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Reçu aujourd’hui — 2 octobre 2025

Témoignage : la primatologue Mireya Mayor raconte comment Jane Goodall a changé sa vie

Jane Goodall, icône de la primatologie et écologiste engagée, s’est éteinte à 91 ans. Figure optimiste et militante, cette « douce perturbatrice » fut pionnière dans l’étude des chimpanzés en Tanzanie, prouvant leur usage d’outils et leur complexité sociale, redéfinissant la frontière entre...

Jane Goodall, la femme qui murmurait à l’oreille des chimpanzés : la vie de la célèbre éthologue en 7 grandes dates

2 octobre 2025 à 11:19

Décédée à l'âge de 91 ans le mercredi 1ᵉʳ octobre 2025, Jane Goodall a bouleversé notre compréhension de l'humanité en 1960 après une découverte majeure sur les chimpanzés. Retour sur un parcours surprenant d'une femme scientifique engagée et inspirante.

Reçu avant avant-hier

Pourquoi le bourdon butine alors qu’il ne fabrique pas de miel ?

27 septembre 2025 à 12:00
Connaissez-vous les particularités du bourdon ? Cet insecte qui butine, mais ne produit pas de miel.

Il vrombit, bourdonne et se gave de fleurs, mais ne fabrique pas de miel : que cherche vraiment le bourdon ? Découvrez le rôle secret de ce poilu volant.

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Le plus grand aquarium d’Europe rouvre son lagon tropical : un paradis aquatique où le temps s’arrête

Le lagon tropical de Nausicaá (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais) vient de rouvrir. Comme une invitation à plonger dans l’extraordinaire. À se laisser emporter par la beauté fragile de ces milieux précieux. Pour retrouver la force de croire en un avenir préservé.

C’est un « tournant pour l’humanité » : ce territoire immense va enfin passer sous protection mondiale !

Les îles Palaos avaient été les premières à le ratifier en janvier 2024. L’Accord au titre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. En abrégé,...

Une mer entière disparaît sous nos yeux… à la vitesse de 30 cm par an !

Elle nourrit des millions de personnes, abrite des espèces uniques et fait battre le cœur d’une région stratégique. Pourtant, ses eaux se retirent à une vitesse vertigineuse, laissant derrière elles des ports à sec et des terres désertifiées. Face à ce déclin brutal, la question n’est plus de...

Lionceaux euthanasiés, babouins abattus : dans les zoos, le tabou des mises à mort d’animaux en bonne santé – Libération

12 septembre 2025 à 10:09
Les zoos abattent des animaux en parfaite santé, et la raison n'est pas seulement le manque de place, on parle aussi de diversité génétique, etc. Évidemment, la pratique est tabou, et pas du tout vendeuse auprès du grand public.

Il y a quand même cette phrase qui m'a faite rigoler :
> Il a découvert l’abattage de gestion au début de sa carrière. A l’époque, son parc tuait des antilopes en parfaite santé pour nourrir les lions. Un choc.

Ben, tu crois que ça se passe comment dans la nature ? Ils vont à la supérette acheter leur salade bio ?

Et pour celleux qui pensent, de manière tout à fait logique "il suffit de réintroduire les animaux dans leur milieu naturel", on en est malheureusement plus là :
> Une question légitime, reconnaît François Huyghe. Mais ce n’est souvent pas envisageable. A cause de l’état déplorable de notre planète lié aux activités humaines, certaines espèces ne peuvent plus survivre en milieu naturel, notamment en zone intertropicale», déroule le spécialiste.

Bienvenue dans Blade runner.

A noter que la sensibilité diffère selon les pays (spoiler : la France est un pays con) :
> Ainsi, le zoo de Copenhague assume allègrement la pratique du culling. Elle est même mise en scène : le cadavre de Marius [un girafon] a fait l’objet d’une autopsie en public. En 2025, le même établissement a tué un zèbre, avant de le donner aux lions sous le regard des spectateurs. Pour eux, rien de choquant : il s’agit de pédagogie. Même légèreté en Suisse, où un parc présente du gibier que l’on peut ensuite manger au restaurant attenant. Des pratiques impensables en France. «Dans l’Hexagone, les soigneurs n’ont pas le droit de traverser le parc en journée avec un plateau de viande, pour ne pas heurter les visiteurs», pointe Richard.

[...]

> Une sensibilité qui rejoint un tabou plus large : la mort. «Les gens viennent dans les zoos pour rêver, pour s’émerveiller devant les beautés de la nature. Ce sont des moments joyeux en famille. Ils ne veulent pas qu’on leur parle de la mort de telle bestiole», analyse Jean-Marc Charpentier. Pourtant en milieu naturel, la mort d’une proie est souvent insoutenable. Tripes par terre, giclées de sang, agonie… Une réalité à laquelle la plupart des Occidentaux ne sont plus confrontés et qu’ils ne veulent pas voir.

Bref, l'homme ne veut pas voir la mort, et s'y ajoute (je n'ai pas recopié tout l'article non plus) le problème de la "mignonitude à géométrie variable" : un bébé tigre ou un girafon, c'est triste. Un têtard, on s'en branle. Ils sont pourtant dans les statistiques.
(Permalink)

Lionceaux euthanasiés, babouins abattus : dans les zoos, le tabou des mises à mort d’animaux en bonne santé – Libération

12 septembre 2025 à 10:09
Les zoos abattent des animaux en parfaite santé, et la raison n'est pas seulement le manque de place, on parle aussi de diversité génétique, etc. Évidemment, la pratique est tabou, et pas du tout vendeuse auprès du grand public.

Il y a quand même cette phrase qui m'a faite rigoler :
> Il a découvert l’abattage de gestion au début de sa carrière. A l’époque, son parc tuait des antilopes en parfaite santé pour nourrir les lions. Un choc.

Ben, tu crois que ça se passe comment dans la nature ? Ils vont à la supérette acheter leur salade bio ?

Et pour celleux qui pensent, de manière tout à fait logique "il suffit de réintroduire les animaux dans leur milieu naturel", on en est malheureusement plus là :
> Une question légitime, reconnaît François Huyghe. Mais ce n’est souvent pas envisageable. A cause de l’état déplorable de notre planète lié aux activités humaines, certaines espèces ne peuvent plus survivre en milieu naturel, notamment en zone intertropicale», déroule le spécialiste.

Bienvenue dans Blade runner.

A noter que la sensibilité diffère selon les pays (spoiler : la France est un pays con) :
> Ainsi, le zoo de Copenhague assume allègrement la pratique du culling. Elle est même mise en scène : le cadavre de Marius [un girafon] a fait l’objet d’une autopsie en public. En 2025, le même établissement a tué un zèbre, avant de le donner aux lions sous le regard des spectateurs. Pour eux, rien de choquant : il s’agit de pédagogie. Même légèreté en Suisse, où un parc présente du gibier que l’on peut ensuite manger au restaurant attenant. Des pratiques impensables en France. «Dans l’Hexagone, les soigneurs n’ont pas le droit de traverser le parc en journée avec un plateau de viande, pour ne pas heurter les visiteurs», pointe Richard.

[...]

> Une sensibilité qui rejoint un tabou plus large : la mort. «Les gens viennent dans les zoos pour rêver, pour s’émerveiller devant les beautés de la nature. Ce sont des moments joyeux en famille. Ils ne veulent pas qu’on leur parle de la mort de telle bestiole», analyse Jean-Marc Charpentier. Pourtant en milieu naturel, la mort d’une proie est souvent insoutenable. Tripes par terre, giclées de sang, agonie… Une réalité à laquelle la plupart des Occidentaux ne sont plus confrontés et qu’ils ne veulent pas voir.

Bref, l'homme ne veut pas voir la mort, et s'y ajoute (je n'ai pas recopié tout l'article non plus) le problème de la "mignonitude à géométrie variable" : un bébé tigre ou un girafon, c'est triste. Un têtard, on s'en branle. Ils sont pourtant dans les statistiques.
(Permalink)
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