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Test Tineco S9 Artist : une œuvre vraiment aboutie ?

Tineco dévoile sa dernière gamme de balai-aspirateur laveur : la gamme S9 Artist est-elle aussi créative qu’elle le laisse entendre ? En tant qu’esthète des appareils ménagers high-tech et des sols lustrés, nous avons hâte de l’essayer !
Déjà de nouvelles perspectives pour un des grands acteurs des laveurs de sols sans fil ! Tineco ne lâche rien et tient à rester compétitif sur son secteur de prédilection. Le pari du jour est le suivant : concevoir un monstre de puissance dont l’ergonomie fera oublier une carrure plutôt imposante, le tout à un prix ne dépassant pas les flagships Dyson ou Dreame.

En tant que juge de ce défi, nous allons nous intéresser de près à la maniabilité de l’appareil, à ses fonctionnalités, à son efficacité et à la part d’innovation qu’il embarque. Nous interrogerons également les limites de ses ambitions et soulignerons tous les défauts relevés lors de notre test, aussi minimes soient-ils !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 33,02 x 29,21 x 72,39 cm |
Poids | 5,3 kg |
Autonomie | 50 min |
Temps de recharge | entre 4 et 5 heures |
Niveau sonore | 68 dB max (mesurés) |
Réservoir d’eau propre | 1 L |
Réservoir d’eau sale | 0,75 L |
Filtration | HEPA |
Écran | LED |
Nettoyage des bords | des deux côtés |
Fonction aspirateur à main | non |
Puissance du moteur | 230 W |
Puissance d’aspiration | 22 kPa |
Indice de réparabilité | 8,4/10 |
Garantie | 2 ans |
Prix indicatif | 899 €. |
Avec ses 22 kPa de puissance d’aspiration, un moteur de 230 W et un réservoir d’eau propre de 1 L, le Tineco S9 Artist affiche des caractéristiques très solides pour un aspirateur-laveur balai. L’autonomie de 50 minutes figure dans la fourchette haute du marché, et l’indice de réparabilité élevé (8,4/10) témoigne d’un effort réel en matière de durabilité.
Reste que certains éléments méritent un peu d’attention. L’appareil pèse 5,3 kg, ce qui va poser question sur sa maniabilité. Une tête flexible et des roues motorisées devraient combler cette problématique, ce que Tineco sait déjà très bien faire. Toutefois, le temps de recharge peut paraître long pour un appareil haut de gamme, surtout en usage fréquent. L’absence de fonction aspirateur à main limite aussi la polyvalence, notamment pour les escaliers ou les meubles, ce que proposent certains concurrents hybrides, dont le S7 Switch, de la même marque !
Enfin, à 899 €, on est clairement sur un tarif premium : nous allons donc nous empresser de voir à quel point il est justifié !
Contenu de la boîte
Station de charge et d’auto-nettoyage Manuel d’utilisation Corps de l’aspirateur-laveur Flacon de détergent
Brosse de rechange Filtre de rechange Manche à écran LED Brosse d’entretien des conduits

Sur un aspirateur-laveur balai haut-de-gamme, on considère normal que le flacon de détergent soit inclus, tout comme la brosse d’entretien. On apprécie la présence d’un rouleau et d’un filtre de rechange et une station dont le socle va servir autant à la recharge qu’à l’auto-nettoyage.
Design et installation
L’appareil est construit essentiellement en plastique noir et gris (ABS/plastique technique), ce qui lui confère un aspect lisse et moderne, tout en restant suffisamment robuste. Le design est fluide et bien assemblé, avec un châssis monobloc plutôt rigide. L’impression générale est celle d’un produit qui semble solide à l’usage quotidien, même si, comme pour tous les plastiques, des rayures superficielles pourraient apparaître avec le temps.

Selon le fabricant, le rouleau convient à tout type de sol, excepté les tapis et la moquette. Ainsi, les logements avec stratifié, linoléum, carrelage ou parquet sont concernés par sa puissance de nettoyage.
Nota Bene : Tineco assure que le rouleau-brosse n’endommagera aucun plancher. Cela dit, il est généralement recommandé de tester un échantillon de surface sensible avant de se lancer plein pot dans une séance de ménage intensive.
Ergonomie de l’appareil
La manipulation des composants appelle à un brin d’observation, voire l’aide du manuel. Par exemple, pour insérer la poignée dans le bloc principal, il ne faut pas se tromper de sens. Mais c’est pour le retirer qu’il faut se référer au guide, lequel nous explique qu’il faudra s’aider d’un tournevis le cas échéant (donc ne pas tirer dessus bêtement !).

Un bouton levier permet de récupérer le bac à eau sale et le filtre HEPA par la même occasion. En ce qui concerne le réservoir d’eau claire, il se situe directement sur la tête de l’appareil. On a donc potentiellement un kilo concentré en bas rien qu’avec la solution lavante. Nous verrons plus avant si cela contrevient à la bonne répartition du poids. Quoi qu’il en soit, il faut le déverrouiller, le déclipser et le remplir par une ouverture située sur le côté.


Enfin, l’écran d’affichage va nous donner un certain nombre d’informations, à savoir :
- l’indicateur de connexion Wi-Fi
- le mode de nettoyage en cours (“auto”, “aspiration seule” et “max”)
- une icône pour signaler le débit d’eau en mode auto
- le niveau de batterie restante (en %)
- un indicateur de séchage du rouleau brosse
- un voyant pour indiquer que l’aspirateur est à 180° (on s’en rend assez vite compte en l’observant IRL, mais merci pour l’info…)
- un voyant d’obstruction du rouleau brosse
- un voyant pour le réservoir d’eau claire (vide)
- un voyant pour les eaux usées (bac plein ou conduits bouchés)
C’est assez pour bien maîtriser la machine, sans nous perdre sous une trop grande quantité d’informations. On valide !
Application : Tineco persiste et signe
Bonne nouvelle, on commence petit à petit à s’éloigner du gadget. Force est d’admettre en premier lieu qu’elle présente un design élégant, dans les tons foncés ponctués de couleurs vives.

On commence à y trouver une certaine utilité, puisqu’y sont concentrés plusieurs informations et paramètres permettant d’utiliser l’appareil dans les meilleures conditions possibles, notamment :
le temps écoulé depuis le dernier nettoyage (véritable calculateur de procrastination !) le niveau de batterie (pour vérifier l’état de charge sans bouger du canapé) la langue et le niveau sonore des indications vocales le réglage de la puissance max d’aspiration selon le mode (90, 120 ou 150 W) le volume de pulvérisation du laveur de plancher (brume ou mouillé) l’accès au manuel numérique du Tineco S9 Artist le procédé de nettoyage (eau propre ou solution lavante)
la vitesse des roues motrices (délicat, standard ou maximum) (dés)activation de l’aide verticale le registre de nettoyage (temps passé, jours de ménage, etc.) un estimation de l’état d’usure du rouleau brosse des médailles (pour valoriser votre maniaquerie) un contact auprès du SAV (“mon compte” > “Assistance et commentaires > “Nous contacter”)
On peut considérer que certaines configurations sont réellement plus pratiques à manipuler sur téléphone, plutôt que de se retrouver avec tout un panel de commandes sur le petit écran embarqué par l’appareil. On pourrait ajouter un module pour estimer la durée de vie du filtre et on commencerait à être vraiment bien (oui, toujours plus !).
Réglages manuels et maniabilité : pas de tendinite en vue !
Résumons la situation : nous avons un appareil plutôt imposant et relativement lourd à manoeuvrer. Première astuce stratégique, après l’avoir chargé à fond avant la première utilisation, on retire le S9 Artist de son socle avant de remplir son réservoir d’eau claire. C’est déjà ça de moins à soulever, même si ça tire un peu sur le biceps.


Niveau commandes, on dispose de trois boutons physiques :
- marche/arrêt ;
- changement du mode de nettoyage ;
- lancement de l’autonettoyage (quand l’appareil est sur sa station) ;
- baisser le volume ou “mute” les indications vocales ;
- lancer la connexion Bluetooth et Wi-Fi
Un seul et même bouton sert aux deux dernières commandes énoncées. Une pression simple change l’assistance vocale ; une pression prolongée active la connexion pour appairer l’aspirateur à votre smartphone.

Nota Bene : après une connexion rapide au moyen de votre code Wi-Fi, l’application recommande une mise à jour sur-le-champ, laquelle prendra deux minutes environ.
Comme pour la version précédente, on laisse un pied posé sur la tête afin d’incliner le bloc principal. Dès qu’on l’allume, le S9 Artist, à l’instar de ses aînés, active ses roues motorisées pour déplacer la tête sans que nous ayons à la pousser nous-même. Nous avons d’abord opté pour le degré “délicat” de force de traction et cela nous a paru amplement suffisant (cela économise sans doute un peu de batterie par-dessus le marché).


En mode “vitesse max”, la machine est un peu plus volontaire tout en restant très docile. La manipulation reste souple et l’on ne ressent jamais le besoin de le tirer sauvagement vers nous pour changer de direction.

Le bloc principal suit le mouvement imprimé par le poignet et permet à la tête de rester relativement droite sans pour autant nous gêner dans les virages.

Le petit plus notable reste l’assistance au retour à la verticale, qui facilite la position “parking”. On peut la désactiver, mais l’option est beaucoup trop agréable pour avoir envie de s’en passer. Évidemment, il faudra de nouveau jouer les powerlifters du dimanche pour replacer l’aspirateur sur son socle.
Performances de nettoyage : du Tineco tout craché
Paradoxalement, ce n’est pas vraiment sur l’efficacité de nettoyage que s’est portée notre curiosité personnelle. Après avoir testé le S7, sauf accident, on s’attend à un résultat tout bonnement impeccable. En somme, les prochaines lignes risquent de manquer un peu de piquant…
Aspiration seule : une performance à saluer
Le principal défaut des aspirateurs-laveurs de type balai est de manquer de polyvalence. Celui-ci n’est pas recommandé pour les tapis et les moquettes, mais convient à tous les sols durs. Bien sûr, contrairement au modèle “Switch”, on ne pourra pas non plus compter sur un mode aspi-main.
En revanche, le mode “suction” va servir à aspirer sans projection d’eau. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la capacité à collecter des particules solides est loin d’être superficielle. À cet égard, la marque affirme que la machine peut, par exemple, s’occuper des céréales du petit déjeuner si on les a renversées par terre. Nous avons donc répandu sur le sol des détritus de taille plus ou moins équivalente : 50 g de riz et 50 g de grains de café mélangés. En une vingtaine de seconde, tout avait disparu, excepté un malheureux grain de café qui s’est fait éjecter par la puissance de la brosse.
Le résultat est donc tout à fait excellent mais, vu la quantité plutôt importante de particules, nous avons dû vider le collecteur tout de suite après. Il n’était pas encore tout à fait saturé, mais la partie dédiée aux déchets solides avait aggloméré un joli paquet de grains. Nous recommandons aussi de vérifier le conduit en retirant la brosse, et de retirer tout ce qui aurait pu se coincer lors du nettoyage à sec.
Mode serpillère (mode auto et max)
En mode serpillère, nous avons opté pour le réglage “Max” afin de lui donner un vrai défi : 100 g de marc de café mélangés à de la sangria. Verdict : le S9 Artist a tout simplement englouti ce mélange peu ragoûtant sans sourciller.
Nota Bene : avec le sonomètre à un mètre de l’appareil, nous avons trouvé 65 dB, ce qui est très correct sans être d’une discrétion absolue.
Le sol est resté recouvert d’une pellicule d’eau très fine, ce qui accélère nettement le séchage. Même lorsque la quantité de liquide est conséquente, le rouleau ne “bave” presque pas, signe d’une bonne gestion de l’humidité. On note aussi que son rouleau brosse se montre très efficace pour capturer les cheveux.
Nota Bene : la solution nettoyante présente une belle aptitude à neutraliser les odeurs.
Malgré la présence d’une bonne dose de sucre collant dans notre préparation, aucune sensation poisseuse n’est restée au sol. En outre, la pression exercée par le rouleau rotatif lui permet de déloger quelques traces incrustées.

Bref, la routine(co), quoi ! Seul bémol : on pourrait commencer à revendiquer la possibilité de shampouiner les tapis avec une solution spécifique (laquelle existe déjà dans la boutique Tineco) et une brosse adaptée !
Autonomie et temps de charge
En conditions optimisées — vitesse minimale des roues et aspiration réglée au plus bas —, nous avons obtenu une autonomie réelle de 40 min 20 s, soit environ dix minutes de moins que les 50 minutes annoncées par Tineco. Après environ 25 minutes (batterie à 40 %), le bac à eau propre était déjà à remplir. Passé le cap des 25 % de batterie, la bande lumineuse qui ceinture le bloc principal vire brièvement au rouge, signalant que l’auto-nettoyage, ne sera plus disponible jusqu’à recharge.

Côté recharge, bonne surprise : un cycle complet de 0 à 100 % ne prend que 3 h 45, soit un quart d’heure de moins que l’estimation officielle. Une petite compensation qui ne rattrape pas totalement une autonomie légèrement inférieure à nos attentes, mais qui reste correcte pour un aspirateur-laveur balai aussi puissant.
Entretien : des gestes réguliers à mettre en place
L’entretien du S9 Artist reste globalement simple, à condition de respecter quelques règles (toutes les informations sont dans le manuel traduit et clairement illustré). On évitera notamment d’utiliser de l’eau chaude au-delà de 60 °C, et on privilégiera la solution de nettoyage Tineco, la marque précisant que des produits tiers peuvent générer trop de mousse, remplir le bac d’eaux usées en quelques minutes et nuire au fonctionnement.

La brosse fournie nous permet d’accéder aux conduits et au compartiment du rouleau-brosse, ce qui est pratique en cas d’accumulation de poils humides ou de matières visqueuses. Le filtre HEPA, lavable, doit quant à lui être parfaitement sec avant d’être remis en place. Enfin, si l’appareil reste inutilisé longtemps, Tineco recommande de le recharger tous les trois mois afin de préserver la batterie.
Fonction auto-nettoyante
Le système d’auto‑nettoyage FlashDry active une séquence automatisée ultra‑rapide de nettoyage et de séchage du rouleau et des conduits internes. D’après le communiqué officiel, il utilise de l’eau fraîche chauffée à 85 °C pour dissoudre efficacement les résidus de saleté, puis souffle de l’air chaud pour un séchage complet.
Lorsqu’une petite icône en forme de goutte clignote, c’est que la brosse est suffisamment sale pour justifier un cycle d’auto-nettoyage FlashDry – lequel dure environ 5 minutes et utilise 15% de batterie facile. Ce dernier, qui ne dépasse pas 68 dB, nettoie et sèche automatiquement le rouleau, repoussant longtemps toute nécessité de lavage manuel.
En revanche, il s’interrompt si le bac à eau sale est plein — ce qui arrive assez vite : sur un ménage complet, il faut souvent prévoir une pause pour le vider et recharger en solution lavante.
Accessoires Tineco S9 Artist : franchement, on ne sait pas trop…
Clairement, le site de Tineco ou distributeurs comme Amazon ne sont pas à jour au sujet de ce produit. On ne trouve qu’une page produit mentionnant le “S9”, mais elle est très confuse. On comprend qu’elle contient une brosse de rechange à 27,99 €, mais c’est tout. Pourtant, son intitulé est “Ensemble d’accessoires”… Les filtres (9,99 € l’unité) et les flacons de détergent (39,99 € pour 2 x 1 L) disponibles sur le site ne précisent pas qu’ils sont compatibles avec cet appareil spécifiquement, même si l’on peut supputer que la même solution lavante pour sols durs est conçue pour tous les produits de la marque.
D’autre part, nous n’avons trouvé aucune batterie de rechange. Un point que nous avions déjà souligné au sujet du Tineco S7 Switch.

Quoi qu’il en soit, pour changer la brosse, on peut s’en référer aux estimations de l’application, ce qui est pratique (vous pouvez en prévoir environ 2 par an, voire 3 si la surface lavable dépasse les 100 m2 avec bambins et animaux). Dommage de ne pas avoir la même chose au sujet du filtre ! Enfin, la solution nettoyante peut partir assez vite si vous l’employez à chaque fois. Réservez-la pour les taches visibles et odoriférantes, et lavez à l’eau claire lors du ménage de routine !
Face à la concurrence
Face à la concurrence, le Tineco S9 Artist se place clairement dans le segment haut de gamme des aspirateurs-laveurs balais, au coude-à-coude avec des modèles comme le Dreame H15 Pro Heat ou le Shark HydroVac Pro. Par rapport au Dreame, il se distingue par une ergonomie mieux travaillée, une application plus complète et un système d’auto-nettoyage FlashDry particulièrement efficace, mais il se prive de l’argument du lavage à eau chaude que certains utilisateurs jugeront indispensable. Attention également à des concurrents comme Mova qui peuvent prendre les devants concernant l’expérience utilisateur (on l’a vu avec le socle de chargement doté d’une rampe).
Face à Shark, il offre une finition plus soignée et une expérience logicielle plus riche, mais Shark conserve un avantage sur la disponibilité et la clarté des pièces détachées. Sur le papier, le S9 Artist justifie son tarif par son confort d’utilisation, ses finitions et sa capacité à alterner facilement aspiration et lavage, mais il devra convaincre par sa fiabilité sur la durée pour s’imposer dans un marché où les alternatives efficaces, parfois moins chères, ne manquent pas.
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Test Mammotion Yuka mini 700 : le robot tondeuse premier de la classe ?

Nouveau jardin ? Robot-tondeuse ou pas robot-tondeuse ? Après de multiples tests, nous avons trouvé un modèle vraiment surprenant qui risque de vous soumettre à la tentation… Et on ne dit pas ça parce que le fabricant nous a également livré le garage qui va avec !
Mammotion est une jeune marque chinoise fondée en 2016 (pour les promos du neuvième anniversaire, c’est ici !) , spécialisée dans la robotique extérieure intelligente. Dès ses débuts, elle mise sur la technologie sans fil périmétrique, afin de prendre les devants sur le marché de la tonte automatisée. Elle s’est rapidement fait remarquer avec le Luba, un robot tondeuse tout-terrain destiné aux grandes surfaces. Puis elle a élargi sa gamme avec des modèles plus compacts et accessibles comme le Yuka Mini 700, qui visent un public plus large sans renoncer aux innovations embarquées.

Comme toujours, voici notre test complet qui va chercher la petite bête. Caractéristiques, ergonomie, fonctionnalités, erreurs et frictions peut-être, voici ce que nous avons pensé de cet appareil d’entrée-de-gamme après plusieurs jours d’essai !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 52,5 x 41,3 x 28,1 cm |
Poids | 10,6 kg |
Surface de tonte recommandée | 700 m² |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 19 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 27° |
Plateau de coupe | 5 lames pivotantes |
Système de navigation | NetRTK + Vision AI (UltraSense AI Vision) |
Batterie | Lithium‑ion 4,5 Ah (remplaçable) |
Temps de charge | environ 140 min |
Temps de tonte | environ 3h30 max |
Niveau Sonore | 55 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | réglable (de 0,2 à 0,6 m/sec) |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IPX6 |
Assistants vocaux | Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 9,1/10 |
Garantie | 3 ans (extensible 1 an) |
Prix | 999 € |
D’emblée, on peut remarquer quelques chiffres rassurants : étanchéité à IPX6, réparabilité élevée, garantie 3 ans… Côté performances, on s’étonne agréablement des 5 lames pivotantes intégrées au disque de coupe, là où de nombreux modèles se contentent de 3 ou 4 lames. Les 27° de pente franchissable sont très corrects, et la batterie semble proposer une autonomie confortable. Enfin, la vitesse réglable va de 12 m/min à 36 m/min, ce qui nous paraît particulièrement élevé, puisque le maximum qu’on ait testé jusqu’ici était de 20 m/min (Sunseeker X5 Elite). À suivre…
Sur les points à surveiller, on notera simplement le temps de charge complet, la largeur de coupe, qui fait partie des plus petites que nous ayons vues jusqu’ici (les valeurs dépassent généralement les 20 cm), et la cartographie automatique à propos de laquelle nous avons quelques réserves ; peut-être aurons-nous l’occasion de les infirmer…
Contenu de la boîte : on part sur de bonnes bases
YUKA mini (blanc ou gris) 6 lames supplémentaires + vis Station de charge Alimentation de la station de charge Antenne RTK Alimentation RTK Câble d’extension RTK.
Tournevis double embout Brosse de nettoyage Pieu de sol Vis autoforeuses pour la station Kit d’installation en hauteur Guide de démarrage rapide papier.

Contrairement à un appareil du même acabit comme le A1 pro, il faudra positionner une antenne RTK pour permettre au robot de se repérer dans votre jardin. Heureusement, comme pour le Navimow, elle peut être alimentée en étant connectée directement à la station. Si nécessaire, on peut également la brancher ailleurs, mais cela nécessitera un tournevis Torx T6 non inclus pour retirer le cache du port de charge.
On apprécie néanmoins la présence d’un autre tournevis qui permettra de fixer la station correctement, le système de fixation au sol de l’antenne simplissime et le kit d’installation murale. Seule la recharge de six lames nous laisse un peu perplexes, puisque le robot en utilise cinq. On s’attendait donc plutôt à n’importe quel multiple de 5 ! Enfin, les câbles d’extension nous donnent la champ libre pour positionner la station à plus de 5 m de la prise d’alimentation. C’est relativement court, mais ça passe.
Garage Mammotion en supplément : la bonne idée !
Les robots-tondeuses autonomes ont beau être étanches, leur batterie n’en est pas moins exposée à la chaleur des canicules et leur carrosserie peut subir de gros chocs en cas de grêle. Pour avoir la conscience tranquille lorsqu’on laisse l’appareil en extérieur exécuter son programme hebdomadaire, un abri (en option) tel que celui-ci est tout à fait à propos !

La boîte contient simplement de quoi monter le garage et le planter dans l’herbe au-dessus de la station de charge.
Design du Yuka Mini : le petit monstre tout-terrain
Il y a quelque chose d’un peu agressif dans la forme donnée à l’appareil : on dirait une grosse tête montée sur quatre roues, dont deux qui ressortent façon Mad Max… La carrosserie du robot affiche un excellent niveau de finition : ses plastiques durs semblent épais et bien ajustés, avec un revêtement granuleux légèrement mat qui résiste bien aux rayures légères et à la saleté.

L’ensemble donne une impression de solidité et de tenue dans le temps, renforcée par l’indice d’étanchéité IPX6. Pas de grincement suspect ou de pièce fragile à l’œil : c’est propre. Les éclairages latéraux doivent aider à la tonte nocturne et semblent imiter des yeux fins et plissés, comme pour signifier que l’appareil ne plaisante pas — ce qui est justement assez rigolo.

Les roues crantées sont larges, fabriquées dans un caoutchouc dense monté sur des jantes plastiques renforcées, gage de bonne motricité sur différents terrains. Côté coupe, le disque accueille 5 lames pivotantes en acier carbone. Classique, mais c’est du solide.

Quant au panneau de commandes manuelles, on y trouve le bouton d’alimentation, celui de retour à la station, le lancement d’un cycle et la molette permettant de modifier la longueur de coupe. Il faudra appuyer dessus avant de la tourner pour faire défiler les millimètres 5 par 5.

Un petit écran affiche une jauge fragmentée verte qui donnera une vague estimation du niveau de batterie à 25% près.
Coté garage : juste ce qu’il faut
Le garage officiel du Yuka Mini 700, proposé en option par Mammotion, est fabriqué en plastique ABS rigide — un matériau bien connu pour sa résistance aux chocs, aux UV et aux intempéries. Ce plastique est souvent utilisé dans les produits d’extérieur de qualité, car il ne se déforme pas au soleil, ne se fissure pas facilement avec les écarts de température, et résiste plutôt bien à l’humidité. Il est aussi facile à nettoyer et ne demande pas d’entretien particulier.

Cela dit, le garage reste relativement léger et minimaliste : il s’agit d’une structure ouverte, avec un toit protecteur et deux supports latéraux, sans parois complètes ni base rigide. Il protège donc efficacement contre la pluie directe ou les UV, mais ne met pas totalement à l’abri des projections latérales, du vent fort ou du gel.
Installation : station, antenne RTK et garage
Les deux parties de la station nécessitent quatre vis pour un assemblage solide. Le tournevis fourni nous permet de nous en occuper sans aller fouiller dans la trousse à outil.

Nous branchons la station à une prise extérieure et plaçons le robot en mettant en contact les zones à induction. L’appareil s’allume et nous le signifie bien en émettant un bruit de lame sortie de son fourreau. Cela nous fait sourire ; nous espérons néanmoins que le geste sera joint à la parole au moment de le faire fonctionner… Pas de tartarin à la maison ! Pour rester dans l’ambiance, c’est une voix robotique assez austère qui dit “Power Off” au moment de l’extinction. On se croirait un peu dans un jeu de combat sur Playstation.

Pour l’antenne, le guide d’installation manuel nous aide à bien recomposer l’ensemble à partir des pièces détachées. Nous trouvons plutôt court le poteau fin sur lequel elle se juche, comparée à celui du X5 Elite par exemple, mais pourquoi pas, tant que cela ne gêne pas la connectivité. Un embout pointu nous permet de la planter dans la terre avec un peu d’huile de coude, dans un coin, juste à côté du robot.



Le dispositif est sommaire mais étonnamment stable ! Nous branchons l’ensemble à la station, mais contrairement à l’antenne de Sunseeker, il n’y a aucun voyant pour savoir si l’alimentation passe. On le saura en ouvrant l’application.
Côté garage : facile comme un gros kinder surprise
Il suffit d’observer un peu la forme des pièces détachées pour comprendre assez comment assembler l’abri. Pour éviter les rayures, positionnez le toit sur l’herbe. Attention simplement à une subtilité : il faut fixer les deux barres juste après avoir clipsé le premier pied, sinon vous ne pourrez pas les rentrer dans les embouts dédiés.

Placez ensuite le second pied. L’ensemble est assez lourd pour tenir sans rien, mais vous pouvez ajouter des vis auto-foreuses, notamment pendant la saison des orages.
Connexion, application et cartographie
Excepté le “Power Off” entendu à l’extinction, le reste des interactions vocales se fait en français. La connexion initiale se déroule sans encombre : il faut appairer séparément le robot et son antenne via Wi-Fi et Bluetooth, mais l’opération ne prend que quelques secondes. Et puisque l’application reconnaît les deux parties, c’est qu’elles sont correctement alimentées.

Nota Bene : une mise à jour du micrologiciel est obligatoire avant toute première tonte. Comptez environ cinq minutes. On peut ensuite activer les mises à jour automatiques pour être tranquille.
Enfin, avec l’application Mammotion, vous pouvez activer le service NetRTK instantanément, sans avoir besoin d’installer une station de base RTK physique.

Il suffit de l’activer dans l’application pour obtenir la même précision de positionnement qu’avec les produits utilisant une base RTK.
Application Mammotion : beaucoup d’informations à gérer
C’est plus ou moins le cas pour la plupart des robots-tondeuses autonomes, qui embarquent toujours plus de fonctionnalités et d’options de paramétrage. Mammotion les répartit à sa manière, en distinguant dans divers menus :
- les informations générales de l’appareil (nom du modèle, journal des tâches, date de garantie, paramètres d’usine, etc.)
- l’état actuel du robot (connexion et niveau de batterie)
- les réglages du robot
- les réglages de l’application
- le mode de tonte
- les options d’aide à l’utilisateur.
La prise en main est facile pour commencer à tondre rapidement. Mais lorsqu’il s’agit de chercher un paramètre ou une information précise, l’on a vite fait de s’égarer un peu. À titre d’exemple, il faut appuyer sur le bouton “Tondre” avec l’icône “Play” pour, en fait, accéder à tous les modules de configuration et de programmation des cycles via une fenêtre intermédiaire. Alors que l’on s’attendrait à ce que ce bouton déclenche simplement l’activité du robot.

On pardonne volontiers ces légères imprécisions de conception lorsque l’on jette un oeil à la liste assez conséquente des fonctionnalités proposées, à savoir notamment :
cartographie (jusqu’à 15 zones distinctes) personnalisable (zones interdites, passages, motifs, etc.) mode caméra en vue subjective changer le mode de demi-tour afin espacement des allers-retours (de 8 à 12 cm) angle de direction de la tonte tonte téléguidée vitesse de déplacement (de 0,2 à 0,6 m/s) vitesse de rotation des lames : 3 niveaux disponibles gestion des LEDs latérales programmation de cycles (hebdomadaires ou ponctuels) la commande vocale (Alexa et Google Home)
définition de périodes sans tonte détection d’obstacles paramétrable : sensible / standard / collision acceptée
fonction tonte annulée les jours de pluienombre de tours au niveau des bords (de 1 à 3) nombre de tours autour de chaque obstacle (de 1 à 4) mode de retour à la charge (traversant ou périmètre) modification de l’unité de distance (mètre ou pouces) définition de l’ordre des itinéraires (“zigzag” ou “périmètre” d’abord) un journal des tâches et un d’entretien autorisation d’accès aux membres de la maisonnée
On notera tout de même l’absence de code PIN et d’une alarme de soulèvement et que la gestion de la batterie n’est pas modifiable pour indiquer à l’appareil à quel pourcentage interrompre ou reprendre la tonte. Nous n’avons pas non plus repéré de module dédié à l’hivernage. On reste tout de même sur un set très complet dans l’ensemble.
Nota Bene : la gestion de la météo est un peu moins fluide qu’ailleurs. En effet, là où beaucoup de modèles proposent une tonte différée à l’heure ou à la minute près en cas d’intempéries, le Yuka prendra un jour de congé complet (on devrait tous faire pareil…) dès qu’il détecte les premières gouttes !
Cartographie : un vrai atout de Mammotion
La cartographie du Yuka Mini 700 peut être effectuée automatiquement ou manuellement, mais il faudra parfois corriger le tir. En effet, lors de notre premier test en mode auto, le robot s’est montré excessivement prudent : sur une parcelle de 155 m², il n’a reconnu que 12,5 m² exploitables. Nous nous en doutions un peu… En réalité, cette fonction automatique ne donne de bons résultats que sur des terrains très simples, sans obstacles majeurs ni formes complexes.

Heureusement, la cartographie manuelle est fluide et réactive, sans aucune latence, même en navigation téléguidée. Il nous a ainsi fallu à peine 8 minutes pour cartographier toute la zone, avec une très bonne prise en main. La vitesse de déplacement manuel est réglable de 0,2 à 1 m/s (c’est super rapide !) par paliers de 0,1 m/s, ce qui permet d’ajuster la précision selon la complexité du terrain. Une fois la cartographie terminée, le robot retourne à sa base sans difficulté. L’application permet également de modifier à tout moment le plan ou les zones, offrant une grande souplesse en cas de réaménagement du jardin. À cet égard, on peut noter :
- la définition de zones d’exclusion
- la tonte en motifs (icônes, symboles sportifs ou textes)
- la création de couloirs de connexion entre zones
- un mode satellite pour faciliter la lecture de la carte
Pour l’instant, nous nous contenterons de définir le périmètre global afin de tester un peu la sensibilité du robot via ses capteurs embarqués.
Une navigation fluide, presque exemplaire
Dès la première tonte, en mode détection standard, le Yuka Mini ne se cogne presque jamais. Il détecte très bien les obstacles, ralentit à leur approche, les contourne avec précision, puis accélère dès qu’il retrouve un espace dégagé. Plantes, murets, fauteuils ou mobilier de jardin : rien ne semble le prendre au dépourvu.
Sur la carte, le robot affiche en temps réel le trajet qu’il prévoit d’emprunter (traits noirs), qu’il efface au fur et à mesure, ainsi que le trajet prévu au niveau des bordures (traits blancs). Une fois le travail terminé, il annonce vocalement la fin du cycle, puis retourne à sa station sans faillir.
Nota Bene : il est possible de modifier les paramètres de coupe ou de déplacement même pendant le cycle en cours.
Le robot peut effectuer jusqu’à quatre passages sur les bordures, dans un ordre intelligent (bordures d’abord, intérieur ensuite), et adapte son style de conduite selon la vitesse et les paramètres choisis.

Il existe d’ailleurs plusieurs niveaux de sensibilité à l’impact. Attention car, en mode “collision acceptée”, il peut se bloquer contre une plante, passer sur un obstacle bas ou aller se loger dans une haie.


Il est alors possible de reprendre la main en mode téléguidé, voire d’utiliser la vue subjective via caméra pour le guider sans se lever du canapé (on a vraiment fait ça !).
Nota Bene : même s’il ralentit en cas de besoin, le faire aller à toute vitesse n’est pas le plus intéressant. Ça peut faire peur aux animaux, lui faire manquer des brins d’herbe et utiliser un max de batterie.
À noter que s’il s’arrête plus de 5 secondes, les lames se désactivent automatiquement, ce qui renforce la sécurité. Enfin, s’il doit s’interrompre pour recharger (à partir de 15%), le Yuka Mini reprend automatiquement là où il s’était arrêté dès qu’il a franchi la barre des 75% de batterie pleine, ce qui évite les oublis ou les zones non terminées.
Mais comment fait-il ?
Le Yuka Mini 700 combine deux technologies pour se repérer dans l’espace : le NetRTK, un système de positionnement précis par satellite corrigé en temps réel via Internet, et la Vision AI, une intelligence artificielle assistée par caméra frontale. Cette double approche lui permet de se localiser au centimètre près, sans fil périmétrique.
Nota Bene : une limite virtuelle est appliquée au robot qui déclenchera une alarme s’il sort de la zone de géorepérage.
Concrètement, cela signifie que le robot sait toujours où il se trouve dans votre jardin, même s’il change d’angle ou doit contourner un obstacle. La caméra l’aide à reconnaître les formes et volumes alentour, tandis que le RTK corrige d’éventuelles imprécisions de signal. C’est ce duo qui rend sa navigation aussi fluide et fiable, même dans des jardins avec recoins ou obstacles.
Nota Bene : Mammotion a également sorti un modèle nommé 700 Vision, à ne pas confondre avec celui que nous avons reçu. En effet, celui-ci est équipé d’un système de navigation encore plus sophistiqué avec vision IA à triple caméra.
Modes planning et téléguidage
Le planning permet de lancer un cycle à l’heure que vous voulez (à la minute près) autant de fois que vous le souhaitez par jour. Vous choisissez entre une tonte réitérée toutes les semaines ou bien des programmations ponctuelles à configurer sur un calendrier. Le robot respecte son emploi du temps à partir du moment où l’activité en question est enclenchée dans l’appli.

Quant à la tonte téléguidée, c’est la meilleure qu’on ait pu tester jusqu’à présent. Non seulement parce que le robot nous laisse tondre à notre guise sans hésitations comme le Navimow X330 ni déconnexion Bluetooth inopinée comme le Sunseeker X5 Elite, mais aussi parce qu’on peut activer la caméra et piloter le robot à la première personne façon Gran Turismo !
Avec la vitesse réglable jusqu’à 1 m/s, soit 60 mètres/m (il est bridé à 0,6 m/s en automatique), on peut rester précis (ou bien faire n’importe quoi en faisant des zigzags entre les plantes à toute berzingue, mais ça, c’est vous qui voyez…).
Nota Bene : comme pour tous les appareils dotés d’une caméra qui se respectent,
la sécurité des données est certifiée TÜV Rheinland.
Qualité de la tonte : RAS
Le système de coupe flottant permet d’épouser les irrégularités du sol avec souplesse. La coupe est régulière et les lignes obtenues sont très droites, même sans câble périmétrique, ce qui témoigne d’une excellente maîtrise du guidage. La vitesse de rotation des lames est réglable, tout comme la vitesse d’avancée du robot, ce qui permet d’ajuster le comportement en fonction de la densité ou de la hauteur de l’herbe.



À ce titre, le Yuka Mini parvient à tondre des herbes déjà bien développées, à condition qu’elles ne soient pas excessivement longues ou humides. Si l’herbe est trempée, il ralentit de lui-même. Cela dit, pour un résultat optimal, on recommandera toujours de programmer les cycles après l’évaporation de la rosée ou un jour sec. Niveau bruit, on n’a jamais dépassé les 55 dB, même avec les lames à vitesse maximale et la navigation en mode turbo.
Autonomie, couverture et temps de charge
Côté autonomie, le Yuka Mini 700 est doté d’une belle endurance avec un total de tonte pouvant frôler les 3h30 en usage optimisé (vitesse lente, lames au minimum, leds éteintes). En terrain plat avec obstacles, il peut couvrir jusqu’à 130 m² par cycle. Cette performance s’explique par sa batterie lithium-ion de 6,1 Ah, bien dimensionnée pour des jardins de taille moyenne.
Nota Bene : en mode rapide, il consomme beaucoup plus vite : – 20 % en 20 min. On passe ainsi de 3h30 à environ 1h40–1h50 max, soit une perte de plus de 40 % d’efficacité énergétique.
Néanmoins, avec la recharge complète plutôt longuette — 2h21 selon nos mesures, difficile d’envisager plus de 4 cycles complets (batterie à plat) en 24 heures. Ainsi, il faudra un terrain bien dégagé pour parvenir aux 700 m2 annoncés, avec la largeur maximale pour les allers-retours (12 cm). Heureusement, la batterie est amovible, et il est possible de vous en procurer une de rechange directement sur le site. Selon le modèle que vous possédez, vous choisirez celle à 4,5 Ah ou celle à 6,1 Ah.
Entretien : un appareil facile à vivre
Avec la brosse de nettoyage incluse, on peut débarrasser la machine de tous les corps étrangers (feuilles, épines, etc.). Cela dit, le comportement très prudent du robot en mode standard et sensible, combiné à une excellente gestion des obstacles, contribue à préserver aussi bien les composants que la carrosserie. Ce n’est qu’en collisions autorisées qu’il faudra parfois passer un coup de propre.


Avec son indice d’étanchéité IPX6, il est tout à fait possible de nettoyer à l’eau sa carrosserie ou ses roues après une session de tonte, à condition de ne pas utiliser de nettoyeur haute pression qui pourrait endommager certains composants.

L’intérieur du robot n’étant pas totalement hermétique, on recommande aussi un séchage complet avant un éventuel remisage, notamment pour éviter tout risque de corrosion ou d’oxydation des contacts électriques.

Au niveau de l’application, on apprécie la présence du petit journal d’usure pour suivre l’état général du robot, notamment au niveau des lames. En ce qui concerne l’hivernation, vous trouverez toutes les instructions dans le manuel utilisateur numérique à la page 85 (accueil > service > manuel utilisateur > défilement jusqu’à “Yuka mini” > choix de la langue).
Accessoires & pièces détachées compatibles YUKA Mini 700 : tout y est !
Sur le site français de Mammotion, vous trouverez :
un kit de lames « Endurance Replacement Blades » : 55 € un disque de coupe (Cutting Disc) : ~34,30 € (soldé, régulier 49 €) des roues avant de rechange (Front-wheel) : 48,30 € (soldé, régulier 69 €) un garage de protection : 199 € une batterie compatible YUKA Mini : 219 €
une station de charge de rechange : 229 € une rallonge de câble pour station RTK : 27,30 € (soldé, régulier 39 €) un kit de fixation murale (RTK Wall Mount Kit) : 59,50 € (soldé, régulier 85 €) un panneau solaire pour station RTK : 269 € une station de référence RTK pour YUKA mini : 339,00€
Nota Bene : en fonction de la nature du terrain (branches, herbe sèche, cailloux…), on estime que les lames doivent être remplacées toutes les 3 à 6 semaines, soit env. 8 à 12 jeux de lames par an. Il faut donc au minimum 2 kits par an, soit, 110 € / an.
En résumé, Mammotion propose une gamme d’accessoires utilement étoffée pour le YUKA Mini — lames, roues, batterie, station RTK, garage ou module 4G — mais certains éléments essentiels vus en boîte restent invisibles en ligne à ce jour.
Que penser du Yuka Mini 700 face à la concurrence ?
Le Yuka Mini 700 représente sans aucun doute un des meilleurs rapports qualité/prix du moment dans sa catégorie. À 999 € sur Amazon, il propose une navigation sans fil périmétrique très intelligente, une tonte précise et régulière et un attirail logiciel plus que convainquant !
Face au Stiga A750, 50% plus cher, le Yuka prend l’avantage en termes d’agilité, d’intelligence embarquée, de nombre de lames (5 contre 4) et de maturité d’application. Son autre rival direct, le A1 Pro, joue la carte de l’accessibilité, mais reste loin du niveau de finition et d’agilité du Yuka Mini. Ce dernier n’envie pas grand chose au Sunseeker X5 Elite, et le nargue même avec une application plus soignée, des fonctionnalités comme le mode caméra, un mode téléguidé non bugué et une cartographie automatique imparfaite mais prometteuse.
Bref, Mammotion réussit à concilier mini format, petit prix et performances proches du haut de gamme. Ce n’est pas le robot parfait — il lui manque un antivol, un temps de charge moins long et quelques ajustements applicatifs—, mais pour un jardin moyen et un budget maîtrisé, c’est un concurrent quasi injouable, même pour les grands noms du secteur.
Nota Bene : le Yuka Mini 700 standard n’est pas disponible sur le site marchand de Mammotion mais uniquement sur Amazon. L’e-boutique de la marque vend désormais exclusivement les versions 600, 800 et 700 Vision.
Enfin, vous pourrez regarder les modèles les plus proches (Yuka mini 600 et 800) pour choisir l’appareil qui conviendra le mieux à la taille de votre jardin. Dans notre cas, par exemple, une capacité de tonte à 600 m2 max aurait largement suffit.
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