Livebox 7 ou Livebox S : quelle box internet Orange choisir en 2025 ?
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Où l’on s’essaie à dresser un panorama des logiciels comptables libres. À l’origine de cette dépêche, une recherche d’un logiciel de paye libre où il a semblé que cela pouvait être utile.
Il s’agit bien de logiciels de comptabilité pour un usage professionnel ou associatif, pas de gestion de finances personnelles qui ont fait l’objet d’une autre dépêche il y a quelque temps. Évidemment, il n’y a aucune prétention à l’exhaustivité, mais plus à donner un panel de logiciels avec quelques idées pour choisir le vôtre, le cas échéant. N’hésitez pas à les essayer quand c’est possible et à croiser les informations pour vous faire votre opinion. Les fiches sont succinctes, mais c’est l’occasion pour vous d’écrire plein de nouvelles dépêches puisque la plupart de ces logiciels n’ont pas eu de présentations récentes sur LinuxFr.org.
Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Voici des courtes présentations avec des points forts et des points faibles qui se dégagent des expériences des rédacteurs et rédactrices. Pour vous aider à faire un choix, cette liste est suivie d’explications plus générales.
Compta libremen com est un logiciel de compta en partie double, simple et efficace. Il utilise une interface web sans fioritures. Le logiciel est écrit en Perl et s’appuie sur Postgresql et mod_Perl, avec un serveur Apache. Un fork amical fournit une image Docker et quelques améliorations. Libremen propose une offre en ligne.
Commentaires de l’auteur recueillis par courriel : on a un peu d’aide à la saisie, il y a les raccourcis claviers (calcul du numéro de pièce, recopie de la ligne précédente) et aussi les fenêtres déroulantes pour les numéros de compte, plus le fait que le navigateur enregistre les dernières saisies ; je crois avoir documenté toutes les fonctions, la documentation est dite “minimum”, le logiciel est minimaliste par essence, donc la doc aussi :-)
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | documents TVA, export FEC |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui, champ “Libre” |
Imports | écritures en CSV |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | non |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, minimum |
Forum | non |
Le logiciel existe en deux versions, Diacamma Asso pour les associations et Diacamma Syndic pour les copropriétés. Diacamma utilise une interface web, avec un serveur intégré. Un installeur est fourni pour Windows, macOSX et Linux (Debian conseillée). Le CHATONS Sleto propose une offre en ligne.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | non |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents, documents et + |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui, simplifiée |
Imports | écritures comptables, articles, contacts |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | non |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | restreint aux connectés, gratuit |
Dolibarr est un puissant ERP pour tous types d’entreprises et d’associations. Il existe des pré-sélections des modules nécessaires à votre activité. Dolibarr utilise une interface web avec des serveurs web et SQL. Un installeur est fourni pour Windows et des paquets pour plusieurs distributions Linux. Beaucoup d’offres d’hébergement existent. Il réunit une forte communauté, surtout francophone. Le développement est très actif.
Notez qu’on parle souvent de Dolibarr sur LinuxFr.org et qu’un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents, documents, stock, et plein d’autres |
Comptabilité | simplifiée ou en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | des journaux, du Grand Livre, et des écritures sous différents formats |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Une solution en ligne de gestion d’exploitation agricole.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un puissant ERP créé en Inde, le fork Dokos est la version française. Écrit en Python et JavaScript au-dessus d’une base Postgresql. Modulaire, il se positionne comme Odoo (voir ci-dessous). Comparons-les : l’interface est plus austère, la renommée moindre entraîne peu de contributeurs tiers à proposer des modules, l’équipe est plus petite, mais tout aussi dynamique, ERPNext évolue vite, il est basé sur le framework FRAPPÉ qui est stable et permet d’extraire les applications de l’ERP, l’ensemble est intégralement libre.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, documents, stock et plein d’autres modules |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | écritures en CSV |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Même équipe qu’ERPNext. C’est juste le morceau comptable d’ERPNext, refait en application de bureau et portable par dessus SQLite. Pour les petites entreprises.
Sous le nom sympathique et tarabiscoté de Galette (Gestionnaire d’Adhérents en Ligne Extrêmement Tarabiscoté mais Tellement Efficace) se cache un logiciel à destination des associations.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, adhérents |
Comptabilité | simplifiée ou en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
GnuCash figure dans la bibliothèque logicielle de la plupart des distributions Linux. C’est un logiciel qui fait aussi bien la comptabilité personnelle que la comptabilité professionnelle. Il propose des fonctionnalités de CRM de base : gestion des adresses des clients et des fournisseurs.
Interface | Bureau (Gtk) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un logiciel qui fonctionne tout seul et qui est souvent fourni dans les distributions Linux. Il est surtout utilisable pour les finances personnelles, mais il propose un mode comptabilité libérale et peut être utilisé par des micro-entreprises.
Interface | Bureau (GTK-3) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Laurux intègre les outils classiques de gestion d’entreprise : comptabilité, facturation, gestion de stock et tous les composants nécessaires aux prises de décisions cohérentes. Développé en Gambas avec Qt à destination des PME, son auteur a aussi voulu créer un logiciel simple d’installation et d’utilisation livré avec toute la documentation utile. L’auteur fournit une attestation individuelle de conformité, obligatoire dans la loi française. Son forum communautaire est accueillant.
Interface | Bureau (Qt) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, point de vente |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | plein de formats |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Ledger est un outil en ligne de commande, qu’on nourrit avec de simples fichiers textes. La puissance de la ligne de commande en fait tout l’intérêt. Développé en C++ il a été porté sur de nombreux autres langages. Ledger ne fait que la comptabilité en partie double. Plusieurs extensions facilitent son utilisation, sans entraver la rapidité de saisie.
Interface | Console (terminal) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Au départ centré sur la compta, Noalyss est devenu un logiciel de gestion d’entreprise très complet. Noalyss utilise une interface web avec des serveurs web et Postgresql. Des paquets et une procédure d’installation existent pour Linux, Windows et MacOSX. Activement développé en Belgique, sa communauté importante est conviviale.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | ? |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, documents, etc. |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | ? |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Aide | docu, wiki, tutos |
Communauté | forum, liste |
Odoo est un puissant ERP, modulaire, utilisé par des micro-entreprises comme des multinationales. L’entreprise Odoo connaît une croissance rapide depuis vingt ans, et emploie plus de 2000 personnes dans le monde. Le fondateur d’Odoo poste régulièrement des dépêches annonçant les nouvelles versions d’Odoo sur LinuxFr.org, et un journal sur une migration d’ERP a produit des interventions de haut niveau. Odoo est écrit en Python et utilise Postgresql, son interface est écrite en XML et Javascript. Il est facile à installer.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, stocks, documents et plein d’autres modules |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
OpenConcerto est un progiciel de gestion intégrée (PGI ou ERP). Sa cible : les entreprises, grandes ou petites. C’est une application java à installer sur chaque poste utilisateur. Guillaume Maillard, son auteur, est un vieil habitué de LinuxFr.org.
Interface | Bureau (version Web prévue en 2023) |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, paye, documents |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | FEC (DGFIP), EBP, Sage, Relation experts (Coala), Quadratus, Cegid CCMX |
Transmission automatisée | SEPA |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Un logiciel principalement destiné aux associations, qui peut aussi être utilisé par des micro-entreprises. On l’utilise via un navigateur, il y a même une application pour mobile. C’est un logiciel complet de gestion d’association : membres, cotisation, comptabilité, communication.
Interface | web |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | |
Intègre | achats, ventes, factures, |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | écritures comptables |
Exports | |
Transmission automatisée | |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui, complète |
Forum | oui |
Tryton est un puissant ERP pour entreprises de toutes tailles. Il est accessible via un client Web, une application native ou bien une ligne de commande en Python. L’application cliente est dispo pour Windows, Mac et Linux, le serveur est empaqueté pour plusieurs distributions Linux. Comme Odoo dont il est un fork, Tryton est basé sur une architecture trois tiers écrite en Python (et un peu de ECMAScript version 6) avec PostgreSQL comme base de données. Les auteurs nous parlent régulièrement de Tryton sur LinuxFr.org.
Interface | Bureau, Web, Console |
Aide à la saisie | oui |
Saisie au km | oui |
Intègre | achats, ventes, factures, stock, projet, etc. |
Comptabilité | en partie double |
Comptabilité analytique | oui |
Imports | CSV, AEB43, CODA, OFX ou CAMT.053 |
Exports | FEC ou CSV |
Transmission automatisée | Chorus, SEPA |
En réseau | oui, et aussi sur Internet |
Documentation | oui |
Forum | oui |
Bien entendu, il manque plein de logiciels. On s’est limité à ceux qu’on a pu tester. Si ce petit résumé ne vous suffit pas ou n’est plus à jour, voici des sites avec des listes complémentaires (merci d’indiquer en commentaire si vous en connaissez d’autres).
Avant tout pour faciliter la saisie comptable, fastidieuse quand elle est faite sur du papier (ou des tablettes de cire à l’origine !). Toutes les formes de comptabilité demandent une rigueur, des connaissances, du calcul et du temps — c’est un métier. Le logiciel comptable facilite tout ça.
Mais aussi pour l’automatisation du suivi comptable, c’est-à-dire la production automatique de synthèses lisibles et compréhensibles. Vous pensez peut-être au bilan, mais on a couramment besoin de consulter toutes les dépenses électriques ou toutes les recettes de pub sur LinuxFr.org. On a aussi besoin d’envoyer périodiquement ces synthèses à l’administration, comme la transmission des recettes de TVA.
Enfin, la comptabilité enregistre toutes sortes d’opérations, produites par d’autres logiciels spécialisés (salaires, fabrication, factures, etc.). Intégrer tout cela dans un même outil permet de gagner du temps et d’éviter les fautes de frappe (une facture génère automatiquement les écritures comptables correspondantes). Ça donne des logiciels plus ou moins touffus, certains intégrant toute la gestion d’entreprise, voire tous les outils de travail de l’entreprise — on les nomme ERP (ou PGI en français).
Quand SAP et les AS400 régnaient en maître sur ce domaine, les ERP étaient exclusivement de très gros logiciels intégrant non seulement la gestion et la comptabilité, mais aussi la production, la vente, le décisionnel, etc. La forte adaptation aux processus de l’entreprise via un paramétrage puissant, était leur gros atout et justifiait un coût d’installation très élevé. On en est même venu à appeler «SAP» ce type de logiciels.
La langue évoluant sans cesse, de nos jours on appelle ERP tout logiciel intégrant la gestion, le point de vente, la compta et deux trois outils de moindre importance, tandis qu’on les nommait autrefois «logiciels de gestion». Mais la puissance n’est pas la même (le besoin de formation non plus !). On a donc essayé de distinguer dans la liste un puissant ERP paramétrable et adaptable aux processus de l’entreprise, d’un logiciel intégrant les outils de gestion.
Comme on va le voir, il y a beaucoup de critères, des vérifications, des questions à se poser. Les articles déjà mentionnés de LWN.net montrent assez bien les implications de vos choix. Si vous avez de quoi faire adapter l’outil à vos besoins, choisissez un ERP, puissant ou non.
Ça dépend de votre statut fiscal, lequel est déterminé par votre chiffre d’affaires sauf dans certains cas précisés par la loi, et ça dépend si vous voyez la comptabilité comme un outil de gestion ou une obligation fiscale. Vous pouvez donc tenir une comptabilité pour des raisons fiscales, pour des raisons légales ou pour des raisons pratiques (ou les trois). Mais pour les mêmes raisons, vous pouvez tenir différentes formes de comptabilité :
Sauf la première, ces comptabilités s’appuient sur une classification conventionnelle des opérations qu’on appelle le [plan comptable]]. Celui-ci varie selon les pays et votre statut juridique. L’utilisation du Plan comptable permet de produire les synthèses mentionnées plus haut — du calcul de la TVA au Bilan d’exercice.
Il y a des plans comptables tout prêts, adaptés à des activités particulières (comme les associations), mais tous dérivent d’un Plan comptable plus général. Votre logiciel doit permettre d’importer ou de créer le Plan comptable souhaité.
En passant, sachez qu’il y a des types de comptabilité, et que leur choix ne permet pas de suivre les mêmes choses. Par exemple, le monde anglo-saxon suit plutôt les finances tandis que le Vieux Continent suit plutôt les biens. Mais là, on rentre dans des débats de professionnels qu’il n’est pas nécessaire d’aborder, d’autant que les frontières (comptables) bougent en ce moment. Vérifiez ce qui est permis auprès de l’administration. Reposons notre question préalable en y répondant du point de vue pratique :
Rappelons que beaucoup de logiciels ne se limitent pas à la comptabilité pure, mais intègrent d’autres outils utiles à la gestion (graphiques des recettes, gestion de cotisations, édition de factures, transmission automatisée aux administrations, etc.). Et attention, les écrans de saisie proposés dans les logiciels sont des aides dont un utilisateur expérimenté se passe très bien.
La comptabilité est une obligation, c’est peut-être obscur, fastidieux, vous la faites à reculons, mais la vie est ce qu’elle est, nous sommes dans le système, il faut donc y passer, chaque jour, semaine, année… Alors le meilleur choix, passe aussi par la facilité d’installation, les couleurs, la facilité de prise en main, etc.
Tout dépend donc surtout de vous :
NB Si qui peut le plus, peut le moins, sachez toutefois rester modestes si vous manquez de temps et de compétences, parce que les outils intégrés demandent une certaine maîtrise. Eh oui ! plus vous intégrez de trucs, plus il faut remplir et paramétrer les trucs avant d’utiliser la partie comptable. Par exemple, sur le cas simple d’une vente, avec un outil intégré il faudra avoir créé les produits, leurs taxes, le client, son bon de commande et les moyens de paiements avant d’attaquer la partie comptable.
En application du 3° bis du I de l'article 286 du Code général des impôts (CGI), toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui effectue des livraisons de biens et des prestations de services à destination de clients particuliers et qui enregistre les règlements reçus en contrepartie au moyen d’un logiciel ou d’un système de caisse, est tenue d’utiliser un logiciel ou un système qui satisfasse aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.
Tous les détails dans l’article du Bulletin Officiel des Finances Publiques - Impôts (BOFIP) TVA - Régimes d’imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations d’ordre comptable - Obligation d’utilisation de logiciels ou systèmes de caisse sécurisés
Fichier texte tabulaire de 18 champs délimités par barres verticales ou par tabulations, ayant un nommage et un encodage précis ou éventuellement au format XML. Ce format est utilisé par la DGFiP pour pouvoir faire un contrôle automatisable de la comptabilité. Elle fournit un utilitaire de validation de format pour Windows.
En France, la loi « anti-fraude » de 2016 et l’article 286 du Code des impôts imposent une certification des logiciels de caisse (c’est-à-dire des points de vente qui collectent des espèces) pour éviter les trucages de la comptabilité via modifications du code-source. Ah ben alors fini le libre ? Mais non mon bon, les logiciels libres sont autorisés, on en a beaucoup parlé sur LinuxFr.org. Toutes les structures n’y sont pas tenues, typiquement il faut être assujetti à la TVA.
NB Depuis la loi de finance 2018, article 105, les logiciels de comptabilité n’ont pas à être certifiés.
Si vous avez encore des doutes, consultez la FAQ en français facile écrite par l’équipe de Dolibarr.
On n’en a pas beaucoup parlé alors que cette dépêche a commencé avec la recherche d’un logiciel de paie libre. Disons tout de suite qu’il est préférable de s’appuyer sur des professionnels, en effet la gestion de la paye repose sur trois piliers :
Certains logiciels ont des modules de gestion des payes (OpenConcerto pour la paie française, Odoo pour plusieurs pays…). L’avantage est de faciliter les écritures comptables. Mais attention, la gestion de la paye impose un suivi juridique et un suivi des taux des cotisations, car le cadre légal varie selon les professions, les salaires et varie aussi dans le temps. Cette actualisation permanente est faite par les professionnels (comptables et experts comptables). Sauf à bien connaître votre profession ou à être dans un cadre relativement simple (par exemple celui des intermittents du spectacle en France), vous gagnerez du temps, de l’argent et de la « légalité » en passant par des professionnels. Les options les plus courantes sont de choisir un cabinet d’expertise comptable ou un service en ligne (nettement moins cher). Lisez ou relisez les commentaires du forum.
S’agissant de la saisie et du traitement comptable de la paie, n’importe quel logiciel de comptabilité peut le faire, les logiciels de paye étant souvent susceptibles de mâcher le travail à ce niveau-là.
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Les méandres de l'espace de rédaction sont parfois mystérieux. La rédaction de certaines dépêches s'étalent parfois sur de long mois, parfois sans même comprendre pourquoi la dépêche ne part pas vers le stade de la publication. C'est ce qui est arrivé à cette dépêche qui ne suit donc pas autant qu'elle aurait pu l'actualité de la sortie de la nouvelle mouture de la microcarte de la Fondation Raspberry Pi, qui porte le nom très original de Raspberry Pi 5. Cette dépêche - qui nous offre une comparaison de cette nouvelle édition avec son illustre ancêtre ainsi qu'une investigation de ses nouveautés - reste substantielle et il nous a semblé qu'il valait mieux la publier même tardivement plutôt que de la plonger dans l'oubli éternel.
Cette dépêche ne traitera pas de l’ensemble de ce que l’on peut faire, la précédente dépêche sur les SoC faite pour la sortie de la Raspberry Pi 4 est toujours d’actualité en ce qui concerne ces sujets.
Sorti en 2019, le RPi4 avait fait forte impression—mais quasiment en constante pénurie entre 2020 et 2023, il commençait par accuser le coup par rapport à la concurrence du Rockchip RK3588 (Quad-core Cortex-A76 + Quad-core Cortex-A55).
Aussi, la Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, dont le Tableau 1 présente une synthèse des différences.
Composants | Raspberry Pi 4 | Raspberry Pi 5 |
---|---|---|
SoC | Broadcom BCM2711 | Broadcom BCM2712 |
CPU | Quad-core Cortex-A72 (1.8 GHz) | Quad-core Cortex-A76 (2.4 GHz) |
GPU | VideoCore VI (500 MHz) | VideoCore VII (800 MHz) |
Mémoire | 1, 2, 4, 8 GB LPDDR4-3200 SDRAM | 4, 8 GB LPDDR4X-4267 SDRAM |
Wi-Fi | Dual-band 802.11ac | Dual-band 802.11ac |
Bluetooth | 5.0, BLE | 5.0, BLE |
USB | 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port | 2 USB 3.0, 2 USB 2.0, 1 Type-C port |
Stockage | MicroSD | MicroSD (SDR104⟹R/W↗ˣ²) + ligne PCIe pour NVME M.2 SSD |
Ethernet | Gigabit Ethernet | Gigabit Ethernet |
Puissance | Jusqu’à 7.5 W | 2 modes : jusqu’à 15 W et jusqu’à 25 W |
Gestion HDMI | 2 HDMI 2.0 (1 gérant 4k@60 Hz) | 2 HDMI 2.0 (tous les deux gérant 4k@60 Hz) |
Format vidéo | H.264 (AVC) | H.265 (HEVC) |
PCIe | Non | 1 lane PCIe pour périphériques haute performance |
Bouton d’alimentation | Non | Oui |
Tableau 1 : comparatif des Raspberry Pi 4 et 5
La Raspberry Pi 5 introduit des avancées significatives par rapport à la Raspberry Pi 4, en particulier avec l’introduction du southbridge RP1. Voici une comparaison détaillée mettant en évidence les principales différences et l’impact du RP1 :
Le RP1 est un contrôleur d’entrée/sortie (I/O) conçu pour le Raspberry Pi 5, représentant le programme d’ingénierie le plus complexe et coûteux entrepris par Raspberry Pi, avec un développement s’étendant sur plus de sept ans et ayant coûté environ 25 millions de dollars. Ce contrôleur est le premier produit phare de Raspberry Pi à utiliser une puce conçue en interne.
— Description : Le RP1 est un southbridge de 12×12 mm avec un pas de 0.65 mm en BGA (Ball Grid Array), fournissant la majorité des capacités d’E/S pour la Raspberry Pi 5.
— Caractéristiques : Il comprend un point de terminaison PCIe 2.0 à 4 voies, un contrôleur Ethernet MAC Gigabit et deux contrôleurs hôtes USB 3.
— Améliorations : Plus du double de la bande passante USB utilisable par rapport à la Raspberry Pi 4.
— Documentation RP1 : RP1 Datasheet
— L’article d’Eben Upton pour annoncer le RP1 : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5 (ce court article est accompagné d’une vidéo YT de 35 minutes à ce sujet, mais dont le contenu est reproduit textuellement en suivant un lien)
— Lien direct vers la vidéo YT : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5
Le RP1 constitue une avancée importante, puisque les GPIOs “physiques” de la carte ne sont plus directement reliées aux GPIOs du microprocesseur et de leurs fonctions possibles (SPI/I2C/UART/I2S) attribuées par le fondeur dans le silicium.
Afin de permettre de mieux visualiser les évolutions des performances Alasdair Allan a fait un benchmark complet dont certains éléments sont repris ici.
Tout d’abord une analyse des performances du CPU avec geekbench. Les Figures 1 et 2 montrent une augmentation des performances en single core d’approximativement 2.2x,
Figure 1. : Comparaison des performances single core entre RPi4 et 5
Figure 2. : Comparaison des performances multi core entre RPi4 et 5
Compilation de différents benchmarks entre RPi 4 et 5
Benchmark | Unités | Raspberry Pi 4 | Raspberry Pi 5 | Augmentation de Performance |
---|---|---|---|---|
Sysbench Mono-Thread | MBps | 699 | 1041 | x1,49 |
Sysbench Multi-Thread | MBps | 2794 | 4165 | x1,49 |
Stress-ng Mono-Thread | op/s | 104,78 | 182,68 | x1,74 |
Stress-ng Multi-Thread | op/s | 413,12 | 737,21 | x1,78 |
Bzip Mono-Thread | secondes | 44,98 | 20,53 | x2,19 |
Bzip Multi-Thread | secondes | 28,59 | 14,36 | x1,99 |
Gimp Redimensionner | secondes | 67,01 | 29,95 | x2,24 |
Gimp Rotation | secondes | 77,24 | 32,77 | x2,36 |
Gimp Niveaux Auto | secondes | 80,52 | 34,64 | x2,32 |
Gimp Masque Flou | secondes | 115,16 | 49,71 | x2,32 |
Speedometer 2.1 | score | 20,5 | 62,5 | x3,05 |
Glmark2 | score | 97 | 202 | x2,08 |
Openarena Timedemo | FPS | 8,77 | 27,05 | x3,08 |
RAMspeed Écriture | MBps | 4391 | 29355 | x6,69 |
RAMspeed Lecture | MBps | 5902 | 27931 | x4,73 |
HDparm Lecture | MBps | 43,81 | 90,05 | x2,06 |
dd Écriture | MBps | 34,49 | 61,23 | x1,78 |
Iozone 4 K Écriture RAND | MBps | 9,38 | 15,22 | x1,62 |
Iozone 4 K Lecture RAND | MBps | 4,71 | 4,6 | x0,98 |
Temps de démarrage | secondes | 33,4 | 19,1 | x1,74 |
La Figure 3. issue du travail d’Adafruit permet de mettre à jour le graphique sur la vitesse performance de la commutation des I/O proposé dans la dépêche sur la RPi4. La Figure 4. quant à elle montre une légère amélioration de la performance par Watt sur le nouveau modèle.
Figure 3. Évolution de la vitesse de commutation d’une sortie numérique
Figure 4. Évolution de la performance en fonction de la puissance électrique
— Interfaces: Le RP1 fournit deux interfaces USB 3.0 et deux interfaces USB 2.0, ainsi qu’un contrôleur Ethernet Gigabit.
— Source: Circuit Digest – The New Raspberry Pi 5 is here
Le Gigabit Ethernet fourni par le RP1 est en tout point semblable à celui du RBPi4 (voir : RP1 : the silicon controlling Raspberry Pi 5:
Liam 13:21: So we’ve got the Ethernet MAC but not the PHY. So the Ethernet’s brought out to an RGMII interface, which then connects to an on-board Ethernet PHY.
Eben 13:35: And this is a fairly similar architecture to Raspberry Pi 4, except that in that case, the MAC was in the Broadcom device, but there was still an external – in fact exactly the same external – PHY, [BCM]54213. Cool. So that’s the overall structure of the design.
Ces interfaces d’entrée/sortie vidéo peuvent être qualifiées d’historiques dans l’écosystème RaspberryPi puisqu’elles sont présentes depuis la version 1. Le RBPi5 apporte toutefois une nouveauté assez remarquable par rapport à ses prédécesseurs : au lieu d’avoir un port CSI (pour une caméra) et un port DSI (pour un écran), les ports du RBPi5 peuvent être configurés pour l’une ou l’autre fonction. Malheureusement, cela s’est traduit par des changements notables au niveau de la disposition des composants sur la carte, qui ne sont pas sans susciter quelques grincements de dents parmi les utilisateurs.
— Le port audio a disparu, pour laisser sa place au port MIPI DSI (qui peut faire CSI à présent), lui-même remplacé, au-dessus du lecteur de carte microSD, par un connecteur FPC exposant les lignes PCIe.
— le port DSI est passé de 15 pins à 22 pins (comme sur la carte CMIo4)
— Et, encore une fois, les ports Ethernet et USB ont été inversés.
Si cela ne pose pas de problèmes particuliers pour un utilisateur lambda, de nombreux projets basés sur les cartes RasperryPi à la recherche de performance de calcul (et donc potentiellement intéressés par ce nouveau RBPi5) doivent entièrement revoir la conception de leur matériel.
C’est un reproche que l’on peut trouver dans de nombreux témoignages : mettre un HAT (carte d’extension) sur un RBPi, juste au dessus du CPU, c’est un non-sens en termes de refroidissement (et ce, quelle que soit la version du RBPi).
Mais, pour relativiser, on peut dire la même chose de quasiment toutes les autres solutions alternatives au RBPi.
Ce format (86x56 mm) est devenu une référence pour presque tous les acteurs du monde des SBC. Et donc, il s’agit là aussi d’un constat plus général, non spécifiquement adressé à RaspberryPi. Mais sachant que ce sont les locomotives du marché, peut être pourraient-ils initier une nouvelle approche…
Certes, ce format permet d’élaborer des solutions compactes, mais l’on peut constater :
— qu’augmenter la puissance et les fonctionnalités des puces embarquées tout en restant sur ce format conduit à un gaspillage inutile de ressources : il est en effet impossible d’implémenter toutes les fonctionnalités matérielles proposées par les puces sur une si petite surface, et par ailleurs il devient difficile de refroidir efficacement le système.
— pour exposer le port PCIe, RaspberryPi a supprimé le port audio, déplacé le port DSI ; mais pour alimenter le bouzin, il vous faut du 5V 4A. Ensuite un peu tout le monde se trouve planté là : débrouillez-vous.
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Suite à une question posée en 2023, cette dépêche propose un état des lieux des sources librement accessibles (sans imposer un jeton pour accéder aux API pour obtenir de manière structurée l’information) permettant de suivre les jours en tensions pris en compte dans l’option tarifaire TEMPO chez EDF. Cette option tarifaire consiste à payer moins cher l’électricité à condition de la payer 3 fois plus cher 22 jours dans l’année : les jours en tensions, généralement durant l’hiver.
Cette option permet de lisser la charge sur le réseau de transport de l’électricité. Pour faire bon usage de cette option, il faut surveiller la couleur du jour pour déterminer s’il vaut mieux réduire le chauffage électrique et les autres sources de consommations électriques. L’information est affichée le jour même sur le compteur électrique, mais il peut être utile d’être prévenu. On peut consulter le site de EDF, mais il peut être plus intéressant de disposer d’une API pour récupérer cette information, et ainsi pouvoir l’intégrer dans un système domotique, par exemple.
En effet, les forums domotiques attestent que c’était pourtant très utilisé, depuis le 29/08/2024 (avant-veille du changement de saison Tempo) les URL concernées (resp. couleur du jour+lendemain et compteurs saison en cours) répondent en erreur:
Couleurs jour/lendemain
Totaux en cours
On voit une autre URL apparaître ces derniers jours sur les forums, mais elle ne donne pas spécifiquement les couleurs jour/lendemain mais des compteurs: nombre de jours bleus, rouges et blancs depuis le début de l’année. Il faudrait donc déduire la couleur du jour en fonction de ce qui change d’un jour à l’autre! On a vu plus simple, mais comme ça marche pas on ne risque pas de l’utiliser:
URL nouvelle
{
“errors”: [],
“content”: [
{
“typeJourEff”: « TEMPO_BLANC »,
“libelle”: « TEMPO BLANC 2024 2025 »,
“nombreJours”: 43,
“premierJour”: « 2024-09-01 »,
“dernierJour”: « 2025-08-31 »,
“premierJourExclu”: null,
“dernierJourExclu”: null,
“nombreJoursTires”: 0,
“etat”: “OUVERTE”
},
{
“typeJourEff”: « TEMPO_BLEU »,
“libelle”: « TEMPO BLEU 2024 2025 »,
“nombreJours”: 300,
“premierJour”: « 2024-09-01 »,
“dernierJour”: « 2025-08-31 »,
“premierJourExclu”: null,
“dernierJourExclu”: null,
“nombreJoursTires”: 12,
“etat”: “OUVERTE”
},
{
“typeJourEff”: « TEMPO_ROUGE »,
“libelle”: « TEMPO ROUGE 2024 2025 »,
“nombreJours”: 22,
“premierJour”: « 2024-11-01 »,
“dernierJour”: « 2025-03-31 »,
“premierJourExclu”: null,
“dernierJourExclu”: null,
“nombreJoursTires”: 0,
“etat”: « NON_COMMENCEE »
}
]
}
Le site d’EDF utilise une API interne indiquant la couleur, jour par jour, pour une plage de dates donnée. Il faut remplir quelques en-têtes HTTP pour que la requête soit acceptée :
curl \
'https://api-commerce.edf.fr/commerce/activet/v1/calendrier-jours-effacement?option=TEMPO&dateApplicationBorneInf=2023-9-12&dateApplicationBorneSup=2023-9-15&identifiantConsommateur=src' \
-H 'accept: application/json, text/plain, */*' \
-H 'cache-control: no-cache' \
-H 'content-type: application/json'
Exemple de réponse:
{
“errors”: [],
“content”: {
“dateApplicationBorneInf”: « 2023-09-12 »,
“dateApplicationBorneSup”: « 2023-09-16 »,
“dateHeureTraitementActivET”: « 2024-09-11T11:19:26Z »,
“options”: [
{
“option”: “TEMPO”,
“calendrier”: [
{
“dateApplication”: « 2023-09-12 »,
“statut”: « TEMPO_BLEU »
},
{
“dateApplication”: « 2023-09-13 »,
“statut”: « TEMPO_BLEU »
},
{
“dateApplication”: « 2023-09-14 »,
“statut”: « TEMPO_BLEU »
},
{
“dateApplication”: « 2023-09-15 »,
“statut”: « TEMPO_BLEU »
}
]
}
]
}
}
Ces APIs semblent répondre en erreur « La syntaxe de la requête est erronée » aléatoirement lorsqu’on y accède avec curl. Une requête peut fonctionner une fois puis subitement cesser de répondre. S’agit-il d’une limitation du nombre de requêtes venant de la même IP? D’une authentification à effectuer pour avoir le droit de faire des requêtes? Ou juste d’un système complètement buggé qui plante une fois sur 10?
Pour ceux, que j’imagine nombreux, a qui cela va poser problème et qui ne veulent (ou peuvent) obtenir l’info via un module téléinfo à monter sur son compteur, il y a une URL dont je n’ai pas trouvé référence sur le site de RTE (qui ne propose que des API à jetons) qui se trouve en regardant le github source d’un site tiers donnant également l’info:
Source tierce
L’info délivrée par le compteur arrive en prime bien plus tardivement: En début de soirée au lieu de fin de matinée. C’est parce qu’elle transite par Enedis, une autre entreprise qui se charge de la distribution de l’électricité (les lignes à basse tension et les compteurs électriques).
On peut donc utiliser cette indirection ou regarder les sources afin de trouver l’URL en question, pour laquelle on a une info hélas bien plus verbeuse où il faut faire son marché : on récupère un JSON de tous les jours écoulés depuis le début de la saison en cours, et il faut :
— extraire l’info aux bonnes dates,
— refaire ses compteurs de jours bleu/blanc/rouge pour savoir s’il reste des jours rouges ou blancs prévus avant la fin de l’hiver,
— traiter le flag “fallback” qui, selon la documentation, indique un mode dégradé, mais ce flag ne semble jamais être mis à “true” dans l’historique des données disponibles, et son rôle exact n’est pas clair.
Il est au final navrant qu’EDF remplace un truc simple qui marchait très bien par un machin alambiqué qui tombe en marche une fois sur 10…
Je ne donne pas l’URL librement accessible, mais non documentée, de RTE car je n’aimerais pas qu’elle croule sous les demandes: Ceux qui sont capables de l’utiliser de manière raisonnée sans exploser des quotas sauront bien la trouver avec les infos données!
(RTE, Réseau de Transport de l’Électricité est l’entreprise qui s’occupe du réseau électrique à haute tension en France. Ce sont eux qui déterminent les jours où le réseau va être très chargé, et c’est ça qui détermine le prix de l’électricité).
Un avantage à l’utiliser, c’est que l’info est disponible encore plus tôt qu’elle ne l’était chez EDF (c’était généralement MAJ peu après 11h00), permettant d’anticiper encore un peu plus un jour rouge, sachant qu’ils sont souvent en série, si on a quelques lessives à lancer…
S’il y a des suggestions d’alternatives (sans jetons d’API) non citées, merci de les indiquer en commentaires.
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En plein procès du financement libyen de la campagne 2007, Reflets rouvre une enquête sur une histoire méconnue : 30 millions d'euros versés sur ordre de l'Elysée pour équiper l'hôpital de Benghazi. Et dans cette affaire, il y a eu mort d'homme. Depuis nos révélations en 2015, le Parquet national financier s'est saisi du volet corruption de ce dossier. Une audience est prévue en juin prochain.
« M. Guéant a dit : il faut qu'on s'occupe de l'hôpital de Benghazi. On s'en est occupés. » Cette phrase anodine, jetée en pleine séance du tribunal ce lundi 20 janvier par Nicolas Sarkozy, a eu l’effet d’un coup de tonnerre sur les connaisseurs du dossier. À peine prononcée, elle a fait resurgir tout un pan du passé trouble de la France en Libye, où la libération des infirmières bulgares sert de sordide toile de fond à des intrigues franco-libyennes. Or ces intrigues où l'argent de la France a coulé à flots ont coûté la vie à un Français, Patrice Réal, le soir du 2 mars 2014 à Benghazi. Qui s’en souvient ?
Ce responsable de la sécurité du fameux Benghazi Medical Center, 49 ans, employé par un prestataire de la très controversée société française Ideal Medical Product Engineering (IMPE) est mort criblé de balles, alors qu’il était passager d’un minibus, de retour du souk de Benghazi. L’enquête -classée sans suite- n’a jamais permis de savoir qui étaient les tueurs et surtout pourquoi cet homme apparemment sans histoire a été visé. Sa mort a fait l’objet de quelques échos dans la presse, mais en 2014, personne ne s’était jamais inquiété de savoir qui il était, ni d’où il venait. Des rumeurs jamais confirmées évoquaient un agent secret français. En 2015, avec Jacques Duplessy (nous sommes deux journalistes travaillant aujourd’hui pour Reflets), nous avions dénoué les premiers fils de l’énigme, avec la conviction que le Benghazi Medical Center n...
Le livre ./code --poetry
est un objet original réunissant programmation, poésie et graphisme, que l’amoureux du code peut prendre plaisir à avoir dans sa bibliothèque pour le feuilleter de temps en temps et méditer sur toute cette littérature pour machines qu’il a écrite depuis ses premiers émois binaires. Attelage a priori improbable, Daniel Holden est programmeur et travaille dans les jeux vidéos à Montréal alors que Chris Kerr est un poète qui vit à Londres. Ils ont en fait fréquenté la même école et se connaissent depuis l’âge de onze ans. Explorons leur livre :
Un code poem est un code source mélangé à de la poésie, alors on pourrait traduire l’expression par un mot composé comme code-poème ou poème-source. J’utiliserai plutôt cette dernière traduction, le mot « source » ayant clairement des connotations poétiques. Pour ce qui est du concept de code poetry, poésie-source me satisfait moins. À vous de voir.
Dans les poèmes-sources du livre, parfois les mot-clés du langage utilisé font partie du texte du poème, parfois le poème est simplement contenu dans des commentaires que la coloration syntaxique et la mise en page aideront à mettre en valeur. Utiliser des chaînes de caractères est une autre solution facile. On peut aussi généralement utiliser des noms de variables (éventuellement inutilisées), de fonctions, de labels, etc. Dans certains poèmes-sources les parties de code imprononçables sont isolées en haut ou en bas du code source comme dans chernobyl.rkt. Le code est toujours mis en forme avec soin et constitue parfois un calligramme, mot inventé par Apollinaire, par exemple une raquette de tennis pour Processing. Les auteurs se réclament également de la poésie concrète.
On notera que dans le cas où l’on utilise également les mots-clés du langage dans le texte poétique, on sera bien sûr dans la plupart des langages plutôt incité à écrire en anglais. Mais on pourrait aussi considérer leurs mots-clés comme des parties d’un mot, par exemple for(midable=0;;) // j’étais fort minable
. Sinon, on pourra utiliser un langage Logo en français ou quelques autres rares langages pour batracien hexagonal que vous pourrez citer en commentaires.
Une contrainte majeure respectée dans le livre est qu’un programme doit être exécutable : il produit alors souvent de l’art ASCII, soit statique soit le plus souvent dynamique comme dans water.c
, mais peut aussi produire un texte mixant poésie et codes informatiques (des balises HTML par exemple dans divide.php
). Quant au titre du poème, c’est simplement le nom du fichier source.
Les sujets abordés dans ces poèmes sont variés : expériences personnelles, théories du complot, dystopies, technologie et environnement, etc. D’après l’introduction du livre, chaque poème-source et sa sortie sont censés refléter le caractère du langage informatique utilisé. On trouvera pour chacun des vingt-six poèmes le code source sur la page gauche, avec coloration syntaxique, sur fond clair ou sombre, et sur la page droite la sortie. Le livre se double d’un site compagnon https://code-poetry.com/ qui a l’avantage de montrer les versions animées des sorties. Le livre essaie néanmoins de rendre cela par des successions de copies d’écran quand c’est possible. Comme la bannière en haut du site web semble boguée ou incomplète, voici les liens directs vers les vingt-six codes disponibles : Javascript, Julia, PHP, Racket, C++, Piet, Bash, Shakespeare, Perl, C, Haskell, C, J, Batch, Ruby, Objective C, Go, Processing, Ante, Befunge, C#, Python, Python, Erlang, Lua, Brainfuck. On notera que parmi les langages vedettes, le C et le Python ont droit à deux codes. Et on saluera les efforts du programmeur pour arriver à maîtriser les bases de tous ces langages pour la rédaction du livre. Si vous y trouvez un de vos langages préférés, vous pouvez partager en commentaires les particularités ou astuces des codes présentés (on frise parfois l’offuscation).
Après les vingt-six poèmes, nous tombons sur la Code Poetry Manual Page, placée dans la section 7 des man-pages
(Overview, conventions, and miscellaneous) : ./code --poetry
- A collection of executable art. Chaque poème ou langage a droit à un paragraphe de commentaires (techniques, littéraires ou humoristiques).
Le livre se termine par un texte de chaque auteur. Le premier texte, celui du poète, explique les contraintes liées à la mise en page et à la présentation graphique des codes sources et de leurs sorties à la fois dans le livre et sur le site compagnon, puis se termine par une liste d’autres livres déjà publiés sur le sujet, en insistant sur ce en quoi le présent livre s’en démarque.
Le second texte est écrit par le programmeur du tandem et s’intitule (si l’on interprète le graphisme d’introduction) « I love ASCII ». Il tente d’abord d’expliquer au candide (qui serait tombé par hasard sur ce livre ?) ce qu’est un langage de programmation pour l’introduire à la culture geek. Il explique par exemple la multiplicité des langages et dit :
Les gens ont donc tendance à s’identifier à certains langages plus qu’à d’autres, ce qui entraîne un effet d’amplification. Au fur et à mesure que les gens affluent vers le langage qui leur correspond le mieux, la culture s’homogénéise. Des frontières sont tracées, des nations se développent et des drapeaux sont hissés.
Ces factions sont connues pour se livrer à des « guerres de religion » à propos du meilleur style de programmation. La lecture des arguments est une expérience en soi, quelque part entre un débat théorique entre physiciens des particules et une dispute enfantine sur Porsche versus Ferrari.
Le texte se termine par la déclaration d’amour au code ASCII annoncée en titre, avec des explications intéressantes sur les origines de certains caractères. Mais quand l’auteur taquine sa compagne en lui disant qu’il va se faire tatouer les quatre-vingt-quinze caractères imprimables du code ASCII, elle lui répond en substance : « Please don’t, you massive nerd! »
Finalement, la dernière page imprimée du livre nous invite à nous mettre au travail avec la chaîne de caractères layoutyourunrest
écrite en majuscules puis en minuscules. On peut traduire ça par : « exposez votre trouble ». C’est en fait la devise de la maison d’édition Broken Sleep Books (dont le fondateur est insomniaque !), spécialisé dans la poésie et basée au Pays de Galles. Alors lecteur linuxien, es-tu inspiré ? N’es-tu pas en mal de défi depuis que TapTempo a été porté dans ton langage favori ? Are you experienced?
Le verbe créateur est bien sûr un thème biblique. Wikipedia rappelle également que :
Le terme « poésie » et ses dérivés « poète », « poème » viennent du grec ancien ποίησις / poíesis par le verbe ποιέω / poiéō, « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives […]
On sait bien que les écrivains créent des mondes, certains poussant même la chose à l’extrême, comme J.R.R. Tolkien qui a créé tout un monde avec sa mythologie, son histoire, sa géographie, ses créatures, ses langues, ses poèmes et chansons, etc. Mais les développeurs ne sont pas en reste. Que le logos informatique soit créateur et crée des mondes, voire le monde, pour le meilleur et pour le pire, quiconque a vécu l’évolution de notre société depuis les débuts du web pourra difficilement en douter.
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Traditionnelle période de vœux lors du changement d’année. Voyons ce qui devrait… changera… pourrait éventuellement changer ou non. Donc revenons cette année encore sur nos accomplissements passés et futurs et de ce que nous aimerions voir plus sur notre site préféré.
Cinq personnes se sont prêtées au jeu de cette dépêche pas vraiment de vœux, mais un peu quand même. En vrac dans les accomplissements : hurl, cadran solaire, programmes électoraux, Amstrad CPC, financement européen, Haiku, CV, Transimpressux, visualisation scientifique, XMPP, commentaires de code, docker, menstruation, vélo, documentation, éditeur pixel art, assembleur, OSXP, Smalltalk. L’année qui vient, sur LinuxFr.org, promet d’être (fe)diverse, événementielle, ferroviaire, bureautique, réparable, un peu rouillée, résolue et motivée.
Le retard côté adminsys pour LinuxFr.org se réduit, de même pour celui sur le code (évidemment ça ne va jamais assez vite, c’est le principe) (voir les dépêches sur nos services img et epub). J’ai eu l’occasion de jouer un peu avec Hurl pour des tests HTTP (voir les dépêches précédemment mentionnées et celle sur Hurl 6.0.0) et docker et docker compose, en plus de faire un peu de Go. J’ai pu de nouveau être présent pour le stand et les animations sur place lors de la conférence Open Source eXPerience Paris et c’était bien de revoir d’autres personnes de l’équipe, de notre lectorat, des libristes connus de longue date et des nouvelles personnes (et de goûter la bière de nos 25 ans aussi). Le 28 juin 2024, la politique de minimisation des données mise en place un an plus tôt (pour les 25 ans du site) s’est appliquée pour les comptes déjà fermés préalablement (prochaine étape en juin 2026).
Je suis aussi content de ma dépêche sur le contenu programmatique lors des élections européennes de juin. Je mentionnerais aussi dans les sujets importants la question du programme de financement européen Next Generation Internet (NGI) et la dépêche sur le décès de lunar, un hacktiviste pédagogue.
Déjà dans les reports de 2024, je voudrais m’intéresser au Fediverse et à ActivityPub peut-être, et peut-être à Gemini (le protocole) ? Il y a des travaux en cours sur le service de partage sur les réseaux sociaux share. Par contre j’ai donné moins de conférences en 2024 pour LinuxFr.org et globalement assisté à moins d’événements : donc je réitère l’ambition 2025 de rencontrer plus régulièrement le lectorat ou les personnes contribuant au site ou des publics nouveaux, car c’est appréciable pour le moral et la motivation.
Je peux reprendre in extenso mon propos de l’année dernière : je serais intéressé d’avoir plus de contenus (idéalement des dépêches) sur la réparation et la réutilisation, sur de l’informatique sobre, sur des sujets qui ne me viendraient pas à l’idée (sérendipité), sur les politiques autour du numérique et des données, sur des retours d’expérience et sur les sujets qui vous passionnent vous.
Quelque chose dont je suis plutôt franchement fière c’est d’avoir parlé d’un sujet typiquement féminin sur LinuxFr.org tout en restant parfaitement dans le thème du site et celui de la Journée internationale des droits des femmes. Le dessin de l’illustration, qui met les points sur les « i » m’a beaucoup amusé. La qualité de l’accueil de la dépêche sur LinuxFr.org et ailleurs m’a ravie. Dans la série réalisations : les portraits que j’ai faits, quelque chose que j’entends continuer, ont été une grande source de connaissances en ce qui me concerne. Pour finir le modèle-tutoriel de CV – Fiche de candidature qui me trottait dans la tête depuis un certain temps.
Concernant les progrès : je pense avoir atteint, en matière d’EPUB, le niveau pour mes besoins. Un jour il faudra que je fasse une dépêche sur ce sujet et sur Sigil. Et j’ai bien progressé avec Inkscape, et même en XML hourra !
Je n’ai pas fini la série Transimpressux, je vais continuer à travailler dessus. En 2024, j’avais aussi pour objectif, désir, de me pencher sur l’informatique et le handicap, l’exploration de l’espace, entre autres sujet, m’en a éloignée. À voir si j’arrive cette année à mieux explorer le terrain. J’ai aussi dans l’idée de rédiger quelque chose sur l’art la manière de faire des modèles pour LibreOffice et le site des extensions de LibreOffice. Parce que ce n’est pas si évident. Peut-être même, si je trouve comment faire, transformer en extension certaines de mes séries de modèles.
Quoi d’autre ? Ah oui et faire des modèles de jouets et miniatures (pour maisons de poupée par exemple) pour Draw et Inkscape qui pourraient être faits soit en imprimant le modèle sur papier et en utilisant des matériaux de récupération (cartons divers) pour la réalisation, soit en utilisant un graveur (découpeur ?) laser. Améliorer peut-être ma connaissance du XML et finir de lire les spécifications de l’ODF peut-être.
Comme pour l’année dernière, j’aimerais qu’on explore plus les questions de réparabilité très concrètement et sur les plans techniques et juridiques. Il y a aussi la question du handicap et de l’informatique qui mérite d’être plus mise en avant. Et plus de tutoriels.
J’ai publié en mars 2024, avec mon coauteur Ali, une bibliothèque en Fortran orienté objet nommée ForColormap qui propose des palettes de couleurs pour la visualisation scientifique. Côté hobbys, j’ai bien progressé dans mes projets musicaux ForMIDI et ForSynth (qui génère des WAV), avec à nouveau l’introduction de l’orienté objet. C’est une façon d’étudier la musique : programmer c’est comprendre. J’ai aussi avancé sur mon projet de cadran solaire ForSundial, le seul que j’ai hébergé pour l’instant sur Codeberg. J’espère avoir le temps un jour d’aller au-delà du prototype en peuplier (il paraît que la découpe laser peut graver du marbre). Ah oui, je me suis aussi acheté une carte Greaseweazle 4.1 pour récupérer le contenu de disquettes des années 80 (en particulier au format Atari ST, non lisible sur PC), mais je n’ai toujours pas eu le temps de faire ce que je voulais. Chacun de ces points pourrait faire l’objet d’un journal, mais le temps, c’est ça le problème…
Sur LinuxFr.org, je n’ai publié que ma dépêche pseudo-périodique « Des nouvelles de Fortran n°6 » pour Noël, ainsi que deux journaux, dont un long qui est la suite de celui de novembre 2021 sur le pulsar iconique CP 1919 et qui parle de beaucoup de choses : histoire de l’informatique, musique électronique, plongée dans les décennies 70 et 80 et ce qu’elles ont à nous dire sur le monde d’aujourd’hui (similarités et différences), etc.
Mais j’ai en fait aussi participé plus ou moins à d’autres dépêches qui m’intéressaient : relecture, discussion ou rédaction. C’est sympa à faire et c’est un peu comme y avoir accès en avant-première. N’hésitez pas à franchir le pas (onglet Rédaction) si ce n’est déjà fait.
Je commence à apprendre le Rust, non pas tellement parce que j’en aurais un quelconque besoin côté professionnel ou côté hobby, mais avant tout pour étudier de nouveaux (pour moi) concepts comme les génériques, les traits, les motifs, la possession et la durée de vie, les fermetures, etc. J’ai emprunté un bon livre : Développez avec Rust traduit récemment chez Dunod. La dernière fois que j’avais vraiment été excité d’apprendre un nouveau langage, c’était avec Python il y a quinze ans (et les expressions régulières en même temps). Après le serpent, je prendrais bien un peu de crabe…
Sinon, j’aimerais bien avoir le temps de faire en 2025 ce que je n’ai pas eu le temps de faire en 2024 :-) Mais j’ai peut-être tort, je devrais peut-être vouloir faire moins de choses pour avoir plus de temps… à ne rien faire (en plus c’est écologique). Être idle.
Donc des journaux ou dépêches sur Rust :-) J’aime bien aussi ce qui concerne l’histoire de l’informatique, et ce qui sort des clous comme l’histoire des sciences, les arts, en particulier la musique, etc. L’informatique étant quasiment partout, on trouve facilement un prétexte pour parler de n’importe quoi… On pourrait publier des critiques de livres autour de l’informatique ou de la science et la technologie, et pourquoi pas de films ou autres œuvres. Enfin, des bricolages en FabLab peuvent être intéressants.
Une version très raccourcie pour moi, je voudrais me concentrer particulièrement sur une chose cette année :
De la documentation !
Plusieurs points dans ce sens :
nb
pour ça. C’est pas mal, mais c’est un peu le foutoir, c’est pas centralisé, bref… peut mieux faireJ’ai continué à travailler sur l’adaptation de vbcc et vasm pour la console de jeux VTech V. Smile. L’assembleur et le compilateur C sont fonctionnels et on peut compiler le système d’exploitation Contiki avec. Le code généré n’est pas du tout optimisé pour l’instant.
J’ai un peu avancé sur mon interpréteur pour les fictions interactives du jeu Lectures Enjeu mais il y a des fonctionnements que je n’arrive pas à comprendre: si je fais fonctionner un jeu, j’en casse un autre :(
J’ai publié une nouvelle version de l’éditeur pixel art GrafX2, il n’y en avait pas eu depuis 2021. Je ne fais plus grand-chose pour ce projet, je pense que le logiciel est assez complet.
Je continue bien sûr à travailler pour Haiku: entre autres sur les dépêches Linuxfr, le navigateur web WebPositive, et le client XMPP Renga. Je n’ai jamais le temps et la motivation de participer autant que je le voudrais.
Enfin, j’ai entrepris la réalisation d'un interpréteur Smalltalk pour Amstrad CPC. Il fonctionne, mais il est beaucoup trop lent.
Et comme il n’y a pas que l’informatique dans la vie, j’ai traversé la France en vélo pour me rendre de Toulouse à Avranches, soit environ 900km en une douzaine de jours. J’ai eu plus de problèmes au retour en train qu’à l’aller en vélo.
Du côté des problèmes techniques: le système de sauvegarde externe de mon serveur auto hébergé est cassé. Il faut que j’investigue les scripts perl fournis par le service de sauvegarde que j’ai choisi (qui a l’avantage d’être vraiment pas cher, et les inconvénients qui vont avec).
Je vais sûrement continuer à travailler sur les projets mentionnés ci-dessus (et quelques autres) et essayer de ne pas en commencer de nouveaux avant d’avoir fini quelque chose. J’ai beaucoup d’idées mais pas le temps pour tout faire.
Je vais essayer de lire les livres que j’ai gagnés grâce à mes contributions à LinuxFr.org et que je n’ai pas tous eu le temps d’ouvrir :(
Je vais également essayer de faire du vélo plus régulièrement, ces derniers temps la motivation m’a beaucoup manqué pour ça.
J’aimerais lire des choses sur d’autres systèmes d’exploitation: Linux, BSD, mais aussi Serenity, ReactOS ou Redox OS et sûrement plein d’autres dont je n’ai pas entendu parler.
(mais ce serait en plus des contenus existants sur plein de sujets, et des débats dans les commentaires, qui sont passionnants).
Nous vous souhaitons tout de même la meilleure année possible (on oscille entre être rebelles et conformistes). Et, bien évidemment, n’hésitez pas à « continuer » cette dépêche dans les commentaires.
Et un merci à toutes celles et ceux qui font de LinuxFr.org un site enrichi en sérendipité et surprises.
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