Séries M et N : l’offensive d’Anthbot pour 2026 sera-t-elle de taille ?
Il y a quelques jours, nous avons publié notre test du Genie 3000. Verdict : pas notre préféré, mais une endurance bluffante qui compense nombre de limites observées sur la navigation de bordure, les passages étroits et quelques détails d’app. De quoi donner à Anthbot une vraie crédibilité sur le terrain, tout en fixant une feuille de route claire pour la suite.
Justement, la marque chinoise — encore jeune sur le marché européen mais déjà visible avec ses Genie/Pion et une distribution en ligne — prépare sa deuxième offensive. Elle vient de teaser quatre modèles pour 2026 : M5 et M5 LiDAR d’un côté (format compact, navigation au choix RTK avec antenne ou LiDAR rotatif 360° + double caméra), N8 et N8 LiDAR de l’autre, avec une promesse forte : un robot 4-en-1 capable de tondre, broyer, collecter et balayer. Voici les premiers échos que nous en avons !
Ce qui change par rapport à la génération 2024–2025
Les actuels Genie ont ouvert la voie au sans câble périmétrique (RTK + caméras) et posé les bases côté endurance. Les séries M et N prétendent resserrer la précision (option LiDAR rotatif) et élargir l’usage (collecte/balayage intégrés). Sur le papier : moins de réglages fastidieux, plus d’efficacité en bordures et autour des obstacles — avec, espérons-le, une app mieux outillée pour l’édition de carte et les profils de tonte.
Séries M : pour petites surfaces et jardins complexes
Le M5 vise un format compact et un ticket d’entrée raisonnable, tandis que le M5 LiDAR ajoute un scanner 360° et de la vision HDR pour fiabiliser la navigation là où les repères GNSS deviennent délicats (murs, haies denses, cours intérieures).
Objectif annoncé : précision centimétrique et trajectoires plus nettes en passages étroits, avec une détection d’obstacles mieux graduée. Si Anthbot affine le châssis et la gestion des bordures (micro-manœuvres, chevauchement adaptatif), le M5 pourrait devenir un bon allié des petits jardins “casse-tête”.
Séries N : la promesse 4-en-1
La gamme N8 pousse l’idée du robot polyvalent : au-delà de la coupe, il broyerait plus fin, collecterait les résidus et balayerait la surface. À la clé : moins d’herbe éparse, des finissions plus propres après la tonte, et un entretien allégé des allées/terrasses contiguës.
Sur un segment où la plupart des robots se contentent d’éjecter finement, ce 4-en-1 pourrait devenir l’atout numéro un — sous réserve d’un vrai rendement et d’une maintenance contenue (sac, filtres, usure).
Les prochaines infos que l’on guette pour vous
D’ici mars 2026 nous attendons d’obtenir quelques informations supplémentaires, parmi lesquelles :
| Point clé | Statut / attente |
|---|---|
| Prix | Non communiqué |
| Surfaces couvertes | Inconnues (m² max, pente tolérée) |
| Autonomie / rendement | Pas de chiffres (capacité batterie, m²/h, stratégie de recharge) |
| Largeur de coupe | Non annoncée (impact direct sur les bordures et les cycles) |
| Compatibilité stations / modules | RTK vs LiDAR : bundles, antennes, options ? |
| Entretien & consommables | Coûts (lames, sacs/éléments de collecte), périodicité |
À surveiller après notre test du Genie
Nos essais du Genie ont fixé le cap : bordures capricieuses (chevauchement, ressauts) et passages étroits restent le juge de paix. On attend donc des M/N des micro-manœuvres intelligentes, un réglage de direction sur la carte, et une app plus souple (rotation, édition unifiée des limites/no-go). Côté confort, viseur sur le bruit de roulement, une alerte au démarrage des lames, et des profils vitesse/disque (Eco/Nuit/Turbo).

Le service devra suivre : RTK plus tolérant au repositionnement, tarif 4G clair et assistant d’hivernage avec journal de maintenance. Enfin, un châssis affiné et une largeur de coupe mieux dimensionnée pourraient transformer l’essai… si le rendement reste à la hauteur.