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Reçu aujourd’hui — 21 février 2025Va-Infos.fr

Le Café de Paris à Valenciennes baisse le rideau… !

21 février 2025 à 10:34

Evidemment, vous avez la sélection naturelle du commerce de proximité, les changements de destination d’une rue comme celle de la rue Vieille Poissonnerie qui a payé le prix fort le passage du tramway en 2006, la vente ou la transmission d’un fonds de commerce de plus en plus difficile face à la réticence du réseau bancaire, mais certaines enseignes, comme la FNAC dans la Galerie Centre Place d’Armes, donne le « la » d’un commerce de proximité dans une collectivité locale.

Dans la capitale du Valenciennois, le « Café de Paris » sur la Place d’Armes demeurait le totem du commerce de proximité dans le centre-ville. Certes, d’autres enseignes du même acabit comme le « Français » sur ladite place ont disparu aussi, mais un ratio phénoménal de Valenciennois sont venus prendre un verre au XXème siècle dans ce lieu de convivialité, souvent à l’étage, comme un passage naturel d’une adolescence. Bien sûr, cette enseigne a connu plusieurs changements de main à travers des professionnels reconnus. 

Concrètement, le choix de l’exploitant de partir de cet emplacement « prémium » n’est pas un drame, il a conduit naturellement à la recherche de nouveaux professionnels de proximité, mais le plus inquiétant est qu’aucun dossier n’a abouti in fine. Un projet de malbouffe a effleuré le sujet, mais finalement positionné ailleurs, puis un autre repreneur aurait fait machine arrière à la toute dernière minute au deuxième semestre 2024. Ces petits cailloux additionnés amènent donc cette fermeture spectaculaire, le baissé de rideau d’une enseigne aussi forte pour le privé que l’hôtel de ville en face pour le public. 

Force est de constater qu’un site commercial aussi puissant, dans des dizaines d’autres villes de province, ne serait pas resté une journée sans une autre enseigne, même avec un changement radical, car le lieu respecte les trois lois d’une entreprise de proximité réussie, l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement. 

Bien sûr, on peut gloser sur les tenants et aboutissants de cette claque publique sur la ville-centre, mais il démontre que le commerce de proximité dans les rues de Famars, de Lille, sans parler de la rue Vieille Poissonnerie à Valenciennes ne sont plus les seuls en délicatesse. Avant la Vieille rue du Quesnoy détenait ce fardeau d’aspirateur à l’échec commercial. Aujourd’hui, peu à peu, toutes les rues sont entrainées dans la spirale négative malgré tous les efforts très louables du dispositif « Attractive », ville de Valenciennes + CCI Grand Hainaut, reprenant des cellules vides avec une prise en charge des travaux et un retour à la vie grâce à un loyer très accessible. 

Presque comme une sonnette d’alarme, les investisseurs ne se précipitent plus pour capter un emplacement, présumé fantastique, sur la Place d’Armes à Valenciennes. Les élus de tout le Conseil municipal peuvent s’interroger sur cette fermeture, espérons temporaire, mais le déménagement de tout le mobilier intérieur et extérieur en début de semaine et la pose de cette pancarte est traumatisante. La parfumerie Posak le 31 décembre 2024 Avenue D’Amsterdam, le coiffeur Depret en janvier dans la même Avenue, et aujourd’hui l’historique « Café de Paris » Place d’Armes à Valenciennes… La crainte du Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes, pour cette année 2025, à l’occasion de la cérémonie solennelle en début d’année s’avère de plus en plus prégnante.

Daniel Carlier

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Reçu hier — 20 février 2025Va-Infos.fr

Saint Amand logiquement et sévèrement battu par Sambre-Avesnois

20 février 2025 à 07:11

(La défense sambrienne n’a pas souvent fait de cadeaux)

DECES/HANDBALL LIGUE BUTAGAZ ENERGIE

Le handball national est en deuil. Jémima Kabeya, la jeune gardienne de Plan-de-Cuques, a succombé brutalement le lundi 10 février à une méningite bactérienne à l’âge de 21 ans. Suite à ce drame la rencontre prévue le mercredi 12 février entre Plan-de-Cuques et St Amand les Eaux a été reportée à une date ultérieure.

LES FORCES EN PRESENCE

Petit moment de répit dans l’échauffement des Louves.

C’est un derby nordiste que proposait la quatorzième journée du championnat Butagaz Energie entre Saint Amand les Eaux et Sambre Avesnois. Deux formations qui n’étaient pas très loin l’une de l’autre les Louves se postant, avant ce match à la 14e place avec 16 pts pour deux victoires et dix défaites, avec une rencontre de moins de joué. Quant à leurs hôtes elles occupaient la 10e place du classement avec 21 pts pour quatre victoires et neuf défaites. A l’aller Sambre Avesnois l’avait emporté : 25-19. Niveau efficacité notons que St Amand a marqué 298 buts et en a encaissé 341 en 12 matchs, alors qu’en face elles en ont inscrit 314 pour 368 encaissés en 13 matchs. Lors de la 13e journée, dans laquelle les Amandinoises n’ont pas pris part (voir au dessus), Sambre Avesnois est allé s’imposer à Toulon : 29-32.

SAMBRE-AVESNOIS DEROULE D’ENTREE

Après un hommage très émouvant d’une minute d’applaudissements pour Jémima Kabeya décédée bien trop jeune par une salle remplie comme un œuf, la rencontre, patronnée par le département du Nord, débutait à l’avantage de Sambre-Avesnois. Celui-ci montrait moins de peur au ventre et tour à tour Ballureau, Rutil et Kiprijanovska trompaient Tonds oubliée par sa défense : 1-5 (7e). Les louves se reprenaient mais Jobard ratait la balle d’égalisation, son tir frappant la base du poteau de Toubissa Elbeco : 7-8 (20e). Saint Amand poursuivait ses imprécisions comme le jet de 7 mètres raté de Kvasova et au repos le doute s’était installé dans ses rangs (9-14).

Emma Puleri n’a pas souvent été trouvée en pointe de l’attaque locale

Bretelles remontées aux vestiaires, les équipières de Frank revenaient sur le parquet avec un tout autre visage pour redonner espoir à leurs fidèles supporters : 13-14 (34e). Un 4-0 signé Boisorieux, Cordier et Jobard. Hélas cette embellie n’allait pas plus loin. La cause ? Des amandinoises qui retombaient dans leurs travers, surtout avec de mauvais choix,  des transmissions vendangées et quand elles cadraient elles trouvaient Toubissa Elbéco, le dernier rempart avesnois, sur leur chemin. Les Sambriennes n’en demandaient pas tant et repartaient de l’avant : 16-21 (43e). Les contacts devenaient de plus en plus rugueux, Ebanga écopait d’un carton rouge (44e) et était priée de regagner les tribunes. Boisorieux tirait bien son épingle du jeu mais n’était pas imitée et la messe était dite : 18-25 (52e). Les << On est chez nous >>, fusaient alors des gradins par les nombreux supporters sambriens qui saluaient la domination de leurs protégées. Score final : 21-28.

Les réactions

Julien Vasseur (coach de Sambre-Avesnois) :<< Un derby, c’est surtout pour les supporters, mais nous nous devons de rester focus sur notre objectif qui est de se maintenir. Pour cela il nous faudrait atteindre 6-7 victoires. Ce soir l’équipe a fait un match énorme en y mettant tous les ingrédients pour s’imposer en gérant les deux mi-temps. >>

Edina Borsos (coach de Saint Amand) : << C’est une grosse déception. Il nous a manqué beaucoup de choses. Des choses techniques, handballistiques  mais surtout un gros manque de combativité. Il y avait également beaucoup d’hésitations, de peur et mauvaises décisions. C’est décevant et difficilement acceptable. Il va falloir une vraie remise en question car la situation est très préoccupante. Pour jouer le maintien, il va falloir avoir un énorme changement d’attitudes. >>

SAINT AMAND  – SAMBRE AVESNOIS : 21-28 (9-14)

St Amand, Arrêts : Tonds 6/7, Frank 2/9 ; Buts : Cordier : 2/4, Lundgreen : 1/1, 

Guirassy : 1/1, Ilic : 0/2, Jobard : 1/5, Bakker : 0/2, Hrvatin : 3/9, Puleri : 0/1, Faynel : 2/4, Pascoal : 3/6, Boisorieux : 6/7, Ebanga : 2/5.

Sambre Avesnois : Arrêts : Ilic 1/3, Toubissa 12/31; Buts : Rutil : 3/4, Adon : 1/1, 

Kvasova : 5/10, Aoustin : 2/2, Tourigny : 1/1,  Chalmandrier : 2/2, Abdourahim : 2/4, Ballureau : 2/3, Godet : 3/4,  Kiprijanovska : 5/6, Sias : 1/4,  Kouaya: 1/3.

Olivia et Robert Place

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Reçu avant avant-hierVa-Infos.fr

Le handicap comme un impensé français !

17 février 2025 à 06:00

(Affiche 2023 sur les Procès du Siècle au sein du MUCEM à Marseille)

Certes, il y a eu une première loi en 1975 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing concernant l’accessibilité des personnes en situation de handicap, mais les avancées furent broyées par le poids et les contraintes administratives françaises. Puis, Jacques Chirac a été élu en 1995. Chaque Président de la République laisse une trace dans l’histoire avec quelques marqueurs forts durant son passage à l’Elysée. Pour Jacques Chirac, 4 temps forts se démarquent de loin de sa présidence sur 12 ans à la tête de la République française. En premier lieu, le refus de s’embarquer dans une guerre en Irak en 2004, la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans la rafle du « Vel’d’Hiv » en 1995, le vote du Grenelle de l’Environnement par 526 voix pour contre 4 sous la houlette de Jean-Louis Borloo en 2008, et cette loi du 11 février 2005 où pour la première fois l’existence des 4 déficiences, auditive, visuelle, motrice, et cognitive sont reconnues au grand jour par le législateur. 

Indéniablement, des avancées majeures sont tangibles dans presque tous les domaines, voire des merveilleuses fulgurances comme ces jeux paralympiques, mais le curseur est très loin encore d’une inclusion dans une république âgée. Oui, les jeunes de moins de 20 ans ont un regard plus inclusif que leurs aînés, mais ils ne rédigent ni les lois, n’embauchent personne, ne sont pas les décideurs d’une société inclusive pour tous même si toutes les personnes en situation de handicap ne peuvent l’être, il faut être conscient de cela. 

A cet égard, dans le cadre des « Procès du siècle » au sein du magnifique MUCEM à Marseille, un podcast en 2023 était consacré aux minorités dominées et dans un épisode celui de la personne handicapée. Ecoutez-le, il est extrêmement éclairant sur l’état des lieux en France un an avant « Paris 2024 ».

https://www.mucem.org/programme/handicap-une-discrimination-en-bande-organisee

Daniel Carlier

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(Volley-ball) Grandiose, Valenciennes dompte Evreux leader invaincu

16 février 2025 à 07:28

(Aurore Mobisa surprend la défense normande)

VOLLEY BALL  ELITE FEMININE POULE B: LES FORCES EN PRESENCE

Après être monté tous les deux ans, le Volley Club de Valenciennes, que préside Arnaud Legrand depuis neuf ans, dispute sa seconde saison en Elite féminine et s’y comporte très bien. Dans la poule B l’équipe fanion occupe la seconde place de son championnat avec 39 pts pour 13 victoires et deux revers. Des succès qui se composent comme suit : 8 fois 3-0, 3 fois 3-1, 2 fois 3-2 alors que ses défaites se sont soldées par 2 fois 2-3. Le tout pour 43 sets pour et 13 sets contre. Et voilà que ce samedi soir C’est Evreux qui était sur son chemin à la salle du Hainaut. Une équipe normande invaincue cette saison : 15 victoires en autant de matchs.  A l’aller les Valenciennoises s’étaient inclinées : 3-2.

MONTEE MODE D’EMPLOI

Les Young Devil du VAFC ont donné de la voix tout la rencontre.

A la fin de la saison régulière, les trois premiers des poules A et B seront qualifiés pour les play-offs. Pour le VC Valenciennes, il affrontera les trois premiers de la poule A en match aller et retour (les points acquis dans la première phase entre adversaires directs resteront acquis). Au terme de cette compétition seul le premier des play-offs rejoindra la division supérieure : << Si au dessus, il y a des clubs en difficultés financières, il y aura peut être une ou deux montées supplémentaires >>, explique le président Arnaud Legrand.

COMPOSITION DE L’EQUIPE DU VCV 

Lorrenn Gomel (libéro), Marie Centelles, Manon Pomes, Ariana Miller, Zana Zdovc Sporer, 

Adriana Darthuy, Aurore Mobisa, Zuzana Labikova (capitaine), Karolina Goliat, Céline Legrand (libéroà, Sarah Laurent. Coach : Gaétan Cyrulik, coach adjoint : Milos Labik, directeur sportif : Gauthier Deranville.

LE COMITE DU VCV : Président : Arnaud Legrand ; Vice-président : Jean-Raymond Legrand. Trésorière : Séverine Legrand. Organisatrice événementiel : Thérèse Lebrun. Travel manager : Pascal Lebrun. Secrétaire : Dorothée Lecigne.

LE VCV N’A RIEN LACHE

Zuzana Labikova au service

Le début de match était marqué par de nombreuses égalités : 6-6, 11-11, 18-18. Là, les équipières de Zuzana Labikova  montraient un peu plus de présence au filet et s’offraient la bagatelle de quatre balles de set (24-20). La troisième fut la bonne : 25-22. 

La réaction normande ne tardait pas à venir. Le second épisode débutait par des fautes de service de part et d’autre : 4-4 avant qu’Evreux accélérait: 12-15. A cause de fautes de réception et d’attaques, les Valenciennoises n’allaient plus revoir son porte-bagages : 15-25.

Comment allaient t’elles revenir après dix minutes de pause, abattues ou remontées comme une horloge suisse ? C’est la seconde solution qui allait prévaloir. Elles s’accrochaient alors que l’incertitude régnait : 18-18, prenaient un petit éclat : 18-21 avant de s’offrir une balle de set : 25-24, mais les Ebroïciennes en décidaient autrement : 1-2 (27-29).

Sous les encouragements de leurs supporters et notamment des Young Devil du VAFC, elles allaient de nouveau se surpasser : 18-18, 22-22, pour pousser la formation de l’Eure à un set décisif : 25-23. Dans celui-ci le VCV était rapidement mal embarqué : 6-9, mais l’abnégation refaisait surface : 10-10, pour terminer par un 5-2 salvateur : 15-12 et une victoire : 3-2.

Les réactions :

Arnaud Legrand (président du VCV) : << Je suis un président heureux. Heureux du club, des joueuses, des supporters. La salle était quasiment pleine, merci à tous d’être venus. Deux très bonnes équipes et je pense que cela s’est joué au mental. Bravo le VCV. >>

Gaëtan Cyrulik (coach du VCV) : << Félicitations aux filles qui ont fait un véritable combat. Des deux côtés cela a très bien joué, mais nous avons mérité cette victoire. Après la perte du second set, les filles n’ont rien lâché avec des choses très intéressantes. Je les avais préparées aux longs échanges aux rallyes. Maintenant si nous pouvons faire tomber le leader, nous sommes capables de beaucoup de choses. >>

Céline Legrand (libéro du VCV) : << Nous avons fait un très beau match avec une grande combativité. Nous y avons cru jusqu’au bout, même si Fabre nous a fait mal dans le second set et ça a marché. >>

VC VALENCIENNES  – EVREUX : 3-2 (25-22, 15-25, 27-29, 25-23, 15-12)

Les conseils du coach Gaëtan Cyrulik lors d’un temps mort

Olivia et Robert Place

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Entre le Volley Club de Valenciennes et son président Arnaud Legrand, un bail de neuf ans.

13 février 2025 à 16:30

Robert Place : Auparavant, vous étiez au VAFC, qu’elle était votre fonction ?

Arnaud Legrand : << Je faisais le tampon entre le vestiaire et l’administratif. Je m’occupais de l’accueil des joueurs, des papiers administratifs pour les étrangers, mais également de l’organisation des déplacements de l’équipe professionnelle et l’achat des équipements. >>

Depuis quand êtes-vous président et pourquoi avoir pris la présidence ? 

<< Je suis président du VCV depuis février 2016, poussé par ma fille qui joue, mes enfants. Suite à la liquidation judiciaire du Hainaut Volley, un appel a été fait à mon père Jean-Raymond pour reprendre le club et donner un coup de main. Il a accepté à condition que je devienne le président, mais nous sommes repartis de zéro. >>

Que pensez-vous de votre équipe fanion et de sa saison ?

<< Il n’y a pas que cette saison, cela fait neuf ans que je suis président. Depuis cette date, nous avons fait une ascension extraordinaire en montant tous les deux ans pour atteindre ce championnat Elite. Ensuite à ce niveau, c’est notre deuxième saison après avoir été champion de France amateur. Avec  13 victoires et 2 défaites, celle-ci est très bonne. >>

Quelles sont vos ambitions à moyen et long termes ? 

<< Continuer notre progression,  pérenniser le club un maximum et jouer la montée en Ligue Nationale. Peut-être pas cette année, mais si elle se présente… ; on montera si les institutions publiques nous suivent comme la Région Hauts de France. Valenciennes Métropole fait des efforts depuis deux ans, mais c’est minime quand même pour ce niveau là. La mairie, c’est plus compliqué ; pour y rencontrer des gens, c’est une catastrophe ! Nous avons un coup de téléphone par an du responsable des sports pour nous dire si notre subvention est maintenue ou réduite. Pour Monsieur le Maire, c’est autre chose… A part cela, nous avons tout pour monter, les infrastructures, une des plus belles salles de France, reconnue par toutes les équipes que nous recevons, même si elle est vieille. Elle ne demande qu’à rugir. >>

Comment voyez la réception d’Evreux leader invaincu ? 

<< J’espère que cela va être un très beau match. Nous avons titillé cette formation à l’aller où nous nous étions inclinés : 3-2. Elle ne pensait pas que nous avions une si belle équipe. Elle est favorite pour ce match et pour la montée tout comme Saint Dié dans l’autre poule. Deux équipes qui font une saison exceptionnelle. Nous avons notre chance, mais il va falloir jouer comme depuis le début de saison, sauf les trois derniers matchs dans lesquels nous n’avons pas été bons. Pour cette rencontre, nous avons tout fait pour avoir énormément de public, notamment à travers la communication avec le VAFC et les Diables Rouges (Hockey sur Glace). >>

VC VALENCIENNES (2e) – EVREUX (1er), Ce samedi, 20h, salle du Hainaut, rue des Glacis. 16e journée d’Elite.

Robert Place

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La gestion des cours d’eau… pour les nuls !

10 février 2025 à 06:00

(Visuel d’une ZEC en cours de réalisation sur Lecelles)

Il était une fois… des fleuves, des rivières, en somme des cours d’eau naturels respectant la topographie de nos paysages, de nos montagnes, de nos traits de côte, plutôt de nos prairies, de nos vallées et de nos forêts dans le Grand Hainaut, mais également celle de notre humanité urbaine. Chemin faisant, l’Homme a donc bouleversé le dessin de la nature en canalisant des voies d’eau pour le transport fluvial. Bien sûr, l’objectif de navigabilité est fondamental dans le cadre du transport en mode doux des personnes et des produits, c’est louable et écologique in fine. Néanmoins, la traversée des paysages par un ouvrage creusé par l’homme, un canal à petit ou grand gabarit, implique des interventions techniques avec des équipements multiples afin de récupérer l’effet de gravité pour l’écoulement de l’eau, c’est une conséquence directe. C’est presque simple sur l’écran, mais nécessite des trésors administratifs, des normes à profusion, car ces cours d’eau ne sont pas du tout calqués sur les frontières administratives d’où de multiples syndicats de gestion des cours d’eau ! Et là, nous ne parlons que des acteurs sur le terrain…

Une hiérarchie décisionnelle très gravitaire…

Le cours d’eau de l’Elnon sur Lecelles

Pour bien comprendre, il faut voir plus grand, à l’échelon européen, car la gestion des cours d’eau en France s’inscrit à cette échelle et se traduit par des co-financements de l’Union Européenne pour effectuer ces travaux de proximité comme sur l’Elnon. En France, l’acteur régalien sur cette thématique est le SDAGE (schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux-Carte en France) ; c’est l’instance supérieure dont l’essence même est de tout mettre en oeuvre afin d’éviter les inondations par débordements des cours d’eau, grands et petits.

Ensuite, vous avez le SAGE ( schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) qui est plus sectorisé dans chaque région, comme celui dédié à l’Escaut dans les Hauts de France.

Puis, vous avez les syndicats mixtes des sous-bassins versants dont la ligne de conduite est de gérer les cours d’eau sur l’ensemble des missions ; de l’entretien des berges à la construction d’ouvrages spécifiques comme une station de refoulement en passant par des ZEC (Zones d’Expansion de Crues). En l’occurence le SMAPI avec 4 collectivités territoriales, et le Symsee composé de 6 collectivités territoriales, sont aux manettes de cette gestion des cours d’eau dans le Grand Hainaut. Concernant le SMAPI en charge de la Scarpe aval, il s’étale sur La Porte du Hainaut, Le Douaisis, l’Ostrevant, et la Pévèle avec 320 km de cours d’eau à gérer et à entretenir. Pour sa part, le Symsee, syndicat mixte du sud est de l’Escaut, oeuvre sur la CAPH, la CAVM, le Pays Solesmois, la Thiérache Sambre et Oise, Pays de Mormal avec 72 communes à couvrir. 

Et enfin, les EPCI (agglo) ont reçu dès le 01 janvier 2018 un bloc de compétences dont l’aménagement des bassins versants et par suite l’obligation de collecter la taxe GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), puis de la reverser sous la forme d’une subvention aux syndicats des sous-bassins versants. Concrètement, les syndicats en charge de la gestion des cours d’eau évaluent leur besoin financier pour remplir leur mission et ce montant s’impose aux agglo, même « si nous avons ajouté 10% de plus à la somme demandée (par le SMAPI). D’ici la fin de ce mandat, tous les territoires de l’agglo seront protégés d’une inondation (catastrophe naturelle), sauf événement surnaturel », précise Aymeric Robin, le Président de La Porte du Hainaut. Quelque part, on comprend mieux pourquoi aucune polémique ne s’installe dans un hémicycle communautaire lorsque la taxe GEMAPI est évoquée, car cette impôt « est mieux maîtrisée (500 000 euros versés au budget 2025 pour le SMAPI) », poursuit le Président de la CAPH d’une part, mais surtout cette gestion de l’eau englobe au sens large les responsabilités des collectivités publiques territoriales et locales. En clair, moralement pour le grand public, c’est l’affaire de tout le monde quel que soit le niveau administratif d’intervention.

Contre les inondations, quels sont les outils ?

« Au quotidien, nous collaborons avec le monde agricole », Marc Delécluse

Les ZECS

Première étape de ce road trip relatif à la gestion des cours d’eau dans le Hainaut, la commune de Lecelles, particulièrement étendue, avec un risque prégnant d’inondations récurrente. Pour éviter la submersion de l’eau dans les maisons, les ZEC (Zone d’Expansion de Crues) constituent une réponse dans le Nord Ouest du Hainaut. En effet, sur Lecelles, une première ZEC de la rue Neuve a été mise en place de 14 500 M3 avec un creusement suffisant du terrain vert afin de contenir un trop plein du cours d’eau de l’Elnon. « Il y a plusieurs solutions en cas de débordement de la ZEC, un tuyau dirigé vers les prairies afin que la terre absorbe l’eau ou un retour vers l’Elnon », explique un technicien du SMAPI. Visiblement, cette ZEC est insuffisante d’où la création de deux autres ZEC dans le secteur, une autre sur Lecelles de 21 000 M3 en cours de réalisation (achevée en 2025) et une troisième ZEC sur Rumegies de 25 000 3 également courant 2025 suivant la météo.

Ce travail est complètement lié à une bonne coopération avec le monde agricole dont l’intérêt est également la meilleure gestion possible de ces risques naturels, c’est un vrai sujet. « Au quotidien, nous collaborons avec le monde agricole », rappelle avec force Marc Delécluse, le Président du SMAPI.

Comme évoqué plus haut, la coopération transfrontalière est aussi fondamentale entre les pays car les cours d’eau n’ont pas de frontières. Dans cette optique, ce dossier est partagé et co-financé par un projet Interreg européen « Elnontransfrontalier », mais également avec l’Etat français et l’Agence de l’Eau. 

Station de refoulement ou de pompage

Station de refoulement ou de pompage de l’Anguille sur Saint-Amand-les-Eaux

Le 20ème siècle a permis des installations en « zones humides » absolument impensables, voire insupportables aujourd’hui. A ce titre, la commune de Saint-Amand-les-Eaux est particulièrement exposée aux inondations. C’est pourquoi, des ouvrages comme les stations de refoulement, ou de pompage, sont installés pour couvrir ce risque de plus en plus prégnant avec le dérèglement climatique. 

A cet effet, vous avez 3 stations de refoulement afin de (re)conquérir un effet gravitaire et au delà pour protéger la capitale de l’Amandinois, une station sur Saint-Amand-les-Eaux, une sur Millonfosse et une sur Lallaing (Douaisis). Un arrêt sur la station de l’Anguille sur Saint-Amand est éclairant sur le travail de délestage afin d’éviter le débordement des cours d’eau.

«  Le bon entretien des berges favorise le développement de la biodiversité », Georges Flamengt

Autre mission de premier plan pour ces syndicats mixtes, l’entretien des berges des cours d’eau est essentiel. A ce titre, durant ce « Gemapi Tour », la venue sur la commune de Bouchain a permis de voir en action les équipes du Symsee en cours de tronçonnage et d’étêtage des arbres. « Le bon entretien des berges favorise le développement de la biodiversité. Cela permet de maintenir une meilleure qualité des ressources en eau », souligne Georges Flamengt, le Président de la Symsee.

Nettoyage des berges sur le Vieil Escaut à Bouchain

En l’occurrence, les travaux sur les berges en cours sont ceux sur le Vieil Escaut dans le cadre d’un projet de restauration écologique sur Bouchain et Hordain sachant que ce cours d’eau passe aussi sous Valenciennes, visible seulement à l’Ecluse des Repentis et dans le vieux Valenciennes.  

Les barrages

Un barrage est également en plein coeur de la ville de Bouchain afin de retrouver (encore) de la déclivité dans ce cours d’eau historique du Valenciennois, le Vieil Escaut. Ensuite, vous avez le long de la Scarpe un ouvrage singulier, un barrage entre la Scarpe et la Sensée dont l’imbroglio administratif est assez éclairant sur la superposition des responsabilités en la matière. 

Barrage entre la Scarpe et la Sensée

Toute d’abord, la Sous-Préfecture de Valenciennes a dit que cet ouvrage (le barrage) n’était pas de son ressort. Ensuite, la catastrophe écologique de TEREOS a conduit l’entreprise à collaborer en faveur d’une restauration écologique des cours d’eau, notamment sur la Sensée. Enfin, la collectivité locale, Bouchain, a pris un arrêté de cession à l’euro symbolique en faveur de la Symsee, car elle ne voulait pas non plus entretenir cet équipement. « Nous sommes sur un conflit d’usage (sur 1km de cours d’eau). C’est pourquoi, nous devons harmoniser cet entretien de la Sensée, car vous avez des habitations à protéger », commente un technicien du Symsee. Oui, nous sommes au sommet de la hiérarchie des normes dans un domaine où les enjeux sont colossaux, mais les responsabilités diluées parfois.

Une catastrophe naturelle ou surnaturelle ?

Cette visite passionnante met en lumière les enjeux sur les risques des inondations. Chacun a vécu douloureusement la catastrophe naturelle dans le Pas de Calais avec des communes rurales sous l’eau, mais aussi des grandes villes comme St Omer. Certes, nous étions dans le cadre d’une pluie dite « centennale », mais la répétition de ces événements climatiques, et de plus toute l’année, met devant leurs responsabilités tous les édiles de France. 

En fait, la ligne de réflexion pour les prochaines assemblées communautaires sera de (re)définir la jauge entre catastrophe naturelle et surnaturelle, car l’impensable se produit trop souvent, l’itération des désordres climatiques presque banalisée. C’est pourquoi, les missions relatives à la gestion des cours d’eau, voire la préservation de l’eau en général, par les collectivités publiques devraient faire société avant qu’il ne soit trop tard.

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) A Escaudain, Trith prend sa revanche dans un derby de folie

9 février 2025 à 08:11

(Visuel Clara Causeur (17 pts) a porté la baraque trithoise à bout de bras)

MATCH CARNAVAL

Les supporters escaudinois ont défilé en mode << carnaval de Dunkerque >> dans le sillage du trompettiste du RC Lens.

C’est quoi ce match carnaval ? Depuis plusieurs années le BF Escaudain a repris le flambeau du basket masculin et organise à cette époque ce genre d’évènement. De nombreux supporters et amis du club se déguisent en mode << Carnaval de Dunkerque >>. Regroupés au club house près de la mairie, rue Paul Bert,  d’où ils démarrent leur cortège, traversent la place en musique et après quelques centaines de mètres arrivent à la salle Allende. Là, ils défilent autour du parquet pendant l’échauffement des équipes, tout en y mettant une sacrée ambiance et pendant le match ils encouragent leurs protégées, toujours en musique. Ce fut le cas toute la soirée.

LES FORCES EN PRESENCE

Construite pour jouer le haut de tableau,  en recrutant des joueuses de métier et d’avenir, la CO Trith 8e, 18 pts, 5V, 8D) a plombé, pour des raisons diverses, une grande partie de ses ambitions en perdant ses cinq premières rencontres, dont trois à domicile. Depuis cela va un peu mieux, les Trithoises terminant cinq fois avec le sourire. Elles pensaient bien obtenir un bonus par le biais du Trophée coupe de France, mais Champagne Basket avait la même intention (défaite de Trith (64-69).

Reléguée en fin de saison dernière, le BF Escaudain (9e, 17 pts, 4V, 9D) a construit alors une formation pour jouer les premiers rôles en NF2 (disons une NF2 +) afin de remonter de suite, mais une nouvelle fois, comme à la fin de saison 2020-2021, elle a appris assez tardivement qu’elle était repêchée. Avec un effectif peu dense, trois joueuses ayant quitté le navire, les Escaudinoises luttent pour éviter les deux dernières places synonymes de descente à l’étage d’en dessous. Battues à l’aller de cinq points (60-65) par Franconville, un candidat direct, elles viennent de faire le boulot en revenant du Val d’Oise samedi avec un succès prometteur et encourageant de 8 points (61-69), pour se placer devant cette dernière, le Stade Français semblant déjà condamné.

A l’aller le BF Escaudain s’était imposé à Trith : 54-59.

TRITH MARQUE SON TERRITOIRE D’ENTREE

la capitaine escaudinoise Margot Dubreucq face à Caroline Plust

Après quelques instants au coude à coude (6-6, 5e) Trith, avec Hirigoyen sur la ligne des lancers, Causeur et Kapinga aux tirs, prenait une option sur la victoire : 8-20 (10e). Et poursuivait : 15-30 (16e). C’est là que les Escaudinoises par Mfutila, Zonzon, Dubreucq et Gil réagissaient pour grignoter une partie de leur retard au repos (30-37). Mêmes actrices, même scénario à la reprise, Trith reprenant sa marche en avant : 34-49 (25e). Et une nouvelle fois les filles d’Olivier Schellaert recollaient en partie : 51-58 (30e). Mieux même, l’Américaine Gill continuait à enrhumer la défense trithoise et l’espoir revenait dans le camp escaudinois : 56-58 (33e). Cette embellie s’arrêtera là et Trith l’emportait : 67-73.

Les réactions

Meiya Tiréra (joueuse de Trith) : << Un match difficile. On le savait c’était notre derby. Nous avions perdu de 5 pts chez nous, là on gagne de 6 pts dans une très bonne ambiance de chaque côté. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Je suis content. Nous avions fait un bon match à l’aller mais Escaudain nous a fait déjouer. Content d’avoir gagné chez elles ce qui n’est pas évident, cela dans une bonne ambiance de la part des supporters. Tout s’est bien déroulé. Un match en dent de scie nous sommes montés deux fois à plus16-17, mais on les a laissés espérer c’est le petit bémol dans ce beau derby. En plus on récupère le point average. >>

Ginette Mfutla (joueuse d’Escaudain) : << C’était un derby, un derby cela se gagne, malheureusement il nous a manqué des rotations avec Zie blessée. Si le tir de Wallez rentre au lieu de faire gamelle, cela aurait pu tout changer, c’est le jeu. L’entame de match n’a pas été bonne également, on s’est ressaisi, mais cela nous a fait fatigué de courir après le score. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain) : << Dommage on prend un éclat de 15 pts en début de match, sur lequel on revient mais en laissant beaucoup d’énergie. Globalement, ce n’est pas un mauvais match. On a laissé quelques rebonds offensifs à l’adversaire et quelques drives, mais dans le plan de jeu ce n’est pas si mal, malgré un manque de rotations à l’intérieur. Il y avait du monde, une bonne ambiance.>>

ESCAUDAIN  – TRITH : 67-73  (8-20, 22-17, 21-21, 16-15)

BFE : Wallez : 9, Zonzon : 6, Gill : 26, Salahy : 5, Dubreucq :  5, Mfutila : 14, 

Mpasy : 2.

Trith : Causeur : 17, Kapinga : 16, Sbahi : 7, Mahobah : 4, Plust : 2, Tiréra : 6, Niang : 7, 

Hirigoyen : 12, Wiart : 2.

Olivia et Robert Place

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(CAVM) L’attribution du marché public des eaux usées et des eaux pluviales à l’entreprise SAUR… en mars 2025

7 février 2025 à 05:37

Suez vs Saur, une gestion en clair obscur du marché public le plus important du mandat (2020-2026) par Valenciennes Métropole

Le moins que l’on puisse dire est que le marché des eaux usées et des eaux pluviales, estimé par l’EPCI à 118 000 millions d’euros environ, a connu de terribles soubresauts. Retour sur une procédure tumultueuse, car Valenciennes Métropole a lancé sa consultation en avril 2023 pour l’attribution de son contrat de concession du service public de collecte et de traitement des eaux usées et des eaux pluviales. Comme à chaque fois, ce type de marché public est très lourd, très technique, avec des coûts colossaux. 

Les deux poids lourds français ont répondu à cet appel d’offres, le Groupe SUEZ et le Groupe SAUR, les deux grands « faiseux » sur ce secteur si spécifique. En février 2024, Valenciennes Métropole porte son choix sur l’entreprise SUEZ pour l’attribution de ce marché public. Pas en phase avec le choix de ladite collectivité publique, l’entreprise SAUR a esté en justice contre cette procédure devant le Tribunal administratif de Lille.

Ensuite, la justice administrative de Lille a annulé la procédure initiée par Valenciennes Métropole https://www.va-infos.fr/2024/07/23/valenciennes-metropole-doit-revoir-sa-copie-sur-le-marche-public-de-leau/ le 19 juin 2024 avec en corollaire une prolongation du concessionnaire actuel (SUEZ) fin juin 2024, mais surtout une volonté de remettre à zéro les compteurs de cet appel d’offres et de relancer une nouvelle procédure à travers une délibération cadre le 11 décembre 2024 https://www.va-infos.fr/2024/12/14/cite-des-congres-budget-2025-et-nouvel-appel-doffres-pour-lassainissement/

Sauf que le Groupe SUEZ refuse cette prolongation et la collectivité territoriale se retrouve avec un seul candidat, une seule offre valable jusqu’au 31 mars 2025. En clair, il faut agir de suite, après étude approfondie des services juridiques, pour valider l’offre de l’entreprise « SAUR ». 

« Cela clarifie la situation », Laurent Degallaix

En effet, ce jeudi 06 février 2025, la CAVM opère un retrait de sa délibération du 11 décembre dernier, donc une fin de relance de procédure, et se retrouve de fait avec une seule candidature valable, celle de l’entreprise SAUR. 

« Cela clarifie la situation. Ainsi, nous n’allons pas repartir sur des délais de procédure. Ce retrait de la délibération du 11 décembre 2024 va nous permettre d’attribuer définitivement ce marché à l’entreprise SAUR au conseil communautaire de mars prochain », commente Laurent Degallaix. Ensuite, la lecture d’une vingtaine de lignes de cette délibération, mot à mot, par le Président de Valenciennes Métropole souligne le carcan juridique très précis de cette étape procédurale. Les principaux éléments sont cités par Laurent Degallaix, le respect de la concurrence, le temps de négociation suffisant, et le refus du Groupe SUEZ de maintenir son offre.

Quelles sont les voies de recours juridiques pour le Groupe SUEZ  ? Espérons que le conseil communautaire de mars prochain boucle cet épisode chaotique dans la gestion d’un marché public de tout premier plan. La mise en oeuvre de ce nouveau marché public avant la fin de ce mandat (2020/2026) serait une bonne nouvelle pour la gestion des deniers publics du Valenciennois, donc les nôtres.

Daniel Carlier

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(SIMOUV) La loi (Climat/Résilience et ZAN) impose une consommation foncière responsable des territoires

6 février 2025 à 05:00

Un budget 2025 porté par une taxe « Versement Mobilité » dynamique !

 Comme de coutume, avant de voter un budget, vous devez affecter le résultat de l’année précédente. En l’espèce, l’excédent de fonctionnement s’élève à 2 443 300 euros et sera réaffecté dans le BP 2025. 

Pour le SIMOUV, le budget s’équilibre à 75 415 221 euros avec 87% de la somme dédiée au coût du réseau de transport. « Je souligne que dans le cadre de cette nouvelle DSP avec KEOLIS, nous avons augmenté notre contribution à 64 719 144 euros (dont 31 millions de masse salariale) contre 59 millions d’euros (environ) avec l’ancien délégataire. Nous avons donc fait aussi un effort financier pour l’amélioration du réseau de transport public du Valenciennois », explique Arnaud L’Herminé, le vice-président aux finances. Concernant les deux agglo, l’engagement financier s’élève à hauteur de 9 millions d’euros (4,5M€ par EPCI) et 3,5 millions par le Conseil départemental du Nord pour le transport des lycéens et des collégiens. Enfin, sur le volet investissement, 5 millions d’euros (2,5M€ par EPCI) sont mobilisés par Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut. 

Toutefois, un boulet demeure chevillé au corps du SIMOUV à travers le remboursement de la dette inhérent à la création des lignes des tramways dans le Valenciennois, plus de 9 millions d’emprunts à rembourser chaque année. Par suite, le SIMOUV ne peut pas emprunter, aucun organisme bancaire ne débloquera un centime pour cette collectivité publique.

Par contre, du côté recettes, le SIMOUV bénéficie toujours d’une « taxe VM (Versement Mobilité) très dynamique avec 61. 500. 000 euros en 2024 », précise Arnaud L’Herminé. Cette taxe en bonne santé des entreprises de plus de 10 salariés permet au SIMOUV de muscler une politique d’investissement sur les aires de covoiturage (600 000 euros), d’aménagement des pistes cyclables (700 000 euros), les rénovations des bâtiments administratifs et techniques du réseau de transport public, d’acquisitions de matériel roulant comme des bus au Biogaz et de nouvelles navettes électriques.

Le BP 2025 a été voté à l’unanimité comme le programme d’investissement 2025, voté à part, par l’assemblée plénière du SIMOUV.

Le (ré)aménagement du territoire tiraillé entre écologie et développement économique

Ce comité syndical du SIMOUV s’est arrêté sur l’orientation du projet d’aménagement du Valenciennois (Valenciennes Métropole + La Porte du Hainaut) dans le cadre de la révision du SCoT (Schéma de cohérence territoriale), voté pour le Valenciennois en juillet 2014. Pourquoi ? La raison est d’ordre législatif, car deux lois ont bouleversé l’aménagement du territoire ; la loi d’août 2021 dénommé Climat/Résilience et en juillet 2023 la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette). Fort de ce constat, l’Etat a demandé « une modernisation » de tous les SCoT en France et par suite celui du Valenciennois. Arnaud Bavay, vice-président en charge de l’aménagement du territoire, reconnaît que « le monde a changé depuis 2014 avec les crises climatiques, énergétiques et démographiques. » Parmi les points noirs de ce SCoT du Valenciennois en 2014, la prévision d’une hausse de la population entre 4 et 5% dans les dix années suivantes. Compte tenu que le résultat est un simple maintien numérique de la population sur ce vaste territoire, ceci constitue un échec cuisant à corriger d’urgence, car « nous tablons aujourd’hui sur une hausse de la population de 0,5% pour les 10 prochaines années. Il faut être conscient que les communes vont plus subir des fermetures de classes, voire d’écoles, que des ouvertures », poursuit Arnaud Bavay.

Ensuite, le coeur de la loi réside dans la réduction drastique de la consommation foncière (-50% en 2030) par les territoires que ce soit pour le logement ou le développement économique. Voilà le défi proposé aux collectivités locales et territoriales avec la mauvaise habitude des élu(e)s de trouver excellente l’idée, mais pas dans mon jardin. Par suite, chaque édile défend, en toute légitimité, ses volontés d’extension pour le logement et d’espace pour l’accueil économique, ce qui par ricochet rend les anciennes friches industrielles, voire d’habitats vétustes, aussi précieuses que l’or ou le Bitcoin actuellement.

Pas à PAS, les choix des EPCI du Valenciennois

Le sujet du SIMOUV est donc la validation du PAS (projet d’aménagement stratégique), ex PADD du SCoT actuel, comprenant la validation des projets économiques structurants d’un territoire donné. A ce titre, la région Hauts de France a conformément à la loi ZAN réduit de 50% le foncier consommable, mais il va au delà avec son SRADDET (Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires). En effet, sur chaque territoire, il pousse le curseur un peu plus loin, 66,1% de réduction foncière sur le Valenciennois et le delta (66,1% – 50%) est fléché uniquement sur des projets économiques d’envergure régionale. 

C’est pourquoi, les élus communautaires devaient se prononcer sur les choix des deux agglo. « Sur Valenciennes Métropole, la zone économique d’Onnaing où doit s’installer les sirops de la « Maison Guiot » et sur La Porte du Hainaut, la requalification de la zone des « Soufflantes » sur Escaudain, la zone des Bruilles sur Escaupont, et la zone d’Hordain avec un projet industriel (confidentiel) en cours », détaille Arnaud Bavay. 

Au premier abord, un déséquilibre apparaît, mais sur la CAVM, un projet d’envergure nationale sur 40 hectares est ciblé, tout comme le port de Dunkerque et ses environs, et le Canal Seine Nord Europe. Ensuite, le port public de Saint-Saulve est également fléché pour son extension même « si l’Etat sanctuarise toutes les zones agricoles et naturelles. Sur le futur Canal Seine Nord, nous n’avons plus aucune zone bord à canal à développer, sauf un peu sur le port de Saint-Saulve », regrette Arnaud Bavay. Bien sûr, le contre exemple vient du futur projet de centre pénitentiaire sur Saint-Saulve où l’Etat a échangé des terrains agricoles contre toutes les règles à suivre selon les termes de la loi. 

« Le PAS (projet d’aménagement stratégique) doit être adopté par nous et la nouvelle assemblée (après les municipales) devra valider cette révision du SCoT. Bien sûr, chaque agglo a son approche propre », commente Arnaud Bavay. Mission accomplie après de multiples réunions, comités, séminaire, le PAS est validé par les élus du SIMOUV sans oublier la Charte du Parc Naturel Scarpe Escaut, en révision également, dont dépend ce fameux SCoT révisé même si toutes les communes du SIMOUV (82) ne sont pas concernées. « Sur cette Charte du PNR, nous voyons déjà se dégager une tendance forte, la priorité à la préservation de la forêt de Raismes/Saint-Amand/Wallers », conclut le vice-président. 

Le sujet n’est pas simple, parfois totalement abscons pour le grand public, et pourtant il régit complètement l’avenir du Valenciennois. 

Daniel Carlier

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La Cité des Congrès doit repenser son attractivité selon la CCI Grand Hainaut

5 février 2025 à 05:00

(Visuel Bruno Fontaine et Delphine Verdavaine)

Bruno Fontaine : « Notre atout numéro un est la proximité »

Les Chambres de Commerce et d’Industrie sont rompues à l’exploitation économique de structures diverses à l’image de certains aéroports, les ports publics comme sur Saint-Saulve, voire les grands espaces événementiels tels qu’Artois Expo « que nous gérons sur Arras », précise Bruno Fontaine, Président de la CCI Grand Hainaut et Président de la société de gestion de La Cité des Congrès. Dans un contexte où l’Etat puise dans les trésoreries des CCI Françaises à travers une diminution des taxes perçues par les entités consulaires, il est de bon aloi que les CCI cherchent des diversifications de recettes. 

Pour le cas concret du marché public de la « Cité des Congrès », l’appel d’offres s’est déroulé l’été dernier avec une décision durant le Conseil communautaire du 11 décembre 2024, et un changement d’exploitant le 05 janvier 2025. Les élus de Valenciennes Métropole ont choisi le candidat « CCI Grand Hainaut » pour une DSP (Délégation de Service Publique) de six ans. Plus performante, notamment à travers le réseau de la CCI Grand Hainaut sur ce bassin de vie, et moins gourmande en contribution demandée à l’agglo propriétaire (Valenciennes Métropole), la CCI Grand Hainaut s’est lancée un défi de taille à travers un équipement attendu pendant des décennies, en mode Palais des Congrès, par tout le territoire.

Dans cette optique, la chambre consulaire a initié la création d’une filiale, la SECICoV avec un seul actionnaire (CCI Grand Hainaut), afin de gérer cette « Cité des Congrès ».

Avant de se pencher sur les choix stratégiques de la CCI Grand Hainaut, faisons un tour de l’équipement in vivo. En effet, séparé par une zone de stationnement et des espaces piétons, la Cité des Congrès et ses 15 000 M2 modulables fait face à la Serre Numérique (17 000 M2) sur cette ancienne friche industrielle. La ventilation est intéressante avec 3 amphithéâtres de 150 à 800 personnes, le grand amphi divisible en une scène de 500 places ou de 800 avec l’étage, un amphi intermédiaire de 300 places, et petit amphi à plat de 150 personnes. Ensuite, deux espaces d’exposition avec une nef de 2 400 M2 pour 4 800 places debout et 2000 assisses, puis un autre site d’exposition intérieur avec une ouverture sur la canopée extérieure de 1 600 M2. Pour les plus petits événements, 14 salles de réunions, mais également 1 espace lounge bar-restaurant-terrasse à développer au 2ème étage. « Tout est possible sur la partie restauration intérieure et extérieure. Nous étudions toutes les possibilités, car il ne faut pas se tromper dès le début », commente Bruno Fontaine. En résumé, un site avec un potentiel de développement majeur est disponible pour les acteurs du Valenciennois et au delà.

2024, une bonne fin de DSP

Après deux années de mise en route, le secteur de l’événementiel a vécu une thrombose durant les deux années de la Covid, 2020 et 2021, avec un secteur d’activité en panne totale. Le plus grand « faiseux » national « GL Events » a connu des difficultés énormes. Néanmoins, l’entreprise a traversé ce désert, grâce aussi au « Quoi qu’il en coûte », et rebondi pour réaliser une belle année 2024 pour sa dernière sur le Valenciennois. « Nous avons organisé 62 événements et 24 spectacles, donc 86 au total pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros environ », explique Delphine Verdavaine, la Directrice Générale. En fait, la SECICoV a repris les 12 permanents, dont 3 alternants, de l’ancienne exploitation sous GL Events.

Plus de proximité avec les acteurs locaux

Conscient des atouts laissés, mais aussi des carences, le nouvel exploitant veut poursuivre la dimension nationale des grands événements (Congrès, séminaires, grand spectacle), mais également développer l’utilisation de la « Cité des Congrès » par les grands acteurs locaux. « En 7 ans, une seule grande entreprise du Valenciennois a souhaité organiser un événement chez nous », précise la DG. Avec Alstom/Bombardier, Stellantis, Toyota, le CHV, etc., l’axe de progression est facilement identifiable malgré la concurrence sur le territoire.  « Notre atout numéro un est la proximité, car nous sommes en lien étroit avec ce territoire. Il faut travailler avec notre éco-système dans la filière de l’automobile, du ferroviaire, voire d’autres grands acteurs comme le Centre Hospitalier de Valenciennes… D’ailleurs, notre projet présenté pour notre candidature s’appelait Connect », poursuit Bruno Fontaine.

Bien sûr, en ligne de mire, l’organisation de grands événements nationaux comme « Valenciennes, ville en mouvement », avec 960 maires, constitue la traduction idéale d’une nouvelle ère de cette « Cité des Congrès ». « Nous travaillons à la sécurisation des paiements des hôteliers suite aux réservations », explique Bruno Fontaine. En effet, le bloquage des nuitées, d’un calendrier raisonnable de rétractation et d’une garantie de paiement si retrait de dernière minute s’avère absolument indispensable pour changer de dimension. « Nous avons référencé 1 400 chambres sur le Valenciennois (deux agglo) et 300 Airbnb », ajoute Delphine Verdavaine.

Enfin, sur la dimension proximité, la SECICoV va organiser en 2025 trois événements propres : un festival de bières les 16 et 17 mai, le retour du salon du Chocolat sous la marqué déposée « Le chocolat show » du 17 au 19 octobre, et un arbre de Noël avec des spectacles durant deux week-ends (fin novembre, début décembre) que « nous allons proposer à tous les CSE du Valenciennois », conclut la DG.

Bien sûr, La Cité des Congrès n’a pas encore la notoriété suffisante pour boucler une année de réservation à l’avance, mais l’ambition est affichée sans complexes et sa réussite sera au bénéfice de tout le Hainaut, car cet équipement n’est pas un îlot posé sur un nuage, il fait indéniablement partie de la palette économique du Valenciennois. C’est visiblement ce que tous les acteurs publics et privés n’ont pas encore compris à ce stade… !

Daniel Carlier

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Entraide & Dignité inaugure un nouveau local à Beuvrages

4 février 2025 à 06:09

Ali Ben Yahia : « Les bénéficiaires doivent gérer leur budget en responsabilité »

Dans l’optique de l’ouverture de cette épicerie solidaire, la municipalité avait lancé un appel à candidature pour mettre en oeuvre ce service social. Le résultat est sans contestation, l’association Entraide & Dignité, basée à Valenciennes, a remporté ce marché public.  A ce titre, le maire de Beuvrages insiste sur « la non concurrence de cette épicerie solidaire avec les Resto du Coeur, la Banque alimentaire, l’Andes, et l’association des dons solidaires. C’est un service supplémentaire où les bénéficiaires sont fléchés par le CCAS. D’ailleurs, cette ouverture s’inscrit dans le projet social de la ville, car nous le voyons tous les jours les besoins demeurent immenses. »

Ainsi est née l’épicerie solidaire Gémila Abada, ex adjointe à la commune et en charge du CCAS de Beuvrages, où l’association des « dons solidaires collecte les invendus dans le domaine de l’hygiène, santé, produits de nettoyage, etc., mais non alimentaires », précise un représentant de l’association. 

« Nous procurons une carte à chaque bénéficiaire », Boumédienne Guefif

Voilà, le premier point est la qualité des produits proposés avec un coût de 30% du prix facial habituel. Ensuite, le ciblage de la clientèle est le deuxième point essentiel dans cette démarche. En effet, le CCAS sélectionne les familles dans le besoin. A ce stade, une quarantaine depuis janvier 2025 ont été ciblées pour bénéficier de cette épicerie solidaire. « Notre commission d’attribution se réunit tous les 15 jours. L’objectif est de faire économiser les familles sur ses produits de 1ère nécessité afin de permettre d’autres dépenses. Les bénéficiaires doivent gérer leur budget en responsabilité », poursuit l’édile. 

Boumedienne Guefif

Concrètement, une attestation d’accès à l’épicerie solidaire est fournie, par le CCAS, à chaque famille éligible. « Puis, nous procurons une carte à chaque bénéficiaire. Ensuite, chez nous, il se présente et nous le pilotons pour le choix des produits de 1ère nécessité », précise Boumédienne Guefif, le fondateur de l’association Entraide & Dignité.

Daniel Carlier

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Fondation territoriale du Grand Hainaut, un « Phare » dans la nuit solidaire

3 février 2025 à 05:20

Philippe Mixe : « Il y a une évidence territoriale pour cette Fondation au sud du Département »

Pour comprendre cette naissance, il faut rembobiner le dernier épisode de l’actualité de l’Economie Sociale et Solidaire sur ce bassin de vie d’environ 750 000 habitants. En effet, le Collectif Phare regroupant de nombreux acteurs de l’ESS depuis 2019 a remporté le label PTCE (Pôles Territoriaux de Coopération Economique émergents) en 2021, avec 100 000 euros à la clé, pour travailler sur ce champ social dans le sud du département, notamment avec le lancement d’une Fondation territoriale dans les 3 ans.

Timing respecté, car « Bercy nous a directement contacté en décembre dernier afin de savoir si ladite structure était lancée », explique Gérard Dechy, le vice-président de la Fondation Territoriale Grand Hainaut et cheville ouvrière de cette création. Le temps passe très vite, car cette idée « territoriale » a été dupliquée sur bien d’autres bassins de vie dans les Hauts de France, sauf dans le sud du département. « Le périmètre géographique le plus pertinent est celui utilisé par la CCI Grand Hainaut, mais également l’Université Polytechnique Hauts de France. De fait, il y a une évidence territoriale pour cette Fondation au sud du Département », précise Philippe Mixe.

Pour autant, cette création promeut un mode opératoire original. En effet, les promoteurs de cette Fondation sont des entreprises du champ de l’ESS, puis des entreprises privées sont venues se greffer sur celle-ci. D’habitude, ce sont les entreprises privées à l’initiative… !

« Une Fondation à échelle humaine », Philippe Mixe

L’objectif est très clair pour les membres de cette Fondation (10 fondateurs, 10 donateurs, et 3 personnes qualifiées). « Nous voulons soutenir des projets sur un spectre très large, fracture numérique, décrochage scolaire, transition écologique, mobilité, personnes éloignées de l’emploi… C’est une Fondation à échelle humaine et nous n’avons aucune inquiétude sur les sollicitations pour des projets de lien social », commente le nouveau Président de la Fondation Territoriale Grand Hainaut. 

De plus, ce nouvel intervenant solidaire bénéficie de la bienveillance de la Fondation de France. « Nous sommes abrités chez la Fondation de France », ajoute-t-il. Concrètement, la Fondation Territoriale Grand Hainaut va gérer ses dossiers, mais bénéficie des services administratifs de la Fondation de France, voire d’une souplesse financière dans la création ex nihilo de celle-ci. Concrètement, le siège de la Fondation territoriale du Grand Hainaut est basé sur le site minier de Wallers-Arenberg.

Pour gérer le quotidien de cette Fondation territoriale, Sylvain Boitel sera le chargé de mission du suivi des projets par le COMEX. Ce dernier est détaché de l’association « Phare » ce qui ne constitue pas une surprise ! Enfin, le Président de la Fondation rappelle les fondamentaux inhérent à ce type de structure. « Lorsque vous réalisez un don à une Fondation, vous bénéficiez d’une défiscalisation*, mais nous allons travailler sur tous les types de mécénats, celui de compétences également »

Daniel Carlier

*Pour un particulier, vous pouvez déduire 66 % du montant de votre don de votre impôt sur le revenu, dans la limite d’un don représentant 20 % de votre revenu imposable. L’excédent peut être reporté les 5 années suivantes ou pour une entreprise, 60 % du montant du don peut être déduit de l’impôt sur les sociétés, dans la limite d’un don de 20 000 € ou de 0,5 % du chiffre d’affaires annuel. L’excédent peut être reporté les 5 années suivantes.

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(NM3) Vainqueur de Longwy, Beuvrages confirme sa bonne santé actuelle

2 février 2025 à 08:13

(Alexis Poteau dirige ses ouailles)

BEUVRAGES déjoue et se reprend

Sept défaites consécutives, la fin de l’année 2024 a été un véritable calvaire pour les Beuvrageois. Tour à tour, Juvisy, Courbevoie, Cambrai, Roncq, Ste Marie, AS Bon Conseil et Paris Académie leur ont fait mordre la poussière. A tel point que le doute s’était installé dans les rangs de l’USMB qui ne savait plus à quel saint se vouer. Ajoutez à cela les longues absences pour blessures de Rémi Lescieux, qui a été opéré de l’épaule et qui est en cours de rééducation (retour en compétition dans quelques semaines) et celle de Naïm Yahiaoui (genou).

Adnane Odouala sur la ligne des lancers francs

Quand rien ne va…. Heureusement 2025, se présente sur de meilleures auspices, les hommes d’Alexis Poteau s’étant remis en question pour aligner deux succès en autant de matchs en janvier : à Charenton (76-79) et aussi difficilement sur leur parquet face à la lanterne rouge Bruay Labuissière (87-82). Une embellie qui leur permet de sortir provisoirement de la zone rouge.

Une revanche à prendre

Et voilà Longwy (6e, 20 pts, 7 victoires, 6 défaites) qui se présente sur le parquet de la salle Delaune. Une formation de Meurthe-et- Moselle contre qui Beuvrages à une revanche à prendre. En effet, à l’aller, pour l’ouverture du championnat les équipiers de Odouala s’étaient inclinés face aux Longoviciens : 77-59. 

Les BEUVRAGEOIS ont bombé le torse en fin de match

9 points pour Kevendy Dullieux

Dès le début des hostilités, les deux équipes montraient leurs ambitions et un sacré coude à coude s’installait sur le parquet de la salle Delaune. Les attaques prenaient le pas sur les défenses, ce qui n’était pas au goût de certains : 13-12 (5e), 26-28 au mini repos. Le bras de fer se poursuivait, personne ne désirant lâcher du lest : 33-35 (15e), 45-47 à mi parcours. 47 points encaissés en 20 minutes, c’était beaucoup trop et les Beuvrageois avaient droit à une remontée de bretelles de leur coach Alexis Poteau dans les vestiaires. Bien vu et résultat des courses une reprise et une troisième période presque de rêve. Tous apportaient de l’eau au moulin pour signer un 32/10 cinglant pour prendre une option sur la victoire : 77-57 (30e). La concentration était de mise quand même. La révolte des Longoviciens mettait encore plus de piment à la partie : 84-73 (38e). En bombant le torse et en démontrant une réelle solidarité les locaux gardaient quatre longueurs de mieux pour continuer leur remontée au classement. Score final : 87-83.

Les réactions :

Jérémy Bailleux (coach de Longwy) : << Nous étions bien partis. Deux belles équipes, on aurait pu avoir un vrai match de basket, mais les arbitres en ont décidé autrement. Ils ont voulu arbitrer à leur façon. Devant c’est une bonne équipe, nous avons su revenir, on a tout donné, mais voilà c’est le basket. >>

Rémi Dupuis (joueur de Beuvrages) : << Un bon match dans l’ensemble. Défensivement nous avons pêché en première mi-temps et heureusement que l’on s’est repris dans la troisième période en faisant un gros run. Puis, nous nous sommes fait peur sur la fin mais nous étions solides pour garder la victoire. >>

Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << En première mi-temps, nous n’étions vraiment pas dans ce que j’avais demandé à savoir défendre. Prendre 47 points, c’est beaucoup trop, on ne peut pas gagner contre ce genre d’équipe. Je les ai cartonnés aux vestiaires et il y a eu un changement de visage à la reprise avec ce 32/10 dans le 3e quart temps. Là, le match était pratiquement plié, mais on les laisse revenir à 4 pts ce qui n’est pas normal. >>

BEUVRAGES  – Longwy : 87-83 (26-28, 19-19, 32-10, 10-26)

Beuvrages : Odouala 22, Brouillard 20, Dupuis 2, Audegon 19, Varga 3, Ammar 4, 

Marnette 3, Yahiaoui 5, Dullieux 9.

 Longwy : Franquin 11, Doumbe 12, Louppe 14, Aunis 7, Diop 2, Hadjiz 10, 

Toscano 18, Cagneaux 9.

Olivia Place

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Yannick Alléno, un Grand chef en mission en souvenir d’Antoine !

1 février 2025 à 06:00

Yannick Alléno : « Il faut s’occuper aussi des co-victimes ! »

La loi a évolué en terme de sécurité routière, car elle a enfin introduit une notion fondamentale dans la sécurité routière, l’intentionalité. « Avant, il y avait homicide volontaire ou involontaire. Aujourd’hui, nous parlons (enfin) d’homicide routier ! Le 08 mais 2022, j’ai perdu mon fils Antoine et je mets aujourd’hui mon nom au service de cette association- Antoine Alléno- dont l’objectif est de s’occuper des co-victimes », explique Yannick Alléno.

Même si depuis 50 ans, la mortalité a descendu drastiquement sur les routes, vous avez encore « 700 enfants qui perdent la vie chaque année en France », poursuit le chef. Dans cette optique, il travaille partout sur les territoires afin de s’occuper, avec cette association, des conséquences d’un tel drame dans l’entourage du défunt. « Il faut s’occuper aussi des co-victimes. Comment se reconstruire après… », déclare un père encore dans la douleur. Vous pouvez contacter cette association via son site internet https://www.associationantoinealleno.fr/

Au détour de ce message poignant, le grand chef français a pris le temps de rencontrer les apprentis et les artisans venus au Conseil régional pour la traditionnelle galette de janvier https://patissier-boulanger-hdf.fr/Ceremonie-de-la-galette-pour-les-voeux-au-Conseil-regional-Hauts-de-France.html

Daniel Carlier

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Fabien Roussel, maire de Saint-Amand-les-Eaux, le casse-tête politique !

31 janvier 2025 à 05:03

Fabien Roussel : « Un honneur et du bonheur.»

Avant toute chose le public était là également pour rendre hommage à Alain Bocquet, député et maire depuis 1995 de la cité thermale, il a redessiné l’ambition de sa commune entre ville et campagne, remporté des victoires improbables comme la rénovation de la Tour abbatiale et la venue de GSK avec 1 000 emplois aujourd’hui. Ses mots conclusifs à la fin de ce Conseil municipal électif étaient éclairants sur sa vision politique. « J’étais adjoint en 1977 de Pierre Mauroy sur Lille, c’est là que j’ai appris comment gérer les situations. J’ai toujours eu 3 règles, la première est de lancer toujours la barre le plus haut possible, ensuite l’écoute, l’action et décider pour agir », et enfin il rappelle ce 80ème anniversaire de la libération du camp Auschwitz-Birkenau, et sans le dire le combat de sa vie contre l’extrême droite. En passant, parti politique qui vient de remporter sa circonscription pendant 30 ans, insupportable n’est-ce-pas ! Voilà le point commun partagé par une immense partie du public présent comme des forces politiques de la majorité, voire de l’opposition pour certaines, la belle histoire s’arrête là.

Une salle bondée avec 160 places et la présence remarquée des deux Présidents d’agglo, Aymeric Robin et Laurent Degallaix.

Attendue un peu plus tard dans l’année pour des soucis de santé, même si les rumeurs vont bon train depuis la défaite de l’ancien député de la 20ème circonscription, cette démission ouvrait deux choix à l’ancien maire de la cité thermale ; soit le passage de témoin à sa 1ère adjointe, Nelly Szymanski, le plus simple jusqu’aux élections municipales 2026 ou le vote de la majorité municipale pour Fabien Roussel, son fils spirituel politique !

Sans surprise, la seule candidature pour la fonction de maire est celle « de Fabien Roussel à l’unanimité », souligne Nelly Szymanski, la 1ère adjointe. 

Un choix contesté par l’opposition

Bien sûr, Eric Renaud ne l’entend pas de cette oreille et livre (peut-être) sa plus violente diatribe à l’endroit de Fabien Roussel au point même surprendre la presse nationale présente à cet événement politique (Le Figaro publié hier, Le Monde et Libération). « Nous ne participerons pas à ce coup de force qui porte gravement atteinte à l’exercice régulier et sincère de la démocratie locale. Manifestement, la raclée électorale infligée par les Amandinois en juin dernier a changé le donne. Nous ne serions pas là sans cette élection ! ». Tour à tour qualifié « d’apparatchik parisien et de politicien has been », mais surtout d’un scrutin organisé en coulisses dès le mois de juillet. « En bons magouilleurs politiques qu’ils sont », poursuit-il en insistant sur ce projet caché pendant 6 mois, jusqu’au 31 décembre 2024, afin d’éviter une démission collective (pas assurée). Enfin, il propose deux solutions, la première est « laisser de nouveau la parole aux Amandinois ou de proposer à Nelly Szymanski, 1ère adjointe, la conduite des affaires courantes jusqu’en mars 2026 ». Rien n’y fait et les 4 élus, et une absence, quittent l’hémicycle de proximité. 

Pour sa part, Eric Castelain annonce qu’il ne participera pas non plus à ce vote, mais sans quitter la salle, tout en dénonçant vigoureusement ce choix : « Il y a 7 mois, les Amandinois ont rejeté le candidat Fabien Roussel et son alliance funeste avec La France Insoumise. Ce sera un maire par défaut. Saint-Amand-les-Eaux n’est pas Moscou, mais je n’ai qu’une (bonne) question. Fabien Roussel s’engage-t-il à ne pas se présenter à un mandat national d’ici mars 2026 ? ». Le nouveau maire répond à cette question clé par une pirouette devant la presse :« J’ai toujours dit qu’entre un mandat de député et de maire, je choisirai celui de maire. Ensuite, la question du cumul des mandats ne se pose pas, donc…»

Enfin, les deux élus du Rassemblement National ont fait le choix de participer au vote, le député en exercice de la 20ème circonscription, Guillaume Florquin et de sa collègue Bérangère Maurisse. A bien y regarder, c’est une aubaine politique de participer au vote du jour pour l’extrême droite afin de laisser, dans le cadre d’une nouvelle élection législative, son concurrent le plus dangereux à la gestion municipale contribuant à la banalisation XXL de l’extrême droite à Saint-Amand-les-Eaux ; l’insulte suprême pour Alain Bocquet à laver de toute urgence par son poulain !

Avec 25 votes sur 27, Fabien Roussel est élu maire de Saint-Amand-les-Eaux ce jeudi 30 janvier 2025

« La barre est très haute », Fabien Roussel

Pour son premier discours d’édile, Fabien Roussel ne feint pas son émotion. Il s’attache à ce moment particulier qu’il reçoit avec « honneur et du bonheur d’être le maire d’une ville qu’on aime. La barre est très haute, mais nous avons encore tant à investir. Nous vivons une crise et l’emploi restera notre priorité. » S’adressant à l’opposition encore présente, il souligne « que je vous respecterai et vous serez associée à toutes les grandes décisions. »

Alain Bocquet, Fabien Roussel et Nelly Szymanski

La politique est un métier ! En l’espèce, un professionnel, certes attaché à sa commune d’adoption, va chercher un mandat et une rémunération. En toute état de cause, ce n’est pas ce genre d’arrangement entre amis qui va améliorer l’image de La politique à Saint-Amand-les-Eaux, ni ailleurs. Ensuite, quel sera l’impact sur la carrière politique de Fabien Roussel au niveau national, peut-être positif à court terme sur le volet proximité des citoyens, mais le secrétaire national du PCF va-t-il trouver soudainement toutes les vertus du monde à François Bayrou afin de le soutenir dans sa volonté de remettre le sujet du « cumul des mandats » sur la table ? Toutefois, pour y arriver ledit Premier ministre doit éviter la censure pendant au moins 6 mois ! On pourrait presque en rire, car l’intérêt individuel écrase tout aujourd’hui !

Fabien Roussel « First », c’est la petite chanson du moment !

Daniel Carlier

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(APEI) Marie-Claire Coquidé : « Les personnes handicapées ont payé le tribu de la barbarie »

30 janvier 2025 à 05:46

(Visuel des 14 médaillés du travail 2025)

Marie-Claire Coquidé : « Les personnes handicapées sont les oubliés de l’histoire »

Si une institution devait évoquer ce douloureux anniversaire, cela appartenait à l’APEI du Valenciennes et à nulle autre. En effet, avec l’épuration des juifs et des populations tziganes/roms, les personnes en situation de handicap ont été pourchassées, exécutées, et « particulièrement le handicap mental. D’ailleurs, 40 000 personnes en asile ont été abandonnées et sont mortes de faim. Je rappelle que tous nos résidents aujourd’hui (tout handicap confondu) étaient concernés. Les personnes handicapées ont payé le tribu de la barbarie, elles sont les oubliés de l’histoire. »

Pour rester dans l’actualité brûlante, les nominations aux Césars sont éclairantes… Une seule nomination pour le film « Un petit truc en plus » dont le succès au box office est aussi bluffant qu’inattendu pour un film abordant le handicap mental et des nominations pléthoriques pour trois autres films français très prisés par le public, le chemin est encore long au sein de la Maison France !

Une minute de silence a été observée pour ces vies détruites, ces âmes carbonisées, ces vies peu essentielles en comparaison de la race arienne pour le 3ème Reich, un résumé clair du livre intitulé « Mein Kampf » écrit par A.Hitler entre 1924 et 1925, mais élu démocratiquement en 1933 en Allemagne grâce au soutien de la grande industrie nationale. Ne jamais oublier que le pire de l’homme n’est jamais derrière nous !

Ainsi, la Présidente peut crier haut et fort que « chaque résident est accompagné. Nos valeurs sont celles de l’humanité, de la liberté et de l’égalité. Il n’y a pas de citoyen de seconde zone. Nous voyons que sans la démocratie, rien n’est possible pour nos usagers. »

Bien sûr, l’avenir s’écrit aujourd’hui et demain plus encore, le projet associatif, écrit et validé, met en lumière cet accompagnement inclusif sur le temps long par l’APEI du Valenciennois. Comme dans tous les secteurs où l’argent public est central, le financement est difficile. « Nous devons faire toujours faire plus avec moins. On gère la pénurie, mais rassurez-vous, nous ne lâcherons rien, car la cause est juste. »

« Le  CPOM signé en novembre 2024 », David Leclercq

« Le médicosocial souffre, un tableau sombre, mais réaliste ! », commente en propos liminaire le Directeur général de l’APEI du Valenciennois. Cela résume presque toute la problématique du moment. Pour autant, l’APEI du Valenciennois s’attache à toujours mieux accompagner ses résidents.

David Leclercq, DG de l’APEI du Valenciennois

A cet effet, le nouveau CPOM (Contrat pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) a été signé en novembre 2024 où « nous avons trouvé un compromis, un accord sur nos objectifs avec le Conseil départemental et notamment la vice-présidente en charge du handicap », précise David Leclercq. 

Dans les grands chantiers structurants en 2025, deux projets se dégagent avec la 1ère pierre d’une nouvelle blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux dans les tuyaux tout comme celle de la rénovation lourde du Foyer d’hébergement les Glycines à Anzin. 

14 médaillés du travail présents et honorés en 2025

Pour conclure cette cérémonie dans la bonne humeur, une cérémonie de remise de médailles à des salariés au long cours de l’association comme Sylvie Debrabant, Karine Loth, Rolland Peltier, Caroline Rolland, Olivier Rombeaut, Charlotte Tellier pour la médaille d’argent (20 ans), Dominique Arena, Sylvie Dupont, Hamed Haouam, Marylène Schvan pour la médaille Vermeil (30 ans), Catherine Fovez, Jean Dufour pour la médaille d’Or (35 ans), et Michel Menu, Maryse Delcourt pour le Grand Or (40 ans).

Daniel Carlier

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(Anzin) Le budget primitif 2025 d’une ville… riche de ses investissements (2/2)

29 janvier 2025 à 06:56

Damien Coyez, adjoint aux finances : « Anzin n’est pas pauvre, mais elle répond aux critères de la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) »

Concernant la fiscalité locale comprenant la taxe sur le foncier bâti, taxe sur le foncier non bâti, et la taxe d’habitation sur la résidence secondaire, elle « n’a pas bougé depuis 2009. La ville n’a pas taxé plus ses habitants depuis cette date », commente Pierre-Michel Bernard. Par contre, l’Etat remet à niveau les bases locatives, mises sous la tapis par le Sénat pendant des décennies pour ne pas déplaire, avec une hausse spectaculaire de 7,1% de la taxe foncière en 2024 et une hypothèse de hausse à hauteur de 1,5% en 2025. Rappelons plus que jamais que la loi permet une révision de toutes les bases fiscales nationales jusqu’au 31 décembre de l’année en cours, rien n’est impossible à ce stade d’incertitude. Pour autant, Anzin n’a pas choisi de baisser sa fiscalité afin d’amortir l’addition pour les propriétaires. Là également, pouvait-elle le faire en terme budgétaire ? La réponse est dans le paragraphe suivant. 

Pour le montant global du Budget Primitif 2025, il s’équilibre à 27 924 674 euros contre 26 677 657 euros l’année précédente. En effet, rappelons que les collectivités locales et territoriales doivent voter à l’équilibre, contrairement à l’Etat, leurs dépenses et recettes. Evidemment, des zones floues perturbent ce vote compte tenu que le budget national n’est toujours pas actée. Toutefois, l’effort demandé aux collectivités publiques se situe à 2,2 milliards d’euros avec en corollaire des incertitudes sur les fonds alloués par l’Etat. « Notre BP 2025 demeure ambitieux au niveau investissement avec une maîtrise du fonctionnement », précise Damien Coyez, adjoint aux finances. Enfin, la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) serait en hausse de 6%, une manne financière commentée allègrement par l’opposition.

« Vous n’équilibrez votre budget que grâce à cette DSU (6,7 millions d’euros). Vous êtes sous perfusion de l’Etat », tance Hamid Jam Jam avec un soustexte évident, Anzin est une ville pauvre, si pauvre qu’elle bénéficie d’une DSU très conséquente. A tel point que Damien Coyez répond sur ce sujet : « Anzin n’est pas pauvre, mais elle répond aux critères de la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine). » Le maire ajoute que « nous utilisons au mieux les fonds de l’Etat. » Avec une vue d’avion, on peut mettre en lumière que la suppression de la taxe d’habitation a mis toutes les collectivités locales sous perfusion. Un choix du Président de la République comme un symbole d’une économie à court terme pour le citoyen, mais d’une véritable véritable mauvaise idée sur le temps long, car ce même citoyen perd chaque année une qualité de service, un investissement retardé, un fonctionnement locale plus réduit au coin de sa rue. 

Au niveau des autres paramètres 2025, la dotation de Valenciennes Métropole reste stable, à hauteur 1 434 074 euros. La masse salariale reste aussi maîtrisée avec un effectif de 344 agents en 2025, contre 345 agents en 2024 avec toujours 245 titulaires. Ce coût salarial monte de 1,6% compte tenu des hausses légales des rémunérations en 2025.

Ensuite, les deux données sur lesquelles s’appuient la majorité municipale, à juste titre, sont la capacité de désendettement de la ville et son volume d’investissement global sur ce mandat. En effet, on se souvient de cet hiver 2022/2023 où toutes les communes ont pris la vague de la hausse de l’énergie. Pour le cas d’Anzin, son épargne brute (épargne avant remboursement de la datte) a fondu comme neige au soleil en 2023. Pour l’exercice 2024, le choix de ne pas faire d’emprunt a permis de regonfler cette épargne et revenir sous les 5 ans de capacité de désendettement pour 2025, une donnée incontestablement positive pour une collectivité locale. 

Un investissement entre 31 et 32 millions d’euros

Sur ce point, le maire reprend la parole, car l’enjeu d’un mandat réussi, ou pas, passe souvent par les investissements visibles, des services aux habitants lisibles, en clair la plus-value apportée à l’administré stricto sensu. « Notre PPI prévoyait un investissement de 27 millions sur ce mandat. Nous avions déjà dépassé ce montant fin 2024. Là, nous allons atteindre en 2026 un montant entre 31 et 32 millions d’euros », explique Pierre-Michel Bernard. Ensuite, il égrène une liste de chantiers en cours, ou à venir, assez spectaculaire sur les écoles communales, les salles communales, les espaces urbains, les voiries, etc. Pour atteindre cet objectif, la commune emprunte 3,1 millions d’euros pour l’année 2025. 

En face, l’opposition reproche à la majorité municipale d’écarter une ressource énergétique existantes, le gaz de mine. Déjà évoqué en 2024, puis 2020, dans les projets de l’opposition, Hamid Jam Jam relance le débat dans un momentum où la diversification en la matière est une réelle question nationale comme locale. En creux, le reproche fait au maire est d’avoir écarté d’un revers de main ce gisement énergétique en sous-sol hier pour en bénéficier aujourd’hui. L’adjoint en charge du dossier répond tout de go : « C’est l’emplacement proche du site de l’APEI du Valenciennois que nous avons refusé en 2014, pas le projet comme tel ». Ensuite, Pierre-Michel Bernard met en exergue le coût à la clé : « Nous devrions refaire toutes les voiries pour passer ces réseaux et bénéficier de l’alimentation en gaz de mine. Ensuite, nous ne savons pas pour combien de temps ni sur quelle fortune nous avons sous nos pieds. Enfin, ce coût serait de 70 millions d’euros. Donc, vous devriez faire des choix, les écoles et les salles communales ou cette installation pour le gaz de mine. Nous, on a fait notre choix ! » Enfin, une grande étude sur la transformation lourde de la Place Salengro et des quartiers environnants sera en cours en 2025. De toute évidence, aucun travaux perturbant ne commencera avant les élections municipales en mars 2026, mais seront un axe fort du programme de l’équipe municipale sortante…

De manière concomitante, Valenciennes Métropole conduit un très ambitieux projet de réseau de chaleur, en lien avec les grands industriels du Valenciennois comme LME, afin de récupérer la chaleur dégagée par ces sites et transformée en énergie calorifique dans les foyers du Valenciennois. Outre cette ambition, le sujet du gaz de mine est passé sous sa tutelle dans l’hypothèse d’un développement d’un projet ou pas. En bémol, comme pour tant d’autres hésitations locales et nationales, les élus des décennies prochaines paieront beaucoup plus cher la captation de cette énergie de proximité, un jour indispensable !

Pour conclure sur le BP 2025, car ce n’est pas un détail, l’adjoint aux finances souligne que « notre commune est encore assurée même si nous subissons une hausse de 60% de notre cotisation. » A un moment, l’Etat va devoir s’emparer de cette thématique, car les communes non assurées en 2025 sont pléthoriques.

En bref : 

Didier Monnier

La crèche municipale, située rue Lemoine, est dotée de 25 places (en terme d’occupation à plein temps donc plus d’enfants que de places) pour les familles anzinoises. A cet effet, la commune d’Anzin prévoit au 01 mars 2025 de bénéficier du nouveau dispositif AVIP (Accueil à Vocation d’Insertion Professionnelle), une belle initiative de la CAF du Nord afin de soutenir les personnes très éloignées de l’emploi et des freins périphériques associés.

Didier Monnier, après une carrière éprouvée à Quiévrechain, puis Wasquehal, arrive aux manettes du service de la Politique de la Ville et de la Participation des Habitants. 

Daniel Carlier

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Anzin fulmine contre le désengagement du Département sur la « prévention spécialisée » (1/2)

28 janvier 2025 à 06:11

Pierre-Michel Bernard : « Ce transfert de charges (prévention spécialisée) du Département est inacceptable »

La thématique de la prévention spécialisée s’inscrit dans la compétence du Conseil départemental de l’Aide à l’enfance, elle vise à reconnecter un jeune avec une vie sociale, familiale et un nouveau chemin vers l’emploi. L’organisme le plus connu, sur cet item, dans le Valenciennois est le CAPEP dont le service prévention est doté d’un budget de 300 000 euros. 

Dire que ce sujet est sensible est une gageüre. C’est pourquoi, l’institution la plus ancienne de la vie publique française est en charge de cette thématique structurante. D’ailleurs, son Président, Christian Poiret, disait aux voeux partagés avec le Préfet, la semaine dernière, que le social « était l’ADN du Département ». Justement, le budget du Conseil département du Nord sur cette action de la « prévention spécialisée » s’élevait à 3 millions d’euros, sauf que… !

De 5 à 40% de baisse… !

….Le Conseil départemental du Nord veut réduire sa participation financière sur le sujet. En clair, le Conseil départemental du Nord demande aux collectivités locales de mettre au pot commun. « Ce transfert de charges (prévention spécialisée) du Département est inacceptable. Cette demande aux communes est injustifiable, car la prévention spécialisée est une compétence obligatoire du Département ! », tance le maire. De plus, la baisse n’est pas de l’épaisseur d’un trait, elle se situe entre 5 et 40% suivant les communes. « Pour nous, la baisse serait de 10% (en lien avec le CAPEP). Nous avons rencontré le service dédié du Département qui n’était même pas au courant que nous avions une convention financière de partenariat avec le CAPEP depuis 20 ans, la seule dans le Valenciennois. Nous attendons le retour du service en question », précise Pierre-Michel Bernard qui met en lumière la signature potentielle d’une pétition sur change.org (https://www.change.org/p/nord-la-pr%C3%A9vention-sp%C3%A9cialis%C3%A9e-en-danger?source_location=search).

Avec une vue budgétaire plus globale, le Gouvernement Barnier annonçait un effort des collectivités publiques de 5 milliards d’euros tout en préservant 10 départements (sur 101) dont celui du Nord. Cette fois, le Gouvernement Bayrou demande une réduction de 2,2 milliards des subventions 2025 accordées aux collectivités publiques avec probablement la même cartographie pour les Départements, hors l’île de Mayotte encadrée par une loi spécifique. 

Néanmoins, le Conseil départemental du Nord, dont les dépenses sociales flambent, veut réduire sa voilure financière liée à son guichet social. On peut noter, avec un esprit taquin, que le propos de Christian Poiret sur l’action sociale du Département était beaucoup, beaucoup, plus court que le départ du Tour de France dans le Nord, pour 3 étapes en juillet 2025, durant son discours à l’assemblée présente à la Préfecture du Nord. Quasi obsessionnel sur le sujet durant cette cérémonie protocolaire, il laisse planer une année 2025 réussie, si et seulement si, l’organisation de la Grande Boucle est formidable par le porteur de ce projet, le Conseil départemental du Nord. A cet effet, il sera aussi intéressant de mesurer, après événement, la réelle dépense publique de cette institution…, si d’aventure quelques subsides s’étaient égarées, par erreur, en trop sur cet événement sportif important. Disons le plus simplement, l’action sociale du Conseil départemental dans le territoire le plus peuplé de France est cruciale, même vitale… pas le Tour de France. Ce propos n’est ni populiste, ni politique, mais de bon sens !

(Le vote du BP 2025 dans l’édition en fin de journée de ce 28 janvier)

Daniel Carlier

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(Onnaing) Xavier Jouanin, des voeux en convalescence !

27 janvier 2025 à 05:41

Xavier Jouanin : « Cette cérémonie était un challenge pour moi »

A l’annonce de la présence de Xavier Jouanin à la cérémonie des voeux, les personnes peu informées pouvaient penser que l’édile revenait fleur au fusil, prêt à en découdre sur tous les dossiers… Pas du tout, après la venue sur la scène de l’ensemble du Conseil municipal en présence de la sénatrice Michelle Greaume, la 1ère adjointe laisse la parole à Xavier Jouanin.

Le teint blafard, la voix fluette, quelques accrocs sur certains mots d’un discours bien écrit, puis profiter d’un tabouret pour écouter un autre discours, Xavier Jouanin est en convalescence après « 3 mois d’absence et deux opérations très délicates ». Ensuite, il reconnaît que sa présence à « cette cérémonie était un challenge pour moi ». Plusieurs mois se passeront avant qu’il ne recouvre l’intégralité de ses moyens même s’il suit chaque dossier, il sait ce qu’il doit à son équipe « d’avoir mener la barque. »

Arrivé aux commandes de la commune en 2017, alors que Michelle Greaume se présentait aux sénatoriales dans le respect d’un cumul des mandats, Xavier Jouanin détaille son Renouveau d’Onnaing : « Près de 2 000 emplois en 2025 grâce à Toyota, le laboratoire Oranomed, la logistique Action, l’hôtel B&B, les sirops Monin, Resotainer et bientôt l’arrivée sur la PAVE 2 d’un sous-traitant de Toyota et Renault. »

La foule attire la foule, l’activité aussi, c’est pourquoi les commerces de proximité, en souffrance dans de nombreuses communes du Valenciennois, s’installent à Onnaing, car « c’est le poumon économique du Valenciennois », ajoute-t-il.

« J’interpelle ouvertement Valérie Létard », Xavier Jouanin

Bien sûr, tout n’est pas comme dans un conte de fées sur Onnaing, car les administrés manquent cruellement de logements. « Nous avons encore 600 demandes en attente. C’est pourquoi, j’interpelle ouvertement Valérie Létard, la Ministre du Logement, pour la création en urgence de logement supplémentaires. C’est réalisable comme à Dunkerque », tance le maire. Oui, avec la MEL, le Dunkerquois monopolise toutes les énergies et dynamiques économico-sociales, parfois au détriment des autres territoires… !

Après, le maire a poursuivi un récit sur la transformation de la commune d’Onnaing, de la voirie à la sécurité en passant même par son église rénovée. Pas de doute, la campagne municipale n’est pas bien loin, ce qui est un peu rassurant sur sa capacité à se projeter dans une bataille où ses forces seront indispensables. 

Une Marianne 2024

Michelle Greaume remet une Marianne 2024 à Xavier Jouanin

Pour clôturer cette cérémonie différente, Michelle Greaume remet au maire élu une Marianne attribuée en 2024. C’est une récompense initiée en 1984, dans la suite de la loi de décentralisation en 1982, afin d’honorer les collectivités locales dont la qualité de service public répond à des critères précis, mais avec ses évolutions dans le temps depuis le XXème siècle. 

Voilà un bon moment passé pour une cérémonie des voeux où le maire sortant n’a pas gagné une voix, n’a pas convaincu un électeur de plus sur la pertinence de l’action de la majorité municipale, mais a gagné le respect républicain dans une période où l’image du Politique, même d’un maire, est au fond du trou de la respectabilité. C’était à vivre tout simplement !

Daniel Carlier

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(SIAVED) Label commune zéro déchets en 2025

27 janvier 2025 à 05:01

(Visuel JPO au SIAVED)

Initié en 2021, puis en 2022 et 2023 avec deux agglos, La Porte du Hainaut et la CA2C-Caudrésis/Catesis, la démarche de labellisation des communes « zéro déchets » est relancée grâce à l’arrivée des collectivités locales de Valenciennes Métropole. En 2025,  35 communes participantes contre 24 précédemment, 16 de La Porte du Hainaut (Brillon, Bruille Saint-Amand, Douchy-les-Mines, Emerchicourt, Flines-les-Mortagne, Haspres La Sentinelle, Lecelles, Mastaing, Millonfosse, Raismes, Roeulx, Rosult, Thiant, Trith-st-Léger, et Wallers), 12 de Valenciennes Métropole ( Anzin, Aubry-du-Hainaut, Aulnoy-lez-Valenciennes, Crespin, Hergnies, Maing, Onnaing, Petite-Forêt, Rombies et Marchipont, Rouvignies, Saint-Saulve, et Verchain-Maugré) et 7 de la CA2C (Berry, Busigny, Caudry, Clary, Maretz, Saint-Hilaire-lez-Cambrai, et Troisvilles).

Comme pour les éditions précédentes, le fil conducteur ne change pas. Laura Musy, cheffe du pôle prévention, égrène les objectifs à atteindre : Réduction des emballages, interventions scolaires, opération « Poules régionales », familles et conférence zéro déchet, ateliers du savoir-faire, compostage, lutte contre le gaspillage alimentaire, tri des emballages, ateliers du savoir faire, et jardin pédagogique… Les thématiques sont multiples, mais chaque commune participante bénéficie d’un soutien appuyé par le SIAVED en terme d’informations, des différentes techniques, et de formation pour les agents publics. 

« Il faut une volonté du maire », Charles Lemoine

Toutefois, l’important est de tendre vers, mais « il est possible de ne pas tout faire tout de suite. C’est un travail d’équipe au sein des équipes communales. Le plus dur est la 1ère année afin que chacun trouve son rythme », commente Charles Lemoine, le Président du Siaved.

Autour d’une équipe soudée sur la prévention et la sensibilisation aux gestes ecoresponsables, les initiatives se déclinent comme la lutte contre le gaspillage alimentaire entre autres, en lien direct avec la loi AGEC (loi anti-gaspillage pour une économie solidaire). « Nous effectuons des pesées de déchets dans les cantines des écoles publiques des communes participantes. Toutefois, cette démarche s’inscrit après une action préalable de sensibilisation des élèves sur le gaspillage alimentaire », souligne Olivier du service prévention au SIAVED.

L’Etat ne peut pas tout tout comme le SIAVED en matière de réduction des déchets. En effet, cette participation à la labellisation « zéro déchets » implique un engagement financier local : « Il faut une volonté du maire pour ouvrir une ligne de crédit pour l’achat de matériel. »

Enfin, pour en apprendre beaucoup plus, vous avez une conférence de Jérémie Plichon, le samedi 01 mars 2025 à 18H à la Cité des Congrès sur Anzin (entrée gratuite), plus d’infos sur www.siaved.fr

Daniel Carlier

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