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Rencontre avec la « Tym ! » caricatures… de presse

21 décembre 2024 à 06:08

(visuel dessin de presse dans le Journal de la Corse)

« Tym ! » : « Mon dessin doit avoir une fonction ! »

Passion dévorante dès son plus jeune âge, Tym ! n’a pourtant pas embrasser une carrière professionnelle dès que possible. Issu d’une famille « très modeste. On n’avait pas un sou. La hantise du frigo vide reste graver inconsciemment encore aujourd’hui. C’est pourquoi, de manière très cartésienne, j’ai enchaîné les métiers alimentaires pour (enfin) obtenir un emploi stable comme responsable financier dans une PME », explique le dessinateur. Parmi ces jobs, la photographie a été une compagne de route importante, déjà précurseur d’un autre destin. « Quand vous savez cadrer, l’oeil, la perspective, la photographie est déjà un art », mentionne le caricaturiste. Toutefois, l’envie du trait demeure chevillé au corps de Tym !, mais pas n’importe quel coup de crayon,. « Faire du paysage même très beau ne m’intéresse pas du tout. Mon dessin doit avoir une fonction et j’espère faire rire. La BD n’a pas non plus d’attrait pour moi, car je souhaite dans une seule case tout dire, le contexte, la note d’humour, faire comprendre ou prendre du recul. » On l’a compris, Tym ! était formaté pour la caricature, un art ô combien difficile à maîtriser.

Fort d’une sécurité financière, il a franchi le Rubicon du dessin professionnel en 2003. De suite, l’influence du cartoon américain est omniprésent dans son travail. Très politique à ses débuts, il profite aussi de sa Geek attitude, car dès 1997, un peu la préhistoire du web, « j’ai réalisé mon propre site internet où j’ai montré mes premiers dessins ». Evidemment, au balbutiement du web, les protagonistes sur la toile sont très peu nombreux et par suite forment une communauté très active. « Même comme amateur, je me suis fait connaître à travers mon site internet », commente Tym !

Ensuite, il passe la vitesse supérieure et fait des rencontres comme celle du dessinateur Jean-Michel Delambre, emblématique caricaturiste du « Canard Enchaîné ». « Je collabore avec lui pour tous ses livres, la mise en page, son site internet, la traduction de son travail traditionnel en version numérique », explique Tym !

Dessinateur de presse… !

Après la diffusion de livres sur ses dessins le plus souvent en auto-édition, il accède au statut de dessinateur de presse grâce à ses publications « dans le Journal de la Corse. C’est l’équivalent de la Gazette du Nord Pas de Calais avec des annonces légales et des pages rédactionnelles. Je publie chaque semaine un strip de trois cases en compagnie de J.M Delambre », explique le dessinateur.

Bien sûr, l’émergence des réseaux sociaux a permis à l’artiste de se faire connaître plus loin et au-delà. « Aujourd’hui, je fais des salons également pour exposer mes dessins et mes toiles (comme sur Maing récemment). Je fais partie de l’association France Cartoon, une des deux communautés existantes dans le monde. Je participe également chaque année au salon de SaintJust-le-Martel (20 minutes en voiture de Limoges), l’Angoulême (BD) pour les dessinateurs de presse. Les professionnels viennent du monde entier », poursuit-ilEn 2024 en France, vous avez peut-être une centaine de dessinateur de presse et qui en vivent principalement sans doute moinsEn l’espèce, l’indépendance financière de Tym ! lui permet de faire ses choix propres et ce n’est pas un détail anodin. Bien sûr, l’Intelligence Artificielle constitue un danger de premier plan, la profession de dessinateur de presse est visée comme tant d’autres par cette thrombose de l’imaginaire. Tym !, très au fait de l’informatique est totalement « conscient du danger à venir», mais comme dans beaucoup de domaines, la politique de la chaise vide accélèrerait le processus. Alors, Tym !, ses confrères et ses consoeurs font de la résistance merveilleuse !

Enfin, la Covid a poussé l’artiste à ajouter une corde de plus à son arc. Il a occupé son temps libre durant quelques mois a lancé une série de peintures avec son personnage, son propre chat rebaptisé « Catfilou ». En fait, il s’inspire des images célèbres où son chat va s’infiltrer comme dans la série « Cat Eyes » ou à l’occasion de la sortie du livre sur Vincent Van Gogh  (visuel d’accueil). Voilà, caricature, peinture, travail numérique collaboratif, les passions sont multiples pour ce cht’ti hors du commun. Retrouvez « Tym ! » sur Facebook : tym masq et tymcartoon, mais aussi sur son site web www.tym-cartoon.com

Daniel Carlier

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« Grand Prix de Denain, Challenge by Origine », dimanche 16 mars 2025

20 décembre 2024 à 05:35

(Visuel Fabien Fournier et Philippe Cauffiez)

Après une première édition de prise d’informations et les corrections apportées après un « retour des griefs des participants en 2023 », ce deuxième opus commence différemment, car un partenariat s’est noué entre les organisateurs et cette entreprise française dont le vélo à la carte est son mantra. 

Atelier de l’entreprise Origine

Après Marly sur la « Zone des dix Muids », puis Somain, l’entreprise « Origine » s’est installée en décembre 2023 après 2 ans et demi pour finaliser ce projet. Aujourd’hui, avec 125 salariés, Origine est en plein développement sur la niche du « vélo 100% configurable. Nous n’avons aucun intermédiaire et le client peut venir chez nous pour adapter son vélo à son gabarit, on fait du sur-mesure. Le vélo s’adapte au client et pas l’inverse comme pour les fabrications en série. Bien sûr, nous avons 80% de nos commandes sur internet, mais un logiciel adapte la commande avec vos caractéristiques physiques. Un vélo complet est livrable entre 4 et 5 semaines après la commande », commente Fabien Fournier, le Directeur commercial de l’entreprise Origine.

La communauté des cyclistes est un petit monde où beaucoup se connaissent et comme une rencontre fortuite inévitable, l’entreprise Origine est aujourd’hui partenaire de l’organisation du Grand prix de Denain, version cyclo sportive, car « c’est notre coeur de clientèle, le vélo de course, le VVT, et aujourd’hui le Gravel en pleine croissance », ajoute Fabien Fournier.

Trois parcours différents

Le parcours de la cyclo sportive

Pour cette nouvelle version, le « Grand Prix de Denain, Challenge by Origine » propose 3 parcours  : Un de 30 km, un de 60 km, les deux sans pavés et la cyclo-sportive référencée de 100 km avec 10 secteurs pavés, seulement 3 secteurs en moins que la course professionnelle 4 jours plus tard, pas mal. A noter, deux ravitaillements seront assurés durant cette cyclo, un service rare pour ce type de manifestation. Le coût de l’inscription est de 4 € pour le parcours de 30 ou 60 kom et de 15€ pour la cyclo. « Les inscriptions sont possibles sur notre site internet https://gpdenain.fr/s-inscrire/ et via le réseau Helloasso », précise Philippe Cauffiez, Monsieur sécurité et le maître d’oeuvre de cette cyclo sportive.

L’originalité de cette édition réside aussi sur le lieu de départ et d’arrivée, il s’agira du site de l’entreprise Origine sur Rouvignies où une journée portes ouvertes sera organisée, test de vélos, showroom…, un accueil royal ! « Nous espérons plus de 500 participants, contre 450 l’année dernière », ajoute-t-il.

Concernant l’entreprise Origine, cette collaboration active s’inscrit naturellement, car « cet événement sportif se situe sur notre territoire. Après la cyclo Lille-Hardelot, c’est la deuxième cyclo que nous soutenons sans compter une trentaine de salons par an pour faire connaître nos produits », explique Fabien Fournier. 

Daniel Carlier

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(Raismes) La Maison de la Forêt doit se réinventer… après sa fermeture au 31 décembre 2024

18 décembre 2024 à 17:42

Isabelle Zarlanga/Directrice PNRSE : « Il n’y a pas de positionnement politique afin de liquider cet outil Maison de la Forêt à Raismes,… mais quel projet pouvons-nous mettre en place pour une réouverture ? »

Dans un courrier du 16 décembre 2024 adressé au Parc Naturel Scarpe Escaut, l’ADEPSE annonce le licenciement au 31 décembre 2024 des 3 agents basés sur la Maison de la Forêt de Raismes, déjà en « chômage partiel » par ailleurs. Cette annonce est sans surprises depuis la destruction programmée du Centre d’éducation à l’environnement d’Amaury sur Hergnies, tout comme les licenciements annoncés dès la dernière Assemblée générale de l’association en juillet 2024 sur le site de Raismes. Ainsi, le 31 décembre 2024, l’autre site emblématique géré par l’ADEPSE, ladite Maison de la Forêt, va fermer ses portes.

Dans cette optique, Julien Poix rappelle un recours devant le Tribunal administratif contre cette destruction du Centre d’éducation à l’environnement d’Amaury, mais pour l’autre site en souffrance : « C’était le dernier équipement pédagogique du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut. Ainsi, le Parc Naturel Régional Scarpe Escaut ne dispose donc plus de structures d’accueil et de médiation du public. Cette nouvelle piétine les engagements du PNRSE en matière d’éducation à l’environnement. Après l’annonce de la fermeture du site d’Hergnies, l’avenir de la maison forestière avait été garanti. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous nous retrouvons face à un PNRSE qui ne respecte ni ses engagements, ni sa parole. Le conseil régional doit mettre la pression sur cette structure en pleine révision de sa Charte pour y intégrer cette mission ». Bien sûr, cette intervention dans l’hémicycle régional n’est pas neutre compte tenu de la qualité de grand contributeur au bénéfice du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut. A ce titre, 9 conseillers régionaux Hauts de France, comme Elisabeth Gondy et Sandrine Gombert, siègent aux côtés de 9 conseillers départementaux, au sein du syndicat mixe du Parc Naturel Scarpe Escaut. 

« Nous souhaitons conserver l’équipement et le savoir des agents », Aymeric Robin 

Face à cette échéance lisible à court terme, différents acteurs ont posé une réflexion avec le PNRSE. « La Porte du Hainaut a demandé la mise en oeuvre d’une action de sensibilisation à l’environnement. De plus, la Maison de la Forêt demeure un équipement important pour le territoire, sa visibilité est importante. Donc, nous travaillons à un financement pour son fonctionnement courant 2025. Nous souhaitons conserver l’équipement et le savoir des agents », commente Aymeric Robin, président de La Porte du Hainaut et maire de Raismes. 

« Pas de problème de sécurité sur ce site », Isabelle Zarlanga

Pour la Directrice du PNRSE, il y a une différence de taille entre l’équipement sur Hergnies et celui de Raismes. « Il n’y a pas de problème de sécurité sur ce site pour le public. Par contre, il est dans son jus, il faut revoir la muséographie comme l’accueil du public. Pour autant, à ce stade, il n’y a pas de positionnement politique afin de liquider cet outil Maison de la Forêt à Raismes. Quel projet pouvons-nous mettre en en place pour une réouverture ? ». Le 28 novembre dernier, il y a eu une rencontre politique entre le Président du PNRSE, Grégory Lelong, et le Président de la CAPH, Aymeric Robin, sur ce dossier.

La Directrice confirme la demande de La Porte du Hainaut « d’une mission courte pédagogique dans les écoles des 47 communes de l’EPCI » dans l’attente d’une solution pour cette Maison de la Forêt. « Toutefois, nous interrogeons les autres EPCI susceptibles de participer au fonctionnement de la Maison de la Forêt », ajoute-t-elle. Sur Valenciennes Métropole, une mission de sensibilisation dans les écoles débutera dès 2025 à travers « Les Atlas de la Biodiversité ».

Du privé au public

Evidemment, le licenciement des animateurs de la Maison de la Forêt change la donne. « Nous passons d’un contrat privé à une ouverture de poste dans le public. Bien sûr, les animateurs pourront y répondre, mais nous sommes sur un changement de statut », précise Isabelle Zarlanga dans l’hypothèse où le PNRSE reprendrait en direct la gestion du site. Sans doute le changement central pour la mise en oeuvre d’un projet, car la réduction du fonctionnement, et de fait de la masse salariale, constitue un mantra dans de nombreuses collectivités publiques. En fait, tout dépend où le PNRSE place le sujet de la pédagogie à l’environnement, car« dans les écoles, c’est important. Par contre, il demeure essentiel que les jeunes viennent sur un site au coeur de la nature », mentionne Julien Poix… et à défaut de rester plusieurs jours ce que permettait le site sur Hergnies.

En tout état de cause, ce dossier figure en bonne place pour la prochaine réunion (1er trimestre 2025) de Bureau du PNRSE, puis du comité syndical où sera abordé ce dossier sensible. Affaire à suivre… !

Daniel Carlier

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(CAPH) Un conseil communautaire d’une rare densité, tension, et en responsabilité

17 décembre 2024 à 15:24

(Visuel les Pâtissiers du Hainaut sont venus présenter leur bûche de Noël, une création originale « Ecrin des neiges »)

Evidemment, la première pensée de l’hémicycle communautaire s’exprime en faveur des Mahorais, dont l’île a été dévastée par le cyclone Chido. L’heure n’est pas à la polémique sur Mayotte, la Popol est même insupportable. Emouvante cette séance parisienne des questions au Premier ministre avec la main sur le coeur mahorais que cet hémicycle a oublié depuis des décennies même si la départementalisation est récente. Non, l’inquiétude absolue est à la fourniture d’eau potable, de nourriture, de soins, d’un déblaiement du seul axe routier macadamisé de l’île hippocampe faisant le tour du 101ème département (hors deux autres axes d’est en ouest). A ce stade, une petite partie de l’île est accessible, mais à chaque heure passée le génie civil fait son travail pour accélérer les choses. La capitale administrative, Mamoudzou (environ 50 000 habitants) au nord est, se situe sur Grande Terre, en face de Petite Terre (et ses fameuses barges) où se situe l’aéroport, l’usine de dessalement sans oublier La Légion étrangère. Dans cette partie de notre République, avec un PIB par habitant huit fois inférieur à la Métropole, le T-Shirt collector est une carte de France et ce petit confetti de la République en bas de l’Afrique avec une flèche reliant les deux territoires… assortie d’une bulle réaliste : « La France d’en bas » ! Face à ce drame, Aymeric Robin réagit : « Mayotte a été dévastée dont les habitats précaires pour 1/3 de la population. La Porte du Hainaut va effectuer un don et se rapprocher du fonds de collecte des collectivités publiques. » Enfin, la départementalisation récente, en avril 2010, du 101ème département français a permis d’accéder aussi à des fonds européens au titre du RUP (Région ultrapériphérique) et surtout en l’espèce le Fonds « Restore » pour la reconstruction des territoires après une catastrophe naturelle au sein d’un pays membre de l’Union européenne.

Vous pouvez également réaliser un don pour Mayotte sur https://www.va-infos.fr/breves/dons-pour-mayotte/

Ensuite, l’indignation face à la fermeture de l’usine d’Arcelor Mittal à Denain et à Reims est palpable. Le président de la CAPH fustige la famille Mittal père et fils milliardaire, après l’annonce « brutale alors que l’entreprise est rentable avec des perspectives de croissance en 2025. Outre ces fermetures annoncées, c’est très inquiétant pour les autres sites en France. L’Etat doit peut et doit mettre la pression sur cette entreprise ou alors rendez l’argent public (392 millions d’euros de subventions, 192 millions de crédit d’impôts, et 100 millions d’aide à l’électricité).»

Enfin, il y a bien eu un autre moment de consensus éphémère avec l’installation officielle de Bernard Caron, le tout nouveau maire de Wallers comme élu communautaire en lieu place de Salvatore Castiglione, le député de la 21ème circonscription (Valérie Létard, Ministre démissionnaire), pour lui souhaiter la bienvenue. L’apport d’un agriculteur de profession sera précieuse dans les dossiers de souveraineté alimentaire sur ce territoire. 

La TEOM, toujours et encore… !

En premier lieu, le Président de La Porte du Hainaut justifie le report du vote du budget primitif. « C’est la fin de l’Opéra Barnier. C’est pourquoi, compte tenu de l’incertitude nationale, j’ai choisi de reporter le vote du budget primitif au 13 janvier 2025. Nous y verrons peut-être un peu plus clair (tout au moins un nouveau Gouvernement), mais nous devons aussi financer nos investissements, nos projets et ne pouvons pas attendre plus », précise-t-il. 

Pour l’opposition, Eric Renaud suggère un report plus lointain encore, comme certaines communes en mars. Concrètement, le budget national sera peut-être voté avant le 31 mars 2025, c’est un scénario extrêmement positif à ce stade. De fait, les collectivités locales doivent prendre leurs responsabilités « tout en sachant que nous votons un budget primitif et nous voterons derrière des délibérations modificatives (comme ce soir) ». 

Ensuite, Eric Renaud relance une menace en justice liée à la décision du Tribunal Administratif de Lille, en mars 2024, sur le remboursement de la TEOM 2021 « et une une exécution du jugement via un mandatement d’office (sur la TEOM 2021 perçue). Ensuite, votre fonds Booster pourrait s’assimiler à un détournement de fonds publics. J’activerai l’article 40 afin de le signaler au Préfet du Nord. » 

La réponse est sans ambiguïtés : « Nous ne sommes pas des voyous. Nous aussi, on travaille avec nos avocats. Je vous rappelle que ce jugement repose sur un défaut de présentation sur la forme, et pas sur le fond, ni sur la mise en oeuvre d’une TEOM, ni sur son montant. De plus, en 2019, le Sénat a voté une loi permettant à une collectivité publique de ne pas rembourser le montant collecté en cas de condamnation administrative sur la forme. »

Pour Ludovic Zientek, le maire de Bouchain, la demande d’Eric Renaud questionne : « Aucun budget n’a été voté par l’Etat, et nous pourrions attendre. Non, il faut se bouger et ne pas donner l’impression que de ne pas voter le budget n’est pas grave ! »

David Audin, élu à Denain pour sa part, tient à remercier « les services et les documents fournis à la Commission des finances. Cela nous permet de voter en toute sincérité. »

Plateforme de marque et extension du site communautaire de Raismes

Suite à deux questions posées par Eric Renaud, le Président de la Porte du Hainaut répond : « Pour la création de ce nouveau logo, ses déclinaisons, la flotte de voitures, les supports de communication (nouveau site internet), affiche d’entrées de territoire…, le coût est de 300 000 euros après 20 ans avec la même identité visuelle. »

Ensuite, un autre sujet polémique où les commentaires sont pléthoriques concernant un nouveau bâtiment communautaire sur la Zone du Plouy à Raismes. Là également, Aymeric Robin a voulu déminer le sujet. « Il n’y a pas de palais. Il s’agit d’une extension du site communautaire de Raismes. Aujourd’hui, nous avons 7 sites. L’idée est de fusionner sur un seul bâtiment tous les services, moins de déplacement, plus fonctionnel, mais également démonstrateur (au niveau environnemental), un bâtiment passerelle. Cette extension serait située sur la Z.A.C du Plouich, seule ZAC sans requalification à ce stade. De plus, cette réalisation a été examinée en toute transparence en commission. Enfin, le coût de cette réalisation est évalué pour un montant de 18 millions d’euros. »

Ensuite, les rumeurs d’un projet ficelé à 100 %, là également Aymeric Robin rectifie : « On a lancé un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) auquel 7 candidatures ont répondu sur ce projet. Aujourd’hui, une première sélection a conservé 3 candidatures. Le concours est toujours en vigueur. Rien n’est arrêté ! »

Zoom sur le SDRADET Hauts de France

En effet, en haut de la pile, la loi du mois d’août 2021 « Climat et Résilience » donne un objectif clair, une diminution de la consommation foncière drastique en 2050 avec déjà un point d’étape en 2030 avec une division par deux de la consommation foncière. 

Pour tendre vers cet objectif, un état des lieux est nécessaire. En effet, le SDRADET de la région Hauts de France a été modifié le 18 novembre 2024 avec une adaptation de la loi d’août 2021. En effet, l’émergence des PER (Projets d’Envergure Régional), comme national, sont isolés du comptage foncier final. « Sur le Valenciennois, 24 hectares seraient identifiés par la région où 5 projets (pour la CAPH) sont fléchés : Lesaffre et Verso Energy sur Denain, sur le site des Soufflantes, sur la zone d’Hordain 1 avec un projet 100% privé, et enfin la zone des Bruilles sur Escaupont, un site dégradé bord à canal », indique le technicien de La Porte du Hainaut. 

Des données utiles avec la consommation foncière entre 2011/2021 à hauteur de 39 hectares environ par an, et corrigée positivement entre 2021/2023 avec 22 hectares environ par an. Enfin, 60% de la consommation foncière est consacrée aux habitations, 30% pour l’activité économique.

Sur ce point, Jean-Michel Michalak précise les dessous de cette modification du STRADET par le Conseil régional : « Nous n’avons pas choisi de diviser par 2 la consommation foncière. Nous nous adaptons à la loi Climat et Résilience ». 

Une nouvelle DSP pour les aires d’accueil… plus stricte !

Evidemment, la Présidence de la Porte du Hainaut s’est associée, comme l’ensemble de l’hémicycle, aux intolérables menaces à l’endroit d’Anne-Lise Dufour par la communauté des gens du voyage. Ces faits masquent, ou à peine, une gestion pointée du doigt des aires d’accueil des gens du voyage. En effet, la maire de Denain dénonce « une sédentarisation des aires d’accueil. Il n’y a plus de places pour les autres et par suite plus de rotations ». 

Dans cette optique, compte tenu de la fin de la DSP pour la gestion des aires d’accueil au 21 décembre 2025, un nouveau cahier des charges doit être défini. « Nous devons être plus strict sur le respect des règles », ajoute Anne-Lise Dufour. Une suggestion d’un contrat de DSP sur 3 ans et plus sur 5 a été évoquée, mais cette plus courte durée pourrait refroidir les candidatures putatives. En tout état de cause, cette nouvelle DSP sera étudiée sous toutes les coutures compte tenu des difficultés de gestion à ce stade. 

En bref :

Le vote définitif du Plan Local de l’Habitat est intervenu, tout comme le renouvellement de l’Aide à la Pierre, mais également les dispositifs contre l’habitat indigne. Pour information, depuis le 01 avril 2024, les collectivités locales et EPCI peuvent verbaliser directement les propriétaires en infraction dans le domaine de l’insalubrité. 

Daniel Carlier

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Les maires socialistes du Valenciennois réagissent à la nomination de François Bayrou

17 décembre 2024 à 06:10

COMMUNIQUE DES MAIRES SOCIALISTES ET APPARENTES DU VALENCIENNOIS : Sandrine GOMBERT, Maire de Petite-Forêt, Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire d’Haveluy Dalila DUWEZ-GUESMIA, Maire de Lourches, Pierre-Michel BERNARD, Maire d’Anzin, Laurent DEPAGNE, Maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes.

François Bayrou Premier Ministre : Bis Repetita

« Depuis 3 mois la crise politique s’installe en France, et les Français s’inquiètent légitimement d’un Président de la République qui s’enfonce dans le déni de ses défaites électorales, d’un Président solitaire, esseulé, qui n’entend plus, qui n’écoute plus et qui a raison tout seul.

Emmanuel Macron est le seul responsable de la crise politique actuelle.En juin dernier il a décidé, seul, de dissoudre l’Assemblée Nationale. LesFrançais lui ont alors clairement exprimé leur rejet de sa politiquelibérale en plaçant la gauche en tête des élections législatives, toutcomme ils ont rejeté massivement l’extrême-droite à travers le FrontRépublicain.

Au lieu d’écouter les Français, Emmanuel Macron a encore une foispréféré s’écouter en adoptant une stratégie mortifère représentée parl’éphémère Premier Ministre, Michel Barnier, dont le gouvernementétait à la botte de l’extrême-droite. Ce bras d’honneur fait à l’encontre du Front Républicain rendait la censure du gouvernement Barnier inéluctable.

En nommant François Bayrou le Président de la République choisit unPremier Ministre de centre-droit, qui plus est un artisan de la macroniedepuis 2017. Des élections législatives et de la censure EmmanuelMacron ne tire toujours aucune leçon. C’est encore vers son proprecamp qu’il se tourne, son dos face aux Français !

Nous regrettons qu’après tant de tergiversations, le Président n’ait pas nommé un Premier Ministre de gauche alors qu’il s’agissait pourtant de la seule solution permettant de respecter le vote des Français, d’engager un travail de compromis avec les partis du Front Républicain, et d’apporter une réponse sérieuse à la crise politique que nous connaissons.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, il devra prouver qu’il n’est pas la marionnette qu’Emmanuel Macron a placée à Matignon pour défendre son bilan et prolonger le macronisme dont les Français veulent plus.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, alors il ne devra faire aucune concession à l’extrême-droite dont le seul projet est de semer le chaos pour entretenir la terreur.

Si François Bayrou souhaite travailler à la “réconciliation” du pays, alors il devra se tourner vers les parlementaires socialistes pour trouver des compromis acceptables sur les sujets au coeur des préoccupations des Français que sont le pouvoir d’achat, le niveau des salaires, les retraites, l’accès à la santé, la protection des services publics, l’urgence climatique et la justice fiscale.

En responsabilité les socialistes y sont prêts, c’est maintenant àFrançois Bayrou de créer les conditions de la non-censure de son futur gouvernement« 

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D’un chantier à l’autre à Denain

16 décembre 2024 à 07:11

(Centre aqualudique de Denain)

Natureo, un centre aqualudique performant et plus rentable… !

A plusieurs reprises dans ce Conseil municipal, le nouveau centre aqualudique était au coeur du débat. En effet, le rapport 2023 de Natureo, exploitant de la DSP sur la première année pleine (ouverture février 2022) d’exercice, met en lumière 134 204 entrées, contre 1226 268 en 2022. Evidemment, l’ancienne piscine Gustave Ansart, dans son jus, était loin de ce résultat. Concrètement, il se traduit en chiffre d’affaires, 840 000 € pour l’année 2023 contre 145 000 € en 2019, la dernier année de pleine exercice de l’ancienne piscine G. Ansart. 

Pour autant, la structure est encore en déficit. « Cela n’inquiète pas outre mesure l’exploitant où elle peut faite des économies sur la gestion de l’eau. Bien sûr, le choc des énergies (durant l’hiver 2022/2023) a impacté cette gestion (et un reflux des prix énergétiques pour 2023/2024) », précise Manuel Schabaillie, le DGS de Denain.

Ensuite, le sujet du tarif d’entrée a été très discuté par l’opposition municipale. Evidemment, le prix actuel de 3,20€ est supérieur à celui de l’ancienne structure et en hausse en 2025 de 16%, mais la maire de Denain « égrène le comparatif avec les piscines des communes voisines où notre tarif d’entrée demeure moins important au final ». Pour Youssouf Fedal : « Comparaison n’est pas raison. On ne peut pas comparer Denain, Valenciennes, et Saint-Amand-les-Eaux en terme de pouvoir d’achat. »

Eternel débat sur la commune de  Denain où d’un côté, la majorité municipale utilise le statut peu envié de ville la plus pauvre de France pour capter le maximum de subventions dans tous les domaines, et c’est de la bonne gestion, et en même temps cesser de lui parler de cette étiquette collante pour la vie au quotidien de la commune. 

Anne-Lise Dufour rappelle aussi qu’il y a une « possibilité de se restaurer sur site », car à ce stade les professionnels se succèdent à la tête de ce restaurant et n’arrivent pas à le développer. 

L’ERBM pour les espaces publics

Autre délibération importante à travers la convention financière pour la requalification des espaces publics permise par l’ERBM. En effet, la différence entre l’ANRU et l’ERBM (Engagement pour le Renouvellement Urbain) réside dans la participation du dispositif ERBM dans la réhabilitation des espaces publics, dans son volet 2 et 3, mais pas l’historique ANRU de Jean-Louis. Borloo. Par contre, la première magistrate souligne aussi que l’ANRU, comme le NPNRU, fixe un moment de subventions acquise définitivement tandis que l’ERBM repose sur des crédits annuels à renouveler chaque année. « C’est pourquoi, la proposition de la Ministre du logement (démissionnaire), Valérie Létard, de sanctuariser ces crédits de l’ERBM jusqu’à 2027 (fin du dispositif 2027) est une bonne idée », déclare Anne-Lise Dufour.

Les quartiers concernés par ce projet de renouvellement urbain sont la Cité Turent, la Cité Chabaud Latour et Cité Bellevue, mais un autre site est également à l’étude, la Fosse Mathilde. De plus, cette dernière n’est pas incluse dans le dispositif de l’ERBM.

Le cas spécifique de la Fosse Mathilde

En effet, cet ancien puits a laissé un patrimoine bâti très précieux et listé dans les éléments reconnus par l’UNESCO pour le bassin minier.  Un projet assez ambitieux était à l’étude sur ce patrimoine remarquable. A ce titre, l’EPF (L’établissement Public Foncier) est propriétaire du site et doit assurer les travaux du clos et couvert prochainement. « Par contre, nous connaissons un problème de fuite de gaz (de mine), par intermittence, et l’EPF doit aussi sécuriser ce puits », commente la maire.

Néanmoins, ce danger permanent, même sécurisé, conduit à réduire drastiquement les ambitions sur ce site. « Nous avons suggéré à l’Etat l’implantation d’une Maison Frances Services. Cette proposition a été validée par les services de l’Etat. Bien sûr, l’emprise occupée sera bien inférieure (au précédent projet à l’étude) », ajoute-t-elle.

La franchise « La Goudale » à Denain

Dans cette construction d’un centre-ville, inexistant de fait, sur la commune de Denain, un forum est en chantier en lieu et place de l’ancienne salle Aragon. Sur ce dossier, un espace de restauration, voulu de qualité, est souhaité par la majorité municipale. A ce titre, une délibération a validé la signature d’un « Crédit bail » à un futur exploitant. 

Pas évoqué dans cette délibération, le nom de l’exploitant est en phase de négociation. Par contre, le franchiseur a été révélé par La Voix du Nord, en l’occurrence « La Goudale ». C’est incontestablement une belle signature-brasserie à la française dans l’assiette ! « Nous sommes en négociation avec le futur Franchisé sur la durée du Crédit bail, le coût de location/vente, etc. L’idée est de ne pas asphyxier financièrement le professionnel dès son démarrage. Cette ouverture va dynamiser la place. Aujourd’hui, nous votons la déclaration de principe d’un Crédit-Bail », commente Anne-Lise Dufour. En résumé, c’est l’heure de la Négo… !

Sur ce point, Joshua Hochart, élu de l’opposition, s’inquiète de la vente « d’un morceau de la ville de Denain sur une durée de 15/20/30 ans ». Certes, le choix de l’exploitant est déterminant et qui plus est en plein coeur de ville. Néanmoins, nous ne sommes pas dans une économie administrée et on ne peut pas bénéficier d’une vente sonnante et trébuchante, avec un retour en moins de 5 ans, et d’une exploitation 100% privée et pérenne. Sinon, il faut s’adresser à LVMH… !

« Denain respecte la loi Besson », Anne-Lise Dufour

Comme quasi à chaque conseil municipal, le sujet sensible des « gens du voyage » est abordée avec crispation. A ce stade, notre « aire d’accueil est mal gérée. Les occupants s’installent avec leur caravane définitivement et il n’y a donc plus de rotation. Par contre, Denain respecte la loi Besson, mais La Porte du Hainaut n’est pas en règle », précise la maire. Le Sous-Préfet de Valenciennes devrait présenter une solution au niveau de l’arrondissement… en 2025 !

Daniel Carlier

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Le SIAVED réduit son investissement sur le CVE de Douchy-les-Mines

15 décembre 2024 à 06:50

Charles Lemoine : « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option revamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines »

Pour cette première année du nouveau Siaved avec 7 intercommunalités adhérentes (Val de Sambre, Valenciennes Métropole, Pays de Mormal et Pays Solesmois), contre 3 jusqu’au 31 décembre 2023 (La Porte du Hainaut, Caudrésis-Catésis, et Coeur de L’Ostrevent), c’est l’heure d’un premier regard dans le rétroviseur. A cet égard, les chantiers sont pléthoriques : Rénovation du CVE de Maubeuge et de Douchy-les-Mines, construction du Centre de tri public avec extension des consignes de tri, suite du programme de rénovation, voire construction, des déchetteries comme sur St-Amand-les-Eaux et Onnaing, sans oublier « un nécessaire renforcement des équipes. Nous avons eu des moments difficiles, mais je tiens à remercier l’ensemble du personnel du SIAVED pour leur engagement. D’ailleurs, nous sommes toujours en phase de recrutement », commente le Président du Siaved.

Autre annonce majeure, les 7 présidents des EPCI adhérentes ont souhaité réviser les ambitions en terme de travaux sur le CVE de Douchy-les-Mines. « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option relamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines. C’est un choix de prudence », indique Charles Lemoine. Il y avait deux options sur la table. D’un côté le projet pour des décennies à 150 millions d’euros avec un retour sur investissement attendu et une version de requalification pour 10 ans avant de nouveaux travaux. Les présidents ont voté souverainement la prudence. Les deux choix ont leur vertus, mais il faut avouer aussi que l’instabilité politique au niveau national est source de fébrilité en terme d’investissement. Il ne faut pas se leurrer, le stylo levé à Douchy-les-Mines ne sera pas le seul en France…

« L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », Raymond Zingraff

Cette nouvelle donne apporte de nouveaux services aux habitants des 7 agglo comme « la collecte de l’amiante. C’était très attendu par les populations et aujourd’hui opérationnel pour les particuliers sur les 7 agglos», précise Charles Lemoine. En effet, le besoin était criant sur ce large territoire. Ainsi, les dépôts sauvages vont peut-être diminuer sur ce type de déchets… De même, dans son marché précédent, Valenciennes Métropole avait proposé un service de collecte à domicile (de fin avril à fin octobre) des bio-déchets dans le centre-ville de Valenciennes (intra boulevard). Ce service est en voie de s’élargir à d’autres collectivités. Sur ce point, Anne-Lise Dufour, la maire de Denain, mentionne la problématique des bioseaux pour les logements collectifs.

Evidemment, le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. C’est pourquoi, le SIAVED investit dans la prévention tous azimuts. « L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », explique Raymond Zingraff. Certes, l’objectif est très ambitieux, mais possible à travers une meilleure information, sensibilisation, plus de solutions de tri sélectif, et des points d’apports plus nombreux… !

Concernant le nouveau prestataire de la collecte des déchets sur Valenciennes Métropole, Groupe Nicollin, les débuts ont été très difficiles. « Nous avons réuni au SIAVED les maires concernés et la Direction du Groupe Nicolin. A ce stade, il y a eu des améliorations nettes, mais nous continuons l’évaluation du service », indique Charles Lemoine. 

Le futur budget 2025

Même pas étonnant que le sujet arrive sur la table bien avant le ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire-le 27 février 2025), car des élus communautaires ont fait part de leur inquiétude face à la prochaine contribution intercommunale au profit du SIAVED. Entre la hausse des coûts de gestion des déchets, les investissements en la matière, et des budgets d’agglo en souffrance, le débat sera vif. Le vote du budget est prévu le 27 mars 2025.

Daniel Carlier

* Action de repenser, modifier ou améliorer un objet, un processus, un service ou une idée existante afin de l’actualiser ou d’améliorer sa qualité, son efficacité ou son apparence

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Cité des Congrès ???, budget 2025, et nouvel appel d’offres pour l’assainissement !!!

14 décembre 2024 à 06:00

(Les Pâtissiers du Hainaut sont venus présenter leur bûche de Noël, création originale baptisée « Ecrin des neiges »)

Laurent Degallaix : « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres »

Un peu perdu dans la masse des délibérations à caractère budgétaire, mais cela ne masque pas le camouflet administratif le plus important de ce mandat 2020/2026 « pour un marché de plus de 100 millions d’euros », souligne Joël Soigneux, s’exprimant en lieu et place de Véronique Dupire, vice-présidente en charge du cycle de l’eau absente. En effet, le Tribunal administratif de Lille a annulé le choix de la CAVM dans l’attribution du marché des eaux usées https://www.va-infos.fr/2024/07/23/valenciennes-metropole-doit-revoir-sa-copie-sur-le-marche-public-de-leau/ , un cinglant revers pour la communauté d’agglomération. Cette dernière avait donc plusieurs choix sur la table : Poursuivre l’appel d’offres a un certain degré de négocations déjà entamées ou recommencer toute la procédure. « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres. D’ailleurs, nous prenons également une nouvelle AMO, indépendante (et différente de la précédente). Ce nouvel d’appel d’offres sera relancé dès le début de l’année 2025 avec peut-être d’autres candidats », commente Laurent Degallaix, Président de Valenciennes Métropole. 

Evidemment, le prolongement des services en cours des eaux usées, dans les diverses structures, a été validé pour toute l’année 2025. Ce fait administratif et technique, scruté par la Presse nationale économique compte tenu du renom des candidats putatifs, n’est pas de l’épaisseur d’un trait ! D’ailleurs, le silence assourdissant le 26 juin dernier sur le résultat du Tribunal administratif de Lille, du 19 juin précédent, a été habilement entretenu en pleine campagne législatives, un autre fait politique !

La CCI Grand Hainaut, nouvel exploitant de la Cité des Congrès ?

Certes, les CCI françaises sont déjà en charge de port public, d’aéroport, et d’autres structures à caractère lucratif sur le sol français, mais la surprise de la candidature de la CCI Grand Hainaut a fait son effet lorsque l’AMO a exposé, très précisément, les critères de choix entre « GL events » et la CCI Grand Hainaut pour l’exploitation de la « Cité des Congrès » dès le 05 janvier 2025.

Moins de charges, plus de recettes, une maîtrise des charges de personnel, en résumé une meilleure performance financière de la CCI Grand Hainaut, l’AMO a livré le nom du lauréat à travers un verdict sans ambiguïtés, malgré deux candidatures de haut niveau. Et le gagnant est…la CCI Grand Hainaut. Tout bien pensé, il n’est pas étonnant que les CCI françaises, ponctionnées sur leurs fonds propres par l’Etat depuis des années, cherchent des ressources extérieures à leur champ de compétences habituelles sauf que… !

Certes, il n’y a aucun commentaires à faire sur la capacité de la CCI Grand Hainaut à performer dans le cadre de cette exploitation d’un équipement de premier plan pour Valenciennes Métropole. Toutefois, les liens reconnus entre la CCI Grand Hainaut et le Président de Valenciennes Métropole, également maire de Valenciennes, comme au sein d’une structure type « Foncière » sur la ville-centre, et d’autres interactions ville de Valenciennes/CCI Grand Hainaut, posent des questions légitimes. On note aussi que le Président de Valenciennes Métropole a fait voter en personne cette délibération où l’hémicycle a validé à l’unanimité ce choix historique. Comparaison n’est pas raison, mais on demande (en Droit) à une élue ou un élu de ne pas participer, voire de sortir de la pièce, pour le vote d’une subvention à une association, même de 100 euros, dont il est un simple membre. Le commun des mortels peut se poser une question face au déroulement de ce vote ouvert au public.

Sommes-nous devant un conflit d’intérêts, la fameuse « prise illégale d’intérêts » en Droit, parfois injuste, dans la mise en cause des élus décisionnaires. C’est un mystère ? Ensuite, à la CAVM ou à la CAPH et les autres EPCI, l’annonce d’un changement d’exploitant dans une DSP intervient dans l’immense majorité des cas, pas d’exemples contraires sur le Valenciennois, quelques mois avant la date de passation d’activité. En l’espèce, ce Conseil communautaire de Valenciennes Métropole réalise un vote décisif, le 11 décembre 2024, pour un passage de témoin le 05 janvier 2025…, c’est un calendrier étonnant à plus d’un titre ! Un colloque à Valenciennes (en 2017) (https://www.va-infos.fr/2022/12/06/linformation-penale-elue-exemplaire/) en présence de l’ancien Procureur de la République, François Perain, sur ce sujet (deux derniers paragraphe par le Procureur et Maître De Abreu ) est édifiant sur cette responsabilité pénale de la « Prise illégale d’intérêts ».

Justement, un cabinet compétent d’avocats, versé en la matière, a-t-il été consulté à cet effet afin de lever tous les doutes sur un éventuel conflit d’intérêts ? Peut-être, mais le Président de Valenciennes Métropole n’a pas cru utile de le mentionner, avant le vote, aux élus communautaires en plénière, car il ne sont pas toutes et tous spécialistes des canons juridiques à respecter si abscons parfois. Par suite, leurs votes engageraient-ils (ou pas) une responsabilité collective d’un choix potentiellement contesté devant les tribunaux ?

Le budget 2025

Dans la lignée du ROB https://www.va-infos.fr/2024/11/26/cavm-rob-prudentiel-climat-egalite-hommes-femmes-et-au-dela/, le Président de Valenciennes Métropole promeut un budget dynamique et prudentiel, malgré un contexte politique d’incertitude lunaire « qui plane et qui perdure » : « Nous votons dès aujourd’hui le budget afin de financer les coups partis (chantiers en cours). Plus globalement, sur 10 ans, nous avons investi environ 1 millard d’euros et nous avons encore 32 millions d’euros d’épargne brute. Ensuite, nous maintenons les taux fiscaux pour notre partie, mais cela n’obère pas une hausse de l’assiette fiscale nationale. La CAVM joue pleinement son rôle d’accompagnement des communes (sur l’investissement) ». Enfin Laurent Degallaix précise qu’en Bureau communautaire « nous avons validé une prime à l’installation des jeunes agriculteurs de 7 000 € + 3 000 euros sous certaines conditions. » Effectivement, 50% des agriculteurs français en activité partiront en retraite d’ici 5 ans, c’est un peu le même tsunami que pour la médecine libérale… !

Les réactions politiques :

Laurent Depagne/Aulnoy-lez-Valenciennes : Tout d’abord, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes a remis en mémoire des interventions, sous le Gouvernement Michel Barnier, voire les précédents, sur une responsabilité des collectivités publiques dans la dette de l’Etat. « Les élus locaux ont mal vécu ces propos. Ce n’est pas de notre faute, car nous votons nos budgets à l’équilibre », tance Laurent Depagne. « Ce budget 2025 est prudemment ambitieux, malgré le contexte national. Ce budget défend le patrimoine culturel, le Théâtre d’Anzin, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, et prochainement le Boulon, le renouvellement urbain, et sans oublier le patrimoine scolaire. Sans l’intervention de Valenciennes Métropole, nous ne pouvons pas réaliser la construction d’un nouveau Groupe scolaire. » Ce dernier évoque également le fonds « ENR » en faveur des « énergies renouvelables », une initiative intéressante sur le volet environnemental sans aucun doute.

Xavier Sudzinski/Condé-sur-l’Escaut : Evidemment comme élu du Pays de Condé, il met en avant l’enclavement géographique du secteur : « Sur le volet transport, qui est de la compétence du SIMOUV, des choses sont à améliorer afin de désenclaver des quartiers de villes et villages de notre territoire et il faut améliorer l’offre afin de rendre attractif les transports en commun. » Ensuite, il met en relief le bon équilibre budgétaire global, sans oublier une pique nationale : « Il est anormal que les collectivités locales soient la variable d’ajustement de nos dirigeants, sachant que ces mêmes collectivités se doivent de présenter des budgets a l’équilibre ce qui n’est pas le cas de l’état. C’est ainsi, une fois de plus, que le Rapport d’Orientation Budgétaire adopté par notre assemblée en vue de la discussion budgétaire se doit de coller au plus prés de la réalité. Le budget de ce jour fait apparaître un équilibre presque parfait entre la section fonctionnement et la section investissement. »

Quentin Omont/Valenciennes : 

Pour sa part, l’élu de l’opposition à Valenciennes reconnaît une prudence budgétaire de bon aloi face à une dette publique abyssale « dont votre ami politique Edouard Philippe est en partie responsable ». Toutefois, il s’étonne du manque de transparence sur « la ligne budgétaire du Grand Cavin avec l’éviction de la Briqueterie Chimot (avec indemnité). Ensuite, je ne vois pas d’engagement sur un territoire en transition face à notre crédit climatique. Je note un million d’euros isolé pour des acquisitions foncières stratégiques. »

Daniel Carlier

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François Bayrou, Premier ministre, une amitié de longue date avec Francis Decourrière

13 décembre 2024 à 11:44

Durant une interview politique sur une chaîne d’informations, pour mettre en exergue son sens de la négociation, François Bayrou avait rappelé son lointain passé de « Maquignon » (Marchand de chevaux), comme Francis Decourrière. Ensuite, le parti politique de l’UDF (Union pour la Démocratie Française) réunit les deux hommes au sein de cette formation politique précurseuse d’autres partis du centre droit. D’ailleurs, François Bayrou était présent à Valenciennes pour la remise de la légion d’honneur à Francis Decourrière en 2005,  symbole d’une solide amitié entre les deux hommes politiques. Enfin, il partage une passion commune, les chevaux de course et à ce titre, ils sont co-propriétaires d’un cheval de course (site officiel https://infochevaux.ifce.fr/fr/golden-runner-CCmJ99eiR_WUzn7N_R5nAQ/infos-generales)

L’arrivée du maire de Pau, porte drapeau du béret béarnais, pourrait être un tremplin naturel pour la poursuite de la fonction de Valérie Létard comme Ministre du Logement. Des annonces pour la sanctuarisation des crédits de l’ERBM (Engagement du Renouvellement du Bassin Minier) jusqu’en 2027, et le prêt à taux zéro généralisé sur l’ensemble du territoire, sont attendus avec une grande impatience par les bailleurs sociaux et les professionnels de l’immobilier. 

Clairement, le défi sera colossal pour le nouveau Premier ministre où l’esprit de concorde pour une non-censure pourrait être la seule porte de sortie politique pour gouverner le pays ! Un atout de taille pour lui, il peut revendiquer le vieux sujet du« Scrutin proportionnel » qu’il porte inlassablement depuis des lustres. D’ailleurs, de nombreux partis politiques sur l’ensemble de l’échiquier actuel ont un intérêt premier à voter ce changement majeur du mode électoral pour la vie politique française. Ensuite, celui plus récent d’une «  Banque de la démocratie », porté en 2017, afin que chaque candidat.e crédible et sérieux à une élection présidentielle, ou autres scrutins comme des municipales, puisse se financer auprès d’une banque publique…, un minimum minimorum dans une démocratie digne de ce nom !

En conclusion, il serait très improbable que le patron du Modem depuis son origine en 2007, le parti politique le plus au centre de l’échiquier politique, ne laisse pas Valérie Létard poursuivre sa fonction de Ministre du Logement, comme députée UDI de la 21ème circonscription, certes ne pesant que 3 élus UDI au sein de l’Assemblée nationale, mais bénéficiant d’une thématique prémium. A l’instar de l’urgence d’une loi en faveur du monde agricole, le logement figure sur toutes les tablettes des priorités absolues. Enfin, il n’y a pas eu de polémiques à son endroit sous le gouvernement Barnier et il vaut mieux des ami.e.s que des ennemis dans Son Gouvernement… d’intérêt général !

Daniel Carlier

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Ludovic Bouvier/CGT : « Je n’ai plus d’illusion politique ! »

12 décembre 2024 à 11:50

Bien sûr, l’incertitude politique, dans une situation inédite, inquiète au plus haut point les salariés des grandes et petites entreprises. Pour autant, l’attente est très réduite. « Je n’attends pas grand chose d’un nouveau gouvernement, je n’ai plus d’illusion politique ! La principale cause de la dette publique est le transfert vers le Grand capital. Regardez les milliards accordés aux entreprises (aide, niche fiscale, et autres) année après année et cela sans contrepartie », tance Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie.

Sur la situation du Valenciennois, il convient que « ce territoire n’est pas encore trop impacté par les grands plans sociaux. Pour autant, Auchan et Arcelor Denain, même avec 30 emplois, constitue un symbole d’une désindustrialisation à venir. C’est normal, tous les pouvoirs ont été donnés à l’économie », ajoute-t-il.

Concrètement, sur le Valenciennois, l’automobile pèse énormément. Certes, Toyota affiche toujours une belle santé économique, mais l’inquiétude se situe au niveau de Stellantis. « Dans la filière automobile, ça va être une hécatombe ! », assène Ludovic Bouvier. Effectivement, le calendrier 2035 où l’interdiction de production de voitures thermiques est programmée (les occasions seront encore autorisées en circulation et à la vente en seconde main) fait terriblement peur à l’ensemble de ce secteur stratégique. Ensuite, sur le fleuron du Valenciennois, le ferroviaire, il y a également des questions, même si la commande en la matière n’a rien à voir en terme de calendrier. « A ce stade, Alstom qui a été absorbé par Bombardier, comme je l’affirme depuis le début, n’est pas en capacité de nous donner des chiffres sur la production en 2025 ! », constate le syndicaliste.

Son collègue de l’unité CGT de Valenciennes rappelle les priorités sociales à réclamer aux gouvernants : « Il faut une interdiction de licenciement et un salaire minimum à 2 000 €, cesser les aides aux entreprises et les relocaliser. De même, il faut organiser des Assisses de l’Industrie », commente David Guillet CGT Valenciennes.

Enfin, Nathaelle Tranchant, de la CPAM du Hainaut, remet en perspective un acquis social qui va « fêter ses 80 ans l’année prochaine, la Sécurité sociale. C’est un modèle solidaire, la seule institution en capacité de répondre aux problèmes sociaux. Pourtant, certains voudraient la détruire. Les néo-libéraux veulent un accès aux soins vers le privé. Là, le patient a deux choix, payer ou renoncer. Aujourd’hui, les gouvernements visent à moins de sécurité sociale et plus d’assurance privée. »

Le début de l’année 2025 pourrait être marqué par des mobilisations sociales… !

Daniel Carlier

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Marly rentre dans la « phase constructive » de l’ANRU 2

12 décembre 2024 à 06:19

Sur le menu des chantiers, la poursuite dans les délais des travaux du nouveau Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, Avenue Paul Vaillant Couturier, est au coeur indirectement de ce Conseil municipal. En effet, la livraison est toujours prévue en 2025 et une rentrée scolaire 2025/2026 assurée dans cet établissement regroupant les établissements Louise Michel et Nelson Mandela, école maternelle et école élémentaire. Justement, ce conseil municipal abordait une décision de l’Education nationale concernant la Direction de ce futur Groupe scolaire XXL. 

En effet, quatre structures, quatre directions avec un homme ou une femme, enseignant.e et/ou détaché, pas simple à intégrer dans une seule structure. C’est pourquoi, l’Académie de Lille a choisi de concentrer une Direction unique au sein de cet établissement. « Même si cette décision revient à l’Education nationale, nous devons la passer et la voter au Conseil municipal. Nous savons déjà que cette Direction sera assurée par un détaché.e (de l’obligation d’enseignement) », précise le maire. A cet effet, la carte de sectorisation de ce nouveau Groupe scolaire (ou carte scolaire) a été modifiée dans les formes et votée à ce conseil municipal. 

Le CSU, déjà opérationnel !

Dans la refonte de l’effectif de la Police Municipale, fois trois par rapport au précédent mandat, les agents des forces de l’ordre de proximité bénéficie dorénavant d’un CSU (Centre de Supervision Urbaine). Dans les locaux de l’ancien CCAS, au 1er étage, les images de vidéo-surveillance sont exploitées. Evidemment, elles servent à la verbalisation, mais il serait bien trop réducteur de limiter leur usage. « Elles permettent de sécuriser nos agents sur le terrain, notamment dans leur dos. D’ailleurs, il y a toujours un agent en supervision durant les horaires de la Police Municipale, du lundi au vendredi de 8H à 20h et le samedi de 14H à 21H. Ensuite, nous avons déjà eu plusieurs élucidations dans des affaires pénales », déclare l’édile. Evidemment, le sujet commun à des milliers de communes en France, les rodéos urbains.

Sur ce point, Christian Chatelain rappelle l’utilité de « cet outil, mais nous privilégions l’humain, les hommes et les femmes sur le terrain ». Pour sa part, Virginie Melki conforte cet « atout pour la commune, mais que se passe-t-il le dimanche puisque la Police Municipale ne travaille pas ! ». Jean-Noël Verfaillie indique « une relecture des images possibles sur réquisition des autorités compétentes. Les images sont conservées 21 jours. »

Les travaux de l’ANRU 2

Bien sûr, le chantier majeur de la rénovation urbaine se situe du côté de la Briquette. Ce fameux dossier ANRU 2, initié par Fabien Thiémé après une longue attente en 2019, a été remodelé en 2021 par le nouveau maire de Marly.

En effet, ce Conseil municipal a voté la convention d’aménagement des espaces publics. En priorité, le chantier du parvis du futur CFA/BTP de Marly, très proche du tramway et de la Maison de Quartier de la Briquette, mais aussi le parvis du futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse. « Je rappelle que l’Etat ne subventionne pas l’aménagement des espaces publics, mais les logements, démolition, réhabilitation, etc. », explique le maire. 

Concernant la « Place des Vosges » avec ses trois barres, elle est programmée à la démolition en 2025 et 2026. Le nouveau siège de Partenord, le bailleur social principal sur la Briquette, sera également installé. La phase réhabilitation va démarrer sur les autres sites de logements, une période plus joyeuse. En effet, la ligne d’horizon pointe vers la lumière. « Nous allons quitter la période de relogement toujours difficile pour rentrer dans la phase constructive des logements et des espaces publics », commente Jean-Noël Verfaillie. 

… et les autres chantiers !

Bien sûr, si l’Avenue Barbusse est achevée et la Place Gabriel Péri (sauf l’Hôtel de Ville en fin d’année), les axes principaux comme la rue Jean Jaurès et la rue du 19 mars seront en travaux lourds durant l’année 2025. Aucune altération de ces chantiers perturbants n’est prévue par l’édile, même pendant la campagne municipale 2026. « Si je dois perdre mon mandat pour une rue en travaux… », indique le maire en amont du Conseil municipal. 

A signaler, le restaurant asiatique, en face du parking le long du Satellium, dramatiquement sinistré durant les émeutes de juin 2023 a bouclé ces travaux. Il va réouvrir ses portes et mérite sans hésitations une bienveillance des Marlysiens pour ce courageux retour à l’activité sur la même commune.

Le Parc Urbain…, toujours en lice plus que jamais !

Enfin, le dernier dossier, mais pas le moins important, avec le début du chantier du très attendu Parc Urbain. « Marly ne bénéficie pas d’un important patrimoine bâti, mais d’un riche patrimoine naturel. J’assume ma volonté de la nature en ville. Bien sûr, je suis favorable à la densification de l’habitant en ville, mais il faut également une condition de vie agréable », commente le maire. Ainsi, le passage de la Rhônelle pourra s’ouvrir au regard des citoyens. Un « bougé » en 2025 est prévu puisque l’architecte paysagiste et l’AMO ont été retenus ce vendredi 06 décembre dernier. Evidemment, ce dossier est intimement lié à la gestion de l’eau très très encadrée, et par suite aux choix de l’Agence de l’Eau dont dépend le Valenciennois (sur Douai) en terme de renaturation.

Daniel Carlier

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Franck Deloge démissionne de son mandat d’élu de l’opposition à Valenciennes

11 décembre 2024 à 07:30

Franck Deloge est apparu dans l’univers politique du Valenciennois dans le cadre de la municipale 2020, engagé dans le Rassemblement National sous la tutelle de Sebastien Chenu. Hyper actif, hyper présent comme militant : « J’ai collé 5 000 affiches tout seul durant la campagne municipale de 2020. » Ensuite, c’est le divorce à l’italienne très médiatisé en février 2022 avec le député de la 19ème circonscription ; puis, une campagne sur la 19ème en guerre contre le cacique de l’extrême droite sur le Denaisis sous la bannière « Reconquête»en 2022 ; et enfin sans oublier un passage politique dans la cantonale, en 2021, de Marly/Vieux-Condé,… âmes sensibles s’abstenir !

Pour boucler la boucle à Valenciennes, il a donné sa démission au Conseil municipal de Valenciennes ce mardi 10 décembre. « Cela me paraissait être le bon moment, le jour du vote du budget. » A la question d’une certaine bienveillance à l’endroit de l’édile de Valenciennes, au point que le Groupe Valenciennes Verte Solidaire s’étonne publiquement de la chose : « Franck Deloge prépare-t-il ses interventions et questions avec Laurent Degallaix ? ». Il réfute de suite cette allégation : « Avec Chantal Plaquet, nous sommes allés rencontrer le maire afin de lui dire que nous serions dans une opposition constructive et pas systématique. »

Voir ailleurs… la politique locale !

Aujourd’hui, sans étiquette, ce jeune homme de 26 ans passionné de politique veut poursuivre sa quête d’une carrière sur la commune d’Escautpont. Avant ce transfert sur la route du Pays de Condé, il fait une rencontre politique. « Au moment où je venais de quitter le RN, j’ai rencontré Philippe Duée (l’ancien maire de Marly). Il m’a proposé de m’épauler sur le volet technique. J’ai des réseaux, une connaissance des institutions, mais des lacunes concernant la technicité sur la gestion d’une collectivité locale. C’est pourquoi, il va m’aider également durant cette campagne municipale sur Escautpont. Attention, il ne sera pas sur la liste, mais il va me conseiller », précise-t-il. 

Déjà sur Escautpont avec une hyper-présence sur des dossiers très locaux, mobilisation sur les réseaux sociaux etc., il dégaine le lendemain de l’installation du nouveau maire de la commune à travers un tractage massif pour dénoncer celle-ci. « La réactivité, c’est moi, le volet technique, Philippe Duée », lance-t-il.

Pour muscler son apprentissage, il assiste à de nombreux conseils municipaux, intercommunaux, pour apprendre, toujours en compagnie de Philippe Duée, Valenciennes jusqu’à présent, Denain, Quiévrechain, Crespin où il entretient « un très bon rapport avec le maire ». 

En digression, sur la technique de la chose publique, lorsque vous voyez un Jordan Bardella affirmer sur une matinale que l’indexation, au 01 janvier 2025, du barême de l’impôt sur le revenu était possible « dans la prochaine loi spéciale comme en 1979 » ; sauf que ses conseillers sont, visiblement ignorants, car depuis le 21 siècle, des lois organiques ont (re)cadré cette pratique. Et la vérité sort du Conseil d’Etat qui a accepté la loi spéciale préparée par le Gouvernement démissionnaire, mais refusé cette mesure présentée par ledit gouvernement sortant. Résultat des courses, 380 000 foyers imposables pour la première fois dès janvier ou en septembre normalement, des contributeurs déjà imposables par dizaines de milliers vont payer leur prélèvement habituel en janvier 2025, en février 2025, etc., avec un ajustement en août/septembre 2025 à la hausse sans indexation du barème dans le PLF 2025, c’est pas gagné… et super technique ! Bref, tout cela pour dire que l’entourage technique d’un élu doit être solide et performant ! 

« Mon coeur est ailleurs », Franck Deloge

Sur ce transfert d’envie de politique d’un ancien habitant de la ville-centre, il se justifie par un attachement avec cette commune : « J’aime cette ville, une cité du bassin minier, ses habitants et j’y habite depuis l’été 2024. Aujourd’hui, mon coeur est ailleurs. » Une phrase toute faite me diriez-vous, mais il faut pour cela conscientiser la pratique politique en 2024. 

Il n’a aucun doute sur la constitution d’une liste sur la commune d’Escaupont. En effet, compte tenu de la mauvaise image de La politique, l’effectivité d’une liste sera un véritable défi dans les 36 000 communes françaises : « Je suis sans étiquette, j’ai réalisé beaucoup de rencontres sur la commune. Je suis de droite, classé sans doute divers droite pour la prochaine municipale. » 

Visiblement, le futur candidat espère fédérer autour d’une candidature à droite, voire le plus à droite du paysage politique. Concrètement, il espère de ses voeux qu’aucune autre candidature, sur son espace électoral, ne sera sur la ligne de départ. 

Sur les débuts du nouveau maire d’Escautpont, il reconnaît « qu’il entreprend des choses, mais j’ai peur d’un manque de places de parking sur la Place Salengro avec l’église, l’école et la future maison médicale. » Déjà très affuté sur les dossiers locaux, il ne laissera rien passer… !

Actualité judiciaire…

En face de cette démarche politique, vous avez aussi une actualité judiciaire où Franck Deloge, présumé innocent, fait l’objet d’un dépôt de plainte pour le délit de « subornation de témoins« , à l’instar de Laurent Degallaix, présumé innocent, et maire de Valenciennes, et une personne non élue  présumée innocente. A ce stade, une étape importante a été franchie durant la 2ème quinzaine de ce mois de novembre 2024 avec le bouclage de l’enquête préliminaire et des auditions, l’épisode suivant sera donc écrit par le Parquet de Lille probablement durant le 1er trimestre 2025. Le justiciable ne fait aucun commentaire sur ce dossier.

Daniel Carlier

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L’IRTS d’Anzin promeut les métiers de l’humain… sur le terrain !

10 décembre 2024 à 07:33

« Aller-vers » un autre regard sur l’emploi social !

Cette promotion 2024/205 en 2ème année comprend 17 étudiants (15 filles et 2 garçons), et sur un cursus de 3 ans environ 50 apprenants dans la filière. « Nous constatons une baisse dans les inscriptions à l’IRTS (Institut Régional du Travailleur Social), un manque d’intérêt pour les métiers de l’humain plus globalement », souligne Sarah Tilly, la responsable de formation de l’IRTS d’Anzin.

Et pourtant la demande de compétences sociales est tellement forte que l’emploi est quasi assuré avec une sortie diplômante. « Le plus gros recruteur demeure le Conseil départemental du Nord, voire les entreprises privées avec des services sociaux. En terme d’employabilité, les 3ème année peuvent compter sur une sortie positive à l’issue de leur formation », ajoute-t-elle. Enfin, sur les opportunités et les filières existantes, elles sont pléthoriques : Les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, l’exclusion, l’addictologie, le logement, et plus globalement l’accompagnement des personnes vulnérables.

Qu’est-ce qui coince ?

Alors pourquoi ce désamour, malgré une perspective positive vers l’emploi ? Une étudiante répond tout de go : « Les jeunes s’investissent plus dans un projet personnel ! ». En résumé, s’occuper des autres a perdu de son attrait solidaire et de manière concomitante la reconnaissance du service à l’autre disparaît avec notre peur du contact humain ! « Il y a des vieux clichés sur le métier d’assistante sociale, toujours derrière son bureau a signé des contrats », poursuit une autre étudiante.

Bien au contraire, ces métiers de l’humain exigent de l’empathie tout comme un sens aiguisé de l’accueil. C’est pourquoi, pour la première fois, l’IRTS a organisé une sortie « hors les murs » pour « Aller- vers » les lycéens et les étudiants. Après un point de rendez-vous devant le Lycée de l’Escaut à Valenciennes, les jeunes étudiants sont partis à la rencontre d’autres apprenants dans le Valenciennois. Leur message est simple, car le métier d’ASS demeure de manière intangible celui du contact humain, la main tendue, l’écoute de l’autre, et l’accompagnement le plus adapté à un individu. 

La peur des apprenants, elle est également symptomatique de notre instantané sociétal. « Je redoute un manque de moyens financiers. Nous voyons de moins en moins de financement pour le social », tance une étudiante. A la fois palpable et invisible à l’échelle d’une dispersion des financements publiques, variable d’ajustement idéale, le travailleur social demeure toutefois au centre du jeu. Si ces métiers disparaissent, c’est un pan de notre fierté nationale qui s’éteint, celle de tendre la main aux personnes plus fragiles. « On défend aussi des valeurs », ajoute un autre étudiant.

Journée d’immersion à l’IRTS

Pour compléter cette initiative « d’Aller-vers », des initiatives d’immersion au sein de l’IRTS sont programmées. Ainsi, le public va pouvoir se « mettre dans la peau » d’un apprenant. Attention, cette action est possible uniquement sur inscription (par le biais d’un QR figurant sur la plaquette de com créée par les étudiants) : 8 janvier 2025 de 13h30 à 16h30 et 5 février 2025 de 13h30 à 16h30 (plus d’infos sur https://irtshdf.fr/cpt_etablissements/anzin).

Dans ce désert d’un pas vers l’autre, l’humain… encore au 21ème siècle demeure fondamental et ces jeunes de l’IRTS d’Anzin font bien plus qu’apprendre un métier, ils sont en mission !

Daniel Carlier

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Les Pâtissiers du Hainaut et Happy Senior font un don à EMERA

9 décembre 2024 à 15:54

Béata Skrodzki : « Nous ne pourrions pas assurer nos ateliers sans les dons ! »

Dans le cadre de l’opération « Octobre Rose » 2024, l’association « Les Pâtissiers du Hainaut » réalise un don de 2 000 euros, tout comme la résidence pour personnes âgées Happy Senior avec 280 euros, soit 2280 euros. Un double don pas anodin tant la traduction financière est concrète dans le fonctionnement de l’association EMERA.

En effet, chaque année, les dons permettent de faire fonctionner la structure et notamment son coeur de vie, l’accompagnement des patients. « Nous ne pourrions pas assurer nos ateliers sans les dons ! Pour notre association, cela représente environ 50 000 euros par an. Néanmoins, les dons ont tendance à diminuer, car il existe beaucoup plus de structures et chacune essaye de collecter des fonds », explique Béata Skrodzki, l’infirmière coordinatrice de l’ERC (Espace Ressources Cancer) depuis 2011.

Evidemment, la réduction des fonds disponibles raréfie le geste solidaire et la multiplication des acteurs réduit le gâteau, pas de miracle. Pour autant, il est important de comprendre l’utilisation de ces financements importants.

« Nous accompagnons tous les malades victimes d’un cancer, et pas seulement celui du sein », Béata Skrodzki

L’association EMERA opère sur le Valenciennois-Cambrésis, 117 communes comprenant le Valenciennois et le Quercitain, et 116 communes sur le Cambrésis. « Nous accompagnons tous les malades victimes d’un cancer et pas seulement celui du sein. Ensuite, nous proposons de nombreux ateliers, comme une esthéticienne, une sophrologue, une coiffeuse à titre ponctuel, une conseillère conjugale, une diététicienne, une art-thérapeute pour les patients qui n’arrivent pas à verbaliser leur maladie, de la réflexologie, des massages, un coach sportif en faisant la promotion de sa pratique sur le temps long, le soin du corps, et enfin une conseillère sur la vie après le cancer », commente Béata Skrodzki.

La liste du bien-être est vaste pour la patientèle et les dons financiers servent de fait à proposer des services de prestataires professionnels dans 90% des ateliers, voire des bénévoles retraités versés dans la discipline. Voilà un bref résumé du parcours… de votre don !

Daniel Carlier

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La laïcité où l’arbre des libertés de notre République

9 décembre 2024 à 06:37

Ne rien lâcher sur la laïcité…, pas un centimètre !

L’histoire se souvient des mots de Victor Hugo à la tribune de l’Assemblée nationale en 1850 : « L’église chez elle et l’Etat chez lui ! ». Pourtant, cette laïcité a été ballotée au cours des années, contestée à travers l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, tout comme plus récemment les deux meurtres tragiques, celui de Samuel Paty le 16 octobre 2020, et celui de Dominique Bernard le 13 octobre 2023 ! Il faut bien admettre que cette liberté de choisir son culte librement, voire d’être athée, est de plus en plus secouée au quotidien dans notre corpus sociétal. C’est pourquoi, toute initiative pour la défendre demeure fondamentale.

La présidente de ce collectif constate des actes antisémites, racistes et xénophobes en recrudescence. « La laïcité n’est pas négociable, c’est un principe républicain », déclare Marie-Luce Morizot. 

Plus édiles et élus étaient présents à cette manifestation symbolique. Pour la ville de Valenciennes, Karim Gana souligne « ce moment important. Cet arbre de la laïcité est essentiel pour la transmission à nos enfants. »

Pour sa part, Sandrine Gombert, édile de Petite-Forêt, met en exergue « la laïcité comme ciment de la République. C’est une liberté de croire et pas une interdiction. »

Le maire d’Hasnon, André Desmedt, évoque « une faille avec les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Soyons vigilants, la laïcité ne peut pas s’oublier, elle doit se transmettre tous les jours. »

De son côté, Eric Blondiaux, le maire de La Sentinelle, rappelle que « la laïcité n’est jamais acquise une fois pour toute. C’est aussi une égalité sans distinction, un regard sur notre liberté individuelle. »

Enfin, le maire de Beuvrages, Ali Ben Yahia, met en lumière le travail d’un maire où « chaque jour, nous devons veiller à celle-ci dans l’espace public, c’est notre vivre-ensemble. Par ailleurs, on constate que l’entrisme est de plus en plus prégnant. »

L’heure, contrairement à notre actualité politique brûlante, n’est pas au compromis… sur la laïcité !

Daniel Carlier

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Les agriculteurs de la FDSEA interpellent le député Guillaume Florquin (RN)

8 décembre 2024 à 17:09

Dans la foulée de cette censure du gouvernement Michel Barnier, les représentants de la FDSEA du Nord ont choisi d’interpeller Guillaume Florquin, nouveau député de la 20ème circonscription depuis les dernières législatives en juin 2024, et votant avec le Groupe Rassemblement National la censure ce mercredi 04 décembre 2024. Le député est donc venu à la rencontre de ces derniers ce samedi 07 décembre.

Evidemment, deux mondes, deux ambiances, les dorures de la République et le quotidien du monde agricole ; néanmoins, les deux parties ont dialogué et échangé avec leurs convictions respectives. En sus de cette rupture de confiance, la signature brutale du Mercosur par l’UE a jeté encore plus de confusion. Attention, ce dossier n’est absolument pas finalisé, car les pays contestataires, dont la France, peuvent encore stopper ce processus sur le temps très long. Néanmoins, en toute légalité, la commissaire de l’Union européenne a signé le volet commercial du Mercosur. Les esprits chagrins noteront que Ursula Van Der Leyen est d’origine allemande, dont la gouvernance est en grande difficultés comme en France, et de manière concomitante l’arrivée de Donal Trump le 20 janvier prochain à la tête des U.S.A entamera un tir de barrage contre les voitures allemandes que le prochain Président outre-atlantique déteste autant que les produits chinois. L’histoire dans l’histoire écrit depuis des siècles notre quotidien… !

« Quasiment aucune avancée », Isabelle Pique

Sur l’état des lieux du monde agricole en France, il est très grave à plus d’un titre. Concernant les avancées depuis les manifestations en début d’année 2024, quelques concrétisations avec le remboursement du gazole non routier (part de l’agriculteur), l’accélération du versement (interminable) de la PAC, et autres mesures d’urgence. Toutefois, le contenu global du projet de loi « d’orientation sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations » a été interrompu le 09 juin dernier à travers cette dissolution incomprise ;  Isabelle Pique commente de manière factuelle la situation à ce stade : « Nous n’avons quasiment aucune avancée depuis le début de l’année. » 

Comme évoqué dans l’introduction, la reprise des négocations avec les syndicats agricoles, sur la base du 09 juin (une bonne chose) et les nouvelles avancées obtenues auprès du Gouvernement Barnier attendaient une mise en oeuvre indispensable et urgente. Bien sûr, le député défend la position de son groupe parlementaire sur la censure, mais un agriculteur présent lui répond : « Vous avez eu tort. Vous le paierez dans les urnes. »

Un autre résume la pensée des interlocuteurs présents : « Nous sommes très inquiets de cette situation. De notre côté, nous ne nous occupons pas de politique. » Sur le plan local, la liste de courses pour survivre est limpide : « Il faut soutenir la filière laitière et plus globalement le rôle de l’élevage avec d’autres mesures, notamment pour la lutte contre la fièvre catarrhale. Aujourd’hui, il n’y a pas de prévention concernant la prochaine épidémie. A ce stade, seules les bêtes de plus d’un an étaient concernées par l’indemnisation, alors que de très nombreux veaux sont morts. Ensuite, une simplification administrative est indispensable. En effet, beaucoup de professionnels n’essayent même pas de se faire rembourser tellement les formalités sont compliquées. Puis, ils nous faudrait un fonds de roulement (format à discuter) afin de pouvoir reconstituer notre cheptel. Enfin, la Ferme France doit grossir mécaniquement, mais il y a de moins en moins de monde pour venir travailler dans la ferme. »

A ce titre, Isabelle Pique donne un exemple parlant : « Aujourd’hui, un couple ne peut pas vivre avec 60 bêtes dans la filière laitière…en travaillant 80 heures par semaine. »

Et demain… !

A ce stade, le député promet de poursuivre son travail sur les sujets très locaux : « J’ai la main pour avancer sur un dossier local. Par contre, sur des sujets plus généraux, je suis obligé de passer par le Groupe parlementaire. » Ensuite, il énumère ses initiatives en la matière et déclare aux interlocuteurs dubitatifs : « Si de nouvelles avancées (par rapport au budget Barnier) sont incluses dans le prochain budget 2025, compte tenu que ce dossier fait consensus à l’Assemblée nationale, vous allez peut-être nous remercier de cette censure. » 

Pour autant, l’urgence, c’est demain et mars paraît tellement éloigné, car avec 70 jours d’examen d’un budget de l’Etat et de la Sécurité sociale prévus par la Constitution, le bicamérisme est une réalité parlementaire, la situation dans les fermes de France sera pire encore. Dans le Nord, contrairement à d’autre régions, le dialogue est encore possible, mais pour combien de temps ?

Daniel Carlier

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(Basket NM3) : Le cœur et l’enthousiasme n’ont pas suffi à Beuvrages pour vaincre l’athlétique Paris Académie.

8 décembre 2024 à 07:22

(Equipe de Beuvrages remaniée)

RIEN NE VA PLUS A L’USM BEUVRAGES

Après un début de saison mitigé ponctué de deux victoires et deux défaites, Beuvrages connaît depuis mi-octobre une période noire avec six revers consécutifs (la dernière victoire remontant au 5 octobre contre Basket Paris 14 : 77-62). Tour à tour à Juvisy (84-68), contre Courbevoie (68-82), contre Cambrai (74-79), à Roncq (83-62), contre Ste Marie aux Chênes (63-90) et dernièrement à l’AS Bons Conseils (92-70), les Beuvrageois ont mordu la poussière. Une situation qui place l’équipe actuellement  dans la charrette en direction de la prénationale (quatre descentes) A leur décharge, ils n’ont pas été épargnés par les blessures comme notamment celles de Rémi Lescieux (épaule) ou Naïm Yahiaoui (genou), mais cela n’explique pas tout : << Nous ne défendons plus, alors que c’était notre force depuis toujours. Je protègerais toujours mes joueurs mais là on parle de l’avenir du club en NM3. Il va falloir se ressaisir très vite >>, déclarait Alexis Poteau le président-coach au lendemain du sixième revers de ses ouailles en terre francilienne. Dans la foulée sa formation connaît un remaniement. Suite aux départs de Camille Sylla pour le Canada pour des raisons personnelles ( face à Paris c’était son dernier match sous les couleurs de l’USMB) et de Djimy Guelbe, qui ne s’est jamais fondu dans le moule beuvrageois, pour la Régionale 2 de St Quentin, le club a enregistré deux arrivées. Celles de Théo Schellaert (non muté) poste 4/5, 22 ans, 1,99m et de Romain Audegon poste ¾, 22 ans, 2m en provenance des USA. Une remise en question était très attendue.

LE DEROULEMENT DU MATCH

Romain Audegon a effectué ses premiers pas sur le parquet de la salle Delaune

Dès le début des hostilités, un sacré bras de fer s’installait sur le parquet de la salle Delaune. Tour à tour  Beuvrages par Brouillard, Audegon et Delcambre répondaient à Mabwaka, Niakaté et Faye : 11-10 (4e), 15-18 (7e) et de terminer la première période avec trois longueurs de retard : 24-27 (10e). Face aux perches parisiennes,  les hommes d’Alexis Poteau répliquaient par une bonne vivacité pour tenir la dragée haute à un des ténors de la poule

 G de NM3, grâce à une belle série de Marnette (8 pts de suite) et Sylla (5 pts) : 37-37 (17e), 41-43 au repos. A la reprise Paris Académie mettait un peu plus de pression, les fautes tombaient drues sur les locaux et sur la ligne des lancers francs leurs hôtes ne connaissaient très peu de gâchis : 52-60 (27e) et à l’aube du dernier quart temps, les affaires beuvrageoises étaient bien mal embarquées, malgré Brouillard auteur d’un contre magistral qui a fait soulever la salle : 56-68 (30e). Bien que certaines baskets commençaient à être très lourdes par cette dépense d’énergie, l’USMB n’abdiquait pas mais n’était pas récompensée de ses efforts, plusieurs << gamelles >>auraient pu connaître un meilleur sort. Ce sont hélas les aléas du basket : 66-78 (36e) pour un score final de : 73-81.

LES DECLARATIONS D’APRES MATCH

Paul Marnette auteur d’une belle série

N’Diaye Becaye Bemba (coach de Paris Académie) : << Le match n’était pas fameux de notre part. Beuvrages nous a ennuyé  avec ses changements de défenses tantôt zone, tantôt individuelle. C’était compliqué mais nous avons été adroits. Nous avons une équipe athlétique et les adversaires adoptent souvent une zone donc nous devons avoir de l’adresse ce que nous travaillons depuis plusieurs semaines et voilà le résultat. >>

Paul Marnette (joueur de Beuvrages) : << On attendait plus de ce match  car nous nous sommes bien préparés cette semaine. On a joué contre plus fort, on a fait des efforts en défense pour mieux relancer en attaque, mais il y a eu des erreurs et des oublis. Nous avons une bonne équipe, nous allons relever la tête après la trêve. >>

Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Nous avons été battus dans le combat physique contre une grosse équipe qui a du talent. Nous avons donné trop de secondes chances, trop de paniers ouverts à des joueurs qui nous ont sanctionné rapidement. Une formation difficile à stopper, adroite aux lancers francs et physiquement ils nous ont usé en nous dominant au rebond. >>

BEUVRAGES  – PARIS ACADEMIE : 73-81 (24-27, 17-16, 15-25, 17-13)

Beuvrages : Odouala 8, Brouillard 12, Dupuis 2, Delcambre 6, Schellaert 2, Varga 2, Audegon 18, Marnette 11, Sylla 9, Dullieux 3.

Paris Académie : Klock 8, André 3, Faye 21, Haidara 12, Mbongo 4, Mabwaka 8, Niangané 13, Niakaté 12.

Olivia et Robert Place

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Amnesty international, votre signature peut sauver des vies !

8 décembre 2024 à 06:13

Bernadette Bia : « Vous pouvez changer la vie d’une personne en signant cette pétition »

Très concrètement, cette association mondiale choisit chaque année dix personnes, injustement emprisonnées, sur tous les continents du monde. Après une enquête minutieuse, elle collecte une pétition à travers la planète. Ces dernières sont remises aux pays concernés, aux chefs d’états en question, dans les lieux de détention… et il se passe des choses.

En effet, presque chaque année, des prisonniers sont libérés suite à cette démarche dès que les responsables apprennent qu’un individu est suivi dorénavant, sur le temps long, par Amnesty international. « D’ailleurs, même le comportement des gardiens de prison change, ils font plus attention à lui, car il voit passer les courriers de l’association. Ça change donc leur traitement dans les prisons, voire un réel espoir de libération », souligne la présidente du Groupe 180 (arrondissement du Valenciennois) de l’association Amnesty international, Bernadette Bia.

Pour l’édition 2024, un ou une prisonnière en Angola, en Argentine, en Corée du Sud, au Bélarus, en Arabie saoudite, en Turquie, en Egypte, au Vietnam, au Canada pour des populations autochtones injustement évacuées et au Burundi sauf que « le Burundi a choisi de libérer le détenu en apprenant que l’association Amnesty international s’intéressait au sort de ce prisonnier ! », ajoute la présidente.

Outre cette journée de mobilisation pour cette pétition, après un tractage durant toute la semaine précédente, vous pouvez signer en ligne sur https://www.amnesty.fr/petitions

Près de 6 millions de signatures en 2023, combien en 2024 ?

Daniel Carlier

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L’ARTisanale, des techniques ancestrales pour inventer le monde de demain

7 décembre 2024 à 06:23

La chapelle XVIIIème siècle du Royal Hainaut Spa&Resort Hôtel accueille jusqu’au dimanche 8 décembre 2024, l’événement « L’ARTisanale ». On peut y rencontrer 23 artisans, facettes multiples d’hommes et de femmes au contact de la matière : terre, verre, bois, métal, textile, mobilier, décoration, vêtements et accessoires, au service d’un art de vivre ensemble autrement.

Le salon L’ ARTisanales s’inscrit dans le parcours des animations de la ville pour les fêtes de fin d’année et contribue à intégrer l’Art au quotidien. L’ARTisanale est aussi membre de l’Institut National des Métiers d’Arts. Il a été inauguré en 1988 par Françoise Lesaint, qui est aujourd’hui présidente d’honneur, mais surtout membre très active et impliquée.

Sur 50 dossiers, 22 ont été sélectionnés, sur des critères objectifs du cahier des charges mais aussi sur des critères subjectifs, en respectant une grille qui permet alors aux membres de classer ses artisans coup de coeur, en plus de critères basés sur la qualité du travail, la présentation notamment, nous dit Bénédicte Szczurek, « Maia Sofa », tapissière décoratrice, artisan du salon et membre de l’association l’ARTisanale.

Si certains artisans font leur deuxième ou troisième salon, certains sont des petits nouveaux. Benoît Szczurek, créateur graphique et textile, présente un travail tout en délicatesse. Après des soucis de santé, il est passé de la taille de pierre, à la sculpture textile, et nous présente des pièces à la frontière de l’art, des sculptures de tissu, peint dont la surface semble vibrer. On le comprend mieux quand on sait que ces personnages fantasmagoriques ont été à l’origine pensés et conçus pour l’univers de la marionnette. Des silhouettes plates en mouvement prenant du volume et même de la vie. On les imagine presque bouger. Benoît se souvient avec nostalgie de ses cours d’arts plastiques au collège, mais aussi de ses cours à l’école des Beaux-Arts de Valenciennes. L’art n’est jamais loin de l’artisanat.

A quelques pas, Laurence Sibille, dentellière, est pensive devant ce qui pourrait nous apparaître comme un amas de fuseaux. Après cette courte pose, elle reprend sa tâche, mais surtout s’anime quand elle nous parle de l’école de Valenciennes qu’elle vient de reprendre, et qu’elle cherche à faire durer le plus longtemps possible en rendant autonome les dentellières qui y sont formées. Chaque dentelle a sa spécificité et celle de Valenciennes, tressée, est fine mais solide et Laurence Sibille veut « réussir à re-motiver les gens sur une tradition dites rébarbative » qui pourtant peut être appropriée de manière contemporaine. D’ailleurs, l’association donne des cours d’apprentissage de différentes techniques de dentelle en fils continus et en fils coupés ainsi que l’aide à la création contemporaine.

Pierre Garnier, le nouveau président a pris la parole dans cet écrin, et a parlé d’excellence et de savoir faire unique. Car ce week-end, dans la chapelle, haute, résonnante, les artisans ont réussi à réchauffer de leur feu timide, ce lieu intimidant. La lumière tamisée rend leur création aussi précieuse qu’elles le sont car elles restent uniques et animées par leur investissement passionnel. Par des techniques très anciennes, ils inventent le monde de demain. En respectant l’environnement, en conservant et en restaurant le patrimoine, en créant et en transmettant. Comme l’a si justement rappelé Maurice Spratbrow, Conseiller municipal délégué aux politiques éducatives de proximité, cet événement dans ce lieu du patrimoine peut faire écho à la reconstruction de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui réouvre justement ce même week-end que l’ARTisanale. Il a fallu retrouver des compétences anciennes pour reconstruire ce chef-d’oeuvre, des artisans capables de créer dans le respect de hommes et de la nature. Il a fallu trouver des compétences venues de traditions lointaines. Ces compétences qui sont une force économique, une force de création considérable, nous les avons également à Valenciennes.

L’ARTisanale, 36e salon de professionnels des Métiers d’Art est composée de professionnels de Métiers d’Art et organise la manifestation avec le concours de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Hauts de France, du Royal Hainaut Spa and Resort Hôtel, de la ville de Valenciennes, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand Hainaut, de l’Office de tourisme et des Congrès de Valenciennes Métropole, de la fédération des boutiques de Valenciennes, des Pâtissiers du Hainaut, de l’entreprise « Solution Habitat » de Thivencelle.

L’ARTisanale est ouvert au public du jusqu’au 8 décembre, samedi 7 décembre, de 10h à 19h et dimanche 8 décembre de 10h à 18h

Pour plus d’informations

La page facebook: artisanalevalenciennes

Le site: www.artisanalevalenciennes.fr

Jane Huvelle

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Le Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes a (enfin) son adresse !

6 décembre 2024 à 11:10

Durant presque un siècle, l’association du «Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes » n’avaient pas de locaux pour stocker ses pépites, ses archives, ses dons, ses legs. Aujourd’hui, au 104 de la rue Duchenois, à l’entrée de l’EPHAD « La Maison des roses » (ex Ma Maison des Petites Soeurs des pauvres) face à l’entrée du cimetière Saint-Roch, le « Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes », sur deux niveaux, a regroupé sa bibliothèque, sa réserve des publications et les archives que le service municipal d’archives a souhaité ne pas conserver. 

« Toutefois, note siège est toujours basé à la Maison des Associations de Valenciennes. L’EPHAD des Roses, contre un loyer accessible, nous a permis d’accéder à un local pour stocker nos archives, et de commencer à trier… », indique Philippe Guignet, le Président du CAHVA. Ce trésor est aujourd’hui à disposition des adhérents de l’association, vous y retrouvez des publications très diverses, un fonds très précieux pour les amoureux de l’histoire, les chercheurs également, et les curieux. « Les deux objectifs de l’association sont de vulgariser l’histoire de Valenciennes et de son arrondissement, mais aussi de publier nos recherches », poursuit le président. 

 

Court-métrage sur la reconstruction de Valenciennes (1940-1959)

A l’occasion de cette découverte des nouveaux locaux, l’association a projeté un cout-métrage, réalisé par des étudiants en 2018, sur l’histoire de la reconstruction de Valenciennes entre 1940 et 1959. 

Le début de la Seconde guerre mondiale fut ravageur pour de nombreuses communes dans le Nord de la France. Valenciennes n’a pas échappé à cette flamme dévastatrice. En effet, un incendie s’est déclaré le 22 mai 1940 dans le cœur de la ville. En période normal, ce dernier aurait dû être circonscrit rapidement, sauf « que la population était partie depuis le 16 avril 1940 face à l’arrivée proche des troupes allemandes (le 27 mai). L’incendie a duré 14 jours », explique Jean-Marie Richez, auteur d’un livre référence sur le sujet. En effet, avec seulement quelques milliers d’habitants encore présents, aucun service suffisant n’était opérationnel pour éteindre ces flammes ravageuses détruisant 12% du bâti dans le centre de Valenciennes, sauf la façade de l’Hôtel de Ville.

Bien sûr, il fallait reconstruire. Près de 8 plans ont été produits pour cette reconstruction majuscule, notamment celui d’Albert Laprade. Ce fameux plan Laprade a été validé par le Général Pétain le 23 juin 1943. « Il y avait deux volontés dans le Plan Laprade. Tout d’abord, sortir les industries de la ville, mais également recouvrer de la salubrité tout commune une fonctionnalité des espaces urbains », poursuit le conférencier. Le plan Laprade prévoyait aussi un parking souterrain sous la Place d’Armes, sacrément visionnaire, mais l’équipe municipale de l’époque a jugé le coût trop important.

 

(Visuel d’une planche d’un plan Laprade de 1941)

En 1944, les alliés ont bombardé la ville de Valenciennes, et notamment l’église Saint-Géry. Pour sa reconstruction, en l’absence de fouilles préventives à l’époque, des tombes ont été retrouvées en cours de chantier, autre époque !

La mise en oeuvre du Plan Laprade a nécessité des crédits importants de l’Etat. Les travaux ont démarré en 1945 avec la reconstruction des 40 îlots que nous connaissons aujourd’hui. « Pierre Carous, édile de la cité, a été l’aiguillon de cette reconstruction du centre-ville de Valenciennes », ajoute-t-il. Toutefois, deux typologies ont été choisies par deux architectes différents. Ainsi, 20 îlots ont un toit, et 20 autres possèdent un toit terrasse.

Enfin, Charles de Gaulle est venu inaugurer cette ville reconstruite le 16 septembre 1959, et son hôtel de ville flamboyant dont il est le parrain pour l’éternité.

Daniel Carlier

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