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Reçu — 6 décembre 2025
Reçu — 4 décembre 2025

Microlandia - Le city builder où vos citoyens meurent si vous gérez mal

Par :Korben
4 décembre 2025 à 06:41

Vous trouvez que Cities Skylines est trop facile ? Ou que SimCity vous laisse faire n’importe quoi sans trop de conséquences ?

Hé bien Microlandia va vous calmer sévère !

Car derrière ce petit city builder en voxel, se cache une simulation économique et sociale tellement réaliste que vos citoyens peuvent littéralement mourir si vous ne construisez pas assez d’hôpitaux. Bienvenue en France, euh non pardon, bienvenue à Microlandia !

Dans ce jeu, vous incarnez le maire, vous tracez des routes, vous définissez des zones résidentielles et commerciales, et vous gérez les taxes et le budget. C’est du très classique, sauf que derrière les graphismes tout mignons qui rappellent le SimCity original, y’a un moteur de simulation hyper brutal.

Car oui, vos citoyens peuvent tomber malades et s’il n’y a pas de place à l’hôpital, ils meurent. Oups… Ils peuvent également se faire virer comme des merdes s’ils arrivent en retard au travail parce que vous avez mal agencé les routes. Les entreprises font faillite si elles ne sont pas rentables et les proprios augmentent les loyers quand le logement devient rare. Et vos habitants peuvent aussi tomber amoureux, se marier, avoir des enfants… et divorcer.

Tout un programme !

Et toute cette simulation est basée sur des données réelles !! Les développeurs se sont appuyés sur les publications de la Banque mondiale, du Bureau américain des statistiques du travail, de l’EPA (l’agence de l’environnement), et d’autres joyeusetés du genre, du coup, quand le jeu vous dit qu’un kilomètre de route coûte des milliers de dollars, c’est pas un chiffre sorti du chapeau.

Y’a aussi des événements aléatoires pour pimenter le tout comme des récessions économiques, des vagues de chaleur, des pandémies… Bref, tout ce qu’on aime dans la vraie vie, sauf que là c’est dans un jeu vidéo. Et comme le journal local rapporte toutes vos décisions, vos citoyens savent exactement qui blâmer quand ça part en cacahuète.

Côté prix, ça coûte 6,89 dollars et c’est dispo sur Steam . Et il n’y aura pas de Microlandia 2, pas de DLC, pas de microtransactions mais juste des mises à jour gratuites pour améliorer le jeu au fil du temps. Le bonheur !

Voilà, si vous cherchez un city builder qui vous met face à vos responsabilités, Microlandia a l’air d’être exactement ce qu’il vous faut.

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Reçu — 28 novembre 2025

Telehack - Replongez dans l'Internet de 1985

Par :Korben
28 novembre 2025 à 15:03

Quand je revoie des films comme WarGames ou Hackers, je me rends compte que je suis un poil nostalgique de ces écrans noirs avec du texte vert, des modems qui crapotent, et de la magie des connexions longue distance sur des réseaux qui tenaient avec du scotch et des prières… Hé bien cool pour moi (et pour vous, si vous avez la même pathologie de moi) y’a un taré des Internet qui a recréé tout ça, et c’est jouable directement dans votre navigateur.

Ça s’appelle Telehack , et c’est une simulation complète de l’ARPANET et d’Usenet tels qu’ils existaient entre 1985 et 1990. Le site propose 26 600 hôtes virtuels, des milliers de fichiers d’époque, des jeux d’aventure textuels, un interpréteur BASIC fonctionnel et même des utilisateurs historiques reconstitués à partir de vraies archives. Le créateur, connu uniquement sous le pseudo “Forbin” (une ref au film “Le Cerveau d’acier” de 1970), a vraiment pondu un truc de dingue que vous devez tester absolument !

Le plus beau dans tout ça, c’est que vous pouvez vous y connecter comme à l’époque. En telnet sur les ports 13, 1337 ou 8080, en SSH sur le port 2222, et même… avec un vrai numéro de téléphone américain (+1 213 835-3422) accessible en modem analogique 14,4 kbps. Pour les nostalgiques du grésillement, c’est du bonheur.

Une fois connecté, vous vous retrouvez donc avec une invite de commande minimaliste. Tapez ensuite netstat pour voir la liste des hôtes accessibles, puis telnet pour vous connecter à un système distant, ou dial pour composer des numéros de téléphone virtuels comme un vrai phreaker des années 80. Y’a même des outils de hacking d’époque comme wardial.exe et porthack.exe pour progresser dans le jeu et débloquer de nouveaux systèmes.

Côté contenu, c’est également un vrain musée vivant. Toutes les archives Usenet intégrées proviennent de la collection d’Henry Spencer, un type de l’Université de Toronto qui a sauvegardé plus de 2 millions de messages entre 1981 et 1991 sur 141 bandes magnétiques récupérées de justesse avant d’aller à la poubelle.

Ces messages sont les plus anciens posts Usenet encore existants, et vous pouvez donc les lire directement dans Telehack. C’est pas ouf ça ?

Pour les amateurs de jeux, y’a Zork , Adventure et tout un tas de jeux en Z-code jouables directement. L’interpréteur BASIC inclus permet également d’exécuter des centaines de programmes historiques et si vous aimez Star Wars en ASCII , le film complet en animation texte est disponible.

D’ailleurs, la simulation au sein de Telehack va assez loin dans le réalisme puisque comme je vous le disais, les utilisateurs historiques sont reconstitués à partir de vraies archives UUCP de l’époque. Vous pouvez faire un finger @host sur n’importe quel système pour voir qui est “connecté”. Les mots de passe des systèmes sont volontairement faibles (secret, love, trustno1…) comme c’était le cas à l’époque et le côté hacking vous fera gagner des badges (HACK5, HACK10, HACKER) au fur et à mesure que vous compromettez des systèmes.

Telehack est passé à ce jour d’un petit projet en 2010 à une communauté de plus de 50 000 utilisateurs et vu la qualité du truc, c’est mérité. Pour ceux qui ont connu cette époque ou ceux qui veulent comprendre comment c’était avant le web, c’est une expérience unique, les amis !

Pour y accéder : telehack.com dans votre navigateur, ou telnet telehack.com si vous voulez faire les choses proprement. Enjoy !

Reçu — 24 novembre 2025
Reçu — 11 novembre 2025
Reçu — 8 novembre 2025

Consequences of Undecidability in Physics on the Theory of Everything

8 novembre 2025 à 22:22

La relativité générale traite l'espace-temps comme un système dynamique et montre son effondrement au niveau des singularités.

Cet échec est interprété comme une preuve que la gravité quantique n'est pas une théorie formulée {au sein} de l'espace-temps ; au contraire, elle doit expliquer l'{émergence} même de l'espace-temps à partir de degrés de liberté quantiques plus profonds, résolvant ainsi les singularités.

La gravité quantique est donc envisagée comme une structure axiomatique, et les calculs algorithmiques agissant sur ces axiomes sont censés générer l'espace-temps.

Cependant, les théorèmes d'incomplétude de Gödel, le théorème d'indéfinissabilité de Tarski et l'incomplétude informationnelle de Chaitin établissent des limites intrinsèques à tout programme algorithmique de ce type.

Ensemble, ces résultats impliquent qu'une « théorie du tout » entièrement algorithmique est impossible : certaines facettes de la réalité resteront indécidables sur le plan computationnel et ne pourront être appréhendées que par une compréhension non algorithmique.

Nous formalisons cela en construisant une « méta-théorie du tout » fondée sur une compréhension non algorithmique, montrant comment elle peut rendre compte des phénomènes indécidables et démontrant que l'échec des descriptions computationnelles de la nature n'entraîne pas l'échec de la science. Étant donné que toute simulation supposée de l'univers serait elle-même algorithmique, ce cadre implique également que l'univers ne peut pas être une simulation.


Désolé.. mais cette publication scientifique est vraiment à côté de la plaque !!!
Y’a vraiment des gens qui qui veulent se faire remarquer dans un sujet de niche et donc associent un sujet de buzz à côté pour se faire remarquer… et ça marche !!!
Il se trouve que j’ai lu il y a un mois la BD logicomix: https://fr.wikipedia.org/wiki/Logicomix
Qui justement parle de l’histoire de la logique et surtout de la vie de Russel qui a fait de sa vie une quête de LA vérité sous forme mathématique et donc logique. Il est aussi question de Cantor et sa théorie des ensembles qui vise à sous tendre la notion même de nombre. Si j’ai 3 pommes.. et 3 poires.. l’ensemble commun c’est 3.. et voilà comme on prouve un nombre. Russel a écrit un bouquin de 300 pages pour démontrer que 1+1 =2 … voilà le niveau de ce genre de névrosé.. (la BD montre que la plupart des logiciens sont fous car il cherchent la vérité.. et qu’elle n’existe pas… )
Puis Russel sort son paradoxe qui l’a rendu célèbre.. " l'ensemble des ensembles n'appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ?"
=> ça casse toute la théorie des ensembles.. y’a un paradoxe. ça a fait déprimer plein de mathématiciens !
.. et là dessus Gödel (dont il est question dans l’article) a poursuivi les travaux de Russel en démontrant que tout système logique est incomplet. Donc qu’il y a des propositions indécidable. On ne peut les prouver ni les réfuter. Là ça casse toutes la cohérence des maths…. y’a des choses qu’on saura jamais !!!
→ Ensuite c’est Tarski qui démontre qu’un langage formel ne peut pas définir LA vérité en interne. On est obligé d’avoir un méta-langage, hors du langage lui même pour définir ce qui est vrai. (En bref, le slogan de X-files → la vérité est ailleurs)
→ Puis c’est Chaitlin qui enfonce le clou en étendant ce que dit Gödel en utilisant la théorie de l’information. Si je résume il dit qu’un système formel a des limites en terme d’information qu’il peut gérer. En gros sur un feuille à plat tu peux pas prouver un cube en 3D, t’as pas assez d’information à disposition pour.

Ce dernier point me fait directement penser à une simulation qui doit nécessairement être plus grossière, plus pixelislées que son hôtes.

Donc dans ce papier, les gars disent que la gravité quantique est un algorithme et comme un algorithme est incomplet, alors il peut pas tout simuler, donc la simulation est impossible CQFD….
LOL !!!

Déjà rien ne prouve que la théorie de la gravité quantique est autre chose qu’une théorie. C’est un modèle à la mode maintenant que la théorie des cordes est passée de mode… c’est tout…
De plus, les gars ont une vision très précise de ce qu’est une "simulation", hors rien ne prouve que c’est leur définition qui s’applique. C’est pas des informaticiens les gars. Ils ont l’impression que si un ordinateur est basé sur du binaire, tout doit être binaire dans ce qui émerge. C’est justement nier les phénomènes d’émergence. Le plus impressionnant de nos jours est l’IA..
Perso je pense aussi à un "design pattern" d’architecture informatique courant. C’est le "Modèle vue contrôleur" On a un modèle de donnée, une base de données qui contient des infos, très souvent relationnelles, on a une vue qui est nécessaire pour linéariser les infos les rendre visible à l’écran, et un contrôleur qui manage tout ça.
Dans ma vision du monde, La vue c’est notre monde. C’est là où on crée le temps pour suivre un fil rouge de la base de données qui a toutes les infos en même temps.
Je prend l’exemple d’un blog.. on va crée une vu chronologique. Ou un jeu vidéo, on va dessiner via la carte graphique les objets et les personnage en interaction. (mais que cette partie de la réalité, si il n’y a pas d’observateur, il n’y a rien de calculer.. ce qui fonctionne comme la physique quantique !)

Ainsi les auteurs de l’articles suppose que la simulation est dans le même monde que celui qui est simulé. (pourquoi ? c’est une limitation) Non, on peut avoir un monde plus vaste avec d’autres capacités et loi physique. Moi j’ai aussi un autre espace, c’est mon modèle et mon contrôleur qui font un rendu dans la vue. Donc un monde plus vaste. C’est très matérialiste leur approche !!

Autre point, en informatique on a l’équivalent du théorème d’incomplétude de Gödel, il s’agit du problème de l’arrêt. https://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_de_l%27arr%C3%AAt
C’est Turing qui a montré ceci en 1936 (science étonnante a fait une vidéo sur le sujet cette semaine !!!!)
En bref, si je regarde le code d’un programme, je ne peut pas savoir si le programme va boucler à l’infini ou s’arrêter. C’est une problème indécidable.

Donc toutes nos simulations ont donc des indécidables… et ça fonctionne très bien. Les gars ils disent que le fait d’avoir un indécidable invalide toute simulation !! C’est totalement faux !

J’ai exposé mes arguments à perplexity ainsi que l’article en question. L’IA a validé la plupart de mes observation et m’a donné les sources de physiciens qui ont aussi réfuté les conclusion de cet article: "Les physiciens Melvin Vopson et Javier Moreno soulignent une "erreur de catégorie profonde" dans l'argument de Faizal."

Voilà voilà.. donc non.. c’est pas par ce que c’est publié que c’est vrai….
Merci d’avoir lu mon charabia.. je pense qu’il faut s’accrocher pour comprendre.. (d’où le fait que la plupart des gens ont juste lu le titre à côté de la plaque…) heureusement que c’est un sujet qui est venu à mois ces dernières semaines !


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