Les vagues de chaleur qui ont déferlé sur l'Europe ces 30 dernières années ont tué. Mais cela pourrait n’être presque rien comparé aux victimes que de telles conditions climatiques feraient demain. Des chercheurs donnent quelques conseils pour faire face au mieux.

Téléphoner à une vieille personne

Votre grand-mère, une vielle tante, une ancienne voisine : l’essentiel est de choisir une personne qui met des napperons sur sa télé et considère l’eau de Cologne comme du parfum. Si entre deux potins sur la fille de Chantal (vous ne savez pas qui est Chantal) elle se plaint que “le temps est tout détraqué” et “sur Antenne 2 ils ont dit que ça durerait encore une semaine”, aucun doute : il fait chaud.

Évaluer votre odeur corporelle

Sentez-vous : si votre corps exhale une douce fragrance évoquant le cumin et le métro aux heures de pointe alors que votre seule activité physique se résume à ramper entre votre lit et la machine à café, c’est que vous suez comme un phoque. La solution : brûlez vos vêtements lors d’un rite sacrificiel dédié aux Dieux de la pluie, ou lavez-vous.

Écouter les déclarations du gouvernement

Nos responsables politiques n’hésitent pas à prendre la parole en cas de canicule pour assurer la sécurité de leurs concitoyens. Si François Bayrou vous conseille de mettre des sachets de glace dans votre ventilateur et qu’un numéro vert vous rappelle de boire de l’eau, c’est qu’il fait chaud mais que le gouvernement contrôle la situation.

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< «On n’est pas rentrés dans les critères de Météo-France à un ou deux degrés près… [une histoire de seuils] s’agace-t-il. C’est un peu faire du zèle : avoir cette tache jaune au milieu de cette carte orange, ça n’a pas de sens.»

[...]

> Face à ces contradictions, les deux météorologues formulent le même vœu : voir Météo-France retravailler son système. Dans le cas de l’île de Beauté, Yann Amice est catégorique : «Le découpage de la Corse suit une délimitation administrative, ce qui ne fait aucun sens d’un point de vue météorologique.» La solution, selon lui ? Réduire les échelles de ce découpage pour affiner les analyses locales.

> On fait part de sa réflexion à Paul Marquis qui sans hésiter l’approuve. Avant de partager une autre suggestion : prendre en compte, pour décréter l’état de canicule, l’humidex. Cet indice combine température et humidité pour refléter le ressenti du corps humain. «Parfois, 30 degrés peuvent être vécus comme 40. On sait que les canicules vont se multiplier. Donc si on n’intègre pas maintenant ce facteur, on risque de passer à côté de canicules humides qu’on n’aurait pas forcément vues avec les données actuelles», prévient-il.

A propos d'humidex : https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_humidex
A titre personnel, ce truc me terrifie. Parce que c'est ça qui va faire des milliers de morts dans le années à venir (et ça a déjà commencé, mais c'est dans des pays comme l'Inde, tout ça, c'est loin, on s'en fout...)
Dans le tableau, la zone rouge, c'est la zone de mort : les humains -les mammifères- ne sot pas faits pour vivre dans un environnement à la fois très chaud et très humide. Et plus le taux d'humidité est élevé, plus la température nécessaire pour faire un coup de chaleur est basse.
(Permalink)

< «On n’est pas rentrés dans les critères de Météo-France à un ou deux degrés près… [une histoire de seuils] s’agace-t-il. C’est un peu faire du zèle : avoir cette tache jaune au milieu de cette carte orange, ça n’a pas de sens.»

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> Face à ces contradictions, les deux météorologues formulent le même vœu : voir Météo-France retravailler son système. Dans le cas de l’île de Beauté, Yann Amice est catégorique : «Le découpage de la Corse suit une délimitation administrative, ce qui ne fait aucun sens d’un point de vue météorologique.» La solution, selon lui ? Réduire les échelles de ce découpage pour affiner les analyses locales.

> On fait part de sa réflexion à Paul Marquis qui sans hésiter l’approuve. Avant de partager une autre suggestion : prendre en compte, pour décréter l’état de canicule, l’humidex. Cet indice combine température et humidité pour refléter le ressenti du corps humain. «Parfois, 30 degrés peuvent être vécus comme 40. On sait que les canicules vont se multiplier. Donc si on n’intègre pas maintenant ce facteur, on risque de passer à côté de canicules humides qu’on n’aurait pas forcément vues avec les données actuelles», prévient-il.

A propos d'humidex : https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_humidex
A titre personnel, ce truc me terrifie. Parce que c'est ça qui va faire des milliers de morts dans le années à venir (et ça a déjà commencé, mais c'est dans des pays comme l'Inde, tout ça, c'est loin, on s'en fout...)
Dans le tableau, la zone rouge, c'est la zone de mort : les humains -les mammifères- ne sot pas faits pour vivre dans un environnement à la fois très chaud et très humide. Et plus le taux d'humidité est élevé, plus la température nécessaire pour faire un coup de chaleur est basse.
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