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Reçu aujourd’hui — 5 novembre 2025

Laurent Degallaix, convoqué au Tribunal correctionnel de Lille le 19 février 2026

5 novembre 2025 à 16:35

Rendez-vous le 19 février 2026 au Tribunal… de Lille

Un procès le 19 février 2026, soit à peine un mois avant les Municipales 2026 (15 et 22 mars), appelle à quelques questionnements sur le fond et la forme sachant que le dépôt limite d’une liste pour les municipales est au 26 février 18h.

Sur la forme, le verdict sera-t-il prononcé avant ou après le 1er tour des Municipales ? Un rendu de justice AVANT le 1er tour des municipales permettrait aux électrices et électeurs, des communes concernées, de connaître le sort judiciaire des candidats putatifs, condamnés ou relaxés. Néanmoins, l’habitude judiciaire est plutôt qu’elle soit rendue APRES l’échéance électorale, car la justice a son propre calendrier et pas celui des urnes !

Sur le fond, sachant que l’édile de Valenciennes a déjà été condamné en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) dans l’affaire V2H, Laurent Degallaix, sera-t-il condamné à des amendes financières et une peine de prison avec sursis ou ferme. Enfin et surtout, une potentielle inéligibilité avec exécution immédiate, à l’instar d’une Marine Le Pen et plus encore de l’ancien maire de Toulon, Hubert Falco, condamné à 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate en 1ère instance, confirmé en appel en mai 2024, puis en cassation en avril 2025, sera-t-elle réclamée par le Procureur de la République dans son réquisitoire ? Dans cette hypothèse, les magistrats du siège suivront-ils le Ministère public ? Pour rappel, l’ancien maire de Toulon a été condamné pour avoir profité de repas gratuit, affaire dite du « frigo Falco », au sein du Conseil départemental alors qu’il n’était plus Conseiller départemental, mais aussi de repas à domicile et autres frais divers aux frais du contribuable, d’une valeur totale de 60 000 euros.

Difficile de comparer un dossier à l’autre, mais à la différence de la 1ère condamnation du maire de Valenciennes, en CRPC (Plaidé Coupable) dans l’affaire V2H (Valenciennes Hainaut Habitat), un dossier particulièrement abscons pour le grand public, l’affaire en question est assez simple à comprendre par tout un chacun. En l’espèce, en résumé très très simpliste, le maire de Valenciennes aurait usé de son pouvoir d’élu de la République afin de faire embaucher sa maîtresse par un organisme public (la SAEM Stationnement Valenciennes) avec potentiellement des dommages collatéraux. Bien sûr, nous sommes au conditionnel avant que la chose soit jugée, mais la mission d’information du public est importante en la matière compte tenu du statut particulier du prévenu, maire de Valenciennes, Président de Valenciennes Métropole, et Conseiller départemental avec trois indemnités d’argent public à la clé ! Bien entendu, les 4 personnes convoquées au Tribunal de Lille sont présumées innocentes.

Rappel du chemin judiciaire d’un dossier !

Petit rappel pédagogique sur une procédure de justice toujours complexe à comprendre pour le citoyen lambda. Le ou la Procureur(e) en charge d’un dossier a trois choix après les investigations et les auditions nécessaires menées par les enquêteurs judiciaires. En l’occurrence sur ces affaires, un nombre d’auditions pléthoriques s’est déroulée, dont la médiatisée Garde à Vue de 36 heures de Laurent Degallaix dans un commissariat dans la périphérie de Lille (Faches-Thumesnil ?) en juin 2024, mais bien d’autres personnes en GAV dans ces dossiers. Ainsi, le Ministère public peut effectuer :

  • Un classement sans suite d’une plainte
  • Après enquête, transmettre à un juge d’instruction indépendant pour poursuivre les investigations sur ce dossier avec une éventuelle mise en examen. Après une mise en examen, la Défense peut prendre connaissance de l’intégralité du dossier déjà constitué et de toutes autres pièces à venir.
  • Après enquête approfondie, convoquer les prévenus en « citation directe » avec le ou les témoin(s) et le ou les victimes. D’une manière générale, la « citation directe » est une procédure qui permet aux victimes d’une infraction de convoquer directement l’auteur présumé des faits devant le tribunal correctionnel. Particularité de cette procédure, la Défense n’a connaissance de l’ensemble du dossier qu’à la réception de la convocation pour le procès, donc beaucoup plus tardivement que dans le cadre d’une mise en examen.

Daniel Carlier

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Pascal Durieux et son équipe chamboulent les Municipales à Valenciennes

5 novembre 2025 à 06:55

Pascal Durieux : « Nous y allons pour gagner ! »

Sur la forme sans le dire publiquement, le choix d’une permanence électorale est particulièrement important dans une élection locale. Celle-ci est choisie très tôt, le 01 novembre, en comparaison des scrutins précédents tous les candidats confondus. Ensuite, le 10 Avenue d’Amsterdam est une des nombreuses cellules vides après une fermeture fracassante d’un artisan/commerçant de proximité à Valenciennes (ex salon de coiffure historique Depret sur la ville centre et St Waast). Dans ce cadre officiel, le local, même petit, était copieusement rempli par une jeunesse et une sagesse des âges, un patchwork des Valenciennois dans leur diversité.

Sur le fond, face à une certaine incrédulité du grand public, Pascal Durieux (62 ans) commence par le début du commencement. « Qui suis-je ? » Il décrit le parcours d’un Valenciennois, né dans l’Athènes du Nord, scolarisé ici, impliqué dans le monde sportif, le PCVA notamment, culturel aussi sans oublier membre du club philatélique, administrateur des anciens combattants des douanes, et musicien « je suis tromboniste. » En clair, très impliqué dans la vie associative du Valenciennois, Pascal Durieux a trouvé en parallèle sa voie professionnelle au sein de cette belle corporation, j’ai nommé les Douanes. « J’ai fini capitaine des douanes sur le Valenciennois en passant des concours. En 2015, face au danger d’une potentielle fermeture du bureau des Douanes à Valenciennes, j’aiconduit un mouvement où mon slogan était simple- Pas de douanes à Valenciennes, trafic autorisé- J’étais responsable d’une brigade canine contre les stupéfiants d’où ma sensibilité vers le monde animal et la drogue, donc la sécurité ! Aujourd’hui, cette unité existe toujours et elle s’est renforcée ! »

Une liste de la société civile

Pas carté politiquement, pas de passif sur une liste électorale précédente ici ou ailleurs, cette virginité en la matière pousse Pascal Durieux a mentionné « une liste de la société civile » même si des visages politiques comme Isabelle Desoil seront présents, mais visiblement pas Christian Peretti comme le précise Thomas Cacheux.

Bien sûr, sa figure est plus connue pour son statut au sein de l’association historique Val’en Liesse depuis 2020. « J’ai démissionné de cette présidence ! », précise de suite le candidat afin d’éviter un mélange des genres. Ensuite, la question qui pique un peu tout le monde. Quel est le point de rupture avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes ? Membre depuis 2016 de l’association Val’en Liesse : « J’ai constaté des dysfonctionnements. Ensuite, après la Covid et les deux élections 2020 (Municipales) et 2021 (Départementale), la volonté du maire de supprimer l’association pour un carnaval clé en main (donc avec un prestataire) s’est accentuée. D’ailleurs, il m’a convoqué pour me demander de mettre dehors des membres de l’association. Je n’ai pas accepté. D’ailleurs, j’ai toujours conservé mon indépendance comme président d’une association. Enfin, le point de rupture se situe le jour de l’inauguration de l’exposition philatélique en 2024 où il m’a demandé de tenir mes troupes ! Enfin, en 2025, certains membres de la majorité municipale m’ont vivement reproché mes propos de soutien face à la fermeture de l’ESAD (https://www.va-infos.fr/2025/06/28/enterrement-geant-de-lesad-propose-par-la-ville-de-valenciennes-et-sa-metropole/) » 

« Une transparence dans les prises de décisions », Pascal Durieux

Sur la gouvernance locale depuis quelques décennies, il loue « Jean-Louis Borloo avec une vision, Dominique Riquet pour l’exécution d’un programme (les Grands Travaux) et son implication culturelle, et Laurent Degallaix qui vit sur les acquis de ces prédécesseurs. Bien sûr, les boulevards sont beaux, mais il n’y a aucune vision pour Valenciennes. On observe un lent délitement de la ville, une dilapidation de son offre culturelle (le Musée des Beaux-Arts cache le reste) et surtout nous voulons réconcilier les citoyens avec les élus et pas seulement pour des photos sur les réseaux sociaux. »

« Valenciennes donne l’impression d’une ville morte », Thomas Cacheux

Membre de l’association AREA, comme Paul de Zorzi, Thomas Cacheux (21 ans) s’exprime au pupitre avec la fougue d’un espoir prochain. « Valenciennes donne l’impression d’une ville morte. Certes, il y a le temps court avec une embellie pour l’image, mais aussi le temps long. Aujourd’hui, il y a une désaffection de notre centre ville, une insécurité dans tous les quartiers ». Les sujets de tension sont pléthoriques, le centre aquatique, le stationnement laissé au privé au 01 janvier 2026…, mais cette équipe reviendra ultérieurement sur ces points durs.

Ensuite, il prône l’étape suivante pour la ville centre, un moment concerté, partagé, avec la population à travers une « éthique, un projet par les Valenciennois, pour les Valenciennois. Nous voulons une transparence dans les prises de décisions. » C’est un peu ce comportement qui a conduit Isabelle Desoil a rejoindre, élue depuis 2014, puis adjointe depuis 2020 jusque 2022 du maire, la liste de Pascal Durieux afin de « retrouver une écoute, un dialogue pour décider ! »

« Un manque de respect institutionnel et envers la femme », Isabelle Desoil

Pour l’élue de l’opposition, la forme constitue déjà un argument fondamental dans son choix de rejoindre la liste de Pascal Durieux. « Il y a un manque de transparence dans la prise décision, elle est dédiée à petit cercle autour de Laurent Degallaix. Il y a de l’autoritarisme, des annexes manquantes comme pour la délibération sur le stationnement, etc. Globalement, il y a un manque de respect institutionnel et envers la femme », explique-t-elle. 

On se rappelle tous l’épisode « Café de Paris », même si au final la Team Brigitte connaîtra une belle réussite, à travers le flou d’un achat d’un fonds de commerce, emplacement, Licence IV, d’une négociation en amont en l’absence de candidatures ou pas, et d’une revente. Tout est dans l’opacité. Ce qui compte dans le voyage n’est pas que la destination pour les administrés, mais aussi l’itinéraire, car tout est flou même dans la réponse du commissaire priseur refusant de mentionner le nombre de candidats aux enchères, et non présents le jour « J ». C’était tellement plus simple une acquisition aux enchères, certes à plus que 50 000 euros remboursant de fait une dette sociale et fiscale évidente, et une installation réussie d’un indépendant de proximité. Cela résume presque la méthode Laurent Degallaix, le catimini permanent pour supprimer le soin à domicile où Natalie Lorette a appris en Conseil d’administration la suppression prochaine des services de soins et d’aides à domicile municipaux. Idem pour la fermeture du collège Eisen connue au hasard de la nouvelle carte scolaire, rebelotte pour l’école d’art publique, la polémique sur les salles de sport en pleine crise de l’énergie, etc.

C’est pourquoi, Isabelle Desoil annonce « une volonté de réouverture des aides à domicile municipale, une meilleure politique sur l’autonomie et l’inclusion,  mais également un renouveau de la dynamique économique locale. Nous sommes à 19% de chômeurs sur Valenciennes contre 7,1% au national (chiffres qui seront contestés). »

« La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice », Paul de Zorzi

Pour Paul de Zorzi, 31 ans, étudiant en science politique après un master sur Valenciennes, l’intelligence collective doit revenir au pouvoir : « Nous avons trois thématiques phares, la transition écologique, la sécurité et la démocratie. L’écologie doit être notre colonne vertébrale, la mobilité, l’éducation populaire, le volet alimentaire, la santé publique… La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice ! » 

Ensuite, sur la sécurité, le choix se porte d’abord « sur une Police Municipale véritablement de proximité. De plus, nous voulons mettre en place un service communal de prévention des violences intrafamiliales », explique-t-il. Bien sûr, le changement en la matière passera par une réflexion de fond sur le sujet. 

Enfin, la démocratie, comme évoquée plus tôt, revisitée dans la pratique, car c’est le comportement, presque autant que le fond, que fustige cette liste d’opposition. Loin est le temps d’un débat de haute volée sur le budget entre Dominique Riquet et Bernard Frimat, arguments écoutés et pertinents d’un banc à l’autre. Maintenant, c’est coupé de micro et une seule intervention sans réponse possible après l’intervention de l’édile, un conseil municipal non filmé avec un compte rendu succinct ! 

« pas des ennemis », Pascal Durieux

Pour conclure sur le paysage politique local avant cette échéance, Pascal Durieux explique que la liste d’union de la gauche gauche comme celle du Rassemblement National « sont des adversaires, pas des ennemis ! »

Très franchement, au XXième siècle, je n’ai pas le souvenir, dans une ville de plus de 10 000 habitants dans le Hainaut, d’une candidature où sa pesée électorale est impossible ! La liste emmenée par Pascal Durieux fera-t-elle moins de 5%, plus de 5%, plus de 10%, plus de 15%, plus de 20%, finira-t-elle en tête ou dernière à l’issue du 1er tour le 15 mars 2026, pas la moindre idée. Pascal Durieux, c’est le facteur X de cette Municipales 2026 sur la ville centre de l’arrondissement du Valenciennois et elle va surtout rebattre les cartes dans les grandes largeurs à l’occasion de cette campagne électorale. C’est pourquoi, la conclusion du candidat est logique : « C’est une candidature chamboule-tout et nous y allons pour gagner ! »

Daniel Carlier

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Reçu hier — 4 novembre 2025

La constitution d’une liste, le grand défi des Municipales 2026

4 novembre 2025 à 05:40

Parfois, les chiffres valent mieux qu’un long discours. En 2008, la date limite d’un dépôt d’une liste était le 15 janvier 2008 pour un premier tour le 09 mars 2008, soit 53 jours (année bissextile) avant le 1er tour. En 2026, la date limite de dépôt d’une liste constituée (et valide) est le 26 février à 18h, soit seulement 17 jours avant le 1er tour. Oui, il y aura de nombreux trous dans la raquette tant dans la ruralité que dans les zones urbaines, voire périurbaines. Certes, le sortant pourrait bénéficier d’un certain matelas avec des élus de sa majorité municipale, mais somme toute un acquis très relatif selon la personnalité du candidat ou de la candidate au siège majoral. 

En effet, la capillarité entre la situation politique nationale et ces municipales est évidente. Durant ce mois de novembre jusqu’à Noël, il n’est pas impossible que les candidates et candidats de proximité lancent ou (re)lancent leur campagne de proximité, dans ce momentum décisif, en même temps qu’une censure pouvant intervenir chaque semaine, pas simple pour mener à bien un dialogue politique même de proximité. Bien sûr, les candidat.e.s putatifs vont évoquer le 100% local comme si le mot politique était incongru dans une élection de proximité. Cette pirouette n’abusera personne sauf pour les communes de moins de 1 000 habitants et encore. 

C’est pourquoi, dans certaines villes du Valenciennois, nous pourrions avoir des surprises entre les intentions démocratiques, déjà plus réduites, et les participant(e)s à ce scrutin sur la ligne de départ. En effet, sondage après sondage, la pratique politique désespère les françaises et les français tant sur la forme que sur le fond. Le copié/collé avec la future bataille municipale coule de source, la seule inconnue est le mode de réponse des électrices et des électeurs à cette respiration démocratique 2026.

Le money time, c’est maintenant !

Fort des éléments de temporalité ci-dessus, l’empreinte d’une candidature ne sera pas, ou plus, dans les dernières semaines, car les esprits seront déjà trop lassés par cette cacophonie nationale. Deux cas de figure, la dissolution avec une élection législative d’ici le mois de décembre 2025 ou une échéance municipale en mars 2026 totalement portée par les partis politiques dans la perspective de 2027. Les candidates et les candidats jureront que la politique locale n’explique en rien leur engagement politique national, affiché ou pas. Pour autant, les électrices et les électeurs pourraient faire le tri tant la pratique politique insupporte le citoyen lamba. Cette omnipotence bicéphale, politique et locale, va impacter ce scrutin comme jamais précédemment dans une élection au coin de la rue.

Evidemment, l’aura du maire sortant(e) comptera, sa capacité à fédérer par son empathie naturelle, sa main tendue sociale dans les moments clés, son dynamisme pour enrayer un déclin économique, sa gestion de l’insécurité, sans oublier les projets structurants, voire innovants… Par contre, l’habituelle rénovation des voiries dans les grandes largeurs la dernière année de mandat est totalement éculée, cela ne rapportera pas une voix dans la besace du sortant. Oui, nous sommes dans une nouvelle ère, plus exigeante sur le comportement du Premier magistrat à tous les niveaux, car l’anxiété et la colère généralisée est palpable. A ce titre, l’exemplarité parle plus aux citoyennes et citoyens, nous l’avons observé dernièrement au niveau national. Bien sûr, la seule arme dans une démocratie est le bulletin de vote et en aucun cas la violence verbale ou/et physique.

Tout de même, il ne faut pas balayer d’un revers de main les personnalités politiques, édiles sortants ou candidats de l’opposition, avec une procédure de justice en cours, donc sous l’épée de Damoclès d’une potentielle inéligibilité avec exécution immédiate, car cette situation pourrait donner quelques idées au numéro deux de la liste… et matière à réflexion dans le secret de l’isoloir !

Daniel Carlier

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Reçu — 2 novembre 2025

La revalorisation de l’indemnité des élus, l’autre bataille parlementaire !

2 novembre 2025 à 18:43

Avec plus de 30 000 communes en ruralité, le rôle du maire de proximité est essentiel dans nos villages où la constitution d’une liste sortante, comme de l’opposition, sera quasi un tour de force citoyen. C’est pourquoi, une rémunération plus juste du Premier magistrat d’une collectivité locale est indispensable dans l’exercice de fonctions lourdes, de plus en techniques, et très ingrates, voire ultra exposées. Dans ce cadre, le débat entre le Gouvernement, les députés, et les sénateurs tourne autour de plusieurs modalités différentes de rémunération. L’idée d’une indemnité compensatrice fixée par l’Etat et différente de l’élu local fait son chemin. Le Premier Ministre a subodoré cette voie dans son discours de Politique Générale. https://www.maire-info.com/sebastien-lecornu-ouvre-la-porte-%EF%BF%BD-une-nouvelle-indemnite-versee-par-l’%EF%BF%BDtat-aux-maires-article2-29995

Rappelons en effet que le maire a une double casquette : il est à la fois agent de la commune et agent de l’État. Néanmoins, même lorsqu’il agit en tant qu’agent de l’État, lorsqu’il organise les élections, célèbre un mariage, signe un acte d’état civil, l’État ne lui verse aucune indemnité, c’est toujours la commune qui prend en charge celle-ci d’où cette idée d’un rémunération compensatrice, et complémentaire de celle de l’élu local pris en charge par la commune. 

Ensuite, la grille d’indemnité du maire fait aussi débat. Plusieurs tendances, une rémunération fixe, et plus une fourchette au choix prenant en otage une nouvelle majorité face aux choix de l’équipe précédente, est une première hypothèse. Elle ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut, mais elle mérite de poser des difficultés réelles sur le terrain. Faut-il augmenter cette fourchette pour les petites communes (- de 20 000 habitants et plus) ? Voilà l’autre tendance d’un certain courant d’idée sur le sujet. Les arguments favorables sont pertinents dans les deux choix, pas simple !

Toutefois, cette hausse substantielle de l’indemnité des élus locaux, maire et adjoints, des communes de moins de 20 000 habitants pourrait être un coup de pouce en perspectives des prochaines municipales 2026. En effet, cette masse pléthorique d’élu(e)s de proximité doit faire face à toutes les problématiques d’une grande commune sans forcément les équipes techniques suffisantes. Certes, les communautés d’agglomérations et communautés urbaines aident les collectivités locales en terme d’ingénierie, mais les petites communes (- de 2 000 habitants) sont le coeur battant de la nation, celle où les administrés sont les yeux dans les yeux avec leur maire. Ils méritent, toutes et tous, plus de considération à travers une rémunération plus incitative à l’engagement républicain.

Une loi en attente… parlementaire

Bien sûr, ce projet de loi après l’étape de l’assemblée nationale en 1ère lecture, le Sénat fin octobre 2025, une future CMP, voire une dernière lecture de l’Assemblée nationale, comprend bien d’autres thématiques, formation, frais de garde, congés maladie, protection fonctionnelle… ! 

Evidemment, celle nouvelle loi sur le statut de l’élu est très attendue, mais également totalement dépendante de la discussion parlementaire et des désaccords nombreux en l’espèce. In fine, il serait souhaitable que les élus bénéficient de cette nouvelle disposition avant les municipales 2026 si aucune dissolution n’intervient d’ici là.

Daniel Carlier

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Reçu — 1 novembre 2025

Le VCV règle l’addition contre Nantes « services » compris

1 novembre 2025 à 22:39

Arnaud Legrand/Pdt VCV : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV »

La capitaine du VCV, Karolina Goliat, emmène son équipe

L’équipe féminine de volley de Nantes est venue en terre nordiste avec l’ambition affichée d’un leader invaincu (5 victoires). Il n’en fallait pas plus pour galvaniser les filles de Steven Platteau, car quelqu’un devait payer le cinglant 0/3 encaissé dans un chaudron avec près de 2 000 spectateurs bretons. 

1er set de rêve 

Qui aurait parié sur ce résultat, après le 1er point du match pour la formation de Nantes (une réception ratée du VCV), que ce 1er set serait à ce point somptueux et à sens unique. Sarah Schmid plante un smash pour égaliser à 1-1 et le début d’une série de services gagnants a démarré furieusement. « Pourtant, nous nous étions préparés aux service smashés, mais nous n’avons pas été à la hauteur de l’événement. Valenciennes a été beaucoup plus fort offensivement », analyse à chaud Sylvain Quinquis avec lucidité. Le contre, les services, la réception, la maîtrise des situations difficiles comme le point du match, après une succession interminable d’attaque/défense, par Karolina Goliat, la capitaine, et sa spéciale smash/croisée (11-3). Précédemment, la MVP du match Channon Thompson avait enchaîné une série impressionnante de services gagnants. Le trou était fait, 20-6, avec des phases de jeu où la cohésion d’équipe donnait une impression de rouleau compresseur contre le leader du championnat. Les Neptunes sont revenues un peu en fin de set tout en encaissant un cuisant 25/14 . « Nous avons été très bons en service/réception au 1er set. C’est une belle réaction collective suite à la défaite contre Quimper », commente Steven Platteau, l’entraîneur du VCV. 

2ème set plus serré

L’entame était trompeuse, car le VCV démarrait avec un 4/0 dont deux aces de Marieta Lavaire, puis la partie était plus âpre, 8-7 et le début d’un mano à mano avec quelques phases de fébrilité de la formation nantaise, payées comptant ! Channon Thompson a fait parler sa puissance sans oublier Lilou Mossan dans les bons coups, et Mathilde Paté. Au service, Sarah Schmid poursuivait cette dynamique durant le 2ème et quelques contre précieux. Le deuxième set s’achevait sur le score de 25/21. « Nous savions que Nantes allait réagir au 3ème set, mais comment allait-il le faire  ? », explique le coach valenciennois.

3ème set indécis

Une embellie fugace pour Nantes avec un 0/3 sans coup férir, mais pour autant « je n’ai jamais eu l’impression que nous pouvions remporter la victoire aujourd’hui. Pas un jeu propre et surtout le comportement des joueuses, la tête basse ! », déclare Sylvain Quinquis, l’entraîneur nantais. 

Channon Thompson, MVP de cette rencontre

En effet, le Volley Club Valenciennes a vite repris les commandes sans toutefois prendre le large. La perte de ce 3ème set aurait-elle remis en cause la suite de la rencontre ? « Je ne pense pas. Nous dégagions une grande sérénité, je n’ai pas ressenti du tout de fébrilité chez les joueuses. Bien sûr, c’est notre match référence pour la suite de la saison ! », conclut le coach valenciennois. La suite du set lui donne raison, car malgré un score serré, le VCV reste sur ses fondamentaux de ce succès, service et réception solide autour d’une solidarité sans faille dans les moments difficiles. La fin de la rencontre, dans une ambiance très chaude, se conclut à 25/22. 

Trois sets à zéro contre le leader, l’équipe du VCV s’est prouvée qu’elle était au niveau d’un espoir légitime de montée, comme la formation de Nantes par ailleurs. 

« Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière », Arnaud Legrand

Le président du VCV avait presque du mal a réalisé la performance de son équipe : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV. Un match exceptionnel, un 1er set incroyable et nous avons su gérer les moment plus compliqués. » Malgré l’opposition de qualité, l’équipe a dégagé une sérénité communicative. « Nantes est une grosse équipe, elle vise la montée, mais je n’ai jamais pensé que nous pouvions perdre cette rencontre suite à notre entame », poursuit Arnaud Legrand. 

Enfin et surtout, le Président met en exergue la « vie du groupe. Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière, il y a de la solidarité, une véritable cohésion autour de Steven Platteau, l’entraîneur, Guillaume Caby, l’entraîneur adjoint, et l’ensemble du staff. » Cette victoire est porteuse d’espoir et la réception de Quimper sera d’évidence piquante pour cette 1ère partie de championnat. « Notre objectif est évidemment les plays-off », conclut Arnaud Legrand. 

Une ou deux fois par saison, les planètes s’alignent, notamment durant le 1er set, tout le travail de la semaine à l’entraînement se concrétise comme sur les anciens tableaux noirs. Comme dans n’importe sport collectif, il faut savourer ces moments, car ce type de rencontres forge un mental pour les jours plus difficiles ! La fête sera belle ce soir dans l’Athènes du Nord, non loin de la salle du Hainaut ! 

Le classement en ligne sur https://www.ffvbbeach.org/ffvbapp/resu/seniors/2025-2026/index_efa.htm

La formation du VCV :

Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

Daniel Carlier

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Reçu — 30 octobre 2025

Les radios associatives (encore) en danger dans le budget de l’Etat 2026

30 octobre 2025 à 12:37

Joris Neassens (Radio Club à Wallers) : C’est 3 000 emplois menacés en France »

C’est un « bis repetita » avec l’opus budgétaire 2025, car dès l’année dernière le Gouvernement Barnier envisageait une baisse de 30% de l’enveloppe de 38/39 millions d’euros allouée à la défense de l’expression radiophonique. La mobilisation des associations représentatives, CNRA et SNRL, a permis de rectifier le tir avant la motion ce censure à l’endroit de Michel Barnier et de son Gouvernement (décembre 2025). Les associations nationales mettent aussi en exergue une technicité particulière du sujet : « En outre, dans un contexte où le coût de la diffusion (volet technique), notamment en DAB+, ne cesse d’augmenter, les radios les plus fragiles ne pourraient tout simplement pas suivre, accentuant ainsi les fractures entre territoires et privant certains bassins de vie de toute voix locale. » Cela concerne 770 radios associatives françaises… !

« On rejoue la même chose. Concrètement, c’est 3 000 emplois menacés en France ; 1 à 2 emplois par structure en danger », tance Joris Naessens, journaliste chez Radio-Club sur Wallers Arenberg. Ensuite, il est toujours utile de rappeler quelques évidences : « A l’heure de l’IA et des fakenews, nous intervenons dans le cadre d’ateliers médias dans les écoles, les centres sociaux, les IME, la PJJ, voire des manifestations comme les Forums des Associations. Plus globalement, la radio associative est un lien social et intergénérationnel. »

Dernière intervention de Salvatore Castiglione à l’Assemblée nationale

Alors que l’ancienne Ministre, Valérie Létard, reprend ses fonctions à l’Assemblée nationale le mercredi 05 novembre prochain, le suppléant/député Salvatore Castiglione est intervenu au sein de la Commission des Affaires sociales et Culturelles ce mercredi 29 octobre 2025 en faveur des radios associatives (intervention à écouter sur https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7389351856730267648/). 

« Nous avons la chance d’avoir un parlementaire (et ex maire) très proche de sa commune et par suite de Radio-Club sur Wallers-Arenberg », souligne Joris Neassens.

La Ministre de la Culture, Rachida Dati, comme l’année dernière, soutient cette levée de boucliers contre cette baisse drastique. Cette dernière avait réussi à maintenir l’enveloppe 2025 en l’état, en clair de 38/39 millions d’euros. Quel sera le verdict d’un éventuel budget 2026 validé par les parlementaires ou la dissolution emportera-t-elle cette polémique mortifère ?

Daniel Carlier

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Reçu — 27 octobre 2025

Départ en retraite de Madjid Bounoua, une page se tourne à l’ACSRV après 38 ans, 6 mois et 17 jours !

27 octobre 2025 à 06:03

Madjid Bounoua : « L’action sociale demande de la rigueur et de la vigilance. »

Bien sûr, sa famille nombreuse, ses ami(e)s, ses relations professionnelles en interne comme chez les partenaires, et de nombreux membres du conseil municipal de Saint-Saulve, quelques un(e)s de Valenciennes, ont répondu à cette invitation conviviale. L’édile de la commune, Yves Dusart, a pris la parole en premier, car en 2013 le Centre social de Saint-Saulve naviguait sur un chemin glissant. Comme souvent, le délitement d’une gestion sociale transpire assez rapidement dans le quotidien des habitants à travers « un manque de dynamisme et un centre social en grandes difficultés », mentionne le maire conscient de ce renouveau coconstruit. Ensuite, l’édile souligne la méthode : « Il a imposé sa philosophie, l’a joué collectif et a su fédérer ses équipes ! Je ne l’ai jamais vu s’énerver même dans des situations difficiles. C’était une véritable chance pour notre commune. »

Madjid et Karine

Au pupitre, Madjid Bounoua se souvient de son entretien d’embauche avec Cécile Gallez avec une question centrale par l’ancienne maire emblématique. Celle-ci reposait sur la durée de l’engagement du postulant…, on reconnaît la franchise des questions de l’ancienne édile, peu importe les codes et les usages : « J’ai répondu que je resterai jusqu’à mon départ en retraite. »

« Un binôme méditerranéen », Anita Hang Wong

Certes, le rôle du Directeur est fondamental, mais la présidence de l’antenne sociale est tout aussi essentielle. « Avant l’arrivée de Madjid, ce centre social était sur la mauvaise pente et Zorro est arrivé. Il a du tout reconstruire, notamment le lien avec les salariés et les bénévoles, sans oublier renouveler la confiance des partenaires. Nous étions un binôme méditerranéen qui a très bien travaillé ensemble », explique la Présidente du Centre social jusque début 2025, Anita Hang Wong.

« Une part de l’histoire de l’association », Jean Clavery

Pour sa part, le Président de l’association ACSRV, Jean Clavery met en exergue la capacité de Madjid a créer du lien social : « C’est un animateur-relieur, une façon de créer du vivre-ensemble joyeux pour 600 usagers, 6 jours sur 7. C’est une marche à suivre ! »

« Il y a eu une évolution de l’action sociale au même titre que la société », Madjid Bounoua

Après 38 ans, 6 mois et 17 jours…, Madjid Bounoua quitte ses fonctions au sein de la Direction du centre social de Saint-Saulve avec reconnaissance pour son partenaire du quotidien. « Je suis témoin de chaque euro dépensé pour l’actions sociale, les oeuvres, voire la jeunesse dans cette commune ! Je ne connais pas d’autres villes où l’on dépense autant d’argent pour ses habitants », commente l’intéressé.

Issu d’une famille de 11 enfants et arrivé d’Algérie à l’âge de 9 ans, il a gravi les échelons au sein de cette association ACSRV. De son premier emploi comme animateur au sein du Centre social du Faubourg de Lille dans la ville-centre, puis sur le site de la Chasse Royale à Valenciennes, il a travaillé à la mise en musique d’une partition sociale complexe. « Il faut créer du lien entre les salariés et les bénévoles. Parfois, c’est plus difficile avec les bénévoles ! Nous avons toujours mis en avant les valeurs républicaines comme ici à Saint-Saulve avec l’accueil des Syriens (et des familles ukrainiennes). Notre objectif premier était l’accueil de toutes les personnes poussant notre porte. C’est un travail collaboratif et collectif de cohésion sociale. Plus globalement, l’action sociale demande de la rigueur et de la vigilance », indique-t-il.

Voilà, ces interventions sont un peu un résumé de la politique sociale d’une collectivité locale, car cette dernière imprime et donne les moyens financiers et humains, en direct ou par le biais d’une association, de tisser un lien social dans les quartiers de ses administrés. A ce titre, la présence massive d’une foule bienveillante à ce pot de départ XXL est une preuve que le volet social existe sur Saint-Saulve, incarné par ce jeune retraité, depuis de nombreux mandats locaux.

Daniel Carlier

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Reçu — 26 octobre 2025

(BASKET NF1) Face à Escaudain, la CO Trith, adroite, écrase la première manche du derby.

26 octobre 2025 à 06:55

(Visuel le formation trithoise 2025/2026)

LES FORCES EN PRESENCE

LE BF ESCAUDAIN VERSION 2025-2026

Poste 1 : Oneyssa Sbahi (ex-Trith, 32 ans, 1,68m), Lilie Chiappa (ex-R1 BFE, 20 ans, 1,62m).

Postes 2/1, 2 : Lisa Herblot (ex-Roanne, 20 ans, 1,68m), Lucie Laroche (ex-Monaco, 30 ans, 1,83m) Postes 3, 3/4: Alexia Bothier (ex-Le Havre, 26 ans, 1,85m), Justine Wallez (26 ans, 1,80m), Margot Dubreucq (29 ans, 1,77m). Postes : 4/5, 5 : Ginette Mfutila (37 ans, 1,80m), Maélys Mpasi (22 ans, 1,80m), Maéva Marcq (ex-Tarbes, 20 ans, 1,97m).  Coach : Olivier Schellaert ; Adjointe : Vinciane Gheller.

TRITH 2025-2026

Poste 1 : Kanelle Mahobah (27 ans, 1,68m) ; Ewl Guenoc (ex-st Amand, 23 ans, 1,74m) ; Helena Delaruelle (ex-Rouen, 23 ans, 1,69m). Poste 2/3 : Leya Kapinga (22 ans, 1,76m) ; Kimberley Adonis (non mutée, ex-SIG NF1, 25 ans, 1,78m) Poste 3/4 : Maéva Mfonow (ex-Toulouse L2, 19 ans, 1,85m). Postes 4/5 et 5 : Camille Hirigoyen (24 ans, 1,86m) ; Meiya Tiréra (39 ans, 1,87m) ; Vashti Nwagbaraocha (USA, ex-Esgueira Portuga, 28 ans, 1,77m)

Coach : Vincent Verryser; Adjoint: Alexis Demazure.

UN DEBUT DE SAISON CORRECT DES DEUX ENTITES

la meneuse escaudinoise Onayssa Sbahi retrouvait ses anciennes couleurs

Avant cette rencontre la CO Trith pointait à la 7e place du classement avec 5 pts pour 3 matchs ayant été exempte le 20 septembre. Cela pour deux victoires : à Saumur (48-86) et contre V.d’Ascq B (106-54) pour une défaite à Sceaux (76-75).

Quant au BFE, il était 6e avec 6 pts pour deux victoires: contre Lamboisières (68-40) et le Stade Français (59-57) pour deux défaites en déplacement à Dieppe (76-70) et à Moulin (71-67). Le BFE sera exempt le 6 décembre. Cela dans une poule A de onze équipes (tout comme dans la poule B) que la FFBB a bien eu du mal à bâtir après << les affaires >> et la disparition du niveau national de plusieurs clubs comme Tarbes qui était en LFB, Alençon ( LF2), Roanne, La Glacerie, Villeurbanne (toutes de NF1) pour raisons financières.

Notons que les deux équipes sont toujours en course dans le Trophée Coupe de France après leurs succès à Calais (50-93) pour la COT et à Aulnoye les Valenciennes (66-97) pour le BFE. Restent en course: Arras, Estaire, Trith et Escaudain.

TRITH A DEROULE EN SECONDE MI-TEMPS

Lisa Herblot n’a pas été ménagée par les Trithoises

Pour ce match entre deux formations aux ambitions différentes, Trith était privé des services de Camille Hirigoyen et Maéva M’Fonow toutes deux blessées alors qu’en face on affichait complet. Pas de round d’observation , les protagonistes entraient de suite dans le vif du sujet: 7-2 (3e), 7-8 (4e). C’est là que les Trithoises prenaient un léger ascendant: 16-8 (8e), 18-12 (10e). Une domination que le BFE  avait bien du mal à contrarier, dominé au rebond et surtout avec un manque d’adresse flagrant depuis le début des hostilités: 26-19 (14e). Malgré tout au repos il avait repris quelques couleurs dans une partie rythmée et engagée: 34-30. Trith , reprenait les débats comme il les avait commencés face à des Escaudinoises qui avaient bien du mal à concrétiser leurs actions, adresse en berne: 50-32 (26e), 53-37 (30e). La victoire avait choisi son camp depuis la reprise: 63-41 (36e). Malgré son courage et son abnégation dans le sillage d’Onayssa Sbahi, qui retrouvait ses anciennes couleurs, Escaudain devait s’avouer vaincu. Score final: 72-52.

Au classement Trith pointe à la 4e place avec 7 pts (4m, 3V,1D), Escaudain à la 7e place avec 7 pts (5m, 2V,3D).

LES REACTIONS :

Vincent Verryser (coach de Trith): << Nous avons fait une bonne seconde mi-temps. Dans la première, nous avons joué avec le frein à main, nous sommes arrivés à décoller avant de retomber dans nos travers. Défensivement, on baisse d’intensité, on n’est plus concerné. Dans la troisième période Escaudain est longtemps resté à 2 pts, il n’en marque que 7 car l’identité de l’équipe a ressorti. On les a assommés et après nous avons géré la fin de rencontre. Face à une salle pleine qui a peut être généré du stress, c’est une belle victoire. >>

Ewl Guennoc (joueuse de Trith): << Pour nous ce match, comme nous les aimons, était super à jouer dans une ambiance de feu. Je suis très satisfaite du résultat final, nous avons été sérieuses, même si nous avons eu un peu de mal à trouver le rythme que l’on voulait. C’est intéressant ce que l’on a produit ce soir. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain): << Nous avons manqué d’adresse, mais pas seulement. Lorsque nous avons fait les choses correctement nous avons trouvé des solutions, des actions positives. Sauf que là nous avons été perturbés par l’agressivité défensive que Trith a pu mettre, on le savait mais les arbitres n’ont pas beaucoup sifflé des deux côtés. L’idée principale est que nous n’avons pas su réagir à cette pression défensive ce qui nous a mis en difficulté et contrarié notre d’adresse. La balle n’a pas assez bougé aussi pour trouver des solutions plus faciles. On encaisse 72 pts, mais on n’en marque que 52. >>

Justine Wallez (joueuse d’Escaudain) : << Un match compliqué sur la seconde mi-temps, surtout la troisième période. On revient un peu dans la quatrième, mais c’était trop tard. Nous nous sommes bien battues dans les vingt  premières minutes. On travaille, mais nous ne sommes que trois de l’année dernière, il faut construire. Cela va le faire, nous avons confiance, il faut bosser et se servir de ce match là pour nos deux prochains matchs à domicile contre Calais (le 1er novembre) et Franconville (le 8). >>

TRITH  – ESCAUDAIN: 72-52  (18-12, 16-18, 19-7, 19-15)

Trith: Kapinga: 6, Delaruelle:13, Tiréra: 16, Guennoc: 15, Hill: 5, puis Mahobah: 2, Adonis:  10, Plust: 5,

Escaudain: Wallez: 12, Sbahi: 8, Bothier: 4, Laroche: 3, Mfutila: 17, puis Mpassi, Chiappa, Herblot: 6, Marcq: 2.

 Olivia Place

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Reçu — 25 octobre 2025

(CAPH) Pour fêter « Halloween », deux journées fantastiques à vivre les 31 octobre et 01 novembre

25 octobre 2025 à 05:11

(Visuel du spectacle final du 01 novembre sur le site minier d’Arenberg)

Pour une fois, commençons par la fin de l’histoire, car elle est lumineuse. En effet, le samedi 01 novembre, sur le site minier d’Arenberg-La Porte du Hainaut, vous pouvez assister à un spectacle final grandiose, un spectacle (GRATUIT) de feu et final pyrotechnique de 20H15 à 20H40 sur le parvis du dite minier d’Arenberg https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/6060807-jf-cloture-des-journees-fantastiques—final-flamboyant-

Au tout début de ses deux journées fantastiques, spectacle de magie, animations fantastiques, monstrueuses histoires, et sans oublier la saga complète d’Harry Potter, un marathon ou à la carte au sein de la salle LEAUD sur le site minier d’Arenberg (retrouvez tout le programme sur https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda

En famille et/ou entre amis, réservez dès à présent dans ce menu effrayant votre ou vos spectacles pour vivre… deux jours pas comme les autres !

Daniel Carlier

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Reçu — 24 octobre 2025

Une borne de jeux vidéo « vintage » disponible à la Médiathèque d’Anzin

24 octobre 2025 à 06:16

Pierre-Michel Bernard : « Le jeu vidéo est un produit culturel comme un autre »

La Médiathèque d’Anzin est en ébullition puisque son hall d’entrée est en cours de transformation. En effet, la tendance architecturale sur les bâtiments existants, comme les neufs, est de transformer un banal hall d’accueil en nouvel espace de vie : Lieu de conférences, d’expositions et d’ateliers, de réunions, voire d’accueil d’infos, du nouveau mobilier, mais plus seulement un espace traversant avant d’atteindre les salles de vie.

Concernant cette nouveauté ludique, l’installation d’une borne Arcade apporte cette nouvelle touche « vintage », le maire savoure d’ailleurs le moment avec un petit test en réel. « Le support de cette borne Arcade a été réalisé par les jeunes de l’EVS (Espace de Vie Social). Ensuite, cette transformation s’inscrit dans la modernisation de cette Médiathèque, des PC libre d’accès, 10 tablettes à disposition, un casque virtuel, un PC Gamer, et aujourd’hui la mise à disposition d’une borne Arcade dans notre hall (constructeur français de matériel de jeux vidéo, flipper…). Le jeu vidéo est un produit culturel comme un autre », commente l’édile de la commune.

Ensuite, le Premier magistrat insiste également sur les vertus de cet outil potentiel de convivialité. Tout d’abord, le jeu vidéo sur une borne dans un équipement public ou privé, une médiathèque, un café, un foyer de vie…, vous prend du temps de cerveau en dehors des réseaux sociaux, pousse à partager aussi avec des amis ces moments de convivialité et surtout vous sortez de chez vous, comme une potentielle rupture d’un isolement numérique ! L’objectif est que la jeunesse s’empare de cette borne Arcade afin de découvrir ces univers désuets, mais aussi addictifs que les nouveaux jeux numériques. 

« Nous avons 30 à 40 jeux en même temps avec plus de 3 000 disponibles », explique Valérie Cazin, la Directrice de la Médiathèque d’Anzin depuis 2019. Rappelons que cet équipement fait partie du réseau « Myriades » de Valenciennes Métropole. 

Daniel Carlier

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Reçu — 23 octobre 2025

Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 08:48

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce dernier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle n’envisage pas que cela puisse être défavorable : « Non, je ne pense pas que mon appartenance syndicale (CGT) à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par le siège : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de la salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 04:59

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce denier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle ne pense pas que ce statut lui est défavorable : « Non, je ne pas pas que mon appartenance à la CGT à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable… !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par la Direction du Groupe EG : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de cette salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management local ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Reçu — 22 octobre 2025

Une nouvelle loi votée pour l’embauche des plus de 60 ans, le CDI sénior

22 octobre 2025 à 05:13

Ce CDI Sénior, baptisé officiellement contrat de valorisation de l’expérience (CVE), ambitionne de relancer l’accessibilité au travail des plus de 60 ans. C’est un fait, la barrière des 50 ans vous fait basculer dans la catégorie « sénior » et celle des 60 ans dans la filière des déchets de l’humanité…française. C’est pourquoi, même si le taux d’emploi progresse en France, notamment  au XXIème siècle, il reste très inférieur à la moyenne de l’Union européenne, en particulier pour les 60-64 ans avec 38,9 % en France en 2023, contre 50,9 % en moyenne dans l’Union européenne, 65,3 % en Allemagne et 68,9 % en Suède.

Les limites et les avantages

Attention, ce CVE s’adresse uniquement au plus de 60 ans inscrit à France Travail, excluant de fait les retraités en cumul emploi-retraite, les seniors en inactivité non déclarée, voire effet d’aubaine pour un employeur, car il y a un avantage financier au bout de la chaîne à cette embauche.

Concrètement, à l’inverse des indemnités de licenciement, l’indemnité de mise à la retraite est taxée assez lourdement pour les employeurs avec une contribution patronale de 30 %. Là, il est prévu une exonération temporaire de cette contribution jusqu’à la fin de la troisième année suivant la promulgation de la loi. La temporalité est assez courte, quel sera l’impact de ce CDI sénior ?

Mise en retrait automatique

Le saviez-vous ? Dans le Droit commun du travail, un employeur ne peut pas demander à un salarié, bénéficiant de l’ensemble de ces trimestres de retraite, de faire valoir ses droits. En résumé, un salarié de 65 ans avec tous ses droits en la matière peut choisir, pour raisons personnelles, de poursuivre son emploi jusqu’à l’âge de 70 ans. Seulement à cet anniversaire révolu, l’employeur peut l’obliger à quitter son poste. 

Dans ce nouveau cadre juridique, l’employeur pourra mettre automatiquement en retraite un salarié bénéficiant de tous les trimestres pour sa retraite, quel que soit l’âge de l’intéressé. Certains disent déjà que c’est une mesure totalement liberticide, d’autres soutiennent que cette disposition est citoyenne surtout sous l’angle d’un poste disponible pour un plus jeune… !

Nous verrons à l’usage, car ce dispositif est en expérimentation durant 5 ans, si des chômeurs de plus de 60 ans retrouvent un emploi et par capillarité des entreprises bénéficiaires d’individus avec une expérience professionnelle reconnue !

Quand les parlementaires font du parlementarisme, c’est pas si mal !

Daniel Carlier

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Reçu — 21 octobre 2025

L’IA (déjà) présente pour dynamiser l’énergie décarbonée !

21 octobre 2025 à 05:59

Ainsi, sur l’institut d’Anchin, sept équipes d’élèves en Terminale de la filière STAV (Sciences et Technologie de l’Agronomie et du Vivant) ont présenté à un jury un projet innovant en lien avec la production de gaz vert. Ce travail s’inscrit dans le cadre du challenge Méth’Agri Camp 2025 où 6 lycées participent, Institut d’Anchin, de la Thiérache, Institut agricole d’Hazebrouck, Lycée privée Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys), un établissement dans la Somme, et un autre dans l’Oise avant la finale inter-gagnants le 15 décembre sur Béthune. 

Des jeunes et des idées…

Le défi était costaud pour ces collectifs formés à cette occasion. En effet, les équipes ont eu connaissance de bon matin d’une thématique donnée. Puis, sur cette demi-journée, ils devaient concocter un projet innovant afin d’optimiser la production de gaz vert. Ensuite, un jury de trois membres, éclairés sur l’Agriculture, a évalué ces présentations et désigné le vainqueur de cette étape du « Méth’Agri Camp ». 

A cet effet, des formations ont présenté des dérivés de la méthanisation avec, par exemple, la production calorifère (la fameuse chaleur fatale) profitable à d’autres exploitations. Concrètement, les vignes craignent les gelées de printemps, mortifères en l’espèce, et un réseau de tuyaux pourrait dégager la chaleur nécessaire afin d’éviter ce drame viticole. Autre idée intéressante, un nouveau matériel en capacité de déposer l’engrais liquide directement et de manière séparée de la graine, ambitieux. Ce projet dédié « FertiTech » est arrivé à la troisième place du podium

Ensuite, l’imagination était au rendez-vous avec une appétence particulière sur la communication. En effet, la faisabilité et l’acceptabilité d’une unité de méthanisation, près de chez vous, demeure un sujet pour une installation réussie d’une usine à produire du gaz vert à travers la digestion de déchets organiques. Pour autant, on sent que l’inconscient collectif n’est plus à redouter la montagne infernale, mais comment la gravir par les meilleurs sentiers possibles. Pour cette jeunesse avertie sur les choses agricoles, c’est un changement de paradigme. Ainsi, nous ne sommes plus dans le Oui ou Non, mais le Comment mieux communiquer avec l’aide d’un prestataire en conseil ! Le projet Agri’Métha Conseil a fini 2ème de cette épreuve. 

L’IA pourrait optimiser la production d’énergie décarbonée ?

Enfin, l’équipe lauréate du jour a imaginé une start-up spécialisée dans la création d’une IA dédiée au process de la méthanisation. Concrètement, l’équipe propose « Métha’IA, une application où l’Intelligence Artificielle optimise l’alimentation du méthaniseur pour améliorer son rendement (à la production de gaz vert). » Effectivement, l’image régulièrement donnée par les professionnels de la méthanisation est souvent celle d’un « mélangeur géant » dans lequel les ingrédients sont versés. Dans ce cadre, l’idée est d’avertir l’agriculteur/méthaniseur que tel ou tel ingrédient est manquant, que la richesse du cocktail s’appauvrît… En clair, la qualité continue des déchets déposés, sa richesse globale en somme, dans le méthaniseur va augmenter mécaniquement sa rentabilité ; plus de gaz propre, plus d’énergie décarbonée, une méthanisation plus efficace au bénéfice des exploitants agricoles. C’est malin et une véritable opportunité pour le développement d’une IA dédiée à cette analyse permanente. Pas de surprise, cette équipe a remporté le concours de l’institut d’Anchin et sera présente le 15 décembre à Béthune !

Un jury assez bluffé par la présentation de toutes les équipes participantes en attendant les autres étapes du Méth’Agri Camp.

Daniel Carlier

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Reçu — 20 octobre 2025

Le réseau « TC France » fait étape à Valenciennes

20 octobre 2025 à 04:56

(Visuel du Bureau de l’association TC France)

Le réseau TC France, une force de frappe au service des étudiant(e)s

Certes, les sections TC existent depuis des décennies, mais l’émergence d’une association regroupant les 81 départements a boosté la notoriété de cet enseignement. D’ailleurs, c’est la seule méthode pour échanger avec un Ministère, montrer la représentativité de l’interlocuteur. A cet effet, 2024 a été l’année de la grande pesée (au 31 mars demandée par l’Etat) du nombre d’adhérents pour toutes les fédérations, ou confédérations, dans les communautés professionnelles. C’est pourquoi, le propos du Président de l’association TC France, Marc Jaillot, n’est pas anodin : « Nous représentons 30 000 étudiants en France. » Ce réseau est une puissance de négo indéniable pour conventionner avec des partenaires privés et d’évidence entamer un dialogue constructif avec le Ministère en charge. 

Les chef(fes) de Départements des IUT/ Filière TC

Ainsi, autour d’un Bureau de six personnes (c’est peu), trois fois par an, les Chefs de départements se réunissent « afin d’harmoniser le socle commun », en fait la pédagogie de Valenciennes à Corte (Corse). « Evidemment, nous parlons de nos difficultés et de nos besoins pour la meilleure mise en oeuvre. Ici, ce sont les personnes au contact des étudiant(e)s », explique une membre du Bureau de l’association « TC France ». Bien sûr, la réforme du DUT, sur 2 ans, transformé depuis 2021 en B.U.T, sur 3 ans, est au coeur de ces échanges structurants. Tout n’est pas encore calé dans les choix pédagogiques, car ce cursus est de facto très jeune.

3 jours d’ACD, une exposition, et une Assemblée générale

Les étudiants chargés de l’accueil des participant(e)s de cette ACD à Valenciennes

Pour la 1ère journée d’accueil d’une ACD, la coutume est d’organiser des activités pour les visiteurs. A ce titre, l’IUT avait proposé au choix la visite guidée du site d’Arenberg à Wallers, une immersion à la brasserie Caulier en Belgique ou bien l’escape game “Les frères Pillard”. Ensuite, la journée thématique avec la tenue des ateliers, communication, vente, marketing, etc., dans le cadre de la révision nationale du programme pédagogique. Dans la suite logique, l’ACD doit remonter à la CPN (commission en charge de dialoguer avec le Ministère) « composée de collègues », précise le Président de l’ACD.

Comme pour tout le tissu associatif, l’incontournable Assemblée Générale d’une association se greffe, une fois l’an, au cours d’une ACD. C’était le cas sur cette manifestation à Valenciennes où le rapport moral et financier, voire les membres sortants ou entrants, ont été votés durant cette assemblée plénière ; belle représentation pour cet opus valenciennois avec 75 responsables, représentant 51 départements, présents durant ces trois jours.

Enfin, une exposition photos a été présentée durant cette ACD à l’IUT Valenciennes « My Student Life », un travail au long cours réalisé par un enseignant de GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) à l’UPHF, Raynald Vasseur. Ce passionné de la photographie a rencontré durant une année des jeunes avec des singularités, artiste, sportif, ou tout simplement dans le quotidien des apprenants. « J’ai voulu photographier la richesse de nos étudiants ! Qui se cache derrière ces personnes ? J’ai beaucoup apprécié ces rencontres avec des étudiants que je ne côtoyais pas en cours. » Evidemment, la mise en scène du cliché est fondamentale dans une photo réussie. Mission remplie autour de 20 photos exposées durant cette ACD Valenciennes, puis « ces visuels seront accrochés, au 2ème étage de l’IUT (site Tertiales Valenciennes), de façon permanente », conclut Raynald Vasseur. Inutile de souligner que les murs de l’IUT Valenciennes vont parler dorénavant… ! Plein les yeux sur https://www.instagram.com/mystudentlifephoto

Trois grands événements, la signature du réseau TC France 

Nouvelle charte graphique du réseau TC France

La particularité de cette association est qu’elle a réussi au fil des années à inscrire au calendrier universitaire trois événements majeurs. L’historique « Alticiades » dont la portée est « bien plus qu’un séjour au ski. Je conseille (aux chefs de départements) de venir une fois sur l’événement afin de préparer une équipe pour l’année suivante. C’est un challenge avec des épreuves commerciales et sportives », explique Marc Jaillot. Ensuite, le fameux « Master de Négociation » où 10 IUT jouent le rôle de centre d’accueil sur des thématiques différentes, alimentaire, non alimentaire, digital, service, et linguistique. Enfin, le « challenge de communication », uniquement en distanciel, où des collectifs d’étudiants s’affrontent sur des projets de communication. D’ailleurs, la nouvelle charte graphique de l’association a été réalisée durant l’épreuve 2025.

Bien sûr, ces organisations lourdes attirent des partenaires privés et par capillarité des opportunités de stage, d’alternance et d’emplois in fine. « Trouver des débouchés pour nos étudiants, c’est notre métier », conclut Marc Jaillot.

Bérengère Maniez et les étudiants associés à cette organisation

Prochaine étape des ACD, les Orres pour les Alticiades en février 2026 et l’accueil sur l’île de Beauté, à Corte, en juin 2026, un autre moment unique !

Daniel Carlier

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Reçu — 19 octobre 2025

(Volley ball) Vainqueur du Pays Viennois, le VC Valenciennes persiste et signe

19 octobre 2025 à 06:41

(Les Valenciennoises prêtent à repartir à l’abordage du second set après avoir empoché le premier)

L’EFFECTIF DU VC VALENCIENNES 2025-2026

Le VCV a connu un sacré bouleversement à l’intersaison et présente un effectif fortement remanié pour l’exercice 2025-2026.

 Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 anss, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

STEVEN PLATTEAU AUX COMMANDES

Steve Plateau aux manettes de l’équipe Valenciennoise cette saison

Passé par Tourcoing Lille Métropole (2017-2018), le CES Poitiers Saint Benoit (2021-2022) St Michel Sports Marquette (2024-2025), Marcq en Baroeul (2024-25), à des postes de statisticien ou coach adjoint, Steven Platteau (39 ans)  est cette saison le coach principal du VC Valenciennes succédant à Gaëtan Cyrulik. Une première dans ce championnat Elite poule Haute, pour le nouvel entraîneur valenciennois.

UN DEBUT DE CHAMPIONNAT TRES PROMETTEUR

Les protégées du président Arnaud Legrand ont débuté leur saison sur les chapeaux de roues en alignant trois victoires en autant de matchs. Elles se sont d’abord imposées à Harnes  dans le derby régional: 1-3 en ouverture d’exercice 2025-2026, puis n’ont laissé aucune chance à Balma Quint Fonsegrives (3-0) sur le parquet de la salle du Hainaut et dernièrement elles ont confirmé en déplacement à Sens : 2-3.

Une belle entame de saison dans laquelle elles n’ont concédé que trois sets.  Des excellentes performances qui les placent à la 3e place du classement avec huit points derrière Nantes et Quimper neuf points. Quant à son adversaire du soir, le Pays Viennois pointait à la 4e place avec sept points pour deux victoires et une défaite avant cette rencontre.

LE VC VALENCIENNES N’A PAS PLIE 

Comme la saison dernière les jeunes supporters du VAFC sont venus encourager le VCV

Dès les premières actions les connaisseurs se sont rendus compte que la soirée n’allait  pas être simple : 4-4, 7-6. Et pourtant petit à petit, les équipières de Karolina Goliat dans le sillage de l’efficace Channon Thompson, prenait de plus en plus l’ascendant (20-16) pour s’octroyer trois balles de premier set (24-21) qu’elles vendangeaient hélas. Ce n’était que partie remise : 26-24. Dans le second set le coude à coude persistait (8-6) mais grâce à deux aces de Mariéta Lavaire le VCV prenait un léger bol d’air : 10-6. Les Livies réagissaient : 13-13, mais comme  dans le premier épisode elles allaient, petit à petit, fléchir : 19-16, 23-18, pour finalement laisser les joies de l’acquisition à leurs hôtes du soir qui ne lâchaient pas grand-chose : 25-20. Cela dans une très bonne ambiance concoctée par les jeunes supporters du VAFC, présents et actifs comme la saison dernière. Il allait falloir terminer le travail et comme depuis le début des hostilités ce n’était pas simple. Non car le Pays Viennois y croyait encore : 10-13, 14-18. En remettant le bleu de chauffe les filles de Steven Platteau égalisaient à 19 partout. Les égalisations se succédaient mais elles appuyaient une dernière fois sur le champignon pour l’emporter : 25-23. Un succès 3-0 qui leur permet de mettre le Pays Viennois, un candidat aux play-offs,  à quatre longueurs au classement (4e, 7 pts). Du bel ouvrage.

Les réactions :

Arnaud Legrand (président du VCV) : << Le début de saison est plus que satisfaisant avec quatre victoires. Le match face à une grosse équipe de Vienne, qui leur manquait une joueuse, n’a pas été facile, mais le 3-0 est de bon augure pour la suite. Notre objectif est vraiment les play-offs après on verra bien. Le groupe est beaucoup mieux que l’année dernière, c’est vraiment un groupe de copines et j’espère que cela va continuer grâce à ces victoires. Il y a plus de qualité, plus de mental, plus  d’ambiance dans le groupe. >>

Steven Platteau (coach du VCV) : <<  C’était un match compliqué, mais les filles l’ont bien abordé car nous l’avions préparé correctement. Nous l’avons joué sérieusement avec agressivité avant de gros morceaux qui nous attendent : Quimper et Nantes. Un début de saison dans lequel il n’y a pas grand-chose à dire, nous avons pris 11 points sur 12, c’est très bien.  Ici à Valenciennes j’y suis très bien, l’ambiance est très bonne dans la salle, les conditions de travail sont très bonnes et j’ai un groupe qui est super. >>

Quant à Alexndra Fomina, la coach du Pays Viennois, elle s’est montrée mauvaise perdante répondant à la question :  Que pouvez vous nous dire sur ce match ? : << Rien du tout >>…

VC VALENCIENNES – PAYS VIENNOIS : 3-0 (26-24, 25-20, 25-23)

Olivia et Robert Place

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Reçu — 17 octobre 2025

Non censure du Gouvernement « Lecornu 2 », les personnalités politiques gagnantes ou perdantes de cet instant démocratique !

17 octobre 2025 à 04:45

Les Grands perdants de cette non censure du 16 octobre 2025

Emmanuel Macron 

En abandonnant le totem de son second quinquennat, en l’occurrence la Réforme des Retraites, le Président de la République acte l’échec patent, de son second mandat, dans la conduite de la politique domestique dont une dissolution incompréhensible en juin 2024, sauf par un quarteron de sachants. En effet, depuis le passage du septennat au quinquennat, l’omniprésence du chef de l’Etat dans les affaires internes était une constante de la politique française. C’est pourquoi, ce moment politique marque un coup d’arrêt brutal dans l’histoire de la 5ème république. Toutefois, la géopolitique est tellement dense que ce dernier pourra se concentrer sur les problèmes du monde. C’est un retour aux fondamentaux pour un Président de la République française. D’ailleurs, en terme de politique étrangère, Emmanuel Macron a maintenu une stature robuste de la parole de la France malgré tous les soubresauts au sein de ses frontières.

Jean-Luc Mélenchon

A 75 ans en août 2026, chaque mois compte en politique, Jean-Luc Mélenchon sent que le moment est favorable pour une Présidentielle anticipée, c’est maintenant ou jamais ! En effet, malgré des sondages très positifs pour le Rassemblement National, il est capable de renverser la table au second tour grâce à son supplément d’âme qu’il dégage durant une campagne présidentielle. C’est le meilleur bretteur, et de loin, de la politique française. Par contre, nous sommes dans le « Nombrilisme » le plus absolu. C’est moi ET le chaos… en même temps, car il y a beaucoup de points communs entre le mouvement « En Marche » et « La France Insoumise » à leur naissance en 2016. Evidemment, pas sur le fond, mais sur la méthode de gouvernance énormément !

Marine Le Pen

C’est presque une habitude, le RN se prend toujours les pieds dans le tapis dès que la ligne d’arrivée est toute proche. En 2017, Marie Le Pen s’écrase sur le tarmac durant le débat du second tour de la Présidentielle. En 2022, après une campagne de 1er tour remarquée sur le pouvoir d’achat. Certes, elle limite les dégâts durant le duel télévisé, mais se noie durant sa conférence de presse sur les sujets internationaux. En plein début de la guerre en Europe, le conflit Ukraine/Russie lui coûte beaucoup, moins qu’Eric Zemmour, mais tout de même. 

Enfin en 2025, alors que la sérénité s’imposait pour le Rassemblement National face à l’agitation de tout le reste du paysage politique français, elle choisit le coup de poker démocratique. En effet, Marine Le Pen pouvait appuyer sur le bouton « censure » comme pour Michel Barnier… au dernier moment. Dont acte, elle a voulu hystériser en amont ce moment politique, une lourde erreur, car les Françaises et les Français ont (aussi) eu peur de retourner aux urnes et pas forcément par la crainte du résultat. Certes, la population française adore la politique, mais trop c’est trop ! Le peuple a tout simplement envie d’une PAUSE de vie, raz le bol des tribulations des hommes et des femmes politiques, des intérêts divergents ou convergents. Laissez la France soufflée 5 minutes avant un autre moment Présidentiel, tout juste après des Municipales déjà électriques en mars 2026… !

Enfin, Marine Le Pen a enregistré une autre mauvaise nouvelle, ce mercredi 15 octobre 2026, avec un rejet du Conseil d’Etat relative à sa demande de suspendre son inéligibilité ! Comme disait un ancien Président de la République, « les emmerdes, ça volent toujours en escadrille. »

Bruno Retailleau 

Alors qu’il avait planté une stature de l’homme « Présidentiable » incontournable en 2027 au sein du parti « Les Républicains » ; pour un égo ébréché, il déclenche une nouvelle crise politique ! En effet, Bruno Retailleau n’a pas supporté la présence de Bruno Lemaire ou trop écouté quelques retours de ses proches militants. Il a juste oublié que durant deux gouvernements, une majorité de Ministres ont du mettre leur convictions dans leur poche pour figurer dans le même Gouvernement… que lui ! Là, il se retrouve dans une opposition radicale au Gouvernement « Lecornu 2 ». Quel que soit le sujet voté pour la validation de ce budget 2026, même dans la ligne politique des LR, il ne prendra plus les gains de cette avancée pour les sympathisants de ce mouvement politique. Seule issue pour ses ambitions, il devra travailler pour l’union des droites et il a directement relancé son pire rival, Laurent Wauquiez. Une trajectoire à la Eric Cioti est limpide pour lui et par suite une disparition lente du champ visuel politique des Françaises et des Français. 

Edouard Philippe

Pour l’ancien Premier ministre de « Macron 1 », son affinité avec le leader de la LFI s’est traduite par la même demande (encore hier soir), la destitution du Président de la République. Certes, il pense pouvoir jouer sa carte au second tour d’une présidentielle anticipée, mais il voit déjà sa courbe des sondages en baisse et cela va continuer. C’est un poison très lent, pas très spectaculaire dans l’immédiat, mais il a perdu son socle électoral Macroniste de droite, car aucun d’entre eux ne pourra oublier ce moment politique dans le secret de l’isoloir. Pour jouer le « Brutus », il faut veiller à ce que votre coup soit fatal. Il va également rentrer dans le rang de cette pléthorique équipe de candidats putatifs à droite de l’échiquier politique. Bref, il n’est plus cette personnalité en marge, un peu au dessus de la mêlée qu’il avait très habilement construit depuis la naissance du parti « Horizons ». C’est une rupture… des croisés, la convalescence sera longue et rude… !

David Lisnard

François Baroin, Chiracien jusqu’au bout des ongles, a incarné la présidence de l’AMF  (Association des Maires de France) et a même fait progresser la lisibilité de cette association représentative des 35 000 communes françaises. Dans ses fonctions, il n’a jamais affiché ses convictions personnelles au dessus de l’intérêt suprême des collectivités locales françaises. 

En l’état, David Lisnard s’est prononcé sur sa position en faveur de la « censure », peu importe son avis d’homme politique d’ailleurs. Ce dernier est-il le résultat d’un sondage interne sur les 35 000 collectivités françaises, aucune annonce sur ce point ! En l’espèce, il a dégradé la fonction de Président de l’AMF et devrait présenter sa démission de cette association dans les meilleurs délais. Là également, sa fuite vers l’extrême droite sera sa seule bouée, mais la prochaine élection à la présidence de l’AMF pourrait être animée avec d’autres candidatures plus indépendantes d’un positionnement politique permanent !

Les Grands gagnants de cette non censure du 16 octobre 2025

Olivier Faure

Le Partis Socialiste, presque un survivant compte tenu de sa dilution dans le Nouveau Front Populaire, est le grand vainqueur de ce momentum politique. Bien sûr, tout serait remis à plat si au bout du bout le budget 2026 n’était pas voté. Toutefois, s’il est validé avant le 31 décembre 2025, le PS se relance dans la course à la candidature présidentielle avec un positionnement de gauche élargi sans La France Insoumise. C’est un coup politique gagnant !

Sébastien Lecornu 

Personne n’osait l’espérer dans les rangs du bloc présidentiel, mais Sébastien Lecornu a renversé la vapeur d’une censure promise. Concrètement, il lance une phase parlementaire inédite sous la 5ème République. S’il parvient à remplir sa mission, donner un budget à l’Etat et à la Sécurité Sociale, il sera « upgradé » comme grand commis de l’Etat. A 39 ans, il pourrait attendre son heure tranquillement en coulisses, notamment pour la Présidentielle 2032.

Gérald Darmanin

C’est le facteur X que peu d’experts ont vu venir ! Son maintien dans le Gouvernent « Lecornu 2 » est une surprise habilement mise en scène par ce dernier. Il s’offusque des propos de Gabriel Attal à l’endroit du Président de la République et se met en retrait du parti présidentiel. Par ricochet, il dynamite les propos d’Édouard Philippe bien au delà de la critique acerbe. Ensuite, il ne brigue pas non plus un nouveau mandat de maire dans sa ville de coeur, Tourcoing. Bien joué sur le temps long, car si les budgets (Etat et Sécu) passent, il pourra tranquillement travailler son positionnement politique pour la prochaine présidentielle 2027. 

Ainsi, il pourrait occuper le trou béant d’une droite sociale, un temps monopolisé par Xavier Bertrand un temps, mais ce dernier s’abime à travers une candidature (quasi) permanente pour devenir le « prochain 1er Ministre ». Toutefois, ce binôme se connaît bien et pourrait former un ticket redoutable pour la prochaine élection suprême. 

Laurent Wauquiez

On l’adore ou on l’abhorre, mais la volte-face de Laurent Wauquiez face à la « gaffe » monumentale de Bruno Retailleau, conduisant à la fin prématurée du Gouvernement « Lecornu 1 », restera dans les annales de la manoeuvre politique. On ne parle pas du fond, compte tenu du changement à 180 degrés du Président de la région Rhône Alpes, mais de la forme. En une soirée, il fédère les députés LR, craintifs d’une nouvelle élection suite à une dissolution, derrière son instant politique. D’un coup, il devient à la tribune de l’Assemblée nationale le dernier rempart du parti « Les Républicains » contre l’extrême droite. On se pince pour y croire, mais ce « bougé » est absolument bluffant !

Marine Tondelier, Fabien Roussel, Raphaël Glucksmann

Si le budget 2026 est voté au sein d’une France majoritairement à droite, les autres leaders de gauche peuvent réfléchir à 2027 autrement. En effet, la marginalisation totale de LFI sera profitable à terme pour les partis politiques « Les Ecologistes », le « PCF », et « Place publique ». Peut-être pas immédiatement sur les Municipales 2026 où le mouvement écologiste pourrait boire la tasse, mais une force de gauche écologiste différente peut envisager une prochaine Présidentielle 2027 (sauf changement de calendrier). Un bloc de gauche (Les Ecologistes, PCF, et P.S, Place Publique, et autres partis affiliés) pourrait donc jouer sa propre carte dans les 18 prochains mois. La vie sans LFI n’est donc plus un mirage politique… !

Daniel Carlier

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Reçu — 16 octobre 2025

(Prim’Toit) Soutenir l’accès aux logements des jeunes couples… en milieu urbain !

16 octobre 2025 à 05:18

Jean-Luc Caudmont, Président de Prim’Toit : « Le Conseil d’administration a décidé de développer une offre complémentaire, quasi inexistante à ce jour en milieu rural et périurbain. »

Jean-Luc Caudmont

Se loger, voilà un défi pour chaque jeune couple dont le souhait est de vivre en milieu rural, voire périurbain. Fort de ce constat, l’association Prim’Toit oeuvre dans ce domaine à travers une offre complémentaire en milieu urbain. Le véhicule, des rénovations lourdes de friches ou plus spécifiquement des verrues urbaines. « Le Conseil d’administration a décidé de développer une offre complémentaire, quasi inexistante à ce jour en milieu rural et périurbain », déclare Jean-Luc Caudmont, le Président de l’association Prim’Toit.

« Faire du beau », Christophe Ferraï

Sur la commune de Raismes, comme beaucoup d’autres, vous avez de nombreux logements miniers. Bien sûr, certaines maisons sont parfois inoccupées sur une longue durée. En l’espèce, quatre maisons, 3 sur le quartier de Vicoigne et une autre rue de Wallers, cochent ces cases. A l’abandon depuis 10 à 15 ans, le bailleur social « Maison & Cités », propriétaire, traînait comme un boulet ces habitats. Dans ce cadre, la collectivité locale de Raismes a mis en rapport le bailleur social et ladite association. « Nous avons joué le rôle de facilitateur », précise le maire de Raismes. 

Arrière du logement minier en question

La transaction s’est réalisée pour un montant de 120 000 euros pour l’achat de ces 4 maisons, mais « avec un coût de 730 000 euros au global, comprenant les travaux ! Nous voulons faire du beau, c’est un objectif de qualité », précise Christophe Ferraï, le Directeur général de Prim’Toit. En effet, l’association détient l’agrément pour l’achat de ce type de logements où « le privé ne pourrait pas investir. Sur ce type de chantier, nous sommes la cavalerie légère. D’ailleurs, nous avons déjà réalisé une opération similaire sur Cambrai », poursuit-il. En effet, en plus d’une rénovation XXL, la mise en place d’un loyer modéré est concomitante à cette attribution d’où un retour sur investissement impossible pour un investisseur privé. 

On peut constater encore que la qualité structurelle d’un logement minier, avec plus d’une centaine d’années, demeure impressionnante. « On ne construit plus du neuf comme cela de nos jours », explique un professionnel. Pour autant, le chantier intérieur de ces habitats dégradés est colossal.

Chantier en insertion

En premier lieu, l’association d’insertion AGEVAL a réalisé la dépurgation de ces maisons, une remise à zéro nécessaire et efficace. Ensuite, elle sera aussi partie prenante dans les « chantiers de la plâtrerie, les peintures, les sols souples et la réalisation du mobilier », explique le Président de l’association. 

Ces travaux devront s’étaler sur 18 mois environ avec une mise à disposition au 1er semestre 2027. « Ces logements ne sont pas exclusivement pour les jeunes couples même s’ils sont fléchés en priorité », ajoute Christophe Ferraï.

Dans cette optique, les services de Prim’Toit et de la collectivité locale traiteront les demandes de logements « bénéficiant de 60% de subvention du dispositif ANAH (sur critères de ressources). La Porte du Hainaut participera également à ce financement. Ces logements sont une diversification de l’offre sur notre commune. Ils permettent à des jeunes de rester sur leur environnement habituel, rester à la maison en quelque sorte. De plus, ce n’est pas des logements au rabais, mais de qualité », conclut Aymeric Robin, le Président de La Porte du Hainaut.

Daniel Carlier

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Reçu — 15 octobre 2025

« Octobre Rose », c’est jusqu’au 31 octobre… !

15 octobre 2025 à 04:40

Fort du bilan 2024 — avec 30 000 € collectés et 6 associations locales soutenues — ce renouvellement témoigne de la volonté des apprentis, artisans et collaborateurs de poursuivre leur mobilisation dans la lutte contre le cancer du sein. Le prix reste inchangé : 2 € le sachet.

pastedGraphic.png Un impact qui va bien au-delà de la gourmandise

En achetant un sachet de Meringues Roses, chacun contribue à faire vivre les artisans locaux, à soutenir les commerces partenaires et à faire grandir un élan solidaire qui dépasse les frontières de la pâtisserie.

Cette année encore, le Valenciennois se distingue par une forte mobilisation de ses acteurs majeurs : la CCI Grand Hainaut, la Fédération des Boutiques de Valenciennes, l’Association des Pâtissiers du Hainaut, le Groupement des Unions Commerciales du Grand Hainaut ainsi que les Pâtigoustiers.

Pour cette édition 2025, 800 cartons soit 200 000 meringues ont été produites par les apprentis de la CMA (600 cartons : 150 000 meringues en 2024).

Une cartographie des points de revente est disponible sur le site de la CMA Hauts-de-France : Meringues Roses 2025 – CMA Hauts-de-France.

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Reçu — 14 octobre 2025

(CAPH) Objectif « déminer » la polémique sur la réhabilitation/extension du site communautaire de Raismes

14 octobre 2025 à 06:30

(Visuel non contractuel)

Aymeric Robin : « Le siège de La Porte du Hainaut sera toujours sur Wallers-Arenberg »

Même si ce projet a été initié en début de mandat intercommunal, avec une finalisation en juin 2025 du dossier administratif et financier, la polémique portée par Joshua Hochart, sénateur et conseiller municipal sur Denain, mais également par d’autres voix, bat son plein. C’est pourquoi, cette présentation durant plus d’1H15, plus un débat de 45 minutes environ, avait pour objectif de répondre à tous les questionnements sur ce dossier marquant.

Comme pour les travaux de réhabilitation majuscule de l’aile de l’ancien hôtel Dieu par Valenciennes Métropole, pendant que le corps se transformait en Royal Hainaut, a fait polémique sur l’ampleur du projet, la transformation/extension du site communautaire éclaté de Raismes fait débat dans les différents conseils municipaux, et bien sûr dans l’hémicycle communautaire.

Un site minier vers le grand public

Pour tout comprendre, il faut débuter par le commencement. Dès l’entame du mandat, après la Covid, le projet de transformer l’ex Arenberg Créative Mine est sur la table. L’ambition d’ensemble est d’ouvrir l’ancien site minier vers une destination « Grand public » et d’optimiser les espaces… à louer potentiellement. D’ailleurs, cette version ouverte au public pourrait être présentée très prochainement. 

De suite, le Président de la CAPH indique clairement : « Nous voulons rendre au public ce site, alors qu’actuellement il est fermé avec des grilles. Ensuite, nous ne vendons rien sur Arenberg et nous voulons aussi optimiser ce site en terme de recettes pour la communauté d’agglomération. Enfin, le siège de la CAPH sera toujours sur Wallers-Arenberg (avec des conseils et bureaux sur le Leaud). »

Le chemin administratif et financier 

Tout d’abord, la loi et elle a plus d’importance qu’il n’y paraît dans ce dossier. En effet, la fameuse loi NOTRe a renforcé l’action des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI Fiscalité propre) par l’accroissement de leurs compétences obligatoires à compter du 1er janvier 2017, notamment dans le domaine du développement économique. La traduction concrète est la fin de la distinction entre zones d’activité communales et zones d’activité d’intérêt communautaire. A compter du 1er janvier 2017, les ZAE, quel que soit leur objet, relèvent de plein droit de l’EPCI à fiscalité propre. En résumé, fini les polémiques d’un choix arbitraire entre une zone économique, conservée jalousement par une commune, voire le passage en communautaire d’une ZAE jugée comme un privilège par d’autres édiles. Cette polémique tenace a tenaillé toutes les EPCI de France et de Navarre… depuis l’émergence des intercommunalités en 2001. En résumé, les zones économiques sont dorénavant sous la compétence des communautés de communes, communautés d’agglomérations et communautés urbaines, plus de débat. 

C’est pourquoi, les services de la CAPH installés sur la Zone du Plouich, sur plusieurs bâtiments, ont connu quelques transformations thermiques au cours de ces années, mais tout le monde peut constater la vétusté du site dans sa globalité. Rien que l’entrée dans la zone du Plouich fait un peu pitié…, pour ne pas dire ridicule !

Par suite, les services présents sur Arenberg vont se regrouper avec les autres, déjà beaucoup plus nombreux en mode éclaté, sur la Zone du Plouich à Raismes. « Aujourd’hui, cette zone économique n’est pas lisible, pas moderne, pas accessible, sale… », précise le Président de la CAPH.

Ensuite, Aymeric Robin rappelle toutes les étapes de ce dossier au long cours. Dès mars 2021, le dossier est lancé avec une première traduction concrète dans le PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) en 2022 (prise en compte de crédits d’investissement), puis en 2023, puis en 2024. C’est un classique du genre, voire une prudence gestionnaire sur les gros chantiers communaux ou intercommunaux. On provisionne durant des années en amont afin d’éviter un gros trou d’air dans la comptabilité publique d’avance, de fait sévèrement sanctionné par une opposition de toutes les couleurs politiques. Ne pas le faire relève de l’amateurisme total !

De même, la procédure d’Appel d’Offres pilotée par le comité de pilotage dédié et la commission développement économique, présidée par Anne-Lise Dufour, maire de Denain, a validé le choix du porteur de projet le plus pertinent et signé à cet effet la fin de ce parcours administratif et financier le 30 Juin 2025. Evidemment, pourquoi le choix de ce site sur Raismes, dont le Président est l’édile, et pas sur Denain, voire Saint-Amand-les-Eaux ou dans l’Ostrevent et par suite de transférer tous les services sur ladite collectivité locale sur Denain 20 000 habitants, Saint-Amand-les-Eaux, 16 000 habitants ? Nul doute, ce choix cornélien aurait été source d’une polémique très sportive compte tenu des rivalités bien connues entre les figures politiques à la tête des ces collectivités locales de Denain et de Saint-Amand-les-Eaux, la 3ème guerre mondiale territoriale aurait été ouverte. Ensuite, quel est serait le coût d’une construction ex nihilo et du transfert global de tous les services… sur Denain, sur Saint-Amand-les-Eaux ou ailleurs… à l’heure de la dette publique, credo matin, midi, et soir de la politique française. Ce débat d’évidence explosif n’a pas eu lieu durant le mandat 2014/2020 durant lequel la loi NOTRe est arrivée dans le champ intercommunal. 

Certes, La Porte du Hainaut a choisi de transformer le site minier vers la « Mine Images », un chantier titanesque et un rendu bluffant inauguré en septembre 2015 dans la ligne de la reconnaissance UNESCO, en juin 2012, du bassin minier. A la décharge de l’ancienne présidence, il est difficile de mener à bien tous les chantiers en même temps, ce transfert de la patate chaude a donc été dévolu à l’hémicycle communautaire 2020/2026. Seul fait tangible, la ZAE du Plouich existe et se situe sur Raismes. Que ce soit le siège du Conseil départemental du Nord, de la région Hauts de France, de la Chambre des Métiers Hauts de France, et des chantiers pléthoriques des agglos pour leur nouveau siège pour la plupart, l’argent public est-t-il dépensé à bon escient pour des structures internes, c’est un débat public ! Chacun fera son opinion !

« Pourquoi ce projet, très bien exposé par l’Architecte, n’a pas été-t-il présenté en Conseil communautaire et pas seulement en Bureau communautaire ? », commente Joshua Hochart. Assurément, le vote en Conseil communautaire aurait débuté par une campagne politique avant même que démarre, celle déjà en coulisses pour la prochaine présidence de l’agglo, et un scrutin serré, comme en 2020, dont l’issue ne sera jamais connue in fine. Tout est politique et dire qu’il n’y a aucune incidence entre le fait politique national et le territoire est une vaste plaisanterie, la dissolution en juin 2024 a tendu comme un arc les femmes et les hommes politiques. « Nous avons suivi toutes les procédures, avec l’aide d’avocats, afin de respecter (la confidentialité) de cet appel d’offres. Ce denier a été validé également par la Commission des finances, comme celle en charge du Plan Climat, mais également suivi par le réseau ferroviaire compte tenu qu’Alstom est implantée sur ce site », explique Aymeric Robin.

Le coût du projet décodé !

Autre polémique, le coût financier de ce projet est soumis à la discorde. Concrètement, le coût stricto sensu de la rénovation/extension du bâtiment est de 15 millions d’euros, avec la végétalisation autour du site et la rénovation de l’entrée de la Zone Economique, l’addition s’élève  à 18 millions d’euros. « Vous choisissez de construire un site à 18 millions d’euros pendant que vous faites les poches des habitants avec la TEOM. De plus, ce site bénéficie à Raismes, ville dont vous êtes maire ! », poursuit Joshua Hochart.

Pour mesurer ce coût de 18 millions d’euros, la démonstration s’est portée sur le gain énergétique à terme compte tenu de la vétusté de l’existant. « Cette réalisation, en fonctionnement sur 30 ans, amène une dépense (énergique + eau) de 8 420 000 euros à terme contre 13 380 000 euros avec la mise aux normes obligatoire (différence environ 5 millions d’euros sur 30 ans) », explique le cabinet Morphoz. Actuellement en 2025, le coût énergétique des différents site de la CAPH est de 91 000 euros environ.

Ensuite, la réglementation qui pique et totalement inconnue du Grand public, le fameux « Décret Tertiaire » s’applique en 2030. En résumé, ce décret impose une réduction drastique de la consommation énergétique par les collectivités publiques afin d’éviter une infraction en 2030 et les premiers contrôles. Bien sûr, on peut mettre la poussière sous le tapis, comme certaines agglo (Cambrai) choisissant majoritairement encore l’enfouissement des déchets, et attendre la catastrophe ! Quel que soit la couleur de la collectivité locale, elles avancent à leur rythme sur ces dossiers ! 

Par capillarité, il fallait travailler sur le site du Plouich dans sa globalité et remettre à niveau les bâtiments de la CAPH même sans y transférer tous les services, juste pour se maintenir à Raismes en conformité sur le « Décret Tertiaire ». Oui, le choix aurait pu être autre, sur Denain ou Saint-Amand-les-Eaux avec une polémique sans fin à la clé faute d’un seul pôle de centralité. Evidemment, certains diront que le politique aurait pu supprimer cette contrainte lourde pour les collectivités publiques et tout transférer sur la Planète B… !

Le site de la CAPH du « Plouich » revisité

L’appel d’offres très disputé pour le chantier extension du bâtiment administratif « La Passerelle » a été remporté par le mandataire « Sogéa Carboni, filiale du Groupe Vinci construction». Autour d’un panel de partenaires, dont le cabinet d’architectes bien connu sur le Valenciennois, Morphoz Architectes, une présentation détaillée a été proposée à l’hémicycle communautaire. 

Le site est revisité avec une base béton, puis en bois sur les étages, des brise-soleils, des panneaux photovoltaïques sur un toit dans le respect de la loi APER visant une accélération des énergies renouvelables. En effet, elle oblige les entreprises à solariser ou végétaliser leurs parkings et bâtiments de plus de 1 000 M2. La fameuse passerelle va réunir l’extension dont le hall « sera bien plus qu’un espace d’accueil, de conférences, de réunions, d’expositions, et autres », commente le Cabinet d’architectes. 

Autre volet à prendre en compte, ce chantier va proposer 8 000 heures d’insertion durant la phase travaux. Cette dernière débutera en mars/avril 2026 pour s’achever en juin 2028.

Les réactions

Sur le volet transition écologique, le respect de toutes les lois en vigueur, exposé précédemment, justifie, pour Bruno Saligot, maire d’Escaudain, ce chantier controversé : « Notre Projet de Territoire indiquait clairement une stratégie patrimoniale à cet effet. De toute façon, nous aurions dû réaliser des travaux importants pour respecter le Décret Tertiaire en 2030. »

Patrick Trifi, élu de Raismes, insiste sur le lancement du projet dès 2021 « et de la nécessité de respecter les normes en 2030. A terme, Nous allons diminuer notre consommation énergétique par 4 ». 

Patrick Dufour, élu à Saint-Amand-les-Eaux, échange sur les choix bâtimentaires tout en glissant « le choix espéré d’Outinord pour les banches spéciales…, on a besoin de vous ! ». Mme Mercier demande également des précisons sur ces espaces « très vitrés avec un effet serre en été ? » Concrètement, la dynamique d’une construction en 2025 est qu’elle permet de bénéficier du « soleil en hiver et de s’en protéger en été », précise le constructeur. 

Pour sa part, André Desmet, Président de la commission des finances, explique : « C’est un projet ambitieux. Pour 166 000 habitants, un coût de 18 millions d’euros pour transformer le site du Plouich et le site d’accueil de tous les services de l’agglo. Est-ce si élevé comme montant ? Par contre, j’espère que le 1/3 d’entreprises locales participantes sur ce chantier correspond à 1/3 du montant financier global. »

Pour l’élu de Denain, David Audin, il tance son opposant au sein du Conseil municipal : « L’argument de la TEOM est populiste et irresponsable. C’est de l’immobilisme et ne correspond pas à notre projet de territoire. »

Concernant le volet purement financier, Jean-François Delattre, le vice-président aux finances. « Sur 30 ans, cela nous coûte 300 000 euros par an pour regrouper tous les services avec de meilleures conditions de travail. » Evidemment, la difficulté de recrutement dans la fonction publique est une constante en France, une problématique majeure. C’est pourquoi, l’aménagement par les collectivités publiques des sites d’exercice du métier devient quasi une obligation structurelle et sur La Porte du Hainaut comme les autres.

Enfin, le Président de la Porte du Hainaut conclut : « La TEOM a permis de soutenir tous les projets locaux et communautaires, c’est une fiscalité au service des habitants. A chaque fois où vous allez sur une inauguration, la réalisation est possible grâce à cette TEOM. Soyez honnête dans votre démarche ! ».

Enfin, Joshua Hochart affirme que la « dette publique explose à La Porte du Hainaut ». Jean-François Delattre répond tout de go : « C’est faux, notre capacité de désendettement est de 3,5 années. » Un taux très raisonnable pour une EPCI, certes cette donnée est en hausse sur cette agglo, mais pas explosive du tout !

Daniel Carlier

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