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Eaux Perrier: l'UFC-Que Choisir demande la suspension de la commercialisation, Nestlé Waters se défend

24 septembre 2025 à 13:14
L’UFC-Que Choisir attaque Nestlé en justice pour faire retirer les bouteilles Perrier du marché, accusant la marque de tromperie sur leur qualification d’"eau minérale naturelle". L’association dénonce des traitements interdits (UV, charbon actif) et un risque sanitaire, malgré les démentis du groupe suisse, qui invoque des contrôles stricts.

Alimentation: Greenpeace France demande l'interdiction de l'hexane

22 septembre 2025 à 18:00
Greenpeace tire la sonnette d’alarme : l’hexane, un solvant neurotoxique dérivé du pétrole, a été détecté dans 36 des 56 produits alimentaires analysés – des huiles aux laits infantiles, en passant par le poulet. Si les taux mesurés (entre 0,05 et 0,08 mg/kg) restent en dessous des seuils réglementaires, l’ONG dénonce des normes "obsolètes".

Diabète de type 5 : vers une révolution thérapeutique pour les pays en développement ?

22 septembre 2025 à 14:34
Proposé en janvier 2025 à Vellore (Inde) et officialisé en avril par la Fédération internationale du diabète (FID), le diabète de type 5 est désormais une forme distincte de la maladie. La revue scientifique "The Lancet Global Health" appelle à soutenir les recherches sur son phénotype et ses traitements, pour mieux soigner des millions de patients, surtout dans les pays à faible revenu.

Vin : pour connaître calories et additifs, il faut souvent scanner un QR code

19 septembre 2025 à 11:02
Selon une enquête de la CLCV (Consommation logement cadre de vie), le nouvel étiquetage des vins est largement respecté (96 %), surtout via un QR code. L’association salue la transparence, mais critique la dématérialisation et alerte sur la présence généralisée d’additifs, appelant à renforcer et élargir la réglementation.

Pourquoi ces zoos ont interdit aux singes de manger des bananes 

9 septembre 2025 à 07:45
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Cher(e) ami(e) de la Santé,

Au zoo de Paignton, en Grande-Bretagne, les singes n’ont plus le droit de manger des bananes.

À la place, les singes reçoivent désormais des légumes verts ou des légumes racines…

… et le résultat sur leur santé a été spectaculaire.

Depuis que le zoo a pris cette décision en 2014, les singes ont :

  • Moins de problèmes de digestion ;
  • Moins souvent du diabète ;
  • Et des dents en bien meilleure santé.

Selon le Dr Plowman, qui supervise les mammifères du zoo :

« Réduire le sucre du régime des petits singes les a aussi rendus plus calmes et amélioré la cohésion du groupe »1.

Le grand zoo de Melbourne, en Australie, a pris la même décision en 2018.

Là-bas aussi, les bananes rendaient les singes obèses, et leurs dents tendaient à pourrir2.

Pourquoi ? Par quel mystère ?

Après tout, quoi de plus naturel pour un singe que de manger une banane ?

La réponse, c’est que les bananes modernes sont beaucoup plus sucrées que les bananes sauvages.

Et c’est vrai de la plupart des fruits : ils sont plus sucrés que les variétés ancestrales.

Pensez aux pommes sauvages : elles sont plus petites et plus amères que les variétés modernes. Quant aux prunes, leur taux de sucre aurait même doublé en 20 ans3.

Voilà ce qui explique la décision courageuse du Dr Lynch, vétérinaire en chef du zoo de Melbourne.

Note que ce même Dr Lynch a fait cette étonnante confidence aux journalistes :

« Après avoir beaucoup travaillé sur la nutrition, j’ai tendance moi-même à manger moins de fruits »4.

Intéressant, non ?

Ce que vivent les singes devrait-il nous alerter aussi ?

Faut-il arrêter de nous gorger de ces fruits trop sucrés ?

Si vous êtes en pleine santé, 2 gros fruits par jour sans problème 

Si vous êtes en pleine santé, vous pouvez manger sans problème jusqu’à 2 fruits par jour en « équivalent pomme », soit 300 à 400 grammes de fruit.

C’est-à-dire, si vous n’avez pas de problème métabolique comme du diabète, de l’obésité ou une hypertension incontrôlée.

Si vous êtes concerné par un de ces soucis de santé, mieux vaut probablement vous limiter à l’équivalent d’un gros fruit par jour maximum, en plusieurs prises (je vous dis à la fin de cette lettre ceux que je recommande le plus).

Même conseil si vous souffrez de ballonnements et problèmes intestinaux.

Car vos problèmes d’intestins sont peut-être dus à une « intolérance au fructose » … sans que vous le sachiez.

Selon le Dr Antonello d’Oro, une personne sur trois absorbe mal le fructose : c’est énorme.

Donc si vous souffrez de troubles intestinaux, commencez par limiter le fructose des fruits, et observez comment vous vous sentez.

De toute façon, je recommande à tout le monde de ne pas dépasser 25 grammes de fructose par jour, car le fructose en excès est toxique pour le foie… et le pancréas.

Pour vous donner une idée, 25 grammes de fructose, cela représente :

  • une tasse de figues séchées ;
  • une mangue entière ;
  • deux tasses de raisin
  • 2,5 pommes/poires ;
  • 3 bananes

Vous me direz que le « méchant » fructose n’est pas celui des fruits, et c’est vrai.

Le fructose le plus dangereux, c’est le fructose du sucre de table et surtout, surtout, celui qu’on trouve dans les pâtisseries et la plupart des produits industriels sous forme de « sirop de maïs » ou « sirop de fructose-glucose ».

Mais les fruits contiennent tout de même un peu de fructose, et c’est une raison de les consommer avec modération.

Ce n’est peut-être pas totalement un hasard si Steve Jobs, le fondateur d’Apple, est mort d’un cancer du pancréas… après s’être littéralement gavé de fruits pendant des années.

Attention : je suis le premier à me gorger de fruits pendant l’été, tant ils sont abondants et délicieux.

Mais le reste de l’année, mieux vaut éviter de manger trop de fruits.

Et je parle bien ici de fruits bruts, frais, entiers et bio :

Doucement avec les jus de fruits et les fruits séchés

Inutile de vous rappeler que les fruits transformés ne sont pas des aliments santé.

Je pense aux tartes aux fruits, yaourts aux fruits et autres produits transformés.

On peut bien sûr se faire plaisir, en extra, ou lors de repas de fêtes.

Mais n’imaginez pas que vous vous « faites du bien », simplement parce que ces aliments contiennent du fruit.

Même chose pour les confitures de fruits, y compris « maison » et « allégées ».

Certes, mieux vaut manger de la confiture que du Nutella…

Mais les confitures restent un aliment « plaisir » qui n’a rien à voir avec la santé (non seulement elles sont pleines de sucres ajoutés, mais la cuisson des fruits leur fait perdre l’essentiel de leurs nutriments).

Je vous déconseille aussi de manger des fruits séchés tous les jours (figues, raisins et abricots secs).

Les figues séchées ont beau être très populaires, ce sont des bombes à sucres, particulièrement riches en fructose, et souvent aussi en sulfites.

Vous pouvez en prendre avec vous si vous partez en randonnée, mais évitez-les au quotidien.

Quant aux jus de fruits, je vous recommande aussi de les limiter au maximum.

Bien sûr, il est permis de glisser une pomme dans son jus de légumes – c’est ce que je fais moi-même tous les matins.

Mais en règle générale, mieux vaut toujours manger votre fruit entier plutôt qu’en jus.

Rappelez-vous qu’il y a autant de sucre dans un Coca-Cola que dans un jus de pomme ou d’orange.

Et gardez en tête que les jus de fruits sont privés de fibres bénéfiques pour votre santé.

Enfin n’oubliez pas : rien que le fait de devoir croquer ou mâcher un aliment réduit la nocivité du sucre qu’il contient (les smoothies ne sont donc pas l’idéal non plus, même s’ils conservent les fibres).

Et bien sûr, mangez des fruits frais, entiers… et bio de préférence.

Le bio est même franchement obligatoire pour les fruits les plus gorgés de pesticides.

Il s’agit de :

  • Tous les agrumes : citron, orange, clémentine, pamplemousse ;
  • Les pommes et les poires – choisissez les bio et mangez leur peau, riche en nutriments ;
  • Les fraises, myrtilles et autres baies ;
  • Les pêches et nectarines ;
  • Les raisins (pour la même raison, n’oubliez pas non plus de choisir votre vin bio)
  • Et les cerises.

À l’inverse, les fruits exotiques comme l’ananas, le kiwi, la papaye, la mangue et la pastèque sont assez épargnés par les pesticides.

Les 3 super-fruits (non exotiques) que je recommande le plus

Alors, quels fruits choisir en priorité ?

Il y aurait beaucoup à dire sur les fabuleuses vertus de la papaye, de la grenade et de la pastèque – des fruits d’autant plus intéressants qu’ils contiennent peu de sucre.

J’aurais pu également vous parler bienfaits de la banane (contrairement aux singes, nous pouvons encore en manger sans problème, avec modération), du kaki (riche en vitamine A), ou encore du kiwi (riche en vitamine C, mais pas seulement : figurez-vous que des chercheurs ont découvert une nouvelle forme de vitamine E dans la peau du kiwi5). 

Mais je voudrais vous parler en priorité de superfruits un peu moins « exotiques » :

1 ) Premier superfruit : les baies (fraises, framboises, mûres, myrtilles, groseilles, cassis)

Inutile de vous ruiner en baies d’açaï ou en baies de goji… les baies de nos contrées sont au moins aussi excellentes pour la santé… et beaucoup moins chères.

Vraiment, les baies sont des trésors de santé :

  • elles contiennent très peu de sucre ;
  • elles sont pauvres en fructose ;
  • et ce sont des concentrés d’antioxydants merveilleux pour votre santé.

Par exemple, les fraises contiennent de la fisétine, qui favorise la mémoire à long terme6.

Dans les myrtilles, la « reine des baies », il y a même un nutriment qui protège vos yeux de la dégénérescence7.

Encore mieux : les anthocyanes des myrtilles, des mûres et des airelles facilitent la mort des cellules cancéreuses8.

Bref, ne vous privez surtout pas de ces baies merveilleuses – et n’hésitez pas à les acheter congelées pour pouvoir en consommer hors saison.

2) Deuxième superfruit : la pomme

« Mangez une pomme par jour », ce n’est pas très original, n’est-ce pas ?

En effet… mais cela reste un excellent conseil.

La pomme a beau être un fruit « simple », elle a un nombre de vertus étonnantes :

  • anti-inflammatoire grâce à la quercétine (excellent si vous avez de l’asthme) ;
  • anti-cancer grâce à ses polyphénols ;
  • bonne pour le cœur grâce à ses fibres, pectines et antioxydants ;
  • et riche en fibres (pré-biotiques) qui nourrissent votre microbiote.

Si vous ne la digérez pas bien crue, vous pouvez aussi la consommer en compote – c’est moins bien mais c’est toujours ça de pris.

3) Troisième superfruit : le citron

Ce fruit-là, vous ne pouvez pas croquer dedans (sauf à vos risques et périls :).

Mais le citron est tellement pauvre en sucre qu’il se boit parfaitement sous forme de jus.

Et ce fruit-là a aussi d’impressionnants bienfaits pour la santé :

  • Il est riche en vitamine C – ce qui est bon pour à peu près tout ;
  • Son écorce contient des huiles essentielles, dont le limonène, un précieux anti-inflammatoire dont on découvre chaque jour de nouvelles propriétés ;
  • Très alcalinisant (malgré son goût acide), il peut faire des merveilles contre les brûlures d’estomac ;
  • Riche en citrate, il dissout les calculs rénaux ;
  • Etc…

Bref, comme le conseillent tant de naturopathes, n’hésitez pas à boire régulièrement le jus d’un citron dilué dans de l’eau tiède (mais rincez-vous la bouche juste après pour protéger l’émail de vos dents, ou buvez-le avec une paille) … et si vous le pouvez, agrémentez vos plats de zestes de citron.

Et enfin, dernier conseil pour la route : pensez-aussi à manger varié

Les autres fruits ne sont peut-être pas aussi remarquables, mais ils peuvent apporter d’autres bienfaits encore. Si vous les aimez, il ne faut pas s’en priver quand c’est la saison.

Alors n’hésitez surtout pas à :

  • Vous régaler de cerises à la fin du printemps (elles sont riches en mélatonine, qui aide à bien dormir9) ;
  • l’été, profiter des prunes, pêches, nectarines et abricots ;
  • et à l’automne, déguster des poires, raisins et mandarines.

Bref, faites-vous plaisir, sans excès.

Un lecteur m’a ainsi envoyé ce commentaire intéressant :

« Une règle de base : mangez de tout en petites quantités. Écoutez votre corps. Mangez seulement lorsque vous avez faim et stoppez quand ce n’est plus que de la gourmandise ou des habitudes. Soyez intelligent avec bon sens. La meilleure alimentation, le meilleur médicament naturel, est dans votre tête. Et ne rêvez pas… vous n’êtes pas éternel… alors prenez aussi du plaisir et apprenez à apprécier de petites bouchées et les saveurs du naturel, bio et non trafiqué. »

Bonne santé,

Cet été, bombardez vos plats d’aromates !

4 août 2025 à 08:12
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Cher(e) ami(e) de la Santé,

Aurions-nous la capacité de « sentir » par notre peau, notre foie ou nos intestins ?

Cette question peut paraître farfelue.

Mais des chercheurs ont fait une découverte étonnante.

Figurez-vous que nous avons des récepteurs olfactifs partout dans notre corps : sur la peau, dans notre foie, notre prostate ou nos intestins[1] !

C’est une nouvelle de taille, car on pensait qu’il n’y en avait que dans notre nez.

Comme leur nom l’indique, les récepteurs olfactifs servent d’abord à nous faire percevoir les odeurs, agréables ou repoussantes.

Mais les récepteurs olfactifs que l’on a trouvés dans le reste de notre corps jouent un rôle totalement différent.

Et vous allez voir, cette découverte ouvre la voie à une méthode révolutionnaire pour soigner… grâce aux odeurs et aux molécules aromatiques !

Constipation, intestin irritable : mangez-vous assez « odoriférant » ?

Commençons par l’intestin, le roi de tous nos organes.

Cela fait à peine 10 ans que l’on sait qu’il contient des récepteurs olfactifs.

Et il se trouve que ces récepteurs modulent la production de sérotonine dans l’intestin[2].

Pourquoi c’est intéressant ?

Parce que de nombreux problèmes de santé sont liés à un problème de sérotonine dans l’intestin : diarrhées, constipation, nausées, intestin irritable… et même diverticules et cancer du côlon !

Peut-être suffirait-il d’activer ces récepteurs olfactifs pour mieux agir sur ces problèmes ?

C’est exactement ce que les chercheurs ont essayé de faire, avec des molécules odorantes de thymol (thym), d’eugénol (clou de girofle) et de bourgeonal (muguet).

Et le résultat a dépassé leur espérance : grâce à ces odeurs, ils ont observé une multiplication par 10 de la production de sérotonine dans l’intestin !

Voilà qui confirme au minimum l’intérêt d’ajouter des épices et aromates à vos repas !

Mais ce qu’on a découvert tout récemment sur la peau est probablement encore plus spectaculaire.

Sauvez votre peau grâce aux odeurs

En 2014, une équipe de chercheurs allemands a cherché à activer les récepteurs olfactifs que nous avons sur la peau – car nous en avons sur la peau aussi[3] !

Pour cela, ils ont utilisé une odeur extraite du bois de santal, un arbre précieux de la médecine ayurvédique.

Eh bien quand les scientifiques ont appliqué leur extrait de santal sur des cellules de la peau, ils ont observé un phénomène remarquable : les forces d’auto-guérison de la peau se sont immédiatement activées !

Ils ont observé une hausse de la prolifération cellulaire de 32 % et une migration plus rapide des cellules de la peau de près de 50 %… deux phénomènes qui accélèrent la guérison des blessures !

Et vous savez à quoi ce petit miracle me fait penser ?

À ce qui est arrivé à René-Maurice Gattefossé, le fondateur de l’aromathérapie française.

L’histoire est célèbre : ce chimiste a été victime en 1910 d’une explosion dans son laboratoire, et s’est retrouvé gravement brûlé.

Atteint de gangrène, il n’a dû sa survie qu’à une idée lumineuse : appliquer de l’huile essentielle de lavande vraie sur ses plaies.

En quelques semaines, ses blessures étaient guéries, sa peau était réparée… et il a consacré la fin de sa vie à vanter la médecine par les huiles essentielles, qu’il a baptisé « aromathérapie » !

Je suis sûr que ce grand visionnaire aurait sauté de joie s’il avait su que, 100 ans plus tard, on découvrirait des récepteurs olfactifs sur la peau et partout dans notre corps.

Mais ce qu’il y a de vraiment révolutionnaire, c’est que ces récepteurs pourraient aussi aider à combattre le cancer !

Des molécules aromatiques contre le cancer ?

Cela fait quelques années que les chercheurs observent l’impact positif des huiles essentielles sur les cellules cancéreuses : dans une éprouvette, elles stoppent leur prolifération.

Mais on ne savait pas pourquoi, ni comment.

Désormais, on sait que ce petit miracle est dû au moins en partie… aux récepteurs olfactifs de nos cellules… et de nos cellules cancéreuses.

Ainsi, en 2015, une équipe menée par le Pr Hanns Hatt a appliqué du « citronellal » sur des cellules cancéreuses du foie[4].

Le citronnellal est une molécule aromatique qui appartient à la famille des « terpènes » et que l’on retrouve massivement dans l’huile essentielle de citron.

Très vite, le citronellal a activé le récepteur olfactif OR1A2, ce qui a conduit les cellules cancéreuses à s’arrêter de proliférer… et même à se « suicider » (on appelle cela l’apoptose) !

Et le même effet a été obtenu, avec le citronnellal, sur les cellules d’un autre cancer : la leucémie myéloïde chronique (LMC)[5].

Pour les chercheurs qui ont mené l’étude, c’est très prometteur : « Ce mécanisme offre de nouvelles options thérapeutiques pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique » – un cancer jusqu’à présent incurable !

C’est d’autant plus remarquable que tous les cancers sont potentiellement concernés.

Déjà en 2009, on avait découvert qu’un récepteur olfactif de la prostate était activé par le beta-ionone, un composé chimique de la famille des terpènes, que l’on trouve dans beaucoup d’huiles essentielles, dont celle de la rose de Damas[6].

C’est bien le signe que les huiles essentielles pourraient être une arme très intéressante pour aider à combattre la plupart des cancers.

Mais cela nous rappelle aussi l’intérêt de manger des « molécules odorantes », tous les jours, comme les délicieux aromates de l’été !

Alors n’hésitez pas à abuser, dans vos plats et salades, de thym, ciboulette, basilic, cerfeuil, coriandre, persil, estragon, marjolaine, origan, sarriette, menthe, pour n’en citer que quelques-unes !

Profitez-bien de cette belle saison !

Bonne santé,

Xavier Bazin

Des métaux lourds dans vos légumes bio

9 juillet 2025 à 04:30

Découvrez ma Lettre au format AUDIO 🎧

Nouveau : si vous préférez écouter ma lettre plutôt que de la lire, cliquez ci-dessous :

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Cher(e) ami(e) de la Santé,

Merci pour vos commentaires sur ma lettre sur les jus de légumes !

Je vous alertais notamment sur le risque de thallium et d’aluminium dans les légumes verts à feuilles.

Et vous avez été nombreux à me poser la même question :

« Les métaux lourds dans les crucifères, épinards et autres laitues concernent-ils aussi les légumes bio ? » (Sonya)

 « Votre article est très instructif ; pourquoi ne conseillez-vous pas les légumes (salades, choux etc) issus de l’agriculture biologique ? » (Docteur Segall)

« Cher monsieur, l’agriculture bio produit-elle des laitues sans aluminium ? » (Emma)

« Présence de thallium et d’aluminium dans les légumes verts : Question : est-ce valable également pour les produits certifiés biologiques ? » (Maria-Pina)

Grâce à ces questions, je constate qu’il y a un grand malentendu sur le bio :

Oui ! Je recommande chaudement de manger bio, autant que votre porte-monnaie vous le permet.

Oui ! Le bio est bien meilleur pour la santé que l’agriculture conventionnelle.

Mais NON ! Le bio n’est pas « magique » et n’échappe pas à certains polluants dangereux.

Et en plus, tous les « bio » ne se valent pas, loin de là.

Une évidence : moins de pesticides dans les produits BIO

Tout le monde le sait : l’agriculture biologique contient moins de pesticides chimiques que l’agriculture conventionnelle.

Je dis bien « moins de pesticides », et non pas « zéro pesticide », car il arrive qu’elle en contienne un peu.

C’est le cas, par exemple, lorsqu’un champ bio est à côté d’un champ non bio… et que les pesticides aspergés par le voisin s’envolent par-dessus la clôture.

Mais toutes les études sont formelles : vous avalez infiniment moins de pesticides avec du « bio » que du « non bio »1.

C’est là le principal intérêt du BIO pour la santé !

Car les pesticides chimiques employés dans l’agriculture intensive sont de dangereux perturbateurs endocriniens, soupçonnés de favoriser des maladies graves comme le cancer ou Parkinson.

Pour rappel, les fruits et légumes les plus gorgés de pesticides… ceux que vous avez vraiment intérêt à manger bio… sont les suivants :

  • La fraise (championne toutes catégories parmi les éponges à pesticides)
  • Les pommes
  • Les pêches et nectarines
  • Le céleri
  • Les raisins
  • Les cerises
  • Les épinards
  • Les tomates
  • Et les concombres

L’autre grand intérêt du « bio », pour les viandes, c’est qu’elles contiennent moins d’antibiotiques.

C’est un cercle vertueux : les animaux sont mieux traités, ont moins besoin d’antibiotiques et la viande est donc meilleure pour votre santé. 

(Méfiez-vous en revanche du « saumon bio » : les poissons sont un sujet assez compliqué, que j’ai analysé en détail dans une ancienne lettre.)

Et puis, dernier grand avantage du bio : les fruits et légumes bio sont plus riches en « bons nutriments » !

D’après une grande revue d’études de l’Université de Newcastle2, les produits bio ont une activité antioxydante de 17 % plus élevée, avec notamment :

  • 17 % de plus de caroténoïdes ;
  • 12 % de plus de xanthophylles ;
  • 6 % de plus de lutéine.

Notez aussi que le lait et les viandes bio contiennent davantage d’oméga 33.

Bref, voilà des raisons amplement suffisantes pour privilégier le bio.

Mais cela ne veut pas dire que le bio échappe à toutes les calamités de notre époque !

NON, le bio n’est pas une garantie « magique » d’échapper aux métaux lourds

Il faut bien comprendre ceci :

Le label « bio » vous garantit uniquement que l’agriculteur n’a pas employé de pesticides chimiques.

Mais il ne vous dit absolument rien de la qualité des sols !

Si le sol agricole est bourré de polluants dangereux… eh bien les fruits et légumes qui poussent sur ce sol seront contaminés, qu’ils soient bio ou non !

Et savez-vous quels légumes sont les plus sensibles aux métaux dangereux contenus dans les sols ?

Les légumes verts à feuilles, dont je vous parlais dans ma lettre sur les jus !

La raison est très simple à comprendre.

Prenez le « chou kale » (ou chou frisé). Cet aliment fait fureur aux Etats-Unis, car c’est un « super-aliment » gorgé de vitamines et minéraux.

Il contient notamment beaucoup de potassium, de magnésium, de calcium et de fer.

Ces minéraux, il les tire… du sol sur lequel il pousse !

Mais cette capacité extraordinaire à extraire les minéraux du sol est à double tranchant : elle explique pourquoi le chou kale est également riche en cuivre, en aluminium et en thallium !

Au total, cela reste un aliment excellent pour la santé, mais à consommer avec modération… et non pas 7 jours sur 7 dans un jus de légumes !

Et ce conseil est valable même si votre choux kale est biologique !

La seule chose qui compte, c’est la qualité du sol sur lequel il pousse !

Les sols « bio » sont-ils supérieurs aux sols « non bio » ?

Alors bien sûr, je sais ce que vous allez me dire…

Mais Xavier, les sols « bio » ne sont-ils pas meilleurs que les sols non bio ?

La réponse est… oui, un peu… mais pas beaucoup… et pas toujours.

Un peu, parce que les sols bio contiennent moins de cadmium, un métal lourd dangereux.

La raison est simple : un sol est d’autant plus riche en cadmium qu’il a été nourri d’engrais phosphatés (chimiques) au fil du temps.

Voilà pourquoi on retrouve nettement moins de cadmium dans les produits bio… et voilà encore un avantage à manger bio !

Mais l’avantage du bio s’arrête là.

La plus grande étude sur le sujet a trouvé autant de plomb et d’arsenic dans les fruits et légumes bio que dans les « non bio »4 !

Pourquoi ? Parce qu’il y a de multiples causes de la présence de métaux lourds dans les sols !

On sait que la pollution de l’air peut contaminer les sols… et bien sûr, cela touche autant les champ « bio » que les champs conventionnels.

Pendant des décennies, on a :

  • utilisé de la peinture au plomb qui s’est répandue dans les sols ;
  • incinéré des cadavres dont la mâchoire pouvait être pleine d’amalgames au mercure ;
  • extrait l’aluminium de la croûte terrestre pour l’utiliser dans tous nos équipements ;
  • et pollué l’atmosphère avec des usines à charbon, dont les rejets de plomb et de mercure finissent par pénétrer dans les sols.

Autant vous dire qu’il n’y a pas forcément une différence magistrale entre les sols bio et les autres.

Parfois, il n’y a même aucune différence.

C’est le cas pour les champs fraîchement reconvertis au bio… il y en a de plus en plus… c’est une excellente nouvelle… mais cela veut dire que les sols seront pendant quelques temps aussi dégradés par les engrais et pesticides chimiques que les sols conventionnels.

Guide de survie contre les métaux lourds : le cas du riz et du thé

Vous savez maintenant pourquoi vous devez éviter de manger des légumes verts à feuilles tous les jours, notamment dans un jus de légumes.

Vous savez aussi pourquoi il faut absolument varier vos fruits et légumes, notamment en fonction des saisons.

Je voudrais aussi ajouter un mot sur le riz et le thé, très touchés par les métaux.

Le riz concentre une quantité impressionnante d’arsenic.

Alors évitez d’en manger tous les jours, et privilégiez les riz basmati blanc ou semi-complet, qui contiennent moins d’arsenic que les riz complets.

Il y a aussi quelques astuces à connaître pour réduire votre risque d’exposition à l’arsenic. Lavez énergiquement le riz cru, puis faites-le tremper pendant 12 à 24 heures dans un grand volume d’eau. Jetez cette eau, puis cuisez votre riz dans une grande casserole d’eau bouillante.

Quant au thé, lui aussi a tendance à être contaminé car l’arbre à thé aspire fortement les minéraux et métaux du sol.

C’est ce qui fait qu’il contient plein de bonnes choses… mais cela explique aussi que beaucoup de thés du commerce sont chargés en fluor, en plomb, arsenic ou aluminium.

Voilà pourquoi je recommande de privilégier les thés bio « haut de gamme », plutôt que les premiers prix. Privilégiez aussi les thés du Japon, plutôt que ceux de Chine où la terre est généralement plus polluée.

Le plus important : restez ZEN !

Vous le voyez : manger sain aujourd’hui est beaucoup plus compliqué qu’à l’époque de nos grands-parents ou arrière-grands-parents.

C’est malheureux, mais il ne faut pas en faire une obsession pour autant.

Dans le monde actuel, on risque de devenir fou si on veut éviter le moindre polluant.

Oui, il faut améliorer son alimentation, oui, il faut éviter les erreurs nutritionnelles… mais il faut aussi vivre pleinement, sans oublier le plaisir de l’assiette !

Bonne santé,

Brets annonce la sortie de ses nouvelles chips “goût chips”

1 juillet 2025 à 12:00

Après avoir sorti des chips saveur Aligot, Yakitori ou encore Cheddar-Bière, Brets s’apprête à lancer une toute nouvelle saveur encore plus surprenante : “Chips”. Un nouveau goût déroutant qui vient s’ajouter à la riche collection de saveurs atypiques de la marque. “Après nos chips goût Pétrole, Intestin grêle et Ligne 13, nous avions vraiment l’impression d’avoir fait le tour. Et puis, c’est là qu’une idée complètement folle nous est venue : et si on sortait une gamme de chips qui aurait, accrochez-vous bien, le goût de chips ! ” exulte le PDG de Brets, Alain Glon, en postillonnant des miettes partout. 

Avant son lancement dans toutes les grandes surfaces courant Juillet, c’est un panel de petits chanceux qui a pu tester cette toute nouvelle saveur en exclusivité. Une expérience unique qui a emballé Louis G. 22 ans. “C’était incroyable. Ça avait comme un goût de pomme de terre, de sel et d’huile. Je ne sais pas ce qu’ils ont mis dedans mais en fermant les yeux, j’avais vraiment l’impression de manger des chips.” raconte-t-il pantois. Un avis dithyrambique qui apparaît pourtant plus mitigé pour Domitille V, une autre testeuse. “Des chips goût chips et puis quoi encore ? C’est quoi la prochaine étape ? Des frites à base de patate ?!” hurle-t-elle, furibonde. 

Un choix audacieux qui risque pourtant de ne pas satisfaire tout le monde, surtout après la polémique de mai dernier qui avait poussé la marque Brets à retirer des rayons en urgence sa toute nouvelle gamme de chips “Saveur Michel Houellebecq”.  

L’article Brets annonce la sortie de ses nouvelles chips “goût chips” est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.

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