Free software scares normal people—Daniel De Laney
Faire un soft complet, mais dans lequel on cache les fonctionnalités les plus poussées pour ne montrer que les plus utilisées semble être une bonne idée.
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Faire un soft complet, mais dans lequel on cache les fonctionnalités les plus poussées pour ne montrer que les plus utilisées semble être une bonne idée.
Quand avez-vous profité pour la dernière fois d’un moment véritablement libre ? L’absence de temps disponible, désignée sous le terme « inégalité temporelle », pourrait accroître les risques de développer une démence. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Dans leur article de perspective ... Lire plus
L'article Le temps libre : un facteur clé dans la prévention de la démence est apparu en premier sur Fredzone.Un retour relativement honnête et transparent sur le développement d'une fonctionnalité à l'aide de l'IA.
L'auteur dépeint assez bien ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne beaucoup moins bien, loin de la hype habituelle qui nous assume à coup de superlatifs.
Un retour relativement honnête et transparent sur le développement d'une fonctionnalité à l'aide de l'IA.
L'auteur dépeint assez bien ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne beaucoup moins bien, loin de la hype habituelle qui nous assume à coup de superlatifs.
Pendant qu’Apple peaufine son IA maison pour Xcode (sans date de sortie, évidemment), Microsoft vient tranquillou installer ses petites affaires dans l’écosystème le plus verrouillé du marché en sortant son extension officielle Github Copilot pour Xcode , pile-poil au moment où les rumeurs nous soufflent qu’Apple travaille aussi sur sa propre solution locale.
Cette extension de Github pour Xcode propose trois fonctionnalités principales. Tout d’abord de la complétion de code en temps réel. Ensuite, pendant que vous tapez, un tchat vous permet de poser des questions sur votre code, et il y a également un mode Agent qui peut modifier directement vos fichiers et lancer des commandes terminal. C’est gratuit jusqu’à 2000 complétions et 50 messages tchat par mois, donc largement de quoi rendre accro la majorité des devs iOS avant qu’Apple ne sorte son propre truc !
Maintenant pour utiliser un outil Microsoft dans un IDE Apple, vous devez accorder trois permissions macOS sacrées : Background, Accessibilité, et Xcode Source Editor Extension. Hé oui, Apple force littéralement ses développeurs à ouvrir toutes ces portes et niveau permissions, c’est l’Accessibilité qui pose régulièrement problème, car faut souvent la désactiver puis la réactiver pour que ça fonctionne correctement.
Ensuite l’installation est assez classique. Soit via Homebrew ou en téléchargeant le DMG directement depuis le dépôt GitHub.
brew install --cask github-copilot-for-xcode
Vous glissez ensuite l’app dans Applications, vous accordez les trois permissions système, vous activez l’extension dans les préférences Xcode, et hop, vous signez ça avec votre compte GitHub Copilot.
Un autre projet communautaire existait déjà intitni/CopilotForXcode , non officiel mais fonctionnel, qui supportait GitHub Copilot, Codeium et ChatGPT mais comme Microsoft sort maintenant sa version officielle pour contrôler le territoire comme un dealer dans son quartier, j’imagine que cette dernière ne va plus faire long feu.
Les tests comparatifs montrent que Copilot reste plus rapide et plus précis que le système de prédiction local d’Apple intégré dans Xcode car Apple mise uniquement sur du traitement local avec un modèle embarqué (pas de cloud donc, tout est sur votre Mac), surtout que Microsoft a déjà des années d’avance sur l’entraînement de ses IA et la rapidité de ses serveurs.
Donc voilà, les développeurs iOS se retrouvent maintenant à choisir entre attendre un hypothétique Copilot d’Apple sans date de sortie, ou donner les clés de leur Xcode à Microsoft dès maintenant. Ou alors continuer à coder sans IA comme les hommes de Cro-Magnon à l’époque !
En tout cas, avec 2000 complétions gratuites par mois comme dose pour devenir accro, combien vont résister si Apple tarde encore 6 mois de plus ??

Vous avez déjà passé plus de temps à configurer Sphinx qu’à coder votre projet Python ? Bienvenue au club !
Et oui, paradoxalement, parfois documenter son code devient plus compliqué que d’écrire le code… Vous voulez juste afficher vos docstrings joliment, mais avant ça il faut vous taper 200 pages de doc, choisir parmi 47 thèmes, configurer des dizaines d’extensions et comprendre la syntaxe reStructuredText. Breeeef, la flemme !
Heureusement, il existe une alternative qui va vous réconcilier avec la documentation : pdoc.
pdoc, c’est un outil de documentation Python qui ne nécessite pas de documentation. Vous tapez simple pdoc votre_module et c’est tout. Pas de fichier de config interminable, pas de choix existentiels entre différents builders, pas de migration depuis votre version de Sphinx de 2018 qui refuse de compiler.
Ça génère directement une belle doc à partir de votre code existant !!
Si vous avez déjà écrit des docstrings propres et utilisé les type annotations de Python, vous avez déjà fait 100% du boulot car pdoc se contente de prendre ce qui existe et de l’afficher élégamment. Pas de traduction, pas de réécriture, pas de fichiers .rst à maintenir en parallèle de votre code.
Votre code EST la documentation et ça c’est beau !
L’outil comprend les docstrings au format numpydoc et Google-style, fait des liens automatiques entre les identifiants, respecte votre variable __all__ et génère du HTML standalone que vous pouvez héberger n’importe où. Il y a même un serveur web intégré avec live reload pour développer votre doc en temps réel.
Pour mettre ça en place, faut installer pdoc avec
pip install pdoc
Puis vous lancez
pdoc ./votre_projet.py
ou
pdoc nom_de_votre_module
Et c’est tout !
Bien sûr si vous bossez sur un gros projet avec des besoins spécifiques, des guides utilisateurs complexes, des dizaines de pages de tutoriels et une doc multilingue, Sphinx reste le roi, mais pour la grande majorité des projets Python, ceux qui ont juste besoin d’une doc API claire et lisible, pdoc fait ça comme un chef, sans que vous ayez besoin d’un doctorat en outil de documentation.
Bref, si vous en avez marre de passer plus de temps sur votre documentation que sur votre code, pdoc mérite le détour car documenter son code devrait être aussi simple que de le coder, non ?
Pour tester pdoc, direction pdoc.dev ou directement le repo GitHub .

Vous connaissez ces outils qui promettent de créer des apps web juste en discutant avec une IA ? Genre Lovable, v0, Bolt, Replit…etc. C’est magique, sauf que tout tourne dans le cloud, vos données passent par leurs serveurs et vous êtes du coup enfermés dans leur écosystème.
Hé bien Dyad fait la même chose, mais un peu différemment puisque tout tourne en local sur votre machine. En plus c’est open-source et c’est gratuit.
Dyad, c’est donc un builder d’applications web piloté par IA. Vous lui expliquez ce que vous voulez, il génère le code directement chez vous sur votre machine et le truc cool, c’est qu’il vous laisse choisir votre modèle IA.
ChatGPT d’OpenAI, Gemini 2.5 Pro de Google, Claude Sonnet 4.5 d’Anthropic, prenez ce que vous voulez, vous mettez vos propres clés API et ça roule. Et si vous tenez vraiment à une vie privée totale, vous pouvez même utiliser Ollama pour faire tourner des modèles en local sans jamais que ça se connecte à internet.
Le projet est dispo sur GitHub , c’est codé en TypeScript, ça s’installe sur Mac et Windows, et y’a aucune inscription requise. Bref, vous téléchargez, vous lancez, et ça marche.
Dyad s’intègre avec Supabase pour la partie backendce qui permet d’avoir une bonne authentification, une base de données, des fonctions serveurr…etc. Tout y est, du coup vous pouvez créer des vraies apps full-stack, et pas juste des interfaces statiques comme on peut le faire avec mon petit LocalSite . Vous partez d’une idée, vous discutez avec l’IA, et vous sortez une application complète qui tourne sur votre machine en full vibe coding !
Il y a bien sûr des plans payants mais la version gratuite fait déjà le job pour du développement solo. Le créateur de Dyad s’appelle Will Chen et a même monté une communauté Reddit r/dyadbuilders où chacun montre un peu ce qu’il a fait. Ça peut vous donner des idées des capacités de cet outil.
Bref, si vous voulez jouer avec un vrai app builder IA sans dépendre du cloud et sans vendre votre âme à une plateforme propriétaire, Dyad fera très bien le job ! Vous pouvez même ensuite ouvrir les fichiers générés dans un VS Code ou Cursor si vous voulez mettre les mains dans le cambouis.

L'atrait de la complexité est en partie le fruit du marketing, du discours de gens qui veulent vous convaincre que vos problèmes sont trop profonds pour être résolus par des solutions simples.
L'atrait de la complexité est en partie le fruit du marketing, du discours de gens qui veulent vous convaincre que vos problèmes sont trop profonds pour être résolus par des solutions simples.