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Reçu aujourd’hui — 4 juillet 2025Va-Infos.fr

(CAPH) ItinĂ©raire d’un vĂ©loroute au bord de l’eau

4 juillet 2025 Ă  10:39

Focus sur le Véloroute

Lorsqu’une collectivitĂ© territoriale Ă©voque la politique cyclable, on pense tout de go Ă  un maillage de pistes cyclables entre villes et campagnes. Pour autant, la mise en oeuvre de vĂ©loroutes prend une Ă©paisseur annĂ©e aprĂšs annĂ©e trĂšs complĂ©mentaire aux pistes cyclables, mais le sujet est diffĂ©rent. En effet,  le vĂ©lo route est un itinĂ©raire cyclable de moyenne et long distance et le plus important, thĂ©oriquement sans interruption, un challenge au sein d’un territoire trĂšs urbain comme le Valenciennois. 

VĂ©loroute entre Mortagne du Nord et Bruhehaut, le long de l’Escaut canalisĂ©

L’opĂ©ration de communication se voulait immersive, donc en vĂ©lo au dĂ©part du confluent entre la Scarpe et l’Escaut sur la collectivitĂ© locale de Mortagne du Nord, autrefois fief d’une batellerie française trĂšs puissante. Ainsi, un groupe d’une vingtaine de cyclistes a pĂ©dalĂ© afin de dĂ©couvrir ce tracĂ© campagnard entre Mortagne du Nord et Brunehaut en Belgique, voire le long de l’Escaut oĂč les deux roues se marient si bien avec la voie d’eau, une histoire de lumiĂšre et de couleurs comme un tableau du peintre Vermeer. 

Intervenant de l’ADAV

Pour autant, pour atteindre un objectif, un vĂ©loroute doit se conjuguer, par moment, avec une voie verte, une piste cyclable, sans oublier des voies partagĂ©es avec, parfois, des « points durs en milieu urbain comme ici sur le pont de CondĂ© (Saint-Amand-les-Eaux). Nous travaillons avec la commune afin de trouver une solution. Plus globalement, nous travaillons sur l’ensemble des intersections ! Â», commente un reprĂ©sentant de l’ADAV (Association Droit au VĂ©lo).

Ensuite, la bande cycliste organisĂ©e s’est dirigĂ©e vers le site Minier de Wallers Arenberg, de la citĂ© thermale en passant par la forĂȘt domaniale, puis empruntant les sentiers forestiers avant d’achever ce tracĂ© captivant par une petite partie de la TrouĂ©e d’Arenberg, toujours impressionnant Ă  vivre.

« L’ensemble des vĂ©loroutes seront achevĂ©s d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut Â», Aymeric Robin

Dans le cadre de sa « politique cyclable Â», outre les pistes classiques, l’EPCI a listĂ© un programme  copieux de rĂ©alisations de vĂ©loroutes ; un kilomĂštre le long de l’Escaut entre Mortagne du Nord et Brunehaut, mais Ă©galement 2 km avec des voies partagĂ©es. Prochainement, ces installations se poursuivront le long du Canal de la SensĂ©e, le vĂ©lo route du Bassin Minier et notamment le fameux cavalier d’Haveluy, et le long de la Scarpe vers Saint-Amand. « Je remercie VNF (Voie navigables de France) et l’ONF (Office Nationale des ForĂȘts), car nous devons conventionner avec eux pour un droit de passage. Ces crĂ©ations de vĂ©loroutes s’inscrivent dans notre politique cyclable globale. L’ensemble des vĂ©loroutes seront achevĂ©s d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut  Â», commente le PrĂ©sident de la CAPH. Plus globalement, l’usage du vĂ©lo s’élargit au delĂ  du classique loisir, mais « Ă©galement dans une rĂ©flexion d’un dĂ©placement domicile-travail », ajoute Aymeric Robin. 

Enfin, le véloroute se construit sur un principe de continuité, bien sûr dans le Valenciennois, mais également sur les territoires connexes comme le Douaisis et en Belgique.

Daniel Carlier

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Reçu hier — 3 juillet 2025Va-Infos.fr

Faute de quorum, le conseil municipal de Douchy-les-Mines est annulé !

3 juillet 2025 Ă  17:49

DĂ©jĂ  une atmosphĂšre inhabituelle flottait Ă  l’entrĂ©e de l’hĂŽtel de ville. En effet, une foule nombreuse Ă©tait lĂ  pour assister Ă  ce conseil municipal assez iconoclaste sur le papier. On a mĂȘme ramenĂ© des chaises, car plus de 60 personnes environ Ă©taient lĂ  dans le public.

A 19H00, Romain Merville annonce en propos liminaire que « Miche VĂ©niat (prĂ©sent au Conseil communautaire ce lundi 30 juin) a eu un gros ennui de santĂ©. A ce titre, il sera absent pour plusieurs semaines et je lui souhaite prompt rĂ©tablissement. Â» 

Ensuite, par procuration du maire, il constate la prĂ©sente de 9 conseillers municipaux sur 33 Ă©lus en 2020. MĂ©caniquement, le quorum n’est pas atteint et Romain Merville effectue une dĂ©claration conclusive : « Il y avait 31 dĂ©libĂ©rations Ă  voter pour l’avenir des Douchynois. 9 Ă©lus sur 33, est-ce bien sĂ©rieux ! »

Comme dans les sĂ©ries amĂ©ricaines, il faut rappeler les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents. AprĂšs quatre Ă©lus communistes partis dans l’opposition, une dizaine d’élus de ladite majoritĂ© avait choisi de faire dissidence avec le maire. Toutefois, le parti pris Ă©tait de siĂ©ger, puis de voter les dĂ©libĂ©rations d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et voir les autres au cas par cas.

Visiblement, cette voie politique a Ă©tĂ© mise de cĂŽtĂ© et le blocage de la dĂ©mocratie locale sur la commune de Douchy-les-Mines est celle choisie. Evidemment, la pĂ©riode estivale va ĂȘtre longue et les choses devront bouger d’ici quelques semaines.

Pas franchement de vainqueur ce soir, le seul grand gagnant de la soirée est la parti du Rassemblement National. Tout le monde sait que cette commune figure sur les bastions (de plus de 10 000 habitants) de gauche à prendre en mars 2026 par le parti de Jordan Bardella.

VoilĂ , j’arrĂȘte cet article, car le bruit des bouchons de champagne est trop fort, ceux du RN.. bien sĂ»r !

Daniel Carlier

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La clĂŽture du « Printemps du Handicap Â» chez  La Barjo Ă  Onnaing

2 juillet 2025 Ă  15:11

Pour cette 4Ăšme Ă©dition, « Le Printemps du Handicap Â» a posĂ© ses valises sur Aulnoy-Aymeries, Caudry, Cambrai, Solesmes, Maubeuge, Petite-ForĂȘt, Anzin, et Valenciennes oĂč des participants impliquĂ©s ont partagĂ© des moments particuliers et ludiques https://www.capemploigrandhainaut.fr/printemps-handicap.html

Afin de boucler ce temps fort 2025, la clĂŽture du « Printemps du Handicap Â» s’est projetĂ© au sein d’un Ă©tablissement singulier, La Barjo sur la commune d’Onnaing ; c’est une ancienne brasserie de 1935 dans son jus
, ex malterie transformĂ©e en tiers-lieu culturel et d’insertion, et avec un potentiel rare dans l’expĂ©rimentation ludique et iconoclaste. Ce lieu unique sur le Valenciennois Ă©tait parfaitement adaptĂ© Ă  un aprĂšs-midi consacrĂ© Ă  des ateliers oĂč le challenge Ă©tait de rĂ©aliser des actions simples, mais avec un handicap, visuel, auditif, moteur
 tout sauf facile !

Alice FerraĂŻ, DGA du Cap Emploi Grand Hainaut

Une centaine de participant(e)s ont rĂ©pondu Ă  ce rendez-vous final. AprĂšs un brief dans un espace magnifique Ă  dĂ©couvrir, l’écurie, cinq Ă©quipes composĂ©es de partenaires, entrepreneur(e)s, et salariĂ©s du Cap Emploi Grand Hainaut ont collaborĂ© Ă  des ateliers ludiques et Ă©clairants sur un handicap de toute nature. Mimer avec une contrainte physique, mettre en peinture sans les mains, deviner des paroles d’une chanson traduite par un dyslexique, transformer une chanson connue en crĂ©ation originale dĂ©diĂ©e au handicap, dessiner un mot les yeux bandĂ©s, et lire sur les lĂšvres un mot Ă  transformer en poterie avec de l’argile ! La compĂ©tition a Ă©tĂ© sans concessions, les participant(e)s d’un niveau remarquable, et in fine une Ă©quipe gagnante, les Orange
 (rĂ©sultat trĂšs subjectif).

Cette fin de cycle au dĂ©but de l’étĂ© souligne, si besoin Ă©tait, que la mĂ©connaissance des diffĂ©rents handicaps conduit les responsables d’entreprises Ă  des erreurs de jugement. C’est pourquoi, il est essentiel de remettre chaque annĂ©e l’ouvrage sur le mĂ©tier afin de convaincre que les personnes en situation sont performantes. Et ça, les potentielles entreprises en phase de recrutement doivent le comprendre d’une maniĂšre ou d’une autre, alors pourquoi pas de façon ludique
 !

La BARJO vous propose un week-end festif les 05 et 06 juillet, plus d’infos sur La Barjo https://labarjo.com

Dessin à l’aveugle

Daniel Carlier

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Canal Seine Nord, Méthanisation, Aéroport, Gens du Voyage, CFU 2024
 des débats à la CAPH

1 juillet 2025 Ă  16:00

(Unité de méthanisation)

En propos liminaire, le PrĂ©sident du syndicat Symsee, maire de Saint-Python depuis 30 ans, est venu prĂ©senter aux conseillers communautaires la mission de ce syndicat en charge de la gestion des berges et des cours d’eau : « Il n’y a pas pire qu’un cours d’eau non amĂ©nagĂ© ! Â», plus d’infos sur https://www.va-infos.fr/2025/02/10/la-gestion-des-cours-deau-pour-les-nuls/

L’aĂ©roport Valenciennes-Denain en grande souffrance

Depuis que le syndicat mixte est gĂ©rĂ© par le duo des EPCI du Valenciennois (Valenciennes MĂ©tropole et La Porte du Hainaut), l’aĂ©roport n’a jamais connu une telle instabilitĂ©. A tel point que le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes a repris la main comme autoritĂ© compĂ©tente jusqu’à la mise en place du prochain syndicat (post-Ă©lections communautaires) face « Ă  des conseils syndicaux dans l’incapacitĂ© de tenir une assemblĂ©e faute de quorum Â», souligne Joshua Hochart, Ă©lu ville de Denain.

Annie Denis, Ă©lue ville de Denain et surtout membre du Conseil d’administration du syndicat mixte de l’AĂ©roport Valenciennes-Denain, confirme que « le Directeur actuel est en arrĂȘt maladie (Florian Beaufils, prĂ©sent dans le public de ce conseil communautaire). Les Ă©lus de la CAPH ont pris leurs responsabilitĂ©s afin de signaler certaines dĂ©rives. La Chambre RĂ©gionale des Comptes va donc dĂ©barquer, tout comme le ContrĂŽle de LĂ©galitĂ© (pas commun), au sein de cette structure. Â»

Inutile de souligner que cet aĂ©roport est un outil Ă©conomique de premier plan au moment oĂč de nouvelles grandes signatures arrivent sur le Valenciennois. En effet, ce dernier fait partie intĂ©grante du potentiel de mobilitĂ© des produits et des personnes dans le monde de l’entreprise.

Le CNSE, le sujet clivant plus que tous les autres

Une dĂ©libĂ©ration relative au changement de statuts du syndicat Docks Seine Nord Europe, dĂ©jĂ  validĂ©e par le conseil communautaire de Valenciennes MĂ©tropole, sur la composition du Conseil d’administration du syndicat en charge de la gestion des ports publics sur l’arrondissement, est arrivĂ©e dans l’hĂ©micycle
 anodine au premier abord. Dans cette optique, la CCI Grand Hainaut ne souhaite plus gĂ©rer ces derniers et par suite, les Ă©lus communautaires de La Porte du Hainaut et de Valenciennes MĂ©tropole vont se rĂ©partir les siĂšges Ă  Ă©galitĂ© avec une prĂ©sence minimale de la chambre consulaire.

L’occasion de lancer le dĂ©bat en plein chantier du Canal Seine Nord Europe. TrĂšs investi sur cet item, Christophe Vanherseker, Ă©lu ville de Trith-st-LĂ©ger, expose son point de vue : « Sur un parcours de 107 km, le CNSE va coĂ»ter 40 milliards. Ce hub logistique serait une artĂšre Ă  containers jusque Paris, mais Ă©galement un vortex financier. D’ailleurs, Vinci et Bouygues ont choisi de se retirer du projet. ConcrĂštement, c’est le plus grand chantier en France et de son histoire. Enfin, le CNSE est calibrĂ© pour des pĂ©niches de trĂšs grande capacitĂ© et la batellerie française n’est pas du tout adaptĂ©e. »

Le conseiller rĂ©gional, Jean-Michel Michalak, rĂ©plique au titre de sa forte implication dans le syndicat en charge de la rĂ©alisation des travaux  : « Tout est faux ou presque dans les propos de M. Vanherseker, le coĂ»t est d’environ 5 milliards. Je ne comprends pas l’opposition de votre groupe politique, vous ĂȘtes pour le transport fluvial et contre le CNSE ! Ensuite, il n’y a jamais eu une probabilitĂ© oĂč ce chantier pomperait de l’eau dans les nappes phrĂ©atiques. Enfin, cette rĂ©alisation est une vĂ©ritable opportunitĂ© de relier en terme fluvial Le Havre, Dunkerque, et Paris. Â»

Pascal Jean, vice-prĂ©sident, met en exergue le fait que l’abandon de Vinci et Bouygues n’est pas un exemple : « Ils ne sont prĂ©sents que pour la rentabilitĂ©. Â»

Sur la bataille des chiffres, elle n’est pas achevĂ©e, car Ă  la sortie de l’hĂ©micycle, Christophe Vanhersecker alerte la presse « j’ai contactĂ© des Ă©lus rĂ©gionaux et ils m’indiquent que le Conseil rĂ©gional vient de valider 8 millions d’euros de plus sur le CNSE ! Â» Un chiffrage indĂ©pendant et incontestable ne serait pas superflu sur ce dossier
 !

La méthanisation arrive sur La Porte du Hainaut

La nĂ©cessitĂ© de diminuer, voire de supprimer, l’énergie fossile n’est plus Ă  dĂ©montrer sans mĂȘme parler d’une indĂ©pendance totale face au gaz russe
 ! Dans cette optique, le mix Ă©nergĂ©tique constitue le chemin le plus logique sans dogmatisme pour l’une ou l’autre Ă©nergie, continue ou alternative. Toutefois, le besoin d’une production Ă©nergĂ©tique imposante est absolument vitale sauf Ă  vouloir revenir Ă  un autre mode de vie, difficile Ă  croire !

Par suite, le gaz vert utilisant des dĂ©chets d’animaux et organiques (cultures, industrie agro) constitue une piste intĂ©ressante. Sur la rĂ©gion des Hauts de France, la 100Ăšme unitĂ© de mĂ©thanisation sera inaugurĂ©e ce mercredi 02 juillet 2025 sur la commune de Laon (Aisne). « Nous ne pourrions rien faire et Ă©viter les polĂ©miques, mais pour autant nous ne savons pas quoi faire des dĂ©chets ! Â», commente Bruno Saligot, vice prĂ©sident en charge du climat. 

Ce propos vient aprĂšs l’avertissement de Christophe Vanhersecker sur la mĂ©thanisation lorsqu’elle est sur-dimensionnĂ©e. DĂ©jĂ , sur la CAPH, il n’existe qu’une exploitation avec du gaz vert injectĂ© dans le rĂ©seau, sur Haveluy. « Il y a un risque Ă©levĂ©. Est-ce une vĂ©ritable fausse bonne idĂ©e. Ensuite, le mĂ©thane est trĂšs dangereux et hautement explosif. Tout se joue dans la taille de l’unitĂ© de mĂ©thanisation, elle est opportune lorsque celle-ci est en phase avec l’environnement voisin. C’est pourquoi, nous devons rester vigilants sur ce dossier. Â» 

NĂ©anmoins, le conseil communautaire a validĂ© cette convention avec le rĂ©seau GRDF, dans le cadre d’un AMI (Appel Ă  Manifestation d’IntĂ©rĂȘt), dont l’objet sera de travailler au dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation sur le territoire accompagnĂ© par la Chambre d’Agriculture. A ce titre, « nous devons informer la population de l’existence d’un chantier de mĂ©thanisation pour une meilleure acceptabilitĂ© par les administrĂ©s Â», ajoute Bruno Saligot. Sur ce point, Jean François Delattre, maire de Haspres, se rappelle avoir dĂ©couvert l’existence d’un projet sur un panneau aux abords d’un chantier sur sa commune : « J’y suis totalement favorable, mais la commune et sa population doivent ĂȘtre informĂ©es en amont ! Â»

Comme toujours, le risque se situe dans la dimension d’un projet. En effet, lorsque vous avez une unitĂ© de mĂ©thanisation consommatrice des dĂ©chets animaliers et organiques des exploitants agricoles, porteurs du projet ou voisins, voire l’industrie agroalimentaire assez proche ou plus simplement les dĂ©chets alimentaires des collectivitĂ©s locales Ă  proximitĂ©, tout est bon pour la production d’un gaz vert, d’une Ă©nergie propre. Par contre, lorsque vous avez une mĂ©thanisation surdimensionnĂ©e avec des productions agricoles dĂ©diĂ©es, avec du maĂŻs trĂšs consommateur en eau, cela devient une hĂ©rĂ©sie Ă©cologique. LĂ , le rĂŽle de la CAPH sera donc veiller Ă  l’architecture d’un projet structurĂ©, cohĂ©rent, financĂ© et le sujet est central, acceptable par la population, et Ă©cologiquement durable !

Les gens du voyage

AssurĂ©ment, cet item ne quitte jamais les hĂ©micycles des 2 agglo. En l’espĂšce, le sujet de la sĂ©dentarisation des gens du voyage pose problĂšme. En effet, quelle que soit sa conviction sur le dossier, trĂšs variable dans les opinions, il est Ă©vident que l’existence d’une aire de passage demeure destinĂ©e aux gens du voyage de passage
Par suite, la sĂ©dentarisation sur ces sites constitue de fait un trouble au bon fonctionnement et Ă  la gestion des flux de ces populations, persĂ©cutĂ©e durant la seconde guerre mondiale, dont la France, tout Ă  son honneur, prend soin depuis la fin de ce conflit planĂ©taire. 

Le CFU 2024

Concernant les dotations 2024, elles restent stables depuis 2021 avec une progression de 2% et un montant Ă  hauteur de 9,5 millions d’euros. 

Concernant la dette, La Porte du Hainaut « a fait le choix de ne pas emprunter en 2024 et donc de rĂ©duire sa dette publique ». Ensuite, Jean-François Delattre rappelle que 2024 Ă©tait la derniĂšre annĂ©e de constitution de la provision (pour risque judiciaire relatif Ă  la TEOM) et donc la rĂ©cupĂ©ration de la ligne budgĂ©taire affĂ©rente de 16 millions d’euros dans le budget 2025.

La masse salariale Ă©volue comme dans beaucoup d’EPCI compte tenu d’un besoin impĂ©rieux d’un recrutement de compĂ©tences en soutien des collectivitĂ©s locales, Ă©tranglĂ©es financiĂšrement
 !

Sur la CFU 2024, les canons de solvabilitĂ© financiĂšre ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s. En rĂ©sumĂ©, la capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure en dessous de 7 annĂ©es, l’épargne de gestion est Ă  34 millions d’euros au CFU 2024, et le stock de dette prĂ©vue Ă  hauteur de 74 millions d’euros fin 2025.

En bref :

Sur l’ERBM (Engagement sur le Renouveau du Bassin Minier), La Porte du Hainaut s’engage Ă  hauteur de 750 000 euros sur la fin des travaux du contournement Nord. Ensuite, l’EPCI va contribuer aussi Ă  l’amĂ©nagement des abords du site minier de Wallers Arenberg « afin d’amĂ©liorer son attractivitĂ© Â», prĂ©cise Aymeric Robin. Ce soutien s’inscrit sur la pĂ©riode 2025/2027, date Ă  laquelle le dispositif ERBM, initiĂ© par Bernard Cazeneuve en 2017, s’achĂšvera. 

Daniel Carlier

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(Valenciennes) Le fonds de commerce « Le CafĂ© de Paris Â» vendu en 5 minutes pour 50 000 euros

30 juin 2025 Ă  13:03

AprĂšs une mise en liquidation judiciaire, le 24 fĂ©vrier 2025, de la SAS « Le CafĂ© de Paris », puis d’un ordonnance du Tribunal du Commerce le 24 avril 2025 afin de valider cette enchĂšre judiciaire ledit 30 juin 2025, cette sĂ©ance aurait pu, aurait dĂ», voir se batailler quelques grands noms (suggĂ©rĂ©s en Conseil municipal) pour acquĂ©rir une pĂ©pite au coeur de Valenciennes.

MaĂźtre Wattebled rappelle en prĂ©ambule les Ă©lĂ©ments incorporels, comme l’enseigne « Le CafĂ© de Paris Â», les Ă©lĂ©ments corporels et la licence IV, plus les frais associĂ©s (loyers et la taxe affĂ©rente Ă  hauteur de 14,28%) avec une mise aux enchĂšres Ă  hauteur de 50 000 euros. Personne ne bouge sauf MaĂźtre Ruol, reprĂ©sentant la ville de Valenciennes, accompagnĂ©e de Marine Vandenbergue du service foncier, levant le doigt pour l’acquĂ©reur. Aucune surenchĂšre mĂȘme si aprĂšs la sĂ©ance, le Commisaire priseur admet « plusieurs candidats qui ont rĂ©alisĂ© un dĂ©pĂŽt de garantie de 10 000 € (donc au moins deux) », mais ce dernier ne veut pas divulguer le nombre exact. 

Faute de certitudes, on se perd en conjectures, mais quelques hypothĂšses se bousculent :

1Ăšre hypothĂšse : Un fonds de commerce dans le centre-ville de Valenciennes ne vaut plus rien du tout, clientĂšle, emplacement, matĂ©riel si peu, et mĂȘme une licence IV qui devrait se vendre Ă  prix d’or toute seule. Certes, les travaux sont lourds Ă  l’intĂ©rieur, mais un fonds de commerce de boulangerie vaut plus dans un petit village de la Creuse qu’un emplacement « numĂ©ro un Â» sur Valenciennes ? En tout Ă©tat de cause, la valeur vĂ©nale de tous les fonds de commerce vient de baisser sur la Place d’Armes de façon lunaire, de 90 % pour certains. Cette vente fera jurisprudence et c’est trĂšs cruel pour les survivants
 ! Comme vous le savez, l’immobilier commercial rĂ©pond Ă  une rĂšgle d’or, les 3 atouts d’un local sont l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement
 !

2Ăšme hypothĂšse : Compte tenu que la ville s’est positionnĂ©e comme acquĂ©reur, ce qui n’est pas banal, les candidats n’ont pas souhaitĂ© engager le fer avec la ville de Valenciennes, trop de coup  Ă  encaisser pour le rĂ©sultat attendu.

3Ăšme hypothĂšse : Des contacts auraient-ils Ă©tĂ© pris, ce qui est Ă  l’encontre de la loi, entre les candidats putatifs et la ville de Valenciennes afin de nĂ©gocier plus tard et Ă  petit prix. Bien sĂ»r, sans preuves, cette hypothĂšse est incongrue, mais pas plus que le fait de verser un dĂ©pĂŽt de garantie et de ne pas venir
 !

4Ăšme hypothĂšse : La plus ironique et la plus farfelue aussi, mais la prochaine campagne municipale pourrait aussi nous rĂ©vĂ©ler le meilleur local de campagne de toute l’histoire des Ă©lections municipales de la ville centre. Une candidate ou candidat pourrait verser, au prix fort, un loyer pendant cette courte pĂ©riode dans l’attente d’un repreneur solide. Qui diable pourrait ĂȘtre intĂ©ressĂ© par ce local s’il est toujours disponible Ă  l’automne prochain ? 

Bref, cette triste enchÚre est affligeante sur le fond. Comment est-ce possible, sérieux !

Daniel Carlier

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Sodexo, un partenariat logistique engagé vers une transition écologique sur le Tour de France

30 juin 2025 Ă  05:25

Laurent Hetet, Directeur logistique du Tour de France chez Sodexo : « C’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape Â»

Chaque annĂ©e depuis 1991, SODEXO depuis 34 ans construit en amont la fourniture alimentaire du Tour de France, un dĂ©fi haut de gamme 24H/24 et 7J/7 oĂč tout se joue avant. « Le dĂ©fi logistique se situe en amont, nous devons prĂ©parer l’approvisionnement de chaque Ă©tape. A ce stade, tout est calĂ©. Pendant la course, nous sommes lĂ  pour veiller Ă  des impondĂ©rables comme Ă  Tignes oĂč il y a quelques annĂ©es, la course a Ă©tĂ© amputĂ©e et nous avions des collaborateurs bloquĂ©s sur site », commente Laurent Hetet. 

Les chiffres quotidiens sont XXL, une centaine de collaborateurs, prĂšs de 3 800 prestations quotidiennes, 1700 invitĂ©s sur le village du Tour de France, 800 paniers repas, 250 dĂ©jeuners Ă  table, 500 cocktails animĂ©s sur trois espaces dĂ©diĂ©s
, ces donnĂ©es sont grisantes et rĂ©pĂ©tons le sans les coureurs oĂč chaque Ă©quipe s’autogĂšre avec un bus cuisine, voire leurs cuisiniers Ă  l’hĂŽtel
, rien n’est laissĂ© au hasard pour les champions.

Le village Tour de France, mais pas seulement
 !

Evidemment, le focus est l’organisation du village Tour de France au dĂ©part comme Ă  l’arrivĂ©e, mais vous ne savez peut-ĂȘtre pas que les VIP sont aussi transportĂ©s sur un site spĂ©cial Ă  « 50 km de l’arrivĂ©e avec un service Ă  table proposĂ© oĂč l’étape est suivie sur un Ă©cran gĂ©ant et commentĂ©e par un cycliste professionnel Â», ajoute le Directeur. 

Toutefois, l’arrivĂ©e concentre Ă©galement la prestation de SODEXO avec 3 Motorhomes, celui du Club du Tour toujours trĂšs filmĂ© avec la remise des maillots, mais Ă©galement deux autres, baptisĂ©s Izoard et Tour Mallet, avec les invitĂ©s des nombreux partenaires du Tour de France. 

A Valenciennes, le trĂšs attendu dĂ©part du Tour de France verra une offre de repas proposĂ©e avec l’aide de Camille Delcroix, gagnant de la saison 9 du Top chef et originaire de Saint-Saulve. Plus globalement, les repas sont aussi rĂ©flĂ©chis avec des produits du terroir avec quelques surprises culinaires durant les trois Ă©tapes dans le Nord ; la frite, du fromage avec un goĂ»t affirmĂ©, et autres spĂ©cialitĂ©s seront trĂšs prĂ©sents dans l’assiette nordiste. Pour autant, la sĂ©curisation des produits de qualitĂ© avec un tel volume impose un fournisseur en amont centralisĂ©. « 80% de nos fruits et lĂ©gumes proviennent d’un maraĂźcher en Île de France. ConcrĂštement, c’est un mix des deux, des produits locaux et un fournisseur avec une commande en amont trĂšs prĂ©cise Â», souligne-t-il.

« En 2025, c’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape Â», Laurent Hetet

Depuis 6 Ă  7 ans, la premiĂšre transformation de la prestation SOEXO est l’éradication de la matiĂšre plastique. En digression, il n’y a pas le moins mauvais plastique recyclĂ© comme voudrait nous faire croire les embouteilleurs d’eau minĂ©rale, mais une matiĂšre Ă  base de matiĂšres fossiles, point ! « Nous sommes Ă  zĂ©ro plastique, des couverts en matiĂšres biodĂ©gradables, des assiettes fabriquĂ©es avec de la drĂȘche (la pulpe) de biĂšre, des bocaux lavables etc., sans oublier un travail de rĂ©duction drastique sur l’emballage alimentaire Â», explique Laurent Hetet.

Si pour les matiĂšres non biodĂ©gradables, le boulot est fait, la collecte des dĂ©chets alimentaires, ou du non consommĂ©s, constitue le nouveau dĂ©fi de taille pour Sodexo. En effet, la loi AGEC, aoĂ»t 2021, relative Ă  la lutte contre le gaspillage s’imprime dans toutes les organisations Ă©vĂ©nementielles. Toutefois, au niveau du TDF, tout ne se fait avec un claquement de doigt.

Aujourd’hui, SODEXO travaille sur le gaspillage alimentaire Ă  travers Stop Hunger (rĂ©seau philanthropique de SODEXO), mieux consommĂ©, mieux dosĂ© les repas, et surtout la redistribution des produits non utilisĂ©s. « Au dĂ©but, nous redonnions aux associations locales, mais sans vĂ©ritable organisation prĂ©alable. En 2025, c’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape. Tout est prĂ©vu dans la logistique des dons, la coordination est calĂ©e sur chaque site avec des structures territoriales comme le Secours Populaire, Resto du Coeur, et autres Â», conclut Laurent Hetet.

L’axe de progrĂšs vers la transition Ă©cologique demeure le transport durable, le tout Ă©lectrique des bus est compliquĂ© compte tenu des bornes de recharge insuffisantes, le bus alimentĂ© en GNV (accessible en prix) en devenir, le chemin devra tĂŽt ou tard ĂȘtre parcouru par tous les partenaires du Tour de France. NĂ©anmoins, dans la lignĂ©e des JO et Paralympique 2024 rĂ©ussis, oĂč SODEXO Ă©tait Ă©galement un partenaire incontournable, l’évĂšnementiel passe dorĂ©navant par une organisation durable aussi importante que la prestation elle-mĂȘme. Ce n’est plus le « petit truc en en plus » d’une organisation, mais une partie indissociable de la prestation globale du partenaire in fine.

Daniel Carlier

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La Sentinelle signe son protocole de participation citoyenne

30 juin 2025 Ă  05:00

Un résident volontaire et engagé dans sa citoyenneté !

Eric Blondiaux ne cache pas une certaine impuissance sur la thĂ©matique de la sĂ©curitĂ© : « Nous ne pouvons rien faire sans les forces de l’ordre. Certes, le maire est le 1er officier de Police judiciaire sur sa commune, mais sans l’aide de la Police Nationale et de la Justice, son pouvoir se limite Ă  faire des choix stratĂ©giques relatifs Ă  la Police Municipale (ou pas), voire la prĂ©sence de camĂ©ras de surveillance (ou non). Â» Clairement, le maire ne cache pas une certaine impuissance sur la thĂ©matique de la sĂ©curitĂ©, mais la prĂ©vention de la dĂ©linquance constitue une voie oĂč une collaboration tripartite est possible.

Sur 82 communes dans le Valenciennois, 57 collectivitĂ©s locales avec La Sentinelle ont dĂ©jĂ  franchi le pas de la « Participation Citoyenne Â» ; un dispositif oĂč un(e) citoyen(ne) volontaire devient le rĂ©fĂ©rent d’un quartier. A ce titre, il ou elle remonte des informations relatives Ă  un trouble potentiel de la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes auprĂšs de la Police Nationale. En clair, leur mission n’est pas d’intervenir, mais de prĂ©venir et plus encore de signaler des signaux faibles, des Ă©vĂšnements inhabituels auprĂšs de la Police Nationale, charge Ă  eux de piloter la rĂ©ponse. 

Toutefois, Eric Blondiaux prĂ©cise qu’il n’agit pas en rĂ©action : « Nos chiffres sur la dĂ©linquance sont stables, mais la population aspire Ă  plus de sĂ©curitĂ©. MĂȘme si nous parlons d’une mission rĂ©galienne de l’Etat, nous devons travailler sur la prĂ©vention des dĂ©lits. Â»

VoilĂ  le cadre, mais il ne s’arrĂȘte pas Ă  cela. En effet, le Commissaire de Police rappelle l’importance de ce dispositif avec un retour de vĂ©cu intĂ©ressant, car la Police Nationale ne peut ĂȘtre partout Ă  la fois, une question de bon sens : « C’est une coproduction de sĂ©curitĂ©. Nous demandons Ă  ces rĂ©fĂ©rents de nous remonter toutes les informations. Envoyez les infos, nous nous occupons du filtre sans oublier qu’une information anodine aujourd’hui, peut-ĂȘtre trĂšs utile demain. Â» Tout cela fait partie d’un champ trop peu pris en compte par les citoyens, celui de la prĂ©vention tout aussi important que celui de la sanction.

EnquĂȘte de moralitĂ©

Pour autant, Stephane Costaglioli  prĂ©cise Ă©galement que ces volontaires ont Ă©tĂ© choisis aprĂšs une enquĂȘte de terrain : « Nous ne pouvons pas confier un contact privilĂ©giĂ© avec la Police Nationale Ă  tout le monde. Il y a une enquĂȘte de moralitĂ©, ils sont choisis aussi pour leur honorabilitĂ©. Â»

Bien sĂ»r, le reprĂ©sentant de l’Etat de proximitĂ© rappelle Ă©galement que la Procureure de Valenciennes a validĂ© en amont ce protocole sur La Sentinelle, car le continuum de sĂ©curitĂ© Justice/Police/Mairie devrait ĂȘtre indissociable en amont comme en aval. 

Daniel Carlier

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(Raismes) La transition écologique joyeuse !

29 juin 2025 Ă  04:23

(Les jardiniers/maraĂźchers au rendez-vous)

Aymeric Robin : « Nous adoptons une communication dĂ©calĂ©e Â»

A cet effet, une dĂ©ambulation a Ă©tĂ© organisĂ©e avec quelques imprĂ©vus sur la route comme la prĂ©sence de l’ANPU (Association Nationale de Psychiatrie Urbaine) afin d’analyser le « Cas Raismes Â», Laurent Petit nous a enfin ouvert les yeux sur les origines de Raismes, cartographie Ă  la clĂ©. Vous l’avez compris, l’humour dĂ©calĂ© faisait partie intĂ©grante de cette tonalitĂ© particuliĂšre sur des enjeux trĂšs sĂ©rieux pour autant. 

Ecole Anne Godeau

DĂšs 2017, la majoritĂ© municipale a validĂ© une communication sur un horizon long, le fameux Raismes 2032 dĂ©criĂ© par certain(e)s. Pour autant, plus prĂšs de l’échĂ©ance, les choses s’articulent au fur et Ă  mesure des chantiers Ă©cologiques et une volontĂ© de communication positive prĂ©domine. « Nous voulons montrer ce qui va bien Ă  travers une autre mise en rĂ©cit. C’est pourquoi, nous adoptons une communication dĂ©calĂ©e  Â», commente Aymeric Robin. 

Dans le cadre de cette traçabilitĂ© Ă©cologique, la visite d’un premier chantier de taille sur l’école primaire Anne Godeau, rĂ©alisĂ© en 2023, s’imposait.

« Deux aprĂšs la fin des travaux, nous avons rĂ©duit de 80% notre consommation Ă©nergĂ©tique Â», Jean Paul Mottier

La premiĂšre Ă©tape passait donc par l’école primaire Anne Godeau, premier Ă©tablissement scolaire a adoptĂ© une isolation Ă©cologique par l’extĂ©rieur en France. Contrairement Ă  de nombreux groupes scolaires en cours sur le Hainaut, la commune de Raismes n’avait pas de disponibilitĂ© fonciĂšre pour construire un nouveau site. « C’est pourquoi, nous avons choisi une isolation par l’extĂ©rieur https://www.va-infos.fr/2023/09/05/raismes-lecole-anne-godeau-ou-lenergie-positive-exterieure/ et de plus en site occupĂ©. La cohabitation du chantier et de la communautĂ© Ă©ducative a constituĂ© un gros dĂ©fi Â», prĂ©cise le maire. 

Plusieurs opĂ©rations avec l’isolation via des matĂ©riaux biosourcĂ©s comme de la laine de bois, de la fibre de bois, de la ouate de cellulose insufflĂ©e, voire « malheureusement de la laine de roche, car nous n’avons pas reçu dans les dĂ©lais les produits suffisants. Il fallait tenir le planning dans une annĂ©e scolaire et un chantier prĂ©vu de 7 mois Â», prĂ©cise Jean Paul Mottier, adjoint en charge de la transition. La donnĂ©e la plus importante est la rĂ©duction Ă©nergĂ©tique, car en 2025 cet Ă©tablissement est Ă  Ă©nergie positive. « Deux aprĂšs la fin des travaux, nous avons rĂ©duit de 80% notre consommation Ă©nergĂ©tique », indique Jean Paul Mottier. L’horizon du 100% est dans la ligne de mire. 

Bien sĂ»r, une isolation ne suffit pas in fine, des brise-soleil, des fenĂȘtres en double-vitrage collĂ©s au niveau de l’isolation extĂ©rieure et par suite un espace opĂ©rationnel au bord de la fenĂȘtre pour ranger, sans oublier un plafond bas trĂšs efficace au niveau phonique, car votre voix ne rĂ©sonne pas d’oĂč un confort pour tous les apprenants et enseignants. Enfin, le systĂšme de chauffe via pompe Ă  chaleur s’imposait sans oublier un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration d’eau de pluie « pour l’arrosage extĂ©rieur, mais nous travaillons avec l’AcadĂ©mie pour une autorisation concernant les sanitaires Â», ajoute Jean Paul Mottier. 

Ensuite, la cantine a reçu une ossature bois avec des panneaux photovoltaĂŻques sur son toit, tout comme la toiture du corps principal. « La connexion a Ă©tĂ© trĂšs longue sur le rĂ©seau ENEDIS, nous commençons juste Ă  produire de l’électricitĂ© que nous utiliserons Ă  40% pour nous-mĂȘmes et Ă  60% revendu Â», poursuit-il. 

Enfin, une refonte quasi totale de la cour d’école sur un mode non genrĂ© a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e. Fini l’espace foot occupant toute la cour repoussant les jeunes filles sur le cĂŽtĂ©. De plus, cette cours est enherbĂ©e sur une partie significative avec des Ăźlots de fraicheur. Visiblement, les Ă©coliers sont ravis de cet espace pour toutes et tous.

La Ferme du Pinson dans la cité Sabatier

Au abords de la Maison de Quartier Sabatier, vous pouvez prendre un chemin trĂšs rĂ©cent (avril 2025) aux diffĂ©rentes destinations dans ledit quartier comprenant 2 800 habitants (sur 12 500 au total), mais surtout afin de vous rendre dans un lieu de culture maraĂźchĂšre trĂšs particulier. 

La Ferme du Pinson

En effet, la Ferme du Pinson est bĂąti sur une ancienne Ă©cole, voire une ancien friche trĂšs pierreuse. De fait, on doit parler de cet espace maraĂźcher dans le cadre de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier), car les logements miniers et les espaces publics sont concernĂ©s. Le quartier Sabatier comprend la citĂ© (miniĂšre) Sabatier et par suite cette crĂ©ation maraĂźchĂšre ex nihilo par des agents, ou prestataires, en insertion.

Aujourd’hui, vous avez 7 particuliers investis dans cette culture maraichĂšre oĂč une liste plĂ©thorique de lĂ©gumes est rĂ©coltĂ©e. « ConcrĂštement, c’est nos premiĂšre rĂ©coltes compte tenu que l’annĂ©e derniĂšre, les sangliers ont ravagĂ© nos plantations. Du coup, la commune a grillagĂ© et tout se passe bien dorĂ©navant Â», explique Francis Fernandez. Lieu de jardinage, lieu de production alimentaire et lieu de vie tout simplement. Le maraicher explique que « cette culture Ă©voque le retour du goĂ»t. Quelle diffĂ©rence entre une tomate ici et dans un hypermarchĂ©, mais nous ne vendons rien. Donc, nous avons plaisir Ă  partager avec les personnes venant nous voir. Â» 

Avec ses collĂšgues, Radij et Mohamed, vous avez donc 3 rĂ©sidents de trĂšs longue date sur le quartier Sabatier. « J’ai connu l’école sur ce site et les logements Â», souligne la maraĂźchĂšre de proximitĂ©. Les espaces d’élargissement sont possibles pour cette Ferme du Pinson, mais une initiative du mĂȘme ordre est en cours de rĂ©flexion sur un autre quartier minier, celui de Vicoigne. 

Un domaine forestier de 5 000 hectares

La particularitĂ© de la collectivitĂ© locale est l’omniprĂ©sence de la forĂȘt sur 2/3 du foncier communal. « Certes, c’est la forĂȘt de Raismes, Saint-Amand et Wallers, mais notre commune comprend la majeure partie de celle-ci. D’ailleurs, Raismes est la 2Ăšme ville du DĂ©partement oĂč le domaine forestier est le plus important Â», dĂ©clare Jean Paul Mottier.

Par contre, cette forĂȘt domaniale souffre d’un manque de financement de l’ONF (Office Nationale des ForĂȘts). Certes, l’ONF est un EPIC dont les recettes se concentrent essentiellement sur la coupe et la vente de bois, mais l’Etat diminue drastiquement les effectifs, les moyens humains sont en berne. On se gosse du « Doge » aux Etats-Unis avec une cascade de licenciement dans les parcs naturels amĂ©ricains, mais on ne fait pas mieux pour nos forĂȘts, mais Ă  bas bruit !

Cette forĂȘt se situe en face du Parc de Loisirs et Nature La Porte du Hainaut, ex base de loisirs, dont de nombreux Ă©quipements ont connu un coup de fraĂźcheur, nouveau mini-golf, nouveautĂ©s sur les espaces de jeux, pour la famille aussi, voire petite restauration ; cette pĂ©pite est Ă  (re)dĂ©couvrir durant cette pĂ©riode estivale trĂšs chaude car le plan d’eau et les jets associĂ©s seront trĂšs apprĂ©ciĂ©s par les usagers.

Tout au long de cette matinĂ©e riche, des chansons ont Ă©maillĂ© cette visite vers une transition Ă©cologique rĂ©ussie. On se souviendra de cette chanson dĂ©tournĂ©e de Gilbert MontagnĂ© « On va s’aimer Â» par « On va semer » avec une plume de haute volĂ©e dans les couplets
 ! C’était l’occasion de mieux connaĂźtre cette commune dans la joie et la bonne humeur. 

Daniel Carlier

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Enterrement « GĂ©ant Â» de l’ESAD proposĂ© par la ville de Valenciennes et sa mĂ©tropole !

28 juin 2025 Ă  06:31

Membre de l’équipe pĂ©dagogique : « Depuis deux ans, nous sommes menacĂ©s de reprĂ©sailles si nous communiquons avec la presse locale. »

En amont de cette triste journĂ©e, France 3 Hauts de France Ă©tait venue le 20 juin dernier pour les derniers examens des apprenants de l’ESAD, https://france3-regions.franceinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/valenciennes/comment-achever-une-ecole-d-art-une-question-posee-par-les-etudiants-qui-vivent-la-fin-d-une-institution-bicentenaire-3174636.html , l’incomprĂ©hension globale transpire de ce reportage de terrain, alors grattons les traces de cet abandon culturel, car la ville de Valenciennes a refusĂ© de rĂ©pondre Ă  la chaĂźne rĂ©gionale Ă  cette occasion. 

La larme Ă  l’oeil, le gĂ©ant Carpeaux pleure


Ce vendredi 27 juin 2025, sous le soleil, les Ă©tudiants, enseignants, les agents techniques s’affĂšrent, car l’aprĂšs-midi est singuliĂšre. ConcrĂštement, il faut assurer son enterrement avec un certain sourire et pour cela un collectif d’étudiants s’est tournĂ© vers la crĂ©ation d’un GĂ©ant, celui de Jean-Baptiste Carpeaux. « Nous voulions faire durer cette Ă©cole Ă  travers une crĂ©ation artistique Â», souligne un apprenant. Conscient de ce moment singulier, l’association Val’en liesse, trĂšs prĂ©sente Ă  cet Ă©vĂ©nement, s’exprime par François Durieux, son prĂ©sident : « C’est une lourde perte la fermeture de cette Ă©cole. C’est beaucoup de tristesse ! Nous rĂ©cupĂ©rons ce gĂ©ant de JB.Carpeaux, car il dĂ©filera pour le bicentenaire de Binbin les 29,30, et 31 aoĂ»t 2025 au cĂŽtĂ© de 50 autre gĂ©ants. Â» La municipalitĂ© laissera-t-elle le Droit au gĂ©ant «  Carpeaux Â» de dĂ©filer, c’est une question lĂ©gitime, car la consigne du silence est demandĂ©e aux Ă©quipes de l’ESAD. « Depuis deux ans, nous sommes menacĂ©s de reprĂ©sailles si nous communiquons avec la presse locale. LĂ , une semaine avant la fermeture, on leur a dit. On va s’exprimer ! Â», explique un membre de l’équipe pĂ©dagogique. 

La culture et le patrimoine à Valenciennes, la variable de tous les ajustements budgétaires !

Remontons un peu le film de cette inexplicable retrait de la ville et de son factotum, en l’espĂšce Valenciennes MĂ©tropole. Cela remonte tout simplement Ă  l’arrivĂ©e de Laurent Degallaix aux manettes, en juillet 2012, suite au retrait de Dominique Riquet. En dix ans, les subventions seraient passĂ©es de 1,4 million d’euros Ă  350.000 euros (source journal l’étudiant). Compte tenu que ces structures, avant tout territoriale, doivent se financer aux 2/3 par les collectivitĂ©s territoriales, le poison est lent et incurable. 

Pourtant, nous pouvons mettre une date publique emblĂ©matique sur ce choix local et politique, celle du 31 mai 2022. Ce jour lĂ , Laurent Degallaix vient faire un discours Ă  l’ESAD sur l’ancien site d’Usinor, Faubourg de Cambrai, aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement loin du centre-ville de Valenciennes au XXIĂšme siĂšcle. Dans sa locution, une phrase retient l’attention « jamais la clĂ© sous la porte », mais pourtant lorsque vous l’écoutez attentivement, l’intention finale ne trompe personne : « Je suis ouvert Ă  toutes les solutions Â»â€Š   « Tous les champs des possibles Â»â€Š « on ne pourra plus faire comme avant Â»â€Š « Trop longtemps que nous remplaçons l’Etat Â»â€Šet la proposition « d’une direction transitoire Â», car depuis cette pĂ©riode, l’ESAD n’a pas fonctionnĂ© avec une direction propre ! C’est une fin programmĂ©e ! 

Le maire Ă©voque de nombreuses Ă©coles en voie de fermeture dans les Hauts de France dont Cambrai, sauf que ces fermetures en sĂ©rie n’ont pas eu lieu « seulement Ă  Perpignan et Ă  Valenciennes. Il parle de la fermeture Ă  Cambrai, mais elle existe toujours et occupe un site commun avec l’UPHF (UniversitĂ© Polytechnique Hauts de France). En fait, pendant de nombreux mois, nous avons eu des signaux contradictoires surtout face Ă  des Conseils d’administration oĂč rien ne se passait Â», s’exclame une Ă©tudiante participante Ă  la dĂ©lĂ©gation, au printemps 2023, auprĂšs des MinistĂšres de l’Enseignement supĂ©rieur et de la culture (double casquette), nous y reviendrons !

Fin 2022, c’est dĂ©jĂ  pliĂ© !

Evidemment, une rĂ©duction des postes, des diminutions de frais de structure avec un hiver 2022/2023 dĂ©vastateur suite Ă  la flambĂ©e Ă©nergĂ©tique, rien n’y fait. La baisse des coĂ»ts n’arrive pas Ă  contenir le dĂ©ficit structurel de l’ESAD. A ce titre, les partenaires fondateurs ont versĂ© une subvention exceptionnelle de fonctionnement afin de boucler l’annĂ©e 2022. 

Fin 2022, les autoritĂ©s nationales supĂ©rieures, et avis autorisĂ©s, dĂ©cident que l’ESAD perdra son accrĂ©ditation auprĂšs des MinistĂšres de tutelle, de l’enseignement supĂ©rieur et de la culture, en 2025. C’est la fin programmĂ©e et le discours du 31 mai 2022 de Laurent Degallaix n’était qu’une mise en bouche dont l’issue ne faisait dĂ©jĂ  plus aucun doute
 sauf miracle ! Pour les habituĂ©s, la ligne du plus comme avant signifie toujours un changement radical sous peu, la ville va sortir du jeu Ă  moyen terme. 

Pour autant, l’ensemble des acteurs de cette Ă©cole croyait encore Ă  l’époque Ă  un avenir pour l’ESAD. NĂ©anmoins, pour les 4 membres fondateurs depuis 2016, suite Ă  la rĂ©forme des EPCC (Ă©tablissement public de coopĂ©ration culturelle), ville de Valenciennes, Valenciennes MĂ©tropole, CCI Grand Hainaut, et l’Etat via la DRAC, le dĂ©part est proche et annoncĂ© deux ans avant afin de permettre la fin des cycles dĂ©jĂ  entamĂ©s en art et en design Ă©co-social. Techniquement, en trois mois, la ville, la CAVM, et la CCI Grand Hainaut quittent l’EPCC et l’Etat n’a plus le droit, par statut, de poursuivre son exploitation mĂȘme si la rĂ©gion apportait, via une subvention, sa contribution annuelle. 

Les Ă©tudiants sont sous le choc et manifestent en avril 2023 durant les Ă©pisodes contre la rĂ©forme des retraites https://www.va-infos.fr/2023/04/24/lesad-victime-de-la-logique-du-chequier-a-valenciennes/ ; un collectif national se rassemble sur Paris, car toutes les Ă©coles d’art et design, mais pas seulement, sont concernĂ©es par un financement en souffrance. Un fait tangible se dĂ©gage, Valenciennes a le vent dans le dos pour y arriver plus rapidement, car « c’est un choix politique Â», rĂ©pĂšte inlassablement l’ensemble des occupants de l’ESAD. 

160 étudiants avant


En septembre 2023, la messe est dite, l’ESAD est retirĂ©e du dispositif Parcours Sup. « Aujourd’hui, nous sommes encore 19 Ă©tudiants, 13 en Design et 6 en art Ă©co-social. Nous avions 160 Ă©tudiants sur ce site avant la Covid avec une reconnaissance LMD (Licence Master Doctorat) par les MinistĂšres », prĂ©cise un autre membre de l’équipe pĂ©dagogique. Consciemment ou inconsciemment, une concurrence est nĂ©e entre l’Ecole de Design Rubika, Ă  9 000 euros l’annĂ©e mĂȘme si le boursiers sont acceptĂ©s aujourd’hui, et l’ESAD Ă  640 euros par an et 460 euros pour les boursiers. De plus, Rubika, contrairement Ă  l’ESAD n’avait pas la reconnaissance de l’éducation nationale dans l’équivalence de ces diplĂŽmes, mais seulement depuis son passage en association en septembre 2021. Enfin, sur la filiĂšre Design, c’est seulement depuis l’annĂ©e derniĂšre que le diplĂŽme Design Rubika est reconnu par l’Education Nationale. Bien sĂ»r, ce propos n’est pas une remise en cause de l’excellence historique de ces filiĂšre consulaires. Toutefois, la mĂȘme filiĂšre sans reconnaissance historique, dont l’épaisseur du portefeuille des familles bĂ©nĂ©ficiaires est un peu diffĂ©rente, passe devant une Ă©cole dont la compĂ©tence est reconnue depuis bien longtemps par les MinistĂšres associĂ©s sauf que
 ; l’une coĂ»te Ă  la collectivitĂ© territoriale et locale, l’autre pas du tout. En rĂ©sumĂ©, le dĂ©part de la CCI Grand Hainaut, trĂšs proche de la ville et de Valenciennes MĂ©tropole comme nous l’avons vu rĂ©cemment dans le choix de l’appel d’Offre de la CitĂ© des CongrĂšs (article 2Ăšme paragraphe https://www.va-infos.fr/2024/12/14/cite-des-congres-budget-2025-et-nouvel-appel-doffres-pour-lassainissement/ et des autres membres fondateurs Ă©taient concertĂ©s bien en amont. 

La Direction transitoire n’est pas visĂ©e par les derniers rescapĂ©s, car « elle devait faire face Ă  l’incroyable pression de la ville Â», ajoute un membre de l’équipe pĂ©dagogique. Pour autant, la rĂ©alitĂ© s’impose, fin de l’aventure pĂ©dagogique de l’ESAD le vendredi 27 Juin 2025, le 18 juillet marque la fin de l’activitĂ© administrative, la fin des contrats le 31 aoĂ»t 2025 de tous les enseignants et personnels administratifs (14 enseignants, 7 techniciens et 2 administratifs), et la fermeture du site le 31 dĂ©cembre 2025. Le bĂątiment sera certainement vendu par Valenciennes MĂ©tropole, propriĂ©taire, d’ici lĂ  !

Comparaison n’est pas raison, mais Ă©clairant !

Evidemment, la chasse aux charges de fonctionnement est ouverte et la suppression de certains services Ă  la population constitue une ligne de conduite pour de multiples Ă©diles, pour ne pas dire tous les maires. L’ESAD fait donc partie de ce chemin au long cours initiĂ© par le maire de Valenciennes. C’est un choix politique culturel pour la ville de Valenciennes.

Toutefois, le maire rĂ©pĂšte Ă  l’envie depuis plusieurs annĂ©es que « Valenciennes est une ville pauvre » Ă  tous les Ă©diles qu’ils croisent sur sa route protocolaire. Si vous additionnez le coĂ»t des stars Ă  Valenciennes du 14 juillet venus depuis 2022, 2023, 2024, et 2025, sans remettre en question la qualitĂ© de ces derniers, vous arrivez tranquillement dans une fourchette entre 800 000 € et 1 000 000 € sans compter tous les frais de logistique Ă  ces concerts, voire le feu d’artifice. Cette comparaison n’est pas populiste, mais dire que la commune est pauvre, visiblement pas pour tout le monde
 ! « Du pain (en bĂ©ton) et des jeux », ça a marchĂ© et cela peut marcher encore
 !

Daniel Carlier

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Stéphane Trompat, le nouveau Directeur de la CPAM du Hainaut

27 juin 2025 Ă  06:27

StĂ©phane Trompat : « Chaque euro bien dĂ©pensĂ© Â»

Pas une journĂ©e sans parler au niveau national de la SĂ©curitĂ© sociale. Dans l’actualitĂ© brĂ»lante, la rĂ©forme de la prise en charge par les taxis. « Pour certains professionnels, c’est  90% de leurs revenus, je comprends leur inquiĂ©tude, mais L’Etat cherche a optimisĂ© et surtout Ă  Ă©viter des transits Ă  vide. Ensuite, il y a un souci de rationalisation. A ce titre, le prix de la course, que nous remboursons, est diffĂ©rent suivant les dĂ©partements et l’Etat veut harmoniser cette prise en charge (entre les 101 dĂ©partements) avec un seul tarif. » Bien sĂ»r, StĂ©phane Trompat rappelle que son rĂŽle n’est pas de faire la loi, mais de l’appliquer avec la plus grande efficience possible.

L’autre actualitĂ© brĂ»lante, la rĂ©duction des arrĂȘts maladie, la CPAM nationale vient de dĂ©gainer un nouveau dispositif sĂ©curisĂ© https://www.lefigaro.fr/social/fraude-aux-arrets-de-travail-l-assurance-maladie-deploie-un-nouveau-formulaire-mieux-securise-le-1er-juillet-20250624 ; nous y reviendrons avec le Directeur de la CPAM du Hainaut. 

Le dĂ©veloppement de la prĂ©vention au sein d’une organisation colossale

Il arrive de la CPAM des Ardennes oĂč les paramĂštres sociaux sont trĂšs similaires avec ce territoire, Ă  la fois rural et urbain, une dĂ©sertification mĂ©dicale, une grande prĂ©carité  Par contre, comme Ă  chaque fois dans le dĂ©partement du Nord, quel que soit la structure sociale, les chiffres sont XXL, 700 000 bĂ©nĂ©ficiaires contre 200 000 dans les Ardennes et 600 agents contre 200 dans sa fonction prĂ©cĂ©dente. 

Village santé au CHV

L’essence mĂȘme des 102 CPAM rĂ©partis sur le territoire français est en premier lieu la prĂ©vention et par suite d’accorder ses Droits Ă  toutes les populations, mĂȘme les plus Ă©loignĂ©es : « J’ai trouvĂ© une Ă©quipe dĂ©diĂ©e trĂšs investie et trĂšs mobilisĂ©e sur cette thĂ©matique du Aller-Vers ! Par contre, je constate des donnĂ©es de santĂ© oĂč le dĂ©pistage, notamment du cancer colorectal, est trĂšs trĂšs insuffisant. Nous devons faire mieux et nous mobiliser collectivement. » RĂ©cemment, le village santĂ© dĂ©ployĂ© au sein du CHV de Valenciennes rĂ©pond Ă  cette main tendue vers la patiente dont la rĂ©sistance au mal est culturelle et sociologique. Pour coller aux besoins d’un territoire, la signature des CLS (Contrat local de SantĂ©) avec les intercommunalitĂ©s s’avĂšre trĂšs efficace comme sur le Hainaut avec la CAVM et la CAPH.

Une nouvelle organisation mĂ©connue est en cours au sein des CPAM. En effet, vous avez d’un cĂŽtĂ© les agents administratifs sous l’égide d’une CPAM spĂ©cifique et de l’autre « le service mĂ©dical de l’assurance maladie Â» sous la tutelle rĂ©gionale et nationale. C’est presque baroque, mais tel est l’état de l’art Ă  ce stade. « Il existe un secret mĂ©dical absolu et nous n’avons aucun droit d’interfĂ©rer sur un dossier. Par contre, au 01 octobre 2025, les mĂ©decins d’une CPAM seront rattachĂ©s Ă  leur caisse de proximitĂ©. L’idĂ©e est de collaborer plus encore ! Â», commente StĂ©phane Trompat. 

Toute cette organisation dans un contexte d’une rĂ©duction d’effectif, car le COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) rĂ©duit les moyens humains. « Nous devrons faire des efforts dans toutes les CPAM de France. Par contre, il n’y a aucune vellĂ©itĂ©s pour fermer les agences physiques (12 sur le pĂ©rimĂštre de la CPAM du Hainaut). D’ailleurs, nous maintenons l’accueil sans rendez-vous si nĂ©cessaire », commente le Directeur de la CPAM du Hainaut.

« J’ai un pouvoir de sanction financiĂšre Â», StĂ©phane Trompat

Si les recettes de la SĂ©curitĂ© Sociale ne sont pas de la compĂ©tence d’une CPAM, la maĂźtrise des dĂ©penses rentre pleinement dans le champ d’une structure de proximitĂ©. « Ma mission est de veiller Ă  ce que chaque euro soit bien dĂ©pensĂ© pour la santĂ© publique Â», souligne-t-il. 

TrĂšs concrĂštement, le Directeur de la CPAM du Hainaut souligne une donnĂ©e Ă©loquente. « En 2024, nous avons subi 4 millions d’euros de dĂ©penses de santĂ© et obtenu le remboursement, mais Ă©galement Ă©vitĂ© 2 millions d’euros Â», prĂ©cise-t-il.

Plusieurs comportements sont dans le viseur et notamment les fameux « arrĂȘt-maladie Â» : « Vous avez certains bĂ©nĂ©ficiaires pratiquant le cumul d’une indemnisation d’un arrĂȘt maladie tout en continuant leur travail. C’est une double rĂ©munĂ©ration. Nos outils nous permettent de dĂ©tecter de plus en plus ces abus. Enfin, outre la rĂ©cupĂ©ration de ces sommes, j’ai un pouvoir discrĂ©tionnaire de sanction financiĂšre sans passer par une voie judiciaire (comme une amende). Si vous ne sanctionnez pas financiĂšrement en plus de la rĂ©cupĂ©ration de l’intĂ©gralitĂ© des sommes perçues
 ! »

Ensuite, les fameux arrĂȘt de travail de complaisance sont tracĂ©s Ă©galement mĂȘme « si nous savons que parfois, le mĂ©decin a la pression du patient Â», indique-t-il. Ainsi, la CPAM du Hainaut peut surveiller le nombre d’actes mĂ©dicaux produits par un mĂ©decin, la frĂ©quence, la patientĂšle
 « Nous sommes lĂ  pour alerter le professionnel de santĂ©. Bien sĂ»r, la procĂ©dure (nuclĂ©aire) du dĂ©conventionnement d’un professionnel de santĂ© existe, mais elle est trĂšs trĂšs rare Â», rappelle-t-il.Effectivement, le manque de professionnels de santĂ© est dĂ©jĂ  tellement criant qu’il est Ă©vident que cette voie n’est pas celle recherchĂ©e. 

Ensuite, l’enregistrement sur « Mon Espace santĂ© Â» oĂč votre « DMP Â» (Dossier MĂ©dical PartagĂ©) figure doit permettre de rĂ©duire les redondances des actes mĂ©dicaux : « A ce stade, rien n’interdit Ă  un patient de faire 5 radios en une semaine chez 5 professionnels diffĂ©rents. L’accĂšs Ă  mon espace santĂ© permet de vĂ©rifier le nomadisme mĂ©dical (et de le limiter) . Â»

Toujours sur cet item, la dĂ©livrance du mĂ©dicament chez le pharmacien constitue Ă©galement une piste d’économie majuscule. Sur certains mĂ©dicaments, l’ordonnance sĂ©curisĂ©e devrait dĂ©boucher sur une diminution du trafic sur certains mĂ©dicaments sans oublier la promotion des gĂ©nĂ©riques. 

Enfin, la prochaine carte vitale dĂ©matĂ©rialisĂ©e avec votre carte d’identitĂ© pourrait rĂ©duire drastiquement les fraudes d’usurpation d’identitĂ© et tout autre process bien huilĂ© avec une carte vitale d’autrui. MĂȘme si la cĂ©lĂšbre carte vitale verte ne sera pas supprimĂ©e Ă  ce stade, tous les outils afin de prĂ©server le meilleur remboursement aux bĂ©nĂ©ficiaires seront sur la table, sans concessions !

Daniel Carlier

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CondĂ©-sur-l’Escaut, une commune avec une ambition lĂ©gitime, mais corsetĂ©e financiĂšrement

26 juin 2025 Ă  18:22

GrĂ©gory Lelong : « Nous avons les financements pour nos investissements ! Â»

L’ANRU, l’ERBM, le PNRQAD, la commune de CondĂ©-sur-l’Escaut, et les autres localitĂ©s du Pays de CondĂ©, sont une revue de tous les dispositifs de rĂ©novation urbaine initiĂ©s par l’Etat. L’ordonnance du Docteur est copieuse face Ă  un vieillissement des bĂątis publics, une paupĂ©risation galopante, une dĂ©sertification mĂ©dicale, la liste est longue mĂȘme si tout n’est pas sombre, notamment sur CondĂ©-sur-l’Escaut dont le patrimoine naturel et bĂąti est de trĂšs haute qualitĂ©. Toutefois, pour la gouvernance locale en place, la conduite financiĂšre est complexe quel que soit le sujet compte tenu que cette localitĂ© est assez Ă©loignĂ©e du soleil financier, la ville-centre et surtout par capillaritĂ©, Valenciennes MĂ©tropole. Si l’idĂ©e de l’intercommunalitĂ© est incontestablement brillante par l’ancien Ministre ChevĂšnement en 1999, et sa mise en oeuvre en 2001, l’erreur majuscule dans son fonctionnement est d’avoir permis le cumul de maire de la commune principale de l’EPCI et la prĂ©sidente ce l’intercommunalitĂ© !

DĂšs la premiĂšre dĂ©libĂ©ration sur le compte rendu du prĂ©cĂ©dent conseil municipal, le ton Ă©tait donnĂ©. « Nous ne donnerons pas notre voix Ă  un tour de table d’autosatisfaction. Certes, vous ĂȘtes plus visible depuis peu, mais nous n’oublions pas 5 ans et demi d’invisibilitĂ© ! Â», tance JoĂ«l Bois.

Dans la suite logique, la dĂ©libĂ©ration sur des dĂ©cisions passĂ©es en Bureau, selon les pouvoirs du maire attribuĂ©s en dĂ©but de mandat, est contestĂ©e par l’opposition. Plus globalement, quel que soit l’hĂ©micycle local, le pouvoir de dĂ©cision des maires en Bureau, afin de ne pas solliciter un conseil municipal pour une dĂ©cision mineure, constitue un enjeu sous-estimĂ© en dĂ©but de mandat par l’opposition locale et aprĂšs ça coince
 !

Le gaz mutualisĂ© 

Evidemment directement dans leur budget, mais la crise Ă©nergĂ©tique a fait rĂ©flĂ©chir toutes les collectivitĂ©s publiques locales sur la mutualisation des achats. On voyait avant des initiatives sur des fonctions supports (juridique, comptable), voire certains achats mutualisĂ©s parfois entre quelques communes, mais l’énergie demeurait un pan d’indĂ©pendance locale. Chaque commune pensait faire mieux que sa voisine, un meilleur contrat, une consommation Ă©nergĂ©tique assez confidentielle hors les murs, puis la guerre en Ukraine est arrivĂ©e. Tout a volĂ© en Ă©clat et les Ă©diles ont rapidement pris le train pour l’achat d’électricitĂ© mutualisĂ©, voire le gaz.

En l’espĂšce, la commune de CondĂ©-sur-l’Escaut avait dĂ©jĂ  validĂ© sa participation Ă  l’achat mutualisĂ© d’électricitĂ© initiĂ© par Valenciennes MĂ©tropole. Cette fois, ce mercredi 25 juin, la commune a validĂ© l’achat groupĂ© de l’énergie gaz avec l’EPCI. « Nous pouvons en sortir si le marchĂ© ne nous convient pas Â», prĂ©vient GrĂ©gory Lelong. 

Le rĂ©seau myriade 

La superbe MĂ©diathĂšque de CondĂ©-sur-l’Escaut va rejoindre le rĂ©seau culturel « Myriade Â». Ainsi,  les usagers des communes adhĂ©rentes pourront bĂ©nĂ©ficier d’une carte unique pour toutes les structures. La commune rejoint ce rĂ©seau pour 5 ans. 

Cette dĂ©cision fait consensus, mais l’opposition veut aller plus loin. En effet, Alexandre Raszka propose  « un transfert des infrastructures Ă  Valenciennes MĂ©tropole (et donc des agents). Â»

Le retour de l’Office de Tourisme du Valenciennois

Pour rappel, l’antenne de l’Office de Tourisme du Valenciennes avait dĂ©ployĂ© des antennes, hors site sur Valenciennes, sur le village de Sebourg et sur la Place Pierre Delcourt de CondĂ©-sur-l’Escaut avec une ouverture trĂšs mĂ©diatisĂ©e par la prĂ©sence de Jean-Louis Borloo et de son ami de longue date Daniel Bois, ancien maire dĂ©cĂ©dĂ©. 

Le retrait de cette main dĂ©localisĂ©e du tourisme de l’agglo a Ă©tĂ© trĂšs mal vĂ©cu par les autochtones, comme une convention d’enclavement entre la CAVM et le Pays de CondĂ©. Bonne nouvelle, le superbe site naturel de Chabaud Latour trouve grĂące aux yeux de la CAVM. « Une antenne de l’Office de Tourisme de Valenciennes MĂ©tropole s’installe sur le site de Chabaud Latour avec une mise Ă  disposition de VAE (VĂ©lo Assistance Electrique) Â», explique l’adjoint en charge.

« C’est un 1er pas vers le retour de Valenciennes MĂ©tropole sur CondĂ©-sur-l’Escaut Â», indique Alexandre Raszka.

Le PDM

Agostino Populin a la lourde tache de prĂ©senter le Plan De MobilitĂ© du SIMOUV, car ce dernier ne passe pas comme une lettre Ă  la poste dans toutes les collectivitĂ©s publiques. Inutile de dire que l’enclavement historique du Pays de CondĂ© constitue un sujet local et au delĂ . « Souvenons-nous que dans les revendications des Gilets Jaunes, la mobilitĂ© Ă©tait une demande de premier plan Â», explique Agostino Populin.  

Plus localement, toutes les destinations ne sont pas servies de la mĂȘme façon. « De CondĂ©, il est trĂšs compliquĂ© de se rendre sur Saint-Amand-les-Eaux, il est trĂšs difficile de trouver une solution alternative Â», ajoute-t-il. « L’offre est insuffisante mĂȘme avec le service TAD. Il faut trouver un point d’équilibre pour l’accĂšs Ă  notre territoire Â», poursuit le maire. 

« En 2001, il fallait construire une seule communautĂ© urbaine et pas deux agglo. Nous voyons que la barriĂšre administrative pose problĂšme pour une commune situĂ©e entre Valenciennes et Saint-Amand-les-Eaux », dĂ©clare JoĂ«l Bois. 

Les investissements


L’échec du projet de l’école du Centre est gravĂ© dans les mĂ©moires. En l’espĂšce, plusieurs dĂ©libĂ©rations, oĂč des investissements sont annoncĂ©s, sont suspectĂ©s d’un dĂ©faut de financement. Dans le collimateur, une rĂ©novation lourde, en terme financier et de travaux, de la salle multisports Saint-ExupĂ©ry est sur la table. « Je m’inquiĂšte, vous annoncez plusieurs investissements importants, mais sont-ils financĂ©s, car pour l’Ecole du Centre vous nous aviez soutenu aussi ce discours ! Â», s’interroge Brigitte Duc. Le maire ne laisse pas de place au doute : Â« Nous avons les financements pour nos investissements ! Â» 

Il ne faut pas ĂȘtre grand devin pour deviner que la prochaine campagne municipale va s’attarder sur les finances de la commune Ă  ce stade et la capacitĂ© Ă  lancer, ou pas, de nouveaux investissements majeurs. 

Daniel Carlier

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La Cité du Rieu fait peau neuve sur Vieux-Condé

26 juin 2025 Ă  10:28

(Visuel maison individuelle de la Cité du Rieu)

Comme pour l’ANRU oĂč les logements miniers du Pas de Calais Ă©taient passĂ©s Ă  travers ce dispositif d’oĂč cette loi ERBM initiĂ©e par Bernard Cazeneuve, en mars 2017, pour ces habitats spĂ©cifiques et diffus, la CitĂ© du Rieu Ă©tait passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l’ERBM, car ces logements des annĂ©es 50-60 sont complexes. « A l’occasion d’une rĂ©union avec Bernard Cazeneuve, j’ai pu lui expliquer notre problĂ©matique. Suite Ă  cet Ă©change, la CitĂ© du Rieu a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans le dispositif Â», commente David Bustin, l’édile originaire de ce fameux quartier du Rieu.

Ce site est particulier, il ne fait pas partie des premiers corons avec des maisons mitoyennes, aprĂšs la premiĂšre guerre mondiale et l’arrivĂ©e massive de la communautĂ© polonaise dans le Nord Pas-de-Calais, mais d’une deuxiĂšme salve aprĂšs la seconde guerre mondiale et l’immigration majuscule des personnes en provenance du Maghreb et de l’Italie. Les habitats sont dorĂ©navant individuels, mais d’une petite taille. D’ailleurs, en l’espĂšce, certaines petites surfaces seront agglomĂ©rĂ©es pour constituer un logement de plus grande taille pour les familles plus nombreuses.

Des travaux adaptĂ©s Ă  la surface

Isolation par l’extĂ©rieur

ConcrĂštement, l’intĂ©rieur de chaque maison est d’environ 40 m2 avec une piĂšce Ă  vivre, une salle de bain, un espace cuisine, voire un petit jardin. ParticularitĂ©, une ou deux marches sĂ©parent la piĂšce d’accueil de la porte d’entrĂ©e annexe du reste de l’habitat. « Ici, le mineur se dĂ©shabillait et se lavait. Ces marches Ă©vitent que l’eau dĂ©borde dans les autres espaces », explique un intervenant durant la visite dans la CitĂ© du Rieu. C’est pourquoi, en terme d’accessibilitĂ©, les marches sont supprimĂ©es Ă  travers une Ă©lĂ©vation et un changement de la porte d’entrĂ©e annexe vers le jardin et plus sur le cĂŽtĂ©. Les espaces sont rĂ©novĂ©s, la salle de bain modernisĂ©e comme la cuisine, le sol, et le plafond, sans oublier l’isolation. 

Sur ce dernier point, l’exercice est particulier. En effet, afin de ne pas rĂ©duire l’espace intĂ©rieur, les matĂ©riaux utilisĂ©s sont posĂ©s Ă  l’extĂ©rieur. « C’est du polystyrĂšne avec une trĂšs forte densitĂ© Â», souligne un responsable du bailleur social « Maisons & CitĂ©s Â».

En catégorie C


Durant 23 mois, 28 logements seront complĂštements dĂ©truits, car trop dĂ©gradĂ©s, mais 65 seront rĂ©habilitĂ©s comme Ă©voquĂ© ci-dessus. Ces habitats passeront en catĂ©gorie « C Â» en terme Ă©nergĂ©tique. La qualitĂ© de chauffe et surtout la rĂ©duction de la facture Ă©nergĂ©tique sera massive. « Actuellement, vous avez des occupants avec un reste Ă  charge de loyer infĂ©rieur Ă  la facture mensuelle de gaz/Ă©lectricitĂ© ! Je remercie vivement le bailleur social « Maisons & CitĂ©s » pour son investissement 7 millions d’euros par un emprunt Â», prĂ©cise le maire. Ensuite, L’Etat, Valenciennes MĂ©tropole, et la commune complĂštent cette enveloppe financiĂšre importante de 10 millions d’euros. 

Jean-Marcel Grandame, le vice-prĂ©sident en charge de l’habitat Ă  la CAVM, souligne que cette mutation du quartier n’est pas achevĂ©e : « Nous allons lancer des dossiers pour la restructuration des espaces publics, peu la voirie, mais notamment cette placette au centre du quartier avec un espace pĂ©tanque. Â» 

Enfin, le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes, StĂ©phane Costaglioli, rappelle le chemin tortueux afin de faire rentrer la CitĂ© du Rieu dans l’ERBM tout comme ses futurs espaces publics. « A partir du moment oĂč les crĂ©dits de l’Etat sont lĂ , selon l’avancement des travaux, nous pouvons trouver une voie de passage en PrĂ©fecture. Ces espaces publics, comme cette placette, sont un lien de vie. » Le reprĂ©sentant de l’Etat, originaire du Sud-Ouest, a d’ailleurs pris rendez-vous pour un petit dĂ©fi sur le boulodrome
 !

Maison témoin achevée

Daniel Carlier

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Le « Haller-vers Â» des subventions complĂ©mentaires se dessine sur Saint-Saulve

26 juin 2025 Ă  04:39

Yves Dusart : « Nous pourrions nous diriger vers un correctif prĂ©levĂ© sur l’enveloppe nationale destinĂ©e aux collectivitĂ©s publiques (27,4 milliards d’euros) Â»

GrĂące au dĂ©putĂ© de la 21Ăšme, Salvatore Castiglione, et Ă  la Ministre du Logement, ValĂ©rie LĂ©tard, le maire et son adjoint aux finances ont pu rencontrer les Ă©quipes du MinistĂšre de l’économie Ă  Bercy. « Nos interlocuteurs Ă©taient trĂšs informĂ©s sur notre situation particuliĂšre. Aujourd’hui, on a dĂ©passĂ© le stade de la reconnaissance de la faiblesse de nos dotations. Nous avons proposĂ© deux solutions dont l’une oĂč nous pourrions nous diriger vers un correctif prĂ©levĂ© sur l’enveloppe nationale destinĂ©e aux collectivitĂ©s publiques (27,4 milliards d’euros), donc sans grever la dette publique. »

Ensuite, il apparaĂźt indispensable pour le MinistĂšre en charge d’identifier le petit nombre de villes concernĂ©es. ConcrĂštement, pour Saint-Saulve
 : « C’est 40€ par habitant contre 180€ pour les villes de mĂȘme strate. Cela reprĂ©sente 1,5 millions d’euros en plus de notre dotation actuelle de 500 000 euros. Â»

Le CFU 2024

Pour l’addition de l’ancien compte administratif et de gestion 2024, une photographie comptable de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il suffit de regarder la section « Grands Projets Â» pour tout comprendre. En effet, Ăźlot Mairie, Le Groupe scolaire Bas Marais et l’Eco-Village constituent l’essentiel de l’enveloppe investissement sur ce mandat. « Sur 14 277 919 euros programmĂ©s en investissement, nous n’avons rĂ©alisĂ© que 5 254 730 euros, soit un diffĂ©rentiel de 8 973 170 euros. En rĂ©sumĂ©, notre CFU 2024 est anormalement bon Â», souligne Jean-Marie Dubois, mais « avec les moyens de ces investissements atrocement dangereux Â», ajoute le maire. Toutefois, la capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure Ă  4,8 annĂ©es, chiffre encore raisonnable en l’état.  Quel serait-il avec l’investissement Ă  100 % rĂ©alisĂ© et des dotations de l’Etat si faibles ?

« O’Boc’ Halle »

AprĂšs une longue pĂ©riode d’attente, un duo expĂ©rimentĂ© a rĂ©pondu au cahier des charges de la commune concernant la prise en main du local bar/restaurant sur le nouveau « O’Centr’Halle ». En effet, l’Appel Ă  Manifestation d’IntĂ©rĂȘt du 02 mai dernier a dĂ©bouchĂ© sur un choix le 13 juin de la SARL Ulysse afin de travailler dans ce poumon de vie. « Les deux professionnels sont trĂšs expĂ©rimentĂ©s, 20 ans dans la restauration. Face Ă  cette qualitĂ© d’équipement, ils n’ont pas voulu laisser passer cette opportunitĂ© Â», explique le maire. La municipalitĂ© a imposĂ© une amplitude horaire la plus large possible. Le nom choisi par les investisseurs, O’Boc’ Halle, est prometteur !

Ce n’est pas un dĂ©tail, la licence IV est Ă  disposition de l’exploitant, mais le propriĂ©taire demeure une personne physique de la municipalitĂ© (l’élue Lina Durlin), car la commune a rachetĂ© la licence IV Ă  la fermeture du « CafĂ© de la Mairie Â» en 2022. Enfin, afin de rassurer les professionnels, la majoritĂ© municipale a modifiĂ© son 1er jet « de 3 ans pour une durĂ©e plus longue d’exploitation. Nous avons allongĂ© cette occupation temporaire du domaine public Ă  5 ans Â», prĂ©cise le maire.

Les espaces publics proches

Pour conclure sur cet Ă©quipement structurant, le conseil municipal a validĂ© une demande d’un fonds de concours Ă  Valenciennes MĂ©tropole pour le rĂ©amĂ©nagement des espaces publics attenants Ă  cette ouverture. « La demande est Ă  hauteur de 402 000 euros avec une participation de la CAVM Ă  hauteur de 50% Â», conclut Yves Dusart. 

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) A Valenciennes, une belle unanimité de gauche derriÚre Luce Troadec !

25 juin 2025 Ă  05:00

Luce Troadec : « Nous voulons redonner du sens à la démocratie locale »

Pour Ă©vacuer la forme, Luce Troadec, accompagnĂ©e de Quentin Omont, JosĂ© Pressoir, et Nathalie Lorette, s’inscrit dans un choix collectif engagĂ© autour des acteurs sur le terrain depuis l’installation du Conseil municipal en mai 2020. « Nous n’avons contactĂ© aucun des partis politiques oĂč nous sommes encartĂ©s. Nous nous entendons trĂšs bien depuis le dĂ©but du mandat. Pour cette Ă©lection 2026, Nathalie Lorette nous accompagne et c’est trĂšs agrĂ©able de collaborer avec elle. Ce collectif m’a dĂ©signĂ© comme tĂȘte de liste », entame la candidate.  

Des valeurs de gauche et une proposition d’un renouveau dĂ©mocratique local, loin des aspĂ©ritĂ©s de la politique nationale, voilĂ  une initiative intĂ©ressante et Ă©loignĂ©e de l’habituel agglomĂ©rat de logos des partis politiques, parfois trĂšs indigeste. « Nous voulons redonner du sens Ă  la dĂ©mocratie locale. Â»

« Je n’étais pas propriĂ©taire de la tĂȘte de liste Â», Quentin Omont

Pour Quentin Omont, Ă©lu local et communautaire, le choix du collectif « voulait se porter sur une femme (un atout Ă©vident Ă  Valenciennes). Luce a fait l’unanimitĂ© Ă  gauche. Nous avons des liens forts d’amitiĂ©s et le goĂ»t de l’engagement collectif. Je n’étais pas propriĂ©taire de la tĂȘte de liste. » 

Pour Jose Pressoir, ce mandat a Ă©tĂ© trĂšs Ă©clairant et instructif : « Nous avons appris beaucoup depuis 2020. Nous ne rĂ©agissons pas comme au dĂ©but du mandat et notamment face Ă  un budget en trompe l’oeil oĂč le maire a transfĂ©rĂ© le fonctionnement du MusĂ©e des Beaux-Arts et celui du PhĂ©nix. Â» A ce titre, Luce Troadec poursuit cette liste « avec la fermeture du service de soins Ă  domicile, d’un service de soins infirmiers, d’une crĂšche familiale et ce vendredi 27 juin prochain de l’école supĂ©rieure d’art et de design de Valenciennes. Il tord le cou au fonctionnement des services Ă  la population pour dĂ©gager de l’investissement. Le bĂ©ton ne fait pas tout ! ». La preuve par les faits avec l’essai d’une fermeture complĂšte des salles de sport durant le pic de la crise Ă©nergĂ©tique et un rĂ©tropĂ©dalage face aux camĂ©ras de TF1. Oui, c’était une Ă©conomie de fonctionnement. Oui, elle Ă©tait inique pour les enfants et les familles. Tout le rĂ©sumĂ© en un seul moment politique de proximitĂ©, Ă©voquĂ© par JosĂ© Pressoir, de la pensĂ©e profonde de la gouvernance locale. Les administrĂ©s ne seraient que des chiffres dans un tableau exell !

Pour Nathalie Lorette, Luce Troadec est le bon choix : « Nous allons prĂ©senter une alternance dĂ©mocratique avec nos valeurs de gauche. Certes, Valenciennes est une ville de droite, mais nous devons fĂ©dĂ©rer nos Ă©lectrices et Ă©lecteurs de gauche et au delĂ . C’est pourquoi, nous avons une volontĂ© d’exemplaritĂ©. Â» Avec ce ralliement, la gauche est unie pour cette campagne iconoclaste contrairement Ă  mars 2020.

Une liste de gauche écologiste et son financement

Cette dĂ©marche collective en faveur « d’une liste de gauche Ă©cologiste Â» fera sa campagne dont le financement sera, comme pour toutes les autres listes en France, un vĂ©ritable sujet. « Laurent Degallaix a trouvĂ© trĂšs drĂŽle d’augmenter drastiquement le prix de l’espace Pierre Richard pour les partis politiques Â», tance Luce Troadec. « Nous sommes tous des bĂ©nĂ©voles, pas d’équipe d’assistants, etc. Oui, le financement d’une campagne digne de ce nom sera difficile, mais nous y arriverons. Â»

La démocratie participative et des initiatives

Plus de lien avec la population, ce ne sera pas bien difficile, car « les rĂ©unions d’infirmations sont lĂ  pour prĂ©senter un projet ficelĂ©, verrouillĂ©, oĂč quasi rien ne change. Je suis trĂšs favorable au fifty-fifty* de Jean-François Caron sur la municipalitĂ© de Loos-en-Gohelle. Nous voulons coconstruire avec la population Â», explique la tĂȘte de liste.

Sans parler d’un programme en construction, Quentin Omont dĂ©nonce une rĂ©alisation en cours : « La mairie est en train de minĂ©raliser la Place de la Barre. C’est tout ce qu’il ne fallait pas faire ! Â»

Au sein du CCAS, le bras armĂ© social d’une collectivitĂ© locale, Nathalie Lorette, membre de droit au titre de l’opposition, constate : « C’est aussi une chambre d’enregistrement, il n’y a aucun dĂ©bat, alors que la ville de Valenciennes connaĂźt un taux de pauvretĂ© Ă©norme (pour ne pas dire historique). Â»

Cette campagne est au dĂ©but du commencement dans toutes les communes, mais sur Valenciennes ce collectif de gauche veut d’abord commencer par une chose simple. « Nous allons travailler dans tous les quartiers de Valenciennes afin d’inciter les jeunes (et moins jeunes) Ă  s’inscrire sur les listes Ă©lectorales. Â» Effectivement, faire vivre la dĂ©mocratie passe d’abord par un bulletin de vote, de toute nature, et en cela l’échĂ©ance de mars 2020 a Ă©tĂ© un tsunami pour la dĂ©mocratie de proximitĂ©.

Et un petit édito


En rĂ©sumĂ©, une proposition citoyenne de gauche, en attendant les autres candidatures officielles Ă  l’automne, face Ă  un maire explorateur des partis de la majoritĂ© prĂ©sidentielle, et plus si intĂ©rĂȘt personnel comme nous l’avons constatĂ© de visu durant les SĂ©natoriales. Fort logiquement, il sera difficile pour l’édile sortant de le renier Ă  l’heure de chercher des alliances pour cette Ă©lection les yeux dans les yeux. Visiblement les Françaises et les Français en ont marre tout simplement ! Il ne faut pas chercher d’autres savantes explications. Qu’importe le bilan bĂ©ton, le futur programme aux mille visuels, la soupe est servie et le front anti-Macron local, Ă  droite comme Ă  gauche, est prĂ©vu dans les urnes dans de nombreuses collectivitĂ©s locales françaises. Ce sera l’antichambre de la PrĂ©sidentielle 2027 d’abord pour Ă©carter tous les reprĂ©sentants du PrĂ©sident de la RĂ©publique au coin de la rue, premiĂšre Ă©tape ! C’est le changement
 tranquille, sans Ă©clat, sans agressivitĂ©, comme un divorce dĂ©jĂ  consommĂ© (avec la population) depuis des annĂ©es sans que l’intĂ©ressĂ© ne le rĂ©alise du tout !

Daniel Carlier

* Jean-François Caron, mais de Loos-en-Gohelle jusqu’en 2023, avait lancĂ© Ă  ses dĂ©buts le dispositif « Fifty-Fifty ». Un collectif de citoyens d’un quartier prĂ©sente un projet Ă  100% issu de la population. Ensuite, aprĂšs Ă©tude du Conseil municipal, il peut-ĂȘtre validĂ© et financĂ© Ă  50% par la collectivitĂ© locale. Ce dispositif a inspirĂ© des milliers de collectivitĂ©s locales Ă  travers la naissance des fameux fonds participatifs ou autre sĂ©mantique. 

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Luc Coppin : « L’écologie est forcĂ©ment politique. C’est une maniĂšre de vivre ! Â»

24 juin 2025 Ă  05:19

Luc Coppin : « Il manque un vĂ©ritable projet Ă©cologique ! Â»

Sur la place de l’écologie dans le dĂ©bat politique, sa philosophie de base n’a pas pris une ride : « L’écologie est un Ă©cosystĂšme. Elle est forcĂ©ment politique. C’est une maniĂšre de vivre ! Consommer, se dĂ©placer, crĂ©er du lien social, tout est un acte politique Â». Son premier objectif n’a pas changĂ©, une alimentation saine en opposition totale Ă  l’industrie agroalimentaire demeure son mantra. Des mesures de bon sens ont accompagnĂ© toute sa vie de militant : « Pourquoi ne pas supprimer le calibrage des lĂ©gumes ? Il faut rĂ©apprendre le consommateur Ă  consommer ! Â» Sur la loi EGALIM 1 et 2, il rĂ©sume la pensĂ©e des agriculteurs pour lesquels il faut assurer un revenu dĂ©cent. « Oui, ces lois sont une bonne idĂ©e, mais elles ne sont pas appliquĂ©es et pas applicables. Â» Sa force a Ă©tĂ© d’agir autant que faire se peut sur sa citĂ©, il a usĂ© jusqu’à la corde de cette phrase « pensez global, agir local Â». 

Pour autant, il est peu enthousiaste face Ă  la place de l’écologie politique en 2025. « Mme Tondelier incarne une simple rĂ©serve de voix. On nous parle souvent de la gestion Ă©cologique, parfois du comment, mais rarement du pourquoi ! Aujourd’hui, la rĂ©flexion Ă©cologique est absente de tout. Malheureusement, elle n’est plus une valeur cardinale. Il manque un vĂ©ritable projet Ă©cologique ! Â»

« Oui, la puissance publique peut beaucoup ! Â», Luc Coppin

Luc Coppin tance la politique sans vision globale : « On finance la lutte contre l’obĂ©sitĂ© et de la mĂȘme maniĂšre, on permet l’implantation de la mal bouffe. On continue aussi de travailler avec l’industrie agroalimentaire au lieu de se fournir auprĂšs des producteurs locaux. On recycle les dĂ©chets sans chercher Ă  les rĂ©duire drastiquement. » L’écologie du moment demeure incomprĂ©hensible pour l’ancien Ă©dile.

Toutefois, il recadre certaines pensĂ©es Ă©colo. Promoteur d’une certaine idĂ©e de la dĂ©croissance, il rĂ©sume sa pensĂ©e profonde : « La dĂ©croissance est une terminologie impropre. C’est en fait, la diminution de toute la production qui ne sert Ă  rien ; revenir sur le gaspillage gĂ©nĂ©ralisĂ© sans rentrer dans un rĂ©gime monastique ! L’écologie est aussi contrainte, son Ă©cosystĂšme est limitĂ© socialement, naturellement et socialement Â» En rĂ©sumĂ©, la dĂ©croissance est un mode de vie, pas une remise en cause de tout selon Luc Coppin.

Ensuite, il passe en revue certaines actions politiques. « La loi AGEC (Loi sur l’anti gaspillage et l’économie circulaire) va dans le bon sens, mais reste tellement insuffisante faute d’une vision Ă©cologique plus globale. Â» L’action intercommunale est aussi vilipendĂ©e, les PAT (Plan alimentaire Territorial) des interco sont « des documents techniques et inefficaces. Â»

L’autonomie Ă©nergĂ©tique locale, comme nationale, est nĂ©cessaire et toutes les vellĂ©itĂ©s en la matiĂšre sont accueilles avec bienveillance par l’ancien Premier magistrat sauf qu’une montagne de normes, des moratoires, sans parler des combats dogmatiques polluent une pensĂ©e Ă©cologique de proximitĂ©.

Pour autant, il tord le coup Ă  certains combats avec son sens innĂ© de la contradiction. TombĂ© dans la marmite de l’écologie politique, Luc Coppin rappelle certaines vĂ©ritĂ©s piquantes. « Comme militant Ă©colo, on m’a fait voter contre le mĂ©tro de Lille, contre le Tunnel sous la Manche
 ! Qui conteste ces rĂ©alisations aujourd’hui ? Â». Combat Ă©cologique du moment, il conteste sans concessions la lutte contre le CNSE : Â«  Bien sĂ»r, il faut le faire ce Canal Seine Nord. On me parlait comme jeune militant dĂ©jĂ  du CNSE dans les annĂ©es 70. Toutefois, je crains qu’il n’existe plus de batellerie française pour naviguer sur ce Canal Seine Nord, les grands groupes europĂ©ens avalent les exploitants français. Â» 

«  Emmanuel Macron, c’est Non en mĂȘme temps ! Â», Luc Coppin

Sur l’action du National, une loi trouve un crĂ©dit majeur Ă  ses yeux, la fameuse loi ANRU de Jean Louis Borloo. « Elle a permis de rĂ©habiliter complĂštement le quartier SOULT de Fresnes-sur-Escaut. Â»

L’ancien maire reste trĂšs attachĂ© Ă  ce clivage gauche/droite. « Â« L’écologie, c’est plutĂŽt de gauche ! Â», mais il reste un fan du militant agissant comme Jean François Caron, le maire de Loos en Gohelle jusqu’en 2023. Comme beaucoup, il a votĂ© en 2017 et 2022 pour Emmanuel Macron au second tour des deux prĂ©sidentielles. TrĂšs déçu par l’action de ce jeune prĂ©sident, il cingle « Emmanuel Macron, c’est Non en mĂȘme temps ! Â»

Ces trois inquiétudes


Comme chaque individu politique, des prioritĂ©s sortent du lot. Comme Ă©voquĂ© ci-dessus, la qualitĂ© de l’alimentation et de toute la filiĂšre demeure son credo. Ensuite, l’eau potable est aujourd’hui et plus encore demain un combat existentiel. Enfin, il rĂ©pond aux dĂ©bats locaux du moment sur le transport gratuit : « Evidemment, la gratuitĂ© du transport public a un coĂ»t, c’est une action politique. Elle s’impose d’évidence au niveau territorial voire local. NĂ©anmoins, la gratuitĂ© du transport public impose aussi une certaine rapiditĂ©. On s’est trompĂ© avec la ligne T2 (Valenciennes/Vieux-CondĂ©) contrairement Ă  la ligne T1 ». 

On l’adore ou on l’abhorre, mais Luc Coppin ne laisse pas indiffĂ©rent. D’ailleurs, c’est peut-ĂȘtre le drame du moment, l’indiffĂ©rence politique majoritaire Ă  l’action Ă©cologique comme si la planĂšte C Ă©tait dĂ©jĂ  prĂȘte Ă  donner refuge Ă  notre humanitĂ© !

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) L’opposition se dĂ©voile officiellement Ă  Saint-Saulve

23 juin 2025 Ă  05:09

(Visuel des membres prĂ©sents Ă  cette rĂ©union de lancement de campagne municipale 2026, de gauche Ă  droite, Christine Meyskens, AESH, Estelle Dureuil, conseillĂšre en parapharmacie,, Sheerazad Aouadi, professeure lycĂ©e professionnel, Bruno Thiollet, mĂ©decin vasculaire, Daniel Derbay, retraitĂ©, Remy Kasprzyk, infirmier, prĂ©sident de l’ADILH, Youssef Azazoul, fonctionnaire, Jean-Michel Kolano, retraitĂ©, Medhi Pontier, chargĂ© d’affaires en milieu bancaire, Olivier Defoer, conseiller emploi France Travail, et Virginie Hochart, professeure collĂšge)

Pour cette premiĂšre rĂ©union de campagne Ă©lectorale, onze membres d’une future liste de 33 (et supplĂ©ants) Ă©taient prĂ©sents au sein « d’une Ă©quipe quasi bouclĂ©e Â», prĂ©cise Sheerazad Aouadi, ancienne adjointe dans la majoritĂ© municipale. Concernant son cas particulier, elle insiste sur ses motivations : «  Je ne suis pas lĂ  juste pour faire barrage. Cela ne n’intĂ©resse pas, mais je suis en dĂ©saccord avec la politique menĂ©e par la majoritĂ© municipale. On est lĂ  pour faire le travail ! »

Pour sa part, la tĂȘte de liste, Bruno Thiollet, part en campagne autour d’une formation aux  sensibilitĂ©s diverses. « Elle sera composĂ©e avec beaucoup de profils diffĂ©rents. Je suis plutĂŽt centre gauche et Ă©colo, mais nous aurons des personnalitĂ©s au service de la commune hors extrĂȘme droite, voire droite radicale. Je tiens Ă  prĂ©ciser que j’ai du respect pour certains adjoints et Ă©lus de la majoritĂ© dont le travail est remarquable. Toutefois, il y a de plus en plus de monde hostile Ă  la politique de la majoritĂ© municipale emmenĂ©e par le maire, Yves Dusart. Â» Lui Ă©galement souligne les fondamentaux de cette future campagne : « Nous serons dans une dynamique bienveillante. Il n’y a pas d’agressivitĂ© envers l’équipe sortante, mais nous sommes engagĂ©s et dĂ©terminĂ©s. Il faut un renouveau social, financier et Ă©cologique. Â»

Des compĂ©tences d’abord


Sheerazad Aouadi pointe l’objet de cette rĂ©union avec le noyau dur de cette liste en construction : « Vous avez tous des compĂ©tences diffĂ©rentes. L’idĂ©e est de rĂ©unir une Ă©quipe oĂč les quartiers, des diffĂ©rentes tranche d’ñge et des compĂ©tences mĂ©tiers diverses sont lĂ . Â»

Effectivement, un tour de table, oĂč chacun a exprimĂ© ses raisons d’une prĂ©sence active sur cette liste, donne le ton. Pas d’agressivitĂ©, mais il n’y aura pas de concessions non plus. On Ă©coute un paysage politique Ă©clatĂ© avec Olivier Defoer « plutĂŽt de gauche (engagĂ©e) Â» et un RĂ©my Kasprzyk dĂ©jĂ  connu pour ses positions politiques « plutĂŽt de droite, mais cela ne pose aucun problĂšme. Nous travaillons en bonne intelligence ! Â», rĂ©pond RĂ©my Kasprzyk Ă  ce questionnement. 

D’autres profils Ă©mergent de cette rĂ©union, un chargĂ© d’affaires en milieu bancaire prudent. « Si nous remportons ce scrutin, nous voulons lancer immĂ©diatement un audit afin de savoir exactement l’état des finances locales. Quelles seront nos marges de manoeuvre ? Â», explique Medhi Pontier. 

La vie sociale est un pilier de la vie locale sur Saint-Saulve. CĂ©cile Gallez et l’équipe sortante ont construit, mandat aprĂšs mandat, une signature reconnue en la matiĂšre sur le Valenciennois, sauf que les moyens financiers ne sont plus lĂ . La premiĂšre prĂ©sidente de l’histoire du centre social de Saint-Saulve, Christine Meyskens, fustige la politique sociale actuelle. ConcrĂštement, une nouvelle ambition pour le quartier prioritaire de la PĂ©piniĂšre, Ă©tendu Ă  l’Avenue Charles de Gaulle, sera un point clĂ© au sein de ce programme Ă©lectoral. Pour rappel, il a fallu modifier son pĂ©rimĂštre  « pour faire le nombre compte tenu de la perte d’habitants sur Saint-Saulve sans oublier que cette population connaĂźt les mĂȘmes difficultĂ©s sociales Â», prĂ©cise Sheerazad Aouadi.

L’accĂšs Ă  la culture est particuliĂšrement pointĂ©e du doigt. « Elle est limitĂ©e, notamment dans le quartier de la PĂ©piniĂšre Â», claque un membre de la future liste. Le dĂ©veloppement personnel par la culture, on n’invente rien de nouveau, mais le dĂ©fi demeure immense sur l’ensemble du territoire français sur une thĂ©matique rĂ©guliĂšrement variable d’ajustement budgĂ©taire. 

Une politique Ă©cologique de proximitĂ© « affirmĂ©e et engagĂ©e », souligne Bruno Thiollet, sera aussi une composante d’un programme en cours d’élaboration. « Nous recrutons Ă©galement de la jeunesse, c’est trĂšs important pour nous », explique Sheerazad Aouadi.

Olivier Defoer soutient Ă©videmment l’accĂšs Ă  l’emploi, « car l’emploi est une valeur cardinale Â», mais aussi des thĂ©matiques actuelles sur le transport en commun et l’éducation populaire.

Enfin, la thĂ©matique centrale de la santĂ© est reprĂ©sentĂ©e par RĂ©my Kasprzyk, visage apparu durant la pandĂ©mie autour d’une association de professionnels du soin remarquĂ©e et exemplaire. Comme toutes les collectivitĂ©s locales, ce sujet est une prioritĂ© absolue au moment oĂč la maternitĂ© a disparu sur la citĂ© et une communautĂ© mĂ©dicale vieillissante comme partout ailleurs. 

« Nous sommes enclavĂ©s au niveau de Valenciennes MĂ©tropole Â», Sheerazad Aouadi

Face Ă  une exigence « vigilante et raisonnable en terme financier, mais solidaire pour les plus vulnĂ©rables Â», prĂ©cise Bruno Thiollet, la capacitĂ© d’investissement pourrait se trouver ailleurs. « Nous sommes enclavĂ©s au niveau de Valenciennes MĂ©tropole. On est perdant. Il faut travailler avec le PrĂ©sident de Valenciennes MĂ©tropole, Laurent Degallaix ! Â», dĂ©clare Sheerazad Aouadi. « Celui qui a le pouvoir (financier) Â», ajoute RĂ©my Kasprzyk.

VoilĂ  un extrait trĂšs incomplet des Ă©changes fournis durant cette premiĂšre rĂ©union, mais un son commun se dĂ©gageait, toujours le mĂȘme : « Je n’ai pas hĂ©sitĂ© une seconde lorsqu’on m’a contactĂ© pour faire partie de cette liste. Â»

La campagne électorale débute officiellement sur Saint-Saulve avec un conseil municipal copieux, ce lundi 23 juin !

Daniel Carlier

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Hydram, une histoire entreprenariale sur 30 ans !

22 juin 2025 Ă  16:03

Louis-Marie Malaquin : Â« Notre activitĂ© est interconnectĂ©e Ă  l’écosystĂšme public et privĂ© Â»

Le poumon opĂ©rationnel de l’entreprise Hydram, basĂ©e sur Rosult, Ă©tait en Ă©bullition durant cette journĂ©e ensoleillĂ©e du 19 juin 2025. Sous un soleil de plomb, tous les salariĂ©s de l’entreprise Ă©taient prĂ©sents pour ce moment de vie partagĂ©, un jour pas comme les autres oĂč le temps s’arrĂȘte pour jeter un oeil dans le rĂ©troviseur. Le site Ă©tait amĂ©nagĂ© comme une vitrine des activitĂ©s diverses engagĂ©es au quotidien, un catalogue clĂ© en main des besoins des industries, voire des collectivitĂ©s publiques.

PrĂšs de 350 invitĂ©s, partenaires et acteurs associĂ©s, ont rĂ©pondu de leur plein grĂ© Ă  ce barbecue gĂ©ant. « Notre activitĂ© est interconnectĂ©e Ă  l’écosystĂšme public et privĂ©. D’ailleurs, elle est parfois lourde sur le volet administratif. Pour autant, cela fait 30 ans que les vĂ©hicules rouges sillonnent la rĂ©gion des Hauts de France Â», explique Louis-Marie Malaquin. 

AprĂšs un dĂ©but en 1986 dans le mĂ©tier, l’entrepreneur dĂ©cide de se lancer en janvier 1995 avec quelques 9 collaborateurs dont deux sont encore lĂ . Le dĂ©but d’exercice ciblait l’amĂ©nagement des berges et des cours d’eau, mais une rĂ©forme lĂ©gislative a menacĂ© la stabilitĂ© de l’entreprise. « Heureusement, j’ai rĂ©ussi Ă  capter un nouveau marchĂ©, celui du dĂ©samiantage comme une bouffĂ©e d’air pour l’entreprise. Puis, vers les annĂ©es 2000 est apparu un nouveau secteur trĂšs porteur, celui de l’assainissement. Enfin, en 2017, l’adduction de l’eau potable s’est additionnĂ©e Ă  nos compĂ©tences Â», commente le fondateur. Si vous y ajoutez l’entretien des milieux naturels et l’amĂ©nagement paysager jusqu’à l’idĂ©e d’une centrale Ă  bĂ©ton en distribution automatique imaginĂ©e par la nouvelle gĂ©nĂ©ration https://www.va-infos.fr/2025/01/14/rosult-du-beton-en-libre-service-chez-hydram/ ; vous avez l’architecture d’une entreprise Ă  la fois complexe et accessible, mais surtout en capacitĂ© de rĂ©sister Ă  une concurrence fĂ©roce. 

« Je remercie les fournisseurs qui sont restĂ©s fidĂšles durant les jours difficiles Â», Louis-Marie Malaquin

Evidemment, ce rĂ©sumĂ© sommaire pourrait faire croire que cette vie entreprenariale s’est dĂ©roulĂ©e sur un long fleur tranquille. Que nenni, les aspĂ©ritĂ©s ont fleuri comme dans tous les secteurs et plus encore lĂ  oĂč la norme administrative est le dĂ©clencheur d’activitĂ©. C’est pourquoi, Hydram a survĂ©cu « grĂące Ă  la qualitĂ© de ses interlocuteurs, agriculteurs, pompiers, force de l’ordre, organisme de contrĂŽle et des sous-traitants de qualitĂ©. D’ailleurs, je remercie les fournisseurs qui sont restĂ©s fidĂšles durant les jours difficiles Â», ajoute-t-il. LĂ , vous touchez du doigt le rapport humain encore essentiel dans l’entreprenariat.

Le chef d’entreprise compte bien poursuivre cette aventure, partagĂ©e avec sa famille, sa femme et ses deux enfants, le bĂ©ton humain et armĂ© autour d’une vie Ă  cent Ă  l’heure. Demain, il compte sur la nouvelle gĂ©nĂ©ration Malaquin pour reprendre le fil d’une activitĂ© en mouvement, Victor. D’évidence, les Ă©cueils seront encore multiples durant les 30 prochaines annĂ©es, mais la reconnaissance d’un travail bien fait demeure la meilleure publicitĂ©, la seule signature qui vaut in fine. 

Daniel Carlier

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(Escautpont) La poutre travaille pour la « Maison de SantĂ© Pluridisciplinaire »

22 juin 2025 Ă  07:00

Comme dans de nombreuses communes rurales ou pĂ©riurbaines, la concentration des services Ă  la population devient une obligation pour les gouvernances locales. Presque naturellement, ce projet de « Maison de SantĂ© Pluridisciplinaire » s’est positionnĂ© sur la place principale d’Escautpont, face Ă  l’hĂŽtel de ville, proche de l’église et d’écoles communales. Ensuite, la localisation est optimale, proche du tramway, ligne T2, parking imposant, environnement arborĂ©, dans le coeur battant de la citĂ©, il est difficile de mieux positionner un service Ă  la population indispensable. Rappelons que depuis de nombreuses annĂ©es, il n’y avait plus de mĂ©decins libĂ©raux sur cette collectivitĂ© locale, mais des interventions de professionnels de Bruay-sur-l’Escaut voire de Fresnes-sur-Escaut.

Le premier locuteur ne pouvait ĂȘtre que le cabinet d’architectes, car un Ă©tablissement de soins n’est pas un simple bĂątiment esthĂ©tique et fonctionnel. Le choix par la municipalitĂ© d’une ossature bois, avec une peau en acier inoxydable, est un croisement entre un matĂ©riaux Ă©cologique comme le bois, mais Ă©galement une matiĂšre vivante et chaude, et un reflet de modernitĂ© en visuel extĂ©rieur. D’ailleurs, les personnalitĂ©s prĂ©sentes Ă©taient conviĂ©es Ă  la « premiĂšre poutre Â». Ensuite, l’espace rĂ©flĂ©chi devait « prĂ©voir la rencontre, le visage de l’autre. Il fallait penser Ă  l’empathie Â», commente l’architecte. 

Sur 750 m2, 19 cellules seront opĂ©rationnelles, 6 pour les mĂ©decins libĂ©raux, 5 pour les infirmiers libĂ©raux, 2 orthophonistes, 1 sage-femme et 1 Ă  2 diĂ©tĂ©ticiens-nutritionnistes. L’adjoint aux travaux, Jean-Luc FrĂšre, confirme l’atterrissage de cette rĂ©alisation attendue par la population et les Ă©lus, avec une certaine impatience, en juin 2026. 

« Ce site rĂ©pond aux objectifs de l’ERBM et du contrat de quartier 2030 Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Pour l’édile de la commune, le moment est plus que symbolique. En effet, aprĂšs le dĂ©cĂšs de l’ancien maire pendant 25 ans Francis Berkmans, ce mercredi 18 juin, la poursuite de sa volontĂ© de transformation de la Place Roger Salengro constitue un hommage Ă  la continuitĂ© de l’Etat
 local. D’ailleurs, l’importance du projet n’a pas Ă©chappĂ© aux partenaires comme la RĂ©gion Hauts de France avec 400 000 euros, le Conseil dĂ©partemental du Nord pour 300 000 euros, et de l’Etat Ă  travers le fonds DETR pour 200 000 euros sous la houlette du Sous-PrĂ©fet de Valenciennes. Le montant global de cette opĂ©ration est de 2,7 millions d’euros.

« Nous avons une ambition collective et sommes dans une dĂ©marche plus large et cohĂ©rente. En effet, ce site rĂ©pond aux objectifs de l’ERBM et du contrat de quartier 2030 Â», dĂ©clare l’édile de la commune. Il souligne aussi avec force un projet construit avec la communautĂ© mĂ©dicale et les Ă©lus https://www.va-infos.fr/2024/07/26/la-lutte-contre-les-deserts-medicaux-dans-le-valenciennois-commence-sur-escautpont/

« Aider les mĂ©decins Ă  s’installer Â», mĂ©decin

Deux mĂ©decins libĂ©raux ont pris la parole afin d’expliquer cette idĂ©e sanitaire : « Nous avons prĂ©sentĂ© notre projet en 2022 au maire. Nous le remercions pour son soutien, son rĂŽle facilitateur dans le financement pour un accĂšs Ă  la santĂ©. C’est un projet collectif. Â»

Ensuite, un aspect clĂ© de cette implantation rĂ©side aussi dans l’attractivitĂ© des futurs mĂ©decins. En effet, les professionnels en exercice pourront ĂȘtre maĂźtre de stage et de facto attirer des Ă©tudiants en mĂ©decine, infirmiers, et autres spĂ©cialitĂ©s. « Il faut aider les mĂ©decins Ă  s’installer », souligne un professionnel. Clairement, il faut prĂ©parer le coup d’aprĂšs sur un territoire oĂč la communautĂ© mĂ©dicale libĂ©rale est trĂšs vieillissante. Cet arrondissement va dans le mur, avec dĂ©jĂ  des dĂ©serts mĂ©dicaux avĂ©rĂ©s en ville et en campagne, si les maires ne favorisent pas ce type d’implantation
. C’est le sujet numĂ©ro un de proximitĂ© avant tous les autres, l’accĂšs Ă  un professionnel de santĂ© sur sa commune, hors hĂŽpital public. 

« Il faut faire confiance aux mĂ©decins Â», Xavier Bertrand

La prĂ©sence de Xavier Bertrand Ă  cette cĂ©rĂ©monie protocolaire n’est pas innocente. Ancien Ministre de la SantĂ© (2010/2012), assistĂ©e par ValĂ©rie LĂ©tard, il rappelle le lancement de ces premiĂšres « Maison de SantĂ© » sous son mandat oĂč les esprits chagrins prĂ©voyaient un flop abyssal. Force est de constater que cette mutualisation des compĂ©tences sanitaires fait son chemin, le tout hĂŽpital Ă  un coĂ»t sur le budget de la SĂ©curitĂ© Sociale que le paysage politique n’avait pas franchement rĂ©alisĂ© Ă  l’époque. Contrairement au T2A (Tarif Ă  l’acte), lancĂ© sous ce MinistĂšre Ă©galement, le sujet n’est pas revu et corrigĂ©, mais amplifiĂ© compte tenu d’une dĂ©sertification mĂ©dicale galopante. 

Ensuite, le PrĂ©sident de la rĂ©gion rappelle que « nous avons investi 22 millions d’euros dans l’installation de Maison de santĂ© sur les Hauts de France mĂȘme si cela n’est pas une compĂ©tence obligatoire. Â» Enfin, il tacle sĂ©vĂšrement les vellĂ©itĂ©s du MinistĂšre de la SantĂ© dans le cadre d’une « installation forcĂ©e. Il faut faire confiance aux mĂ©decins. Si vous changez les rĂšgles du jeu en cours. Ce n’est pas possible et si vous mettez cette clause (avant le dĂ©but du cursus), vous n’aurez plus de mĂ©decins. »

« EgalitĂ© des chances face Ă  l’accĂšs aux soins Â», ValĂ©rie LĂ©tard

Evidemment, l’Etat Ă  travers sa Ministre du Logement a bouclĂ© ce moment particulier. ValĂ©rie LĂ©tard rappelle les quelques mots du serment d’Hippocrate, le premier d’entre eux dans l’histoire. « L’accĂšs aux soins est le bien le plus prĂ©cieux. Le maire a su saisir les opportunitĂ©s, car ce n’est pas seulement 4 murs, mais une alchimie entre les professionnels de santĂ© et les Ă©lus. Â» Inutile de rappeler les indicateurs de santĂ© catastrophiques sur le Grand Hainaut, les besoins sont pharaoniques en la matiĂšre. 

A ce titre, cette premiĂšre poutre constitue un nouveau signal pour une dynamique en faveur « d’une Ă©galitĂ© des chances face Ă  l’accĂšs aux soins Â», conclut la Ministre du Logement.

Le maire, l’équipe du cabinet d’architecte et les professionnels de santĂ©

Daniel Carlier

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Un conseil municipal agité à Saint-Amand-les-Eaux !

21 juin 2025 Ă  14:03

(Visuel 49 Grand Place Ă  Saint-Amand-les-Eaux)

Fabien Roussel : « Je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim Â»

En propos liminaire, outre un rappel d’une situation mondiale chaotique, il souligne le prochain achĂšvement de la rĂ©novation « verte » du Parc de la Scarpe, la signature du Contrat thermal avec de nombreux partenaires, anciens et nouveaux le 11 juillet ; sans oublier le retour d’intervilles le 17 et 24 juillet prochain. 

Ensuite, il est rare de commenter la forme en premier dans un suivi de conseil municipal, mais cet exercice particulier a rĂ©vĂ©lĂ© une nouveautĂ© dans la perspective de la prochaine campagne municipale. En effet, le temps est fini oĂč le tir de barrage se concentrait sur l’édile, Alain Bocquet hier et Fabien Roussel aujourd’hui. Maintenant, mĂȘme si le premier magistrat demeure une cible de choix, les deux camps de l’opposition, Eric Renaud et ses collĂšgues Ă©lus, puis Eric Castelain accompagnĂ©, ou inversement, de Guillaume Florquin et BĂ©rangĂšre Maurisse, vont s’envoyer des missiles. En clair, le maire sortant a une forte probabilitĂ© de figurer au second tour. Par capillaritĂ©, la prĂ©sence au second tour exige de mettre Ă  distance son opposant le plus direct sur la citĂ© et logiquement
, il faut impĂ©rativement se dĂ©marquer le plus possible, se diffĂ©rencier de fait, malin ! 

A tel point qu’à un moment, Fabien Roussel s’est glissĂ© entre les balles
 «  je peux aller boire un verre ailleurs si vous le souhaitez. Â» C’est un changement sur la forme, mais il est le plus rĂ©vĂ©lateur de toute cette soirĂ©e trĂšs politique
 !

Le SDIS, une nouvelle caserne (enfin)

Au moins, la thĂ©matique d’une nouvelle caserne des pompiers sur St-Amand-les-Eaux a fait consensus dans cet hĂ©micycle local bouillonnant. Bien sĂ»r, l’édile rend hommage aux deux pompiers dĂ©cĂ©dĂ©s sur Laon trĂšs rĂ©cemment : « On pense d’abord Ă  vous et Ă  vos missions dangereuses ! Â»

Nicolas Lewandowski

Pour cette prĂ©sentation du futur projet bĂątimentaire, Nicolas Lewandowski, chef de projet SDIS 59, Ă©tait Ă  la manoeuvre. Le site retenu sera aux abords du fameux « Rond point de la Bouteille Â». C’est un emplacement stratĂ©gique proche des axes routiers, notamment la RD 169. Ensuite, sur 8 000 M2, le projet architectural rĂ©alisera une caserne trĂšs moderne, le dernier cri en la matiĂšre. « Nous dĂ©poserons un permis de construire d’ici la fin de l’annĂ©e 2025. Puis, aprĂšs un appel d’offres et le choix du projet architectural en 2026, nous aurons une durĂ©e entre 14 et 16 mois de travaux. La livraison et la bascule de la caserne vers ce nouveau site est prĂ©vue Ă  l’automne 2027. Sur cette caserne, nous avons 8 pompiers permanents le jour et 7 la nuit », commente Nicolas Lewandowski.

Cette caserne disposera de dix chambres pour les pompiers professionnels, une pour les pompiers volontaires, et surtout d’une section dĂ©diĂ©e aux pompiers femmes. C’est une revendication de longue date par les pompiers. Tous les espaces nĂ©cessaires Ă  l’exercice de cette profession, dangereuse, au service des citoyens seront prĂ©sents avec toute la modernitĂ© requise. « Son coĂ»t sera de 5,4 millions d’euros HT pour les travaux, plus les frais de maĂźtrise d’oeuvre, et un montant total de 8 millions d’euros Â», conclut-il. 

Sous l’égide du Conseil dĂ©partemental, le SDIS va de fait faire peu neuve sur l’Amandinois. Le conseiller dĂ©partemental, Eric Renaud, regrette « le temps perdu pour le choix de ce site, validĂ© dĂšs 2019 par l’ancien prĂ©sident Jean-RenĂ© Lecerf. Nous avons perdu 3 ans. Ensuite, cela n’est pas au dĂ©triment de la caserne des pompiers volontaires de Mortagne-du-Nord pour lesquels le DĂ©partement a votĂ© tous les matĂ©riaux roulants nĂ©cessaires. Â»

Franck de Neve souligne un aboutissement vers « une caserne moderne et Ă©volutive avec l’intĂ©gration d’un espace femmes.  Cet emplacement est le meilleur choix possible.»

Fabien Roussel conclut ce moment de consensus sur l’objectif final : « Tout le monde a dĂ©ployĂ© beaucoup d’énergies pour y arriver. Enfin, c’est lĂ . Â»

Le Centre aquatique de l’Amandinois

Depuis fĂ©vrier 2014, l’apparition d’un nouveau centre aquatique en lieu et place d’une piscine municipale trĂšs vieillissante a fait le bonheur des nageurs dans l’Amandinois. Avant d’aborder le rapport d’exploitation du site en question, il faut poser quelques faits tangibles sur ce type d’équipement sportif. Par essence, une piscine est mĂ©caniquement dĂ©ficitaire d’oĂč une subvention publique indispensable Ă  l’équilibre financier. Certains pourraient se demander pourquoi une dĂ©pense publique de plus alors que le privĂ© pourrait gĂ©rer seul ce type d’équipement. La rĂ©ponse se rĂ©sume en une donnĂ©e, le nombre plĂ©thorique de jeunes mort par noyade en mer, dans un lac, un Ă©tang, voire une piscine
, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. C’est effrayant, car le chiffre ne baisse pas au niveau national. La vie de nos enfants se chiffre-t-elle dans notre comptabilitĂ© publique ?

Cette piscine intercommunale, baptisĂ©e le Dragon d’eau, a fĂȘtĂ© ses dix ans le 14 fĂ©vrier 2024 Ă  14h00. « Cet Ă©quipement a connu une hausse globale des activitĂ©s de frĂ©quentation du grand public de 9%, notamment de 6,2% du public de la SPL (19 communes), sans oublier les 450 000 scolaires chaque annĂ©e. Cette annĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e aussi par la tenue des Championnats de France de natation synchronisĂ©e et d’un gala aquatique », explique Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances. De plus, son mode de gouvernance sous SPL (SociĂ©tĂ© Publique Locale), avec uniquement des actionnaires au sein d’une sociĂ©tĂ© de Droit privĂ©, a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©cieuse durant La Covid. « GrĂące Ă  cette entreprise privĂ©e (SPL), nous avons pu bĂ©nĂ©ficier des indemnisations pour le chĂŽmage et des autres aides de l’Etat Â», prĂ©cise Sylvie Wiart.

Suite Ă  ce rapport, Eric Renaud confirme que la fonction sociale (savoir nager) est « pleinement rĂ©ussie. Pour autant, il y a un potentiel de dĂ©veloppement dans les activitĂ©s ludiques. Il faudrait travailler sur de nouvelles pratiques. Je dois faire aussi mon mĂ©a culpa. Je pensais que l’arrivĂ©e de nouveaux Ă©quipements aquatiques sur le Valenciennois (Valenciennes, Denain, Trith-st-LĂ©ger) pĂ©naliserait plus ce centre aquatique. Il a bien rĂ©sistĂ© ! »

Pour sa part, Eric Castelain reprend la prĂ©sentation de l’adjointe aux finances : « On ne peut pas dire que ce centre aquatique est bĂ©nĂ©ficiaire. Elle Ă©quilibre son budget grĂące Ă  la subvention municipale. Â»

Le maire conclut en maintenant le cap suivi par Alain Bocquet : « Nous avons poursuivi nos objectifs sans Ă©couter les oiseaux de mauvais augure, les pronostics trĂšs pessimistes. Je constate plus 17 800 usagers en 2024 et un rĂ©sultat financier Ă  la hausse. Toutefois, le plus important est que nos enfants, en sortie de CM2, sachent nager. » 

La DSP du casinotier « Groupe Partouche Â»

L’autre DSP majeure pour la citĂ© thermale est l’existence d’un Casino sur ses terres. « LĂ  au moins cela rapporte de l’argent Ă  la commune Â», clame Eric Castelain. En effet, que l’on soit pour ou contre les jeux d’argent, le casino est un important contribuable au niveau local comme national. A titre d’exemple en 2024, le casino de Saint-Amand-les-Eaux a payĂ© 27 millions d’euros de taxes, 6 277 000 euros Ă  la commune et le reste Ă  l’Etat.. ! Cela mĂ©rite un temps de rĂ©flexion face aux plus fidĂšles dĂ©tracteurs sur ce type d’équipement. « Nous prĂ©voyons une baisse de 10% de notre chiffre d’affaires compte tenu du chantier (Ă©norme) pour la rĂ©novation/extension de notre casino Â», commente un responsable un Groupe Partouche dont le 1er Ă©tablissement a Ă©tĂ© ouvert sur Saint-Amand-les-Eaux en 1973 par Isidore Partouche, dĂ©cĂ©dĂ© cette annĂ©e. 

Un emprunt trÚs controversé !

Au dĂ©tour d’une dĂ©libĂ©ration sur le choix de l’organisme bancaire, pour un emprunt de 2,5 millions d’euros actĂ© par la majoritĂ© municipale, la polĂ©mique enfle. « Cet emprunt va nous servir Ă  rĂ©aliser des travaux, notamment des chantiers de voiries trĂšs attendus par la population. Ensuite, il y aura bien d’autres travaux d’investissement sur la durĂ©e. Je parle d’un prochain mandat, car je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim », rĂ©pond Fabien Roussel Ă  Eric Renaud et Eric Castelain trĂšs remontĂ©s contre ce choix financier. 

« C’est pour payer les factures du pont d’opĂ©rette sur la Grand Place ! Â», assĂšne Eric Renaud. « Rien ne justifie ce prĂȘt ! Â», ajoute Eric Castelain. 

Des chĂšques « pouvoir d’achat Â»

Dans le cadre du retrait de provision des 16 millions d’euros de La Porte du Hainaut suite Ă  une dĂ©cision judiciaire favorable, tout en sachant que d’autres sont en cours initiĂ©s par Eric Renaud, l’EPCI a dĂ©cidĂ© de rĂ©injecter 10 millions d’euros (sur les 16) vers les communes. Le montant allouĂ© Ă  la commune de Saint-Amand-les-Eaux est de 821 252 000 euros dont 635 000 euros sont flĂ©chĂ©s vers des chĂšques KDO  Ă  5 500 foyers Amandinois. « Je veux rendre du pouvoir d’achat aux Amandinois. Â»

Eric Renaud

Toutefois, si l’idĂ©e est argumentĂ©e Ă  plus d’un titre, l’utilisation de cette somme est dĂ©criĂ©e par Eric Renaud : « Nous devez lĂ©galement mettre en provision pour risque cette somme de 821 252 000 euros, car il existe un risque juridique compte tenu des procĂ©dures en cours (La TEOM). Ensuite, Le Porte du Hainaut prĂ©cise bien que ce montant est destinĂ© Ă  la rĂ©duction de la dette et au renforcement de l’autofinancement de la commune Par suite, votre dĂ©libĂ©ration est dans l’illĂ©galitĂ© la plus totale. D’ailleurs, la maire de Denain a mis cette somme de cĂŽtĂ© dans l’attente de sa conclusion juridique. »

Techniquement, les 5 500 foyers vont dĂ©penser dans les commerces amandinois les 635 000 euros avant le 31 dĂ©cembre 2025. Et la surprise  est venue de la rĂ©plique habile (et politique) d’Éric Castelain. « On part dans un conflit juridico financier oĂč vous allez mettre en difficultĂ©s les commerces de la commune. Comment la commune va payer les commerçants dans l’hypothĂšse oĂč cette somme serait en provision ? Â».

ConcrĂštement, Eric Renaud n’a pas anticipĂ© le coup de massue. « On ne va pas inverser les rĂŽles. La commune est en faute. Elle devra d’un cĂŽtĂ© provisionnĂ© les 821 252 000 euros et de l’autre trouvĂ© les 635 000 euros ailleurs Â», rĂ©pond-t-il tout de go. Difficile de comprendre le reproche solide et argumentĂ© sur un prĂȘt de 2,5 million d’euros et de l’autre signifier Ă  la majoritĂ© municipale, il suffit de
 

Fabien Roussel rĂ©pond aux « y a qu’à-faut qu’on. Sylvie Wiart vous a donnĂ© une rĂ©ponse d’une professionnelle de la comptabilitĂ© publique Â». En effet, en rĂ©ponse Ă  la diatribe d’Eric Renaud, l’adjointe aux finances insiste sur la lĂ©galitĂ© du choix municipal : « Je vous invite Ă  lire le guide des collectivitĂ©s communales. Ce dernier prĂ©cise que cette provision n’est obligatoire que si cela reprĂ©sente une charge pour la commune. C’est diffĂ©rent de votre procĂ©dure sur la TEOM ! Â»

Le projet « M Â» retardĂ©

On se souvient de cette prĂ©sentation magistrale en novembre dernier par les deux protagonistes du projet « M » et votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. Le calendrier prĂ©sentĂ© Ă  cette Ă©poque avançait la date d’une fin de chantier au 3Ăšme trimestre 2025, mais tout ne se passe pas comme prĂ©vu. « Ce projet a besoin de plus de temps pour des Ă©tudes complĂ©mentaires. C’est pourquoi, nous prolongeons le dĂ©lai jusqu’au 31 dĂ©cembre 2026 Â», prĂ©vient Fabien Roussel.

Eric Castelain, bien informĂ© sur le dossier, s’exclame : « Ce n’est pas les porteurs qui ont besoin d’un dĂ©lai, mais la commune. Vous n’avez pas fait les Ă©tudes de sol nĂ©cessaire. Vous faĂźtes perdre un an Ă  ce projet. Attention, ce secteur est hyper concurrentiel. C’est une course de vitesse et j’ai peur que les porteurs de ce projet partent ailleurs ! »

Eric Renaud rebondit : « Pourquoi ne sommes nous pas en capacitĂ© de boucler ces Ă©tudes au 31 dĂ©cembre 2025 ? Â»

Fabien Roussel

Le maire rĂ©affirme que la municipalitĂ© fait son maximum « afin de faire avancer ce dossier. J’ai rĂ©guliĂšrement Mme Masson. J’ai bien conscience qu’il faut aller vite et nous accompagnons ce projet. Nous avons dĂ©jĂ  lancĂ© 9 Ă©tudes, Ă  nos frais, mais il s’avĂšre que la derniĂšre Ă©tude de sol implique des Ă©tudes complĂ©mentaires compte tenu de la nature de l’exploitation. Ce dossier est un peu plus compliquĂ© que cela ! Â»

Un nouveau commerce au 49 Grand Place

Parmi les mouvements fonciers en sortie ou en acquisition, la municipalitĂ© cĂšde un foncier stratĂ©gique sur la Grand Place, le 49 Grand Place quasi Ă  cĂŽtĂ© de Chez Suzanne. Acquis en 2010 Ă  hauteur de 200 000 euros, il est revendu 115 000 000 euros  en 2025 Ă  un particulier. On pourrait s’étonner de ce faible montant tant le prix du foncier a explosĂ© en 15 ans. « L’intĂ©rieur du bĂątiment est trĂšs dĂ©gradĂ© (prĂ©sence de la MĂ©rule). Nous ne pouvons pas le vendre plus cher. Par contre, il y a une obligation d’installation en rez-de-chaussĂ©e d’un commerce. »

A ce titre, Pascale Teite se fĂ©licite de l’arrivĂ©e d’un nouveau commerçant/artisan sur la commune. «  Je suis ravie de cette vente ! Je prĂ©cise qu’en 2020, nous avions 191 commerçants et 236 en juin 2025. Â»

Daniel Carlier

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(SIMOUV) Gratuité et horizon budgétaire

20 juin 2025 Ă  16:07

Arnaud L’HerminĂ© : « Dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Â»

Le dernier conseil communautaire de Valenciennes MĂ©tropole s’est agitĂ© sur la thĂ©matique de la gratuitĂ© des transports publics, les positions sont tranchĂ©es d’un cĂŽtĂ© comme de l’autre, un sujet glacĂ© dans l’espace temps en attendant les nouveaux hĂ©micycles communautaires (La Porte du Hainaut et Valenciennes MĂ©tropole) oĂč les lames s’affutent pour la (re)conquĂȘte de la PrĂ©sidence intercommunale. Tous les Ă©lus communautaires prĂ©sents ont bien notĂ© le « Faire les poches » qui n’est rien d’autre qu’un ultimatum Ă  peine masquĂ© Ă  fermer sa
 bouche pendant six ans quel que soit le sujet. Ce temps est rĂ©volu dĂ©finitivement !

Pour autant, le vice-prĂ©sident aux finances du SIMOUV, Arnaud L’HerminĂ©, a souhaitĂ© rĂ©pondre Ă  Xavier Jouanin sur la thĂ©matique de la gratuitĂ©. Tout d’abord, l’élu veut imprimer quelques chiffres dans la rĂ©flexion sur la gratuitĂ©. Suite Ă  la rĂ©alisation des diffĂ©rentes lignes de tramway sur le Valenciennois, innovantes et dĂ©carbonĂ©es, la facture de la dette publique s’élĂšve « Ă  120 millions d’euros en 2025. Ensuite, dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Elle reprĂ©sente 11 342 600 euros ventilĂ© comme suit, 5 607 000 euros pour le transport scolaire, 2 800 000 euros pour la gratuitĂ© des 18-25 ans, 1 735 000 euros pour les navettes gratuites, 750 000 euros pour le rĂ©seau TER (sur l’arrondissement de Valenciennes), et 450 000 euros pour le rĂ©seau Arc-en-Ciel. » Bien sĂ»r, quelques subventions viennent compenser le transport scolaire, 3,3 millions d’euros en 2024 par la rĂ©gion Hauts de France, mais la source se tarit. « Nous passons environ d’un coup net de 7 millions d’euros pour la gratuitĂ© Ă  8 millions d’euros en 2025 Â», prĂ©cise le vice-prĂ©sident aux finances. 

Ensuite, le PrĂ©sident du SIMOUV, Guy Marchant, lance Ă  la volĂ©e : « La gratuitĂ©, ça n’existe pas. Quelqu’un paye in fine ! D’ailleurs, toutes les AOM engagĂ©es dans la gratuitĂ© commencent Ă  faire marche arriĂšre. Â»

Le Versement Transport en léger retrait en 2025

AprĂšs une hausse spectaculaire de la taxe VT (Versement Transport entreprises de plus de dix salariĂ©s) compte tenu d’une dynamique entreprise sur le Valenciennois en 2023 et 2024, la principale ressource des AOM est attendue en lĂ©gĂšre diminution en 2025. « On constate une baisse de 0,6% au 1er trimestre 2025. Nous avons construit notre budget sur cette hypothĂšse de travail Â», poursuit le VP aux finances. 

D’ailleurs, le vice-prĂ©sident aux finances de La Porte du Hainaut, Jean-François Delattre, rappelle « que la VT est basĂ©e sur la masse salariale de l’annĂ©e N-2. Compte tenu du contexte Ă©conomique, nous devons anticiper une baisse de cette taxe. De plus, on perdra un million d’euros chaque annĂ©e de la rĂ©gion Hauts de France. Â»

On rappelle aussi que la loi de finance 2025 octroie la possibilitĂ© aux instances rĂ©gionales d’activer une taxe VM, Ă  l’instar de l’AOM (AutoritĂ© Organisatrice de MobilitĂ©). Pas simple, car si d’un cĂŽtĂ© la rĂ©gion rĂ©duit la voilure en terme de subventions aux AOM et que de l’autre
,  elle taxe aussi les entreprises ! Soyons clairs, c’est politiquement intenable.

Nouvelle compétence de la CRC (Chambre Régionale des Comptes)

Une nouvelle Ăšre assez porteuse dans les compĂ©tences de la CRC s’ouvre. En effet, outre son rĂŽle de contrĂŽle indĂ©pendant des comptabilitĂ©s publiques, elle peut dorĂ©navant conseiller les collectivitĂ©s publiques sur des thĂ©matiques prĂ©cises. En l’espĂšce, la CRC s’est penchĂ©e sur la rĂ©flexion concernant la contribution des usagers face Ă  la mobilitĂ©. Cette thĂ©matique s’impose d’évidence en transversalitĂ© sur l’ensemble des modes de transport. On revient encore
 Ă  la gratuitĂ© du rĂ©seau de transport public !

Daniel Carlier

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