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Reçu hier — 3 décembre 2025

Lepton - Valve veut faire tourner vos jeux Android sous Linux et c'est pas con

Par :Korben
3 décembre 2025 à 13:59

Vous vous rappelez de Proton , cette couche de compatibilité magique qui permet de jouer à des jeux Windows sur Linux ?

Hé bien Valve récidive avec Lepton, qui fait exactement la même chose… mais pour Android. Et devinez quoi, c’est basé sur Waydroid , ce projet open source qui permet de faire tourner Android dans un conteneur Linux.

L’idée derrière tout ça, c’est le Steam Frame , le fameux casque VR que Valve va sortir début 2026 et contrairement au Steam Deck qui utilise un processeur AMD x86, ce bidule tourne avec un Snapdragon 8 Gen 3 et 16 Go de RAM. Oui vous l’aurez compris, c’est de l’ARM !

Du coup, plutôt que de demander aux développeurs de porter leurs jeux un par un (ce qu’ils ne font jamais, on les connait ces branleurs ^^), Valve a décidé de supporter directement les APK Android. Ainsi, les devs qui ont déjà sorti leur jeu VR sur Meta Quest pourront donc le balancer sur Steam sans effort supplémentaire. C’est pas con, hein ? (à prononcer avec l’accent ch’ti). Et d’ailleurs, Walkabout Mini Golf sera le premier jeu Android officiel sur Steam. Si vous l’avez déjà acheté sur Steam, vous aurez donc accès à la version Android le jour du lancement du Steam Frame… pas besoin de repasser à la caisse et ça c’est cool !

Et alors pourquoi ça s’appelle Lepton ?

Hé bien parce que Valve aime bien les particules apparemment. Proton, Lepton… bientôt Neutron ? En attendant, le logo est une grenouille, ce qui n’a aucun rapport avec les particules mais on va pas chipoter.

Une fois encore, ce qui me fait vraiment kiffer dans cette histoire, c’est toujours cette même stratégie de Valve qui fait exactement comme avec le Steam Deck. En gros, leur move c’est que si les studios ne veulent pas développer en natif Linux, c’est pas grave… Ils feront tourner eux-même ce qu’ils ont déjà au catalogue. Avec Proton, ils ont récupéré tout le catalogue Windows et avec Lepton, ils vont récupérer tout le catalogue Meta Quest. Et comme le GPU du Steam Frame est 25% plus puissant que celui du Quest 3 (et même 30% en pratique parce que Meta bride un peu le sien), les jeux tourneront potentiellement mieux.

Reste maintenant une question que tout le monde se pose : Est-ce que Lepton arrivera sur Steam Deck ? Bah oui, ce serait logique car le Steam Deck a un écran tactile, des contrôleurs intégrés…etc et ce serait donc parfait pour les jeux Android. M’enfin, pour l’instant, Valve n’a rien confirmé, mais franchement ce serait bête de s’en priver.

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L'archéologie numérique - Fouiller là où plus personne ne cherche

Par :Korben
3 décembre 2025 à 10:13

Vous cherchez un vieux driver obscur de 2003, une démo technique jamais rééditée, ou ce vieux shareware DOS que personne n’a archivé ? Pas de souci, vous allez sur Google qui vous crache 3 liens morts et vous renvoie sur Reddit ou je ne sais où ailleurs… et vous abandonnez l’idée en vous disant que ça n’existe plus.

Mais sachez que pendant que vous galérez sur le web de surface, il existe tout un écosystème de réseaux zombies où les fichiers continuent de circuler comme si de rien n’était. eMule tourne toujours (oui), et des index FTP affichent carrément des milliards de fichiers encore dispo.

Bienvenue dans l’archéologie numérique pratique où aujourd’hui, on va apprendre à fouiller là où personne ne cherche plus. Et petit rappel utile, je vais vous parler ici uniquement de fichiers publics et légitimes (genre des drivers, des freewares, des docs, des archives de projets…etc), et pas de téléchargement illégal.

Mais avant de plonger dans ces réseaux, parlons un petit peu avant de sécurité parce que vous allez quand même télécharger des fichiers d’origines douteuses. Donc, utilisez une VM Linux légère (Ubuntu 22.04 LTS dans VirtualBox, ou une install minimal), avec un VPN avec kill-switch activé, un antivirus avec scan automatique, et un gestionnaire de téléchargement comme JDownloader2 avec des filtres activés.

Alors, pourquoi isoler sa machine AVANT de télécharger, me direz-vous ?

Hé bien parce qu’un fichier vérolé dans une VM, vous effacez la VM. Alors qu’un fichier vérolé sur votre machine principale, vous commencez à négocier avec votre week-end.

On commence donc par le web indexé étendu. Google indexe beaucoup de choses c’est vrai, mais pas tout (et pas partout). Et les opérateurs de recherche, c’est juste l’art de poser les bonnes contraintes : site:, guillemets, filetype:, intitle:… c’est documenté noir sur blanc chez Google donc je vous laisse lire tout ça , mais voici un exemple…

`site:vogonsdrivers.com "Voodoo3" driver`

ou

`site:catalog.update.microsoft.com "nom du périph"`

…pour tomber sur des pages que personne ne linke plus, mais qui existent encore. Et si vous voyez un “Index of /” sur un serveur, traitez ça comme un miroir public, mais surtout pas comme une invitation à aspirer tout le disque au risque de vous faire ban ou de voir le site se mettre en croix.

Bonus moteur de recherche rien que pour vous, Yandex peut parfois remonter des résultats différents (langues, régions, caches), mais oubliez le mythe “anti-DMCA magique” car Yandex retire aussi les liens qui vont vers du contenu sous copyright.

Voilà, utilisez plusieurs moteurs de recherche pour multiplier les angles de recherche. C’est un bon début.

Ensuite, Archive.org que vous connaissez tous, ne se limite pas aux vieilles versions de sites web. Le move le plus propre c’est de coller l’URL d’origine dans la Wayback Machine et vous remonterez le temps. Et si vous voulez jouer au chirurgien (URLs mortes, patterns, dates), il y a même une API CDX qui interroge l’index des captures, comme ça, un driver disparu en 2008 a peut-être été crawlé. Ou pas. Mais bon, ça prend 30 secondes à vérifier donc pourquoi se priver ?

Il restait aussi, c’est vrai, des dinosaures qui traînaient comme Uloz.to, longtemps cité comme “cimetière vivant”, mais qui malheureusement a annoncé la fin du partage public en 2023. En revanche, pour les vieux drivers et outils, vous avez des spots nettement plus propres tels que VOGONS Drivers (vintage hardware) et même le Microsoft Update Catalog pour des drivers connus.

Mais attention au piège des faux liens car sur certains vieux hébergeurs et pages louches, une grosse partie des résultats récents sont des redirections vers des sondages, des installateurs chelous ou des malwares. La règle c’est donc de privilégier les uploads anciens, de vérifier la taille du fichier, et de comparer avec une taille attendue. Par exemple, une ISO de 150 Ko, c’est un fake évident ! Et si un hash est disponible sur un forum, vérifiez-le (idéalement en SHA-256).

Bon, et maintenant on va passer à un truc vraiment puissant : l’archéologie FTP.

Mamont’s Open FTP Index et son moteur de recherche affichent plus de 4,29 milliards de fichiers listés. La plupart de ces serveurs ont été configurés dans les années 2000 et certains traînent encore en mode portes ouvertes du coup, on y trouve des sauvegardes de sites web morts, des miroirs de projets, des archives de docs, de vieilles photos et parfois des drivers perdus. C’est l’Internet Archive version anarchique et non-curée.

Vous pouvez par exemple chercher par extension (.zip, .rar, .7z), vous triez par date, et vous privilégiez les serveurs qui ressemblent à des miroirs publics (projets, universités, labos). Et si vous voulez un index avec stats visibles, y’a une alternative qui s’appelle NAPALM FTP Indexer et qui annonce environ 459 millions de fichiers répartis sur 1 437 serveurs FTP, avec une date d’update affichée.

Par contre, petit piège classique, y’a beaucoup de serveurs FTP publics qui bloquent l’accès web, mais acceptent les clients FTP. Donc si un index affiche un lien mort, essayez avec un client FTP en lecture seule (FileZilla, lftp…). Sur l’anonymous FTP, quand c’est activé. Le combo classique c’est user: anonymous (et parfois un mail en mot de passe, juste pour la forme). Et une fois encore, ce qui est accessible n’est pas toujours prévu pour être siphonné donc prenez uniquement ce dont vous avez besoin.

Et si vous cherchez des fichiers vraiment rares, on ne peut pas ignorer le P2P décentralisé. C’est vrai que tout le monde est passé au streaming, mais il reste une communauté silencieuse qui fait tourner eMule depuis 2004 et comme le réseau Kad (Kademlia) fonctionne sans serveur central côté recherche, ça change tout en termes de résilience. Aujourd’hui c’est plus niche, mais c’est justement là que des fichiers ultra-spécifiques survivent.

Si vous voulez rester clean, téléchargez eMule depuis la source officielle . Ah et sous Mac et Linux, y’a aMule aussi. Ça me rappelle tellement de souvenirs !

Bien sûr, les fichiers rares peuvent mettre des jours à arriver et contrairement à BitTorrent où vous voyez “50 seeders”, eMule affiche juste “En attente” donc télécharger un fichier rare demande de la patience. Laissez tourner, et vous verrez bien… c’est souvent la condition du succès.

BitTorrent avec BiglyBT , c’est l’évolution moderne de tout ça puisque ce client supporte DHT, et il a une intégration I2P et Tor via plugin. La fonctionnalité “Swarm Discoveries” sert également à découvrir des torrents.

Gnutella et Shareaza, par contre, c’est le réseau zombie. Très peu d’utilisateurs, mais certaines archives uniques n’existent que là donc si vous avez épuisé eMule et BitTorrent, tentez Shareaza en dernier recours.

Une technique un peu old-school mais qui marche encore (dans les cas légitimes) c’est également l’URL guessing. Donc littéralement deviner les URLs. Vous trouvez site.com/download/v1.0.zip, mais il vous faut la v0.9. Testez site.com/download/v0.9.zip, puis v1.1, v2.0. Beaucoup de projets laissent traîner des anciennes versions sans les lier publiquement.

Et pour finir, Usenet qui est payant c’est vrai, un peu complexe, mais parfois très efficace. Usenet existe depuis 1980 et fonctionne comme un système distribué de serveurs qui se répliquent des messages. Aujourd’hui, côté binaire, faudra passer par un provider (rétention, vitesse, complétion) comme Eweka ou Newshosting. Y’a aussi des indexeurs NZB pour chercher comme NZBgeek, ou NZBfinder.

Votre succès avec Usenet dépend de deux paramètres très terre-à-terre : la rétention (combien de temps c’est gardé) et la complétion (si toutes les pièces existent). Un fichier de 2010 peut être incomplet si des parties ont sauté alors si la complétion est basse, vous perdez votre temps. Par contre, si elle est haute, Usenet est un bulldozer.

Je le redis encore une fois, ne JAMAIS double-cliquer sur un .exe récupéré dans la nature. Vérifiez les signatures quand il y en a, comparez les hashes, et testez d’abord en VM isolée. Hé oui, VirusTotal peut aider, mais un upload n’est pas forcément privé donc évitez d’y envoyer des fichiers sensibles, et ne confondez pas 0 détection avec 0 risque.

Voilà, cet Internet profond dont je parle n’a rien à voir avec le dark web, Tor et tout ça… C’est simplement l’Internet d’avant Google qui continue de tourner en silence avec ses miroirs, ses archives, ses réseaux P2P sans tête, et ses serveurs oubliés. Tout ça fonctionne encore, mais personne ne les explore vraiment. Grâce à cet article, vous venez donc d’apprendre à fouiller ces cyber ruines où 99% des gens ne pensent jamais à chercher.

Pour aller plus loin dans l’archéologie numérique, j’ai compilé les sources qui m’ont aidé à préparer ce modeste guide : Lost Media Wiki Forum pour la communauté, Mamont et NAPALM FTP Indexer pour l’archéo FTP, Internet Archive + CDX API pour la Wayback, la doc eMule et Steiner et al. (IMC 2007) pour Kad, BiglyBT + Swarm Discoveries pour BitTorrent, VOGONS Drivers et Software Heritage pour la préservation propre.

L'IA qui mate votre caca ou comment toucher le fond (de la cuvette)

Par :Korben
3 décembre 2025 à 08:03

J’ai découvert un truc qui m’a laissé sur le cul (c’est le cas de le dire). Kohler, le fabricant de sanitaires américain, vient de lancer Dekoda . Il s’agit d’une caméra à 599 dollars que vous collez sur le rebord de vos toilettes pour photographier vos beaux étrons. Je vous jure que je n’invente rien, allez voir le site !

Voici grosso merdo (oui, ça va être la thématique de cet article ^^) le pitch commercial : Analyser vos déjections avec de l’IA pour suivre votre santé intestinale. Tout un programme !

La caméra capture des images de vos joyeuses productions fécales après chaque passage, les envoie à une app iPhone (Android arrivera plus tard parce que bon, les utilisateurs Android peuvent bien attendre pour faire analyser leur merde), et l’intelligence artificielle vous dit si tout va bien au sein de vos entrailles. Le système se base sur l’échelle de Bristol, qui est une classification médicale qui note vos selles de 1 (crottes de bique) à 7 (diarrhée de compétition).

Et bon appétit !

Côté fonctionnalités, Dekoda peut détecter la présence de sang dans les urines ou les selles… ce qui effectivement peut indiquer des problèmes allant de l’infection au cancer. L’app suit également vos tendances sur la durée et vous alerte si quelque chose cloche. Le truc peut même analyser votre niveau d’hydratation en scrutant votre pipi.

Mais attention, le vrai problème n’est pas que cette caméra existe. Le problème c’est la sécurité de vos données intimes car Kohler affirme que tout est protégé par un “chiffrement de bout en bout” (E2E), sauf que quand on creuse un peu, c’est du pipeau. Un chercheur en sécurité a mis en évidence que ce fameux E2E… c’est juste du HTTPS classique. La “deuxième extrémité” du chiffrement, c’est Kohler lui-même qui peut déchiffrer vos photos de toilettes comme bon lui semble. Donc, l’argument commercial de chiffrement E2E est un mensonge.

Et ça va encore plus loin puisque dans les conditions d’utilisation, vous acceptez que vos données “dé-identifiées” servent à entraîner leurs algorithmes d’IA et soient potentiellement partagées avec des tiers pour “améliorer les produits et services”. En gros, quelque part dans un datacenter, vos cacas anonymisés servent à éduquer des modèles de machine learning gratuitement. Comme c’est romantique.

Et si un jour, il y a fist de données, euh pardon, fuite de données, le monde entier pourra associer ces jolies photos à votre nom, et en extraire de l’info médicale sensible qui pourrait intéresser votre assureur ou votre employeur.

Le dispositif se fixe sur la plupart des cuvettes sans outil, par contre si vous avez des toilettes noires ou foncées, ça risque de ne pas fonctionner car les capteurs ont besoin de réflexion lumineuse pour fonctionner.

Côté tarifs, en plus des 599 dollars pour l’appareil, il faut également prendre un abonnement entre 70 et 156 dollars par an pour l’analyse IA de votre caca.

Alors certes, surveiller sa santé intestinale c’est important et les changements dans les selles peuvent effectivement être des indicateurs précoces de problèmes de santé mais entre ça et installer une caméra connectée dans vos toilettes et que toute parte sur les serveurs d’une entreprise américaine avec un “chiffrement” bidon… y’a peut-être un juste milieu.

Genre, regarder vous-même comment ça se passe de temps en temps ?

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Reçu — 2 décembre 2025

Mario Kart Super Circuit - Un patch corrige un bug vieux de 24 ans

Par :Korben
2 décembre 2025 à 12:40

Si vous aviez une Game Boy Advance en 2001, vous avez forcément joué à Mario Kart Super Circuit. C’était LE jeu pour les trajets en bus trop longs, les vacances à la mer chiantes avec les parents, les heures à tuer le weekend… Eh bien figurez-vous que pendant tout ce temps, on jouait à un jeu “cassé” sans même le savoir.

Le truc, c’est que Mario Kart Super Circuit affiche bien 60 fps… mais uniquement pour les personnages et les décors. Le circuit lui-même, qui tourne avec l’effet Mode 7 comme sur Super Nintendo, ne se rafraîchissait qu’à 30 fps. Et c’est un détail que personne n’a vraiment remarqué pendant presque un quart de siècle.

Et là, y’a un moddeur du nom d’Antimattur qui a décidé de fouiller dans le code et a découvert un truc assez dingue… Le jeu calculait déjà les paramètres du circuit à 60 fps en interne, mais quelqu’un chez Nintendo a décidé de ne les lire qu’à 30 fps. Alors pourquoi ? Hé bien mystère et boule de gomme… Les théories vont de l’économie de batterie (les piles AA du GBA original, c’était pas la fête) à une optimisation pour l’écran LCD qui bavait tellement que le 60 fps aurait peut-être été bizarre… On ne sait pas vraiment.

Ce nouveau patch fait seulement 15 octets et selon son créateur, un tiers de ces octets sont pour le mot “patch”. Un simple changement d’adresse et hop, le jeu fait enfin ce qu’il aurait dû faire depuis 2001.

La correction fonctionne sur toutes les versions du jeu (USA, Europe, Japon), et niveau performances, ça ne change strictement rien puisque le boulot était déjà fait en coulisses. Nintendo avait juste… oublié d’utiliser ses propres calculs.

Maintenant, la différence se voit surtout dans les virages serrés où le scrolling est parfaitement fluide. C’est subtil mais une fois qu’on l’a vu, difficile de revenir en arrière… Bref, si vous voulez ressortir votre GBA (ou votre émulateur, aucun jugement ^^) pour l’occaz, le patch traîne sur romhacking.net . Dégoupillez le fichier IPS qui correspond à votre région et c’est bon pour du Mario Kart qui tourne enfin comme prévu !

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Reçu — 1 décembre 2025

Prelude of the Chambered Reborn - Le jeu de Notch est de retour dans le navigateur

Par :Korben
1 décembre 2025 à 11:36

Vous vous souvenez de Notch, le créateur de Minecraft ?

Avant de devenir milliardaire dépressif à temps plein en vendant son jeu à Microsoft, le bonhomme participait à des game jams et pondait des petits jeux en moins de 48 heures. Et Prelude of the Chambered c’était justement l’un de ces projets, créé lors de la Ludum Dare 21 en août 2011 avec le thème “Escape”. Un dungeon crawler à l’ancienne façon Dungeon Master ou Eye of the Beholder, codé en Java.

Hé bien, Angelo Lima vient de le ressusciter en TypeScript et ça tourne direct dans votre navigateur . Qu’il est fort !!

Le projet s’appelle Prelude of the Chambered: Reborn et c’est donc une réécriture complète du code original. Aux chiottes le Java, et bonjour le TypeScript moderne avec Vite pour le build. Le rendu 3D utilise uniquement le Canvas 2D et du raycasting software pur, sans WebGL ni accélération GPU. Bref, tout se fait à l’ancienne, comme dans le jeu original, mais en version web accessible depuis n’importe quel appareil.

Le truc cool avec le jeu de Notch, c’est son système de level design. Les niveaux sont définis par des images PNG où chaque couleur de pixel représente un élément du jeu : mur, porte, ennemi, objet… C’est du “data-driven” avant l’heure, et ça permet à n’importe qui de créer ses propres niveaux sans toucher au code. Angelo a bien sûr conservé ce système dans sa version modernisée.

Côté contenu, vous avez six niveaux à explorer : Prison, Dungeons, Overworld, Crypt, Temple et Ice Cave. Y’a des ennemis plutôt variés comme des chauves-souris, des ogres, des yeux flottants, Jordan Bardella et des fantômes (un intrus s’est glissé dans cette liste), plus des versions boss. Votre objectif c’est donc de collecter quatre clés pour vous échapper, tout en ramassant des power-ups comme le Power Glove, un pistolet, des palmes pour nager et des patins à glace. Le jeu se finit en 20-30 minutes, mais attention !!!! Si vous mourrez, vous recommencez tout depuis le début.

D’ailleurs, petit fun fact, certaines textures d’objets de Prelude of the Chambered ont été réutilisées par Notch dans Minecraft lui-même, notamment pour les armures en cuir, en fer et les épées. Quand on vous dit que le mec recyclait tout, même les pots de yaourts…

Les contrôles c’est du classique… WASD ou les flèches pour bouger, Q/E pour tourner, Espace pour taper ou utiliser des objets, touches de 1 à 8 pour l’inventaire et y’a même un mode plein écran avec la touche F pour les puristes qui veulent l’expérience immersive complète.

Voilà, si vous voulez découvrir un petit bout d’histoire du jeu vidéo indé et voir ce que Notch était capable de pondre en 48 heures bien avant que Minecraft ne devienne le mastodonte qu’on connaît, foncez jouer à Prelude of the Chambered: Reborn .

Merci à Angelo d’avoir partagé sa création lors de mon live sur Twitch .

Lossless Scaling - Doublez le framerate de votre Steam Deck avec ce plugin Decky

Par :Korben
1 décembre 2025 à 09:34

Si vous avez un Steam Deck et que vous rêvez de fluidité visuelle digne d’un écran 120 Hz alors que votre jeu tourne péniblement à 40 FPS, il faut absolument que vous testiez Lossless Scaling qui vient officiellement de débarquer sur le Decky Store .

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, Lossless Scaling c’est un logiciel Windows hyper populaire qui permet de générer des frames artificielles entre les vraies images de votre jeu. En gros, si votre jeu tourne à 30 FPS, le logiciel va créer des images intermédiaires pour donner l’impression d’avoir du 60 FPS. C’est pas de la magie noire, c’est de l’interpolation de frames, et ça marche plutôt bien quand c’est correctement implémenté.

Le truc, c’est que jusqu’à maintenant c’était réservé aux joueurs Windows, et vous, pauvres utilisateurs de Steam Deck, vous êtiez condamnés à regarder votre cousin PCiste consanguin profiter de la fluidité de ses jeux pendant que vous, vous vous tapiez des 30 FPS saccadés sur Elden Ring.

Hé bien aujourd’hui, c’est terminé, grâce au travail de PancakeTAS qui a porté la technologie sous Linux et de xXJSONDeruloXx qui a créé ce plugin Decky appelé “ lsfg-vk ”.

L’installation est devenue ultra simple maintenant que c’est dans le store officiel Decky… Suffit de chercher “Decky LSFG-VK”, vous l’installez, et vous suivez les instructions. Bon par contre, petit détail important, il vous faut quand même avoir acheté Lossless Scaling sur Steam (Ouin). C’est pas gratuit, mais à moins de 8 euros en période de soldes, ça reste très accessible pour ce que ça apporte. Et puis ça vous fait une idée cadeau de plus pour Noyël !

Côté résultats, c’est assez impressionnant sur les jeux qui tournent de façon stable. Si vous avez un titre qui tourne à 40 FPS constants, vous allez pouvoir simuler du 80 FPS et l’œil s’y laissera prendre. Par contre, et c’est là que ça se corse, il faut que le framerate de base soit stable. Sur des jeux gourmands comme Dying Light: The Beast où le framerate fait du yoyo, vous allez vous retrouver avec des stutters pas très agréables.

L’interpolation n’aime pas quand le framerate source fait n’importe quoi et d’ailleurs, comparé au FSR Frame Gen d’AMD qui est intégré directement dans certains jeux, ce plugin Lossless Scaling aura l’avantage de tourner de façon plus fiable avec des visuels plus fluides et moins d’input lag.

Attention quand même, l’input lag reste le talon d’Achille de toute technologie de génération de frames donc si vous jouez à des jeux compétitifs où chaque milliseconde compte, passez votre chemin, mais pour un bon vieux RPG solo ou un jeu d’aventure, c’est très appréciable.

Voilà, si vous voulez donner un coup de boost visuel à votre Steam Deck sans attendre que les développeurs intègrent nativement le frame generation dans leurs jeux, foncez sur le Decky Store chercher LSFG-VK. C’est la solution la plus simple pour profiter de cette techno qui était jusqu’ici réservée aux joueurs Windows.

Et un grand merci Noah de SteamdeckHQ pour l’info !

Retro-eXo - Plus de 10 000 jeux DOS et Windows prets à jouer !

Par :Korben
1 décembre 2025 à 09:15

Si vous êtes du genre à avoir une petite larme à l’œil (snif) quand vous repensez aux jeux DOS, Windows 3.1 ou Windows 95 de votre jeunesse, l’ami Lorenper a trouvé un projet de préservation vidéoludique absolument incroyable.

Retro-eXo c’est LE projet d’une seule personne qui a constitué des collections massives de jeux rétro, tous préconfigurés et prêts à être jouer, couvrant pratiquement toutes les plateformes PC des années 80-90-2000.

Le projet a commencé en 2007 et la philosophie est simple : “Preservation through Playability” in english, donc autrement dit, ça sert à rien d’archiver des jeux si personne ne peut y jouer. Du coup, chaque collection est livrée avec les émulateurs préconfigurés, les métadonnées, les pochettes, les manuels et tout ce qu’il faut pour lancer n’importe quel titre en un clic.

Voici donc ce que propose le site :

eXoDOS v6 : La grosse collection DOS avec 7 666 jeux , tous les classiques de l’époque PC Booter et MS-DOS. Le torrent complet fait 638 Go, mais y’a aussi une version Lite de 5 Go qui télécharge les jeux à la demande. Et en bonus, un pack média de 220 Go avec des magazines, des bandes son et des guides de stratégie d’époque.

eXoWin3x v2 : 1 138 jeux Windows 3.x de l’époque où Windows était juste une interface graphique par dessus DOS. Ça tourne via DOSBox avec des VHD préconfigurés. La v3 est prévue pour 2025.

eXoWin9x Vol.1 : 662 jeux Windows 95/98 de la période 1994-1996 (j’en ai parlé dans un autre article). Le système de VHD différentiels permet de faire tenir tout ça dans 262 Go au lieu de plusieurs téraoctets. Les volumes suivants arrivent bientôt avec les années 1997-2000.

eXoScummVM : 671 jeux point-and-click compatibles ScummVM, avec plusieurs variations par plateforme. Le torrent fait 253 Go et inclut tous les classiques LucasArts, Sierra et compagnie.

eXoDREAMM v3 : 46 jeux utilisant le moteur DREAMM , un émulateur spécialisé pour les jeux LucasArts.

Retro Learning Pack : 667 titres éducatifs compilés depuis eXoDOS et eXoWin3x, pour ceux qui veulent faire découvrir Math Blaster ou Reader Rabbit à leurs gamins.

Chaque collection utilise LaunchBox comme frontend, avec des vidéos de preview de 30 secondes pour chaque jeu, des options de configuration unifiées (fullscreen, ratio d’aspect, shaders CRT…), et même du support multijoueur automatisé via IPX pour les jeux en réseau. Le tout est portable et ne modifie rien sur votre système hôte.

Si vous creusez un peu sur le site, vous découvrirez aussi des packs contenant toutes les créations de la démoscene de 1987 à 1998, des jeux et des logiciels pour la série des Apple II (+ GS), un pack spécialisé dans tout ce qui est titres de fictions interactives de 1974 jusqu’au milieu des années 80. C’est incroyable !

Le travail de préservation est impressionnant et l’équipe cherche encore les versions originales sur média physique plutôt que des rips de scene, et documente tout sur un wiki dédié . Y’a aussi un Discord actif et un GitHub pour signaler les bugs ou soumettre des jeux manquants.

Si vous voulez faire tourner tout ce petit monde sous Linux, sachez qu’il y a aussi un pack de patchs, afin de faire tourner les différents projets EXO sur votre OS préféré .

Voilà, si vous voulez vous monter une bibliothèque rétro complète sans passer des semaines à configurer des émulateurs, foncez sur Retro-eXo . C’est gratuit, c’est téléchargeable en torrent, et c’est probablement le projet de préservation PC gaming le plus ambitieux qui existe !

Reçu — 30 novembre 2025

Gaming sous Linux - Et si AMD était devenu meilleur que Nvidia ?

Par :Korben
30 novembre 2025 à 06:56

La chaine youtube Gamers Nexus vient de publier ses premiers benchmarks GPU sous Linux, et pour leurs tests, ils ont choisi Bazzite . Pour ceux qui ne connaissent pas Bazzite, c’est une distro basée sur Fedora qui est conçue pour le gaming et qui se rapproche fortement de ce que propose SteamOS tout en restant utilisable comme OS de bureau classique.

C’est une distribution immuable, ce qui signifie que le système de base ne peut pas être modifié facilement. En effet, à chaque reboot, les modifications système sont annulées ce qui peut sembler contraignant mais en réalité c’est un avantage énorme pour les benchmarks car l’environnement reste stable et reproductible entre les tests.

L’équipe de GN a donc passé environ 5 semaines sur ce projet et ils ont évidemment eu le droit à leur lot de grosses galères du genre crashes, freezes, problèmes d’anti-cheat et j’en passe, mais d’après ce qu’ils expliquent dans leur vidéo, “Linux n’a jamais aussi bien fonctionné pour le gaming qu’aujourd’hui !

Par contre, truc important, ne cherchez pas à comparer directement les chiffres Linux avec leur équivalent benchmarks sous Windows car les environnements sont trop différents et les logiciels de capture de données mesurent différemment les choses. En plus, certains jeux tournent nativement tandis que d’autres passent par des couches de compatibilité comme Proton. Bref, les comparaisons directes Linux vs Windows ne sont pas pertinentes.

En tout cas, sous Linux, les rapports de force entre GPU changent complètement par rapport à Windows. En rasterization pure, AMD fait jeu égal voire mieux que Nvidia. La RX 9070 XT rivalise avec la RTX 5080 sur Dragon’s Dogma 2 et domine carrément sur Starfield où elle bat même la RTX 5090.

Le truc, c’est que les cartes Nvidia souffrent de gros problèmes de frame pacing sous Linux. Par exemple sur Black Myth Wukong, la 5090 affiche plus de FPS mais l’expérience est saccadée alors que la 9070 XT reste plus fluide. Baldur’s Gate 3 en build Linux natif est même complètement cassé côté Nvidia avec des résultats totalement incohérents.

Par contre en ray tracing , Nvidia reprend clairement l’avantage grâce à un hardware supérieur sur les RT. Par exemple, la 9070 XT se fait écraser et passe même sous la RTX 5060 sur certains titres. Et alors, la petite surprise de leurs tests c’est que la Intel Arc B580 offre souvent le meilleur frame pacing malgré des FPS plus modestes.

Bref, si vous jouez sous Linux sans ray tracing, AMD est maintenant devenue une option très sérieuse à considérer. Par contre, Nvidia a encore du boulot avec ses drivers. D’ailleurs, les dev de Bazzite ont abandonné les optimisations kernel orientées gaming depuis août dernier car ces tweaks causaient des pertes de performances de 2% à 30% selon les configs. Donc maintenant, les performances sur Bazzite sont censées être identiques à ce qu’on peut retrouver sous Fedora ou Arch, mais avec la stabilité en plus.

Voilà, pour ceux qui veulent tester, sachez que Bazzite existe en deux versions desktop : une pour les cartes Nvidia avec les drivers proprio préinstallés, et une pour AMD/Intel. Le système vient même tout équipé avec Steam, Lutris et les launchers gaming classiques, donc y’a quasiment rien à configurer après l’install. Et si une mise à jour casse quelque chose, vous pouvez toujours rollback sur l’image précédente au boot.

Bref, si vous en avez marre de Windows et de sa télémétrie, c’est peut-être le bon moment pour tester le gaming sous Linux. Ça ne coute rien, et avec Bazzite qui supporte maintenant les dernières puces AMD , y compris les Strix Halo que SteamOS ne boot même pas encore, y’a de quoi être optimiste !

Reçu — 29 novembre 2025

Une ÉNORME liste des meilleurs chaînes IPTV gratuites et sans abonnement pour votre box ou Smart TV

Par :Korben
29 novembre 2025 à 05:48

Si vous voulez monter votre propre service IPTV pour vos besoins personnels et arrêter de payer des services mafieux ou décodeurs pirates pour regarder de la TV en streaming, j’ai ce qu’il vous faut en accès gratuit.

Il existe plusieurs dépôts Github qui compilent des playlists au format .m3u regroupant de nombreux streams en IPTV. Attention, comme la radio en streaming , rien d’illégal pour l’utilisateur ici, c’est tout simplement des chaînes dont les flux sont accessibles gratuitement et légalement sur le web sans décodeur.

Pour le commun des mortels, ça suffira largement à votre bonheur, et vous pourrez lire toutes ces chaînes sans céder à l’achat d’un boitier IPTV ou abonnement IPTV spécifique. Un simple lecteur vidéo comme VLC suffira. Ça fonctionnera également sur votre téléviseur avec l’application Smart IPTV ou sur votre box Android.

Free-TV/IPTV - La playlist communautaire de qualité

Le premier dépôt que je vous recommande c’est Free-TV/IPTV . Il est maintenu par une communauté de bénévoles qui privilégient la qualité plutôt que la quantité. Y’a que des chaînes qui fonctionnent vraiment, pas de contenu adulte, religieux ou politique, juste du mainstream entertainment et des chaînes d’info.

Pour commencer à regarder la TV sans décodeur ni box android, lancez simplement VLC ou tout autre lecteur vidéo capable de lire les fichiers M3U comme Kodi puis faites Fichier -> Ouvrir un flux réseau et copiez-collez simplement le lien suivant :

https://raw.githubusercontent.com/Free-TV/IPTV/master/playlist.m3u8

Cette playlist regroupe des chaînes TV gratuites du monde entier, soit localement en hertzien, soit gratuitement sur internet via des services comme Plex TV, Pluto TV (en anglais, espagnol, français, italien), Samsung TV Plus, Roku TV ou encore des flux YouTube en direct.

iptv-org/iptv - Le mastodonte

Y’a aussi un autre projet encore plus massif : iptv-org/iptv . Celui-là c’est un véritable monstre avec près de 370 contributeurs et des milliers de chaînes du monde entier. La playlist principale est dispo ici :

https://iptv-org.github.io/iptv/index.m3u

Ce projet propose également un guide de programmes électronique (EPG) via un dépôt séparé, ce qui permet d’avoir les horaires des émissions directement dans votre lecteur si celui-ci le supporte. Y’a aussi une API publique et une base de données complète des chaînes disponibles. Vous trouverez également des playlists triées par pays, par langue ou par catégorie dans leur documentation. Ils maintiennent aussi une liste awesome-iptv qui recense tous les outils et ressources autour de l’IPTV.

Quel lecteur utiliser ?

Si VLC ça ne vous convient pas, vous avez plusieurs options. IPTVnator reste un excellent choix : c’est un player open source avec 5 100 stars sur GitHub, dispo sur Windows, Mac et Linux, qui supporte les playlists M3U/M3U8 et l’EPG. Il est passé de Electron à Tauri récemment, ce qui le rend plus léger.

Si vous préférez une solution directement dans le navigateur sans rien installer, y’a M3U IPTV Browser qui permet de charger vos playlists et regarder les chaînes directement dans votre navigateur. Sinon, TiviMate ou Ellipto IPTV sont un lecteur web moderne avec une interface sympa et compatible avec tous les navigateurs récents.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, Kodi avec le plugin PVR IPTV Simple Client reste la solution la plus complète pour gérer l’IPTV sur à peu près n’importe quelle plateforme.

Ces listes sont maintenues par des communautés actives et mises à jour régulièrement et couvrent des dizaines de pays et proposent des chaînes en plusieurs langues. Par contre, gardez en tête que certains liens peuvent être géobloqués selon votre localisation, et que les flux peuvent parfois changer d’URL. C’est le jeu avec l’IPTV gratuit !

Profitez-en bien !

Article publié initialement le 21/03/2024 et mis à jour le 29/11/2025

Reçu — 28 novembre 2025

Telehack - Replongez dans l'Internet de 1985

Par :Korben
28 novembre 2025 à 15:03

Quand je revoie des films comme WarGames ou Hackers, je me rends compte que je suis un poil nostalgique de ces écrans noirs avec du texte vert, des modems qui crapotent, et de la magie des connexions longue distance sur des réseaux qui tenaient avec du scotch et des prières… Hé bien cool pour moi (et pour vous, si vous avez la même pathologie de moi) y’a un taré des Internet qui a recréé tout ça, et c’est jouable directement dans votre navigateur.

Ça s’appelle Telehack , et c’est une simulation complète de l’ARPANET et d’Usenet tels qu’ils existaient entre 1985 et 1990. Le site propose 26 600 hôtes virtuels, des milliers de fichiers d’époque, des jeux d’aventure textuels, un interpréteur BASIC fonctionnel et même des utilisateurs historiques reconstitués à partir de vraies archives. Le créateur, connu uniquement sous le pseudo “Forbin” (une ref au film “Le Cerveau d’acier” de 1970), a vraiment pondu un truc de dingue que vous devez tester absolument !

Le plus beau dans tout ça, c’est que vous pouvez vous y connecter comme à l’époque. En telnet sur les ports 13, 1337 ou 8080, en SSH sur le port 2222, et même… avec un vrai numéro de téléphone américain (+1 213 835-3422) accessible en modem analogique 14,4 kbps. Pour les nostalgiques du grésillement, c’est du bonheur.

Une fois connecté, vous vous retrouvez donc avec une invite de commande minimaliste. Tapez ensuite netstat pour voir la liste des hôtes accessibles, puis telnet pour vous connecter à un système distant, ou dial pour composer des numéros de téléphone virtuels comme un vrai phreaker des années 80. Y’a même des outils de hacking d’époque comme wardial.exe et porthack.exe pour progresser dans le jeu et débloquer de nouveaux systèmes.

Côté contenu, c’est également un vrain musée vivant. Toutes les archives Usenet intégrées proviennent de la collection d’Henry Spencer, un type de l’Université de Toronto qui a sauvegardé plus de 2 millions de messages entre 1981 et 1991 sur 141 bandes magnétiques récupérées de justesse avant d’aller à la poubelle.

Ces messages sont les plus anciens posts Usenet encore existants, et vous pouvez donc les lire directement dans Telehack. C’est pas ouf ça ?

Pour les amateurs de jeux, y’a Zork , Adventure et tout un tas de jeux en Z-code jouables directement. L’interpréteur BASIC inclus permet également d’exécuter des centaines de programmes historiques et si vous aimez Star Wars en ASCII , le film complet en animation texte est disponible.

D’ailleurs, la simulation au sein de Telehack va assez loin dans le réalisme puisque comme je vous le disais, les utilisateurs historiques sont reconstitués à partir de vraies archives UUCP de l’époque. Vous pouvez faire un finger @host sur n’importe quel système pour voir qui est “connecté”. Les mots de passe des systèmes sont volontairement faibles (secret, love, trustno1…) comme c’était le cas à l’époque et le côté hacking vous fera gagner des badges (HACK5, HACK10, HACKER) au fur et à mesure que vous compromettez des systèmes.

Telehack est passé à ce jour d’un petit projet en 2010 à une communauté de plus de 50 000 utilisateurs et vu la qualité du truc, c’est mérité. Pour ceux qui ont connu cette époque ou ceux qui veulent comprendre comment c’était avant le web, c’est une expérience unique, les amis !

Pour y accéder : telehack.com dans votre navigateur, ou telnet telehack.com si vous voulez faire les choses proprement. Enjoy !

L'Esport sur Excel existe et des milliers de gens en sont fans !

Par :Korben
28 novembre 2025 à 10:17

Jusqu’à ce matin, je pensais que l’esport était une activité consacrée à 100% aux jeux vidéos et en fait non !! Je viens de découvrir qu’il y a des mecs qui font des compétitions de tableurs Excel à Las Vegas, devant des centaines de spectateurs en IRL et des 60 000 personnes sur YouTube, avec diffusion sur ESPN et une même une ceinture de champion façon catch à remporter !

Bienvenue dans le monde merveilleux du Microsoft Excel World Championship.

Screenshot

Ce truc existe depuis une douzaine d’années, mais ça a vraiment décollé en 2021 quand le Financial Modeling World Cup s’est associé avec Microsoft pour créer un format plus spectaculaire. Parce que regarder des gens faire de la modélisation financière pendant des heures… Disons que c’est pas le contenu Twitch le plus palpitant. Du coup ils ont totalement gamifié le truc !

Et c’est en décembre 2024 que s’est tenue la finale au HyperX Arena de Las Vegas avec un prize pool de 60 000 dollars avec comme grand gagnant Michael Jarman, un Canadien de Toronto qui bosse comme directeur de modélisation financière chez Operis. Le mec a détrôné Andrew Ngai, surnommé “The Annihilator”, qui avait remporté les trois éditions précédentes.

D’ailleurs, le thème de la finale 2024 c’était World of Warcraft et les participants devaient tracker des stats comme l’XP, l’or et les capacités de leur équipe jusqu’au raid final de Molten Core… Le tout dans Excel évidemment. Et les années précédentes, y’a eu des thèmes détective, du Scrabble, des jeux de cartes type poker, et même du décodage. Ça a l’air trop fun !

Le format de la compétition se veut brutal avec 30 minutes par round, des problèmes logiques de plus en plus complexes, et toutes les 5 minutes le dernier du classement dégage. Y’a aussi des questions bonus risquées pour gratter des points supplémentaires et tout ça avec un public de fans hystériques qui beuglent autour des candidats. Bref, mentalement, c’est épuisant !

Pour se qualifier, les joueurs peuvent participer à une série de 10 battles mensuelles appelée “Road to Las Vegas” qui s’étend de janvier à octobre et si vous accumulez assez de points, vous décrochez votre ticket pour la finale.

La prochaine finale aura lieu du 1er au 3 décembre, donc si ça vous chauffe, toutes les infos sont ici !

Alors oui, y’a pas encore d’esport pour les blogueurs, snif, (quoique, un concours de vitesse de frappe avec des fautes d’orthographe obligatoires, ça pourrait le faire) mais si jamais vous êtes du genre à kiffer les problèmes logiques et les tableurs, le MEWC recrute alors foncez !

Reçu — 27 novembre 2025

Voxel Duke Nukem 3D

Par :Korben
27 novembre 2025 à 18:10

Si comme moi, vous avez grandi avec Duke Nukem 3D, vous vous souvenez forcément de ces sprites 2D qui tournaient sur eux-mêmes quand vous faisiez le tour d’un ennemi. C’était l’époque, on faisait avec les moyens du bord… Un jour j’ai même tenté de passer entre les jambes d’un ennemi, mais en vain. Quel con ^^.

Hé bien vous allez kiffer car le moddeur Cheello vient de sortir un mod qui transforme tous ces sprites en modèles 3D voxelisés, et c’est magnifique.

Voxel Duke Nukem 3D remplace donc tous les affreux monstres, les babes sexy, les objets et les décors par des voxels. Pour vous la faire courte, les voxels c’est comme les pixels, sauf que ce sont des cubes.

Et le résultat est tellement bien foutu que pendant une partie normale, vous aurez du mal à voir la différence avec les sprites originaux… Mais c’est quand vous “ circle-strafez ” autour d’un ennemi que ça saute aux yeux car à la place d’un sprite qui pivote comme un panneau publicitaire, vous avez un vrai modèle 3D avec du volume.

Le mod couvre donc les trois premiers épisodes du jeu original et garde fidèlement le style artistique d’origine. Ce n’est donc pas un remaster RTX de kéké qui dénature le jeu, mais plutôt c’est une modernisation subtile qui respecte l’esthétique pixel art qu’on aime avec ce jeu.

Pour l’installation, vous aurez besoin d’ EDuke32 (le source port de référence pour Duke 3D) mais attention à bien désactiver le mode Polymer dans le launcher sinon les voxels ne chargeront pas. No stress, le readme du mod explique tout ça en détail.

Le mod est dispo gratuitement sur ModDB donc si vous avez Duke Nukem 3D qui traîne quelque part sur votre disque dur, dans votre bibliothèque GOG/Steam, ou tombé du camion, y’a vraiment pas de raison de s’en priver.

Hail to the King, baby ! Et merci à Lorenper pour le partage !

La plateforme de création de jeux s&box passe en open source !

Par :Korben
27 novembre 2025 à 09:58

Vous vous souvenez de Garry’s Mod ? J’en ai parlé y’a loooongtemps !! C’est ce bac à sable complétement dingue où on pouvait faire absolument n’importe quoi avec le moteur Source de Valve.

Eh bien bonne nouvelle les amis, puisque Facepunch, le studio derrière Garry’s Mod (et aussi les créateurs de Rust), vient de frapper un grand coup en passant s&box en open source sous licence MIT.

S&box est une plateforme de création de jeux construite sur Source 2 (le moteur de Half-Life: Alyx et Counter-Strike 2) combiné avec .NET 10. Le truc, c’est que contrairement à Unity ou Unreal où vous créez votre jeu dans votre coin, s&box adopte un modèle plus proche de Roblox. Vous créez des “expériences” jouables directement via la plateforme, avec un launcher qui permet aux joueurs de découvrir et rejoindre les créations de la communauté.

Côté technique, c’est du lourd puisque tout le code haut niveau est en C# : l’éditeur, le networking, le système de scènes, l’UI… Ils ont même implémenté un système de hotload qui permet de modifier son code et voir les changements instantanément sans recompiler. Pour les créateurs de contenu, y’a l’éditeur Hammer (les vétérans de Source connaissent..), un système de terrain, ActionGraph pour le scripting visuel, et ShaderGraph pour les shaders custom.

Bien sûr, si le code de s&box est sous licence MIT et donc librement réutilisable, le moteur Source 2, lui, reste propriétaire à Valve donc vous pouvez contribuer au projet, le forker, l’analyser… mais vous restez quand même dépendants de Valve pour le cœur du moteur.

Mais en tout cas, vu ce qu’ils ont fait avec Garry’s Mod (qui reste un des jeux les plus joués sur Steam, 20 ans après sa création), y’a moyen que s&box devienne un terrain de jeu assez énorme pour les créateurs !

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Il installe iOS 6 sur un iPod touch 3

Par :Korben
27 novembre 2025 à 06:42

Vous vous souvenez des vieux iPod touch ? Je dois encore en avoir un qui traine au fond d’un tiroir et malheureusement, l’iPod touch de 3ème génération, sorti en 2009, n’a jamais officiellement reçu iOS 6 puisqu’Apple a décidé de le laisser sur le bord de la route avec iOS 5.1.1. Snif c’est pas gentil ! Mais c’était sans compter sur NyanSatan , un dev qui vient de prouver que c’était parfaitement possible faire tourner iOS 6 dessus.

Le projet s’appelle SundanceInH2A et l’idée bien que tordue est géniale, vous allez voir. En effet, l’iPod touch 3 partage quasiment le même hardware que l’iPhone 3GS qui, lui, a eu droit à iOS 6 officiellement. C’est la même famille de puces (S5L89xx), une architecture proche et donc on peut se demander pourquoi Apple n’a pas voulu le support si c’était aussi similaire. Probablement une histoire de segmentation marketing, mais bon, bref, passons…

La manip c’est donc de prendre le firmware iOS 6 de l’iPhone 3GS et de le transplanter sur l’iPod touch 3. Mais ça implique de modifier pas mal de trucs : le DeviceTree (la carte d’identité matérielle du device), le kernelcache (le noyau + toutes ses extensions), le bootloader iBoot, et même des morceaux du système comme le dyld shared cache.

Le plus technique dans l’histoire, c’est la reconstruction du kernelcache car l’iPod touch 3 avait des builds internes d’iOS 6 avec un noyau compatible, mais les kexts (extensions kernel) n’étaient pas tous présents. Du coup, NyanSatan a dû utiliser un outil Apple non public appelé kcgen pour reconstruire tout ça proprement. Et pour installer ce firmware modifié sans que l’appareil refuse de démarrer, il a exploité une faille HFS+ dans le bootloader d’iOS 5, permettant un jailbreak untethered.

Cette restauration prend alors environ 5 minutes et vous vous retrouvez sur l’écran de configuration d’iOS 6. Bon après, faut pas s’attendre à des miracles niveau utilisation quotidienne car iOS 6 date quand même de 2012 ce qui fait que la plupart des services en ligne (y compris ceux d’Apple) ne fonctionnent plus. Mais pour les collectionneurs et les curieux de l’archéologie iOS, c’est un exploit technique sympa !

Et NyanSatan a tout documenté ici en détails. Les firmwares des coprocesseurs (Wi-Fi, Bluetooth, multitouch) viennent d’iOS 5.1.1, le SpringBoard a été patché pour fusionner les capacités des deux versions, et même le démon FairPlay a été modifié pour permettre l’activation et NyanSatan envisage d’étendre ça à l’iPad 1, un autre appareil qu’Apple avait laissé aussi sur le carreau…

Son code est dispo sur GitHub pour ceux qui veulent tenter l’aventure mais attention quand même, c’est potentiellement dangereux pour votre appareil. Mais bon, après si vous avez un iPod touch 3 qui prend la poussière, vous ne risquez pas grand chose…

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Reçu — 26 novembre 2025

Necroprinting - Des trompes de moustiques recyclées en buses pour imprimante 3D

Par :Korben
26 novembre 2025 à 18:55

Bon alors là on atteint un niveau de chelou assez exceptionnel. Des chercheurs ont eu l’idée d’utiliser des trompes de moustiques morts comme buses pour faire de l’impression 3D haute résolution. Et ils ont baptisé ça le “necroprinting”… gloups !

Le principe c’est que la trompe du moustique (le proboscis pour les intimes) est une structure naturelle incroyablement fine, optimisée par des millions d’années d’évolution pour pénétrer la peau et aspirer le sang. Niveau précision, c’est donc du costaud et cette buse biologique serait 100% plus fine que les meilleures buses fabriquées par l’homme.

Du coup, l’avantage est triple : c’est ultra-fin (donc impression haute résolution), c’est pas cher (les moustiques morts c’est gratuit), et c’est biodégradable. Dans un monde où on cherche des alternatives durables aux composants industriels, recycler des insectes morts pour faire de l’impression 3D de précision, c’est créatif, je trouve.

Les chercheurs affirment ainsi obtenir des résultats extrêmement fins avec cette technique. Ce sont des résolutions difficiles à atteindre avec les équipements conventionnels et même si c’est cool, niveau production industrielle, je vois mal comment ça pourrait scaler. Faudrait élever des moustiques pour les tuer et récupérer leurs trompes, et ça me paraît un peu fastidieux comme chaîne d’approvisionnement. Mais bon, pour de la recherche en labo ou des applications très spécifiques nécessitant une précision extrême, pourquoi pas…

Voilà, la prochaine fois que vous éclaterez un moustique qui s’approche trop près de votre oreille, pensez à tout ce que vous pourriez imprimer avec son petit corps sans vie. Snif.

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Thomas le train de l'enfer revient hanter les jeux Bethesda

Par :Korben
26 novembre 2025 à 07:36

Vous vous souvenez du mod Skyrim qui remplaçait tous les dragons par Thomas le petit train ? Et bien le créateur vient de remettre ça avec Morrowind !

Kevin “Trainwiz” Brock, c’est son nom, est le game designer à l’origine de ce cauchemar ferroviaire apparu en décembre 2013. À l’époque, un pote lui avait filé des modèles 3D de Thomas récupérés d’un jeu iPhone pourrave, et il s’était dit “tiens, et si je les collais sur les dragons de Skyrim”. Ensuite, le mod a cartonné avec plus de 70 000 téléchargements et presque 600 000 vues sur Nexus Mods et depuis, les mods Thomas ont envahi absolument tout ce qui bouge dans le jeu vidéo : Elden Ring, Resident Evil 2, Monster Hunter World, Hogwarts Legacy…

Sauf que Mattel, le géant du jouet qui possède la licence Thomas, n’a vraiment, mais alors vraiment pas rigolé. Un cabinet d’avocats basé en Macédoine (oui, en Macédoine, c’est chelou…) a envoyé à Trainwiz, des mises en demeure en 2019 avec comme seul reproche officiel qu’il aurait “diminué” la marque Thomas en le montrant exploser. Par contre, pas un mot sur le fait que Thomas massacrait violemment des villageois de Bordeciel, hein ^^. Non, ce sont juste les explosions qui posent problème.

Au final, YouTube a fini par refuser de supprimer les vidéos, invoquant la loi sur la parodie, mais le mod Fallout 4 a disparu des sites de mods grand public à cause de la pression juridique.

Et maintenant ?

Et bien le mec vient de sortir un mod qui remplace les cliff racers de Morrowind par Thomas. Ce sont ces bestioles volantes insupportables qui vous attaquent non-stop et qui ressemblent maintenant à des dizaines de petits trains bleus qui vous foncent dessus en faisant hurler leur sifflet…

Bref, c’est horrible et sur la page consacrée à son mod , Trainwiz écrit : “Je ferai ça, peu importe le nombre de menaces juridiques, de menaces réelles, de vans noirs avec le logo Mattel dessus, ou de têtes de Barbie décapitées qu’on m’envoie par la poste”. Puis il ajoute : “C’est parce que j’ai des problèmes avec l’autorité, particulièrement l’autorité qui repose sur l’intimidation. J’ai botté les culs de pas mal de brutes quand j’étais gamin.

Il dit aussi : “Je ne considère fondamentalement pas les PDG de boîtes de jouets ou de médias comme des êtres humains.

Ahaha, il est fun lui ! Mais alors ce qui me tue dans cette histoire, c’est l’absurdité totale de la réaction de Mattel. On parle quand même d’un mod gratuit, fait par un passionné, qui transforme un vieux jeu de 2002 en délire surréaliste. Je vous rassure, personne ne va se dire “oh tiens, Thomas le petit train est devenu violent, je ne vais plus acheter les jouets à mon gamin”. Là, on assiste encore à un magnifique effet Streisand en puissance, car plus ils le poursuivent, plus tout le monde en parle, plus les gens téléchargent le mod par curiosité…

Notez que Trainwiz, en dehors de ses aventures juridiques avec les fabricants de trains en plastique, développe également son propre RPG spatial appelé Underspace , donc si vous voulez lui donner de la force, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Source

Reçu — 25 novembre 2025

Iteration 3D - Le Netflix du fichier 3D

Par :Korben
25 novembre 2025 à 09:58

On est mardi, il est midi, et vous voulez accrocher un câble USB sur le bord de votre bureau. C’est simple, non ? Vous ouvrez votre dossier “STL-A-TRIER-2024” (anciennement “STL-A-TRIER-2023”, lui-même successeur de “STL-A-TRIER-2022”) avec dedans 47 versions de clips pour câbles.

Mais malheureusement, aucun au bon diamètre. Alors vous pétez un plomb et vous allez sur Thingiverse , vous tapez “cable clip”, et là vous obtenez…. 12 000 résultats. Ouin ! Une heure plus tard, vous avez téléchargé 8 nouveaux clips, vous les réimprimez… Et c’est toujours pas le bon diamètre.

Bref, la vie est dure (surtout la vôtre, c’est vrai).

Et bien figurez-vous qu’un développeur de Rennes a décidé un jour de sauter un apéro ^^ pour s’attaquer à ce problème existentiel qui touche tous les possesseurs d’imprimante 3D : la collectionnite aigüe de fichiers STL. Son truc s’appelle Iteration 3D , et c’est donc une plateforme qui génère des modèles 3D paramétriques à la demande.

Ainsi, au lieu de télécharger 50 versions d’un clip avec des diamètres différents, vous générez LE clip de vos rêves avec VOTRE diamètre. 32mm ? Hop. 47mm ? Hop. 18,5mm parce que vous avez un câble bizarre ? Hop aussi.

Sylvain Judeaux, le créateur, a lancé la version beta début 2025 avec déjà plus de 600 fichiers disponibles gratuitement. Ce sont 600 templates donc 600 familles de pièces différentes et chaque template peut générer des centaines, voire des milliers de variations.

C’est de la modélisation paramétrique qui consiste au lieu de figer un objet 3D avec des dimensions fixes, à définir des variables et des relations mathématiques. L’épaisseur, le diamètre, les angles, la taille des trous, les propriétés du matériau…etc, tout devient ajustable. Vous rentrez vos valeurs, le moteur recalcule le modèle, et vous téléchargez votre STL personnalisé.

L’interface propose 3 grandes catégories : les pièces techniques (clips de tuyaux, supports, adaptateurs), les accessoires (boîtes de rangement, organisateurs, poignées), et les formes de base. Il y a aussi un moteur de recherche multi-critères qui permet d’affiner selon les paramètres et de pondérer les résultats pour obtenir ce qui vous intéresse vraiment du premier coup !

Les formats supportés sont le STL et le 3MF, avec une compatibilité STEP en préparation et en bonus, la plateforme gère déjà le multi-pièces et le multicolore.

Bien sûr, vous l’aurez compris, cette façon de faire, ça marche super bien pour les formes géométriques, les pièces techniques, les trucs fonctionnels, par contre, pour les formes organiques ou les objets avec une vraie dimension esthétique, ça reste compliqué. Un support de téléphone, oui, une figurine de dragon, non !

Toute la plateforme est gratuite et accessible ici : iteration3d.fr !

Merci à B0t_Ox pour l’info !

Reçu — 24 novembre 2025

Pourquoi les gamers utilisent un VPN sur Battlefield 6 et Black Ops 7 ?

Par :Korben
24 novembre 2025 à 06:44
– Article en partenariat avec NordVPN –

Vous aviez remarqué que depuis quelques années, les joueurs de FPS multijoueurs sont de plus en plus nombreux à passer par un VPN ? Et non, ce n’est pas pour télécharger des trucs louches en cachette mais pour une raison bien plus technique.

Et avec la sortie de Battlefield 6 en octobre dernier et Black Ops 7 mi-novembre, ce sujet revient en force, alors je me suis demandé mais pourquoi diable utiliser un VPN pour jouer ?

Le truc, c’est que même si ces deux jeux gèrent leur matchmaking de façon complètement différente, dans les deux cas, un VPN peut vous sauver la mise. Battlefield 6 mise en effet principalement sur un matchmaking basé sur la géolocalisation et la connexion, sans SBMM agressif (le fameux Skill-Based Matchmaking qui vous colle systématiquement avec des gens de votre niveau).

Cela veut dire que si vous habitez en France ou aux États-Unis, zones ultra-peuplées de joueurs, vous vous taperez des parties hyper compétitives en permanence avec très peu de bots. À l’inverse, si vous êtes au Moyen-Orient, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, vous vous retrouverez dans des lobbies où une bonne partie des participants sont des IA pour combler les places vides. Sympa pour se détendre donc mais moins pour progresser.

Pour Black Ops 7, c’est l’inverse qui pose problème car malgré les promesses d’Activision de minimiser le SBMM, le système vous matche constamment avec des adversaires de votre niveau exact, rendant chaque partie aussi tendue qu’une finale de championnat. Du coup, les joueurs râlent fort ! Grosse flemme pour ceux qui veulent juste faire quelques kills tranquilles après une journée de boulot.

Voilà où le VPN entre en jeu !

Vous l’aurez compris, techniquement, quand vous lancez une recherche de partie, le jeu prend en compte votre localisation, votre ping estimé et le nombre de joueurs disponibles dans votre zone. En vous connectant via un serveur VPN situé dans une autre région, vous perturbez ces paramètres et le système pense dans certains cas que vous aurez un ping élevé et assouplit parfois ses critères de matchmaking.

Pour Battlefield 6, un joueur européen qui veut des lobbies avec des bots peut se connecter à un serveur VPN au Moyen-Orient, en Océanie ou en Asie du Sud-Est. Comme je vous le disais, ces zones ont moins de joueurs, et donc le jeu remplit les places vides avec de l’IA. L’astuce bonus c’est de viser les heures creuses de la région ciblée, entre 3h et 7h du matin heure locale, quand la population de joueurs humains chute.

Pour Black Ops 7, la technique est différente car il faut se connecter à des régions où il sera tôt le matin ou tard le soir. Moins de joueurs connectés signifie un pool plus restreint, donc le SBMM n’a pas d’autre choix que de mélanger les niveaux. Les régions comme l’Afrique centrale (Kenya, Ghana) ou certaines parties de l’Asie (Inde, Taiwan) sont souvent recommandées par les joueurs.

Après, un VPN pour le gaming, ça ne s’improvise pas. Donc oubliez les VPN gratuits avec leur bande passante limitée, leurs serveurs bondés, et parfois même des risques de sécurité. Le jeu en ligne ça demande du débit et surtout une latence minimale.

Pour cela, le protocole WireGuard est actuellement ce qui se fait de mieux pour ça. Il est conçu pour être rapide et léger, avec une latence supplémentaire quasi imperceptible sur un bon serveur. Comparé à OpenVPN qui peut ajouter 5 à 10 ms facilement, c’est le jour et la nuit pour du gaming compétitif.

WireGuard utilise des primitives cryptographiques modernes (ChaCha20, Poly1305) qui sont moins gourmandes en CPU que l’AES traditionnel sur les machines sans accélération matérielle. Et pour optimiser encore un peu plus les performances, les experts recommandent d’ajuster le MTU (autour de 1412 pour éviter la fragmentation des paquets).

Enfin, au-delà du matchmaking, un VPN gaming (lien affilié) offre d’autres avantages non négligeables comme la protection contre les attaques DDoS. En masquant votre IP réelle, vous empêchez les mauvais perdants de vous déconnecter en pleine partie. En effet, certains joueurs toxiques récupèrent votre IP via des outils tiers mal sécurisés, et bombardent votre connexion pour vous faire ragequit. Avec un VPN, ils tapent sur le serveur VPN, et pas sur votre box.

Il y a aussi la question du throttling car certains FAI détectent le trafic de jeu et réduisent volontairement votre bande passante, surtout aux heures de pointe. En chiffrant votre connexion, un VPN peut parfois empêcher un FAI de savoir que vous jouez. Du coup, vous avez une connexion stable et sans bridage.

Et si vous jouez sur des réseaux publics (hôtel, café, aéroport), le chiffrement du VPN protège vos identifiants de jeu et vos données personnelles contre l’interception.

Après pour les joueurs console, il y a une subtilité car les PS5 et les Xbox ne supportent pas nativement les applications VPN. Il faut donc passer par votre routeur. Heureusement, la plupart des VPN gaming proposent des guides pour configurer ça sur les routeurs compatibles (généralement ceux sous firmware DD-WRT, Tomato ou les routeurs pré-configurés). NordVPN par exemple offre cette possibilité avec son protocole NordLynx (leur implémentation de WireGuard) et plus de 8000 serveurs dans plus de 110 pays.

🎮 VPN recommandé pour le gaming

Pour optimiser votre matchmaking et protéger votre connexion en jeu, NordVPN coche toutes les cases :

  • ✓ Protocole NordLynx (basé sur WireGuard) pour une latence minimale
  • ✓ Plus de 8000 serveurs dans 110+ pays pour cibler n'importe quelle région
  • ✓ Protection DDoS et masquage de votre IP réelle
  • ✓ Compatible routeur pour PS5/Xbox + jusqu'à 10 appareils simultanés
  • ✓ Garantie satisfait ou remboursé 30 jours

Tester NordVPN pour le gaming → (lien affilié)

Attention quand même aux risques, car les développeurs ne sont pas dupes.

En effet, en 2025, les systèmes anti-triche sont devenus plus malins et certains jeux détectent les comportements suspects et peuvent appliquer des shadowbans aux comptes qui manipulent trop souvent le matchmaking.

Un shadowban, c’est quand vous pouvez toujours jouer, mais uniquement contre d’autres joueurs suspects ou des cheaters. Sympa l’ambiance… Je précise quand même qu’utiliser un VPN n’est pas interdit en soi, c’est la manipulation répétée et abusive du matchmaking qui peut déclencher des alertes.

Et n’oubliez pas que changer de région ne garantit pas forcement des lobbies faciles. C’est surtout un effet secondaire du timing, de la population et de la région, et pas une certitude car un lobby peut être peu peuplé mais contenir quand même des tryharders locaux qui n’attendent que de vous massacrer.

Bref, utiliser un VPN pour le gaming c’est une pratique qui peut réellement améliorer votre expérience, que ce soit pour trouver des lobbies moins compétitifs sur Battlefield 6 ou tenter d’échapper au SBMM oppressant de Black Ops 7, mais comme tout outil, ça demande de comprendre comment ça fonctionne et apprendre à l’utiliser intelligemment.

Reçu — 21 novembre 2025

Connectez-vous à la boite Gmail de Jeffrey Epstein

Par :Korben
21 novembre 2025 à 17:07

J’ai commencé à regarder le documentaire sur Jeffrey Epstein hier sur Netflix et je ne suis même pas allé au bout du premier épisode tellement ce qu’a fait ce mec est à gerber. Les témoignages sont horribles, avec tous les détails moches donc j’ai arrêté de regarder ça. Vraiment une ordure ce mec… et j’ai vu aussi un peu ce qu’il se passe dans la presse, notamment avec Trump et ses mensonges de fifou…

Bref, si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est parce qu’il y a quelqu’un qui a créé jmail.world , un site qui affiche dans une interface type Gmail l’intégralité des emails Jeffrey Epstein qui ont été libérés par le Congrès américain.

Le site a été créé par Luke Igel et Riley Walz et ils ont récupéré les 20 000 pages de documents libérés par le House Committee on Oversight and Government Reform début novembre 2025, puis ils ont converti les PDFs en texte structuré à l’aide d’un LLM. Et le résultat de leur travail, c’est une interface qui ressemble trait pour trait à Gmail, sauf que vous êtes connecté en tant que jeevacation@gmail.com , l’adresse mail d’Epstein lui-même.

Vous avez une boîte de réception avec 2 235 emails au total. Vous pouvez naviguer entre les messages, voir les contacts, faire des recherches, marquer des emails avec une étoile. L’interface est responsive, ça marche sur mobile et desktop. Y’a même un bouton pour activer un résumé IA des conversations. Bref, c’est comme si vous aviez accès à la vraie boîte mail du gars, sauf que tout est public et légal puisque libéré officiellement par le Congrès.

Dans les correspondants, on trouve des noms qui font froid dans le dos comme Michael Wolff, Steve Bannon, Joi Ito l’ancien directeur du MIT Media Lab. Et ces emails ont déclenché pas mal de remous à Washington parce que certains font directement référence à Trump et à d’autres personnalités politiques de premier plan. Le camp Trump a évidemment nié en bloc, mais les documents sont là, accessibles à tout le monde !

Le House Oversight Committee a d’abord libéré une première vague, puis une seconde avec ces 20 000 pages supplémentaires. Et le 19 novembre 2025, Trump a signé l’Epstein Files Transparency Act, une loi votée 427-1 à la Chambre et à l’unanimité au Sénat, qui oblige le Département de la Justice à rendre publics ses propres fichiers sur Epstein dans les 30 jours. On devrait donc avoir encore plus de documents d’ici fin décembre.

Le projet jmail.world est intéressant car ça rend accessible, lisible et compréhensible, des milliers d’emails sans queue ni tête. Et surtout, il y a un moteur de recherche, ce qui permet de mieux cibler les détails.

Après, faut avoir le cœur bien accroché pour aller fouiller là-dedans. Les emails concernent les activités d’un type qui a abusé de dizaines de victimes mineures durant des années et cette affaire implique des personnalités puissantes qui ont soit participé, soit fermé les yeux, soit profité du système mis en place par Epstein.

Bref, lire ces correspondances, c’est plonger dans la fosse septique d’un réseau pédo qui a opéré en toute impunité durant trèèès longtemps. Quoiqu’il en soit, si vous voulez voir par vous-même ce que contiennent ces emails libérés par le Congrès, jmail.world vous permettra de le faire sans avoir à vous taper des centaines de PDFs.

Mais ne venez pas vous plaindre si vous finissez comme moi, avec une grosse envie de gerber.

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Zork I, II et III passent en open source

Par :Korben
21 novembre 2025 à 07:48

Microsoft vient d’annoncer une nouvelle qui va faire plaisir aux vieux de la vieille comme vous et moi ! Zork I, II et III sont désormais disponibles sous licence MIT. Oui, LE Zork, ce jeu d’aventure textuelle qui a traumatisé une génération entière de joueurs avec son Grue mangeur d’aventuriers et ses énigmes cryptiques.

L’annonce vient du Open Source Programs Office de Microsoft, en collaboration avec la Team Xbox, Activision et Jason Scott de l’Internet Archive. Les trois jeux sont maintenant disponibles sur GitHub : Zork I , Zork II et Zork III .

Le code source original, la documentation, les notes de build, et tous les fichiers historiques… Le tout sous licence libre, ce qui va vous permettre à la fois d’étudier le code mais aussi pourquoi pas de créer Zork IV si ça vous amuse. Je verrais bien d’ailleurs un Zork “infini” qui utilise de l’IA générative locale pour proposer des quêtes et des nouvelles énigmes à chaque fois différentes…

Mais le plus beau dans tout ça, c’est surtout l’histoire derrière cette libération du code. D’après Andrew Plotkin , ça a pris quand même deux ans de négociations avec les avocats pour arriver à ajouter quelques lignes de licence MIT à du code datant de 1979.

Mais quand on a el fuego, on s’accroche et les passionnés de chez Microsoft ont tellement insisté, qu’ils ont fini par y arriver !

Du coup, parlons un peu technique, maintenant… Zork tournait sur ce qui s’appelle la Z-Machine . C’est une machine virtuelle créée par Infocom à la fin des années 70 et ce truc, c’était le “write once, run anywhere” de l’époque, bien avant Java, avant Docker, avant tout le monde. Le même code tournait ainsi sur Apple II, CP/M, et plein d’autres machines de l’époque sans modif. C’était une vraie prouesse d’ingénierie pour l’époque.

On va donc enfin voir comment Infocom gérait le parsing du langage naturel ^^/

Et ce n’est pas tout puisque Microsoft a annoncé vouloir libérer tout le catalogue Infocom à terme : Planetfall, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, A Mind Forever Voyaging…etc. Tous ces classiques devraient à terme passer sous licence MIT. Bon, ça va prendre un peu de temps vu la lenteur du processus juridique, mais au moins l’intention est là.

Voilà et si le code c’est pas votre came mais que vous voulez vous replonger dans le jeu Zork quand même, vous pouvez le jouer directement sur Internet Archive .

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