Qu’est-ce qui s’est passé ? HMD Global, l’entreprise derrière les smartphones Nokia, a introduit un smartphone innovant appelé HMD Fuse, conçu spécifiquement pour améliorer la sécurité en ligne des enfants. Cet appareil dispose d’une capacité alimentée par l’IA qui bloque efficacement l’accès à des contenus inappropriés, y compris les images nues. La fonctionnalité phare s’appelle […]
ZATAZ vous dévoile le Top 10 des arnaques de la rentrée 2025 : oubliez les fausses fournitures, place aux escroqueries plus sournoises, plus habillées, et parfaitement rodées pour piéger votre rentrée....
On n’a pas tous le même besoin de confidentialité. Certains veulent surtout éviter la pub et le tracking, d’autres doivent protéger des échanges sensibles, et une minorité vise l’empreinte numérique minimale. Ce guide classe les principaux outils par profils, du plus relax au plus exigeant, pour t’aider à choisir ce qui te convient vraiment.
Pas de jargon inutile, pas de jugement. On explique rapidement le contexte de chaque profil, puis on liste des solutions éprouvées avec leurs liens officiels : navigateur et bloqueurs, messagerie, e-mail, VPN, système, voire routeur. L’idée est simple : tu repères ton niveau de « parano », tu installes l’essentiel, et tu peux monter d’un cran si besoin.
Rappel utile : la sécurité n’est pas la vie privée. Aucun outil ne rend « invisible ». Les bases restent incontournables (mises à jour, mots de passe uniques, 2FA). À partir de là, tu choisis le kit qui correspond à ton usage — perso, pro, étudiant, peu importe — sans te prendre la tête.
Profil 1 — Le Tranquille (« je n’ai rien à cacher »)
Tu utilises les outils populaires, tu veux que ça marche, point. C’est OK, mais la collecte de données est massive et les paramètres par défaut ne t’aident pas … au moins tu es prévenu !
Les services « gratuits » se financent souvent par la publicité ciblée.
Quand c’est gratuit, c’est toi le produit
Le suivi inter-sites est devenu très fin (cookies, empreintes, SDK, etc.), le fait d’utiliser ses sites fait qu’ils détiennent une grande quantité de données personnelles permettant de parfaitement connaître tes habitudes.
Premiers réglages utiles
Activer l’authentification à deux facteurs partout.
Passer Chrome en mode « Enhanced Safe Browsing » ou envisager Brave/Firefox.
Nettoyer et verrouiller les permissions (micro, caméra, GPS) sur mobile.
Profil 2 — Vu à la télé (« cet article est sponsorisé par… »)
Tu as conscience du problème et tu choisis des marques grand public, souvent mises en avant.
GrapheneOS durcit Android : permissions par défaut strictes, isolation, mises à jour rapides sur appareils Pixel compatibles.
SimpleX n’emploie pas d’identifiant permanent ; orientation « metadata-minimization ».
SearXNG interroge plusieurs moteurs sans te profiler. Tu peux l’auto-héberger.
Monero masque expéditeur, destinataire et montants par défaut ; à manier légalement, évidemment.
OpenWrt apporte règles pare-feu fines, DNS chiffré, segmentation réseau.
Mullvad accepte cash, n’impose pas e-mail, et applique une politique technique stricte.
Stratégie d’ensemble
Cloisonner les appareils et comptes.
Utiliser un modèle de menaces : risques concrets, adversaires plausibles, impacts.
Éviter la centralisation (big clouds), préférer auto-hébergement léger ou fournisseurs sobres en données.
Profil 6 — Le Fantôme (« je disparais du radar… presque »)
Ici on parle d’hygiène opérationnelle plus que d’apps. Hors-ligne, espèces, numéros jetables, minimisation radicale de données. Ce n’est pas réaliste pour la plupart des gens. Et certaines pratiques sont illégales ou dangereuses : on ne recommande pas. Si tu penses en avoir besoin, cherche un conseil juridique et des formations à l’OPSEC, légalement.
Idées générales (non prescriptives)
Limiter drastiquement les comptes nominatifs.
Utiliser du matériel dédié, sans liens croisés avec l’identité réelle.
Cartes prépayées conformes à la loi de ton pays, quand elles existent.
Rappels : fraude, usurpation, faux documents = illégal. Ne le fais pas.
La vie privée en ligne est devenue une préoccupation majeure à l’heure où chaque inscription sur un site expose notre adresse e-mail au risque de fuite ou de spam. C’est là qu’intervient Addy.io, un service open source qui permet de créer des alias e-mail afin de protéger son identité numérique et garder le contrôle sur sa boîte de réception.
Qu’est-ce qu’Addy.io ?
Addy.io, anciennement connu sous le nom d’AnonAddy, est une solution de gestion d’alias e-mail. Son principe est simple : au lieu de donner votre véritable adresse lors d’une inscription ou d’un achat, vous générez un alias unique. Les e-mails envoyés à cet alias sont ensuite redirigés automatiquement vers votre boîte principale (Gmail, Outlook, ProtonMail, etc.), sans jamais révéler votre véritable adresse.
Cette approche permet de cloisonner vos usages en ligne. Chaque service ou site web peut recevoir un alias différent, ce qui rend plus facile l’identification de la source d’une éventuelle fuite de données et limite drastiquement le spam.
Comment fonctionne Addy.io ?
Le fonctionnement repose sur un mécanisme simple mais puissant :
Création d’alias e-mail Vous générez une adresse unique, par exemple shopping-amazon@addy.io, à utiliser lors de vos achats.
Redirection sécurisée Tous les e-mails envoyés à cet alias arrivent directement dans votre boîte réelle, mais l’expéditeur ne connaît jamais votre véritable adresse.
Réponse anonyme Vous pouvez répondre aux e-mails reçus : Addy.io agit comme un intermédiaire et remplace automatiquement votre adresse par l’alias.
Gestion et contrôle Chaque alias peut être désactivé ou supprimé en un clic. En cas de spam massif, il suffit de couper l’alias concerné sans impact sur votre boîte principale.
Domaines personnalisés Pour les utilisateurs avancés, Addy.io permet d’utiliser son propre domaine afin de créer une infinité d’alias personnalisés.
Pourquoi utiliser un alias e-mail ?
L’utilisation d’alias e-mail apporte plusieurs avantages essentiels en matière de vie privée numérique et de cybersécurité :
Réduction du spam : chaque service a son alias, vous pouvez couper le flux en cas de fuite.
Protection de l’identité : votre adresse principale reste confidentielle.
Contrôle total : vous choisissez à tout moment de désactiver ou supprimer un alias.
Sécurité renforcée : un site compromis ne met pas en danger votre boîte entière.
Open source et transparent : Addy.io publie son code, auditable par la communauté.
Dans un contexte où les attaques de phishing se multiplient et où les violations de bases de données sont fréquentes, les alias e-mail constituent une barrière supplémentaire entre les cybercriminels et votre identité numérique.
Cas d’usage concrets
Inscriptions à des newsletters → news-tech@addy.io
Comptes e-commerce → achat-amazon@addy.io
Services peu fiables ou temporaires → test123@addy.io
Grâce à ce cloisonnement, vous savez immédiatement quelle entreprise ou quel service revend vos données ou laisse fuiter vos informations.
Addy.io face à ses alternatives
Addy.io se positionne face à des concurrents comme Firefox Relay ou SimpleLogin. Ses points forts :
Un projet open source transparent et communautaire.
Un modèle flexible avec une version gratuite et des offres premium.
La possibilité d’auto-hébergement, idéale pour les utilisateurs avancés qui veulent garder un contrôle total sur leurs données.
Ces atouts en font une solution particulièrement intéressante pour les internautes soucieux de leur vie privée et pour les professionnels qui veulent limiter les risques liés à leur identité numérique.
Conclusion
Dans un monde numérique où chaque adresse e-mail est une porte d’entrée pour le spam et le phishing, Addy.io s’impose comme une solution efficace et transparente pour protéger sa vie privée en ligne. En utilisant des alias e-mail, vous cloisonnez vos usages, réduisez les risques et reprenez le contrôle sur votre identité numérique.
La messagerie ultra-confidentielle SimpleX Chat vient de publier sa version 6.4.3, disponible depuis le 12 août 2025 sur iOS et Android. Cette mise à jour apporte plusieurs nouveautés notables, dont le support des bots via commandes, la possibilité d’utiliser des liens hypertexte en Markdown, et une option pour supprimer automatiquement les paramètres de suivi des liens. Autant d’évolutions qui renforcent son ambition : offrir un outil de communication libre de toute surveillance.
Une messagerie radicalement privée
Contrairement à WhatsApp, Signal ou Telegram, SimpleX Chat ne repose sur aucun identifiant utilisateur, ni numéro de téléphone, ni email. Les connexions se font via des liens temporaires ou QR codes, avec un chiffrement de bout en bout et un réseau décentralisé. Une approche unique qui place la confidentialité et l’anonymat au cœur de l’expérience.
Soutien de Jack Dorsey et levée de fonds
En août 2024, le projet a levé 1,3 million de dollars, avec la participation de Jack Dorsey, cofondateur de Twitter et fervent défenseur des technologies décentralisées. Un appui qui crédibilise le projet et lui donne les moyens d’accélérer son développement.
Une confidentialité qui suscite aussi le débat
Si l’application séduit par son respect de la vie privée, elle est parfois critiquée car ce haut niveau d’anonymat attire aussi des publics plus douteux. Un dilemme classique pour les services sécurisés, déjà observé chez Telegram ou d’autres alternatives.
Tu cherches un moteur de recherche qui ne t’aspire pas la vie privée, et qui ne dépend pas des humeurs d’une grosse plateforme ? SearXNG est pile dans ce créneau. C’est un métamoteur Open Source qui agrège des résultats depuis plein de sources, sans profilage utilisateur. Tu peux l’utiliser via des instances publiques déjà en ligne, ou carrément déployer la tienne sur un petit VPS pour garder la main sur tout. Si tu es très sensibilisé à la confidentialité, l’auto-hébergement reste la voie la plus cohérente.
SearXNG en deux mots
SearXNG n’indexe pas lui-même le web comme Google. Il sert plutôt d’orchestrateur. À chaque requête, il interroge en parallèle différentes sources de recherche (généralistes, images, code, fichiers, etc.) et te renvoie une page unique, triée, sans trackers maison. Comme c’est du logiciel libre, le code est lisible, forkable, auditable. Tu ne dépends pas d’un éditeur opaque : tu sais ce qui tourne, tu peux désactiver ce qui ne te plaît pas, tu peux aussi choisir les sources à activer selon tes besoins. L’expérience est sobre, rapide, efficace. C’est parfait pour quelqu’un qui veut juste chercher sans se faire profiler et sans devenir un produit marketing.
Évidemment, l’outil est une chose… et l’instance qui l’héberge en est une autre. Une instance publique peut très bien jouer le jeu de la privacy, comme elle peut, en théorie, loguer ou altérer l’affichage.
SearXNG ne t’empêche pas de faire n’importe quoi si tu contrôles l’instance ; il te donne simplement un socle sain. C’est pour ça que beaucoup de gens testent d’abord une instance publique, puis basculent sur leur propre instance quand ils veulent verrouiller le sujet et maximiser les garanties de préservation de sa vie privée.
Public ou perso ? Ce qu’il faut retenir
Si tu veux juste goûter à SearXNG, tu peux passer par une instance publique trouvable via l’annuaire communautaire searx.space. C’est immédiat, zéro config. Le compromis, c’est la confiance : tu délègues à l’opérateur la gestion des logs, du reverse proxy, des réglages de confidentialité fine, des mises à jour. Pour un usage occasionnel, ça tient la route. Pour un usage quotidien et un niveau d’exigence élevé sur la vie privée, on recommande clairement de déployer ton instance.
Déployer SearXNG soi-même n’a rien d’élitiste. Un petit VPS chez IONOS ou Hostinger suffit largement, ensuite tu suis le tutoriel officiel. Tu peux l’installer en conteneur, choisir un reverse proxy que tu maîtrises, activer seulement les moteurs utiles, forcer la méthode POST, décider de ne pas conserver de logs, et si tu veux aller plus loin, faire sortir les requêtes via un proxy. Le bénéfice principal, c’est la maîtrise : tu sais comment la stack est configurée, tu sais ce qui est journalisé (ou pas), tu sais comment c’est mis à jour. Et tu peux l’intégrer proprement à tes navigateurs et à tes appareils, comme n’importe quel moteur par défaut.
Comparatif rapide
Option
Ce que ça change
Pour qui
Points d’attention
Instance publique
On teste sans rien installer, on accepte de faire confiance à l’opérateur
Curieux, usages ponctuels et déjà la garantie de ne pas avoir de cookies qui trace ton activité
Qualité variable selon l’instance, réglages figés, disponibilité non garantie
Instance auto-hébergée (VPS)
Contrôle total des réglages, des logs, des sorties réseau
Utilisation quotidienne, profils très privacy
Un minimum d’admin système, mises à jour à suivre, respect des conditions des sources interrogées
On ne va pas se mentir : si ton objectif est d’arrêter de parier ta vie privée sur la bonne foi de tiers, l’instance perso gagne par K.O. Tu sécurises la chaîne de bout en bout, tu ne dépends plus d’un inconnu, et tu peux même mutualiser l’accès pour ta famille ou ton équipe.
Et l’expérience au quotidien ?
Au quotidien, SearXNG ressemble à un moteur de recherche classique, sobre et rapide. Tu tapotes, tu obtiens des résultats pertinents issus de plusieurs sources, tu ajustes la recherche si besoin.
Pas de publicité intrusive par défaut, pas de bannière qui te poursuit. Si tu auto-héberges, tu peux adapter l’interface, le thème, les timeouts, voire régler précisément les moteurs qui t’intéressent et ceux à éviter. Si tu passes par une instance publique, tu profites de ses choix ; quand ça ne te convient plus, tu sais que la porte de sortie existe.
Pour l’intégrer, rien de sorcier. On met l’URL comme moteur par défaut dans le navigateur, on la synchronise sur les appareils, et c’est parti. L’idée, c’est que la recherche redevienne un service utile, pas une régie publicitaire déguisée. Et c’est exactement ce que SearXNG permet, sans t’enfermer dans un écosystème.
Tu veux une reco claire ? Si tu es juste curieux, essaie une instance publique pour te faire une idée. Si la confidentialité est un vrai sujet pour toi, déploie ta propre instance sur un petit VPS et intègre-la partout. C’est simple, durable, et tu ne reviendras pas en arrière.
Dans un marché saturé de solutions VPN, Mullvad VPN se distingue par son approche radicalement orientée vers la confidentialité. Là où la majorité des services demandent une adresse e-mail ou stockent des données de facturation, Mullvad a fait le choix du compte anonyme : chaque utilisateur reçoit un identifiant aléatoire de 16 chiffres, sans besoin de fournir d’information personnelle.
Autre point marquant : Mullvad refuse les stratégies de publicité agressives ou les affiliations rémunérées qui biaisent souvent les comparatifs en ligne. Le service est reconnu par de nombreux experts en cybersécurité pour sa transparence et son respect strict de la vie privée.
Enfin, Mullvad a été pionnier dans l’adoption du protocole WireGuard, considéré comme plus rapide, plus moderne et plus sûr que l’historique OpenVPN. C’est donc sans surprise, mais non sans conséquence, que l’éditeur annonce la fin définitive d’OpenVPN dans son infrastructure.
La fin programmée d’OpenVPN
Le 15 janvier 2026, Mullvad VPN mettra hors service tous ses serveurs OpenVPN. Cela signifie que :
Les anciennes applications Mullvad qui reposent exclusivement sur OpenVPN ne fonctionneront plus.
Les configurations manuelles OpenVPN sur routeurs ou systèmes tiers seront obsolètes.
Les utilisateurs devront impérativement basculer vers WireGuard, devenu le protocole central de Mullvad.
Cette décision est motivée par des considérations techniques et sécuritaires. OpenVPN, créé au début des années 2000, repose sur une base de code lourde et complexe. À l’inverse, WireGuard a été conçu pour la simplicité, avec seulement quelques milliers de lignes de code, ce qui le rend plus facile à auditer, plus performant et moins vulnérable aux failles potentielles.
Pourquoi Mullvad privilégie WireGuard
WireGuard n’est pas qu’une tendance dans l’univers des VPN, c’est désormais une référence en matière de sécurité et de performance :
Sécurité renforcée : protocole moderne utilisant des algorithmes cryptographiques récents.
Vitesse supérieure : meilleure gestion des connexions et réduction de la latence.
Compatibilité accrue : fonctionne nativement sous Linux et est intégré dans iOS, Android, Windows et macOS.
Code minimaliste : environ 4 000 lignes contre plusieurs centaines de milliers pour OpenVPN, limitant la surface d’attaque.
En misant exclusivement sur WireGuard, Mullvad entend offrir une expérience utilisateur plus simple et plus robuste, tout en réduisant la complexité de gestion de ses infrastructures.
Quelles conséquences pour les utilisateurs ?
Pour la majorité des clients Mullvad, la transition sera quasi transparente, car WireGuard est déjà le protocole par défaut sur les applications officielles. Néanmoins, certains cas particuliers devront s’adapter :
Les utilisateurs de routeurs configurés manuellement avec OpenVPN devront migrer vers des configurations WireGuard.
Les administrateurs système qui s’appuient sur OpenVPN pour des environnements spécifiques devront anticiper cette migration.
Les utilisateurs attachés à OpenVPN pour sa compatibilité universelle devront accepter de passer à une solution plus moderne.
Mullvad recommande vivement à ses clients d’effectuer la transition dès maintenant afin d’éviter toute interruption de service en janvier 2026.
Mullvad, un VPN qui assume ses choix radicaux
Avec cette décision, Mullvad confirme sa réputation d’acteur indépendant et exigeant dans le monde des VPN. Là où d’autres services multiplient les options pour séduire un public large, Mullvad préfère réduire sa palette pour se concentrer sur l’efficacité, la simplicité et la sécurité.
Pour les utilisateurs soucieux de confidentialité et de performance, ce choix pourrait être perçu comme un gage de sérieux. En revanche, pour ceux qui recherchent une compatibilité maximale avec d’anciens systèmes, la transition pourrait être plus contraignante.
Quoi qu’il en soit, Mullvad trace une ligne claire : le futur du VPN passe par WireGuard, pas par OpenVPN.
Petit résumé de cette saloperie européenne de ChatControl.
(Si ça arrive, je vous le dis, je m'installe un serveur XMPP OMEMO sur mon NAS, et je ne discuterai plus avec mes proche que via ce truc. Remarquez je dis ça, mais si ça se trouve, ça sera carrément au niveau de l'OS (Android, etc.) (Permalink)
Google amorce une révolution dans la protection des mineurs en ligne : l’intelligence artificielle détecte l’âge pour bloquer contenus sensibles et pubs ciblées, sans intervention des éditeurs. Google déploie une nouvelle technologie d’estimation d’âge par intelligence artificielle pour protéger les mineurs aux États-Unis. Grâce à un système d’apprentissage automatique, l’âge des utilisateurs connectés est évalué afin
SecureDrop est un système de soumission de dénonciations à code source ouvert que les organisations médiatiques peuvent utiliser pour accepter en toute sécurité des documents provenant de sources anonymes et pour communiquer avec elles.
pourquoi
Dans de nombreuses poursuites pour fuites récemment engagées aux États-Unis, les sources ont fait l'objet d'une enquête parce que les autorités sont en mesure de récupérer secrètement les métadonnées et le contenu des communications auprès de tiers, tels que les fournisseurs de services de messagerie électronique et de téléphonie. SecureDrop tente d'éliminer complètement les tiers de l'équation afin que les organismes de presse puissent contester toute injonction légale avant de transmettre des données.
SecureDrop limite aussi considérablement la trace des métadonnées qui peuvent exister à partir des communications entre le journaliste et la source. En outre, il tente de fournir un environnement plus sûr pour ces communications que les réseaux d'information d'entreprise habituels, qui peuvent être compromis.
Les sources et les journalistes se connectent à SecureDrop en utilisant le réseau Tor (représenté dans le diagramme ci-dessus par le symbole de l'oignon). Le logiciel SecureDrop fonctionne dans les locaux de l'entreprise sur une infrastructure dédiée (deux serveurs physiques et un pare-feu).
Les étapes suivantes décrivent comment une soumission SecureDrop est soumise, reçue et examinée :
Une source (en bas à gauche dans le diagramme) télécharge une soumission à l'organisme de presse en utilisant le navigateur Tor.
Un journaliste se connecte à SecureDrop à l'aide de son poste de travail (démarré à partir d'une clé USB) et transfère physiquement les fichiers vers la station de visualisation sécurisée, une machine qui n'est jamais connectée à Internet.
Sur la Secure Viewing Station, le journaliste peut visualiser le document, le traiter (par exemple, pour supprimer les métadonnées ou les logiciels malveillants potentiels), l'imprimer ou l'exporter vers un appareil dédié.
Cet article lève le voile sur la société Palantir. Enfin, juste un peu.
De manière assez étrange, même les anciens employés de la société ont du mal à décrire précisément ce qu'elle fait. Il semblerait qu'ils aient un éventail d'outils assez avancés qui viennent se greffer sur l'infrastructure existante de leurs clients (sans avoir besoin de modifier les flux de données du client) et faire des rapprochements. Et leurs outils semblent vraiment puissants, bien au delà de toute la concurrence. Et ils cultivent un certain esprit guerrier et hégémonique.
Ce que dit l'article, c'est que c'est un outil qui entre de bonnes mains peut faire des choses extraordinaires (par exemple améliorer la logistique des vaccins contre le Covid-19 vers les zones les plus à risque), mais entre de mauvaises mains... et bien justement Palantir travaille beaucoup avec les agences gouvernementales américaines. 😕
Le "front" pour les clients s'appelle "Foundry". Le "front" pour les clients gouvernementaux s'appelle "Gotham" (Ouais, l'esprit justicier, tout ça...).
Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a que les riches qui peuvent se payer leurs services. (Permalink)
Le 12 septembre 2024, la justice française a ordonné le blocage de Z-Library, une plateforme controversée de téléchargement de livres numériques. Cette décision marque un nouveau chapitre dans la lutte contre le piratage littéraire, mais soulève également des questions sur l’efficacité réelle de telles mesures à l’ère du numérique.
Z-Library, souvent qualifiée de « plus grande bibliothèque du monde », propose des millions d’ouvrages en téléchargement gratuit, sans l’autorisation des ayants droit. Le site, créé en 2009 par des développeurs russes, est depuis longtemps dans le collimateur des éditeurs et des autorités de nombreux pays.
Malgré les efforts répétés pour endiguer ses activités, Z-Library a démontré une résilience remarquable, réapparaissant régulièrement sous de nouvelles adresses web. Cette capacité d’adaptation soulève une question cruciale : le blocage ordonné par la justice française sera-t-il vraiment efficace, ou s’agit-il simplement d’un nouveau coup d’épée dans l’eau ?
Dans cet article, nous explorerons les implications de cette décision judiciaire mais aussi les mécanismes de contournement disponibles pour accéder malgré la censure à Z-Library
Un problème de connexion à Z-Library ? Voici comment faire !
Comme de nombreux sites proposant du contenu non autorisé, Z-Library fait l’objet de mesures de blocage par les fournisseurs d’accès Internet (FAI) sur ordre des autorités. Cependant il est possible de contourner ces restrictions très simplement :
Installez un VPN comme PrivateInternetAccess ou IP Vanish
Lancez le VPN
Sélectionnez un serveur VPN situé dans un pays étranger
Présentation de Z-Library : La Bibliothèque Numérique Controversée
Z-Library, souvent surnommée « la plus grande bibliothèque en ligne du monde« , est une plateforme de téléchargement d’ebooks qui a suscité beaucoup d’attention et de débats dans le monde de l’édition numérique. Fondée en 2009, Z-Library a rapidement gagné en popularité en offrant un accès gratuit à des millions de livres électroniques et d’articles académiques. La plateforme se présente comme une ressource éducative, mais son modèle opérationnel soulève des questions juridiques et éthiques importantes
Voici quelques points clés à connaître sur Z-Library :
Vaste collection : Z-Library propose une bibliothèque impressionnante de plus de 5 millions de livres électroniques et 77 millions d’articles.
Accessibilité : Les utilisateurs peuvent télécharger jusqu’à 10 livres par jour gratuitement.
Formats variés : Les ebooks sont disponibles dans divers formats, compatibles avec la plupart des liseuses et appareils mobiles.
Controverse légale : La plateforme opère dans une zone grise juridique, ce qui a conduit à des actions en justice dans plusieurs pays.
Pour connaître l’adresse officielle de Z-Library et découvrir comment télécharger des livres gratuitement je vous invite à consulter notre article détaillé : « Z-Library : Le site ultime pour télécharger des ebooks gratuitement pour sa liseuse« . Cet article vous fournira des informations précieuses sur l’utilisation de Z-Library, tout en abordant les questions importantes de droit d’auteur et d’éthique liées à ce type de plateforme.
La Décision de Justice
Le 12 septembre 2024, le tribunal judiciaire de Paris a rendu une décision historique en ordonnant le blocage de Z-Library sur le territoire français. Cette action fait suite à une plainte déposée par le Syndicat national de l’édition (SNE) et la Société des gens de lettres (SGDL), qui représentent les intérêts des éditeurs et des auteurs. La justice a enjoint les principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) français, tels qu’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, de bloquer l’accès à Z-Library et à ses nombreux domaines associés. Cette mesure vise à protéger les droits d’auteur et à lutter contre le piratage massif de livres numériques. Il est important de noter que cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre le piratage numérique. En effet, Z-Library avait déjà fait l’objet de mesures similaires dans d’autres pays, notamment aux États-Unis où ses fondateurs présumés ont été arrêtés en 2022.
Les Conséquences du Blocage
Le blocage de Z-Library en France va avoir des répercussions immédiates sur ses utilisateurs habituels.
Voici les principales conséquences :
Accès restreint : Les internautes français utilisant les DNS de leurs FAI ne peuvent plus accéder directement au site.
Recherche d’alternatives : Certains utilisateurs pourraient se tourner vers d’autres plateformes de téléchargement illégal, potentiellement moins connues et plus risquées.
Impact sur la communauté étudiante : De nombreux étudiants qui utilisaient Z-Library pour accéder à des manuels coûteux devront trouver d’autres sources.
Sensibilisation au droit d’auteur : Cette action pourrait accroître la prise de conscience sur l’importance du respect des droits d’auteur dans l’environnement numérique.
Débat sur l’accès à la culture : Le blocage relance le débat sur l’accessibilité des œuvres littéraires et scientifiques, notamment pour les populations à faibles revenus.
Cependant, comme nous le verrons dans la section suivante, ces conséquences pourraient être de courte durée pour les utilisateurs les plus déterminés, qui disposent de moyens techniques pour contourner ce blocage.
Contournement des Restrictions : Utilisation d’un VPN
Malgré les efforts de la justice pour bloquer l’accès à Z-Library, il existe des moyens relativement simples de contourner ces restrictions. L’un des plus efficaces et populaires est l’utilisation d’un VPN (Virtual Private Network).
Ici un VPN est activé et connecté en Espagne, cela signifie que vous contournez les règles de censures mises en place en France et pouvez ensuite accéder à Z-Library tout à fait normalement
Voici comment cela fonctionne :
Qu’est-ce qu’un VPN ? Un VPN est un service qui crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et Internet. Il masque votre adresse IP réelle et chiffre vos données, vous permettant de naviguer de manière anonyme et sécurisée.
Comment un VPN contourne-t-il le blocage ?
En vous connectant à un serveur VPN situé dans un pays où Z-Library n’est pas bloqué, vous pouvez accéder au site comme si vous étiez physiquement dans ce pays.
Le VPN contourne les DNS de votre FAI, rendant inefficaces les mesures de blocage mises en place.
Choix d’un VPN fiable Il est crucial de choisir un VPN réputé pour garantir votre sécurité en ligne. Quelques options populaires incluent :
NordVPN : Connu pour sa sécurité robuste et sa politique de non-journalisation.
ExpressVPN : Offre des vitesses élevées et une large couverture géographique.
CyberGhost : Facile à utiliser avec une interface conviviale.
Téléchargez et installez l’application VPN sur votre appareil.
Connectez-vous à un serveur dans un pays où Z-Library est accessible.
Naviguez vers Z-Library comme vous le feriez normalement.
Considérations légales et éthiques Il est important de noter que bien que l’utilisation d’un VPN soit légale en France, accéder à du contenu piraté reste illégal. Les utilisateurs doivent être conscients des implications légales et éthiques de leurs actions en ligne.
L’utilisation d’un VPN pour accéder à Z-Library illustre la difficulté de mettre en œuvre des blocages efficaces sur Internet, un réseau conçu pour être résilient et contourner la censure.
Malgré les intentions louables de la justice française, le blocage de Z-Library présente plusieurs limites qui remettent en question son efficacité à long terme. Examinons ces limitations :
Adaptabilité des sites pirates
Z-Library a déjà prouvé sa capacité à réapparaître sous de nouvelles adresses web.
Les administrateurs du site peuvent rapidement créer des miroirs ou des domaines alternatifs.
Effet Streisand
Le blocage pourrait paradoxalement augmenter la notoriété de Z-Library.
Certains utilisateurs, auparavant non informés, pourraient chercher à y accéder par curiosité.
Limites techniques du blocage DNS
Le blocage par DNS est facilement contournable, comme nous l’avons vu avec l’utilisation de VPN.
D’autres méthodes comme le changement manuel de DNS ou l’utilisation du réseau Tor sont également efficaces bien que moins souple qu’un VPN.
Absence de solution globale
Le blocage n’est effectif qu’en France, laissant Z-Library accessible dans de nombreux autres pays.
Une coordination internationale serait nécessaire pour un impact significatif.
Demande persistante
Le blocage ne résout pas le problème sous-jacent de la demande pour des livres gratuits ou à bas prix.
Les utilisateurs motivés trouveront toujours des moyens d’accéder au contenu désiré.
Risque de fragmentation d’Internet
La multiplication des blocages pourrait conduire à un Internet de plus en plus fragmenté et moins ouvert.
Cela soulève des questions sur la liberté d’accès à l’information.
Coût et efficacité
La mise en place et le maintien de ces blocages ont un coût pour les FAI et, par extension, pour les consommateurs.
L’efficacité limitée de ces mesures pose la question de leur rapport coût-bénéfice.
Ces limites soulignent la complexité de la lutte contre le piratage à l’ère numérique. Elles mettent en évidence la nécessité de solutions plus innovantes et globales pour protéger les droits d’auteur tout en répondant aux besoins d’accès à la culture et à l’éducation.
Conclusion
Le blocage de Z-Library par la justice française illustre parfaitement les défis auxquels font face les autorités dans leur lutte contre le piratage numérique. Bien que cette décision vise à protéger les droits d’auteur et à soutenir l’industrie de l’édition, son efficacité reste discutable pour plusieurs raisons :
Adaptabilité des sites pirates : Z-Library a déjà prouvé sa capacité à réapparaître sous de nouvelles adresses web, rendant le blocage par DNS peu efficace à long terme.
Facilité de contournement : L’utilisation d’un simple VPN permet aux utilisateurs de continuer à accéder au site malgré le blocage.
Effet Streisand : Le blocage pourrait paradoxalement augmenter la notoriété de Z-Library et inciter certains utilisateurs à chercher des moyens de contournement.
Absence de solution globale : Le blocage n’étant effectif qu’en France, Z-Library reste accessible dans de nombreux autres pays, il suffit donc d’utiliser un VPN que l’on connecte dans un autre pays pour y accéder.
Demande persistante : Le blocage ne résout pas le problème sous-jacent de la demande pour des livres gratuits ou à bas prix.
Bien que cette mesure puisse temporairement réduire l’accès à Z-Library depuis la France le temps que les utilisateurs comprennent qu’ils ont juste à installer un VPN, elle souligne la nécessité de solutions plus innovantes et globales pour protéger les droits d’auteur tout en répondant aux besoins d’accès à la culture et à l’éducation.
Il est clair que la bataille contre le piratage numérique est loin d’être terminée. Les autorités et l’industrie de l’édition devront continuer à s’adapter et à développer de nouvelles stratégies pour faire face à ce défi persistant dans l’ère numérique.
Ça fait beaucoup trop longtemps que je n’ai pas parlé de Firefox ici (que je n’ai pas parlé du tout, d’ailleurs, si on considère la fréquence de publication, même si j’ai récemment sorti des trucs). Pourtant, un des rares navigateurs web qui devraient avoir votre attention en dehors de la galaxie Chromium (Chrome, Edge, Opera, etc) n’a pas cessé d’avancer, même si on va le voir, la fondation qui est derrière continue de prendre des décisions compliquées…
LE gros plus : continue de supporter uBlock Origin (et d’autres dans le genre)
Sans trop rentrer dans les détails techniques, Google a décidé, pour protéger ses revenus avant de protéger les utilisateurs, de faire évoluer Chromium, et donc tous les acteurs qui en dépendent, pour réduire l’efficacité des outils de blocage de contenus – en tête, les contenus publicitaires et attentatoires à la « vie privée » (même si j’aime moyen le terme en français) – afin de continuer de pister les utilisateurs en ligne. Ça se traduit par une nouvelle version du cadre pour les extensions, Manifest v3. Mozilla a de son côté, certes accepté de prendre en charge les autres évolutions liées à ce changement, mais aussi de garder la compatibilité avec la version actuelle, aka Manifest v2, pour conserver l’efficacité des extensions existantes en matière de contrôle de l’expérience UTILISATEUR.
Bref, quand Google vous dit clairement « on va continuer de faire des saloperies en vous suivant à chaque coin de clic », Mozilla vous dit « on va continuer à vous aider à empêcher de vous suivre à chaque coin de clic ». Et vu l’état du web aujourd’hui, aussi bien pour le confort que pour votre sécurité, ça devrait être LE critère. D’autant que c’est dispo partout, Windows, Mac, Linux, Android ! (reste l’iPhone, mais quand on choisit délibérément la prison dorée, on peut rien pour vous, même si ça pourrait bouger avec les décisions européennes récentes).
L’interface, ça bouge enfin !
Il aura fallu plus de deux ans et plusieurs forks qui commencent à faire du bruit (coucou Zen) pour qu’enfin, Mozilla se bouge le cul sur la gestion des onglets dans une barre latérale VERTICALE. Pendant des années, et pire après la refonte Quantum, les extensions permettant entre autres de déporter la barre d’onglets du haut de la page vers la gauche (ou la droite si c’est votre kiff, ou que votre langue natale se lit de droite à gauche) avaient toutes la même limitation, à savoir ne pas pouvoir cacher l’originale du haut de l’écran, ça faisait donc doublon et une sacrée pertes de pixels à l’écran. J’en ai été l’amer témoin après deux ans d’utilisation de Tree Style Tab, et je ne considère pas les gros hacks dans les fichiers de configuration (chrome.css) comme quelque chose de potable pour le conseiller à d’autres personnes.
Autre gros changement, indépendant mais qui arrive avec très peu de décalage au final, et là aussi réclamé très fort depuis des années, le groupement d’onglets. On ne parle pas ici des contextes/containers, qui permet l’isolation des cookies entre autres, mais plus simplement du fait de regrouper visuellement les onglets dans des « groupes » pour pouvoir les classer, sans tout refermer et sans se reposer juste sur les marque-pages ou des fenêtres différentes, ce qui permet de garder la barre d’onglets claire tout en gardant un œil et pouvant basculer sur plusieurs activités différentes nécessitant plusieurs onglets. Cette fonctionnalité a été déployée en plusieurs fois, donc au début il fallait passer par about:config, mais désormais, pour autant que j’ai pu en juger, c’est actif par défaut.
Je commence déjà à en abuser
Concernant ces groupements d’onglets, ils commencent aussi à introduire une recommandation de groupes via une mini-IA locale (cherchez pas, j’ai pas creusé je sais pas dans quelle mesure c’est du bullshit marketing, mais c’est là), histoire de faciliter la vie si vous avez beaucoup d’onglets.
Autre sujet problématique depuis très longtemps sur Firefox: la gestion des profils. Oui, au-delà de la séparation des cookies via les onglets contextuels (les fameux « containers »), il est possible d’aller beaucoup plus loin, avec un profil complet. Ça veut dire, une gestion distincte des extensions, de l’historique, des marque-pages, du stockage éventuel de mots de passe, de la synchronisation de tout ou partie de tout ça avec un compte Firefox différent, bref, comme si vous aviez deux installations de Firefox indépendantes ou presque, tout ça sur le même compte utilisateur du même PC. Mais historiquement, pour accéder à ça, il fallait passer par la ligne de commande, ce qui fait que même la plupart des utilisateurs avancés de Firefox n’ont peut-être même pas connaissance de la fonction. Ça progresse doucement, mais il y a enfin une manière de gérer « nativement » (comprendre sans démarrer Firefox depuis ladite ligne de commande) les différents profils. Et si vous ne voyez pas à quoi ça peut servir (après tout, si vous avez plusieurs utilisateurs sur un PC, chacun aura son propre profil aussi), voici un petit exemple: Vous devez travailler avec deux identités Microsoft 365 différentes, pour accéder en parallèle à deux documents différents sur deux « tenants » différents, des permissions différentes, etc. Pour éviter de croiser les flux, Isoler les deux comptes/identités dans des containers, c’est bien, mais isoler dans des profils, c’est encore mieux, parce qu’on isole aussi l’historique, et donc on évite, via la barre d’adresses et l’historique, de tenter d’ouvrir malencontreusement le lien d’un document en utilisant la mauvaise identité. Au mieux on se prend une erreur, au pire ça remonte une alerte de tentative d’accès non-autorisée à un document relativement confidentiel par une personne extérieure. Dans un contexte un peu moins professionnel, si vous gérez deux comptes de réseaux sociaux, un pour vous, un pour votre chat, vous pouvez utiliser les profils pour vraiment garantir que vous ne posterez pas avec le mauvais compte.
Du rattrapage sur certains standards et pratiques
Il y a aussi des choses un peu moins visibles ou triviales, mais qui auraient du là aussi être prises en compte depuis longtemps. Comme des fonctionnalités liées à WebRTC par exemple (vous savez, le protocole que tout le monde à découvert en 2020 avec le confinement lié au COVID19), avec plusieurs années de retard et qui ont empêché l’utilisation de Jitsi Meet et Firefox à grande échelle et qui ont du coup poussé des utilisateurs vers d’autres navigateurs qui eux fonctionnaient parfaitement (et d’autres solutions de visioconférences moins respectueuses et sécurisées)… Quand Mozilla se plaignait déjà de perdre des utilisateurs au profit de Chrome, c’est con hein ?
Il y a aussi le support intégré d’H265 – plus pour de sombres histoires de brevets qu’autre chose, évidemment, quand on aimerait que tout le monde se tourne définitivement vers AV1, qui n’a pas ces problèmes de brevets, lui. D’autant que les services vidéo qui utilisent encore H265 ne sont pas légion, Twitch reste encore majoritairement cantonné à H264, et Youtube pousse VP9 et AV1 dès qu’il peut, Netflix présente l’AV1 dès que c’est possible pour économiser en bande passante… pour ne parler que de certains des plus gros.
Pour les trois linuxiens qui restent et dont je fais partie, l’accélération vidéo qui décolle enfin avec autre chose que du GPU Intel, comme quoi il n’y a pas qu’avec la 3D que notre environnement polaire pose problème. Notez bien que du côté de Chrome, sous Linux ça s’en contrefout royalement et ça ne supporte pas l’accélération, donc ça tabasse du CPU comme il faut (enfin presque : ça arrive via VA-API… sous Wayland, wouhou).
J’ai du bricoler un peu avec Fedora, mais c’est pas dégueu comme résultat
Plus subtil, pas du tout grand public, et je ne l’ai découvert qu’il y a moins d’un an, l’arrivée ENFIN pour les développeurs d’une interface commune entre Firefox et Chrome pour les tests automatisés de leurs applications, Webdriver BiDi. Si vous cherchiez une des raisons qui poussent certains développeurs « flemmards » à vous dire « on a testé que sur Chrome » c’est probablement pour cette raison, et c’est l’un des points les plus ahurissants à mon sens quand on regarde deux secondes la quantité d’outils de frameworks de tests automatisés qui supportent juste Chrome avec CDP, et même la différence de fonctionnalités entre les deux interfaces historiques avant qu’un standard commun soit trouvé/mis en place; et même là il y a encore quelques limitations, mais beaucoup moins qu’avant !.
Aussi, et ça m’a été confirmé récemment par Christophe Villeneuve à LeHACK, Mozilla commence à modifier ses priorités de développement en fonction de certaines idées remontées via leur plateforme dédiée à cet effet, Mozilla Connect. Bref, si vous avez des idées d’options, de fonctionnalités, de traductions, etc… que vous voulez voir implémentés, vous pouvez vérifier si la proposition a déjà été faite, pour la soutenir, ou faire la proposition vous-même si c’est tout neuf. Plutôt cool non ?
Et pourtant toujours des dissonances plus ou moins compréhensibles
Je ne vais pas trop me prononcer sur toutes les initiatives qu’ils peuvent avoir sur les sensibilisations à la vie privée, au contrôle de l’expérience en ligne etc, vu qu’ils ne font pas ça en France (ou alors tellement peu que ça passe complètement sous le radar), mais oui, Firefox se targue d’être LE navigateur qui respecte votre vie privée, qui vous permet de la faire respecter sur les sites web que vous visitez. Et pour une grande part, c’est tout à fait vrai, les options intégrées sont quand même particulièrement poussées quand on compare à la concurrence.
À côté de ça, ils continuent d’utiliser Google Analytics pour leurs propres services, le catalogue d’extensions en tête, alors que sur le papier, c’est illégal en Europe depuis 2020 parce que par nature on ne peut pas respecter le RGPD avec. La dépendance à Google ne s’arrête pas là vu que la majorité des revenus vient toujours de l’accord avec celui-ci pour proposer Google Search en moteur de recherche web par défaut. On y reviendra d’ailleurs à ce Google…
Côté maitrise des données, cela fait des années qu’ils ne se sont toujours pas réveillés et que PERSONNE ne sait héberger sa propre infrastructure de compte Firefox pour se séparer de celle de Mozilla, quand bien même on peut paramétrer la source du compte dans les options avancées de Firefox (idem pour la synchronisation), et pire, que le code source est publié mais qu’il n’a pas évolué ou presque. Problème, Mozilla étant sur le sol américain, là encore ils sont soumis aux lois locales et donc nos données ne sont pas spécialement plus à l’abri. Donc vie privée oui, mais quand même un peu en mode « aie confiance, crois en moi » qui gratte un peu dans le dos.
Ils aiment l’open-source, mais le service Pocket, racheté il y a longtemps et qui permet de « mettre de côté » des articles à lire plus tard, n’a été mis en open-source que très très récemment (et j’étais passé complètement à côté de cette info, vu qu’une des premières choses que je fais en démarrant un nouveau profil Firefox est d’aller dans about:config pour désactiver Pocket). Il y a semble-t-il un petit marché pour en faire une source de revenu, mais c’est un très petit marché (ça fait vivre wallabag.it par exemple, mais c’est un solo dev). Tellement petit qu’ils viennent de fermer le service d’ailleurs. Également sur l’aspect open-source, il y a eu pendant très longtemps le gros problème de la « gestion de la marque » qui a empêché l’utilisation de Firefox et de son logo directement dans plusieurs distributions Linux comme Debian. Ça a donné Iceweasel, Firefox mais sans la marque Firefox, avant qu’ils se décident à lâcher du lest de ce côté-là (choix incompréhensible notamment pour Debian qui est un projet non-commercial, quand Ubuntu a eu le droit dès le départ…).
Aussi, alors même qu’ils ont été à l’origine de Rust, que ça a été un gros sujet d’augmentation des performances, au final Rust est devenu indépendant (c’était plutôt logique), mais pourquoi avoir abandonné Servo, une refonte from scratch du moteur écrit justement en Rust avec la promesse de performances de haut-vol en garantissant une grosse base de sécurité par dessus le marché ? Servo a fini par renaitre sous la houlette de volontaires, mais accumule du coup un retard conséquent pour en faire quelque chose d’exploitable en alternative à Chrome. Et ça disperse les ressources qui auraient pu bosser sur Firefox…
Et puis même si j’ai été moins impacté, j’ai difficilement digéré l’abandon de FirefoxOS qui aurait pu, avec la force de frappe que pouvait avoir Firefox à l’époque, être une réelle alternative quand on voit ce que devient Android aujourd’hui et comment Google est en train, sournoisement, de refermer son emprise dessus. 99% des besoins des utilisateurs ne nécessitent pas de les enfermer dans des applications, sauf à les abuser de publicités ciblées (là encore…). Les initiatives alternatives à Android sont toujours très compliquées aujourd’hui, parce qu’avec toujours très peu de ressources, sans parler des fabricants très peu respectueux sur l’ouverture d’une partie des pilotes (et on va mettre de côté le problème des « firmwares » aujourd’hui, hein), voire carrément du bootloader qui permettrait de prolonger la durée de vie des appareils (coucou Samsung).
Firefox en danger ?
Contrairement à Julien qui évoque le fait que les forks de Firefox pourraient prendre le relai, vu l’ampleur du projet, je suis moins optimiste si Mozilla se retrouve sans sa perfusion. J’avais dit qu’on reviendrait dessus, si ça n’est pas arrivé jusqu’à vous, il faut savoir qu’actuellement, Google est sous le coup de deux procès différents qui viennent d’aboutir à des décisions d’abus de position dominantes, l’un sur la publicité en ligne (70+% des revenus de Google), l’autre sur la recherche en ligne, avec pour cible dans ce deuxième contexte les accords conclus pour proposer/embarquer Google en moteur de recherche par défaut dans des produits/services tiers; c’est valable chez Mozilla, mais aussi chez Apple, qui est pourtant concurrent de Google sur la partie mobile, et d’autres acteurs moins forcément parlants pour nous. Si ces accords venaient à être interdits, Mozilla se verrait privé de 80% de ses revenus, on imagine l’impact catastrophique que ça aurait sur eux et donc sur Firefox, mais pas seulement (Apple s’en remettrait facilement, ce n’est « que » 20 milliards de dollars, même s’ils chouinent aussi logiquement).
Apple est triste qu’on lui retire de l’argent
Malgré les problèmes passés et les polémiques notamment sur le salaire de l’ancien responsable de la Fondation, sans la manne financière, le développement de Firefox sera littéralement à l’arrêt s’ils ne peuvent pas financer l’infrastructure et les développeurs qui sont loin d’être tous bénévoles. En face, Chromium est alimenté par les développeurs de toutes les grosses boites qui se basent dessus : Google avec Chrome, Microsoft avec Edge, rien que pour ne citer que ces deux-là… Faire un navigateur web embarquant tous les standards et permettant d’exploiter tout ce que les participants existants supportent actuellement est un travail de titan qui ne se fera pas sur le temps libre de quelques valeureux et talentueux volontaires. Et la fondation Linux ne peut pas voler au secours de tous les projets open-source en danger du monde (et ça se multiplie ces dernières années à un rythme inquiétant). Bref, ça se complique un peu ces derniers temps, et si Google pourrait se voir obligé de vendre Chrome (sans surprise ils refusent), les vautours se pressent déjà autour du potentiel cadavre, Firefox est toujours plus isolé, alors même qu’il est plus que nécessaire dans un paysage particulièrement morose. D’ailleurs entre le début de l’écriture de ce billet sa sortie, on a deux acteurs de l’IA générative qui veulent leur propre navigateur, et sans surprise, ce n’est pas pour le respect des utilisateurs… et c’est basé sur Chromium.
Bref, utilisez Firefox pour que le Web ne devienne pas une immense prison dorée pour entreprises américaines, (ce qui est déjà pratiquement le cas, on laisse crever les moteurs de recherches pour utiliser des IA qui sont toutes américaines…) c’est même un des derniers qui vous permette de réellement vous protéger face aux abus quant à votre vie privée, et surtout qui vous laisse le contrôle à ce sujet. De mon côté, comme j’ai prévu de revoir mes contributions aux associations, Mozilla va peut-être de nouveau profiter d’un peu de mon argent, et si vous pouvez vous le permettre, je ne peux que vous inviter à en faire de même. Ils ne sont pas parfaits, certes, mais c’est toujours moins pire que Google et Microsoft, non ?
Facebook veut tellement bouffer toutes les données qu'il trouve sur vous pour mieux vous traquer qu'il a même avalé les données de menstruation des femmes (via l'application Flo). Techniquement ce sont des données médicales. Et Facebook se prend un procès concernant cette collecte, un procès qu'il est en train de perdre.
(En creu, il faut lire : N'UTILISEZ PAS CES FOUTUES APPLICATIONS DU PLAYSTORE : La quasi-totalité d'entre elles collectent et revendent plein d'informations sur vous. C'est pour ça que https://f-droid.org/fr/ et https://apt.izzysoft.de/fdroid/ sont importants.) (Permalink)
LegitURL scanne n’importe quel lien en 2 secondes, localement, sans cloud, et attribue un score clair. L’app protège contre redirections, traqueurs, Etc....
Microsoft insiste sur l'IA dans Windows 11.
À côté de Recall, il y a maintenant "Copilot Vision".
Microsoft dit que c'est "un vrai compagnon".
C'est une extension de Recall.
Qui comme Recall enregistre tout ce que vous faites à l'écran et extrait le texte qu'il voit à l'écran.
ET IL L'ENVOIE À MICROSOFT.
Mais Microsoft promet qu'ils garderont les données "pas longtemps".
Et promis-promis, Microsoft ne s'en sert pas pour entraîner ses IAs.
Disponible uniquement dans les pays non-Européen (Traduisez: Microsoft se torche avec la protection de vos données personnelles, donc ça pourrait pas marcher en Europe parce qu'on a le RGPD et qu'il se prendrait rapidement une balle.) (Permalink)