploitation d’un équipement de premier plan pour Valenciennes Métropole. Toutefois, les liens reconnus entre la CCI Grand Hainaut et le Président de Valenciennes Métropole, également maire de Valenciennes, comme au sein d’une structure type « Foncière » sur la ville-centre, et d’autres interactions ville de Valenciennes/CCI Grand Hainaut, posent des questions légitimes. On note aussi que le Président de Valenciennes Métropole a fait voter en personne cette délibération où l’hémicycle a validé à l’unanimité ce choix historique. Comparaison n’est pas raison, mais on demande (en Droit) à une élue ou un élu de ne pas participer, voire de sortir de la pièce, pour le vote d’une subvention à une association, même de 100 euros, dont il est un simple membre. Le commun des mortels peut se poser une question face au déroulement de ce vote ouvert au public.

Sommes-nous devant un conflit d’intérêts, la fameuse « prise illégale d’intérêts » en Droit, parfois injuste, dans la mise en cause des élus décisionnaires. C’est un mystère ? Ensuite, à la CAVM ou à la CAPH et les autres EPCI, l’annonce d’un changement d’exploitant dans une DSP intervient dans l’immense majorité des cas, pas d’exemples contraires sur le Valenciennois, quelques mois avant la date de passation d’activité. En l’espèce, ce Conseil communautaire de Valenciennes Métropole réalise un vote décisif, le 11 décembre 2024, pour un passage de témoin le 05 janvier 2025…, c’est un calendrier étonnant à plus d’un titre ! Un colloque à Valenciennes (en 2017) (https://www.va-infos.fr/2022/12/06/linformation-penale-elue-exemplaire/) en présence de l’ancien Procureur de la République, François Perain, sur ce sujet (deux derniers paragraphe par le Procureur et Maître De Abreu ) est édifiant sur cette responsabilité pénale de la « Prise illégale d’intérêts ».

Justement, un cabinet compétent d’avocats, versé en la matière, a-t-il été consulté à cet effet afin de lever tous les doutes sur un éventuel conflit d’intérêts ? Peut-être, mais le Président de Valenciennes Métropole n’a pas cru utile de le mentionner, avant le vote, aux élus communautaires en plénière, car il ne sont pas toutes et tous spécialistes des canons juridiques à respecter si abscons parfois. Par suite, leurs votes engageraient-ils (ou pas) une responsabilité collective d’un choix potentiellement contesté devant les tribunaux ?

Le budget 2025

Dans la lignée du ROB https://www.va-infos.fr/2024/11/26/cavm-rob-prudentiel-climat-egalite-hommes-femmes-et-au-dela/, le Président de Valenciennes Métropole promeut un budget dynamique et prudentiel, malgré un contexte politique d’incertitude lunaire « qui plane et qui perdure » : « Nous votons dès aujourd’hui le budget afin de financer les coups partis (chantiers en cours). Plus globalement, sur 10 ans, nous avons investi environ 1 millard d’euros et nous avons encore 32 millions d’euros d’épargne brute. Ensuite, nous maintenons les taux fiscaux pour notre partie, mais cela n’obère pas une hausse de l’assiette fiscale nationale. La CAVM joue pleinement son rôle d’accompagnement des communes (sur l’investissement) ». Enfin Laurent Degallaix précise qu’en Bureau communautaire « nous avons validé une prime à l’installation des jeunes agriculteurs de 7 000 € + 3 000 euros sous certaines conditions. » Effectivement, 50% des agriculteurs français en activité partiront en retraite d’ici 5 ans, c’est un peu le même tsunami que pour la médecine libérale… !

Les réactions politiques :

Laurent Depagne/Aulnoy-lez-Valenciennes : Tout d’abord, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes a remis en mémoire des interventions, sous le Gouvernement Michel Barnier, voire les précédents, sur une responsabilité des collectivités publiques dans la dette de l’Etat. « Les élus locaux ont mal vécu ces propos. Ce n’est pas de notre faute, car nous votons nos budgets à l’équilibre », tance Laurent Depagne. « Ce budget 2025 est prudemment ambitieux, malgré le contexte national. Ce budget défend le patrimoine culturel, le Théâtre d’Anzin, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, et prochainement le Boulon, le renouvellement urbain, et sans oublier le patrimoine scolaire. Sans l’intervention de Valenciennes Métropole, nous ne pouvons pas réaliser la construction d’un nouveau Groupe scolaire. » Ce dernier évoque également le fonds « ENR » en faveur des « énergies renouvelables », une initiative intéressante sur le volet environnemental sans aucun doute.

Xavier Sudzinski/Condé-sur-l’Escaut : Evidemment comme élu du Pays de Condé, il met en avant l’enclavement géographique du secteur : « Sur le volet transport, qui est de la compétence du SIMOUV, des choses sont à améliorer afin de désenclaver des quartiers de villes et villages de notre territoire et il faut améliorer l’offre afin de rendre attractif les transports en commun. » Ensuite, il met en relief le bon équilibre budgétaire global, sans oublier une pique nationale : « Il est anormal que les collectivités locales soient la variable d’ajustement de nos dirigeants, sachant que ces mêmes collectivités se doivent de présenter des budgets a l’équilibre ce qui n’est pas le cas de l’état. C’est ainsi, une fois de plus, que le Rapport d’Orientation Budgétaire adopté par notre assemblée en vue de la discussion budgétaire se doit de coller au plus prés de la réalité. Le budget de ce jour fait apparaître un équilibre presque parfait entre la section fonctionnement et la section investissement. »

Quentin Omont/Valenciennes : 

Pour sa part, l’élu de l’opposition à Valenciennes reconnaît une prudence budgétaire de bon aloi face à une dette publique abyssale « dont votre ami politique Edouard Philippe est en partie responsable ». Toutefois, il s’étonne du manque de transparence sur « la ligne budgétaire du Grand Cavin avec l’éviction de la Briqueterie Chimot (avec indemnité). Ensuite, je ne vois pas d’engagement sur un territoire en transition face à notre crédit climatique. Je note un million d’euros isolé pour des acquisitions foncières stratégiques. »

Daniel Carlier

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Insolite : ces souris « chantent » comme les oiseaux et font des duos compétitifs !

Dans les forêts tropicales d'Amérique centrale, une mélodie inattendue résonne. Ce ne sont pas des oiseaux qui chantent, mais de minuscules rongeurs ! Les souris chanteuses d'Alston fascinent les scientifiques par leurs vocalises complexes. Comment ces petits mammifères produisent-ils des sons...

Les Pâtissiers du Hainaut et Happy Senior font un don à EMERA

9 décembre 2024 à 15:54

Béata Skrodzki : « Nous ne pourrions pas assurer nos ateliers sans les dons ! »

Dans le cadre de l’opération « Octobre Rose » 2024, l’association « Les Pâtissiers du Hainaut » réalise un don de 2 000 euros, tout comme la résidence pour personnes âgées Happy Senior avec 280 euros, soit 2280 euros. Un double don pas anodin tant la traduction financière est concrète dans le fonctionnement de l’association EMERA.

En effet, chaque année, les dons permettent de faire fonctionner la structure et notamment son coeur de vie, l’accompagnement des patients. « Nous ne pourrions pas assurer nos ateliers sans les dons ! Pour notre association, cela représente environ 50 000 euros par an. Néanmoins, les dons ont tendance à diminuer, car il existe beaucoup plus de structures et chacune essaye de collecter des fonds », explique Béata Skrodzki, l’infirmière coordinatrice de l’ERC (Espace Ressources Cancer) depuis 2011.

Evidemment, la réduction des fonds disponibles raréfie le geste solidaire et la multiplication des acteurs réduit le gâteau, pas de miracle. Pour autant, il est important de comprendre l’utilisation de ces financements importants.

« Nous accompagnons tous les malades victimes d’un cancer, et pas seulement celui du sein », Béata Skrodzki

L’association EMERA opère sur le Valenciennois-Cambrésis, 117 communes comprenant le Valenciennois et le Quercitain, et 116 communes sur le Cambrésis. « Nous accompagnons tous les malades victimes d’un cancer et pas seulement celui du sein. Ensuite, nous proposons de nombreux ateliers, comme une esthéticienne, une sophrologue, une coiffeuse à titre ponctuel, une conseillère conjugale, une diététicienne, une art-thérapeute pour les patients qui n’arrivent pas à verbaliser leur maladie, de la réflexologie, des massages, un coach sportif en faisant la promotion de sa pratique sur le temps long, le soin du corps, et enfin une conseillère sur la vie après le cancer », commente Béata Skrodzki.

La liste du bien-être est vaste pour la patientèle et les dons financiers servent de fait à proposer des services de prestataires professionnels dans 90% des ateliers, voire des bénévoles retraités versés dans la discipline. Voilà un bref résumé du parcours… de votre don !

Daniel Carlier

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La laïcité où l’arbre des libertés de notre République

9 décembre 2024 à 06:37

Ne rien lâcher sur la laïcité…, pas un centimètre !

L’histoire se souvient des mots de Victor Hugo à la tribune de l’Assemblée nationale en 1850 : « L’église chez elle et l’Etat chez lui ! ». Pourtant, cette laïcité a été ballotée au cours des années, contestée à travers l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, tout comme plus récemment les deux meurtres tragiques, celui de Samuel Paty le 16 octobre 2020, et celui de Dominique Bernard le 13 octobre 2023 ! Il faut bien admettre que cette liberté de choisir son culte librement, voire d’être athée, est de plus en plus secouée au quotidien dans notre corpus sociétal. C’est pourquoi, toute initiative pour la défendre demeure fondamentale.

La présidente de ce collectif constate des actes antisémites, racistes et xénophobes en recrudescence. « La laïcité n’est pas négociable, c’est un principe républicain », déclare Marie-Luce Morizot. 

Plus édiles et élus étaient présents à cette manifestation symbolique. Pour la ville de Valenciennes, Karim Gana souligne « ce moment important. Cet arbre de la laïcité est essentiel pour la transmission à nos enfants. »

Pour sa part, Sandrine Gombert, édile de Petite-Forêt, met en exergue « la laïcité comme ciment de la République. C’est une liberté de croire et pas une interdiction. »

Le maire d’Hasnon, André Desmedt, évoque « une faille avec les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Soyons vigilants, la laïcité ne peut pas s’oublier, elle doit se transmettre tous les jours. »

De son côté, Eric Blondiaux, le maire de La Sentinelle, rappelle que « la laïcité n’est jamais acquise une fois pour toute. C’est aussi une égalité sans distinction, un regard sur notre liberté individuelle. »

Enfin, le maire de Beuvrages, Ali Ben Yahia, met en lumière le travail d’un maire où « chaque jour, nous devons veiller à celle-ci dans l’espace public, c’est notre vivre-ensemble. Par ailleurs, on constate que l’entrisme est de plus en plus prégnant. »

L’heure, contrairement à notre actualité politique brûlante, n’est pas au compromis… sur la laïcité !

Daniel Carlier

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« La Cité de l’Acier », un projet Titane-sque !

6 décembre 2024 à 06:38

Michel Lefebvre : « La Cité de l’Acier est une revanche du territoire ! »

Michel Lefebvre, président de ladite association, rappelle la genèse de cette idée construite autour des souvenirs d’un drame socio-industriel, la fermeture d’Usinor sur le Valenciennois. « C’était le 12 décembre 1978, le jour de l’annonce de la fermeture d’Usinor sur Denain avec 5 000 emplois en moins, 550 sur Trith-st-Léger et 400 sur Anzin », commente l’ancien maire de Douchy-les-Mines. Cette déflagration sociale a emporté beaucoup sur son passage, alors qu’en 1951, Usinor avait 6 usines dans le Nord, et qu’en 1962 le site de Denain était le plus prolifique avec deux millions de tonnes d’acier par an, la roue tourne très vite. 

De cette base mémorielle, le début d’une initiative est née où se mêle à la fois l’histoire et son patrimoine, son partage, sa dimension culturelle évidente, la recherche et l’innovation, sans oublier la formation. « Ce sont les trois piliers d’un projet sur la construction d’une Cité de l’Acier, entre un Louvres de l’Acier et un MIT des technologies », ajoute Michel Lefebvre. Les volets se tiennent entre eux, mais positionne de suite ce dossier comme majuscule. D’ailleurs, récemment, la Directrice générale de la mission Bassin minier soulignait que « le patrimoine sidérurgique méritait autant d’intérêt que le bassin minier ». 

« L’UPHF est partie prenante dans ce dossier », Arnaud Huftier

En mot d’accueil, le vice-président de l’UPHF, Arnaud Huftier, a mis en exergue cette initiative : « C’est un dossier très intéressant, d’avenir sans un regard seulement passéiste. A ce titre, l’UPHF est partie prenante dans ce dossier. Il s’inscrit dans un nouveau modèle de l’université, des filières basées sur les compétences, plus parlante pour l’entreprise, voire des micro-programmes plus adaptés ».

Aurélie Régnier et Hugo Hamelin (ADU)

Dans ce cadre, l’association de préfiguration d’une « Cité de l’Acier » a été portée sur les fonts baptismaux en mars 2022. Les premiers contacts ont été assez fructueux, Le Muséum, le LAM, la FRAC, le Back light, permettant le déclenchement d’une étude de faisabilité. L’ADU (Agence de Développement et d’Urbanisme) a été retenue pour cette mission dont le rendu interviendra en juin 2025. Ce cabinet expérimenté, représenté par Aurélie Régnier, basé dans la Sambre-Avesnois, a débuté son étude sur un lieu d’implantation dans l’arrondissement de la Sambre-Avesnois et du Valenciennois. Plusieurs sites en Europe sur des reconversions de friches industrielles ont été visités, mais même d’une grande qualité, aucun d’entre eux ne réunit à la fois 3 items sur un même lieu ; un centre d’information sur l’histoire, un tiers lieu et une école, et enfin un incubateur d’innovation. « Il existe trois choix, un bâtiment unique, une cité avec plusieurs sites ou la réhabilitation d’une friche », commente Hugo Hamelin du cabinet ADU. Pour ce spécialiste dans l’accompagnement des collectivités locales et territoriales, le sujet central réside aussi dans l’attractivité du site « avec 250 000 visiteurs par an pour viabiliser cette réalisation ». 

Pour autant, Jean-Luc Lambert, le trésorier de l’association, rappelle qu’il ne faut pas se limiter à « l’acier, mais à tous les filières de la Métallurgie. D’ailleurs, il faut mettre en avant les nouveaux métiers dans cette filière, avec l’IA, les Big Data, l’industrie 5.0. Il existe plein de beaux métiers dans les technologies nouvelles ».

Un copil actif

La présence d’acteurs dans les différentes parties du projet était intéressante à plus d’un titre. En effet, sur la partie patrimoine l’association Proscitec, spécialisée dans le patrimoine et la mémoire des métiers, a fait part de sa conviction sur la pertinence du projet. « Toutefois, ce n’est pas qu’un simple établissement sur un territoire », précise la vice-présidente de l’association, Martine Aubry. 

Jean-Luc Lambert

Même une représentante d’Arcelor Mittal était là à l’UPHF pour signifier l’intérêt de l’entreprise internationale sur ce projet. Rappelons tout de même la mauvaise nouvelle avec le coup de frein « sur la décarbonation du site de Dunkerque », mentionne Jean-Luc Lambert. 

Même un intervenant pour le GIP Europe Hainaut, outil d’informations sur ses politiques européennes dans les territoires, était présent pour proposer ses services dans la « recherche des financements européens en direct où pilotés par la région Hauts de France ». De multiples autres interventions ont souligné la nécessité d’un projet tourné vers l’avenir. 

« Je suis très satisfait à quelques mois du rendu de l’étude de faisabilité », Michel Lefebvre

A ce stade, le président de l’association apprécie l’évolution de ce projet : « Je suis très satisfait à quelques mois du rendu de l’étude de faisabilité. Le foisonnement des idées est important. Il faut créer des réseaux. Pour moi, la Cité de l’Acier est une revanche du territoire ».

Après le rendu en juin 2025 de ce travail au long cours, le temps du financement sera sur la table. Sans doute la phase la plus complexe, mais l’avancement de ce dossier compte tenu de son ampleur est déjà une réussite, bénéficie d’un accueil bienveillant, mais il faudra le concours des institutions publiques territoriales, nationales, européennes et assurément d’un mécénat, fondations, voire entreprises pour y aboutir.

Daniel Carlier

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Conscientiser l’auteur.e d’une violence intrafamiliale

5 décembre 2024 à 06:00

Faire comprendre son comportement à l’auteur.e de violences intrafamiliales

Il ne faut pas banaliser la difficulté à réaliser ce documentaire « Combattre leur violence », car Florie Martin a connu des résistances du Ministère de la Justice avant qu’il n’accepte ce tournage. Effectivement, le focus depuis des années était, fort logiquement, sur les victimes, leur prise en charge, un soutien à s’engager dans une procédure judiciaire, un engagement financier symbolisé par l’aide universelle immédiate aux victimes dans les meilleurs délais, en résumé une reprise en main de leur vie. 

L’autre face de la pièce, l’auteur.e, doit être pris en compte, car il est fondamental de faire comprendre à ces derniers leurs actes. Dire que seule la prévention suffirait serait aussi pertinent que de se concentrer uniquement sur les messages d’alerte à la sécurité routière et supprimer l’aval de cette délinquance routière et meurtrière. 

Un travail avec l’auteur.e

Ce documentaire bouclé depuis novembre 2022 a été possible grâce à la participation de Florie Martin, durant 3 mois, à des ateliers obligatoires d’auteurs de violences intrafamiliales. « On remarque rapidement le manque d’empathie des auteurs, ils n’ont de fait pas conscience de leurs actes », souligne-t-elle. 

La mission difficile est donc de conscientiser l’auteur.e face à l’insoutenable de ces actes. Ainsi, la journaliste a pu assister et filmer ces séances où l’échange constitue la base d’un dialogue évolutif. Dix personnes condamnées pour violence ont participé à des ateliers, une fois par semaine, en compagnie d’une psychologue et de 3 animatrices dont l’objectif premier était de briser le silence, cette omerta du subconscient refusant de qualifier son propre comportement. C’est pourquoi, la verbalisation des faits dans une cruelle réalité constitue déjà une étape importante. 

Bien sûr, chaque histoire est différente, chaque cas si particulier. Cet angle de la lutte contre les violences sexuelles, physiques et/ou verbales, fait totalement partie de l’équation d’une lutte efficiente contre les violences intrafamiliales. En effet, l’absence de récidive demeure le fil rouge d’une sanction de justice dans un Etat de Droit. Présent à cette information, le CAP (Centre d’Accompagnement et de Prévention) est venu apporter son analyse sur leur suivi professionnel des auteur.e.s. Tous les milliards du monde ne freineront pas le poing qui frappe tant que l’auteur n’aura aucune conscience de son comportement. Nous le voyons, aujourd’hui, à travers la délinquance des mineurs où la vie ne vaut rien in fine… !

« Les violences intrafamiliales ne sont pas genrées ! », Centre d’Accompagnement et de Prévention

En présence du parquet de Valenciennes, du SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation), les deux professionnelles présentes du CAP valident une constante. Même si le rapport est de 90/10%, voire 85/15%, Femmes/Hommes, le CAP confirme que « les violences intrafamiliales ne sont pas genrées ! Il n’existe pas non plus de profil véritable. Toutes les couches sociales sont concernées même si la précarité rend plus visible ces comportements, mais plus cachés dans les milieux favorisés », indique Pauline Beautour.

« Nous travaillons sur la mise en situation, sur l’empathie, notamment la gestion de la colère. En fait, les auteur.e.s n’ont pas conscience de la violence verbale (sans même parler de la violence physique), ni celui du consentement dans le couple. Nous essayons de les mettre dans la peau de la victime », ajoute Caroline Courbet. 

Voilà un bref extrait des échanges qui ont suivi cette projection de ce documentaire, presque disruptif, dans notre lecture des causes et des conséquences. Chaque angle de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est nécessaire, le combat continue grâce à ces initiatives.

Daniel Carlier

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L’éthique publique locale à l’épreuve du terrain !

4 décembre 2024 à 06:58

Pour animer ces échanges fournis, le très médiatique spécialiste de la Constitution française, Benjamin Morel, était présent pour challenger les intervenants avec sa verve habituelle. Concernant ce commentateur très prisé par les chaînes d’informations en continu, son interview dans le quotidien Le Monde sur l’issue d’une motion de censure adoptée (aujourd’hui) n’avait pas manqué de marquer les esprits (https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/11/21/benjamin-morel-politiste-en-cas-de-censure-le-gouvernement-technique-serait-la-derniere-carte-d-emmanuel-macron_6406607_823448.html). Dans cette hypothèse, le Gouverneur de la Banque de France tient la corde pour la fonction de Premier ministre, l’autre voie est un nouveau Premier ministre politique. Là, tout est possible, mais Sébastien Lecornu est le favori des bookmakers… !

Deux achats, deux ambiances !

Deux intervenants ont participé à ce premier temps fort des deux jours consacrés aux « Assises nationales de l’éthique publique locale », le responsable des achats publics pour la région Hauts de France, pour la partie publique stricto sensu, et le Secrétaire Général d’EuraTechnologies, une Société d’économie mixte grand acheteur public.

Devant un amphithéâtre plein comme un oeuf au sein du bâtiment Matisse de l’UPHF, les responsables ont commenté la difficulté d’un respect strict du « Code la commande publique » et le volet écologique de l’achat public, en circuit court, de proximité suivant l’échelle de l’institutionnelle,… Ces différents paramètres se heurtent de plein fouet. 

Bien sûr, le comportement de base, la colonne vertébrale de l’achat public, demeure « le respect des procédures. L’accessibilité à la commande publique est fondamental », clame le fonctionnaire territorial de la région Hauts de France. Néanmoins, la question revenue en boucle par les étudiants auditeurs est simple : « L’écologie, le social et le développement économique se réalisent-ils au détriment de l’environnement ? ». En effet, cette bible du droit doit s’adapter « avec les nouvelles lois en vigueur comme la Loi Climat et Résilience en 2021, voire la loi AGEC (anti gaspillage) en 2022 », ajoute-t-il. Prouvant si besoin en était que le Droit est vivant, il s’adapte ! 

« Une grille REV3 à respecter », Secrétaire général EuraTechnologies

C’est pourquoi, les acheteurs publics ont depuis quelques années mis en place un cahier des charges cochant les cases du développement durable. « Nous exigeons du candidat/fournisseur le respect d’une grille des critères REV3 (commande plus durable et plus solidaire). Nous devons absolument éviter l’auto-censure des start-up. C’est pourquoi, nos procédures sont aujourd’hui plus agiles », explique le responsable des achats d’EuraTechnologies.

Assurément, le fameux « tunnel des négociations » reste un frein à la réponse de la commande publique de proximité. C’est là qu’intervient « la fameuse tentation du localisme, car elle peut-être aussi un piège. A ce titre, il ne faut pas tomber dans l’excès, l’égalité de traitement est fondamentale. Il faut aussi lever les yeux du pouvoir local avec des critères objectifs », indique le responsable régional. Décidément, la réputation de l’acheteur public, en mode couteau suisse, colle de plus en plus à la peau des responsables des grandes collectivités.

Daniel Carlier

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Agilité et adaptation, seule boussole de survie pour l’entreprise

30 novembre 2024 à 07:36

Aymeric Robin : « Pas se résigner, car le développement économique continue »

Evidemment, Aymeric Robin, le Président de l’association « Porte du Hainaut Développement » remet en contexte ce moment singulier : « Nous connaissons une grande instabilité économique, politique voire à travers les conflits internationaux. Pour autant, il ne faut pas se résigner, car le développement économique continue. Pour cela, nous devons rester agile et s’adapter ».

La force de cet espace économique réside dans l’existence de nombreuses ZAC, aménagées, comme les « Soufflantes » sur Escaudain retenue dans le plan « France 2030 ». De même, la zone de Douchy-les-Mines, et surtout celle « d’Hordain 2 » avec le plus gros potentiel de foncier disponible sur le territoire de La Porte du Hainaut. Bien sûr, la zone des « Pierres Blanches » demeure un outil économique majeur sur le territoire. Cette zone économique va accueillir (enfin) le géant Lesaffre.

Malheureusement, les mauvaises nouvelles économiques s’empilent en même temps avec la fin d’un acteur industriel, ex Ethernit, Val’Dunes sauvé, mais subit une réduction massive d’emplois. « Néanmoins, l’outil industriel a été sauvé. L’automobile souffre, le ferroviaire résiste, et la sidérurgie est dans une grande difficulté », mentionne Aymeric Robin.

Dans la même ligne, le vice-président de l’association, Sébastien Delquignies, insiste sur la nécessaire « résilience de l’entreprise. Nous devons nous adapter toujours plus. Par exemple, l’EPR2 programmé dans le Dunkerquois (d’ici 15 ans) va générer des opportunités ». 

Sébastien Delquignies, Aymeric Robin, et Yves Delplanque

L’IA, un puissant vecteur économique

On la craint, on la redoute, mais la vague de l’intelligence artificielle va déferler dans notre quotidien. La seule méthode est de la contrôler, car le monde économique anticipe. « Nous avons déjà sur notre territoire 5 demandes de bâtiments destinés à l’IA », précise Yves Delplanque, chef du pôle économique à La Porte du Hainaut. 

Salon Made In Hainaut, outil de promotion de proximité

Quel est le rôle de l’association « Porte du Hainaut développement » ? Pour Yves Delplanque, l’association participe à la promotion des entreprises et enfile le costume de facilitateur d’implantation des entrepreneur.e.s !

Avec 99 adhérents, 5 départs, l’association promeut à travers des actions un territoire accueillant pour l’entreprise au sens large. Dans cette optique, le salon Made In Hainaut en place depuis 2013 demeure un formidable message de promotion du monde de l’entreprise. « Les 23 et 24 mai 2024, 265 exposants étaient présents au sein d’un espace avec des allées plus larges. Nous sommes au maximum de la capacités de nos services. Nous ne pourrions pas absorber plus de flux. C’est pourquoi, nous ne chercherons plus de croissance, mais des points d’amélioration pour les exposants existants », indique Yves Delplanque. On peut noter l’année dernière un espace « Drones » très intéressant.

France Travail fait le point

Au niveau de l’emploi, l’ami intime du développement économique, Sullivan Hotin, responsable France Travail sur le site de Denain, brosse une situation encore positive sur ce territoire : « Au 30 septembre 2024, nous avons 9 933 demandeurs d’emplois sur ce territoire, soit moins 4% sur les 12 derniers mois contre moins 1,4% dans la région Hauts de France. Ensuite, un demandeur d’emploi bénéficie d’un suivi individuel actuellement. Dans cette logique, les entreprises bénéficieront, dès le 02 janvier 2025, d’un service avec un conseiller individuel du lundi au vendredi, de 7h à 21H du lundi au samedi, en composant le 3995.»

Enfin et ce n’est pas un détail, le taux de chômage au niveau national, dont le flux s’amorce malheureusement avec une conjugaison de plans sociaux en France, va enregistrer les allocataires du RSA. « Dès le 04 et 05 janvier 2025, 1,223 000 personnes bénéficiaires du RSA seront dorénavant comptabilisées dans le taux de chômage ». Franchement, le grand public pourrait se demander pourquoi des décennies d’une telle hypocrisie en isolant cette donnée, car ces deniers bénéficient d’une aide sociale dans l’attente d’un emploi, d’un jour meilleur, d’un retour à meilleure fortune le plus vite possible. Voilà l’exemple typique d’une gouvernance de droite ou de gauche en mode autruche…. Pour le coup, ça va secouer, mais la donnée sera juste et à la mesure de la dimension du fléau en cours !

Daniel Carlier

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Le « Pass CB » dès le lundi 02 décembre sur le réseau Transvilles

27 novembre 2024 à 07:18

Franck Duval : « Fluidifier notre réseau et récupérer aussi de nouveaux clients »

Le réseau de transport du Valenciennois ne sera pas le 1er à franchir cette étape, mais les réseaux équipés ne sont pas pléthoriques, car la coût financier est lourd. Pour autant, ce petit truc en plus  « n’était pas dans le cahier des charges du SIMOUV, mais nous l’avons proposé dans le cadre de nos négociations. L’investissement est de 500 000 euros et financé à 50% par la régions Hauts de France et l’Europe (FEDER). Pour le reste du montant, c’est de l’autofinancement du SIMOUV », précise Franck Duval, le Directeur général du réseau Valenciennois. 

Franck Duval valide sa CB

Concrètement, un terminal de paiement CB sera installé dans chaque bus et 4 dans chaque tramway. Ainsi, les 133 bus et les 30 tramways seront équipés et opérationnels le lundi 02 décembre prochain. 

« Vous pouvez payer un voyage pour vous et 5 accompagnateurs », Franck Duval

Compte tenu du caractère épisodique de l’achat, le paiement en CB est réservé à l’achat d’un voyage à 1,60 euros pour votre déplacement, mais pas un abonnement. «  Vous pouvez payer votre voyage et 5 accompagnateurs, soit 6 fois 1,60 euros », précise le DG. Autour de cette facilité, plusieurs paramètres indispensables sont en place pour les usagers.

En effet, chose essentielle, la mise en oeuvre est longue (12 mois), car « nous devions travailler avec toutes les banques et respecter à la lettre un protocole sécuritaire strict ». Autre point facilitateur, le consommateur pourra vérifier cet achat sur son relevé de CB, très classique, mais également sur un site web dédié pendant 30 jours avec le détail de ces achats transports. Enfin, le « contrôleur avec son valideur de transport pourra visualiser, avec votre CB, votre paiement », ajoute Franck Duval.

Plus globalement, KEOLIS espère capter une nouvelle clientèle, la très occasionnelle, la plus exaspérée d’un engorgement du trafic voitures, voire une réduction de la fraude… rampante. Enfin, le réseau, et notamment les bus sont parfois engorgés par une file d’attente pour prendre son titre de transport à la borne sur le quai. Avec cette installation, Transvilles espère in fine « fluidifier notre réseau de transport public et récupérer aussi de nouveaux clients ».

Voilà, le « Pass CB » est né…juste pour le meilleur !

Daniel Carlier

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(CAVM) ROB prudentiel, climat, égalité Hommes/Femmes et au delà… !

26 novembre 2024 à 07:39

Un PPI de 637 millions (2025-2028) d’euros malgré tout… !

A l’instant où l’article est diffusé (mardi 26 novembre 2024), on ne connaît pas si l’Etat français sera doté d’un budget 2025 où à défaut la reconduction du budget 2024. Ce moment est historique et potentiellement jamais vu depuis la mise en ouvre de la constitution de 1958. « C’est pourquoi, nous sommes dans l’élaboration d’un budget prudentiel. Au niveau des recettes, on reprend les rentrées de l’année 2024 », commente le Président de Valenciennes Métropole. Parfois, le bon sens constitue le meilleur chemin d’une gestion au fil de l’eau.

Evidemment, la mouture du budget national 2025 sur la table secoue toutes les collectivités locales et territoriales. Le gel de la DGF (Dotation Général de Fonctionnement), la baisse du taux la FCTVA (fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée) « et de l’assiette de celle-ci. En clair, les voiries sortent de cette FCTVA, elles ne sont plus éligibles », précise Laurent Degallaix. Juste un aménagement concédé par Michel Barnier durant le « Congrès des Maires 2024 » avec une non rétroactivité de cette baisse de la FCTVA… encore heureux !!!!

Concernant les dépenses, la prudence est de mise avec une priorisation « du taux de réalisation ». Evidemment, les projets en cours, les fameux coups partis, sont bien mieux lotis que les projets en phase administrative de financement… ! Sur ce point, le président de l’EPCI tient à saluer une « agglo de projets. Je salue la ligne de l’investissement choisie dans les mandats précédents, car celles dont le choix s’est porté sur le fonctionnement souffre plus encore. Néanmoins, nous maintenons un PPI de 637 millions d’euros 2025-2028 comprenant le (très couteux) cycle de l’eau, le renouvellement urbain pour 20%, mais également des travaux culturels lourds, Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, du Boulon, et du théâtre d’Anzin, le climat, voire l’entretien du volet sport », conclut Laurent Degallaix.

L’action climat concrète 

Au détour d’une délibération de renouvellement d’un appel à projets locaux, un fonds dédié aux projets énergétiques d’une somme de 25 000 euros, la CAVM compense d’une certaine manière un potentiel rabot massif du « Fonds vert » de l’Etat.

Ensuite, la présentation du Rapport Développement Durable 2024/2025 donne l’occasion à Régis Dufour Lefort, vice-président en charge du climat, d’énumérer les actions en cours ou à venir. En premier lieu, la vague de réhabilitation des bâtiments publics afin de transformer ces passoires énergétiques en sites économes de l’argent public et respectueux de la planète.

Ensuite, un réseau de chaleur très très ambitieux dont le sujet reviendra en 2025 au sein de la plénière de la CAVM ; des terrains identifiés pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur Valenciennes, Odomez, et Vieux-Condé ; une poursuite d’un plan vélo comme sur l’Avenue de Liège à Valenciennes et l’Avenue Barbusse sur Marly ; la flotte de bus bio-gaz de 20% à 50% chez Transvilles, voire les navettes électriques ; un cadre de la ZFE (zone à faibles émissions) sans savoir le devenir de cette disposition au niveau national… ; la plantation d’1,5 km de haies avec la collaboration d’agriculteurs, la renaturation de deux friches industrielles… ! 

A cette liste d’actions, Quentin Omont répond « qu’une évaluation est nécessaire avec des points de comparaison. Je n’insiste pas sur les points faibles, les transports, l’alimentaire », tout en préférant réserver son commentaire au vote du budget le 11 décembre prochain. Une fois n’est pas coutume, le Président de Valenciennes Métropole conforte le propos de son plus fidèle contradicteur : « Vous avez raison, pour être efficaces, les politiques publiques doivent être évaluées. C’est pourquoi, l’année 2025 sera celle de l’évaluation afin de faire un point d’étape très précis sur notre action climat ». Ne boudons pas ce moment de consensus… !

En bureau communautaire, la CAVM a reconduit son aide financière à l’acquisition d’un vélo, d’un vélo à assistance électrique, mais également des vélos cargos, pour les salariés et pour la 1ère fois ce dispositif ouvert aux professions libérales. 

Rapport égalité Hommes/Femmes

Isabelle Choain, vice-présidente en charge de l’égalité Hommes/Femmes ou inversement, confirme un fonds dédié (25 000 euros) aux projets sur cette thématique. « Nous avons privilégié 5 projets innovants. Ensuite, en 2023, 61 femmes ont bénéficié de la clause d’insertion contre 19 en 2021 sans oublier le passage à des horaires normaux pour les femmes en charge de l’entretien des bâtiments de la CAVM », explique la vice-présidente et maire de Prouvy. On note que cet aménagement des horaires a été évoqué, pour la 1ère fois publiquement, sous la législature 2017/2022 par François Ruffin en ciblant les personnes en charge du nettoyage de l’Assemblée nationale. 

Et au delà de cette obligation d’un rapport sur l’égalité Hommes/Femmes, la signature de la charte européenne sur cette thématique est au coeur de cette présentation. A ce stade, 10 communes de la CAVM ont signé cette dernière et Isabelle Choain fait tout pour rallier d’autres collectivités locales. «  Nous avons un plan d’actions très précis même si ce n’est pas une compétence de Valenciennes Métropole. Enfin, je félicite l’organisation la semaine dernière du Congrès national de la Réussite Educative avec la présence de notre Ministre du Logement (Valérie Létard) », souligne-t-elle. Sur ce sujet fondamental, le Président de l’EPCI met en exergue que « cette thématique est portée par toi. Tu l’as fait vivre comme Armand Audegond (en charge des Ressources Humaines) ». 

Pour conclure su cet item, tout comme l’égalité Hommes/Femmes dans les candidatures électorales a été imposée par la loi, mettant fin à un atermoiement sur les compétences et ne rien faire in fine, pourquoi pas l’obligation d’une adhésion à ladite charte et son plan d’actions. Aujourd’hui, il n’y a plus de places, dans l’opinion publique, pour une frilosité sur ce sujet… !

Daniel Carlier

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A la sortie du Salon des Maires 2024, toujours des questions pour ces « petites républiques » !

24 novembre 2024 à 07:45

Des concessions techniques intéressantes, mais aucune réponse sur les moyens financiers

On peut reconnaître au 1er Ministre en exercice, sa connaissance et son écoute des élus de proximité. Dans son discours conclusif, après les doléances justifiées de David Lisnard, président de l’AMF, et de son vice-président, Michel Barnier a égrené point par point quelques avancées en faveur d’une plus grande autonomie décisionnelle des communes. « Des collectivités locales et territoriales sous tutelle financière de l’Etat, c’est contraire à l’esprit de la décentralisation de 1982, une grande loi de François Mitterand », commente Michel Barnier. 

De manière chirurgicale, il a desserré certains étaux, notamment la fameuse loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) en déploiement depuis le vote de la loi « Climat et Résilience » en 2021. Assurément, ce détricotage consterne les écologistes, mais une fois encore, elle a été pensée sans compter sur les corps intermédiaires, en l’occurence les collectivités locales. Autre point saillant lâché par l’exécutif, la non obligation du transfert de la compétence assainissement à l’intercommunalité… Au regard de l’évolution du sujet sur les deux EPCI du Valenciennois…, une pensée rétroactive doit piquer !

D’autres points ont été abordés de bon aloi et approuvés par une assistance à l’écoute, mais aussi dans l’attente d’annonces financières. En effet, dans le budget 2025 proposé par Michel Barnier, la réduction de la dette publique comprend un rabot de 5 milliards pour ces institutions de proximité. Dans la même semaine, le Sénat examinait ce projet avec une farouche volonté de réduire la soustraction de 5 à 2 milliards. Lundi 25 novembre, ledit budget prévisionnel passe par la case CMP (Commission Mixte Paritaire) où 15 parlementaires doivent trouver un accord si possible. 

Enfin, le mois de décembre, pour le 18 décembre maximum, où le budget 2025 doit passer au vote devant l’Assemblée nationale même si l’utilisation du 49.3 par le Premier ministre apparaît inévitable. Ensuite, la motion de censure votée, ou pas, va conditionner l’avenir du budget 2025. Fort heureusement, le shutdown à l’américaine n’est pas possible même si le Gouvernement est renversé. En effet, la constitution de 1958 prévoit des solutions à court terme pour prolonger le budget de l’année précédente afin que les salaires des agents publics puissent être payés après le 01 janvier. 

Malgré ce contexte quasi lunaire, les gouvernements locaux doivent voter leur budget 2025 dans les semaines et mois prochains selon leur choix. Moins de lisibilité, tu meurs… !

Daniel Carlier

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Georges Maillot, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite

23 novembre 2024 à 07:34

Georges Maillot : « -Nous Aussi- a ouvert des portes que nous ne pouvions pas ouvrir »

Les personnalités présentes étaient nombreuses pour assister à cette cérémonie protocolaire importante à plus d’un titre pour le territoire. En effet, l’association de l’APEI du Valenciennes est composée uniquement de parents d’enfants en situation de handicap mental et certains d’entres eux choisissent de franchir le pas… un jour pour l’intérêt collectif. Pour ouvrir cette cérémonie,

Marie-Claire Coquidé

Marie-Claire Coquidé est aujourd’hui la présidente de l’association depuis juin 2023. Cette dernière insiste sur la dimension humaine de cette distinction : « C’est une vie militante récompensée aujourd’hui. Le passage de Georges Maillot a été marquant et déterminant pour cette association. J’ai été honorée de travailler comme vice-présidente à ses côtés durant 15 ans ».

Ainsi, sous la conduite de Pierre- Marie Miroux, le précédent Président jusque 2008, l’un de ces bénévoles a reçu l’insigne de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite pour « service éminent » à la République. « Charles de Gaulle n’a pas laissé beaucoup de détails sur la distinction entre service éminent (ONM) et service distingué (Légion d’Honneur) », explique Pierre- Marie Miroux.

Georges Maillot in vivo à l’APEI du Valenciennois

Après l’armée, Georges Maillot a travaillé au sein de l’entreprise Dassault comme ingénieur « où j’ai appris la rigueur », puis son parcours de vie familial l’a conduit a rejoindre la structure comme administrateur et vice-président dès 2006 de ladite association. Ensuite, après une phase managériale compliquée, Georges Maillot est élu président de l’APEI du Valenciennois en 2008, prenant la suite de Pierre-Marie Miroux dans cette même salle Léonce Malécot.

Comme à chaque fois dans ce type de cérémonie, le plus important n’est pas qui était le Président de l’APEI du Valenciennois, mais qu’a-t-il fait pour celle-ci ! Très tôt, Georges Maillot était interpellé par cet amendement « Creton »* : «  Je ne comprenais pas le maintien d’adultes, de 25 ans, en compagnie de jeunes de 15 ans. C’est pourquoi, j’ai voulu travailler sur un accompagnement, non brutal, des jeunes vers l’hébergement et le travail à l’âge adulte ». 

Avec l’arrivée d’un nouveau DG (David Leclercq) en 2014, la restructuration en pôle de compétences apporte une nouvelle ambition malgré les réductions budgétaires au niveau national et départemental. C’est le temps des projets. Gabriel et Annie font une énumération des réalisations, Chemin Vert, rachat des vignes de Valenciennes, ESAT du Hainaut, ESAT Watteau, Les Peupliers, l’extension de la Mas de la Bleuse Borne…, sans oublier un vieux vieux dossier enfin conclusif avec la rénovation/extension de la Ferme thérapeutique de la cité thermale. 

Pour sa part, le Président de l’APEI du Valenciennois jusque juin 2023 retient aussi le travail sur le FALC avec un partenaire de choix, le Centre Hospitalier de Valenciennes. « J’ai beaucoup appris avec le collectif « Nous Aussi ». Il faut l’avouer, -Nous Aussi- a ouvert des portes que nous ne pouvions pas ouvrir. La traduction du Livret d’accueil du CHV en FALC (FAcile à Lire et à Comprendre) a été une réussite et validée par les usagers », déclare Georges Maillot. A ce titre, la mission se poursuit avec une prestation professionnelle proposée aux institutions et entreprises de l’Arrondissement et au delà https://www.va-infos.fr/2024/10/28/laide-a-la-lecture-et-a-la-comprehension-ou-le-discours-de-la-methode-par-lapei-du-valenciennois/

Sur la kyrielle de sites nouveaux, rénovés et/ou reconstruits, il tient à remercier Geneviève Mannarino, ex Conseillère départementale « pour son engagement dans la bataille en faveur de ce projet de rénovation/extension de la Ferme thérapeutique à Saint-Amand-les-Eaux ». D’ailleurs, il rappelle comme administré amandinois que l’APEI du Valenciennois a toujours bien collaboré avec le maire de la cité thermale, Alain Bocquet ex éducateur spécialisé dans ses jeunes années. Nelly Szymanski, 1ère adjointe, représentait la commune hôte en l’absence de l’édile en convalescence d’une petite intervention chirurgicale. 

Autre souvenir fort pour le récipiendaire à travers l’aboutissement d’un projet de diagnostic précoce chez le tout-petit. « Je comprenais la problématique des institutrices et instituteurs face à un retard présumé d’un enfant de 3 ans. Est-ce un trouble ou simple retard ? Il est quasi impossible de le savoir sans un diagnostic très précoce que nous sommes en capacité de réaliser. A cet effet, je remercie Béatrice Descamps, ex députée de la 21ème circonscription, et Sophie Cluzel, ex secrétaire d’Etat au handicap, pour m’avoir permis de défendre ce projet directement au Ministère de l’Education nationale. Il a été validé même si son financement a posé des problèmes », commente-t-il. Ainsi est né le DEPA (Dispositif d’Evaluation Précoce et d’Accompagnement). Bien sûr, cet exercice est peu propice à un bilan exhaustif d’une action sur le temps long avec les équipes de l’APEI du Valenciennois.

Hervé Delplanque, le responsable de l’association territoriale de l’Ordre National du Mérite, rappelle que dorénavant il était « un compagnon ». Ce patronyme des membres de l’ONM se marie merveilleusement bien avec la conclusion de Georges Maillot en forme d’hommage à tous ces parents d’enfants en situation de handicap mental, compagnons de route durant 15 ans, par « rien pour l’association sans les parents ».

Daniel Carlier 

* « Amendement Creton » : Les jeunes adultes handicapés peuvent être maintenus au sein de l’IME (Institut Médico-Éducatif), au-delà de 20 ans, s’ils ne peuvent pas être immédiatement admis dans les établissements pour adultes handicapés désignés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).

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Le « Comité Grand Hainaut » voit en « g.r.a.n.d.s » pour sa jeunesse !

22 novembre 2024 à 06:38

Jean-Pierre Letartre :  « La MEL a besoin des territoires et les territoires ont besoin de la MEL »

Même si le « Grand Hainaut 2040 » change de nom au profit de « Comité Grand Hainaut », nouveau membre d’un collectif élargi avec d’autres G.R.A.ND.S comme le Grand Lille, Grand Béthune, Grand Artois, Grand Dunkerque, la thématique croisée demeure intangible tant le souci d’une main tendue à la jeunesse constitue son mantra depuis quelques années. En prélude de cette AG, une vidéo d’étudiants Rubika est projetée aux nombreuses personnalités présentes, comme un témoignage d’une jeunesse ambitieuse et performante. 

Cette réunion collective a permis également d’écouter d’autres voix comme celle du Président du Comité Grand Lille, Jean-Pierre Letartre. Révolue l’époque où la MEL (Métropole européenne de Lille) faisait la pluie et le beau temps au niveau régional, sans parler du Président de la communauté urbaine, Damien Castelain, condamné en première instance, avec un appel de cette décision et de fait Damien Castelain est présumé innocent https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2024/10/17/damien-castelain-un-petit-tour-au-tribunal-et-puis-sen-va-pas/ ; aujourd’hui, la dynamique est « interdépartementale. La MEL a besoin des territoires et les territoires ont besoin de la MEL. Dans les 15 ans à venir, il y a 50 milliards d’investissement à travers le Canal Seine Nord Europe, les GIGA Factory, etc. », commente Jean-Pierre Letartre, le Président du Comité Grand Lille.

« Pas d’accès à un médecin généraliste », Martha

L’organisation de cette Assemblée plénière se voulait dynamique et courageuse. Deux étudiantes de Rubika sont intervenues pour un ressenti très hétérogène. « Certes, les loyers sont accessibles sur Valenciennes avec également des équipements culturels. Par contre, je ne connais pas une étudiante qui n’a pas eu un problème de sécurité entre le trajet de Rubika (sur Anzin) et la ville de Valenciennes. Ensuite, nous n’avons pas d’accès à un médecin généraliste, car ces derniers ne veulent plus de nouveaux clients. Ensuite, l’offre culturelle existe, mais elle est réservée à ceux qui ont de l’argent, voire les touts-petits… De plus, vous ne pouvez pas vous déplacer après 23H00 en transport en commun ! Tous les étudiants n’ont pas une voiture ! », commente Martha, originaire de la région parisienne. Plus nuancée Romane est impatiente de trouver « un emploi sur ce territoire (élargi) ». 

« Nous voulons un pont (le n du logo en accueil) entre les générations, les jeunes et les entrepreneurs », Philippe Mixe

Bien sûr, l’objectif de ce collectif est de tisser du lien entre une jeunesse en quête de repères et des entreprises en souffrance de recrutement… sur son propre territoire ! A cet effet, les différents comités ont présenté des acteurs et actrices marquantes, comme le responsable du festival « Nuits Secrètes », le Directeur Général de Terrehumanis dans le champ de l’ESS, 28 millions de CAHT, 12 associations comme Lucie Services dans le Valenciennois, et 1 200 collaborateurs… Plus localement, Cécile Masson, Caval’Kid en 2006, soutient un éco-système hyper dynamique, elle fait partie des belles histoires de l’entreprenariat sur l’arrondissement du Valenciennes.

Didier Cousin et Vanessa Roland toujours à la manoeuvre pour la jeunesse.

Le président du « Comité Grand Hainaut » l’a bien compris. Il faut (re)nouer un lien fort entre l’entreprise et les jeunes de tous les niveaux, du diplôme d’ingénieur au CAP en passant par toutes les formations qualifiantes sur la région Hauts de France. « Nous voulons un pont (le n du logo en accueil) entre les générations, les jeunes et les entrepreneurs », commente Philippe Mixe.

Evidement, ce n’est pas un scoop, en tête de gondole, la préoccupation des étudiants est le logement. Ce noeud gordien est (presque) le moteur, hors emploi, numéro un pour se maintenir sur un territoire. Là, la situation en l’état est dramatique avec 175 000 logements étudiants existants pour 3 millions d’apprenants en études supérieures ! 

Jeux vidéo et parcours étonnant

Pour revenir à la présentation initiale de Rubika, il faut souligner l’esprit avant-gardiste à l’époque de la CCI Grand Hainaut, mais également de la structure PICTANOVO (https://www.pictanovo.com) dont le fonds dédié aux jeux vidéo était une première en France « et copié depuis », mentionne un intervenant.

Autre témoignage bluffant avec Adrien Mercier, fondateur depuis 3 ans de l’entreprise OCBASE spécialisée dans les tests de stabilité système. Après un parcours d’ingénieur chez différentes signatures nationales, Adrien Mercier a transposé son logiciel vers une entreprise avec des clients « comme la NASA, la NAVY, Intell, au Japon… », commente-t-il. Comment d’une simple expérience de Geek, un logiciel passe de l’application efficace d’un test tous azimuts de toutes les fonctionnalités de votre ordinateur , très prisée par les initiés, à une entreprise reconnue… « dans l’espace, si l’ordinateur plante avec un écran bleu, c’est un problème ! ». Il suffisait d’y penser et lui l’a fait !

« Se mettre à la place des jeunes », Xavier Bertrand

Le regard régional de cette assemblée plénière était intéressant à plus d’un titre. « Nous devons nous mettre à la place des jeunes et de leurs besoins. C’est pourquoi, nous devons bosser ensemble ! », déclare Xavier Bertrand en conclusion de cette matinée très riche.

Daniel Carlier

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Le MAF Pâtissier régional 2024 au CFA de Saint-Saulve

21 novembre 2024 à 11:23

(Le podium du MAF pâtissier régional 2024)

David Alvès (MOF) : « L’équilibre est très important dans notre métier »

La compétition était ardue pour les 8 participants de cette édition 2024 en provenance de l’IREAM d’Amiens, du CERFAL de Dunkerque, du CFA de Laon, du CFA de Caudry, du CFA de Calais, du CFA de Saint-Saulve, du CFA de Compiègne et de DG Formation de Compiègne.

Julie Cagnon, troisième du MAF Pâtissier 2024

La fabrication imposée pour ce concours régional du MAF Pâtissier Hauts de France se décomposait comme suit : Deux Galettes des Rois, deux Bûches de Noël, deux gâteaux de voyage, 24 tartelettes et 24 bonbons au chocolat en 7h00. Dans cette optique, de 8h00 à 15H00 dans les laboratoires du CFA de Saint-Saulve, un jury composé de quatre pâtissiers reconnus a surveillé la fabrication, la cuisson, la couverture, le moulage, le montage, les choix de produits et bien sûr l’hygiène sur l’ensemble du process.  

Après la phase initiale sur le temps long, celle de la dégustation avec quatre membres du jury différents de celui de la fabrication, puis ledit jury enchaîne sur la présentation des réalisations des huit candidats, dont six candidates. A ce titre, on peut observer une féminisation du métier avec, au niveau national, 56% de femmes contre pas plus de 15% 20 ans en amont. 

Jennifer Vandenemen, deuxième du MAF 2024

A la déclaration des résultats, Alain Duciel, Président de la commission territorial du Grand Hainaut, souligne l’obligation « de la transmission d’un savoir faire. L’artisanat a besoin de vous ! ». 

Présent dans le jury de dégustation et de présentation, le MOF (Meilleur Ouvrier de France), David Alvès donne un conseil avisé aux participants du jour : « Il faut miser aussi sur les valeurs sûres du goût et ne pas trop se perdre. Cette remarque est valable également pour les parfums, les basiques, et plus globalement l’équilibre est très important dans notre métier ».

Pour sa part, Philippe Guilbert, le co-président de la Fédération régionale des Pâtissiers et/ou Boulangers, remercie les partenaires comme la MAPA, Métro, Barry Callebaut, et la Fédération Hauts de France des Pâtissiers, Chocolatiers, Glaciers, et Traiteurs, sans oublier « les membres du jury qui donnent de leur temps ».

Le prix de la dégustation et le podium du MAF pâtissier 2024

Philippe Guilbert, co-président de la Fédération des Boulangers et/ou des Pâtissiers, chocolatiers, glaciers, et traiteurs et Noah Gaultier, lauréat du MAF Pâtissier 2024

Justement, le concours régional du MAF Pâtissier 2024 a choisi de récompenser le prix de la dégustation. Ce dernier a été décerné à Clément Starzyk du CFA de Laon. Ensuite, le podium est annoncé par Yves Coupet, le président du jury : La troisième de ce concours régional est Julie Cagnon, du CFA de Caudry, la deuxième est Jennifer Vandenemen du CERFAL de Dunkerque, et le premier est Noah Gaultier de DG Formation de Compiègne. Noah Gaultier aura la lourde charge de représenter en mars 2025 la région Hauts de France pour le concours national du MAF Pâtissier.

Daniel Carlier

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Le Grand Hainaut collecte 10 850 euros pour l’opération « Octobre Rose 2024 »

20 novembre 2024 à 15:00

(Philippe Guilbert, Laurent Suin, et Alain Duciel)

Depuis trois ans, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat participe à l’opération « Octobre Rose » à travers la fabrication de « Meringues Roses ». Elle est associée pour cette mission de combat contre le cancer du sein aux pâtissiers de la Fédération des Hauts de France, et sur le Valenciennois des membres de l’association des Pâtissiers du Hainaut et Maîtres Pâtigoustiers. Enfin, la chaîne solidaire serait incomplète dans sa phase distribution et vente sans la Fédération des Boutiques de Valenciennes et le Groupement des Unions commerciales du Grand Hainaut.

Les apprentis ont fabriqué ces Meringues Roses au mois de septembre dernier.

Alain Duciel, Président de la Commission territoriale du Grand Hainaut de la CMA, rappelle l’engagement des 11 CFA alimentaires (Centre de Formation des Apprentis) à travers « la fabrication de 150 000 meringues roses en septembre 2024 ». Depuis plusieurs années, le Valenciennois, et plus largement le Grand Hainaut en 2024, ont participé activement à cette collecte de fonds en vendant les sachets de meringues roses dans leurs commerces.

« Le Valenciennois est une terre de coeur », Laurent Suin

Très actif sur le sujet depuis quelques années, les membres de la fédération des Boutiques de Valenciennes ont réussi à collecter 4 050 euros pour cette édition 2024. « Le Valenciennois est une terre de coeur. Les commerçants/artisans de Valenciennes ont pris à bras-le-corps cette cause », commente Laurent Suin, le président de l’association. 

Pour cette édition 2024, le Groupement des Unions commerciales du Grand Hainaut s’est joint à cette action solidaire. Son président, Christophe Carlier, était très fier de remettre à l’organisation de cette action un chèque de 4 800 euros. La coordonatrice pour le Groupement des UC, Marlyne Canone, remercie toutes les Unions commerciales participantes ( Anzin, Artres, Avesnes-le-sec, Avesnes-sur-Helpe, Bouchain, Bruay-sur-l’Escaut, Denain, Douchy-les-Mines, Étrœungt, Feignies,  Marly, Le Quesnoy, Saint-Saulve, Saultain, Solesmes, Sorle-le-Château, Trith-Saint-Léger, et Wallers). 

Antoine Guilbert au micro et les pâtissiers du Hainaut

Enfin, Antoine Guilbert, le Président des Patissiers du Hainaut, annonce que l’association a collecté la somme de 2 000 euros : « Nous avons fabriqué et vendu dans nos commerces ces meringues roses ». 

Cette addition solidaire totalise la somme impressionnante de 10 850 euros sans compter d’autres initiatives locales en la matière comme au sein de la Résidence Happy Senior à Valenciennes. D’ailleurs, Philippe Guilbert évoque une réflexion avec le Président de région, Laurent Rigaud, afin de commencer « la fabrication dès le mois de juin et pas seulement dans un temps très court début septembre. Cela impliquerait des apprentis en fin d’année et des nouveaux arrivants ».

A chaque année sa touche supplémentaire pour collecter plus de fonds, l’édition « Octobre Rose 2025 » promet de voir plus grand encore… !

Daniel Carlier

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