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Reçu aujourd’hui — 2 avril 2025

Partenariat solidaire entre l’APEI du Valenciennois et le Lycée Fontaine à Anzin

2 avril 2025 à 05:00

Marie-Claire Coquidé : « C’est un bel échange entre les jeunes »

Tout a commencé par une collecte de vêtements au sein de tous les établissement de l’APEI du Valenciennois où celle-ci, massive, a permis de rassembler entre 8 000 et 10 000 dons durant les mois de novembre et décembre 2024. Bien sûr, une sélection a été nécéssaire afin de converser les habits compatibles à un réemploi. Pour les habits sélectionnés, un nettoyage a été lancé auprès de la blanchisserie, située sur la cité thermale, de l’association sur l’APEI du Valenciennois. Puis, une vente à très très bas prix en faveur des résidents de l’association, mais également des lycéens et des salariés du lycée Fontaine à Anzin, s’est opérée ; voilà pour le décorum d’une opération solidaire partagée. 

« Nous avions déjà collaboré dans le domaine sportif avec le lycée Fontaine sur Anzin, mais c’est la 1ère fois en milieu ordinaire dans le domaine du commerce/gestion. Ensuite, ce fut l’occasion d’un bel échange entre les jeunes des deux structures (16-17 ans lycéens et 16-25 ans APEI), voire avec les adultes », commente Marie-Claire Coquidé, la Présidente de l’APEI du Valenciennois. 

Un magasin éphémère

Magasin éphémère

Après cette collecte de vêtements et le nettoyage, il a fallu transformer l’intérieur du local d’accueil de ce magasin éphémère (48 heures) mis à disposition par l’établissement scolaire. « Cette opération est une collaboration étroite entre le Lycée Fontaine et l’APEI du Valenciennois. En effet, les jeunes des deux structures ont travaillé ensemble pour aménager cette salle. Je tiens à souligner que nous avons reçu aussi des dons de portants, de cintres et de bacs des partenaires comme Kiabi, Etam et Décathlon », précise Scheherazade Souidi, professeure commerce/gestion au lycée Fontaine. Clairement, la qualité de l’habillement, et de fait des dons des familles de l’APEI du Valenciennois, est impressionnante.

Pour la partie vente, le choix s’est porté sur une action fléchée. « Nous voulions conserver cette aide ciblée en faveur de ces deux publics. Ensuite, c’est un coup de pouce au pouvoir d’achat », déclare la présidente de l’APEI du Valenciennois. 

« Les prix à la vente vont de 0,50 centimes à 8 euros maximum avec des habits de marque ou d’une très belle qualité. Un acheteur peut remplir un sac de vêtements pour moins de 10 euros. De plus, pour nos jeunes, c’est un projet très concret avec même une caisse enregistreuse avec une possibilité d’encaissement en condition réelle », ajoute Stéphanie Loison, professeure commerce/gestion au lycée Fontaine.

Voilà une action combinant la solidarité, la transition écologique à travers le réemploi des vêtements, et l’échange social entre deux populations distinctes, efficace et efficient. Le mieux vivre ensemble est parfois simple !

Daniel Carlier

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Reçu hier — 1 avril 2025

Depuis le 31 mars, c’est la « LAPI Hour » à Valenciennes

1 avril 2025 à 04:45

Depuis ce lundi 31 mars, les automobilistes en stationnement sur la ville centre vont bénéficier d’une heure de gratuité sur les emplacements en surface. Cette mesure rejoint celle d’une même gratuité en ouvrage d’art, depuis un an, afin de booster la fréquentation des parkings comme celui de l’Arsenal toujours en souffrance absolue. Certes, l’arrivée d’un cinéma de centre-ville pourrait changer la donne pour ce dernier. Toutefois, il est difficile de déconnecter cette mesure avec une prochaine période électorale agitée au sein des communes françaises.

Alors, pour cette journée du poisson d’avril, compte tenu d’une politique de matraquage à l’endroit des automobilistes stationnés sur la collectivité locale de Valenciennes, cette disposition plus douce sera-t-elle liquidée si le maire sortant est réélu en mars 2026 ? 

Toutefois, pour prendre du recul et réfléchir à une perspective d’ensemble, cet acte politique peut également se lire également sous un autre angle. En effet, chacun sait aujourd’hui que le bilan d’un(e) édile sortant(e) ne sera pas la colonne vertébrale du vote en mars 2026, contrairement à toutes les élections de proximité précédentes, mais une recomposition du paysage politique national, à la sauce locale. Bien sûr, les valeurs humaines du premier magistrat seront également un critère important sachant que le rapport à autrui, bienveillant et accessible, à l’égard duquel aucun ressenti autocratique des administrés n’est reproché au moment même où le président de la 1ère puissance mondiale envoie un ultimatum aux entreprises françaises…, vous pensez comme moi sinon ! C’est dire si l’individu sera d’abord « Le Programme » de toute candidature, homme ou femme, pour cette prochaine municipale 2026.

Enfin, dans la suite logique de la condamnation de Marine Le Pen et son inéligibilité avec exécution immédiate pour 5 ans, présumée innocente dès qu’elle va interjeter en appel, il devient essentiel pour les maires de France, en cours d’une procédure à leur endroit, qu’ils connaissent la fin de leur histoire judiciaire. En effet, que la justice se prononce avant la fin de l’année 2025, afin que chaque électrice et chaque électeur s’exprime au regard des candidats putatifs dans les 35 000 collectivités locales, permettrait un éclaircissement démocratique. En effet, personne n’est au dessus des lois françaises même un personnage politique favori à la prochaine élection présidentielle, c’est le message envoyé par les magistrats aux Françaises et aux Français et de par le monde.

Daniel Carlier

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Reçu avant avant-hier

Conférence à Valenciennes sur la « Laïcité et Mixité » par Cécile Révauger

31 mars 2025 à 05:06

Dire que la laïcité est à la fois un pilier de notre constitution, âprement défendu par l’Etat, mais aussi une pensée républicaine attaquée, vilipendée, parfois incomprise hors de nos frontières, constitue un mince aperçu de cette lutte incessante. Devons-nous appliquer sans faillir toute la laïcité, rien que la laïcité ou une version plus douce, édulcorée ?

Le sujet est ardu, mais pour réfléchir à demain, Cécile Révauger va d’abord retracer l’histoire d’une certaine idée de notre bien vivre ensemble. En effet, dans une société mondialisée, des cultures interconnectées, le choix de respecter la diversité de religion, ou aucune, le genre, et l’égalité homme/femme dans sa constitution est une singularité française. Certes, la Turquie imprime dans sa loi la laïcité, mais nous connaissons aujourd’hui les entorses du pouvoir en place à cet égard. 

Bien sûr, cette liberté est écartelée à travers notre quotidien et la politique associée. Le port du voile est un sujet au coeur de notre conception d’un universalisme. Pour sa part, Cécile Révauger explique son point de vue, car là également le sujet tiraille la classe politique française : « Je condamne le port du voile dans les espaces d’autorités publiques. Concrètement, au sein des écoles, mais je comprends le débat spécifique sur la sortie scolaire et l’accompagnement des parents. C’est un sujet sensible ! Toutefois, je suis pour la liberté du port du voile dans l’espace public, comme privé (hors espaces d’autorités publiques). » Bien sûr, d’autres sujets se greffent comme le port du voile dans les compétitions sportives, autre thématique tendue d’actualité. 

Ensuite, la mixité s’impose de fait dans ce dessin d’une société égalitaire entre tous, hommes et femmes. Néanmoins, elle n’avait pas véritablement traversé l’esprit du législateur de la loi en 1905. Au fil des années et des combats que nous connaissons toutes et tous, l’égalité homme-femme est devenue le fil conducteur de notre vision républicaine. La mixité s’impose de facto comme l’autre pilier de notre liberté de conscience.

Le sentiment d’injustice fragilise-t-il la laïcité ?

Totalement corréler avec cette application de la loi de 1905, la perception pleine et entière de cette dernière est sujet à un questionnement selon votre ressenti. « Le sentiment d’injustice, notamment sociale, attaque la citoyenneté. Par ailleurs, aucune loi est immuable, mais surtout est-ce l’esprit de la loi de 1905 ? », commente Cécile Révauger.

Ensuite, la dérive potentielle comme le wokisme, où d’une idéologie assez vertueuse à la base se construit un système d’exclusion pose d’autres questions. Oui, le respect de la laïcité ne peut s’exonérer de l’évolution des moeurs sans pour autant céder sur ses principes fondamentaux. Voilà le sel de cette conférence proposée, un moment de réflexion rare, ce samedi 12 avril 2025 à l’auditorium Saint-Nicolas à Valenciennes (entrée gratuite).

Daniel Carlier

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(Volley-Ball) Battu par St Dié des Vosges, le VC Valenciennes n’a pas démérité

30 mars 2025 à 06:00

(Les Valenciennoises attentives au filet)

LE VC VALENCIENNES A TERMINE EN TÊTE LA PREMIERE PHASE

Avec 46 pts pour seize victoires et deux défaites, le Volley Club de Valenciennes a terminé en tête de sa poule B du championnat Elite en devançant Evreux (2e, 44 pts) et Sens (3e, 44 pts). Des succès acquis avec 9 fois 3-0, 3 fois 3-1, 4 fois 3-2 et deux revers  2-3. Cela en engrangeant cinquante deux sets gagnants pour dix sept contre. Une belle prestation des protégées du président Arnaud Legrand qui leur permet de participer aux play-offs d’accession en Ligue A.

UN DEBUT DE PLAY – OFF ASSEZ CORRECT

le contre valenciennois troué par l’efficacité de Tauraa

Pour l’ouverture de cette seconde phase les Valenciennoises sont hélas tombées, salle du Hainaut, face au Pays Viennois. Une défaite 1-3 (18-25, 26-24, 19-25, 18-25), malgré une bonne résistance. Pour leur premier déplacement elles se sont refaites la cerise en allant dominer Harnes sur son parquet sur un score sans appel : 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Secondes après deux rencontres, voilà que le leader St Dié se trouvait sur son passage ce samedi. Des Vosgiennes qui ont dominé leur poule A en envoyant au tapis tous leur adversaires (18 victoires en autant de matchs) ne laissant que des miettes à Harnes (2e, 15V, 3D) et au Pays Viennois (3e, 12V, 6D). La mission du VCV ne s’annonçait pas de tout repos face à une formation, logique prétendante à la montée, qui n’a concédé que six petits sets contre cinquante quatre gagnants

Classement actuel des play-offs  (les rencontres de la 1ère phase entre adversaires directs comptant) : 1 St dié 17 pts ; 2 VC Valenciennes 9 pts ; 3 Evreux 9 pts ; 4 Sens 7 pts ; 5 Pays Viennois 6 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES NE DOIT PAS EN ROUGIR

Dans une salle du Hainaut bien remplie, dans laquelle les encouragements n’ont pas manqué, notamment de la tribune Toyota d’une part, et de l’autre par de nombreux spectateurs dans le sillage des jeunes supporters du VAFC et des jeunes de l’école Jean Mineur, les Valenciennoises ne débutaient pas le match par le bon bout. Vite menées 1-7, elles se sont accrochées mais n’ont jamais réussi à revenir sur le porte-bagages adverse à cause de la force de frappe du trio Tauraa-Labaset et Piccolo: 19-25. 

Adriana Darthuy au service

Dans le second set, elles ont fait longtemps jeu égal avec St Dié : 5-5, 13-13 mais au fil des joutes les Vosgiennes démontraient de nouveau leurs forces : 18-25. Le troisième set fut celui le plus équilibré. Malgré leur retard les équipières de Zuzana Labikova jouaient crânement leur chance et tour à tour Karolina Golita, Adriana Darthuy et Aurore Mobisa fleurissaient le tableau d’affichage : 6-4, 13-9, 19-14. C’est là que St Dié trouvait que la rigolade avait assez duré et passait un 0-6 meurtrier pour reprendre les commandes : 19-20. Sans s’affoler les Valenciennoises restaient dans le match : 25-25. Elles sauvaient alors trois balles de match mais hélas pas la quatrième : 25-27.

LES REACTIONS :

Emmanuel Dumortier (coach de St Dié) : << Un succès très important 0-3 ici où personne ne l’avait fait. Un bon match de mon équipe avec quelques moments de relâchement, mais nous avons su resserrer dans les périodes chaudes. Une victoire logique, car nous avons fait un bon match face à Valenciennes qui fait une saison exceptionnelle. >>

Adriana Darthuy (joueuse du VCV) : << Un match compliqué dans le sens que St Dié est une très bonne équipe qui nous a fait déjouer. Cela fait plaisir de disputer une rencontre avec autant d’intensité. Malheureusement, nous avons mal débuté ce qui nous a couté le premier set, mais je suis fière de mon équipe car on s’est battues jusqu’au bout. Nous rejouons  face à cette formation la semaine prochaine en coupe de France en espérant prendre notre revanche. >>

Gaëtan Cyrulik (coach du VCV) : << Nous n’avons pas su saisir notre chance avec cette mauvaise entame de match, nous étions trop stressés. Dans le troisième set, nous n’avons rien à regretter même si nous avons lâché quelques points un peu bête. Ce soir elles étaient plus fortes que nous. >>

VC VALENCIENNES  – ST DIE : 0-3 (19-25, 18-25, 25-27)

Olivia et Robert Place

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Marly déroule son budget tourné vers l’investissement !

28 mars 2025 à 15:42

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-Noël Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! »

Ce dernier BP avant les élections municipales pour cette majorité locale élue en juin 2020, considérant que l’exercice 2026 sera exécuté principalement par une nouvelle équipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale après 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financière voulue dès l’arrivée aux commandes de la localité. « En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides ménagères), nous avons réduit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) même si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idée est de réduire à 50% la masse salariale (contre 61,4%) », commente le maire. 

Cette donnée (de 50%) constitue le baromètre au delà duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’où la situation très délicate, commentée par la Chambre Régionale des Comptes fin 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentéisme quasi record sur le Valenciennois (équivalent à 26 postes ETP en 2019). Sur ce point précis, si les malades de longue durée « que je n’ai pas vu depuis le début de mon mandat » figurent toujours dans le décompte, l’absentéisme de courte durée a été réduit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce résultat est très lié « au CIA (Complément Indemnitaire Annuel) » et son incitation à l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilà deux points clés dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majorité municipale dès juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis… !

Concernant la fiscalité locale, les économies permettent un allègement de la contribution de l’administré : « Depuis le début du mandat, sur la Taxe Foncière, nous aurons réduit de 10 points la fiscalité locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalité, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation…, le contribuable constatera cette baisse. » Bien sûr, la commune revient de loin et tend vers une normalité, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire référence à la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget après la gouvernance de Philippe Duée. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le Préfet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services à la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-Thérèse Hourez pour l’opposition et ancienne 1ère adjointe de Fabien Thiémé. Le maire répond tout de go « tous ceux qui réalisent des hausses d’impôts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le même argumentaire. » Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgétaire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalités évoluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer à une nouvelle donne… récente !

La dette publique locale, elle reste maîtrisée même si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacité de désendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 à 10,9 en 2025 compte tenu la municipalité va décaisser déjà 6 millions d’euros de crédit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des précisons sur les recettes annoncées pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la Rhônelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais également 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrées, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! ». Pour Jean-Noël Verfaillie, les chiffres avancées sont le minimum : « Le Conseil départemental, le Conseil régional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes Métropole. Par contre, non compris dans cette donnée, une éventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (à Douai) ». Heureux monde où une certitude budgétaire existe à plus de six mois…

Comme pour illustrer une évolution des mentalités au sein d’une formation politique, la délibération sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalité est instructive à plus d’un titre. En effet, au détour d’une grande banalité à travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagé un échange politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », déclare Virginie Melki, tout en déclinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus à démontrer. Jean-Noël Verfaillie répond que ce « n’était pas la délibération où il fallait intervenir, car sous Fabien Thiémé (et quasi deux mandats), c’était zéro. » Cet échange mérite des précisons. En effet, la question précise sur le pourquoi d’un non recours à l’apprentissage avait été posée en Conseil municipal au regretté Fabien Thiémé. La réponse était sans ambiguïtés : « Je considère les contrats apprentissage comme des contrats précaires. » C’était une opinion politique, partagée ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, à la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de même été signés sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thé de l’ancien édile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, démontre que les idées évoluent aussi… !

Les voiries

Bine sûr, comme toutes les équipes sortantes, la majorité municipale met l’accent sur son programme de rénovation des voiries, déjà réalisées comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de Préseau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste pléthorique pour l’année 2025 dont l’incontournable rue Jean Jaurès sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposé pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximité, d’un chantier mal géré, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la démocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la démographie est très violente. A la rentrée 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une différence de 50% entre le nombre d’élèves en maternelle et en CM2. Inévitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques années », commente Jean-Noël Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, regroupant deux écoles (Louise Michel et Nelson Mandela), prévoit un aménagement interne afin d’accueillir plus d’élèves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une résultante de l’achèvement de la rénovation urbaine en mode NPNRU.

Crèche La Perdriole

Autre sujet débattu dans l’hémicycle local, la crèche La Perdriole est en ébullition, car trois postes n’ont pas été reconduits au sein de ce service à l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élèves sur site sans modifier le nombre de professionnels associés. Virginie Melki monte au créneau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pétition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sécurité et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte à l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les économies ont aussi des limites… !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque année, le budget du CCAS provoque un vif débat entre Jean-Noël Verfaillie et Marie-Thérèse Hourez sur la sémantique budgétaire à l’endroit des plus démunis. L’édile maintient contre vents et marées que « lorsque vous passez de 240 000 euros à 500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminué sur le CCAS sous notre gouvernance. » En réponse, l’ancienne 1ère adjointe décortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entité juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvreté. » Toute chose étant égale par ailleurs, il est évident que la précarité gagne du terrain depuis la COVID à travers cette inflation qui a grignoté les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est déjà pas mal au regard de l’actualité. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dédiée au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delà du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilité certifiée. Compte tenu des difficultés financières du club, nous avons même proposé de rembourser, à travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittée (et un bilan comptable officiel) pour débloquer la subvention et le remboursement de la facture. » Pas simple le ballon rond à Marly, mais le sport amateur mérite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Nora Taalba (Label Vie) : « Il faut sacraliser l’humain dans l’aide à domicile »

27 mars 2025 à 07:00

Comment vieillir demain en France ? 

La thématique de la prise en charge des personnes vulnérables, et notamment les personnes âgées, a connu plusieurs vies en France. En effet, face à ce besoin, les collectivités locales françaises ont choisi de créer des structures dédiées sous conditions de ressources, ou pas, et cahin-caha a traversé le siècle. Le bras armé de cette politique est le fameux CCAS mise sur les fonts baptismaux en 1986, mais il n’est que le reflet d’une humanité envers les plus démunis née sous la Révolution française, l’historique bureau de bienfaisance instauré en 1796. 

Puis, avec ses travers dans la gestion au quotidien, le Ministre bouillonnant Jean-Louis Borloo a choisi de renverser la table. En effet, il lance le « Plan Borloo » en 2004 où il fait entrer le service à la personne dans le secteur marchand. C’est la 2ème révolution du métier. 

L’impact du Plan Borloo

Clairement, un cahier des charges relatif à la qualité de la prestation de service a accompagné ce transfert détonnant. D’un coté, des entreprises ont émergé comme Label Vie https://www.labelvieservices.fr/, avec un service de repas à domicile, ménage et toilettes des personnes fragiles, située Bd Watteau à Valenciennes, et de l’autre les associations subventionnées, voire des services communaux en régie, ont essayé de s’adapter à ce nouveau paysage professionnel.

« Le Plan Borloo a permis une montée en gamme de la qualité du service à la personne, mais également de décloisonner l’aide à domicile », commente Nora Taalba. Dans cette optique, les deux véhicules de ce service de maintien à domicile ont poursuivi leur vie avec une problématique de taille, le coût unitaire de la prestation à domicile et son modèle économique indispensable. Il serait injuste de dire que le Plan Borloo a exonéré la puissance publique de toute responsabilité en la matière, c’est le sujet de l’entreprise privée et vogue le navire. Non, l’arrivée en force du privée en coexistence des structures publiques, associatives ou pas, a tiré vers le haut les métiers où vous devez être diplômé pour réaliser la toilette, mais surtout travailler (dans l’idéal) avec une réelle appétence pour le métier. « Si vous n’avez pas d’empathie pour les personnes… Là, nous connaissons un problème sur la durabilité, la pénibilité, et la compétence des candidates, car il faudrait aussi masculiniser la profession. Certes, la digitalisation facilite la gestion du quotidien pour les intervenants, tout le volet administratif est plus facile, mais  il faut sacraliser l’humain dans l’aide aux personnes fragiles. Le numérique ne fera pas la toilette, IA comprise, à  la place d’une intervenante à domicile ! », commente Nora Taalba.

Des « Assisses de l’aide à domicile « 

Concrètement, Said Benoussad présente l’équation sur la table : « Les structures associatives appliquent encore un coût établi 25 ans plus tôt. Il n’y a plus aucune rentabilité, d’où des conflits sociaux nombreux (comme sur des structures sur la ville de Valenciennes). En face, quels sont les moyens alloués par la puissance publique pour prendre en charge les personnes vulnérables ? » Certes, ils sont existants à travers le Conseil départemental et l’allocation APA (allocation personnalisée d’autonomie), mais le soutien financier vers le bénéficiaire ou les acteurs du marché est insuffisant face à la recrudescence de personnes âgées à prendre en charge. 

En résumé, un nouveau plan est attendu par l’ensemble de la profession avec gourmandise et fébrilité. « Nous avons écrit un manifeste pour que tous les acteurs se mettent autour de la table. C’est pourquoi, nous souhaitons rapidement des Assisses de l’aide à domicile », ajoute Nora Taalba. 

Le Big Bang Post Covid

Ensuite, une 3ème révolution est arrivée comme un ouragan dans le monde de la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, elle a pris la forme d’une pandémie mondiale, la COVID. 

Suite à cette période improbable, le focus sur les EPHAD s’est fait jour avec un courageux et célèbre livre « Les Fossoyeurs » dont le résultat a été une série de contrôles dans les 7 500 EPHAD françaises. Les résultats ont été révélé ce mardi 25 mars, 55 établissements ont écopé de »sanctions graves  » et une kyrielle de recommandations, voire d’injonctions, à progresser dans ladite activité. 

A coté de cette activité en établissement, l’aide à domicile a pris la vague avec une problématique de recrutement très très sérieuse. « Il y a de moins en moins de personnes avec la vocation, ils sont plutôt là pour la rémunération, mais il faut avoir envie de pratiquer ce métier », explique Manon, une collaboratrice dédiée au recrutement au sein de l’entreprise Label Vie. « Aujourd’hui, nous avons 3 salariés en charge du recrutement. Au début des années 2000, nous recevions des CV à profusion avec des compétences. Aujourd’hui, il y a un véritable problème de capacité à…, d’empathie envers les personnes âgées ou en situation de handicap. Enfin, compte tenu que les salaires (revalorisés post COVID) sont faibles, vous avez des salariés en précarité au contact de personnes en situation de précarité. Néanmoins, chez Label Vie, nous préservons absolument la qualité de service et les valeurs humaines. C’est la base de notre recrutement », explique Nora Taalba.

Nous sommes dans le champ des « métiers de l’humain. Aujourd’hui, vous avez une génération qui revendique, ni politiquement, ni syndicalement, une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail », conclut Said Benoussad. Dans ce cadre, il faut des réponses urgentes face à l’ampleur de la mission et d’une hausse exponentielle des bénéficiaires , car ce sujet est une bombe sociétale à retardement.

Avec 120 salariés (85 ETP), l’entreprise « Label Vie » évolue sur le Valenciennois, le Cambrésis, et le Douaisis, et pour son 20ème anniversaire, elle va aller au contact de ses partenaires, certains bénéficiaires, pour une restitution finale en juin 2025. Enfin, elle compte bien participer à toute avancée sur cette thématique, car il n’est plus urgent d’attendre, mais il est essentiel d’agir vite !

Daniel Carlier

 

 

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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus… !

26 mars 2025 à 06:47

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie… !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, même des années avant de trouver l’emplacement idoine pour leur développement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne présidence de Georges Maillot validé le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain… en face de l’ESAT situé rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sauté dessus », commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail Protégé et Adapté de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut également situé ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 décembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salarié travailleur en ESAT, une véritable avancée en terme de Droit du Travail. De même, le 18 décembre 2024, la loi Plein Emploi flèche le développement des salariés d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite… », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne », Renaud Heve

Bien sûr, l’APEI du Valenciennois avait déjà cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidèles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des décennies. Néanmoins, le Conseil d’Administration était dans les starts pour construire un nouvel établissement. 

Renaud Heve, Président du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivée d’une nouvelle blanchisserie en début d’année 2026 va permettre « de traiter près de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce métier fait partie d’une palette de services que nous proposons à nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  », précise David Leclercq, le Directeur Général de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le Président du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fierté et un chemin vers plus d’inclusivité ! »

Un investissement… sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA représenté par Geneviève Mannarino, et autres institutions, n’a annoncé un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariés, sont dans le champ du médico-social. Ensuite, elle souligne que « cette réalisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce à faire pour un investissement supplémentaire. »

Propos conforté dans un précédent discours par David Leclercq où ce dernier met en lumière le travail des 70 salariés des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-Condé et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont évidemment fermés à terme compte tenu de leur manque de modernité face aux exigences requises en la matière. Dès 2026, tout se passera rue Malécot sur la Cité Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet », déclare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et négocié », Marie-Claire Coquidé

Patrick Dufour*, adjoint représentant la ville hôte, se félicite d’un nouvel équipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les délais (lavage/repassage) vont encore se réduire. »

Enfin, la Présidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire Coquidé, rappelle que cette réalisation a été possible grâce « à une convergence des énergies. Ce projet a été conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une négociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable à l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. » 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout Secrétaire national du PCF, ne pouvait pas être ailleurs que dans le public de l’Assemblée nationale afin d’assister à la dernière question d’André Chassaigne, le Président du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions à la fin de ce mois de mars 2025.

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Il se passe « quelque chose » sur la Briquette à Marly

25 mars 2025 à 06:27

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine sous Manuel Valls) a débuté sous le mandat de Fabien Thiémé dont le mérite évident est d’avoir capté ce dispositif après le raté de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe Duée, l’ancien maire de Marly. Puis, comme à chaque fois, un projet majuscule de rénovation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une période invisible où les résidents entendent des annonces, participent à des réunions publiques, s’inquiètent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien Thiémé se limitait à une modernisation des logements et à une école dans ce quartier. Aucune mixité sociale, aucun autre équipement public, mon objectif était d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble à hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU… On commence la partie visible », commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rénové », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrée en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisé Hélène Carrère d’Encausse, regroupant l’ex école Nelson Mandela et l’ex école Louise Michel aux paramètres sociaux bien différents, et un CFA BTP en capacité d’accueillir 1 000 apprentis à quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, démolition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, réhabilitation et résidentialisation de 234 logements ; évidemment, le calendrier de cette rénovation urbaine est concomitant aux opérations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque résident un logement provisoire ou définitif selon les projets. « Nous sommes à 95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particulièrement 5 en attente d’un nouveau logement », précise Eric Cojon, le Directeur général de Partenord Habitat. 

« C’est le début de quelque chose à Marly », Jean-Marcel Grandame

Dans cet aréopage partenarial, Valenciennes Métropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-président de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le début de quelque chose à Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif différent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sûr, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opérations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associés sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant », Valentin Belleval

Le nouveau président du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-Noël Verfaillie, vice-président au Conseil départemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaît les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la métamorphose a commencé sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

Concrètement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la démolition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui… pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va déployer un calendrier, validé entre les partenaires même si le maire a le dernier mot en terme de rénovation urbaine, mais surtout participer à l’émergence d’une nouvelle ère pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique après mars 2026 sur Marly, la prochaine équipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanité humaine du côté de la Briquette.

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Francoville, Trith a construit sa victoire en 1ère mi-temps

23 mars 2025 à 06:50

(La défense trithoise bien en place)

LA CO TRITH DEFINITIVEMENT MAINTENUE

A cinq  journées de la fin de l’exercice 2024-2025, la Concorde Olympique Trithoise est définitivement maintenue et sera sur la ligne de départ de NF1 la saison prochaine (8e, 25 pts, 8 victoires, 9 défaites). Mal embarquées dès l’ouverture du championnat en vendangeant leurs cinq premières rencontres, les Trithoises se sont reprises petit à petit en soufflant le chaud et le froid. Mais mieux depuis le début de l’année  2025 en comptabilisant trois victoires en quatre rencontres, mise à part leur sortie de route face à La Glacerie le 22 février dernier (défaite 55-100). Avant la dernière ligne droite avec les réceptions de Franconville et du leader Champagne Basket, et trois déplacements au Centre Fédéral, Calais et Bihorel, elles peuvent espérer aller chercher la 7e place occupée par Sceaux, alors que la sixième de Calais et La Glacerie sera  plus délicate à se l’accaparer. Un classement quand même pas en rapport avec l’équipe constituée et les ambitions de début de saison, mais les aléas du basket en ont décidé autrement.

FRANCONVILLE CANDIDAT A LA RELEGATION 

Camille Hirigoyen s’est encore bien battue sous les cercles

L’hôte trithois de ce samedi soir n’est pas loti à la même enseigne. En effet si l’on considère que le Stade Français semble condamné, Franconville est un candidat sérieux pour le second strapontin pour la NF2. Son seul adversaire direct est le BF Escaudain qui compte deux victoires de mieux, mais ne possède pas le ranking. C’est dire qu’une victoire des protégées de la présidente Monique Stiévenard, contre la formation du Val-d’Oise, allait rendre un fier service aux voisines Escaudinoises en déplacement au Stade Français.

CLARA CAUSEUR MONTRE LE CHEMIN A SUIVRE

Pour cette rencontre la COT était privée de Onayssa Sbahi malade. Dès le début des hostilités les Trithoises démontraient leurs ambitions en s’installant en tête dans le sillage de Clara Causeur qui faisait parler la foudre : 12-9 (6e). Plust l’imitait et Trith était toujours sur le bon chemin auteur d’un 21-0 (10-9, 5e – 31-9 13e). En face le courage ne suffisait pas, la formation du Val-d’Oise étant à la rue jusqu’au repos (50-23). De retour sur le parquet cette dernière se montrait plus compétitive avec une meilleure présence sous les cercles. Du coup les équipières de Tiréra n’arrivaient pas à accentuer leur avance : 61-42 (27e), 73-46 (30e). Toujours ces 27 points d’avance à l’aube de la dernière période, il n’y avait aucune inquiétude pour les Lionnes, même si Franconville empochait le dernier quart temps (15-20). Score final : 88-66.

Les réactions :

Meyia Tiréra a une nouvelle fois apporté son expérience, son métier

Yann Closson (coach de Franconville) : << Nous sommes passés à travers en première mi-temps, en montrant des lacunes en défense et un manque de confiance. C’est dommage ! En deuxième mi-temps, nous avons mis ce qu’il fallait en montrant un tout autre visage, mais trop tard. >>

Clara Causeur (meneuse de la CO Trith) : << J’ai fait une bonne première mi-temps, les paniers sont rentrés, mais c’est aussi grâce à l’équipe. On a réussi à joué ensemble, à se trouver toutes. Ensuite, quand elles ont un peu revenues, nous avons maintenu notre concentration pour nous imposer. Je suis bien à Trith, je me suis bien intégrée dans l’équipe. Cela fait du bien d’avoir des victoires. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Un match facile, mais nous avons eu beaucoup de discipline et de rigueur car nous savions que Franconville allait venir avec le couteau entre les dents. Sérieux, nous avons creusé l’écart rapidement pour être serein et éviter de se faire piéger. Je suis content, nous restons sur notre dynamique 2025, nous n’avons pas eu ce rendement en 2024 avec tous les déboires que nous avons engrangé. Le groupe vit bien. >>

TRITH – FRANCONVILLE : 88-66  (20-9, 30-14, 23-23, 15-20)

Trith : Causeur : 19, Kapinga : 14,  Mahobah : 9, Plust : 11, Tiréra : 4 , Niang : 15, Bakabadio : 8, Hirigoyen : 8.

Franconville :  Behey 5, Thiaw 13, Milandu 2, Thiébac 10, Elbakkouch 14, Dos Sanatos 4, Diaby 3, Traoré 14, Diallo 1.

Olivia et Robert Place

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(Escautpont) Raphaël Kruszynski : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! »

12 mars 2025 à 07:00

Raphaël Kruszynski : « Il n’y a pas de plan B »

Après une prise de fonction le 22 mars 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/03/23/raphael-kruszynski-nouveau-maire-descautpont/), le nouveau maire Raphaël Kruszynki concède « qu’il y a un monde entre la fonction d’édile et celui d’un adjoint. Néanmoins, je m’éclate comme maire ! »

C’est loin d’être le seul premier magistrat de l’arrondissement à cumuler un emploi avec cette responsabilité locale, mais Raphaël Kruszynski avoue « qu’il n’est pas toujours facile de cumuler mon emploi (comme ingénieur qualité) chez Alstom sur le site de Crespin et maire. J’utilise mon crédit de deux jours par semaine pour les maires, mais j’ai surtout une excellent équipe autour de moi, notamment mon 1er adjoint Jean-Luc Frere. »

Bien sûr, la continuité du mandat en cours avec l’équipe en place constitue toujours le premier défi. Sur ce point, Raphaël Kruszynski tient à souligner l’absence de « cassure, Mme Legrand (ancien maire) est toujours impliquée et continue de travailler pour la commune (8ème adjoint). Elle ira jusqu’au bout de ce mandat. »

Les projets et chantiers en cours

Dans la poursuite de la réhabilitation de la Place Roger Salengro, la zone de parking, et surtout le début du projet de la Maison Médicale en 2025 et « sans doute une fin de chantier en 2026. Ensuite, nous sommes dans la 3ème phase de la rénovation de la Place Salengro », précise-t-il. Face au désert médical en zone rurale, urbaine, et notamment dans les communes périurbaines, l’installation en centre-ville d’un site médical est fondamentale pour l’attractivité d’une collectivité locale. 

Comme l’ensemble du pays, Escautpont prend la vague de la baisse démographique avec à la clé la fermeture de deux classes, une élémentaire sur Brunehaut et une maternelle sur celle du Centre. Néanmoins, le maire rappelle que Escautpont bénéficie du dispositif REP + « avec des classes de 15 à 16 élèves, c’est un gage de qualité pédagogique ». Un dispositif faisant l’unanimité, tout couleur politique confondue, d’ailleurs vous n’entendez pas le moindre son politique sur cette thématique, preuve en France que tous les édiles, les parents, les enseignants, et les enfants valident son résultat. 

Evidemment, ll faut trouver des solutions pour éviter d’autres fermetures de classe, le vecteur le plus porteur demeure la construction de logements. « Nous avons un projet de 50 logements. A ce stade, l’EPF (Etablissement Public Foncier) va remettre à zéro le terrain. Ensuite, nous faisons le maximum pour attirer un promoteur privé. » De plus, un autre espace du côté de la salle des sports, avec 14 terrains à bâtir et 2 collectifs de 20 logements sociaux chacun est dans les tuyaux, même si Escautpont « atteint déjà 52% de logements sociaux. »

Bien sûr, la tranquillité publique demeure un point central pour toute équipe municipale. Certes, l’extension de la vidéo surveillance a été réalisée en 2024 et se poursuivra en 2025, mais la mise en oeuvre de la « Police Rurale avec un 2ème agent dès le 01 avril (et 1er poste le 01 mars) et certainement deux ASVP » est importante pour une commune de 4 198 habitants (dernier recensement). 

Toujours pour cette année 2025, les travaux de rénovation de la salle de lutte vont démarrer prochainement. 

Et la suite…

Le maire ne cache pas son souhait de se présenter devant les électrices et les électeurs. A ce titre, il a lancé des études tous azimuts, travaux et trottoirs, le chantier fil rouge dans toutes les communes de France avec un coût associé abyssal, et méconnu du grand public ; étude de circulation dans la rue Tabary, etc. « Ce sera dans le programme de la campagne municipale, mais si je ne suis pas élu, ces études serviront au prochain maire », explique-t-il. Voilà pour l’introduction du volet politique, car mars 2026 est à la fois très très loin et en même temps demain politique en temporalité politique. 

« Ma liste ne sera pas fléchée d’un parti politique », Raphaël Kruszynski

Le fait politique 2024 est le ralliement du maire d’Escautpont au parti UDI en juin 2024. « Oui, je pense que l’UDI dispose de la bonne méthode pour gouverner. Ensuite, dans le Nord, vous avez plusieurs élus UDI très investis pour leur commune », commente l’édile. Ce parti politique, pro-européen assumé, bénéficie d’un membre au Gouvernement, d’abord sous Michel Barnier, puis reconduite sous François Bayrou, en l’occurrence l’ancienne sénatrice Valérie Létard. Cette dernière a été élue députée dans la 21ème circonscription, une exception dans le sud du département tant la vague de l’extrême droite a marqué cette législative 2024.« Je suis très content de la nomination de Valérie Létard au gouvernement. Elle a d’ailleurs réussi à maintenir, voire améliorer sur le Valenciennois, l’enveloppe de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). Elle m’a aidé en m’indiquant que dorénavant les espaces publics, comme les infrastructures dans les QPV, sont éligibles à l’ERBM », indique le maire. 

Pour autant, Raphaël Kruszynski n’entend pas imprimer ce choix politique dans la formation prochaine de sa liste municipale. « Il y a une grande différence entre la politique locale et nationale. Actuellement, je ne connais pas toutes les opinions politiques dans mon équipe municipale. De la même manière, la prochaine, si je suis élu, sera composée de membres de la société civile. »

« J’espère être soutenu par la gauche », Raphaël Kruszynski

Evidemment, dès qu’un maire change de main en cours de mandat, le paysage politique change mécaniquement. « Le plus important pour moi est d’abord le soutien des anciens maires, Francis et Joëlle. Ensuite, à ce stade, je n’ai pas d’informations sur une éventuelle candidature à gauche. Je m’entends très bien avec Fabien Roussel (maire de Saint-Amand-les-Eaux et secrétaire général du PCF) et Aymeric Robin (maire de Raismes et Président de la CAPH) », déclare le maire.

Pour les autres candidates ou candidats putatifs, le seul affiché officiellement en ce moment est « Franck Deloge (sensibilité Horizons après avoir quitté le RN et une candidature Reconquête) », précise l’édile. Ensuite, face au score stratosphérique du RN sur l’arrondissement du Valenciennes à l’élection européenne 2024, comme pour la législative 2024 suite à la dissolution, le maire ne se défile pas : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! Je n’ai pas de plan B. Si je suis battu, je quitterai cette commune, car je ne peux concevoir qu’elle soit dirigée par Franck Deloge. »

Nous voyons déjà que cette élection locale pourrait se réduire à peu de listes sur la ligne de départ, et que la joute s’annonce de haute volée. Telle sera souvent le lot politique, en mars 2026, pour toutes ces communes périurbaines « avec le besoin d’une ville et l’identité de la campagne », conclut Raphaël Kruszynski.

Daniel Carlier

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(BASKET NM 3) : Beuvrages a du se sortir les tripes pour s’imposer face à Juvisy

9 mars 2025 à 07:12

(visuel La défense beuvrageoise s’est souvent montrée intraitable)

BEUVRAGES DANS UNE POSITION INDELICATE

A neuf journées de la fin de l’exercice 2024-2025 (quatre à domicile, cinq à l’extérieur) l’Union Sportive Municipale de Beuvrages est dans une position indélicate, pas catastrophique mais pas très brillante non plus. Onzième du classement sur quatorze formations, elle occupe actuellement la dernière place (quatre descentes) pour l’étage d’en dessous avec 23 pts pour six victoires et onze défaites ! La cause ? Peut être une défense qui encaisse trop de points (un peu plus de 78 pts de moyenne).

UNE REVANCHE A PRENDRE

Florent Delcambre a apporté son métier à la mène

Dans cette 18e journée de NM3, les Beuvrageois avaient  l’occasion, avec l’appui de leurs fidèles supporters, d’améliorer leur classement avec la venue de Juvisy (6e, 26 pts, 9 victoires, huit défaites). Battus dans l’Essonne lors du match aller (84-68) il était crucial de prendre leur revanche sur leur parquet de la salle Delaune.

LA DEFENSE BEUVRAGEOISE A TENU BON

Dès le début des hostilités, un sacré coude à coude s’installait. Personne ne désirait lâcher du lest et du coup la marque avait un mal fou à s’emballer : 5-6 (5e), 12-11 (8e) pour arriver à la première pause roue dans roue (16-17, 10e). Déjà les joueurs de l’Essonne, dans le sillage de Rafai, leur capitaine, contestaient régulièrement les décisions d’arbitrage et à partir de là ils reçurent les foudres des deux arbitres. Pas moins de quatre fautes techniques sur l’ensemble de la rencontre. Jusqu’au repos les deux formations se rendaient panier pour panier : 23-21 (15e), 30-30 au repos. L’USMB n’arrivait pas à distancer ses hôtes du soir à cause d’un manque d’adresse mais également bon nombre de mauvaises passes et mauvais choix.

A la reprise cela s’améliorait chez les hommes d’Alexis Poteau qui prenaient le commandement ; 37-32 (24e). Cette fois, avec une défense de fer et des barbelés dressés devant leur cercle, ils empêchaient Juvisy de revenir à sa hauteur : 56-50 (30e). Dix minutes à tenir dans une grosse ambiance. Une dernière période dans laquelle l’USMB s’est faite un peu peur en vendangeant assez bien de lancers francs. Des points importants lorsque la marque est serrée : 61-59 (38e), mais finalement la victoire avait choisi son camp depuis quelques minutes. Score final : 70-64.

Alexis Poteau avait demandé de combattre : message reçu

Un succès important qui, avec la défaite de Ste Marie aux Chênes à domicile face à Courbevoie (73-109) et celle de Paris 14 à Roncq (87-73), permet à Beuvrages de s’éloigner provisoirement de la zone rouge.

Les réactions :

Osman Abdoul Karim (coach de Juvisy) : << Ce soir nous n’avons pas été lucides. Les gars se sont trop focalisés sur l’arbitrage et du coup se sont mis les arbitres à dos. Dommage, face à cette belle équipe, nous avions de l’adresse, surtout sur la ligne des lancers francs. >>

Olivir Varga (joueur de Beuvrages) : << Une victoire qui fait du bien après une série de défaites, surtout que l’on va enchaîner des gros avec Cambrai, Coubevoie, et Roncq. Un match physique c’est souvent le cas face aux équipes parisiennes très intensives et très grandes. Il fallait tout faire, se battre pour les stopper, ce fut très dur mais nous avons réussi à vaincre. >>

Alexis Poteau (président-coach de Beuvrages) : << J’avais demandé aux gars de combattre, ils se sont battus durant quarante minutes malgré des hauts et des bas. Défensivement, c’est bien avec seulement 64 points encaissés face à  ce style d’équipe. Avec le retour de Delcambre, Flamme et l’intégration de Mouéza fait beaucoup de bien. Là je pense que nous avons le groupe pour aller chercher des victoires. Avec ces lancers francs ratés, on s’est fait un peu peur mais au final cette victoire est une bonne chose au plan comptable et pour la confiance. >>

USM BEUVRAGES  – JUVISY : 70-64 (16-17, 14-13, 26-20, 14-14)

Beuvrages : Odouala 8, Brouillard 16, Delcambre 7, Flamme 18, Dullieux 15, Marnette 1 ; Mouéza 5.

Juvisy : Kinzenzi 12, Diawara 18, Broliron 5, Sibide 2, Lof 2, Azanlekor 9, Konan 3, 

Rafai 3, Person 10.

Olivia et Robert Place

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La Gauche manifeste contre Jordan Bardella à Valenciennes

8 mars 2025 à 16:00

Pierrick Colpin : « Le RN se moque de ses électrices et de ses électeurs »

Concrètement, la séance de dédicace a rassemblé des fans du Valenciennois, et au delà, du Président du Rassemblement National, la large file d’attente débutait devant le Grand Hôtel, se poursuivait rue des Monnayeurs, tournait devant le lycée Wallon pour s’arrêter devant la CAF. En face, une manifestation autorisée et organisée par les syndicats, Nous Toutes Valenciennes, et les forces politiques, comme Pierrick Colpin, beaucoup plus modeste. Cette dernière était contenue, sur la Place de la Gare SNCF, par une présence de la Police Nationale impressionnante, comme du service de sécurité interne du Rassemblement National. 

Cet événement sur le Hainaut intervient à un moment singulier, pour ne pas dire charnière, dans la vie du mouvement d’extrême droite. En effet, Le RN connaît un momentum politique difficile, poutinophile de longue date, emprunt bancaire à la clé, adorateur de Donal Trump d’un autre côté, et une large majorité de Français inquiète au plus haut point sur la situation internationale. Alors, constater avec dépit que ce parti, dit patriote, choisit l’agresseur russe, voire l’ouragan Trump, plutôt que la carte française, quelle que soit son obédience politique, trouble l’électorat profond. 

Pour contrer cette image, Marine Le Pen se raccroche à la dissuasion nucléaire, qui restera française, seul le périmètre vital changerai, et Jordan Bardella se concentre sur la relation avec l’Algérie sans pour autant tuer dans l’oeuf la popularité montante de Bruno Retailleau. En résumé, première victime en France de la guerre en Ukraine, le Rassemblement National boit la tasse politique et essaye de s’évader de cette spirale négative avec un Tour de France de Jordan Bardella pour des dédicaces de son livre, voire de belles images sur TikTok. On en est là, ça va mal… au RN ! 

Enfin, on n’oublie pas cette échéance du 31 mars 2025 relative au jugement à l’endroit de Marine Le Pen, présumée innocente, concernant les emplois présumés fictifs au Parlement européen. Comme disait l’autre, les « emmerdes, ça volent toujours en escadrille »… comme les missiles en Ukraine sur les civils chaque jour ! Pour la carte locale, on peut toujours compter sur le « Grand Diseux… » du cru, Sébastien Chenu, toujours la diatribe à la ceinture prête à dégainer, mais il serait plus utile pour les Françaises et les Français que le député de la 19ème trouve une SEULE idée constructive face à cette situation internationale, jamais connue depuis 1945… ! En terme de personnalité politique locale, on note la présence au sein du Grand Hôtel de Laurent Lasselin, il venait sans doute prendre un café par le plus grand des hasards. 

« Jordan Bardella vote le contraire de ce qu’il dit », Pierrick Colpin

Pour le jeune candidat du Nouveau Front Populaire en juin 2024, Pierrick Colpin, cette manifestation « pacifique vient combattre les idées, Le RN se moque de ses électrices et de ses électeurs. Jordan Bardella vote le contraire au Parlement européen comme à l’Assemblée nationale de ce qu’il dit, contre les hausses de salaire, contre les Droits des travailleurs. Enfin, à chaque fois qu’il doit choisir, il soutient E.Macron », tance Pierrick Colpin.

Aucun doute que le drapeau de l’extrême droite est planté pour les prochaines élections municipales dans le Hainaut, les forces politiques de l’arc républicain sont averties.

Daniel Carlier

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Les Droits des Femmes dans le Valenciennois… toute l’année !

7 mars 2025 à 18:45

Fabienne Lambert/Adjointe aux associations : « Il faut faire avancer la cause des femmes »

Au sein de la Maison des Associations de Valenciennes, « la structure la plus importante dédiée aux associations au nord de Paris avec 3 000 M2 », précise Fabienne Lambert, l’adjointe aux associations ; la ville centre organise des expositions, des conférences, notamment Daniel Cappelle sur les « Femmes remarquables » à Valenciennes ou l’UFAL sur les « Femmes héroïnes », des sensibilisations sur les violences intrafamiliales si prégnantes sur le Valenciennois, mais aussi des activités sportives, culturelles, voire gourmandes.

Lydie Zenasni, responsable de la MDA

« L’objectif est de soutenir, car il faut faire avancer la cause des femmes », souligne Fabienne Lambert. Au débotté, l’adjointe a invité le nouveau Sous-Préfet de Valenciennes. Ce dernier a honoré incognito, ou presque, cette sollicitation. Dans son discours, il souligne son attention « pour le monde associatif. Il faut passer de l’action théorique à la pratique. C’est un engagement au bénéfice de la société. Toutefois, il reste tant de choses à faire. Par exemple, il n’y a jamais eu de Sous-Préfète à Valenciennes, alors que nous sommes à un taux de féminisation dans le corps préfectoral de 40% », conclut Stéphane Costaglioli.

Retrouvez le programme à la MDA de Valenciennes (programme-mda-fete-les-femmes-2025).

Daniel Carlier

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(VA) Fin de convention du « Passage Jehanne de Flandre » et beaucoup de questions ?

5 mars 2025 à 06:00

Il faut revenir sur le déroulé précédent https://www.va-infos.fr/2025/02/28/va-la-majorite-municipale-veut-fermer-definitivement-le-passage-jehanne-de-flandre-sur-la-place-darmes/, car l’article n’est pas assez précis sur certains points essentiels. 

En effet, la réunion du collectif des commerçants, le 28 janvier 2025, avec deux fonctionnaires de la ville de Valenciennes, a permis dans un premier exposé d’écouter la volonté de la collectivité locale « de pérenniser cette fermeture du passage Jehanne de Flandre ». De l’autre, les participants à cette réunion ont indiqué qu’un prochain Conseil syndical se tiendrait le 07 février 2025 et que ledit vote serait à prendre en compte (9 voix pour la réouverture et 2 voix contre). De plus, et ce n’est pas un détail, le Conseil syndical a choisi de faire appel à un architecte pour un projet conciliant.

« Nous voulions trouver un compromis entre la fermeture définitive et la réouverture 24h/24. A cet effet, l’architecte est sollicité sur un projet de grille fermée la nuit et ouvert le jour afin de satisfaire une partie des commerçants concernés sur la Place d’Armes et la rue Vieille Poissonnerie », explique Pascal Zago. Chose votée le 07 février dernier par le Conseil syndical de la copropriété « Jehanne de Flandre », autre fait tangible. 

Ensuite, pourquoi ladite convention est dénoncée par la mairie de Valenciennes ? Une raison technique et juridique est-elle la source de cette délibération impromptue ? « La convention court jusque 2030. Pourquoi le maire n’attend pas la prochaine Assemblée générale en décembre prochain ou déclencher une AGE afin d’obtenir un vote clair sur une des trois solutions, fermeture, réouverture ou solution mixte ? », poursuit Pascal Zago. De même, pourquoi ladite délibération ne se contente pas de supprimer cette convention sans autre commentaire, alors que le texte proposé contient une prise de position sécuritaire claire. A la lecture de cette délibération, comment un copropriétaire pourrait voter, à la prochaine Assemblée générale, pour la réouverture du « Passage Jehanne de Flandre » sans penser que sa responsabilité serait potentiellement engagée en cas d’atteinte à un individu ? 

Pour Romain Avot, il ne comprend pas et surtout regrette le manque de co-construction avec la municipalité : « Avec cette fermeture, nous avons perdu en visibilité sur la Place d’Armes. » De l’autre, vu la montée en flèche des cellules vacantes dans la rue Vieille Poissonnerie, la municipalité pensait peut-être de bonne foi relancer l’ancienne grande rue du commerce avant le passage du tramway ? Force est de constater que le succès n’est pas total, ni partiel, car nombre de commerces constatent une baisse significative de leur chiffre d’affaire. 

Enfin, il existe de fait une insécurité dans le centre-ville de Valenciennes, mais « ce n’est pas cette fermeture qui va la réduire. Certes, il faudra gérer différemment celle-ci entre la réouverture totale et la fermeture complète », ajoute Pascal Zago.

Voilà les contours d’un prochain vote d’une délibération peu compréhensible, mais pour laquelle il est évident que la mairie va sortir une argumentation solide, tout au moins à l’affichage, pour justifier l’existence même de cette dernière. Trois choix vont donc s’ouvrir à l’issue de ce vote marquant le retour à un passage privé dont les deux issues sont dans le domaine public. 

  • Le premier est la réouverture totale avec le soin laissé à la copropriété du nettoyage, voire d’un aménagement plus sécuritaire…, en fait le retour dans le giron privé comme depuis la reconstruction du centre-ville de Valenciennes après guerre et de fait pas une incroyable nouveauté ! 
  • Le deuxième est la fermeture pérenne de ce « Passage Jehanne de Flandre », suite à un arrêté prolongeant celle-ci dans l’attente du vote en Assemblée générale de la Copropriété « Jehanne de Flandre », favorable ou non.
  • La troisième, l’attente d’un compromis proposé par le Conseil syndical à travers un projet de fermeture la nuit et une réouverture durant la journée.

Daniel Carlier

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(Onnaing) Une dette publique en réduction malgré des projets depuis 2017

4 mars 2025 à 06:23

Evidemment, face aux réalisations, voiries, nouveau groupe scolaire, travaux sur les écoles existantes, église, rénovation de logements, etc., la rumeur d’une dette publique non maîtrisée par la majorité municipale plane déjà sur la prochaine élection municipale. Dans un contexte où la dette publique fait partie des thématiques que chaque français prend (enfin) en compte, chaque édile de France devra montrer patte blanche sur ce sujet dans la dernière ligne droite de cette élection les yeux dans les yeux en mars 2026.

C’est pourquoi, Xavier Jouanin tient particulièrement à balayer cet écho politique tenace. En effet, l’endettement au 31 décembre 2016 est de 7 024 327 euros, 8 098 058 euros au 31 décembre 2022, et 6 664 814 euros fin 2025, et « cette baisse malgré la réalisation de nos projets passés et à venir. Notre annuité est de 580 000 euros en 2025 contre 714 000 euros en 2020. De plus, nous n’engagerons pas d’emprunt en 2025 sans pour autant altérer nos investissements en cours », explique le maire. 

Bien sûr, il y a une et une seule recette afin de combiner investissement massif et dette publique, la réduction de la dépense publique locale. Brique essentielle au sein des charges de fonctionnement, la masse salariale demeure le frein où le moteur d’une politique locale maîtrisée ou pas. Depuis 2017, et le retrait de Michelle Greaume suite à son élection au Sénat, l’arrivée de Xavier Jouanin avec 187 agents se réduit à 130 agents en 2025. Par suite, la baisse drastique de la masse salariale est la résultante de cette réduction de l’effectif municipal…« et cela avec plus de services au citoyen grâce à une polyvalence des agents et une montée en compétences de ces derniers. Dans ce cadre, nous avons mise en place une mutualisation de certains services à travers une nouvelle organisation », commente le maire, élu du Parti communiste français. Est-ce un discours de gauche ou de droite, ni de l’un, ni de l’autre, car le pragmatisme sur le terrain impose une autre réalité au delà des clivages politiques. Au titre de l’investissement, le maire annonce pour 2025 une enveloppe d’un million d’euros « pour la salle polyvalente et une crèche. »

Dans les autres décisions, Xavier Jouanin annonce deux projets de champs solaires, notamment un sur le Pave 1 (Toyota) sur 14 500 M2. Ensuite, la cité Cuvinot et ses 414 logements en pleine réhabilitation sera achevée fin 2025 dans le cadre du dispositif ERBM (Engagement pour le renouveau du bassin minier). 

Au niveau des recettes, la ville d’Onnaing va bénéficier du FSIC (Valenciennes Métropole) à hauteur de 122 000 euros, la FCTVA de 605 000 euros (retour de travaux), voire de la fiscalité locale sans « hausse depuis 13 ans », ajoute le Premier magistrat. 

Voilà le dessin financier avant le prochain vote du budget 2025 sur la commune d’Onnaing, mais les contours de ces choix locaux seront assurément le juge de paix dans toutes les communes, de l’investissement et une gestion raisonnable des fonds publics locaux. Voilà un changement presque radical face à un clivage droite/gauche surrané dans la conduite d’une politique locale. Certes les valeurs humanistes demeurent, l’action sociale au coeur d’une politique de la main tendue assumée, mais plus du tout à n’importe quel prix ! C’est la réalité de terrain même si certains vont l’oublier dès l’arrivée des tréteaux… !

Daniel Carlier

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(VA) La majorité municipale veut fermer définitivement le « Passage Jehanne de Flandre » sur la Place d’Armes

28 février 2025 à 05:25

(Visuel fermeture côté Place d’Armes)

Histoire d’un passage pas comme les autres « Place d’Armes-Rue Vieille Poissonnerie »

Pour bien comprendre le sujet de cette servitude sous la résidence Jehanne de Flandre, il faut remonter l’horloge et les aiguille du temps. En effet, la reconstruction de la ville de Valenciennes suite à la seconde guerre mondiale, mais surtout la réparation d’un incendie ravageur dans le centre-ville en 1940 a généré de nombreux plans de reconstruction. En 1943, le Marechal Pétain valide le projet d’Albert Laprade, architecte parisien bâtisseur du Palais de la Porte Dorée à Paris, afin de reconstruire le centre de Valenciennes. Ainsi de 1943 à 1959, le plan de reconstruction de la ville centre se déploie avec ses îlots et une signature si particulière, des passages sous habitation dans quasi chaque îlot urbain. Le plus célèbre est celui sous l’immeuble Jeanne de Flandre reliant l’ancienne rue Vieille Poissonnerie et la Place d’Armes, un lien urbain charismatique du centre-ville. Baptisé « Passage de la Paix » pendant des décennies, mais aujourd’hui passage « Jehanne de Flandre », cette artère simple n’est pas seulement un passage, c’est un pan de l’histoire urbaine locale et son utilité au bénéfice du commerce de proximité n’était pas à prouver. C’était réfléchi, bien pensé et faisait face à cette façade de l’Hôtel de Ville, aujourd’hui sublimée, dont le parrain est le Général de Gaulle en 1959.

Chemin faisant, les fameux « Grands travaux » de la ville de Valenciennes, entre 2003 et 2006, tramway traversant la commune et 80% des voiries, en surface et en sous-sol, rénovées ont donné une nouvelle fonction à ce passage emblématique. En effet, les constructeurs de la Galerie « Centre Place d’Armes » ont parfaitement mentionné l’existence de cette ouverture entre la Place d’Armes et la rue Vieille Poissonnerie comme un vecteur d’affluence supplémentaire pour leur installation. Bien sûr, l’arrivée spectaculaire en juin 2006 de la ligne de tramway « Transvilles » et son arrêt « Hôtel de Ville » avait mis à l’époque tout le monde d’accord. C’est pourquoi, la ville de Valenciennes a rapidement encadré l’usage de cette servitude à travers une convention (04 mai 2006) de mise à disposition de ce passage dans le cadre de ce flux d’usagers du tramway vers la Place d’Armes…. En clair, il fallait surtout se mettre à l’abri d’une décision de la copropriété contraire à l’existence de cette servitude et sa fonction nouvelle. Preuve faite de son utilité… il y a presque 20 ans. 

Ensuite, la crise des commerçants de proximité entre 2015 et 2017 avec un nombre de cellules abyssal sur la ville-centre a plongé la rue Vieille Poissonnerie dans une insécurité grandissante. A tel point que l’arrêt « Hôtel de Ville » a été zappé temporairement en 2017 https://www.va-infos.fr/2017/06/01/tramway-ne-sarrete-plus-provisoirement-a-station-hotel-de-ville-a-valenciennes-video/

Puis, la mise en oeuvre du CRAC à destination d’une reprise en main du commerce de proximité, par la CCI Grand Hainaut et la ville de Valenciennes au sein d’une foncière commune, a permis une remontée spectaculaire à Valenciennes, sauf que l’après Covid a remodifié la donne dans le mauvais sens. A ce stade, le nombre de cellules vacantes sur une Place centrale d’une ville de 43 000 habitants frise l’indécence là où une liste d’attente d’investisseurs devrait quasiment être sur les écrans de chaque agent immobilier… de Valenciennes. 

Visuel fermeture côté rue Vieille Poissonnerie

Le fil de la polémique…

Pour couronner le tout, les polémiques se succèdent, la voiture LAPI pour la verbalisation, le stationnement, la fameuse pietonnisation de la Place d’Armes avec ses fervents partisans et ses chauds détracteurs, et pour achever la bête commerçante, cette condamnation du passage « Jehanne de Flandre » envisagée par le maire de Valenciennes et sa majorité. 

Chronologiquement, au printemps 2024, la copropriété « Jehanne de Flandre » décide de réaliser des travaux et ferme provisoirement ledit passage. De fait, sur cet axe urbain, la nuit est peu sécuritaire, voire zone de deal pour la drogue et de squat. Que fait la municipalité pour traiter cette insécurité, la police municipale, les caméras de vidéo surveillance, servent-ils à ce besoin de sécurisation d’un passage, jugé essentiel pour certains, d’une rue commerçante à une place centrale ? 

A la fin des travaux en novembre 2024, la mairie lance un arrêté le 02 décembre 2024 pour maintenir la fermeture de cette servitude. L’argument avancé par la municipalité -c’est une volonté des copropriétaires, sauf qu’un document CR CS 07.02.2025 Point Bardage.pdf prouve le contraire. En effet, un vote du conseil syndical de la résidence « Jehanne de Flandre » du 07 février 2025 entérine le souhait d’une réouverture du passage en question. 

Point important, un vote intervenant après une rencontre avec des techniciens de la ville de Valenciennes le 28 janvier 2025 sans aucun élus comme si ces derniers n’assumaient pas leur décision politique… dans la ville. Autre argumentation avancée par la mairie, cette fermeture est souhaitée par les commerçants des rues concernées..sauf que « c’est encore faux, comme pour les copropriétaires, un collectif de 11 commerçants/artisans de la Place d’Armes et de la rue Vieille Poissonnerie ne veut pas de cette fermeture. D’ailleurs, d’autres professionnels s’ajoutent à ce collectif comme la Friterie Meunier, la Micaline, la nouvelle salle de sport dans l’ex cinéma, potentiellement Foot Looker, etc., pour éviter cette fermeture. M. Beaudoin, le patron du Boston, Place d’Armes, avec son fils a une expérience de plus de 30 ans, sur Valenciennes, Lille, et d’autres communes. Il est catégoriquement contre cette fermeture », explique Romain Avot, le patron de la brasserie Le Président sur la place centrale de Valenciennes.

Tout aussi remonté contre cette volonté municipale, Pascal Zago, le propriétaire de l’enseigne Waffle sur la Place d’Armes, s’exprime, car « la baisse de chiffre d’affaire est avérée chez les commerçants de la Place d’Armes et de la rue Vieille Poissonnerie. On parle de moins 10 à moins 20%, voire plus chez les commerçants de bouche. C’est logique, les chalands choisissent le chemin le plus court, il zappe la Place d’Armes et ne vont pas plus consommer dans la rue Vieille Poissonnerie. C’est pourquoi, nous avons décidé d’engager une procédure amiable en premier lieu », déclare Pascal Zago. Selon ce collectif voire d’autres professionnels agrégés à cette cause, personne ne gagne in fine, ni le commerce de proximité, ni la tranquillité publique devant être assurée par les forces de l’ordre municipale et nationale, et ces fameuses caméras en centre-ville. 

En conséquence, ce collectif a déposé un recours gracieux le 31 janvier 2025, enregistré par la ville (Recours Gracieux contre Mairie Vals 20250131.pdf). La ville avait donc deux mois pour répondre, mais elle a choisi une voie plus brutale, via un vote au sein du Conseil municipal, pour une fermeture définitive par ricochet. En effet, cette délibération dans l’hémicycle municipal pose plusieurs arguments pour étayer sa proposition ou plutôt sa bulle papale à la copropriété « Jehanne de Flandre » et ses copropriétaires quasi jugés d’irresponsables en cas de vote pour une réouverture. (Extrait de la délibération suite à la fin de la convention entre la ville et la copropriété): « Pendant cette période (de fermeture), il a pu être constaté une baisse des situations de tension… Elle ne nuit pas à la facilité de circulation… et ne déplace pas les phénomènes d’insécurité en d’autres points de la rue Vieille Poissonnerie… et au regard des risques d’atteinte à la sécurité publique induits par l’ouverture au public de ce passage, etc. » 

« C’est très bien vendu, mais depuis quand une palissade stoppe la délinquance ! », Romain Avot

Concrètement, la lecture stricto sensu de cette délibération laisserait presque entendre que l’insécurité était légère après cette fermeture, alors que la ville de Valenciennes figure dans un cercle très restreint des communes, de même strate, les plus déficientes en terme d’atteinte aux biens et aux personnes, passage ou pas. « C’est très bien vendu, mais depuis quand une palissade stoppe la délinquance ! Que fait la Police Municipale ou la vidéo surveillance pour réduire l’insécurité à Valenciennes ? Autant fermer toute la Place d’Armes et tuer économiquement les commerces et là, il y aura d’autres problèmes. Les copropriétaires témoignent également, il n’y a pas moins de squat, mais des conditions d’hygiène désastreuses, présence d’excrément, un urinoir sur la palissade. Cette décision va donc encore aggraver la situation du commerce dans le centre de Valenciennes », ajoute Romain Avot. 

En prenant un peu de hauteur, ce nouveau dossier n’est pas le pire, ni le plus impactant, ni le plus essentiel pour l’activité économique à Valenciennes, mais il a le profil type de la tension de trop comme si on poussait le commerçant/artisan, jonglant avec les crises, dans le précipice. Vous pouvez analyser toutes les crises locales et nationales, il y a toujours un élément déclencheur ; il pourrait que cette délibération de ce 05 mars 2025 sanctuarise une crise bien plus profonde à Valenciennes. Certains diront que la situation est revenue avant 1989 et l’arrivée salvatrice de Jean-Louis Borloo, car des boulevards rénovés et de nouveaux équipements ne font pas tout. C’est comme le sentiment d’insécurité bien plus fort que l’insécurité elle-même, et en l’espèce le sentiment d’abandon du commerce de proximité est incommensurable à Valenciennes. Cela fait peur aux investisseurs, aux commerçants/artisans de proximité, et même au réseau bancaire, car à part la Caisse d’Epargne Grand Hainaut, les banques traditionnelles ne veulent même plus prêter pour un emplacement dans le centre de Valenciennes… sauf fonds propres illimités !

Dans cette optique, une réunion des commerçants de la rue Vieille Poissonnerie et de la Place d’Armes est prévue ce mardi 04 mars 2025 pour échanger sur cette initiative de la mairie de Valenciennes.

Daniel Carlier

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(HANDIBASKET N3) Battue par Lille, l’ASHH Valenciennes perd son invincibilité

23 février 2025 à 07:08

(12 pts pour Laurent Galan)

L’ASHH VALENCIENNES A UN BON COUP A JOUER

C’est un derby  nordiste que proposait la treizième journée de Nationale 3 entre l’Association Sportive des Handicapés du Hainaut Valenciennes (ASHHV) et le LUC Lille Basket Fauteuil. Une rencontre qui promettait d’être disputée. Avant celui-ci  les Lillois occupaient la première place du classement avec 22 pts, pour 10 victoires et 2 défaites. Quant à l’ASHH Valenciennes elle pointait à la troisième place avec 20 pts tout en étant invaincue à ce jour (10 victoires en autant de rencontres). La cause ? Tout simplement parce que les équipiers de Thibault Fromont ont deux matchs de retard  sur leur hôte du jour. Deux rencontres qu’ils disputeront le 1er mars en déplacement à Cap Sport Art Aventure Amitié (CAPSAAA Paris) et recevront Cergy Pontoise le 22 mars.

VALENCIENNES S’EST IMPOSEE A L’ALLER

A Lille, l’ASHHV s’était imposée 38-56. Un succès qui aurait pu être plus ample : << Avec plus  de réussite aux tirs et moins de balles perdues par manque de concentration >>, analysait Jean-Michel Pittavino au soir du succès de ses ouailles dans la métropole lilloise.

L’ASHHV A RESISTE UNE MI-TEMPS

Amar Hamdat l’un des plus anciens licenciés de l’ASHHV

Ce sont les Lillois qui  prenaient un meilleur départ par Boulet et Gouzaut  surprenant régulièrement la défense valenciennoise : 4-8 (4e), 8-12 (6e). C’est là que les équipiers de Thibault Fromont allaient se reprendre par Marcant, Sarrazin et Galan pour égaliser : 14-14 (10e). Lille en remettait une couche : 18-24 (16e), mais une nouvelle fois l’ASHHV revenait par Fromont auteur de sept points de suite. Résultats des courses elle passait devant au repos dans une rencontre très physique : 29-26.

Le bras de fer se poursuivait encore quelques minutes : 33-32 (23e), mais Lille terminait le 3e quart temps par un 2-18 meurtrier. Les Valenciennois manquaient de carburant, roulaient  même sur la réserve et pas de pompe à l’horizon pour se ravitailler 39-58 (34e). L’ensemble avait bien quelques soubresauts mais sans plus. Panne sèche sur le parquet de la salle Jean Mineur. Score final : 45-68.

Les réactions :

Philippe Durand (coach de Lille) : << Un match très serré, équilibré en première mi-temps après nous avons mis une presse qui leur a fait travailler davantage, je pense qu’ils ont fatigué et nous avons pu agir défensivement. Cela avec plus de présence, de physique et d’adresse surtout en seconde mi-temps. Bravo à la très belle équipe de Valenciennes et si elle termine première, elle le mérite. >>

Jean-Michel Pittavino (coach de Valenciennes) : << Nous avons joué à notre niveau, mais en face c’était une équipe bien plus forte qu’à l’aller avec des renforts d’au dessus. Nous n’avons pas su jouer sur leur presse, sans oublier les nombreux ballons perdus bêtement. Nous savions que la défaite arriverait un jour, il vaut mieux contre une telle formation qu’une de bas de classement. >>

Alvyn Marcant (joueur de l’ASHHV) : << Un match assez difficile, physique, surtout quand l’adversaire pressait. Je trouve que l’on s’est quand même bien battu. Lille a été plus fort il faut le reconnaître, nous essayerons de faire mieux la prochaine fois. >>

ASHH VALENCIENNES  – LUC LILLE : 45-68 (14-14, 15-12, 6-24, 10-18)

ASHHV : Sarrazin 4, Marcant 18, Fromont 11, Galan 12.

LUC Lille : Chririnos 16, Boulet 22, Beaumont 10, Gouzaut 20.

Derniers conseils de Jean-Michel Pittavino avant le début du match.

Olivia et Robert Place

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Le Café de Paris à Valenciennes baisse le rideau… !

21 février 2025 à 10:34

Evidemment, vous avez la sélection naturelle du commerce de proximité, les changements de destination d’une rue comme celle de la rue Vieille Poissonnerie qui a payé le prix fort le passage du tramway en 2006, la vente ou la transmission d’un fonds de commerce de plus en plus difficile face à la réticence du réseau bancaire, mais certaines enseignes, comme la FNAC dans la Galerie Centre Place d’Armes, donne le « la » d’un commerce de proximité dans une collectivité locale.

Dans la capitale du Valenciennois, le « Café de Paris » sur la Place d’Armes demeurait le totem du commerce de proximité dans le centre-ville. Certes, d’autres enseignes du même acabit comme le « Français » sur ladite place ont disparu aussi, mais un ratio phénoménal de Valenciennois sont venus prendre un verre au XXème siècle dans ce lieu de convivialité, souvent à l’étage, comme un passage naturel d’une adolescence. Bien sûr, cette enseigne a connu plusieurs changements de main à travers des professionnels reconnus. 

Concrètement, le choix de l’exploitant de partir de cet emplacement « prémium » n’est pas un drame, il a conduit naturellement à la recherche de nouveaux professionnels de proximité, mais le plus inquiétant est qu’aucun dossier n’a abouti in fine. Un projet de malbouffe a effleuré le sujet, mais finalement positionné ailleurs, puis un autre repreneur aurait fait machine arrière à la toute dernière minute au deuxième semestre 2024. Ces petits cailloux additionnés amènent donc cette fermeture spectaculaire, le baissé de rideau d’une enseigne aussi forte pour le privé que l’hôtel de ville en face pour le public. 

Force est de constater qu’un site commercial aussi puissant, dans des dizaines d’autres villes de province, ne serait pas resté une journée sans une autre enseigne, même avec un changement radical, car le lieu respecte les trois lois d’une entreprise de proximité réussie, l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement. 

Bien sûr, on peut gloser sur les tenants et aboutissants de cette claque publique sur la ville-centre, mais il démontre que le commerce de proximité dans les rues de Famars, de Lille, sans parler de la rue Vieille Poissonnerie à Valenciennes ne sont plus les seuls en délicatesse. Avant la Vieille rue du Quesnoy détenait ce fardeau d’aspirateur à l’échec commercial. Aujourd’hui, peu à peu, toutes les rues sont entrainées dans la spirale négative malgré tous les efforts très louables du dispositif « Attractive », ville de Valenciennes + CCI Grand Hainaut, reprenant des cellules vides avec une prise en charge des travaux et un retour à la vie grâce à un loyer très accessible. 

Presque comme une sonnette d’alarme, les investisseurs ne se précipitent plus pour capter un emplacement, présumé fantastique, sur la Place d’Armes à Valenciennes. Les élus de tout le Conseil municipal peuvent s’interroger sur cette fermeture, espérons temporaire, mais le déménagement de tout le mobilier intérieur et extérieur en début de semaine et la pose de cette pancarte est traumatisante. La parfumerie Posak le 31 décembre 2024 Avenue D’Amsterdam, le coiffeur Depret en janvier dans la même Avenue, et aujourd’hui l’historique « Café de Paris » Place d’Armes à Valenciennes… La crainte du Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes, pour cette année 2025, à l’occasion de la cérémonie solennelle en début d’année s’avère de plus en plus prégnante.

Daniel Carlier

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(Volley-ball) Grandiose, Valenciennes dompte Evreux leader invaincu

16 février 2025 à 07:28

(Aurore Mobisa surprend la défense normande)

VOLLEY BALL  ELITE FEMININE POULE B: LES FORCES EN PRESENCE

Après être monté tous les deux ans, le Volley Club de Valenciennes, que préside Arnaud Legrand depuis neuf ans, dispute sa seconde saison en Elite féminine et s’y comporte très bien. Dans la poule B l’équipe fanion occupe la seconde place de son championnat avec 39 pts pour 13 victoires et deux revers. Des succès qui se composent comme suit : 8 fois 3-0, 3 fois 3-1, 2 fois 3-2 alors que ses défaites se sont soldées par 2 fois 2-3. Le tout pour 43 sets pour et 13 sets contre. Et voilà que ce samedi soir C’est Evreux qui était sur son chemin à la salle du Hainaut. Une équipe normande invaincue cette saison : 15 victoires en autant de matchs.  A l’aller les Valenciennoises s’étaient inclinées : 3-2.

MONTEE MODE D’EMPLOI

Les Young Devil du VAFC ont donné de la voix tout la rencontre.

A la fin de la saison régulière, les trois premiers des poules A et B seront qualifiés pour les play-offs. Pour le VC Valenciennes, il affrontera les trois premiers de la poule A en match aller et retour (les points acquis dans la première phase entre adversaires directs resteront acquis). Au terme de cette compétition seul le premier des play-offs rejoindra la division supérieure : << Si au dessus, il y a des clubs en difficultés financières, il y aura peut être une ou deux montées supplémentaires >>, explique le président Arnaud Legrand.

COMPOSITION DE L’EQUIPE DU VCV 

Lorrenn Gomel (libéro), Marie Centelles, Manon Pomes, Ariana Miller, Zana Zdovc Sporer, 

Adriana Darthuy, Aurore Mobisa, Zuzana Labikova (capitaine), Karolina Goliat, Céline Legrand (libéroà, Sarah Laurent. Coach : Gaétan Cyrulik, coach adjoint : Milos Labik, directeur sportif : Gauthier Deranville.

LE COMITE DU VCV : Président : Arnaud Legrand ; Vice-président : Jean-Raymond Legrand. Trésorière : Séverine Legrand. Organisatrice événementiel : Thérèse Lebrun. Travel manager : Pascal Lebrun. Secrétaire : Dorothée Lecigne.

LE VCV N’A RIEN LACHE

Zuzana Labikova au service

Le début de match était marqué par de nombreuses égalités : 6-6, 11-11, 18-18. Là, les équipières de Zuzana Labikova  montraient un peu plus de présence au filet et s’offraient la bagatelle de quatre balles de set (24-20). La troisième fut la bonne : 25-22. 

La réaction normande ne tardait pas à venir. Le second épisode débutait par des fautes de service de part et d’autre : 4-4 avant qu’Evreux accélérait: 12-15. A cause de fautes de réception et d’attaques, les Valenciennoises n’allaient plus revoir son porte-bagages : 15-25.

Comment allaient t’elles revenir après dix minutes de pause, abattues ou remontées comme une horloge suisse ? C’est la seconde solution qui allait prévaloir. Elles s’accrochaient alors que l’incertitude régnait : 18-18, prenaient un petit éclat : 18-21 avant de s’offrir une balle de set : 25-24, mais les Ebroïciennes en décidaient autrement : 1-2 (27-29).

Sous les encouragements de leurs supporters et notamment des Young Devil du VAFC, elles allaient de nouveau se surpasser : 18-18, 22-22, pour pousser la formation de l’Eure à un set décisif : 25-23. Dans celui-ci le VCV était rapidement mal embarqué : 6-9, mais l’abnégation refaisait surface : 10-10, pour terminer par un 5-2 salvateur : 15-12 et une victoire : 3-2.

Les réactions :

Arnaud Legrand (président du VCV) : << Je suis un président heureux. Heureux du club, des joueuses, des supporters. La salle était quasiment pleine, merci à tous d’être venus. Deux très bonnes équipes et je pense que cela s’est joué au mental. Bravo le VCV. >>

Gaëtan Cyrulik (coach du VCV) : << Félicitations aux filles qui ont fait un véritable combat. Des deux côtés cela a très bien joué, mais nous avons mérité cette victoire. Après la perte du second set, les filles n’ont rien lâché avec des choses très intéressantes. Je les avais préparées aux longs échanges aux rallyes. Maintenant si nous pouvons faire tomber le leader, nous sommes capables de beaucoup de choses. >>

Céline Legrand (libéro du VCV) : << Nous avons fait un très beau match avec une grande combativité. Nous y avons cru jusqu’au bout, même si Fabre nous a fait mal dans le second set et ça a marché. >>

VC VALENCIENNES  – EVREUX : 3-2 (25-22, 15-25, 27-29, 25-23, 15-12)

Les conseils du coach Gaëtan Cyrulik lors d’un temps mort

Olivia et Robert Place

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Entre le Volley Club de Valenciennes et son président Arnaud Legrand, un bail de neuf ans.

13 février 2025 à 16:30

Robert Place : Auparavant, vous étiez au VAFC, qu’elle était votre fonction ?

Arnaud Legrand : << Je faisais le tampon entre le vestiaire et l’administratif. Je m’occupais de l’accueil des joueurs, des papiers administratifs pour les étrangers, mais également de l’organisation des déplacements de l’équipe professionnelle et l’achat des équipements. >>

Depuis quand êtes-vous président et pourquoi avoir pris la présidence ? 

<< Je suis président du VCV depuis février 2016, poussé par ma fille qui joue, mes enfants. Suite à la liquidation judiciaire du Hainaut Volley, un appel a été fait à mon père Jean-Raymond pour reprendre le club et donner un coup de main. Il a accepté à condition que je devienne le président, mais nous sommes repartis de zéro. >>

Que pensez-vous de votre équipe fanion et de sa saison ?

<< Il n’y a pas que cette saison, cela fait neuf ans que je suis président. Depuis cette date, nous avons fait une ascension extraordinaire en montant tous les deux ans pour atteindre ce championnat Elite. Ensuite à ce niveau, c’est notre deuxième saison après avoir été champion de France amateur. Avec  13 victoires et 2 défaites, celle-ci est très bonne. >>

Quelles sont vos ambitions à moyen et long termes ? 

<< Continuer notre progression,  pérenniser le club un maximum et jouer la montée en Ligue Nationale. Peut-être pas cette année, mais si elle se présente… ; on montera si les institutions publiques nous suivent comme la Région Hauts de France. Valenciennes Métropole fait des efforts depuis deux ans, mais c’est minime quand même pour ce niveau là. La mairie, c’est plus compliqué ; pour y rencontrer des gens, c’est une catastrophe ! Nous avons un coup de téléphone par an du responsable des sports pour nous dire si notre subvention est maintenue ou réduite. Pour Monsieur le Maire, c’est autre chose… A part cela, nous avons tout pour monter, les infrastructures, une des plus belles salles de France, reconnue par toutes les équipes que nous recevons, même si elle est vieille. Elle ne demande qu’à rugir. >>

Comment voyez la réception d’Evreux leader invaincu ? 

<< J’espère que cela va être un très beau match. Nous avons titillé cette formation à l’aller où nous nous étions inclinés : 3-2. Elle ne pensait pas que nous avions une si belle équipe. Elle est favorite pour ce match et pour la montée tout comme Saint Dié dans l’autre poule. Deux équipes qui font une saison exceptionnelle. Nous avons notre chance, mais il va falloir jouer comme depuis le début de saison, sauf les trois derniers matchs dans lesquels nous n’avons pas été bons. Pour cette rencontre, nous avons tout fait pour avoir énormément de public, notamment à travers la communication avec le VAFC et les Diables Rouges (Hockey sur Glace). >>

VC VALENCIENNES (2e) – EVREUX (1er), Ce samedi, 20h, salle du Hainaut, rue des Glacis. 16e journée d’Elite.

Robert Place

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