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Aujourd’hui — 26 juin 2024Shaarlist

Législatives 2024 : s'il arrive au pouvoir, le RN envisage de confier le ministère de l'Économie à un expert n'appartenant pas au parti d'extrême droite

26 juin 2024 à 10:48
> Plusieurs profils visant à rassurer les marchés financiers et les investisseurs sont avancés, comme celui d'un ancien banquier de premier plan ou encore celui d'un ancien ministre de Bercy.

C'est vrai que "ancien banquier" c'est comme l'extrême-droite hein, on a jamais essayé... Ah ben si en fait.

> Cette même source ne cite aucun nom, mais plusieurs profils visant à rassurer les marchés financiers et les investisseurs, avec des fonctions passées pouvant apparaître comme gages de respectabilité. Sont ainsi évoqués le profil d'un ancien banquier de premier plan ou encore celui d'un ancien ministre de Bercy.

Ben oui, on a bien compris que c'était pour rassurer les marchés financiers...
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Pédocriminalité, guets-apens homophobes, meurtres, viols... Le site Coco a enfin été fermé par la justice | Mediapart

26 juin 2024 à 11:16

Je copie/colle ici un commentaire pris sous l'article :

c'est une IHM web a IRC, sans pub.
Le site est fermé, donc l'IHM web, mais les salons IRC eux existent toujours.
Ça ne va absolument rien changer. C'est juste un blocage DNS sur coco.gg, même pas sur les salons IRC UseNet. N'importe qui qui comprend de quoi il est question est en train de bien se marrer de l'incompétence de la police actuellement.
Ils ont fermé une fenêtre pendant que la porte est toujours grande ouverte pour imager. Et voir la presse, Mediapart y compris, se féliciter de ça me fait m'interroger sur la qualité de nos journalistes sur les sujets techniques.


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Julian Assange est libre : la fin d’un long calvaire judiciaire | Mediapart

26 juin 2024 à 11:09

Désormais, il va pouvoir retrouver, en Australie, sa famille et notamment sa compagne, Stella Assange, et leurs deux fils. « Julian est libre !!!, s’est-elle réjouie. Les mots ne peuvent pas exprimer l’immense gratitude pour VOUS – oui VOUS, qui vous êtes tous mobilisés pendant des années et des années pour que cela devienne réalité. »

!!!


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Législatives 2024 : Mediapart passe au crible les programmes de la gauche, du RN et de la majorité | Mediapart

26 juin 2024 à 11:04

En fervent défenseur de la médecine libérale, le RN s’est d’ailleurs opposé à toute régulation de l’installation des médecins dans les zones surdotées. Le parti a voté contre une proposition de loi d’un groupe transpartisan de député·es, de La France insoumise (LFI) aux Républicains (LR), visant à réguler les installations en zone surdotées. Quant à la promesse du RN de « redonner confiance à l’hôpital public », elle manque de corps, faute de moyens dédiés.

Le programme du NFP est à l’exact opposé. Il prévoit de réguler l’installation des médecins libéraux, de contraindre les cliniques privées à participer à la permanence des soins, d’assurer un accès aux services publics à moins de trente minutes, et de revaloriser les salaires des soignant·es.

Le NFP, de son côté, propose d’indexer les salaires sur l’inflation et d’augmenter le Smic à 1 600 euros net. Le programme prévoit également l’organisation d’une grande « conférence sur les salaires, l’emploi et la qualification ». Les prix des produits de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants seront bloqués. La taxe de 10 % sur les factures d’énergie sera « abolie », ainsi que la hausse du gaz prévue pour le 1er juillet. Enfin, les frais bancaires seront plafonnés. Finalement, le NFP promet une plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée (CSG).

En économie, plusieurs visions s’affrontent. Le NFP compte faire fonctionner l’activité à plein régime grâce à la relance par la dépense publique afin de garnir les carnets de commandes des entreprises. Comment ? Avec 150 milliards d’euros injectés d’ici 2027 dans le pouvoir d’achat, la bifurcation écologique et la relance des services publics. Le bloc de gauche compte aussi taxer le capital, avec un impôt sur les grands héritages, la suppression de la flat tax à 30 % sur les revenus du capital, l’application d’un impôt « Zucman » sur les bénéfices des multinationales et le renforcement de la taxe sur les transactions financières.

Enfin, le RN devient de plus en plus pro-business. Il veut développer « l’esprit entrepreneurial » et propose la baisse des impôts de production d’une part, et sur les bénéfices pour les entreprises détenues par les moins de 30 ans d’autre part. Il a aussi renoncé à la nationalisation des autoroutes. Certes, l’extrême droite propose d’imposer les superprofits des énergéticiens et des armateurs, et une réforme baroque de l’impôt sur la fortune immobilière en impôt sur la fortune financière.

Seul le NFP veut mettre en place une nouvelle politique agricole, et ce, dès ses quinze premiers jours au pouvoir, où il ferait, au niveau européen, la proposition d’une nouvelle politique agricole commune. Autre mesure d’urgence, qui inscrit la gauche dans la défense des terres agricoles et d’une agriculture plus écologique : un moratoire sur les mégabassines et les grands projets autoroutiers.

Le NFP est par ailleurs le seul parti à vouloir interdire le glyphosate, rétablir Écophyto – le programme de réduction des pesticides détricoté par la majorité présidentielle – et soutenir la filière bio. Pour multiplier les conversions vers une agriculture sans pesticides, il propose d’effacer la dette des exploitations agricoles qui s’engageraient sur cette voie.


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Législatives 2024 : s'il arrive au pouvoir, le RN envisage de confier le ministère de l'Économie à un expert n'appartenant pas au parti d'extrême droite

> Plusieurs profils visant à rassurer les marchés financiers et les investisseurs sont avancés, comme celui d'un ancien banquier de premier plan ou encore celui d'un ancien ministre de Bercy.

C'est vrai que "ancien banquier" c'est comme l'extrême-droite hein, on a jamais essayé... Ah ben si en fait.

> Cette même source ne cite aucun nom, mais plusieurs profils visant à rassurer les marchés financiers et les investisseurs, avec des fonctions passées pouvant apparaître comme gages de respectabilité. Sont ainsi évoqués le profil d'un ancien banquier de premier plan ou encore celui d'un ancien ministre de Bercy.

Ben oui, on a bien compris que c'était pour rassurer les marchés financiers...
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Elections européennes 2024 : quelle est la composition du nouveau Parlement européen ? - Touteleurope.eu

26 juin 2024 à 10:37
Tant que j'y suis, regardez moi ça si c'est pas beau : au Parlement européen, l'extrême-droite (CRE, ID et "non inscrits" et "Autres", cache sexe assez commode pour dire "fachos indépendants") représente entre 160 et 205 élus (à cause des "Autres" qu'on sait pas où mettre), donc entre 22 et 29%.

MA-GNI-FI-QUE. Vraiment, continuez comme ça.

> Autre enseignement important de cette projection, le renforcement des deux groupes d’extrême droite à prévoir. Du côté des Conservateurs et réformistes européens (CRE), la famille politique de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), on observe une hausse importante des effectifs. 14 élus viendraient grossir le contingent eurosceptique, portant son nombre de parlementaires à 83, contre 69 à la fin de la mandature 2019-2024. Une augmentation qui ferait désormais du groupe CRE la troisième force politique de l’hémicycle.

> Les nationalistes d’Identité et démocratie (ID), qui comptent dans leurs rangs les élus du Rassemblement national (RN) ou les Italiens de la Lega, glaneraient 9 sièges supplémentaires. Ce qui leur permettrait de passer de 49 à 58 eurodéputés.

> Un renforcement de l’extrême droite qui s’observe également à travers la composition du groupe des non-inscrits, bien qu’il passe de 62 à 45 eurodéputés (-17). Tous les membres de ce groupe ne sont pas proches idéologiquement de l’extrême droite, mais on y retrouve notamment les 15 élus nationalistes allemands de l’AfD (récemment exclus du groupe ID), ou les 10 eurodéputés du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie. Ces deux formations politiques pourraient d’ailleurs rejoindre l’un des deux groupes d’extrême droite ou tenter d’en former un troisième.

> Le prochain Parlement européen recense ainsi plus de 160 représentants des courants nationalistes au sein de l’Union européenne. Et ce sans compter les 45 nouveaux élus que les services du Parlement européen classent encore dans une catégorie “Autres”, en raison du manque d’informations concernant les groupes politiques au sein desquels ils pourraient siéger prochainement.
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Elections législatives 2024 : quelle répartition des sièges dans la future Assemblée nationale ? - Touteleurope.eu

26 juin 2024 à 10:34
Tu tournes le problème dans tous les sens, y'a pas à tortiller : le FN est en tête dans tous les cas de figure. Ce que j'en retiens essentiellement c'est que la participation annoncée en hausse profite à tout le monde... et peut-être surtout au FN.
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Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : retour sur un fiasco démocratique – La Quadrature du Net

26 juin 2024 à 10:19
> Sur ces deux points, le Premier ministre s’est retrouvé face à sa malhonnêteté et ses mensonges lorsque ses services ont dû justifier la mesure devant la justice. Dans le mémoire envoyé au Conseil d’État, on a ainsi pu découvrir que le fondement juridique de ce blocage n’était non pas l’état d’urgence, mais la « théorie des circonstances exceptionnelles », qui consiste à admettre dans des cas très exceptionnels des dérogations à certaines règles de droit. Admise par les juges il y a une centaine d’années, cette théorie est d’une certaine manière l’ancêtre de l’état d’urgence, mais jurisprudentiel. La loi de 1955, imaginée dans le contexte colonial de la guerre d’Algérie, a ensuite pris le relai avec un cadre précis. Comme cela a été relevé lors de l’audience, c’est la première fois que ces deux régimes d’exception se retrouvent invoqués en même temps. Derrière cette situation juridique inédite, on sent surtout que le gouvernement ne savait pas sur quel pied danser et avait décidé le blocage du réseau social avant d’avoir déterminé sa justification en droit. La presse l’a d’ailleurs confirmé : fin mai, La Lettre révélait que, en coulisses, le gouvernement avait passé un accord avec TikTok pour que la plateforme ne conteste pas en justice la décision de blocage qu’il n’arrivait pas à justifier légalement.

Ohlala. On est gouvernés par des branquignoles malhonnêtes et sans scrupules. C'est pas une révélation mais ça me fait mal à chaque fois.

Conclusion de l' Quadrature : ça pue. Ça pue très fort :
> C’est pourquoi nous avons donc déposé la semaine dernière un recours en excès de pouvoir contre cette décision. Il s’agit de la voie contentieuse classique, mais plus longue, lorsque l’on veut contester une décision administrative. Un tel recours prendra un à deux ans avant d’être jugé et nous espérons que le Conseil d’État sortira de sa torpeur et confirmera que le blocage était illégal. **Car pour bloquer TikTok, le gouvernement ne s’est vu opposer aucun obstacle, aucun garde-fou, et n’a jamais eu à justifier sa mesure. La seule opposition à laquelle il a été confronté a été la saisie de la justice par les associations et la société civile. L’échec qui en a résulté est une preuve supplémentaire de la défaillance de plus en plus flagrante des leviers démocratiques.**

> Depuis de nombreuses années, nous constatons **l’effondrement progressif de l’État de droit en France. Nous constatons que la politique toujours plus autoritaire des gouvernements successifs, et notamment ceux d’Emmanuel Macron, ne se voit opposer aucun obstacle institutionnel majeur.** Avec le blocage arbitraire de TikTok, une nouvelle étape a été franchie. Nous ne cachons pas notre inquiétude face à ce constat, mais nous continuerons d’agir. Pensez, si vous le pouvez, à nous aider avec un don.

Mes 2 cents : tout est en place pour la dictature, les français sont habitués à "l'autorité" et, à part quelques "gauchistes" ou des juristes pinailleurs (c'est un compliment), tout le monde s'en fout.
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Schéma de l'extrême droite en France - juin 2024 (14e édition) - La Horde

26 juin 2024 à 09:29
> Dans le contexte actuel, notre schéma va certainement évoluer dans les prochaines semaines : en voici néanmoins une version actualisée, la dernière publiée sur le site ayant plus d’un an maintenant.

Tu parles, Charles qu'elle va évoluer la carte !
Personnellement, et ce n'est pas du tout une critique, on peut pas mettre tous les affreux du monde sur une seule image, je neote un point aveugle et un oubli.
- le point aveugle, c'est la macronie. On a suffisamment documenté à quel point ce régime avait glissé vers l'extrême-droite, il faudrait caser quelque part les "illibéraux", "ceux qui se disent républicains mais appliquent le programme de l'extrême-droite".
- l'oubli, c'est Europe 1, qui n'a pourtant pas démérité aux côté du JDD et de CNEWS.


via [Seb][1] qui a utilement rappelé l'existence de cette carte.
A noter qu'il existe aussi une [carte des fachos chauds près de chez vous][2] (clic droit => ouvrir l'image dans un nouvel onglet pour la voir en grand)

[1]: https://sebsauvage.net/links/?PAz_rw
[2]: https://lahorde.info/Combattre-l-extreme-droite-partout-ou-elle-s-implante-2e-edition
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Pourquoi Coop ne connaît pas les affres de Migros - Le Temps

26 juin 2024 à 09:54

Pourquoi Coop ne connaît pas les affres de Migros

ALEXANDRE BEUCHAT

GRANDE DISTRIBUTION Alors que le géant orange est en pleine restructuration, son concurrent ne fait guère de vagues. Le détaillant bâlois a plusieurs longueurs d'avance sur son éternel rival.

Migros est dans la tourmente. Depuis l'annonce mardi dernier de l'accélération de sa restructuration, le géant de la distribution est au coeur de l'actualité et doit répondre régulièrement aux reproches selon lesquels il aurait « perdu son âme ». Pendant ce temps, son concurrent ne fait guère parler de lui. Coop navigue dans des eaux nettement plus calmes.

Le détaillant bâlois a réalisé l'an dernier un bénéfice de 575 millions de francs, en hausse de 2,1%, malgré le poids des investissements. De son côté, Migros a vu son bénéfice amputé par des corrections de valeur pour tomber à 175 millions, contre un résultat de 459 millions un an plus tôt. Surtout, Migros perd depuis plus d'une décennie des parts de marché substantielles dans son coeur d'activité: les supermarchés.

Structure simple et légère

Comment expliquer que Coop s'en sorte mieux que son rival? D'une part, le détaillant rhénan a une structure beaucoup plus simple et légère que celle de Migros. Dès 2001, il a fusionné les 14 sociétés régionales en une seule coopérative. Depuis lors, la centrale peut gérer les affaires dans toute la Suisse de manière ciblée et agile.

Conscient de la nécessité d'agir, Migros a créé en début d'année une société indépendante et centralisée, Supermarché SA. Cette nouvelle organisation est un subtil compromis entre le poids de la centrale à Zurich et celui des dix coopératives régionales. Les supermarchés Migros continuent d'être exploités par les coopératives régionales, mais en arrière plan, de nombreuses fonctions sont centralisées et allégées - des achats à la conception de nouveaux concepts de magasins, en passant par la logistique.

Pour autant, cette nouvelle organisation doit encore faire ses preuves. La structure de Migros reste nettement plus complexe que celle de son rival bâlois. Ainsi, le directeur général de Migros, Mario Irminger, continue à avoir une influence limitée sur les activités des coopératives.

De plus, Coop semble mieux paré pour affronter les nouveaux modes de consommation. Les courses hebdomadaires deviennent de plus en plus rares. Les consommateurs ont tendance à se rendre au supermarché du coin pour faire leurs courses après leur travail. Or, Migros n'a pas suivi cette évolution vers le commerce de proximité.

De son côté, Coop a accéléré son expansion depuis dix ans. Avec un réseau de 965 succursales à fin 2023, le cap des 1000 supermarchés devrait être atteint d'ici à fin 2025 ou début 2026, a indiqué le patron de Coop, Philipp Wyss, lors de la conférence de presse annuelle. L'avance de Coop est considérable sur ce plan. Le détaillant zurichois ne compte en effet que 639 magasins Migros. Il faudra beaucoup de temps pour combler ce retard.

Coop se démarque également dans sa stratégie à l'international. Le géant bâlois ne s'est pas lancé dans l'ouverture de supermarchés à l'étranger. Mais il a fait un choix judicieux en rachetant en 2011 le spécialiste du commerce de gros Transgourmet. La filiale a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 11,4 milliards de francs. Ce rachat lui a même permis de devancer Migros en termes de chiffre d'affaires, bien que celui-ci reste leader du commerce de détail en Suisse.

A l'inverse, le détaillant zurichois rencontre globalement moins de réussite dans ses activités à l'étranger, à l'image des déboires de Migros Zurich en Allemagne. La société avait racheté la chaîne de magasins bios Tegut en 2012. Mais l'aventure est en train de tourner au fiasco. Conséquence, la plus grande coopérative régionale du groupe accuse des chiffres rouges pour la deuxième année consécutive.

Filiales cherchent repreneurs

Coop connaît certes aussi des revers. Ses magasins spécialisés, Interdiscount et Fust, doivent affronter la concurrence du commerce en ligne. Le groupe a par ailleurs mis fin l'automne dernier à sa boutique en ligne Microspot. Le rachat de Jumbo en 2021 a en revanche été couronné de succès. L'opération lui a permis de devenir le leader incontesté du bricolage en Suisse. L'entité a été fusionnée avec sa propre marque Coop Brico & Loisirs, dont le nom a été abandonné.

Au final, alors que Migros est empêtré dans la plus grosse restructuration de son histoire et cherche à se débarrasser de nombreuses filiales (Hotelplan, Micasa, Bike World, Do it + Garden, SportX, Mibelle), Coop peut se concentrer sur son coeur de métier. Le détaillant rhénan s'efforce ainsi d'améliorer l'expérience achat, le rapport qualité-prix et son réseau de succursales. Conclusion: Migros a encore beaucoup de travail à accomplir pour rattraper son rival.

Coop semble mieux paré pour affronter les nouveaux modes de consommation


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Libération de Julian Assange: la volte-face américaine interroge - Le Temps

26 juin 2024 à 09:47

JUSTICE Le fondateur de WikiLeaks a quitté sa prison britannique pour se présenter devant un tribunal des îles Mariannes. Selon un accord, il plaidera coupable et devrait être relâché. Plusieurs raisons pourraient sous-tendre cette décision de l'administration Biden

Julian Assange devrait être définitivement libéré ce matin après avoir comparu devant un tribunal fédéral états-unien des îles Mariannes, territoire américain. L'Australien, fondateur de WikiLeaks, a conclu un accord avec la justice américaine par lequel il se reconnaît coupable de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale ». La nouvelle constitue une surprise même si nombre d'organisations, dont des médias de renom comme The New York Times, The-Guardian, Le Monde, Der Spiegel et El Pais, avaient exhorté l'administration du démocrate Joe Biden à abandonner les charges contre lui.

Pressions australiennes

Si les procureurs en charge du dossier se disent prêts à limiter la peine à 5 ans de prison, ils précisent aussi que Julian Assange en a déjà passé 5 dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres et qu'il pourrait de fait être immédiatement libéré. Un juge doit encore approuver l'accord trouvé entre les deux parties, mais il est probable que le lanceur d'alerte soit en mesure de retourner dans son pays, l'Australie, peu après l'annonce de la sentence.

Difficile de dire à ce stade quelles ont été les raisons profondes ayant amené les Etats-Unis à faire volte-face alors qu'ils ont longtemps martelé l'impérative nécessité de faire extrader Julian Assange. Il avait en effet mis la main sur plus de 700 000 documents diplomatiques et de sécurité nationale couverts par le secret et en avait publié une partie sur sa plateforme Wiki-Leaks. Il y a bien sûr la pression déjà évoquée de nombre d'organisations et de médias. Il y a aussi celle exercée par le gouvernement australien lui même, un allié des Etats-Unis depuis longtemps, en particulier dans le cadre du partenariat AUKUS entre Canberra, Londres et Washington. Il y a aussi les risques que pouvait représenter une extradition vers les Etats-Unis. Un tel cas de figure aurait mis à mal la crédibilité de la justice états-unienne dont la main aurait été trop lourde au vu des charges qui pesaient contre Assange (passible de 175 ans de prison), mais aussi sapé l'assise du sacro-saint Premier Amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d'expression. En pleine campagne électorale, Joe Biden risquait de fâcher une nouvelle fois l'aile gauche de son parti.

Conditions inhumaines

Sa libération met un terme à des conditions de détention inhumaines que le Suisse Nils Melzer, alors rapporteur spécial des Nations unies, avait qualifié de « torture ». Le prévenu était maintenu en isolement cellulaire 23h/24. Il n'avait droit qu'à une heure pour faire seul de l'exercice dans la cour de la prison.

https://theswissbox.org/2020/09/la-persecution-de-julian-assange-grave-menace-pour-nos-libertes-fondamentales-avec-nils-melzer/

En fin de compte, tant les Etats-Unis que la Grande-Bretagne et bien sûr le fondateur de Wiki-Leaks ont intérêt à ce que ce triste épisode connaisse enfin son épilogue. Ancien ambassadeur au sein de l'administration de Barack Obama et ex-procureur en chef du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, Stephen Rapp le souligne: « Je salue la résolution de ce cas qui aurait dû intervenir plus tôt. Le crime commis par Assange ne justifiait pas la prison à vie. »

Demeurent toutefois les zones d'ombre autour de Julian Assange, qui dit vouloir demander un pardon au président américain. Si ce dernier a servi le bien commun en révélant à travers les câbles de WikiLeaks de possibles crimes de guerre commis par les Etats-Unis en Irak, il a joué un rôle beaucoup plus trouble dans la présidentielle américaine de 2016 qui opposait la démocrate Hillary Clinton à Donald Trump. Le rapport établi par le procureur spécial Robert Mueller qui avait enquêté sur l'interférence de la Russie dans la campagne électorale avait clairement établi une collaboration entre WikiLeaks, Roger Stone, un proche du candidat Donald Trump, et la Russie. Le fondateur de WikiLeaks avait même exposé publiquement son dégoût pour Hillary Clinton. Au vu des conséquences que l'élection de Trump a eues sur les Etats-Unis, on peut mesurer les effets néfastes de la publication d'e-mails de la campagne d'Hillary Clinton sur la politique américaine. A ce moment, la campagne de Donald Trump n'avait pas subi la moindre intrusion de la part de WikiLeaks.

« Il fallait caviarder certains documents »

Stephen Rapp ajoute: « Ce qui est le plus problématique avec Assange tient au fait qu'il ne s'est pas soucié de protéger les sources et les témoins contenus dans les câbles de Wiki-Leaks. Certaines personnes ont été mises dans des situations dangereuses. Une partie des documents diffusés par Wiki-Leaks aurait pu être caviardée. En cela, une action en justice contre Assange était justifiée. » Quant au vol d'informations classifiées, rappelle l'ex-ambassadeur, c'est un crime sérieux outre-Atlantique. On le voit avec l'affaire Trump et les documents classifiés qu'il a emportés à Mara-Lago. On l'a vu avec les informations confidentielles qu'avait transmises le général Petraeus à sa maîtresse. « Ce qu'il faut en la circonstance éviter à tout prix, conclut Stephen Rapp, c'est de criminaliser le journalisme. Sans parler d'Assange, on ne peut pas condamner des journalistes parce qu'ils révèlent des vérités dérangeantes pour le pouvoir. »

« Le crime commis par Julian Assange ne justifiait pas la prison à vie »
STEPHEN RAPP, EX-PROCUREUR EN CHEF DU TRIBUNAL SPÉCIAL POUR LA SIERRA LEONE


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Elections européennes 2024 : quelle est la composition du nouveau Parlement européen ? - Touteleurope.eu

Tant que j'y suis, regardez moi ça si c'est pas beau : au Parlement européen, l'extrême-droite (CRE, ID et "non inscrits" et "Autres", cache sexe assez commode pour dire "fachos indépendants") représente entre 160 et 205 élus (à cause des "Autres" qu'on sait pas où mettre), donc entre 22 et 29%.

MA-GNI-FI-QUE. Vraiment, continuez comme ça.

> Autre enseignement important de cette projection, le renforcement des deux groupes d’extrême droite à prévoir. Du côté des Conservateurs et réformistes européens (CRE), la famille politique de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), on observe une hausse importante des effectifs. 14 élus viendraient grossir le contingent eurosceptique, portant son nombre de parlementaires à 83, contre 69 à la fin de la mandature 2019-2024. Une augmentation qui ferait désormais du groupe CRE la troisième force politique de l’hémicycle.

> Les nationalistes d’Identité et démocratie (ID), qui comptent dans leurs rangs les élus du Rassemblement national (RN) ou les Italiens de la Lega, glaneraient 9 sièges supplémentaires. Ce qui leur permettrait de passer de 49 à 58 eurodéputés.

> Un renforcement de l’extrême droite qui s’observe également à travers la composition du groupe des non-inscrits, bien qu’il passe de 62 à 45 eurodéputés (-17). Tous les membres de ce groupe ne sont pas proches idéologiquement de l’extrême droite, mais on y retrouve notamment les 15 élus nationalistes allemands de l’AfD (récemment exclus du groupe ID), ou les 10 eurodéputés du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie. Ces deux formations politiques pourraient d’ailleurs rejoindre l’un des deux groupes d’extrême droite ou tenter d’en former un troisième.

> Le prochain Parlement européen recense ainsi plus de 160 représentants des courants nationalistes au sein de l’Union européenne. Et ce sans compter les 45 nouveaux élus que les services du Parlement européen classent encore dans une catégorie “Autres”, en raison du manque d’informations concernant les groupes politiques au sein desquels ils pourraient siéger prochainement.
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Elections législatives 2024 : quelle répartition des sièges dans la future Assemblée nationale ? - Touteleurope.eu

Tu tournes le problème dans tous les sens, y'a pas à tortiller : le FN est en tête dans tous les cas de figure. Ce que j'en retiens essentiellement c'est que la participation annoncée en hausse profite à tout le monde... et peut-être surtout au FN.
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