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Reçu aujourd’hui — 7 septembre 2025

Combien de temps pour finir Hollow Knight : guide de temps de jeu pour Silksong

7 septembre 2025 à 02:00

Team Cherry a encore frappé avec Hollow Knight Silksong, offrant une expérience metroidvania captivante qui dépasse les attentes. À une époque où les prix des jeux augmentent, ce titre propose une quantité impressionnante de contenu à un prix équitable. Vous vous demandez combien d’heures de jeu vous pourrez tirer de Hollow Knight Silksong avant d’investir […]

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#5454 - The cybernetical time

3 septembre 2025 à 22:07

Nous considérons les deux modèles cosmologiques dominants qui dérivent des deux théories physiques les mieux vérifiées par l’expérience : la relativité générale et la mécanique quantique, bien qu’elles soient incompatibles et un défi majeur en physique est de trouver comment les réconcilier.

Le premier modèle est l’univers-bloc, qui est considéré aujourd’hui comme la meilleure façon de décrire notre espace-temps, si l’on accepte toutes les conséquences de la relativité générale, qui semblent impliquer en particulier que notre futur est déjà réalisé et ne peut pas changer.

Le second est le modèle du multivers d’Everett, dont l’interprétation la plus populaire est qu’il contient toutes les possibilités alternatives de conduire notre vie à notre échelle humaine (avec autant de copies de notre conscience individuelle).

L’objet de cet article est de montrer que l’incompatibilité entre les deux théories dominantes pourrait être résolue dans son principe global à l’aide d’une conception cybernétique du temps, pour laquelle l’espace-temps serait rendu flexible.

Dans ce but, nous montrons que les 6 dimensions supplémentaires de l’espace-temps que nous avons introduit dans un précédent article (Guillemant, 2018) pourraient être utilisées pour coordonner l’espace-temps depuis l’extérieur, de façon à le faire évoluer dans le temps cybernétique depuis une structure 4D à une autre structure quelconque appartenant à un multivers 10D.

Nous proposons que cette coordination soit modélisée grâce à un modèle réduit de réseau de neurones à 3 couches, utilisant deux couches additionnelles correspondant à la nécessité de paramétrer les choix de chemins et de destinations de façon à restaurer le déterminisme. Le principal intérêt de cette approche est de maintenir la possibilité d’un libre arbitre relatif dans notre univers.

https://www.guillemant.net/pdf/Le_temps_cybernetique.pdf


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Emergence of opposing arrows of time in open quantum systems | Scientific Reports

3 septembre 2025 à 21:43

La dérivation d'une flèche du temps à partir d'une dynamique microscopique symétrique par rapport au temps est un problème ouvert fondamental dans de nombreux domaines de la physique, allant de la cosmologie à la physique des particules, en passant par la thermodynamique et la mécanique statistique.

Nous nous concentrons ici sur la dérivation de la flèche du temps dans les systèmes quantiques ouverts et étudions précisément comment la symétrie de renversement du temps est brisée.

Cette dérivation implique l'approximation de Markov appliquée à un système interagissant avec un bain de chaleur infini. Nous constatons que l'approximation de Markov n'implique pas une violation de la symétrie de renversement du temps. Nos résultats montrent au contraire que la symétrie de renversement du temps est maintenue dans les équations de mouvement dérivées.

Cela impose une formulation symétrique dans le temps du mouvement brownien quantique, des équations de Lindblad et des équations maîtresses de Pauli, qui décrivent donc la thermalisation qui peut se produire dans deux directions temporelles opposées.

En conséquence, nous soutenons que ces dynamiques sont mieux décrites par une définition de la Markovianité symétrique dans le temps. Nos résultats peuvent avoir une incidence sur les formulations de la flèche du temps en thermodynamique, en cosmologie et en mécanique quantique.


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Quantum Correlations Reverse Thermodynamic Arrow of Time | Quanta Magazine

3 septembre 2025 à 21:41

Certaines lois ne sont pas faites pour être enfreintes. Prenons la deuxième loi de la thermodynamique, qui stipule que l'entropie - une mesure du désordre - ne diminue jamais dans un système isolé. Le verre se brise, la crème se disperse dans le café, les œufs se brouillent, mais jamais l'inverse. C'est pourquoi la chaleur se déplace toujours du chaud vers le froid : Ce faisant, elle augmente l'entropie globale. Cette loi est si fondamentale pour notre réalité physique que certains physiciens pensent qu'elle est à l'origine de l'écoulement apparent du temps.

Pourtant, les systèmes quantiques, comme toujours, ont une façon d'introduire des exceptions déroutantes à ce qui semble être des règles inviolables. Une équipe de physiciens a réussi à faire circuler spontanément de la chaleur (ouvre un nouvel onglet) d'un objet quantique froid vers un objet chaud. L'expérience souligne les relations intimes entre l'information, l'entropie et l'énergie qui sont explorées dans le domaine naissant de la thermodynamique quantique.


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[2201.12934] Two Roads to Retrocausality

3 septembre 2025 à 21:38

Ces dernières années, la communauté des fondations quantiques s'est intéressée de plus en plus à la possibilité d'utiliser la rétrocausalité comme moyen de rejeter les conclusions du théorème de Bell et de restaurer la localité en physique quantique.

D'un autre côté, il a également été avancé que l'acceptation de la non-localité conduisait à une forme de rétrocausalité. Dans cet article, nous cherchons à élucider la relation entre rétrocausalité et localité.

Nous commençons par présenter un bref schéma des différentes façons dont les violations des inégalités de Bell peuvent nous amener à envisager une forme de rétrocausalité. Nous examinons ensuite quelques motivations possibles pour utiliser la rétrocausalité afin de sauver la localité, en argumentant qu'aucune de ces motivations n'est adéquate et qu'il n'y a donc aucune raison claire pour laquelle nous devrions préférer les modèles rétrocausaux locaux aux modèles rétrocausaux non-locaux.

Ensuite, nous examinons plusieurs conceptions différentes de la rétrocausalité, et nous concluons que la rétrocausalité "tout à la fois" est plus cohérente que l'image dynamique alternative. Nous soutenons ensuite que, puisque l'approche "tout d'un coup" exige que des probabilités soient attribuées à des histoires entières ou à des mosaïques, la localité est quelque peu redondante dans cette image.

Nous concluons donc que l'utilisation de la rétrocausalité comme moyen de sauver la localité n'est peut-être pas la bonne voie vers la rétrocausalité. Enfin, nous démontrons que le fait d'accepter l'existence de la non-localité et d'insister sur l'inexistence de cadres de référence privilégiés conduit naturellement à l'acceptation d'une forme de rétrocausalité, bien qu'elle ne soit pas médiée par des systèmes physiques voyageant à rebours dans le temps. Nous soutenons qu'il s'agit là de la manière la plus naturelle de motiver les modèles rétrocausaux de la mécanique quantique.


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Philip K. Dick speech in Metz, France, 1977 - YouTube

25 août 2025 à 17:15

Voici un résumé de la conférence de Philip K. Dick à Metz en 1977 :

Philip K. Dick a présenté une théorie fascinante sur l'existence possible de réalités multiples et parallèles. Les points principaux de sa conférence sont :

  1. L'introduction du concept de "temps orthogonal" ou "temps à angle droit", suggérant que le changement pourrait se produire latéralement plutôt que linéairement.

  2. Une métaphore d'un patron d'art changeant quotidiennement un tableau, illustrant la différence entre le changement linéaire et latéral.

  3. L'idée que des mondes alternatifs pourraient se chevaucher, formant un spectre allant du malveillant au beau.

  4. Une interprétation des enseignements du Christ sur le Royaume de Dieu comme faisant potentiellement référence à ces réalités alternatives.

  5. La suggestion que certaines personnes pourraient être capables de "voyager" entre ces réalités, expliquant potentiellement certaines expériences spirituelles ou mystiques.

  6. Une réflexion sur la façon dont ces idées se reflètent dans ses propres œuvres de fiction, où il explore souvent des mondes contrefaits ou semi-réels.

  7. La proposition que la réalité que nous percevons pourrait être le résultat d'un "programmeur" sélectionnant parmi de multiples possibilités.

  8. Une analogie avec un jeu d'échecs cosmique entre ce programmeur et un "contre-joueur sombre", influençant les événements de notre réalité.

Cette conférence offre un aperçu fascinant de la vision du monde de Dick et des idées qui ont inspiré son œuvre littéraire.

Approfondissement de la Conférence de Philip K. Dick à Metz (1977)

Les Développements Théoriques Approfondis

La conférence de Dick à Metz représente un tournant crucial dans sa pensée où il expose publiquement ses théories les plus audacieuses sur la nature de la réalité. Au-delà du résumé initial, plusieurs aspects méritent un approfondissement particulier.[1]

Le Concept du Temps Orthogonal

Dick développe longuement l'idée révolutionnaire du temps orthogonal - un "temps à angle droit" par rapport au temps linéaire traditionnel. Contrairement à notre conception habituelle du temps qui va du passé vers le futur, le temps orthogonal permet des changements "latéraux" dans la réalité. Il illustre ce concept par une métaphore saisissante : plutôt que de remplacer quotidiennement un tableau, les serviteurs d'un riche mécène le modifient subtilement, créant une œuvre à la fois nouvelle et familière.[2][3]

Cette théorie implique que plusieurs réalités peuvent coexister simultanément, formant ce qu'il appelle une "multiplicité de mondes qui se chevauchent". Selon Dick, nous pourrions "voyager" mystérieusement entre ces différents niveaux de réalité, du "malveillant indicible au beau".[3]

La Révélation de 1974 et ses Implications

L'aspect le plus troublant de la conférence concerne les révélations personnelles de Dick sur son expérience de février 1974. Après une intervention dentaire sous pentothal sodique, il affirme avoir récupéré des "souvenirs bloqués" d'une réalité alternative - ce qu'il nomme la "Track A" ou "monde prison de fer noir".[1][3]

Cette réalité était, selon ses termes, "un monde esclave horrible" caractérisé par :

  • Un État policier tyrannique
  • L'oppression et la guerre généralisées
  • Un système où "le gouvernement en sait plus sur vous que vous n'en savez sur vous-même"[3]

Dick prétend que ses romans Le Maître du Haut Château et Coulez mes larmes, dit le policier n'étaient pas de la fiction, mais basés sur des "souvenirs fragmentaires résiduels de ce monde d'État esclave horrible".[3]

Les Développements de la Fin de Conférence

La Révélation des Trois "Pistes" de Réalité

Vers la fin de son discours, Dick révèle l'existence de trois réalités alternatives distinctes :[3]

Track A : Le "monde prison de fer noir" - une réalité tyrannique que lui et d'autres "chrétiens secrets" auraient contribué à renverser.[3]

Track B : Notre monde actuel - une amélioration par rapport à Track A, où "nous avons combattu une tyrannie beaucoup plus légère, bien plus stupide".[3]

Track C : Un "jardin ou parc de paix et de beauté" - un monde supérieur au nôtre qu'il aurait brièvement expérimenté en février 1975.[3]

La Confirmation par "la Femme aux Cheveux Noirs"

Un élément crucial de la fin de la conférence concerne la rencontre de Dick avec une mystérieuse femme qui avait lu systématiquement tous ses romans. Cette rencontre, qu'il compare à une scène de son propre roman Le Maître du Haut Château, confirme ses théories :[3]

  • Elle lui révèle que certaines de ses œuvres de fiction étaient "littéralement vraies"[3]
  • Elle l'informe de son passage dans la "troisième présence alternative" (Track C)[3]
  • Cette validation externe renforce sa conviction sur la réalité de ses expériences[3]

Le Mécanisme du "Programmateur" et du "Contre-Joueur Sombre"

Dick élabore sa vision cosmologique d'un conflit dialectique entre deux forces :[3]

Le Programmateur (qu'il assimile à Dieu) qui :

  • Contrôle les "objets, processus et événements dans notre monde spatio-temporel"[3]
  • "Reprogramme" continuellement les variables du passé pour améliorer la réalité[3]
  • Génère des "mondes alternatifs frappés séquentiellement" comme améliorations successives[3]

Le Contre-Joueur Sombre qui :

  • S'oppose au Programmateur dans ce "jeu d'échecs cosmique"[3]
  • Représente les forces malveillantes et tyranniques[3]
  • Est ultimement voué à l'échec malgré ses victoires temporaires[3]

Les Implications Prophétiques et Politiques

La fin de la conférence lie explicitement ses théories à des événements politiques contemporains. Dick affirme que la chute de Nixon en 1974 résultait de "variables reprogrammées" placées "probablement dans les années 40". Il se présente comme ayant participé, dans la Track A, au renversement d'une tyrannie bien plus cruelle que celle de Nixon.[3]

Cette dimension prophétique s'étend à sa conviction que ses romans servent d'avertissement inconscient aux lecteurs sur "ce qu'est la vie sous une tyrannie policière et combien il est vital de la vaincre maintenant ou alors à tout moment le long de n'importe quelle piste temporelle dans n'importe quel monde".[3]

L'Héritage et la Réception

La conférence de Metz, bien qu'ayant désorienté son auditoire initial , est devenue légendaire. Elle a directement inspiré les frères Wachowski pour Matrix , et ses concepts de réalité programmée et de mondes parallèles continuent d'influencer la science-fiction contemporaine.[4][5]

L'aspect le plus troublant de cette conférence reste l'absolue sincérité de Dick. Comme il le déclare lui-même : "Je ne plaisante pas, c'est une question très sérieuse d'importance". Cette authenticité, combinée à la cohérence interne de ses théories complexes, continue de fasciner et de questionner notre propre compréhension de la réalité.[3]

La conférence de Metz représente ainsi bien plus qu'une simple présentation d'idées de science-fiction : c'est le témoignage direct d'un homme convaincu d'avoir percé les mystères fondamentaux de l'existence, offrant une vision vertigineuse d'un multivers où la réalité elle-même reste constamment malléable et perfectible.

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La Terre tourne de plus en plus vite et la science est incapable d’expliquer pourquoi

17 août 2025 à 05:00
La Terre et le temps.

Une étrange accélération de la rotation de la Terre intrigue les scientifiques. Le 5 août 2025, notre planète a tourné plus rapidement que d’habitude.

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Introducing Time Dilation (TiDi) | EVE Online

24 juillet 2025 à 11:25

https://www.reddit.com/r/SimulationTheory/comments/1lnne2e/gravitational_time_dilation_vs_simulation_tick/

Cette question a-t-elle déjà été abordée ?

Il est bien connu que le temps est plus lent à proximité de la gravité (masse importante) que loin de la gravité (masse faible).

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Gravitational_time_dilation

Il est également bien connu que toutes les simulations nécessitent beaucoup plus de calculs lorsque de nombreux objets sont proches les uns des autres que lorsqu'ils sont éloignés les uns des autres.

Certaines simulations dilatent même délibérément le temps (c'est-à-dire la vitesse de la simulation) pour tenir compte de ce phénomène :

https://www.eveonline.com/news/view/introducing-time-dilation-tidi

Donc le temps est plus lent près des planètes parce que la simulation met plus de temps à traiter l'interaction de la matière ? 🤔


On dit souvent que la guerre du lag ne peut pas être gagnée parce que nos joueurs peuvent toujours apporter un vaisseau de plus. C'est fondamentalement vrai, et il est important d'accepter cette vérité dans le cadre du travail que nous effectuons ici, au sein de la Team Gridlock. En plus du travail d'optimisation que nous effectuons, nous nous attaquons également aux problèmes de dégradation, de sorte que lorsque le serveur est surchargé, la situation est gérée de manière raisonnable. C'est le sujet de ce blog aujourd'hui. Mais pour comprendre où nous allons, il faut d'abord savoir où nous sommes. Actuellement, lorsqu'un serveur est surchargé, il n'existe pas de mécanisme explicite pour gérer la situation. Les mêmes mécanismes que ceux qui régissent les opérations normales continuent de fonctionner à leur manière. Il en résulte des comportements intéressants, mais je dois définir certains termes avant d'aller plus loin.

Des Tasklets, des Schedulers et du Yielding

Les serveurs d'EVE Online existent fondamentalement pour exécuter un ensemble de tâches - qu'il s'agisse de répondre à un paquet entrant d'un client ou d'une tâche qui maintient l'état des modules ou, bien, presque tout. Ces tâches sont appelées tasklets pour des raisons que vous n'avez pas besoin de connaître aujourd'hui. Mais comme il s'agit ici d'un ordinateur, une seule tasklet peut être en cours d'exécution à un moment donné et un logiciel doit exister pour décider de quelle tasklet il s'agit. C'est ce qu'on appelle un planificateur.

Il existe de nombreux styles et saveurs d'ordonnanceurs. Celui qui fait fonctionner les tasklets d'EVE Online est assez simple : il s'agit d'un planificateur round-robin, multitâche coopératif. Le fait qu'il s'agisse d'un round-robin signifie simplement que chaque tasklet aura une chance de s'exécuter avant qu'une autre tasklet n'ait deux chances. Il n'y a pas de priorité ou de traitement spécial ici - c'est très équitable dans ce sens ; tout le monde a son tour. Le multitâche coopératif signifie qu'aucune tasklet ne sera interrompue de l'extérieur pendant son exécution. Une tasklet s'exécutera jusqu'à ce qu'elle soit terminée ou jusqu'à ce qu'elle exécute une routine spéciale qui signale au planificateur qu'elle aimerait laisser son tour à tous les autres. C'est ce qu'on appelle le "yielding".


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Dans "Le pic de l'esprit" page 322, je parle... - Philippe Guillemant | Facebook

9 juillet 2025 à 19:02

Dans "Le pic de l'esprit" page 322, je parle d'un effondrement économique en 2020, je me cite:
"... on était au départ dans votre ancien futur proche, qui était pour vous l'année 2020, où il y a eu des catastrophes économiques et climatiques".
Comme si son réalisateur avait lu le pic (décidément 🙂 ), des personnes âgées de l'année 2056 d'un ancien futur sont interviewées dans ce documentaire et nous racontent le monde d'avant le grand effondrement de 2020:
https://www.youtube.com/watch?v=vGnPy5-2CL8&feature=youtu.be
Bien entendu, c'est une fiction, et donc toutes les sensations que vous aurez d'entendre énoncer des vérités ne peuvent donc être issues que de votre "imagination" 🙂


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Agora des Savoirs - Marc Lachièze-Rey - Voyager dans le temps : la science moderne et la temporalité - YouTube

3 juillet 2025 à 10:03

Marc Lachièze-Rey:

« …dans la théorie de la relativité il n’y a pas de vitesse de la lumière finalement parce que… la vitesse de la lumière, c’est un facteur de conversion. C’est-à-dire, finalement, le temps et l’espace, d’une certaine manière, en relativité, c’est la même chose. Et ce n’est que par un accident de l’histoire, bien compréhensible, qu’on les mesure dans des unités différentes. Et maintenant, le système d’unité internationale a pris en compte ce fait-là, parce que si vous regardez la définition moderne du mètre, le mètre est défini comme la fraction 1 million je sais plus combien de secondes. Donc 1 m, c’est 1 seconde divisé par… c’est la même unité aujourd’hui. Ce qui veut dire que la vitesse de la lumière, ce n’est pas qu’on la mesure, c’est que par définition, c’est… la vitesse de la lumière, c’est un facteur de conversion. Je ne sais pas si vous avez déjà vu des cartes aéronautiques, et sur les cartes aéronautiques, on voit les distances horizontales au sol, en général, qui sont indiquées en kilomètres, et les altitudes qui sont indiquées en pieds. Donc on pourrait avoir l’impression que les distances verticales, c’est une certaine grandeur, et les distances horizontales, c’est une autre grandeur. Et en fait, on sait très bien que c’est toujours des distances, et le fait qu’on utilise les kilomètres et les pieds, c’est juste historique, mais c’est la même unité. Il y a un facteur de conversion entre les deux… Bah c’est pareil entre les mètres et les secondes, il y a un facteur de conversion qui est 300 000… entre les kilomètres et les secondes, mais c’est la même chose. 1 m et 1 seconde, c’est la même chose, et la définition d’un mètre, je le répète, aujourd’hui, c’est une certaine fraction fixe de la seconde. Donc la vitesse de la lumière, ça n’existe pas, c’est un facteur de conversion entre des unités qui, jusqu’ici, pour des raisons historiques, on utilisait des unités différentes pour mesurer le temps et l’espace, alors que finalement, c’est la même chose. »

Timecode : de 1:46:44 à 1:48:47

Si l'on cherche la définition actuelle du mètre on va nous indiquer que c'est "la longueur du trajet parcouru par la lumière dans le vide pendant une durée d'un 299 792 458e de seconde"

C'est une définition issue d'un raisonnement circulaire, car le nombre 299 792 458 est en fait la vitesse de la lumière en mètre par seconde !
→ origine du mètre:
https://martouf.ch/2021/03/le-metre-une-matrice-universelle-a-lorigine-mysterieuse/


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