Si l’Univers devait s’évaporer, combien de temps resterait-il ?
Les hypothèses sur la fin de l'Univers sont nombreuses. Mais si tout devait s'évaporer, combien de temps resterait-il ?
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Face au désamour des citoyennes et des citoyens vis à vis de la chose politique, les candidates et les candidats à la gouvernance locale vont devoir affirmer et transmettre un programme et au delà. En effet, le choix de la personne derrière une étiquette politique, ou pas, pourrait être plus important que dans les éditions précédentes. Rassurer des administrés passera autant par des mesures que par une attitude différente du clivage purement politique, du sortant et de l’opposition, ce petit truc en plus. « J’ai du respect pour Grégory Lelong et Joël Bois, j’apprécie ces hommes. Je ne m’engage pas dans une candidature de caniveau, en dessous de la ceinture, mais je pense faire mieux que la gestion municipale actuelle », entame Dali Laïd. Ça c’est dit !
Dali Laïd, qui est-il ?
Dali Laïd, 66 ans, retraité d’une carrière dédiée vers « l’accompagnement en import/export des entreprises de l’Asie à l’Amérique latine en passant par l’Europe, notamment l’Espagne et la Belgique », dit-il, est aussi un Condéen de longue date. En effet, cet ancien commando de marine durant ses jeunes années est arrivé sur Condé-sur-l’Escaut à l’âge de 4 ans. D’origine algérienne avec la double nationalité Franco-Belge, il connaît sa commune de coeur sur le bout des doigts ; très impliqué dans le sport, ex champion de Belgique en judo, ex champion de France militaire de Karaté, cet homme cultive un parcours de vie particulier lui attribuant une vision macro économique comme un sens de la réalité locale. Il martèle son adage socle : « Quand l’économie va, tout va. Toutefois, on m’a appris à ne jamais laisser quelqu’un de côté ! » Il y a du libéral social dans le propos, du JL Borloo dans ce raisonnement qu’il « apprécie beaucoup ». Certes, l’ancien maire de Valenciennes est un peu notre Général de Gaulle… au niveau du Valenciennois, tout ce qui n’est pas extrême s’inspire de lui. C’est pourquoi, il faut gratter l’Homme/candidat pour en savoir un peu plus et ce qui le différencie d’une candidature de témoignage, trop nombreuses, parfois réellement fantaisistes, et un engagement politique pour aller au bout même si jamais rien n’est acquis en la matière.
« J’ai l’expérience et l’expertise », Dali Laïd
Sans expérience politique, sans l’étiquette d’un parti, sans mandat local dans sa besace, il affiche pourtant sa capacité à gérer une municipalité : « J’ai l’expérience et l’expertise ! ». Au cours d’un échange mano à mano, on s’aperçoit que cette initiative est travaillée avec un programme déjà structuré et pas seulement une vague idée des sujets assortie d’une confiance en soi surdimensionnée…, loin s’en faut !
La sécurité
Comme une majorité des candidates et des candidats dans le Valenciennois à venir, il commence par la sécurité des biens et des personnes, preuve d’un certain réalisme local et politique : « Il faut muscler notre Police Municipale de proximité avec plus d’agents de terrain, plus de caméras de surveillance dans certains quartiers sensibles. De plus, il faudrait revenir à de l’îlotage pour la Police Nationale. » Si ce dernier point ne dépend pas de l’édile, il flèche l’esprit du candidat tournée vers une politique locale préventive et pas seulement répressive. A cet effet, il propose la création d’un poste de médiation citoyenne, mais également un travail partenarial avec les associations dédiées à l’insertion.
L’immigration
« Nous avons besoin de l’immigration, mais l’excès n’est pas bon ! », lance-t-il. Fatigué que la communauté musulmane soit stigmatisée quel que soit le sujet, il est pour autant conscient qu’il y a des brebis galeuses. « Mes grands-parents et parents ont combattu durant la 1ère guerre mondiale et la seconde pour la France. Je n’ai pas peur de m’engager pour la France qui m’a tout donnée. Néanmoins, j’ai vu en Afrique des populations vivant avec l’équivalent d’un euro par jour et on s’étonne que ces hommes et femmes aspirent à venir en Europe ! Nous n’aidons pas assez les pays africains », lance-il. Dans cette logique, il souhaite une « meilleure intégration des populations issues de l’immigration » sur cette cité, mais en pointant « des étrangers en situation irrégulière que nous devons renvoyer chez eux ».
L’environnement
Peu de communes dans le Hainaut peuvent se targuer d’un écrin de verdure du niveau de Chabaud Latour. Condé-sur-l’Escaut est sur ce point une collectivité locale très avantagée, mais le développement de ce site n’est pas au niveau de son potentiel selon Dali Laïd : « Chabaud Latour est un outil phénoménal, il mérite un meilleur aménagement. Nous devons aussi travailler sur une ville verte, son volet touristique et culturelle. Nous voulons également planter 1 000 arbres durant le mandat, aménager des jardins partagés, et lutter contre les dépôts sauvages. » Ce constat d’incivilités est « de pire en pire sur la commune », commente Youssef Hallouane, originaire du quartier de Condé-Macou, futur colistier et militant de cette candidature locale.
L’emploi et le commerce
Comme indiqué plus haut, pour la tête de liste, l’économie est le fer de lance d’un renouveau de cette gestion municipale. « On n’aide pas les commerçants locaux. Je propose un allègement de leur taxe foncière (modalités à suivre), une aide au loyer tout comme une diminution du coût d’occupation de l’espace public pour les terrasses, une relance du marché hebdomadaire, et un incubateur des futurs entrepreneurs locaux. Un chômeur est potentiellement un futur entrepreneur ! » Certes, cette vision manichéenne, semblant simpliste sur le fond, ne manque de mettre en lumière un certain volontarisme face à un fatalisme parfois démotivant. Le déclinisme ambiant étouffe aussi les Françaises et les Français, qu’on se le dise !
La jeunesse
Son passé sportif de haut niveau ne peut pas passer à côté de la jeunesse. « Je souhaite la gratuité dans l’accès à tous les équipements sportifs et la rénovation (dans le temps) de ces derniers. Je veux lancer également un budget participatif dédié à la jeunesse ! » Nouvelle marotte des maires depuis la Covid, voire un peu avant, le budget participatif dans les quartiers est l’outil de démocratie participatif le plus prisé à ce stade. En l’occurrence, flécher celui-ci sur la jeunesse constitue une différence notable !
« Condé-sur-l’Escaut est un désert médical », Dali Laïd
Le candidat tient en premier lieu à associer deux mots : santé et solidarité. « On sait d’où l’on vient et on ne renie rien ! C’est pourquoi, il est important de mettre en place une aide alimentaire pour les plus démunis et un soutien face à la précarité énergétique. » Sur le registre strict de l’accès aux soins, Condé-sur-l’Escaut, ville qui flirte suivant les recensements entre 10 000 et plus et en dessous de ce chiffre fatidique pour les recettes publiques, est comme les autres un désert médical patent à l’instar de Valenciennes centre-ville !
« Condé-sur-l’Escaut est un désert médical. Nous n’avons plus de maternité, de moins en moins de libéraux. C’est pourquoi, nous voulons lancer de nouveaux centres pluridisciplinaires, mais également des transports solidaires pour y accéder », indique Dali Laïd.
Culture et Patrimoine
Stricto sensu, tous les maires du Valenciennois sont un peu jaloux d’un tel patrimoine vert et bâti au sein d’une seule commune. Plusieurs siècles d’histoire traversent cette cité où elle joua un rôle éminent dans le Comté du Hainaut. Ses vestiges, ses remparts, ses portes, sont incroyables, mais aucun maire à ce stade n’a réussi à restaurer massivement ce patrimoine unique. A cet effet, une étude sous l’égide de Valenciennes Métropole et d’autres partenaires devrait mettre sur la table un projet, une faisabilité, mais cette perspective n’est qu’une volute à ce stade et loin d’être blanche !
Ensuite, la ville travaille indéniablement son développement culturel, mais le candidat déplore un « manque de soutien aux artistes locaux. Il faudrait aussi relancer un festival culturel annuel d’ampleur ! »
Démocratie participative
Sur ce point de plus en plus sujet à tous les imaginaires, le candidat veut travailler sur certains problèmes très locaux sous la forme de mini-référendum, une votation locale à la Suisse. « On peut demander aux habitant(e)s leur avis sur un sujet local très précis. Je souhaite redonner la parole aux habitants », lance-t-il et pas tous les six ans où à coup de subventions.
Une candidature et un contexte global atypique
Cette agitation du mois de mai/juin/juillet est un fait politique lié à des paramètres multiples, une dissolution catastrophique en juin 2024, un contexte international très angoissant, un paysage politique intérieur en quête de cohérence, et par suite une envie d’en découdre au niveau local de suite. On remarque que les sortants mènent à bâtons rompus leurs projets afin qu’ils sortent leur dernier chantier en 2025 et travaillent aussi, et parfois essentiellement, leur image très abimée en ripolinant leur accessibilité. Dans cette optique, les candidat(e)s sortent du bois, car il est urgent de se positionner sur l’échiquier politique, la nature (politique) a horreur du vide. Cette élection au coin de la rue 2026, comme les Européennes 2024, sera de facto unique en son genre tant ce momentum va construire une colonne vertébrale programmatique comme une antichambre programmée de la future présidentielle 2027. Ensuite, l’élection de mars 2020 a été tronquée par la Covid sans diminuer, en aucune manière, la légitimité des édiles, mais le goût est amer pour tous les déchus.
En résumé, les sortants ne peuvent se prévaloir d’un résultat positif au 1er comme au second tour avec des alliances improbables en 7 jours de battement seulement. Toutefois, les nouveaux candidat(e)s savent, aujourd’hui plus qu’hier, le torrent de difficultés à la clé assorti à la fonction de maire pour ne pas dire un concentré d’« emmerdes ». Enfin, la constitution d’une liste sera incontestablement un défi pour chaque velléité en la matière, déjà un juge de paix plus déterminant que les éditions précédentes. En toute logique, il serait peu surprenant que certaines oppositions s’agrègent partout en France afin de limiter les risques politiques et financiers*. « Nous n’avons aucun doute sur la constitution de notre liste. Mes futurs colistières et colistiers sont déjà préparés et déterminés », assène sans peur le chef de file de cette première de cordée sur Condé-sur-l’Escaut.
En fait, la candidature de M. Dali Laïd, c’est un peu, pour les cinéphiles, l’invité inattendu que l’on avait pas forcément envie de voir s’asseoir à la même table. Pas franchement envie de rire… !
Daniel Carlier
* La tête de liste est engagée personnellement à s’acquitter des frais de campagne dans son intégralité dans l’hypothèse où ladite candidature réalise moins de 5% des suffrages exprimés. Nous avons en mémoire le score impensable, six mois plus tôt, de la candidate « Les Républicains » à la présidentielle 2022… !
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Tout d’abord, comme un mirage. Quatre silhouettes blanches avancent doucement au rythme des battements d’une musique hypnotique. On hésite entre la peur et le rire, et l’on se retrouve face à soi-même, à nos peurs aussi.
Le G. Bistaki « fait dans l’art de créer des fictions, des mondes fantastiques en dehors de l’espace-temps rationnel, et là est sa force ». Le collectif, né de la rencontre de 5 jongleurs et danseurs, Le G.Bistaki se réunit en 2006 afin de bouleverser le quotidien artistique et scénique, en innovant dans la manière de représenter. L’essence de son mode de représentation est son rapport à l’espace.
A Vieux-Condé, leur espace de jeux est sans limite. Ils ont choisi la cour du Boulon, pour un spectacle nocturne, un espace ouvert au ciel mais également très intime. Le collectif été déjà venu à Vieux-Condé pour Bel horizon, une échappée sauvage à travers la ville.
Ici, même si l’espace est limité, il est un voyage intérieur.
Ce spectacle est au croisement de plusieurs disciplines — danse, théâtre, jonglage — le tout dans une ambiance qui oscille subtilement entre poésie et absurde.
L’objet central : un drap blanc. À la fois costume, enveloppe charnelle, coiffe, accessoire, décor d’opéra ; il devient rythme, souffle, instrument de travail ou de jonglage.
Si Virginie Foucault, directrice du Boulon a veillé à une juste représentation des femmes dans les spectacles, notamment avec Golem, ici ce sont quatre hommes qui incarnent le travail du linge, par des gestes « féminins ». Les tableaux s’enchaînent, convoquent notre mémoire collective et nous parlent de rituels communs.
La force du spectacle est d’avoir su mettre de la poésie dans ce qui nous est quotidien, de chorégraphier et mettre en son les gestes répétés chaque jour. Romain Carlier, chargé de la communication, observe : « J’ai trouvé ça très ingénieux, ce dispositif à partir de simples draps. Ils sont très forts pour rendre les choses simples d’une poésie rare. »
La scénographie, en apparence simple, est en réalité un dispositif subtil de fils tendus, support et décor mouvant. Les draps blancs y dansent, suspendus, devenant partitions de musique ou cordes d’un instrument à vent.
La musique rythme les émotions, accompagne les gestes, palpite avec les spectateurs. Elle a fait battre les cœurs à l’unisson. Ce spectacle essentiel plonge dans les gestes de nos ancêtres, il nous ancre dans notre présent, comme témoin de notre mémoire collective et de nos rituels intimes. Un voyage onirique à travers les civilisations et le temps.
En guise d’épilogue, les artistes nous invitent à plier le linge avec eux : « S’ils lavent leur linge sale en famille, ici ils plient les draps avec des inconnus ». Un geste simple, partagé, comme un dernier souffle pour prolonger la magie. La compagnie termine ici sa tournée aux Turbulentes, en beauté.
« J’ai été complètement absorbée. C’était beau, simple, mais chargé d’émotions. Le spectacle m’a évoqué à la fois le soin, la sensualité, le souvenir de gestes anciens… et quelque chose de très intime aussi », nous confie Clémence, 40 ans, spectatrice de Valenciennes.
Ce spectacle se joue à nouveau ce soir, ce samedi 3 mai à 22h30 dans la cour du Boulon.
Jane Huvelle
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(Calixe lance le festival devant la foule en liesse)
Bien sûr, l’indompté « Calixe » a ouvert cette 27ème édition à 19H01, ce vendredi 02 mai 2025. Une fois n’est pas coutume, le chapiteau dédié au cirque accueillait un temps protocolaire nécessaire. En effet, derrière cette aventure artistique d’un week-end, vous avez une année de travail avec une équipe restreinte sous la houlette de sa Directrice Virginie Foucault, mais fort heureusement agrémentée d’une armée de bénévoles toujours vaillante.
Au coeur de tout, l’association « Le Boulon » dont la présidente Françoise Mascotto rappelle que cette manifestation « rassemble, année après année, trois fois la population sur Vieux-Condé (30 000 à 35 000 festivaliers) ». Elle n’oublie pas également la contrainte budgétaire avec une « injuste coupe budgétaire, un danger pour notre cohésion sociale. »
Un projet bâtimentaire de 7 millions d’euros pour Le Boulon
Cette 27ème édition regroupe 100 représentations, 36 spectacles distillés par 33 compagnies, mais pour autant, il ne faut pas oublier le reste de l’année au Boulon. Après 2011 et une première salve de travaux que nous connaissons, le Boulon bâtimentaire va enfiler un nouveau costume de scène d’ici l’année 2026. « Je remercie Valenciennes Métropole pour son soutien au projet de transition énergétique, c’est véritablement un projet d’envergure », déclare la Présidente de l’association.
Le maire de Vieux-Condé, David Bustin, n’oublie pas de rendre un hommage à l’édile précédent Serge Van Der Hoeven pour son soutien indéfectible à cette parenthèse artistique. Toutefois, le maire en fonction est justement très informé du projet. Comme vice-président de la CAVM en charge du patrimoine, il réitère l’engagement de l’intercommunalité. « Ce projet dégage un investissement de 7 millions d’euros tous les partenaires confondus. En ce qui concerne Valenciennes Métropole, nous devrions investir environ 3 millions d’euros. Le choix de l’architecte sera réalisé en 2025, appel d’offres et lancement des travaux en 2026. »
Pour l’Etat, le représentant de la DRAC convient que le festival Les Turbulentes a un rôle « de tremplin artistique. » Le public répond chaque année « joyeux, furieux, et fidèle le temps d’un week-end. » Enfin, il confirme également le soutien de l’Etat à ce projet ambitieux de rénovation thermique, de refonte des espaces intérieurs, d’accessibilité tout au long de l’année pour un Boulon revisité : « Le bloc Etat/région va soutenir cette initiative à hauteur de 500 000 euros. »
Enfin, parmi les 4 équipements culturels structurants sur la CAVM (Le Phénix, le Théâtre d’Anzin, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes et le Boulon), ce dernier bénéficie aussi du regard bienveillant de la région Hauts de France. « La culture n’est pas une variable d’ajustement budgétaire », conclut François Decoster, vice-président de l’institution régionale.
Place à la scène, tout le programme sur https://lesturbulentes.com/fr/#brochures
Daniel Carlier
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(Visuel, la Grande Tablée/DR Le Boulon)
Jane Huvelle : Romain (Carlier), peux-tu nous présenter l’édition 2025 des Turbulentes en quelques mots ?
« Pas de thème particulier, mais on cherche à répondre à des enjeux de société, le féminisme, l’exil, le départ, l’accueil…, tout ce qui nous anime aujourd’hui. Et tout ce qui anime les compagnies aujourd’hui. Cette édition sera comme toujours un panorama de la création artistique actuelle. »
Une centaine de représentations avec une programmation qui est un équilibre entre des « propositions de sens » et des « propositions poétiques ». « Une savante construction », comme le dit Virginie Foucault, directrice du Boulon.
J.H : Romain, comment réussir à programmer pour tous les publics ?
Cette année, l’accent va être mis sur des spectacles tous publics. Les Turbulentes ont pour vocation première de parler à la diversité des publics, qu’il soit familial ou expert, c’est sa spécificité. Mais cette année, la brochure à destination du public a été déclinée en 3 versions. Trois programmes papiers ont été édités pour que « Qui que tu sois, tu es le bienvenu ! ».
Le programme habituel édité à 10 000 exemplaires, le programme Turbukids adapté aux enfants, avec uniquement les spectacles à destination des enfants de moins de 12 ans, édité à 2000 exemplaires, mais également le programme simplifié à 250 exemplaires qui va permettre au public à besoin particulier d’avoir des explications très détaillées. A ce titre, il se rapproche des exigences du label FALC (Facile à Lire et Comprendre) et c’est surtout un pas de plus vers l’inclusion d’ores et déjà une des valeurs fortes du festival.
Pour rappel, ce festival est gratuit. Dans la programmation, des propositions aux croisements de plusieurs disciplines, des spectacles très rassembleurs ou très intimes. Le festival défend des valeurs depuis ses débuts : écologie, inclusion, accessibilité…, mais c’est devenu une priorité.
Romain insiste beaucoup sur l’impact écologique d’un festival de cette taille et veut amener les spectateurs à penser collectif : « Le plus petit geste devient immense. »
En effet, nous savons aujourd’hui que 80% des gaz à effet de serre d’un tel festival sont transmis par les déplacements des spectateurs.Ces déplacements jusqu’à Vieux-Condé pourront être en transports en commun, car en plus du tram, des navettes ou FLEXO seront affrétées jusque tard dans la nuit, au départ du BOULON jusqu’à certaines communes centrales des agglos de La Porte du Hainaut et de Valenciennes Métropole, ce qui n’a pas été toujours le cas. (Pour connaître les lieux sur transvilles.com/flexo et https://www.transvilles.com/actualites/turbus25/)
« L’empreinte carbone est entre vos mains », Romain Carlier
Le catering prévu pour 200 artistes et bénévoles sera végétarien cette année, une empreinte 10x moins gourmande en énergie.
Cette année, le Boulon fait appel à la compagnie Tantôt pour une scénographie durable. Environ 200 personnes ont participé à l’élaboration des décors de la ville, des « petites mains à qui on fait la part belle », nous dit Romain Carlier. Ces petites mains qui œuvrent tous les ans, mais cette fois sous la direction d’un artiste, Eric Bézy dit Popé qui a accepté de prendre la responsabilité de la scénographie. Cet artiste multidisciplinaire a été appelé pour réaliser la scénographie de la ville de Vieux-Condé, après quelques années de présence auprès du festival dans des réalisations toujours questionnantes sur notre rapport à l’espace et au temps. Ce projet a été élaboré pour deux ans. Les éléments seront pérennes, et surtout, modulables.
Par exemple, de grandes arches qui peuvent traverser une rue, des totems, des structures légères. Ce sera festif, parlant, joli…, mais neutre, pour que toutes les compagnies s’y retrouvent, que les décors servent la ville, montrent la ville, mais « sans la marteler à coup d’histoires » pour que chaque spectateur mais aussi chaque compagnie se retrouve sur un terrain fertile à l’imagination.
Eric Bézy parle d’une « Prise de connaissance du territoire humain , entre les petites mains et les différentes structures. »
« Vieux Condé sera sur son 31 ». Durable, transformable, évolutif
Mas, girouettes, de très grande hauteur vont jalonner la ville, mais aussi des fanions « fabriqués au kilomètre ». L’équipe du Boulon aimerait que cet emblème devienne un symbole, que les habitants de Vieux-Condé en fabriquent et en accrochent à leur fenêtres, hirondelles colorées qui annonceraient le printemps et l’arrivée des turbulentes chaque début mai. Si chaque spectacle répond à un autre, ils sont tous de qualité, quelques-uns sont à ne vraiment pas manquer.
« La grande tablée » de La compagnie OpUS, pour ses recommandations avisées de « spécialistes en rien du tout », une mise en abîme du festival, un rendez-vous pour se conforter dans l’idée que tel spectacle est à voir, ou pas… selon ses affinités, une émission de radio en direct, un moment improvisé à savourer.
Dans un autre registre, « JOUIR », de la compagnie Notre insouciance, qui invite à une réflexion profonde et collective sur la sexualité et le plaisir. Peut-on réinventer nos schémas érotiques ?
« BOLIDE » de la compagnie La ponctuelle, création turbulentes 2025 joue aussi avec les clichés et les schémas liés aux femmes et à la voiture.
« La stratégie du dépôt de bilan » de La compagnie débordante, présenté en avant-première il y a quelques semaines au BOULON nous parlera d’urgence, à se questionner, à vivre, à lutter.
Romain n’a pas besoin de convaincre les 20 000 spectateurs de venir encore cette année, mais il nous invite fortement à s’y rendre en transport en commun. Pour que cet événement perdure, dans nos esprits et dans notre contribution à donner du sens à nos actes. Aux turbulentes, tout le monde est acteur. Rendez-vous les 2, 3 et 4 mai à Vieux-Condé
Pour plus d’infos : https://lesturbulentes.com/fr/
Jane Huvelle
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Avant d’évoquer cette signature locale, parlons du succès de « Just » presque iconoclaste dans le monde de la couverture santé. En effet, l’historique mutuelle sur le Valenciennois connaît un développement exponentielle depuis un choix économique stratégique. « Nous ne faisons plus du tout des contrats d’entreprise, ni pour des particuliers, mais uniquement des conventions avec les communes », explique le Philippe Mixe.
Et la raison est simple, ce service de couverture santé de proximité atteint près de 1100 contrats en France dont environ 500 dans la région des Hauts de France et un nombre pléthorique « sur le Hainaut comme Valenciennes, Raismes, Beuvrages, mais également au national sur Annecy, Chambéry, Toulouse et même Cannes où le maire et Président de l’AMF (Association des Maires de France), David Lisnard, a choisi la Mutuelle Just, mais aussi des plus petites communes une de 47 habitants. Nous avons doublé notre chiffre d’affaires en 4 ans, ça n’arrive jamais dans le milieu (de la couverture santé) et nous serons centenaire en 2027 », commente le Président de Just. C’est un peu une success story pour l’ex « La Famille Valenciennoise », située hier Place du Général de Gaulle à Valenciennes, et rebaptisée « Just » avec un nouveau siège flambant neuf Avenue de Verdun sur la ville centre en lieu et place de l’ancienne Clinique Houdart. Bref, on pourrait dire qu’Escaupont est une signature parmi tant d’autres, mais Philippe Mixe tient à préciser un service de proximité pour chaque collectivité locale : « Nous assurons des permanences dans chaque ville ou village où nous avons contracté une mutuelle communale. »
« Un projet ambitieux pour la santé », Raphaël Kruszynski
Bien sûr, le premier magistrat insiste sur la politique de la majorité municipale relative à la santé : « Cela fait partie d’un projet ambitieux, et engagé, pour la santé. Tout d’abord, la construction d’une Maison médicale en centre ville et puis la mise en place d’une mutuelle municipale. Je la compare avec celle que mon père payait, il aurait pu économiser 60 euros par mois sur sa complémentaire santé. Pour les élu(e)s, cette mutuelle municipale est un service d’intérêt public. »
« Dans le champ de l’ESS », Philippe Mixe
Pour expliquer le coeur du moteur de « Just », Philippe Mixe rappelle que cette structure s’inscrit « dans le champ de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), car nous n’avons pas d’actionnaires, pas de dividendes, et donc pas de bénéfices. Nous sommes plutôt dans la solidarité organisée. C’est pourquoi, ce service est une évidence pour la commune et une nécessité pour les Escautpontois », ajoute Philippe Mixe.
Ensuite, pour étayer sa différence avec une complémentaire santé classique, son président égrène 3 différences, la téléconsultation très utile dans les déserts médicaux (quasi partout en France), le remboursement de 40€ sur une licence sportive, et la prise en charge de 500 euros dans le cadre du sport sur ordonnance.
La problématique des séniors !
Certes, la loi relative à la mise en oeuvre des assurances complémentaires collectives, notamment avec une participation de 50% du coût par l’employeur, a été un véritable coup de pouce au bénéfice des salariés. « Toutefois, des populations demeurent à l’écart, les jeunes et plus encore les seniors (en retraite). Là, vous pouvez avoir un problème de pouvoir d’achat pour l’accès à une mutuelle ou complémentaire santé », déclare Philippe Mixe.
Enfin, une fois n’est pas coutume pour conclure une signature de cet acabit, le maire s’excuse « d’un tractage » et le Président de la Mutuelle Just évoque avec beaucoup d’humour la présence de Mme Mixe comme DGS sur ladite commune et mentionne « que ce sont les élus escautpontois qui ont voté pour ce service à la population.»
Daniel Carlier
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