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Reçu aujourd’hui — 28 mars 2025

Le permis de conduire numérique européen : quelles sont les nouvelles règles et quand arrivera-t-il ?

28 mars 2025 à 13:39
Le Parlement européen et le Conseil européen viennent de signer un accord qui doit conduire à un permis de conduire numérique européen pour tous les citoyens présents sur le territoire européen. Il s’agit d’un tout premier pas vers une sorte de révolution en matière de permis de conduire. L'accord dont nous parlons est en fait préliminaire , et devra ensuite être approuvé et mis en œuvre par tous les États membres dans un délai de quatre ans. Ceci est pour vous faire comprendre qu'il s'agit de quelque chose qui est relativement loin dans le temps , en réalité 2030 . Il y a quelques aspects intéressants concernant cet hypothétique permis de conduire européen, qui pourrait être introduit. Voyons ce qu'ils sont : - Parmi les nouvelles réglementations, il faudrait inclure l'obligation de suivre une formation sur les risques liés à l'utilisation du téléphone au volant , sur la manière d'interagir avec les systèmes d'assistance à la conduite, sur la conduite sur des surfaces glissantes, sur ce qu'ils sont et sur les risques liés aux angles morts. - Un aspect clé est la numérisation du permis de conduire. Comme nous l’avons souligné dans le titre, ce permis de conduire européen sera numérique, et donc accessible depuis un smartphone en toute situation. La version numérique doit être la version principale du permis de conduire. En ce sens, les États membres disposeront de cinq ans et six mois pour mettre en œuvre cette mesure. La possibilité de demander un permis de conduire physique restera toujours possible. - L’un des objectifs est d’introduire une période probatoire de deux ans pour les nouveaux conducteurs. C'est le même concept que nous avons déjà dans certains pays de l'UE, où les nouveaux conducteurs sont soumis à des limites spécifiques pendant les deux premières années de conduite (voici les voitures électriques pour les nouveaux conducteurs ). Cet objectif permettrait d’étendre la démarche à l’ensemble de l’Europe. - Le texte préliminaire comprend également des recommandations spécifiques visant à adopter des politiques de tolérance zéro à l’égard de l’alcool et des drogues au volant. - Pour remédier à la pénurie de chauffeurs professionnels, il est prévu d' abaisser l'âge minimum pour l'obtention d'un permis de conduire pour camion de 21 à 18 ans, tandis que pour les bus, il sera réduit de 24 à 21 ans, à condition que le candidat soit titulaire d'un certificat de compétence professionnelle. Dans ce contexte, les États membres pourront également autoriser les jeunes de 17 ans à conduire des camions ou des camionnettes sur leur territoire, uniquement s'ils sont accompagnés d'un « conducteur expérimenté », un aspect qui n'a pas encore été défini dans le texte préliminaire. - Il est également question d'introduire une durée de validité de 15 ans pour les permis de conduire européens pour voitures et motos. Cette limite peut être abaissée à 10 ans si vous avez l'intention d'utiliser votre permis de conduire comme pièce d'identité. Les permis de conduire des camions et des autobus devront être renouvelés tous les cinq ans. - L'obligation d'un contrôle médical de la vue et du système cardiovasculaire restera nécessaire pour obtenir le permis de conduire, même si le texte ouvre également la possibilité de n'exiger qu'une auto-évaluation pour les permis de conduire auto et moto. En bref, en lisant entre les lignes de toutes les innovations qui pourraient être introduites, l’Europe semble orientée vers un permis de conduire plus flexible et moins bureaucratique . Avec un permis de conduire européen qui sera également transversal dans tous les États membres. Comme mentionné ci-dessus, il s’agit encore d’une idée préliminaire . Les étapes sont encore différentes et pas immédiates pour disposer d'un permis de conduire numérique européen efficace. (Lire la suite)
Reçu avant avant-hier

Peut-on être licencié pour une infraction pénale extérieure à l’entreprise ? | TF1 INFO

26 mars 2025 à 12:26

Extrait :
"Au cours de votre carrière, il se peut que vous soyez mis en cause dans le cadre d’une affaire pénale.
Votre employeur doit vous considérer comme innocent tant que vous n’êtes pas condamné.
En revanche, votre patron pourra revoir sa copie si vous êtes finalement reconnu coupable."


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La Commission européenne introduit de nouvelles règles pour l'utilisation des monnaies virtuelles dans les jeux

24 mars 2025 à 13:32
La Commission européenne a récemment introduit une série de nouvelles règles visant à réglementer l’utilisation des monnaies virtuelles dans les jeux, dans le but de garantir une plus grande transparence pour les consommateurs, notamment en ce qui concerne les microtransactions. Les nouvelles directives se concentrent sur les mauvaises pratiques, telles que le manque de clarté sur les coûts réels des packs de jeu et les techniques qui poussent les joueurs, en particulier les plus jeunes, à faire des achats compulsifs. La réglementation fait suite à un effort coordonné du réseau de protection des consommateurs, qui a ciblé des problèmes spécifiques dans des jeux comme « Star Stable Online », accusé de profiter des vulnérabilités des enfants par le biais de pratiques trompeuses. Les nouvelles règles exigent que les éditeurs de jeux rendent les prix clairs et compréhensibles pour tous les consommateurs, sans cacher les coûts réels derrière des offres de monnaies virtuelles. De plus, les informations sur les achats en jeu doivent être facilement accessibles et compréhensibles, même pour les plus jeunes. En plus de tout cela, les consommateurs disposeront d’un droit de rétractation, leur permettant d’annuler des achats effectués par erreur ou sous la pression. Un autre point crucial concerne la protection des mineurs : les nouvelles directives interdisent des pratiques telles que la publicité destinée aux enfants qui les incite à dépenser de l’argent, ainsi que l’utilisation d’influenceurs sans reporting commercial approprié. L'intervention de la Commission ne se limite pas à Star Stable, mais vise à améliorer l'ensemble du paysage du jeu en ligne, en encourageant les entreprises à respecter des normes élevées de transparence et à éviter toute forme de manipulation psychologique des joueurs les plus vulnérables. La Commission a également annoncé qu'elle continuerait à surveiller le secteur pour s'assurer que les nouvelles règles sont respectées et que des mesures supplémentaires seront prises si des pratiques néfastes persistent. Cette nouvelle plaira certainement à de nombreux joueurs, étant donné qu’une partie importante du public s’est souvent insurgée contre les jeux qui utilisent les microtransactions . (Lire la suite)

Comment réparer le bug du « coup sûr au champ droit » dans MLB The Show 25

21 mars 2025 à 06:40

La journée de lancement peut être difficile pour les jeux alors que d’innombrables joueurs sautent et testent toutes les différentes fonctionnalités. Les insectes sont obligés de faire surface, et il y en a un qui tourmente actuellement Mlb le spectacle 25. Voici comment corriger le bug de la «base à coups de droite» dans Mlb […]

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À Paris, l’extrême droite, protégée par la police, parasite la manifestation féministe | Mediapart

9 mars 2025 à 05:13

Une fois n'est pas coutume :

Des dizaines de milliers de manifestantes ont défilé contre le patriarcat samedi 8 mars à Paris. Des groupes identitaires d’extrême droite ne sont pas parvenus à infiltrer le cortège officiel, mais les forces de l’ordre leur ont permis de manifester, en toute fin d’après-midi, sur quelques centaines de mètres.

Par Youmni Kezzouf et Ludovic Lamant

8 mars 2025 à 21h53

Perché à une vingtaine de mètres de haut, un activiste encordé tente d’éviter les bourrasques pour habiller d’un gilet violet la statue de la République, sur la place du même nom à Paris. Trois mots repoussoirs se dévoilent sur l’une des faces, sous le soleil du début d’après-midi : « Patriarcat / écocide / féminicide ».

L’action, qui se voulait spectaculaire, a été imaginée par des militantes de #NousToutes et d’Extinction Rebellion, pour donner le ton à la manifestation féministe parisienne du 8 mars : « Nous avons voulu montrer que nous sommes plus haut·es que les fachos », explique dans un sourire Gwen, militante #NousToutes.

« C’est un gros enjeu pour nous, poursuit-elle, de montrer que nous sommes bien présent·es, que nous occupons l’espace, quand on constate l’instrumentalisation et l’invisibilisation de nos luttes par des groupes identitaires fémonationalistes. »

En amont de la manifestation du 8 mars, le collectif #NousToutes avait répété qu’il était hors de question pour elles de défiler aux côtés de groupes identitaires comme Némésis, « qui instrumentalisent les luttes féministes pour nourrir leur propagande de haine et de désinformation ». Des militantes du collectif pro-israélien Nous vivrons étaient aussi parvenues par le passé à infiltrer des défilés, voire à manifester, escortées par les forces de l’ordre, en fin de cortège officiel, lors de la marche du 25 novembre dernier contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre.

Sur la place de la République en début d’après-midi, l’inquiétude face à la récupération de discours féministes par les extrêmes droites, est palpable. « Némésis racistes, cassez-vous ! », lit-on sur la pancarte d’une jeune étudiante, tandis qu’une activiste, à la sono de l’un des premiers camions du cortège, fait entendre : « Fascistes, racistes, jamais féministes ! »

En début d’après-midi, à quelques encablures de là, les militant·es Némésis se sont donné rendez-vous square du Temple, dont l’accès est protégé par des CRS postés aux entrées. Alice Cordier, la présidente, motive les présent·es au mégaphone : « Vous avez énormément de courage d’être là. » Dans l’assistance, quelques militantes du syndicat étudiant d’extrême droite La Cocarde, des jeunes militants zemmouristes et des jeunes femmes qui se masquent le visage avec leurs lunettes de soleil et leurs carrés de soie. Alice Cordier énumère quelques règles, dont celle-ci : « On ne répond pas aux insultes, on n’est pas dans la violence et la haine, pas comme eux. »

Aux alentours de 15 h 20, l’eurodéputée Sarah Knafo (Reconquête!) rejoint les troupes sous les applaudissements. Un passant s’interroge : « C’est qui ? [la maire de Paris Anne] Hidalgo, non ? » Elle prend un micro : « Je suis ravie d’être là, de voir des Françaises qui n’ont pas peur de [l’eurodéputée LFI] Rima Hassan, pas peur des intimidations. »

Le collectif pro-israélien Nous vivrons, qui dénonce l’antisémitisme supposé des féministes françaises, est lui aussi posté non loin de la place de la République, rue Meslay. Tout comme Némésis, ils et elles attendent les consignes de la police pour entrer en action. Mais leur attente va se révéler plus longue que prévu.
Un cortège officiel et joyeux

Pendant ce temps, sur la place de la République, une dizaine de camions de police bloquent l’accès depuis la rue du Temple, pour éviter l’éventuelle échappée de manifestant·es qui pourraient être tenté·es d’intimider Némésis. Mais surtout, au même moment, les services d’ordre des participant·es officiel·les à la manifestation se coordonnent pour bloquer les accès à la place et aux rues adjacentes, afin d’éviter des infiltrations de l’extrême droite.

Avec une bonne heure de retard, le cortège officiel et joyeux – organisatrices, syndicats, associations, partis – finit par s’élancer sur le boulevard Voltaire, vers la place de la Nation. Le barrage semble fonctionner, même si la manifestation donne parfois l’impression de faire du surplace.

Aux environs de la rue du Temple, une centaine d’activistes ont choisi de rester posté·es devant les fourgons de CRS, avec l’objectif de bloquer l’accès de la place à Némésis. Le climat se tend avec le déploiement progressif de colonnes de dizaines de CRS sur la place, pour encadrer la fin du cortège officiel et « sécuriser » l’arrivée des deux collectifs controversés. Les CRS parviennent à repousser les services d’ordre quelques rues au-delà du secteur de République.

À 17 h 09, le collectif Nous vivrons – qui avait reçu le soutien de la ministre de l’égalité Aurore Bergé, pour participer à la manifestation – fait son entrée sur la place, avec des militant·es reconnaissables à leurs bonnets orange, protégé·es d’un service d’ordre en interne, en plus d’une rangée de CRS. « Libérez la République » et « Solidarité avec les femmes du monde entier », entend-on parmi les slogans, tandis que des pancartes de la Licra sont également visibles.

Des skateurs ont déjà repris leurs activités sur la place, tandis que s’active une armada de camions d’éboueurs pour faire disparaître les traces de la manifestation. Némésis finit par débarquer à son tour, à 17 h 24, après avoir patienté quatre heures. Sarah Knafo s’est déjà exfiltrée du cortège. Face à ces militantes identitaires, de l’autre côté des rangées de CRS, deux jeunes femmes leur font face en tendant des pancartes. L’une dit : « Complices identitaires et génocidaires, dehors ! » et l’autre : « Siamo tutti antifascisti », slogan de ralliement de l’antifascisme.

Les militantes de Némésis amorcent le tour de la place et font entendre à leur tour leurs slogans : « Némésis dans ta manif » (alors qu’elles n’ont jamais été dans le cortège officiel), « Libérez-nous de l’immigration », « Le féminisme c’est nous », « Rima [Hassan] destitution » ou encore « Nous ne sommes pas des frontières violables ». « Gauchistes collabos » est un des mots d’ordre préférés du groupuscule. Avec une variante visant nommément un journaliste de Libération, spécialiste de l’extrême droite.

Des passants, postés sur la place de la République, huent : « Fa-chos ! »

Le cortège d’une centaine de personnes tourne sur le boulevard Voltaire et marque une longue pause. La conseillère écologiste de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu, avec son écharpe d’élue, vient d’être sortie du périmètre de sécurité, à la demande de quelques CRS. « C’est à pleurer de voir ces gens qui n’ont rien d'autre à dire et à raconter pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles que d’afficher leur racisme, réagit-elle. Et c’est un échec pour ce pays d’avoir laissé des réactionnaires et des fascistes récupérer de manière aussi éhontée des discours [féministes] qui sont profondément à l’encontre ce qu’ils portent et représentent. »

Le cortège de Némésis a poursuivi sa marche jusqu’aux environs de la salle de spectacle du Bataclan– bien avant le terminus de la manifestation officielle, à Nation – à 19 h 35. Avec le soutien de forces de l’ordre plus nombreuses que les manifestant·es, qui se sont chargées d’éloigner les quelques dizaines de militant·es antifascistes qui continuaient de dénoncer la présence du collectif d’extrême droite dans cette manifestation féministe.

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Bascar 54) Qu'est ce que le Droit Naturel?

14 février 2025 à 20:17

Si je résume, je fais ma synthèse.

Le droit naturel c'est un droit rationnel, donc issu de la logique.

Il y a égalité des droits entre tous les humains car:

  • le droit par définition s'applique à tous
  • il n'y a pas de théorie qui soit aussi robuste étymologiquement et qui prouverait l'inégalité entre humain.

Après 2 millénaires de réflexions et d'élagage des droits naturels, il ne reste que 3 règles:

  • Le droit de propriété
  • Le droit de défendre sa propriété
  • Le droit de faire des transactions avec autrui (sans qu'un tiers non sollicité vienne s'immiscer )

La propriété est considérée comme l'extension de la personne, de par le travail, l'effort, l'énergie qui est investie. Comme le disait Locke, la propriété de la terre, vient de son travail. Donc une terre non cultivée n'est à personne.


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Un ami m'a dit que j'y allais vraiment fort sur l'Islam ces derniers temps. Et il a raison ! J'y vais TRÈS fort même...

Le problème, c'est que je ne vois jamais des musulmans marcher dans le rue pour dénoncer les atrocités commises par leurs frères musulmans sous couvert des textes sacrés. C'est lorsqu'il y aura une vague de musulmans qui se dissocieront ouvertement des choses horribles promues par le Coran, à l'image de ce qu'ont fait les chrétiens avec la Bible, que j'arrêterai de taper sur l'Islam.

Pour l'instant, il y a encore du chemin. Et c'est parce qu'il est dangereux de taper sur l'Islam en France qu'il faut taper tous les jours sur l'Islam en France. Une fois que l'idée sera bien rentrée, alors nous pourrons vivre heureux.

Pour l'instant, nous sommes obligés de le faire cachés et ça illustre parfaitement le fond du problème.
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