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À partir d’avant-hierKorben

OpenCat – Le framework open source des animaux de compagnie robotiques

Par : Korben
14 juin 2024 à 07:00

Aujourd’hui, j’aimerai vous parler OpenCat, un framework open source qui va vous aider à créer vos propres robots animaux de compagnie, c’est à dire des quadrupèdes hyper réalistes et Ô surprise parfaitement abordables. Pour cela, OpenCat permet de piloter des servomoteurs haute performance utilisés comme articulations, une structure de corps optimisée et des contrôleurs low-cost comme Arduino, ESP32 ou Raspberry Pi.

Vous pouvez également ajouter plein de modules trop cools comme une caméra intelligente, des capteurs IoT ou encore une commande vocale. Avec le code de contrôle open source hyper efficace, vos robots vont littéralement prendre vie !

OpenCat, c’est pas non plus juste un délire de geek barbu puisque ça a déjà été déployé sur des robots commerciaux comme le chat Nybble et le chien Bittle de Petoi. Ces petites merveilles de technologie peuvent courir, marcher et même s’auto-équilibrer comme de vrais animaux.

Les créateurs d’OpenCat partagent tout ça en open source pour une bonne raison : Ils veulent favoriser la collaboration dans le développement de la robotique, de l’IoT et de l’IA sur des robots quadrupèdes abordables. Ils veulent également diffuser des ressources éducatives sur la robotique au plus grand nombre et inspirer les étudiants, les ados et même les enfants. C’est beau quand même !

Bref, si vous aussi vous rêvez de construire vos propres robots animaux de compagnie, foncez sur OpenCat ! C’est le moment de mettre les mains dans le cambouis, d’apprendre en s’amusant et de participer à cette aventure.

RaspRover – Le kit robot 4×4 pour Raspberry Pi 4 et 5

Par : Korben
12 juin 2024 à 07:00

Vous rêvez de vous initier au monde de la robotique et de l’intelligence artificielle ?

Ca tombe bien puisque ce kit RaspRover va vous permettre de réaliser ce doux rêve ! Ce petit robot 4×4 hyper versatile est le compagnon idéal pour partir à l’aventure car il embarque un Raspberry Pi dernière génération (modèles 4 ou 5) ce qui va vous permettre de laisser libre cours à votre créativité en le programmant vous-même.

Et pas besoin d’être un crack en informatique pour dompter ce robot puisque tout est pensé pour faciliter sa prise en main. En effet, sous le capot, vous trouverez un double contrôleur avec d’un côté le Raspberry Pi qui gère les fonctions IA de haut niveau pendant que de l’autre, un microcontrôleur se charge des opérations basiques à haute fréquence. Comme ça, chaque action que vous lui demandez est précise et fluide.

Côté perception, le RaspRover a du flair grâce à sa caméra mobile grand angle qui lui offre une vision périphérique à 160°. Couplée à l’IA de reconnaissance d’images de OpenCV, cette caméra détecte et piste les visages ou les objets. Bref, de quoi lui permettre d’interagir avec son environnement sans souci.

Et ce n’est pas tout puisqu’il dispose d’une panoplie de capteurs (IMU 9 axes, télémètre laser…) qui décuplent ses talents : cartographie, évitement d’obstacles, localisation précise… et son architecture modulaire et ses nombreuses interfaces (GPIO, USB, I2C, UART…) lui permettent d’accueillir une foule d’accessoires : bras robotique, capteurs environnementaux, module 4G/5G… De quoi l’adapter à une infinité de scénarios comme de l’agriculture de précision, l’inspection de sites industriels, de la télé-surveillance, pour l’éducation, la recherche…

Et bien sûr, il carbure à l’open source ce qui veut dire que vous pouvez personnaliser son code et ajouter vos propres fonctionnalités. De plus, grâce au protocole ESP-NOW, plusieurs RaspRover peuvent même communiquer et collaborer entre eux ! Imaginez l’escouade de robots que vous allez pouvoir programmer avec ce truc.

Si ça vous dit, y’a un super Wiki qui vous explique comment monter et programmer tout ça.

Rmlint – Pour optimiser votre espace disque sous Linux

Par : Korben
6 juin 2024 à 07:00

Si votre disque dur se rempli à vue d’œil et que vous ne savez pas comment faire le ménage, rmlint peut vous aider. Cet outil open source, disponible sur la plupart des distributions Linux, va vous permettre d’optimiser votre espace disque en un rien de temps.

Contrairement à d’autres outils du même genre, il se distingue par sa rapidité d’exécution en scannant vos disques en un clin d’œil pour dénicher tous les fichiers qui encombrent inutilement votre précieux espace de stockage. Au menu des fonctionnalités, rmlint est capable de détecter :

  • Les fichiers dupliqués et les répertoires en double
  • Les binaires non strippés (c’est-à-dire avec des symboles de débogage)
  • Les liens symboliques brisés
  • Les fichiers et répertoires vides
  • Les fichiers avec des ID utilisateur ou groupe invalides

Mais ce n’est pas tout puisqu’il propose également un mode paranoïa pour ceux qui veulent être sûrs à 100% de ne pas supprimer de fichiers importants par erreur. Il offre également de multiples options pour s’adapter à vos besoins et peut même se limiter aux fichiers plus récents qu’une certaine date.

Pour les fans de systèmes de fichiers modernes comme btrfs, sachez que rmlint les gère comme un chef et peut tirer parti des fonctionnalités avancées de ce dernier pour vous faire gagner encore plus d’espace disque.

Pour l’installer sous Debian / Ubuntu, un petit

sudo apt install rmlint

fera l’affaire. Ensuite pour le lancer, tapez simplement la commande rmlint suivie du répertoire que vous voulez analyser. Par exemple :

rmlint /home/utilisateur/dossier-bordel

Vous pouvez ajouter des options pour affiner l’analyse, comme -o pour spécifier un format de sortie ou

--paranoid

pour activer le mode paranoïa si vous ne faites pas confiance aux hashs retournés par l’outil et que vous craignez que des fichiers non-duplicate soient supprimés.

Et voilà, en quelques secondes (ou minutes selon la taille du répertoire), rmlint vous pondra un joli rapport listant tous les fichiers qui méritent de passer à la trappe. Il ne vous restera plus qu’à les supprimer d’un coup de rm bien placé et à profiter de vos gigaoctets fraîchement libérés !

Foncez sur https://rmlint.readthedocs.io/en/latest/ pour télécharger rmlint et découvrir toutes ses options. Votre disque dur vous dira merci !

FlowTunes – Des heures de musiques IA de qualité pour rester concentré dans votre flow quotidien

Par : Korben
29 mai 2024 à 13:58

FlowTunes est une application de musique très sympa conçue spécifiquement pour booster votre concentration et votre productivité.

Le service propose plus de 3000 morceaux qui ont été générés en collaboration via Suno AI, ce qui garanti plus de 100 heures de musique en continu, toujours renouvelée. Suffit d’appuyer sur lecture, et vous voilà bercé par de la bonne Lo-Fi qui vous permettra de rester focus toute la journée.

L’auteur du site et de l’app iOS qui va avec a passé pas mal de temps pour rendre la musique plus harmonieuse et agréable à l’écoute, en relevant des défis comme la gestion des dégradations de qualité au fil du morceau. Et si un morceau ne vous plait pas, vous pouvez passer au suivant.

FlowTunes est gratuit et sans pub et propose également de personnaliser votre environnement sonore en y ajoutant des fonds sonores comme le chant des oiseaux ou une rivière qui coule… L’application iOS offre aussi une variété de chaînes musicales pour tous les goûts, telles que des beats de lo-fi, des symphonies classiques, des bandes son cinématographiques épiques, et bien plus encore.

Bref, ça vous plaira forcement si vous cherchez un peu de son détente histoire de vous concentrer sur votre travail ou votre code…etc.

Pour plus d’info, rendez-vous sur le site officiel ou téléchargez l’application sur l’App Store.

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1 min pour recharger son ordinateur, 10 min pour une voiture électrique – La promesse des supercondensateurs

Par : Korben
25 mai 2024 à 06:52

Et si votre laptop ou votre smartphone tombé au combat pourrait ressusciter sa batterie, prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec une simple charge de moins d’une minute ?

C’est la quête du Saint Graal énergétique dans laquelle s’est lancée une équipe de chercheurs de l’Université de Boulder, dans le Colorado. Ces experts de la batterie ont réussi à percer les secrets de la Force… électrostatique en découvrant comment ces minuscules particules chargées, appelées ions, se déplacent tel des trottinettes parisiennes à travers un dédale de pores microscopiques. Un bond en avant crucial pour développer des dispositifs de stockage d’énergie plus efficaces, comme les supercondensateurs. Comparés aux batteries classiques, les supercondensateurs se chargent et se déchargent très rapidement grâce à l’accumulation d’ions sur des surfaces de matériau poreux. Mais jusqu’à présent, les mécanismes précis du mouvement ionique dans ces réseaux complexes restaient obscurs.

Publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette découverte pourrait potentiellement mener à des avancées significatives, comme la recharge complète d’un ordinateur portable ou d’un téléphone en une minute, ou encore d’une voiture électrique en seulement 10 minutes. Bien que cela ne soit pas encore possible, cette recherche ouvre la voie vers de telles prouesses.

On pourrait également avoir des réseaux électriques intelligents capables de stocker efficacement l’énergie durant les périodes creuses pour la redistribuer en un clin d’œil lors des pics de demande. Terminé le gaspillage, vive l’optimisation énergétique ! Bref, c’est toute l’infrastructure de la distribution énergétique qui pourrait être modifiée…

Leur découverte est d’autant plus « disruptive » qu’elle modifie un pilier de l’électricité : la loi de Kirchhoff. Établie en 1845, cette règle décrit le flux de courant dans les circuits électriques. Sauf que les ions, contrairement aux électrons, se déplacent à la fois sous l’effet des champs électriques et de la diffusion. Un double jeu complexe que ces chercheurs ont réussi à déchiffrer. Ils ont déterminé que les mouvements des ions aux intersections des pores sont différents de ce que décrivait la loi de Kirchhoff.

Bref, grâce à leurs travaux, on peut maintenant prévoir ces mouvements ioniques ce qui va permettre de booster les performances de ces fameux supercondensateurs et autres dispositifs de stockage nouvelle génération, et ça c’est chouette non ?

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Phil Zimmermann – Père de PGP et gardien de notre vie privée

Par : Korben
23 mai 2024 à 13:15

Je me souviens très bien, la première fois que j’ai entendu parler de Phil Zimmermann… C’était à la fin des années 90 quand pour la première fois, j’ai installé PGP sur mon ordinateur en me disant « Trop cool, on peut chiffrer en 4096 bits, c’est dingue (en plus d’être interdit à l’époque) !« .

Philip R. Zimmermann est né en 1954 à Camden dans le New Jersey aux Etats-Unis et il est surtout connu de tous les techos que nous sommes pour avoir marqué l’histoire de l’informatique grâce à son invention : PGP (Pretty Good Privacy).

Téléchargé au début par quelques geeks, PGP est rapidement devenu le logiciel de chiffrement d’email le plus utilisé au monde. Imaginez-le en 1991, à 37 ans bien tassé, développant ce qu’il espérait devenir un outil pour aider les droits de l’homme… Notre utopiste l’a d’ailleurs rendu disponible gratuitement très rapidement, en le diffusant sur le net… Et c’était un truc de dingue ! On pouvait enfin sécuriser sérieusement nos communications électroniques grâce à ce tout petit outil de rien du tout. C’est cet événement qui a à tout jamais façonné la réputation de Zimmermann en tant que pionnier de la cryptographie moderne.

Un des aspects fascinants de PGP, c’était que ce logiciel fonctionnait déjà comme un système de chiffrement hybride. Plutôt que de choisir entre de la cryptographie symétrique (rapide mais nécessitant une distribution sécurisée des clés) et asymétrique (sécurisée mais lente), Zimmermann a opté pour une combinaison des deux, histoire d’avoir la vitesse ET l’efficacité. La première version de PGP incluait même un algorithme de chiffrement qu’il avait développé lui-même, baptisé Bass-O-matic.

Bah oui, parce qu’avant l’arrivée de PGP, envoyer un e-mail c’était comme envoyer une carte postale. Tout le monde pouvait lire ce que vous écriviez. Mais avec cet outil, les informations envoyées sont devenues tellement indéchiffrables que même les services secrets ne pouvaient plus rien y faire. Et c’est là que Zimmermann a marqué des points dans mon cœur, en offrant à monsieur et madame tout-le-monde la possibilité de protéger ses échanges personnels de manière facile et surtout ultra sécurisée.

Toutefois, cette brillante invention a rapidement attiré l’attention des autorités. L’histoire se corse en 1993, lorsque le gouvernement américain, qui voyait déjà d’un mauvais œil la prolifération d’outils de chiffrement, a mené une enquête criminelle à l’encontre de Phil pour violation de la loi sur le contrôle des exportations. Car oui, selon les autorités, faire circuler PGP sur le net, c’était comme faire passer des armes à l’étranger. Cette enquête, déclenchée par un rapport de RSA Security concernant un différend de licence sur l’utilisation de l’algorithme RSA dans PGP, a duré trois ans. Finalement, elle a été abandonnée en 1996, après que le code source de PGP ait été publié par le MIT Press.

Zimmermann, en bon résistant, a utilisé cette publication comme une manière de contourner les restrictions d’exportation de code numérique. Il a confié plus tard qu’il était confus sur la façon dont USENET gérait les limitations géographiques, pensant à tort qu’un tag « US only » empêcherait réellement la diffusion mondiale. Mais sa démarche était claire : PGP devait appartenir au monde entier.

Après cet épisode tumultueux, il a ensuite fondé PGP Inc. en 1996, sa société destinée à commercialiser sa technologie de chiffrement. Puis, les rachats de boîtes se sont succédé comme dans une partie de Monopoly: PGP Inc. a été rachetée par Network Associates en 1997, avant d’être acquise par PGP Corporation en 2002, pour finalement atterrir chez Symantec en 2010. Et bien sûr, Phil est toujours resté à bord de sa coquille de noix en tant que conseiller et consultant, veillant sur PGP comme un gardien du temple.

Puis il a créé Zfone en 2006, un projet visant à sécuriser les communications VoIP. Grâce au protocole ZRTP, Zfone était capable de sécuriser les appels vocaux en créant une clé cryptographique unique pour chaque conversation.

Néanmoins, entre les licences logicielles et les attentes de la communauté, ce projet a connu quelques déboires. Ensuite, en 2012, avec ses amis Mike Janke et Jon Callas, il co-fonde Silent Circle, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des communications mobiles. Leurs services de messagerie, d’appels et d’emails chiffrés sont alors utilisés par tout le monde, des journalistes en zones de conflit aux agences gouvernementales.

Avec Silent Circle, Zimmermann a alors une nouvelle fois transformé l’art de la communication sécurisée en quelque chose d’accessible à tous et de fluide peu importe le réseau… On est bien loin des soucis de configuration complexe de PGP qu’on pouvait rencontré au début. Suite à l’affaire Lavabit en 2013, où le FBI a exigé l’accès aux e-mails d’Edward Snowden, Silent Circle a pris peur et a déplacé ses serveurs en Suisse car ils sont moins susceptibles d’y rencontrer des pressions juridiques qu’aux États-Unis, comme l’a expliqué à l’époque Phil.

Puis en 2013, il a rejoint le mouvement Dark Mail Alliance avec Ladar Levison de Lavabit, pour créer un nouveau protocole qui dépasse les limitations de PGP en sécurisant non seulement les emails, mais aussi les métadonnées. Il s’est également impliqué dans le réseau social Okuna, aujourd’hui disparu, qui était une alternative éthique et respectueuse de la vie privée aux réseaux sociaux existants comme Facebook ou Twitter.

Alors comme l’a déclaré Zimmermann il y a fort longtemps : « La cryptographie forte fait plus de bien que de mal à la démocratie, même si elle peut servir aux terroristes.« 

Ce postulat est pour lui autant un angle de défense face à tous ceux qui privilégient leur sécurité à leur liberté (enfin surtout celle des autres), qu’une vision claire de son engagement. Il a d’ailleurs toujours insisté sur l’importance de la vie privée à l’ère du numérique.

Les contributions de Zimmermann à la cryptographie lui ont valu de nombreuses récompenses : du Chrysler Design Award en 1995 aux distinctions les plus prestigieuses comme son entrée au Temple de la renommée de l’Internet en 2012. Y’a beaucoup trop de distinctions pour que je vous les tartine toutes ici mais croyez moi sur parole, il en a eu une flopée et a même été dans des TOP 50 de personnalités les plus influentes.

En plus de ses réalisations techniques, Zimmermann a aussi joué un rôle éducatif et politique important. Entre 2016 et 2021, il a travaillé à l’Université de Technologie de Delft en tant que professeur dans la section cybersécurité de la Faculté de génie électrique, de mathématiques et d’informatique. Il a également été impliqué dans plusieurs conseils consultatifs, notamment pour le département d’ingénierie informatique de l’Université de Santa Clara et pour Hush Communications. Il a même contribué au développement du protocole d’accord de clé cryptographique pour la norme Wireless USB, ce qui démontre une fois encore l’étendue de ses compétences et de son influence dans le domaine de la sécurité.

Il a également participé à des discussions politiques et scientifiques sur la communication sécurisée et la sécurité nationale aux Etats-Unis et en tant que membre de l’Association Internationale de Recherche en Cryptologie et de la Ligue pour la Liberté de Programmer, il a continuellement défendu les droits des individus à une communication privée et sécurisée.

Aujourd’hui, sa plus grande inquiétude n’est pas les portes dérobées dans les logiciels, mais les pétaoctets d’informations stockées par des entreprises comme Google et Facebook. Il met également en garde contre les poursuites judiciaires facilitées par la technologie et craint qu’une infrastructure de surveillance aux mains d’un gouvernement malveillant ne puisse être utilisée pour créer un régime immuable. Il plaide également pour le rétablissement d’une certaine « friction » dans le travail policier, afin d’éviter de glisser trop facilement vers un état policier.

Pour conclure, Phil Zimmermann reste un pionnier inébranlable dans le domaine de la cryptographie. Il a inspiré des générations de développeurs et d’activistes à poursuivre leur quête d’un Internet libre et sécurisé. Donc un grand merci à lui pour avoir fait de notre Internet un monde plus sûr pour notre vie privée !

Sources :

Vibe – Une app de transcription audio compatible macOS, Windows et Linux

Par : Korben
21 mai 2024 à 07:31

Vibe est un nouvel outil open source de transcription audio multilingue qui va vous faire vibrer ! Terminé le temps où vous deviez vous contenter de sous-titres approximatifs ou attendre des plombes pour obtenir une transcription potable.

Pour cela, il utilise l’IA Whisper, développé par les génies d’OpenAI et dont je vous ai parlé à maintes reprises. Ce modèle de reconnaissance vocale dernier cri est capable de transcrire un nombre ahurissant de langues avec une précision bluffante, ce qui permet de faire de Vibe une véritable solution audio polyvalente bourrée de fonctionnalités.

Vous pouvez par exemple transcrire des fichiers audio et vidéo par lots, prévisualiser le résultat en temps réel, exporter dans une flopée de formats (SRT, VTT, TXT…), et même personnaliser les modèles selon vos besoins. Il fonctionne entièrement hors ligne, donc pas de risque que vos données sensibles se retrouvent dans les griffes des GAFAM et ça tourne sous macOS, Windows et Linux. Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur la page des releases GitHub et de télécharger la version qui correspond à votre OS.

Le support pour Apple Silicon est optimisé ce qui offre une performance accrue et pour Windows, la version 8 ou plus sera nécessaire, mais bon, je pense que vous êtes tous ou presque déjà sous Windows 10/11. Les utilisateurs Linux, quand à eux, peuvent installer Vibe via un fichier .deb, et les utilisateurs d’Arch Linux peuvent utiliser debtap pour convertir le paquet en fonction de leurs besoins.

Côté performance, c’est du gâteau puisque comme vous vous en doutiez, les ordinateurs Mac ont droit à une petite optimisation GPU qui booste les résultats. Mais même sur un vieux coucou Windows, Vibe est capable de s’adapter à vos ressources sans broncher via à ses réglages avancés. Et pour les Linuxiens, sachez que le support de l’audio système et du micro est prévu pour bientôt.

Bref, c’est à tester si vous êtes dans le business du sous-titre ou de la transcription.

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Le web s’efface au fil des années – Est-ce un problème ?

Par : Korben
20 mai 2024 à 15:14

Vous l’ignorez peut-être mais le web que nous connaissons et aimons est en réalité d’une nature bien plus éphémère qu’il n’y paraît, car derrière cette apparente stabilité se cache une menace insidieuse qui ronge lentement mais sûrement notre précieux patrimoine numérique : le redoutable déclin numérique !

Selon une étude approfondie menée par le Pew Research Center, c’est près de 38% des pages web qui existaient en 2013 qui se sont volatilisées dans les limbes du cyberespace en l’espace d’une décennie. Une conclusion formulée après avoir examiné un échantillon représentatif de pages web provenant des archives de Common Crawl pour chaque année de 2013 à 2023. Et ce triste sort est partagé par un quart des pages publiées entre 2013 et 2023, qui se retrouvent aujourd’hui inaccessibles, leur contenu perdu à tout jamais… snif…

C’est vrai que le web est en perpétuelle mutation. Les sites changent d’adresse, les serveurs rendent l’âme, les hébergeurs mettent la clé sous la porte… et les dégâts ne s’arrêtent pas là puisque cette cyber gangrène s’attaque aussi aux liens. Telles les routes d’un royaume oublié envahies par les mauvaises herbes, on estime que 23% des liens présents sur les sites d’actualités et 21% sur les sites de gouvernements mènent aujourd’hui vers des destinations disparues, avalées par le temps. Des pages uniques ont été supprimées ou déplacées, mais parfois, c’est le site entier qui disparaît.

Même Wikipédia, pourtant réputée pour la qualité de ses sources, n’est pas épargnée. En effet, 54% des articles de l’encyclopédie collaborative ont au moins une référence qui pointe vers une page aux abonnés absents. De quoi faire trembler les fondations du temple du savoir !

Quant aux réseaux sociaux, c’est encore pire. Sur Twitter (devenu X, merci Elon pour ce nom de merde !), près de 20% des tweets disparaissent dans les mois qui suivent leur publication. Cette volatilité est encore plus marquée pour les tweets en langues turque ou arabe, dont plus de 40% disparaissent dans les trois mois. Sur Twitter, les comptes utilisant les paramètres de profil par défaut sont également plus susceptibles de voir leurs tweets supprimés. Plus de 60% des tweets non visibles étaient dûs à des comptes rendus privés, suspendus ou supprimés, et 40% étaient des tweets individuels supprimés par leurs auteurs.

Face à cette hémorragie de données, la fondation Internet Archive et son célèbre site Wayback Machine, s’échinent à sauvegarder des pans entiers du web avant qu’il ne soit trop tard… mais il faudra davantage d’efforts et d’imagination. car le web croît à une vitesse prodigieuse, et la préservation de ce patrimoine immatériel de l’humanité reste un défi de taille.

En attendant de trouver la solution miracle, pensez à sauvegarder régulièrement vos sites et vos contenus favoris, faites des archives que chacun peu s’approprier, et n’hésitez pas à signaler les liens morts à leurs propriétaires ! Car le web est notre bien commun et nous devons le protéger des ravages du temps. Perso, j’avoue, je supprime automatiquement mes tweets au bout de quelques mois mais en ce qui concerne les archives de mon site, rares sont les pages qui ont disparu… J’essaye de maintenir tout ça à flot, même si j’avoue que ça me parait un peu inutile vu que beaucoup de mes vieux contenus sont périmés en terme d’information.

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Viginum – La sentinelle cyber qui lutte contre les ingérences étrangères

Par : Korben
16 mai 2024 à 00:52

Vous avez déjà entendu parler de Viginum ?

Alors, non, ce n’est pas un nouveau personnage dans Fortnite, mais le service de vigilance de l’État contre les ingérences numériques étrangères. Et en ce moment, ils ont du pain sur la planche, notamment en Nouvelle-Calédonie !

D’un côté, y’a la Chine, la Russie et l’Azerbaïdjan qui s’amusent à mettre leur grain de sel dans le débat public calédonien, via des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. De l’autre, une petite équipe de geeks qui chez Viginum essaie de démêler le vrai du faux dans ce joyeux bordel numérique. Pas facile en effet de faire le tri entre les fake news des trolls russes, les mèmes des fermes à clics azerbaïdjanaises et la propagande des membres du « 50 Cent Party » (ou 五毛党 en chinois).

Dans ce contexte tendu, l’actualité brûlante et le blocage unilatéral de TikTok soulèvent des questions plutôt complexes c’est vrai. D’un côté, le réseau social étant détenu par l’entreprise chinoise ByteDance, il existe un risque réel d’ingérence de la part du gouvernement chinois. Bloquer TikTok pourrait donc être vu comme une mesure de protection de la souveraineté numérique. Mais d’un autre côté, couper l’accès à une application aussi populaire, surtout auprès des jeunes, pourrait être perçu comme une atteinte à la liberté d’expression et renforcer la défiance envers l’État.

De plus, les utilisateurs (et les trolls) finiront simplement par se disperser vers d’autres réseaux sociaux, ce qui rendra la mesure inefficace. Plutôt qu’une censure brutale, je pense qu’une approche plus nuancée, axée sur l’éducation aux médias et la lutte contre la désinformation, aurait été préférable. Mais bon, vu la situation d’urgence, c’est surement trop tard… Il aurait fallu se réveiller avant.

Face à ces défis, Viginium dispose d’un arsenal technique impressionnant. Ils collectent des données sur les réseaux sociaux en analysant notamment les métadonnées afin d’identifier les flux massifs d’informations suspectes venant de l’étranger. Par exemple, si un flot soudain de tweets pro-indépendance en Nouvelle-Calédonie provient de comptes basés à l’étranger, c’est un signal d’alarme pour eux. Notez quand même qu’ils ne se posent pas en arbitre de la vérité : leur rôle est simplement de détecter ces anomalies. Leurs alertes permettent ensuite au gouvernement d’étayer ses décisions.

Mais à quoi bon se donner tant de mal ?

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de la souveraineté nationale. En effet, des campagnes de désinformation bien orchestrées peuvent déstabiliser le débat public et influencer des résultats critiques, comme lors des référendums d’indépendance en Nouvelle-Calédonie. Le dernier, qui a eu lieu en décembre 2021, avait d’ailleurs fait l’objet d’une surveillance étroite de Viginum pour repérer les activités en ligne suspectes.

Bien qu’équipés de technologies avancées (algorithmes de détection de bots, OSINT…), les experts de Viginum opèrent dans un cadre légal bien défini, garantissant ainsi le respect des libertés individuelles. La législation actuelle encadre strictement leur actions : la collecte des données est soumise à décrets, leur conservation est limitée à six mois, et un comité éthique, présidé par un haut conseiller d’État, veille au respect des règles. Cet équilibre entre efficacité et protection des droits des citoyens est essentiel pour maintenir la confiance envers cette institution de notre cybersécurité nationale.

En fin de compte, Viginum joue un rôle plutôt méconnu mais crucial dans la défense de la souveraineté française face aux ingérences étrangères et je trouvais ça intéressant de vous en parler un peu. Vous trouverez plus d’infos ici.

Project IDX – L’IDE nouvelle génération de Google arrive en bêta publique !

Par : Korben
15 mai 2024 à 14:17

Project IDX, le petit dernier de Google dans la famille des IDE, sort enfin de sa phase d’incubation pour se frotter au grand public ! Fini le club sélect des happy few triés sur le volet, maintenant tout le monde peut mettre les mains dans le cambouis de cet environnement de dev’ d’un nouveau genre.

Oubliez vos bon vieux IDE installés sur votre bécane, là on parle d’un Visual Studio Code en ligne propulsé à l’IA Google, c’est à dire Gemini 1.5. IDX intègre une armada d’outils et de fonctionnalités censées vous faciliter la vie : templates pour les frameworks tendances du moment (React, Vue, Angular, Flutter…), autocomplétion et suggestions de code intelligentes, debugger intégré, prévisualisation en direct, et même des émulateurs iOS et Android pour tester vos créations immédiatement.

Mais la vraie star du show, c’est donc Gemini, le modèle d’IA de Google spécialisé en dev. Cette petite merveille est capable de comprendre votre code, de vous aider à le débugger ou à l’optimiser, et même de générer des bouts de programme entiers à partir de vos instructions en langage naturel.

Par exemple, vous lui dites « crée-moi une todolist en Rust » (ce que j’ai fait) et hop, Gemini vous sort le code presque clé en main mais pas trop quand même !

Car après avoir testé la bête, je vais pas vous mentir, c’est pas encore totalement au point. Des fois Gemini part en vrille et sort du code incomplet ou bancal.

Et l’ergonomie générale de l’IDE est parfois un peu brouillonne. Ça se voit que c’est encore une bêta. Perso, j’ai une petite préférence pour l’IDE Cursor (payant) qui intègre aussi de l’IA (GPT-4o ou Claude ou ce que vous voulez) mais de façon plus fonctionnel et efficace je trouve. Mais bon, ça c’est l’avis de quelqu’un qui a ses petites habitudes. Je ne doute pas que Google va rapidement améliorer et peaufiner son bébé.

Bref, si vous voulez essayer le dernier joujou à la mode, foncez sur idx.dev pour vous inscrire et mettre les mains dans vos premiers Project IDX.

Amusez-vous bien et codez bien !

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Vidéosurveillance algorithmique – Pas le temps de souffler, l’Assemblée prépare déjà son extension !

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:58

À peine un an après avoir validé une première « expérimentation » de vidéosurveillance algorithmique (VSA) pour les JO 2024, nos chers députés élevés au grain, reviennent avec une nouvelle proposition de loi pour étendre ces jouets de flicage high-tech aux transports publics. Et moi qui pensais qu’on aurait le droit à un petit répit le temps de voir les dérives des premiers déploiements de VSA et leurs conséquences sur nos libertés, c’est raté ! Le rouleau compresseur sécuritaire est lancé à pleine vitesse et visiblement, impossible de l’arrêter.

L’année dernière, pour soi-disant « sécuriser » les Jeux Olympiques, le gouvernement et sa clique de députés ont voté une loi qui autorise, de manière « expérimentale » bien sûr, l’utilisation d’algorithmes de reconnaissance de comportements suspects dans l’espace public. En gros, on vous colle des caméras high-tech partout capables de repérer toutes seules si quelqu’un a un comportement bizarre, agressif ou menaçant. Un sac abandonné, un déplacement en zigzag dans la foule, des gestes brusques… bref, si l’algo vous trouve louche, vous avez droit à un petit contrôle d’identité ! C’est beau la technologie, non ?

Le hic, c’est que comme d’hab’ et comme pour FR-Alert hier, on met la charrue avant les bœufs. Les premières autorisations pour utiliser ces logiciels de surveillance viennent à peine de tomber et on n’a strictement aucun retour sur leur efficacité ou leurs dangers. Rien, nada, que dalle mais ça n’empêche pas nos valeureux élus de foncer tête baissée pour en remettre une couche. Mercredi, ils vont donc plancher sur un nouveau torchon qui vise à légaliser une autre forme de vidéosurveillance algorithmique, cette fois-ci dans les transports.

Il s’agit d’autoriser la RATP et la SNCF (coucou Valérie !) à utiliser des algorithmes pour faire des recherches automatisées dans leurs enregistrements vidéos afin de répondre à des réquisitions judiciaires. Vous voyez le délire ? Quelqu’un commet un petit délit dans le métro, les flics balancent sa description à l’algo qui va alors passer au peigne fin des heures de vidéos pour le retrouver en quelques minutes. Ça peut aussi retracer son trajet en repérant les correspondances qu’il a empruntées.

Ça peut paraitre super cool comme techno quand on s’appelle Batman et qu’on veut botter le cul du Joker, mais évidemment, ce type de surveillance de masse complètement automatisée est illégal. Mais si vous croyez que ça va gêner le gouvernement, vous êtes bien innocent… car lieu de taper sur les doigts des 200 villes françaises qui utilisent déjà ce genre de logiciels en toute illégalité, ils préfèrent leur dérouler le tapis rouge en faisant mine d' »expérimenter ».

C’est un peu comme si vous annonciez vouloir « expérimenter » le braquage de banque ou la nationale à côté de chez vous à 260 km/h… Si on expérimente, y’a pas de souci non ?

L’année dernière, pour faire passer la pilule de la loi sur les JO, ils nous avaient déjà juré la main sur le cœur que c’était juste pour « voir » et qu’il y aurait une vraie évaluation avant d’aller plus loin. Mais à quoi bon tenir ses promesses quand on peut faire voter ce qu’on veut par une Assemblée aux ordres ? Circulez y a rien à voir !

Bref, vous l’aurez compris, ce nouveau texte n’est qu’une étape de plus vers la généralisation de la surveillance algorithmique de l’espace public. Aujourd’hui les transports, demain ça sera les écoles, les hôpitaux, les centres commerciaux… jusqu’à ce qu’on ne puisse plus faire un pas dans la rue sans être scruté, analysé, fiché…et noté par des algorithmes !

Alors évidemment, il est plus que temps de se bouger les fesses et de gueuler un bon coup ! La Quadrature du Net est sur le pont et, je le rappelle, a lancé une grande campagne de mobilisation avec plein d’outils pour mettre des bâtons dans les roues de Big Brother. Donc ils comptent sur vous pour relayer à fond, interpeller vos élus, informer vos potes… Bref, ne les laissez pas transformer nos villes en gigantesques panoptiques !

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Unitree G1 – Le robot humanoïde à tout faire pour 16 000$

Par : Korben
14 mai 2024 à 10:37

Unitree, le fabricant chinois de robots bien connu (sauf par moi visiblement) pour ses quadrupèdes comme le Go2 et le B2, nous réserve une sacrée surprise avec son nouveau robot humanoïde baptisé G1. Et apparemment, ce n’est pas un gadget de geek.

Avec un prix de départ à 16 000 $, le G1 est une « affaire intéressante » comparé à d’autres robots humanoïdes comme l’Atlas de Boston Dynamics (qui coûte bien plus cher). Ce qui frappe d’emblée quand on regarde la vidéo, c’est la flexibilité hallucinante de ce robot. Grâce à ses 23 degrés de liberté dans les articulations, il peut bouger dans tous les sens, bien au-delà des capacités humaines. C’est un peu flippant ^^. Il peut même se plier pour se ranger facilement dans un coin.

Mais ce n’est pas qu’un contorsionniste en manque de reconnaissance. C’est aussi un sacré costaud avec ses 35kg (ou 47 kg… les infos divergent…) et sa vitesse de déplacement de 2 m/s. Ses moteurs délivrent jusqu’à 120 Nm de couple, de quoi soulever des charges d’environ 3 kg avec ses petits bras. Et avec sa batterie de 9000 mAh, il peut tenir environ 2 heures sur une seule charge (sur le papier). Bref, de quoi l’utiliser pour divers travaux sans craindre qu’il tombe à plat trop vite.

Côté look, Unitree a joué la carte du robot futuriste avec son casque aux allures de Daft Punk et son visage illuminé qui cache des capteurs 3D LiDAR et une caméra de profondeur. Mais ce sont surtout ses mains robotiques à trois doigts qui impressionnent le plus. Elles lui permettent d’attraper et de manipuler des objets avec une précision et une dextérité bluffantes.

Ce robot apprend aussi en permanence grâce à des techniques d’imitation et d’apprentissage par renforcement. Il peut simuler les mouvements humains et acquérir de nouvelles compétences au fur et à mesure. Son cerveau embarque 8 cœurs haute performance pour un traitement ultra-rapide des informations. Et avec le WiFi 6 et le Bluetooth 5.2, il est hyper connecté ! Pour ceux qui cherchent à le développer davantage, le modèle G1 EDU inclut même en option le module de calcul haute performance NVIDIA Jetson Orin.

Alors Terminator en devenir ou pas ? Bien qu’il puisse encaisser des coups, il reste très docile. Enfin, pour l’instant… Car Unitree prévoit de l’entraîner dans des environnements simulés pour muscler encore plus son IA.

Bref, ce G1 de Unitree apporte un peu de fraicheur, surtout qu’à ce prix, ça commence à devenir accessible pour le commun des friqués. Certaines de ses fonctionnalités impressionnantes sont encore en développement, mais avec le rythme auquel avancent les technologies robotiques, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne devienne encore plus polyvalent et sache se rendre indispensable.

Bref, pour en savoir plus, rendez vous sur le site Unitree.

Perso, je me porte volontaire pour le tester.

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LAMI – La borne solaire anti-moustiques DIY, écologique et accessible à tous

Par : Korben
13 mai 2024 à 05:35

Vous en avez assez des moustiques qui vous empêchent de profiter de votre jardin ? Moi aussi ! Mais j’ai peut-être la solution pour vous : la borne anti-moustiques LAMI ! Et c’est même une entreprise française qui l’a inventée ^^.

Alors, qu’est-ce que c’est exactement ?

Et bien il s’agit d’une borne solaire qui imite la présence humaine pour attirer les moustiques et les piéger en utilisant des leurres olfactifs comme des phéromones et du CO2 pour faire croire aux moustiques qu’un délicieux repas les attend. Et quand ils s’approchent, surprise ! Ils se font aspirer dans un filet.

Rassurez-vous, la borne ne piège que les moustiques et pas les autres insectes utiles comme les abeilles ou les papillons. C’est un système très sélectif qui en plus fonctionne sur tous les types de moustiques, même les redoutables moustiques tigres qui nous pourrissent la vie.

Le top du top, c’est que cette borne est totalement autonome en énergie grâce à son panneau solaire et sa batterie. Vous pouvez même détacher le panneau pour le recharger au soleil tranquillement. Pratique si vous voulez déplacer la borne. Et niveau portée, on est sur un rayon d’action de 20 à 30 mètres. Largement suffisant pour protéger votre petit coin de paradis.

Maintenant, parlons un peu technique. Les leurres olfactifs, il faut les renouveler tous les mois et pour une efficacité optimale, il faut bien positionner la borne : près de la végétation mais pas trop proche de vos espaces de vie. Sinon, vous risquez d’attirer les moustiques vers vous au lieu de les piéger. Par contre, il faut être un peu patient et une fois la borne installée, comptez 2 à 4 semaines pour voir une réduction de 80% des moustiques. Le temps que les œufs éclosent et que les adultes se fassent avoir. C’est le cycle de la vie, on n’y peut rien. 🤷‍♂️

Mais ce qui est génial avec LAMI, c’est leur état d’esprit car ils ont carrément rendu les fichiers de construction de la borne accessibles à tous, gratuitement ! Vous pouvez les télécharger sur leur site web et fabriquer votre propre borne si vous êtes un peu bricoleur. C’est top pour la communauté des makers et des bidouilleurs. Et si le bricolage n’est pas votre truc, pas de souci, vous pouvez aussi acheter la borne en kit prête à monter.

Allez donc faire un tour sur leur site anti-moustiques-intelligent.com, pour y trouver plein d’infos sur le projet, l’équipe, le fonctionnement de la borne…etc. Je trouve cette initiative super cool car ils démocratisent une technologie efficace et écolo pour lutter contre les moustiques, tout en favorisant le partage et l’autonomie. C’est le genre de projet collaboratif que j’adore.

Allez, je vous laisse, je retourne entrainer mes grenouilles pour attraper les moustiques. Que la force soit avec vous dans cette guerre sans merci contre ces satanées bestioles !

Merci Lorenper pour l’info !

Zelda 64 Recompilé – Un portage natif avec Ray Tracing et 4K

Par : Korben
12 mai 2024 à 13:28

L’émulation N64 a longtemps été limitée par des logiciels datant des années 2000, basés sur d’anciens systèmes de plugins. Mais ça, c’était avant !

Grâce à un nouvel outil révolutionnaire de « recompilation statique » baptisé N64: Recompiled et développé par le moddeur Wiseguy, on peut désormais transformer une ROM N64 en un exécutable Windows / Linux fonctionnel en quelques minutes seulement. Le premier projet exploitant cet outil s’appelle Zelda 64: Recompiled et permet de jouer nativement à Majora’s Mask (et bientôt Ocarina of Time) sur PC avec une foule d’améliorations.

Le principe est simple : l’outil traduit le code de la ROM en langage C pour qu’il puisse tourner sur un processeur moderne. À l’exécution, le rendu est converti en appels d’API bas niveau (Direct3D12 sous Windows, Vulkan sous Linux) grâce au moteur RT64. C’est une approche qui rappelle la couche de compatibilité Proton de Valve ou la Mega Man Legacy Collection.

Le résultat est bluffant : une précision quasi parfaite des effets spéciaux, une compatibilité totale avec les shaders et microcodes custom, des temps de chargement instantanés, une latence réduite au minimum… Le tout avec une stabilité à toute épreuve et des options pour jouer en 4K, ultrawide ou à plus de 60 FPS. De plus, le gyroscope est géré nativement sur les manettes compatibles, dont la Nintendo Switch Pro et la Steam Deck. Plus besoin de bidouiller des réglages pendant des heures !

Bien sûr, la recompilation n’est pas parfaite et nécessite encore quelques ajustements manuels, mais c’est sans commune mesure avec une décompilation complète qui peut prendre des années. La preuve, alors que le projet decompile Ocarina n’est pas terminé, Wiseguy a pu sortir un recomp jouable en seulement 2 jours ! Cela ouvre la voie à des portages de jeux N64 obscurs en un temps record.

Autre avantage : les recomps profitent directement des améliorations du moteur RT64, comme le ray tracing en temps réel, sans avoir à réécrire le code du jeu. C’est d’ailleurs prévu au programme, en plus du DLSS, des textures HD ou des caméras libres. De quoi redonner un sacré coup de jeune à ces classiques !

Évidemment, les portages « maison » type Ship of Harkinian restent pertinents avec leur approche plus fine et leur côté moddable à l’infini. Mais ces recomps offrent une alternative plus simple et rapide, idéale pour (re)découvrir les jeux dans les meilleures conditions. D’autant qu’ils tournent parfaitement sous Linux et Steam Deck !

Pour l’instant, seul le recomp Majora’s Mask est disponible, mais comme je le disais en intro, Ocarina of Time suivra bientôt. À terme, l’idée est de combiner les deux jeux dans un même launcher, de proposer des mods et des packs de textures, voire une version web pour jouer dans le navigateur. Si vous êtes développeur, vous pouvez même contribuer au projet sur GitHub et tenter de recompiler d’autres jeux. Les portes sont grandes ouvertes !

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