Grippe, rhume… pourquoi les hommes paraissent-ils toujours plus malades que les femmes ?

Certains hommes vivent leur rhume comme une série Netflix en huit saisons ; l'explication tient en partie à leur biologie.
Imaginez un été sans corvée d’épuisette, sans ligne d’eau verdâtre, sans fond granuleux sous les pieds. Depuis deux ans, Beatbot s’est imposé avec une promesse claire : réduire fortement le recours aux prestataires de nettoyage, qui peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros par saison selon la taille du bassin. Mais que vaut la marque Beatbot par rapport à ses concurrents et entre AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense 2 Ultra, lequel de ces trois modèles vaut vraiment le plongeon ?
Beatbot n’est pas encore aussi connu que Zodiac, Aiper ou Dolphin, mais la jeune marque progresse à grande vitesse. Fondée en 2022 en Chine par d’anciens ingénieurs de DJI et Roborock, deux références mondiales dans les drones et les aspirateurs robots, elle a choisi une stratégie ambitieuse : conquérir directement le haut de gamme avec des robots de piscine plus complets, connectés et intelligents que ceux des acteurs historiques. À ce titre, Beatbot peut déjà, en 2025, revendiquer le dépôt de 221 brevets, dont le développement d’une IA dédiée, une cartographie dynamique, et des algorithmes propriétaires.
Alors que les géants du secteur prennent souvent plusieurs années pour lancer un nouveau modèle, Beatbot a déjà présenté trois déclinaisons de son AquaSense 2 (Standard, Pro et Ultra). Ces robots sans fil, faisant partie des meilleurs du marché, intègrent des technologies inspirées de la maison connectée : IA embarquée pour optimiser les trajets, application mobile intuitive, capteurs multiples pour couvrir sol, parois, ligne d’eau et surface, ainsi que des cycles personnalisables selon les besoins. Cette approche innovante a rapidement séduit les utilisateurs en quête de solutions premium.
Nota Bene : leur design est dit “biomimétique” car il s’inspire de la carapace de tortue pour une meilleure fluidité sous l’eau. Les grilles latérales optimisent le flux hydraulique, et les roues de guidage adaptées aux formes arrondies assurent une bonne adhérence sur tout type de revêtement, du sol aux parois.
L’adn de Beatbot s’articule autour de la Calm Technology : les concepteurs cherchent une technologie intuitive, fiable et discrète, afin qu’elle s’intègre parfaitement dans le quotidien de l’utilisateur. Le système de navigation des divers modèles est notamment jugée plus fluide et efficace que la moyenne, et la couverture de nettoyage est complète (3-en-1 pour le modèle standard, et 5-en-1 pour AquaSense 2 Pro et Ultra). Bien sûr, la gageure implique également un design 100 % sans fil, reposant sur une batterie lithium-ion et une station de parking automatique. Un atout considérable face aux modèles Zodiac et Dolphin encore largement dépendants de câbles.
D’autre part, les utilisateurs pourront compter sur les fonctionnalités relativement avancées disponibles via l’application. Parmi elles, les plus remarquables sont probablement :
Nota Bene : aucun de ces appareils n’admettent de connectivité sous-marine, que ce soit par station, hub ou télécommande. Un axe d’amélioration déjà partiellement solutionné par des marques comme Wybot, Aiper ou même Dreame.
Enfin, leur conception intègre un retour automatique au bord de la piscine et un système de vidange intelligent (SmartDrain™), chargé de retirer l’eau de l’appareil et de l’alléger le plus possible pour le sortir de l’eau à la main sans difficulté de manipulation majeure.
Malgré son innovation, Beatbot reste une entreprise récente. Contrairement à Maytronics (40 ans d’expérience) ou Zodiac (filiale de Fluidra), elle doit encore démontrer la durabilité de ses batteries sur plusieurs saisons, ainsi que la solidité de son réseau de service après-vente en Europe. De plus, ses robots affichent un positionnement clairement premium ; ils sont puissants mais lourds (jusqu’à 13 kg pour l’Ultra) et coûteux (entre 1 699 € et 3 000 €, hors promotion selon le modèle).
En résumé, Beatbot s’impose déjà comme un challenger sérieux et innovant. Mais pour espérer détrôner les leaders historiques, la marque devra convaincre sur un point crucial : la fiabilité sur 5 à 10 ans, indispensable pour justifier un investissement de ce niveau.
Sur ce graphique, on remarque que la courbe d’intérêt de Beatbot peine à progresser et à rattraper celles de ses concurrents, malgré une légère hausse en février 2025, qui coïncide avec la sortie par la marque des trois modèles AquaSense 2, AquaSense Pro et AquaSense Ultra.
Le « petit » de la gamme Beatbot n’a rien d’un robot au rabais. Avec son débit d’environ 20 000 L/h et ses 4 moteurs, il couvre sans difficulté le sol, les parois, la ligne d’eau et la surface. Son panier de 2 L est suffisant pour un bassin familial standard, et son autonomie de 3 à 4 heures permet un nettoyage complet sans recharge sur une aire confortable de 300 m².
Son vrai atout ? Le double passage sur la ligne d’eau, une fonctionnalité rare dans cette gamme de prix (autour de 1 500 à 1 800 € selon les revendeurs). En revanche, sa filtration de 200 µm reste assez large : elle retient correctement les feuilles et gros débris, mais sera moins efficace sur les poussières très fines. À titre de comparaison, les modèles premium concurrents descendent souvent à 60–100 µm, soit une filtration 2 à 3 fois plus fine.
Caractéristique Techniques | |
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Autonomie | Jusqu’à 4 heures |
Batterie | Lithium-ion 10 000 mAh |
Surface maximale | Jusqu’à 300m². |
Poids | 10,5 kg |
Connectivité | WiFi et Bluetooth |
Le modèle Pro s’impose comme le compromis idéal de la gamme AquaSense 2 pour ceux qui veulent plus de puissance et d’autonomie sans grimper dans les tarifs extrêmes de l’Ultra. Avec son panier XXL, son système de clarification ClearWater et son pilotage connecté, il cible aussi bien les grands bassins familiaux que les piscines de location (Airbnb, hôtels, résidences).
Avec ses 9 moteurs et ses 22 capteurs, l’AquaSense 2 Pro se positionne comme l’un des robots les plus complets de sa catégorie. Son panier de 3,7 L permet de collecter une grande quantité de feuilles, pollens et débris, sans arrêt fréquent. Côté filtration, la finesse annoncée est d’environ 150 µm, suffisante pour la majorité des impuretés visibles, mais certains concurrents haut de gamme (Dolphin, Beatbot) descendent à 50 µm, voire 20 µm, pour capter les poussières ultrafines.
Le Pro intègre le système ClearWater, qui libère un agent clarifiant naturel dans l’eau, lequel s’appuie notamment sur le chitosane, un agent floculant 100 % naturel issu de coquilles de crustacés recyclées. Résultat, un bassin plus limpide, particulièrement utile dans les piscines très fréquentées ou exposées au pollen. Attention cependant, les cartouches ClearWater sont des consommables à remplacer régulièrement, ce qui alourdit le coût d’usage sur la durée (un seul kit permet de traiter jusqu’à 99 000 litres d’eau pendant environ un mois). Pilotable via une application mobile, le Pro propose un mode surface dirigé (contrôle manuel de type joystick), et une fonction rappel pour le ramener au bord du bassin.
Caractéristique Techniques | |
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Autonomie | Jusqu’à 10 heures |
Batterie | 13 400 mAh – recharge complète en 4,5 h |
Surface maximale | Jusqu’à 360m². |
Poids | 11,4 kg |
Connectivité | WiFi et Bluetooth |
L’Ultra est le modèle « no-limit » de la gamme AquaSense. Conçu pour les très grands bassins, les piscines complexes ou celles fortement exposées aux feuilles, il embarque ce qui se fait de plus ambitieux, une puissance extrême, une autonomie très importante et une cartographie boostée à l’IA.
Avec 11 moteurs et 27 capteurs, dont une caméra intégrée et l’IA HybridSense, l’Ultra dépasse clairement les standards du marché. Ses brosses latérales dirigent les débris flottants vers l’aspiration, un plus notable face aux concurrents classiques comme Dolphin ou Zodiac. Il dispose en plus de deux paniers XXL (4,0 L + 3,7 L), ce qui le rend redoutable dans les piscines très exposées aux feuilles et pollens. Bien sûr, toutes les fonctionnalités évoquées jusqu’ici (SmartDrain, SmartReturn, ClearWater, etc.) sont valables sur cet appareil.
Avec une finesse de 150 à 250 µm, la filtration reste en retrait par rapport aux meilleurs concurrents (certains modèles Dolphin et Beatbot descendent à 50 µm, voire 20 µm). Résultat, l’Ultra excelle sur les gros débris (feuilles, insectes, pollen) mais sera moins efficace sur les poussières ultrafines. Son système de navigation le plus avancé de gamme comporte :
Concrètement, l’Ultra est capable d’adapter ses cycles en temps réel, un atout face à la concurrence. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre test complet du Beatbot Ultra.
Caractéristique Techniques | |
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Autonomie | Jusqu’à 10 heures |
Batterie | 13 400 mAh |
Surface maximale | Jusqu’à 360m². |
Poids | 13 kg |
Connectivité | WiFi |
Voici un tableau comparatif qui met en lumière les différences entre les trois modèles de la gamme : l’AquaSense 2 en entrée de gamme, l’AquaSense 2 Pro en version intermédiaire, et l’AquaSense 2 Ultra qui incarne le haut de gamme.
Modèle | AquaSense 2 | AquaSense 2 Pro | AquaSense 2 Ultra |
Moteurs | 4 | 9 | 11 |
Capteurs | 16 | 22 | 27 |
Panier | 2 L | 3,7 L | 4,0 L + 3,7 L |
Autonomie immersion | 4 h | 5 h | 5 h |
Autonomie surface | Jusqu’à 4h | Jusqu’à 10 h | Jusqu’à 10 h |
Poids | 10,5 kg | 11,4 kg | 13,2 kg |
Surface maximale | Jusqu’à 300 m² | Jusqu’à 360 m² | Jusqu’à 360 m² |
Particularités | Nettoyage fond, parois, ligne d’eau ; double passage ligne d’eau ; stationnement surface auto | Clarification ClearWater ; pilotage via appli ; mode surface dirigé | IA HybridSense ; brosses latérales ; double panier XXL ; cartographie avancée |
Le choix du bon robot piscine Beatbot dépend de trois critères : la taille de votre bassin, la quantité de débris à traiter et votre budget. Voici des scénarios concrets pour orienter votre décision.
Idéal pour un usage domestique, il combine 4 moteurs et 16 capteurs pour nettoyer le sol, les parois, la ligne d’eau et même la surface. Atout rare dans sa catégorie, le double passage sur la ligne d’eau, souvent absent sur les robots concurrents d’entrée de gamme. Son autonomie d’environ 4 heures assure un cycle complet sans recharge. Actuellement ce produit est proposé par la marque au prix de 1099 €.
Conçu pour les bassins exigeants, il embarque un panier XXL de 3,7 L qui limite les vidanges fréquentes. Il intègre aussi la technologie ClearWater, qui diffuse un agent clarifiant naturel et maintient une eau limpide en permanence, un avantage apprécié dans le cadre d’une location. Seul bémol, il faudra racheter régulièrement les cartouches. À noter que le produit est actuellement vendu par la marque au prix de 1999€.
Grâce à son intelligence artificielle HybridSense et à ses brosses latérales, il cartographie précisément votre bassin et récupère les feuilles flottantes là où d’autres échouent. Son autonomie peut atteindre 10 heures en surface, ce qui en fait presque un robot « non-stop ». Mais son poids de 13 kg et son prix actuel de 2925 € en font un investissement réservé aux très grands bassins.
En résumé, l’AquaSense 2 présente le meilleur rapport qualité/prix et conviendra à la majorité des propriétaires de piscine et en particulier de ceux ayant un budget limité. L’AquaSense 2 Pro est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent une couverture 5-en-1 et une belle autonomie au meilleur prix possible. Enfin, l’AquaSense 2 Ultra s’adresse avant tout aux utilisateurs possédant un grand bassin complexe et aux budgets confortables. Avez-vous déjà utilisez un robot piscine de Beatbot ? Si oui partagez nous votre retour d’expérience dans les commentaires.
Il avait été annoncé en grandes pompes sur un grand nombre de médias : l’Aquasense 2 Ultra est-il en train d’ouvrir la voie pour l’avenir des robots-piscines sans fil ? Nous avons vu l’oracle !
Enfin il est arrivé chez nous ! Nous l’avons déballé son carton comme un cadeau de Noël pour bien terminer la saison : il est neuf, il est clinquant, il coûte près de 3 000 € et lui aussi il va se faire bizuter dans notre bassin de tous les dangers (y a pas de raison…). Au programme : des feuilles, des orages, l’eau troublée par le sable occitan, et – encore et toujours – un bassin au revêtement bourré de reliefs et d’angles arrondis, la némésis de ce genre d’appareils !
Que va faire la Roll’s Royce des sous-marins nettoyeurs ? L’AquaSense 2 Ultra va-t-il représenter dignement la marque spécialisée qui l’a mis au monde ? Ou bien va-t-il déchanter face à la difficulté du défi que nous lui lançons ? Caractéristiques, fonctionnalités, performances, ergonomie et limites : voici ce qui se tapit derrière le marketing bien rôdé de Beatbot !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 45,4 (L) cm x 43,9 (l) cm x 27,8 (H) cm |
Poids | 13,2kg à sec |
Panier / Filtration | Double panier (4 L et 3,7 L) de 150 μm et 250 μm |
Puissance / Débit d’aspiration | environ 5 500 GPH |
Batterie | lithium-ion 13 400 mAh |
Durée d’utilisation | Fond, paroi et ligne d’eau : jusqu’à 5 heures Surface : jusqu’à 10 heures |
Durée de charge | 4,5 h |
Navigation | Cartographie de piscine par IA, Système de navigation intelligent HybridSense AI + CleverNav™ |
Vitesse de déplacement | 9 m/min max |
Température de fonctionnement | 6°C – 35°C |
Surface/profondeur recommandée | 360 m²/0,5–3 m |
Etanchéité du robot/chargeur | IP68 (robot), IPX4 (station de recharge) |
Compatibilité avec traitement de l’eau | Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8 |
Garantie | 3 ans |
Prix conseillé | 2 925 €. |
La première chose qui nous saute aux yeux, c’est que les chiffres de ce tableau sont parfois au-dessous de ceux qu’affiche l’Aiper Scuba X1 Pro Max, lequel coûte environ 1 000 € de moins. Certes, il est plus compact, plus léger (13, 2 kg contre 15 kg), la surface recommandée est supérieure (360 m2 contre 300 m2), et la batterie semble avoir une meilleure capacité (13 400 mAh contre 10 400 mAh).
Mais d’un autre côté, on observe un débit d’aspiration d’eau inférieur (5 500 GPH contre 8 500 GPH), une filtration moins fine (pas de fibres MicroMesh à 3 μm) et une température de fonctionnement qui monte un peu moins haut (35°C contre 40 C°). Enfin, l’autonomie annoncée est similaire. Pour l’instant, difficile de se figurer une différence de gamme entre les deux meilleurs appareils que nous avons testés, mais ce n’est que le début !
Dans le carton d’un AquaSense 2 Ultra, on trouve les éléments habituels, assortis de quelques accessoires inédits dans nos tests, à savoir :
Ok, ça commence à causer. Le dock de charge est très similaire à celui du Scuba X1 Pro Max. Son étanchéité est tout de même plus fragile (IPX4 contre IP67), ce qui impose de l’installer à l’abri des intempéries et des éclaboussures (pas de pluie battante, pas de jet d’eau, et surtout jamais d’immersion), idéalement sous auvent et à distance du bord.
Néanmoins, on découvre quelques petites choses : les ailettes en silicone qui vont permettre au robot d’avancer en surface, une housse qui servira notamment à l’hivernation du robot et un kit de produit clarifiant naturel, lequel permet au robot de revendiquer un nettoyage 5-en-1 !
Compact mais réfléchi, l’AquaSense 2 Ultra coche les bonnes cases côté design et usage. Les poignées intégrées de chaque côté facilitent la prise en main et l’équilibre au bord du bassin, tandis que la carrosserie “automotive-grade” profite d’un revêtement IMR (procédé In-Mold) résistant aux UV, à la chaleur et aux rayures — concrètement, moins de jaunissement et de micro-éraflures au fil des saisons, même en plein soleil.
Sous la ligne de flottaison, la mobilité repose sur 2 chenilles et 6 roulettes de guidage qui épousent les angles, longent les margelles et stabilisent l’assiette en montée de paroi ; on ajoute 4 brosses-rouleaux XL pour le contact mécanique (sol, parois, ligne d’eau) et deux brosses latérales dédiées au ramassage en surface — un choix rare qui explique ses performances de “skimmer” autonome. La motorisation 11 moteurs brushless à 200 W délivre le couple nécessaire pour décrocher les dépôts, tenir l’assiette sur pente et maintenir le flux quand le filtre se charge.
Nota Bene : l’AquaSense 2 est polyvalent et prévu pour tout type de revêtement (carrelage, liner, céramique, béton…) mais n’embarque pas de mode adapté pour chacun.
Côté entretien, la filtration à deux paniers se cache sous une trappe push-to-open : un panier “large” 4 L (150 µm + 250 µm) et un panier “fin” 3,7 L (250 µm) pour trier gros déchets (feuilles, aiguilles) et particules fines (sable, poussières) et rincer sans transformer la terrasse en station de lavage ; un panier haute densité est proposé en option pour les particules ultra-fines. Bref, un design utilitariste bien exécuté — exactement ce qu’on attend d’un robot premium.
Un dernier mot concernant le panneau de commandes manuel : c’est le plus clair que nous ayons vu jusqu’ici. On dispose de cinq boutons distincts : 4 modes et l’alimentation. Pas besoin de faire défiler, cela réduit peut-être un peu les chances de commettre une mauvaise manipulation. Le manuel révèle cependant deux fonctions cachées : la mise en route du hotspot (mode fond + bouton d’alimentation) et la réinitialisation d’usine (mode standard + alimentation + mode pro).
Enfin, la barre lumineuse va servir d’indicateur grâce au code couleur suivant :
Comme d’habitude, tandis que le robot charge sur son socle (les pieds se clipsent facilement), on télécharge l’application Beatbot, on se crée un compte et on utilise la connexion Bluetooth et Wi-Fi (2,4 GHz & 5 GHz) pour appairer le robot au smartphone. La connectivité est fluide, et l’AquaSense 2 nous donne des indications vocales en anglais par défaut (la langue est paramétrable en français depuis l’application). Une mise à jour vous sera directement demandée avant de débuter le travail.
Comme ses concurrents, Beatbot présente une application soignée sans pour autant déployer une cosmétique particulièrement audacieuse. Certains onglets sont très sommaires, mais l’arborescence est intuitive dans l’ensemble, pour un résultat des plus fonctionnels. Par cet intermédiaire, on accède à l’ensemble de paramètres et de fonctionnalités suivant :
Contrairement à Aiper ou Wybot, les modes ne varient pas en intensité, et il n’est pas possible de configurer les motifs de la trajectoire du robot, ni le temps passé en minutes sur chaque zone. La section sur l’entretien des consommables ne donne pas d’estimation directe de leur usure en temps réel, mais uniquement des indications de maintenance.
Aiper avait même rajouté un onglet dédié aux anomalies des détecteurs, que nous ne retrouvons pas ici. En revanche, on trouve une section météo qui donne assez d’informations pour anticiper les cycles de nettoyage que l’on voudra effectuer dans la journée.
L’AquaSense 2 Ultra s’appuie sur 27 capteurs pour comprendre la géométrie du bassin et ajuster sa trajectoire en temps réel : caméra IA épaulée par deux capteurs ToF (mesure de distance/relief), 4 capteurs ultrasoniques pour la détection des ruptures de niveau (marches, plages, drains) dont 2 orientés vers le bas, et capteurs infrarouges pour le repérage des bords/obstacles à courte portée. La fusion de ces données (vision + ToF + ultrasons + IR), couplée aux informations d’assiette (IMU) et de pression (profondeur/température), permet une navigation stable et prédictive.
Nota Bene : deux LED d’appoint (vision basse luminosité) aident à la lecture des bords de nuit.
Le robot génère une carte simplifiée de la piscine et alterne entre exploration et passes parallèles sur le fond, montée contrôlée sur les parois, puis patrouille de la ligne d’eau. Cette logique lui permet de réduire les recouvrements, de mieux gérer les formes complexes (angles, courbes, plages californiennes) et de revenir là où il reste des débris.
Nota Bene : sur le fond, l’algorithme tient compte de la charge du filtre : s’il détecte une baisse de débit, il ralentit ou réoriente sa passe pour maintenir l’efficacité d’aspiration.
Sans parler de déception, force est d’admettre que l’Aquasense 2 Ultra ne nous a pas ébahi non plus. Certes, il est tout à fait en mesure de râtisser consciencieusement tout le fond, mais nous l’avons vu plusieurs fois accumuler les allers-retours sur une même zone (diagonale ou parallèle). S’il parvient à longer les margelles, il lui arrive assez souvent de se soulever sur l’une d’elle, ratant ainsi quelques salissures.
Pour sa défense, la concurrence ne fait pas mieux sur ce point et nous a condamné à la brosse de la même manière. Sa compacité lui permet d’aller assez loin au niveau des oreilles à proximité de l’escalier sans atteindre la partie la plus étroite.
Concernant les parois et les lignes d’eau, il touche toutes les zones assez rapidement, et se hisse aisément jusqu’à dépasser les rambardes.
Malgré nos espoirs, il n’a pas pu se charger des marches d’escaliers (aucun robot ne l’a fait), mais il lui est arrivé de grimper au niveau d’une assise sous-marine, qu’il n’a hélas pas achevé de nettoyer.
N’hésitez pas à activer le mode multizone pour essayer de couvrir différents “étages” du bassin. Nous avons également détecté un bug : il a embrassé la rambarde pendant plusieurs minutes, à tel point que nous pensions qu’il était en mode “rappel”. Mais non, car quand nous l’avons sorti de l’eau, il a considéré sa tâche comme interrompue.
Nota Bene : le robot ne reprend pas sa tâche après qu’on l’a sorti de l’eau. Si vous le laissez sur le même mode, il recommencera simplement tout depuis le début.
Enfin, le mode écumoir va bien plus loin que celui du Scuba X1 Pro Max, car, non content de se propulser en faisant le tour du bassin, il permet à l’utilisateur de le télécommander et de le rappeler au bord de la piscine. Le champion d’Aiper, lui, se laissait dériver jusqu’à une paroi et se propulsait occasionnellement dès qu’il détectait une immobilité prolongée.
En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot déclenche un Smart Return : il remonte, se gare en surface, puis se vide de son eau grâce au dispositif SmartDrain, pour enfin s’immobiliser près d’un bord, pour une récupération facile. C’est à ce moment-là que vous recevez la notification de fin de cycle. L’avantage ici est de pouvoir soulever le capot sans même le sortir de l’eau pour récupérer le filtre à nettoyer, puis le relancer via l’application, puisqu’il sera assez émergé pour recevoir vos instructions via Wi-Fi.
Nota Bene : il n’y a pas de communication sous-marine (les liaisons radio ne traversent pas l’eau), ce qui implique l’absence de feedback instantané (zones nettoyées, erreurs, progression). L’app se reconnecte automatiquement dès qu’il refait surface.
Le défi du jour : nettoyer toute la piscine en une journée + une nuit. L’enjeu : une visite dans le cadre d’une vente immobilière. La difficulté ? Il a plu toute la nuit et la piscine est désormais pleine de sable et de feuilles. Pour couronner le tout, à l’activation du système de filtration, un nuage de particules s’est répandu dans l’eau, devenu instantanément trouble. Pour rappel, les modes de nettoyage embarqués sont les suivants :
Nota Bene : la clarification de l’eau est accessible sur tous les modes et dépend d’un bouton tactile à part sur la page principale de l’application.
Nous avons focalisé notre attention sur l’efficacité des modes traditionnels, que nous savions être en mesure de maîtriser. L’erreur à ne pas commettre était de lancer le mode “pro”. En effet, il aurait fallu sortir le robot pour vider le panier en plein milieu de son cycle. Nous avons plutôt opté pour une opération en trois temps : fond, puis parois + ligne d’eau, et enfin skimmer, tout en activant la diffusion de clarifiant à chaque fois.
En mode fond, l’appareil nous a débarrassé du sable fin et des graviers un peu plus gros, mais également des feuilles qui avaient coulé. Un ramassage en règle qui, comme prévu, nous a obligé à vider le filtre plusieurs fois. Quelle que soit la taille des saletés, il a pu les aspirer sans broncher. On remarque néanmoins un rejet des particules légères, ce qui justifie l’usage du clarifiant mais augmente l’envie de réclamer un filtre encore plus fin !
En mode paroi, le frottement de la brosse a bien entendu décimé les saletés collées au revêtement. Il a même été gratter les oreilles du bord de l’escalier, à la manière du Z1 Pro de Dreame. En revanche, pour les arrondis, c’est toujours le même problème : les brosses cylindriques ne touchent pas toutes les zones. Pour les racler, il faudrait pouvoir les remplacer par des brosses ogivales tout en adaptant la position des chenilles pour garder de la stabilité dans les déplacements. Bien sûr, on comprend que les marques ne se soient pas encore encombrées de ce genre de considérations…
Quant au skimmer, il nous a plutôt impressionné, puisque le robot est allé chercher les feuilles à la surface en une vingtaine de minutes. Il n’a rien laissé derrière lui. Nous avons ensuite remis quelques feuilles dans le bassin pour essayer le mode téléguidé. Mais les remous provoqués par le robot les écartent trop souvent de sa trajectoire, et il faut vraiment batailler dur pour les attraper. Nous avons donc abandonné la séance de try hard, jugeant le filet plus efficace pour procéder manuellement.
Enfin, les effets du clarifiant nous ont paru timides au début, mais, dès le lendemain matin, nous avons pu constater la différence : une eau plus limpide sans recourir au chlore choc. Cependant, presque toute la bouteille y est passée. Il est donc préférable de s’en servir en entretien de routine plutôt que pour rattraper une eau qui a subi les outrages météorologiques.
Nota Bene : le clarifiant Beatbot (ClearWater) est un floculant naturel à base de chitosan, biodégradable, pH-neutre et compatible eau chlorée/salée. Il agglomère les particules fines (pollen, huiles, poussières) pour faciliter la filtration et clarifier l’eau. Attention : il ne remplace pas l’équilibre chimique et peut poser problème aux personnes souffrant d’allergies aux crustacés.
En revanche, le mode AI rapide ne nous a pas franchement convaincu. Le robot s’est contenté de faire un grand tour du bassin et de le traverser à quelques endroits, laissant même quelques taches pourtant faciles d’accès. En somme, cela nous a fait l’effet d’un mode fond en moins bien.
Contrairement au Scuba X1 Pro Max, le journal des tâches ne précise pas combien de batterie a été utilisée pour chaque cycle. En revanche, il indique le temps passé sur chaque zone du bassin (fond, surface et paroi). Et pour venir à bout de sa batterie, nous avons cumulé 138 minutes de nettoyage de fond, 91 min sur les parois et 132 minutes en surface, soit un total de 6 heures et 1 minute de travail. À première vue, nous sommes dans les valeurs annoncées par Beatbot, et ce sans même avoir activé le mode ECO.
Pour être plus précis, on voit qu’il domine sans forcer le Scuba X1 Pro Max sur les parties sol, paroi et ligne d’eau puisqu’il met environ 2h45 à dépenser 50 % de batterie, contre seulement 1h40 pour le protégé d’Aiper. Ce dernier ne lui tient tête que sur le mode écumoir, puisqu’il dépense très peu d’énergie en se laissant dériver sur la surface et pourra ainsi aller chercher les 12 heures de fonctionnement, là où l’AquaSense 2 Ultra, plus actif en surface, pourrait peiner à atteindre les 10 heures.
Enfin la charge complète (0 ->100%) a duré 4h35, ce qui est tout à fait convenable par rapport à ce que nous promettait la fiche technique.
Grâce à son poids contenu et bien réparti, il est assez facile de le sortir de l’eau. Il se vide de son eau pendant quelques secondes, et nous pouvons ouvrir le capot afin d’en retirer le panier filtrant, lequel est en deux parties. Aucune des deux ne s’ouvre par le dessous, mais leur forme permet de se débarrasser assez facilement des déchets au jet d’eau. Comme pour tous nos tests, les mailles ont besoin d’une certaine pression pour être rincées correctement. En somme, rien de bien spécial à signaler à ce sujet.
En revanche, nous avons eu une petite surprise au moment de le poser sur son dock de charge. Sans doute très enthousiaste de se repaître d’énergie électrique, il s’est mis à vidanger le reste d’eau qu’il contenait directement sur le carrelage du salon. C’est la fonction SmartDrain qui s’est déclenchée un peu à contre-temps… Fort heureusement, une grande serviette de bain aura suffit à éponger l’inondation, mais cela signifie qu’il vaut mieux le brancher à l’extérieur de la maison.
Comme énoncé plus haut, l’application détient une section “consommables et entretien” qui vous permet de savoir comment procéder pour manipuler, nettoyer ou remplacer le kit de produit clarifiant, le panier de filtration, la brosse latérale, la brosse à rouleau et les capteurs visibles. Des gif accompagnent les explications textuelles afin de visualiser précisément les éléments concernés. Rien de très compliqué, cependant.
Enfin, concernant l’hivernation, vous allez pouvoir vous servir de la housse fournie pour protéger votre appareil sans avoir besoin de le remettre dans le carton. Du reste, les consignes de stockage sont similaires à ce que nous avons pu rencontrer dans le passé, à savoir choisir un endroit intérieur frais et sec après l’avoir totalement vidé de son eau et mis hors tension. Quant à la batterie, elle a seulement besoin d’être rechargée à 50% tous les six mois, en cas d’inutilisation prolongée.
On remarque qu’aucun accessoire n’est prévu pour customiser le robot : ni hub de communication sous-marine, ni chariot pour déplacer le robot plus facilement, par exemple. Le clarifiant est assez cher : une soixantaine d’euros pour un kit de deux flacons (soit près de 30 € le flacon et 99 000 gallons par kit). La marque veut évidemment vous inciter à choisir le pack de 6 kits (soit 12 flacons pour environ 19 €/flacon).
Ainsi, selon votre usage, prévoyez jusqu’à 300 € de budget supplémentaire/an (en ajoutant une brosse par-ci, un panier par-là) maximum. Pour un bassin comme le nôtre, comptez plutôt une moyenne de 50 €.
À près de 2 925 €, l’AquaSense 2 Ultra vise clairement le segment premium. Son pari n’est pas le “plus de chiffres bruts”, mais une expérience d’usage : conception soignée (coque IMR, 11 moteurs, double panier facile à rincer), navigation dense (27 capteurs, carto lisible, Smart Return), et un mode écumoir actif doté de rappel au bord/télécommande.
Face au Scuba X1 Pro Max (environ 1 000 € de moins), il concède du marketing-friendly (débit annoncé plus faible, pas de filtre 3 µm) mais reprend l’avantage sur la tenue énergétique en fond/parois (≈ 2 h 53 pour atteindre 50 % de batterie chez vous, vs 1 h 40), la cohérence des modes, et l’ergonomie générale (panneau clair, récup en surface, appli sobre). En surface, le Scuba reste plus frugal, mais l’AquaSense offre plus de contrôle et un vrai rôle de skimmer.
On est donc sur un modèle premium utile, pensé pour les bassins exigeants (formes complexes, reliefs, débris variés) et pour un propriétaire qui valorise le confort quotidien (moins de babysitting, fonctions claires, entretien simple) plus que la fiche technique spectaculaire. Si votre priorité absolue est la performance maxi au prix le plus bas, un rival coûtera moins cher ; si vous cherchez un robot “max efficacité” au quotidien, capable d’enchaîner les cycles difficiles et de vous faire gagner du temps, l’Ultra justifie son tarif.
Fun fact : d’autres utilisateurs l’ont testé et ont mis fin à leur abonnement à un service saisonnier d’entretien de piscine d’une valeur de 4 000 $ (aux USA) du printemps à l’automne. On aurait fait pareil !
Un filtre papier pour spa dure à peine quelques jours… Les boules filtrantes en coton, elles, tiennent plusieurs années. Devinez qui gagne le match ?
L’article L’astuce des boules en coton pour remplacer les filtres des piscines et des spa est apparu en premier sur NeozOne.
Un robot piscine sans fil haut-de-gamme, ça fait quoi ? C’est certainement la marque Aiper qui va nous donner la réponse, avec la version améliorée de sa dernière gamme : le Scuba X1 Pro Max !
Il y a peu, nous avions entre les mains le Scuba X1 d’Aiper, un appareil solide, avec une bonne capacité de filtration et de grandes facilités pour grimper aux parois. Néanmoins, il y avait encore un certain nombre de points à travailler : navigation hésitante, aspiration du fond parfois poussive, autonomie correcte sans non plus casser des briques…
Il semble qu’Aiper nous ait entendu et veuille nous montrer l’étendue de son savoir-faire en nous envoyant ce bolide pour l’essayer sur notre piscine qui, après quelques travaux majeurs, en a bien besoin ! Nous attendions donc beaucoup de ce modèle baptisé Scuba X1 Pro Max pour nous aider à retrouver un bassin propre et une eau limpide ! Voici donc ce qu’il s’est passé…
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 50 × 42,8 × 29,8 cm |
Poids | 15 kg à sec |
Panier / Filtration | 5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm |
Puissance / Débit d’aspiration | environ 8500 GPH (≈ 32 000 L/h) |
Batterie | lithium-ion 25,2 V – 10 400 mAh (≈ 262 Wh) |
Durée d’utilisation | sol : jusqu’à 5 heures écumoire : jusqu’à 12 heures |
Durée de charge | 4h |
Navigation | FlexiPath™ 2.0 (40 capteurs) |
Vitesse de déplacement | 10 m/min max |
Température de fonctionnement | 10°C – 40°C |
Surface/profondeur recommandée | 300 m²/0,3–3 m |
Etanchéité du robot/chargeur | IPX8/IP67 |
Compatibilité avec traitement de l’eau | Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8 |
Garantie | 3 ans |
Prix conseillé | 1899 €. |
Sur le papier, on coche beaucoup de cases “haut de gamme” : un panier XXL de 5 L, une double filtration 180 µm + Extra MicroMesh™ à 3 microns (prometteur pour le pollen et les poussières fines), et un débit annoncé très costaud de 8 500 GPH max. La batterie 10 400 mAh couplée à des durées de 5 h (fond) et jusqu’à 10 h en mode “écumoire” laisse espérer un vrai robot d’endurance, capable de maintenir un plan d’eau nickel toute la journée. FlexiPath™ 2.0 et ses 40 capteurs suggèrent une navigation plus “intelligente” que la moyenne, et la garantie 36 mois rassure pour un produit à 1 899 €.
À surveiller tout de même : les 15 kg sur la fiche — c’est très lourd pour la manutention au quotidien (sortie du bassin, rinçage, stockage). L’autonomie annoncée est ambitieuse ; on vérifiera l’impact des paramètres. Côté usage, on regardera de près l’ergonomie (poignées, équilibrage), la stabilité sur les parois et margelles, et la fiabilité de FlexiPath™ 2.0 dans un bassin tarabiscoté comme le nôtre !
On reste dans une logique plug-and-play, et ce n’est pas plus mal ! Le carton contient donc :
Pas de consommable de rechange ni de chariot pour aider à transporter la bûche jusqu’au bassin. Il faudra se référer à la partie “Accessoires” pour connaître toutes les options disponibles et savoir comment se procurer le matériel dont vous aurez besoin !
Ce gros cube aux belles finitions a beau peser ses 15 kg, on a bien envie de le jeter à l’eau sans attendre. Il est doté de deux poignées : une à l’avant et une à l’arrière. La résine utilisée pour la coque semble similaire à celle du Scuba X1, conçue pour une tenue chimique à 4 ppm de chlore et 5 000 ppm de sel pour des conditions d’usage courantes.
Les chenilles élastomères sont prévues pour éviter de laisser des traces sur le revêtement des parois, et les deux brosses sont vraisemblablement en PVC, afin de favoriser une rigidité et une adhérence optimales sous l’eau.
Nota Bene : l’X1 Pro Max combine une bouche d’aspiration extra-large de 3 cm et un “ultra-short flow path” pour limiter les pertes de charge et maintenir le débit élevé. En pratique, cette conception favorise la capture de gros débris sans bourrage et stabilise le flux quand le panier se remplit.
Côté filtration, on trouve un panier “gros débris” à 180 µm et un insert MicroMesh™ ultra-fin à 3 µm. Il faut manipuler la poignée bleue pour l’ôter et le replacer dans l’appareil. On remarque qu’il est muni d’une sorte de rotor qui va sans doute aider à ramasser plus de déchets.
Pour changer les pans, c’est un coup à prendre : il faut pincer un mécanisme pour retirer le filtre en place et clipser le remplaçant dans un ordre précis. Nous avons essayé de suivre l’ordre des numéros affichés dessus (de 1 à 4), mais ça n’a pas très bien fonctionné.
Pour favoriser un bon enclenchement, nous avons dû installer en premier les deux pans les plus larges avant de placer les deux plus petits.
Nota Bene : plus la maille est fine, plus la perte de flux peut augmenter quand l’écran se colmate ; c’est le point à mesurer avec le 3 µm.
Toute cette machinerie est propulsée par 9 moteurs brushless (contre seulement 4 moteurs sur la version normale). Cela devrait compenser le poids de l’animal et peut-être lui conférer une meilleure vitesse que le modèle standard.
Tout est concentré sur une même zone : on trouve au total 3 boutons (marche/arrêt, défiler le mode de nettoyage et défiler l’intensité de nettoyage) et 9 voyants :
Il faudra juste appuyer assez fort sur les boutons pour qu’ils répondent. Une fois que vous avez la configuration souhaitée, le robot s’activera automatiquement lorsqu’il détectera son immersion.
La connexion se fait, comme d’habitude, via Bluetooth et Wi-Fi 2,4 GHz. Avant toute chose, l’application nous demande le format du bassin à traiter (taille, forme, reliefs, etc.). Passé la page d’accueil, on peut installer directement la mise à jour, sans oublier d’activer l’OTA pour garder le firmware opérationnel dans la durée sans avoir à y penser.
Nous faisons un premier tour des options et fonctionnalités proposées sur l’application, et le bond en avant est assez impressionnant, avec :
Les modes de nettoyages disponibles sur l’appli sont au nombre de sept, contrairement au panneau de commande. Voici le récapitulatif complet :
Catégorie | Mode / Réglage | Ce que ça fait |
---|---|---|
Mode | Hero (All-in-One / 3-en-1) | Enchaîne fond → parois (ligne d’eau) → écumage |
Mode | Floor (Fond) | Allers-retours sur le fond uniquement |
Mode | Floor + Wall | Fond + parois avec nettoyage de la ligne d’eau |
Mode | Wall (app) | Parois + ligne d’eau (sans fond) |
Mode | Skimming (Surface) | Écumage de surface |
Mode | Ligne d’eau uniquement (app) | Nettoie uniquement la ligne d’eau (tour complet du bassin) |
Mode | Multizones (app) | Sélection à la carte des zones (fond/parois/ligne d’eau/surface) avec ordre/durée personnalisables |
Intensité | Éco | Autonomie prolongée / débit réduit |
Intensité | Auto (“Auto/Other”) | Équilibre autonomie / puissance |
Intensité | Max | Puissance max / autonomie réduite |
Parmi ces fonctionnalités, nous avons étiqueté “labo” celles qui appartiennent à la section “laboratoire”. Cela signifie, en somme, qu’elles sont expérimentales et sont vouées à être améliorées avec les mises à jour à venir.
Nota Bene : le robot propose un temps de nettoyage jusqu’à 60 minutes en ligne d’eau, 120 minutes en paroi et 540 minutes en surface !
Le Scuba X1 Pro Max combine trois éléments ajeurs : des capteurs ultrasons OmniSense+ 2.0 (jusqu’à 40 capteurs), un algorithme de cartographie & planification adaptative FlexiPath 2.0, et une propulsion par moteur TVC (thrust vectoring) qui oriente la poussée à 180°. Les capteurs ultrason mesurent les distances et “lisent” bassins, pentes, plateformes et obstacles pour créer une carte 360° ; sur cette base, FlexiPath 2.0 choisit en temps réel le motif de déplacement le plus pertinent (S, grille, Y, bords, etc.) afin d’assurer la couverture complète annoncée.
Nota Bene : la cartographie est adaptative mais il ne s’agit pas d’une “carte live” ultra‑précise comme chez Beatbot, par exemple.
Le TVC Engine, inspiré de l’aéronautique, apporte des changements de cap très fins (sans pivot brutal), ce qui aide autant sur le fond que sur parois/ligne d’eau et limite les blocages sur échelles/marches.
Nota Bene : Une liaison “live” pour télémétrie/contrôle en immersion est possible avec l’accessoire HydroComm Pro. N’ayant toujours pas été équipés de ce hub de connectivité sous-marine (cf : test Aiper Scuba X1) la connexion s’interrompt dès l’immersion.
C’est le mode le plus simple : l’appareil fait des allers-retours dans la longueur comme dans la largeur de façon assez régulière. Parfois, il monte une margelle et se retrouve un peu malgré lui à grimper sur la paroi. Dans l’ensemble, on comprend ce qu’il fait et il parvient à passer partout, sauf dans les deux coins en forme d’oreilles. À la fin de son cycle, il s’est arrêté au fond de l’eau, quelle que soit la batterie restante. On espérait mieux, par exemple qu’il stationne près du bord, comme le Z1 Pro.
Là aussi, on comprend ce qu’il fait dans l’ensemble, mais son problème est qu’il glisse sur les margelles et cela le désoriente complètement. Compliqué de lui faire faire tout le bassin avec précision.
En ce qui concerne les lignes d’eau, l’appareil grimpe bien jusqu’à la surface, et reste bien assez longtemps pour brosser copieusement les zones encrassées – du moins s’il n’est pas dérangé par une rambarde.
Il commence toujours par se placer au fond pour se repérer dans sa cartographie, avant de remonter par la première paroi qu’il trouve, se vider de son eau et se mettre en mode flottaison. Son couvercle se soulève à l’arrière et laisse apparaître le rotor du filtre, lequel va aider à aspirer feuilles, insectes et cheveux.
Néanmoins, dans notre cas, son opération est gênée par les rambardes. Il nous a donc fallu l’aider en le poussant vers une paroi sans rambardes pour lui permettre de changer de mode. Une fois ceci fait, il a pu débuter sans problèmes son travail d’écumeur. Il se propulse sporadiquement dès qu’il détecte une absence totale de mouvement ; le reste du temps, il se laisse dériver en profitant des micro-courants de la piscine.
Comme annoncé, il peut rester très longtemps à barboter. On remarque néanmoins que sa chasse aux détritus est aléatoire, d’autant plus que les objets flottants se déplacent également au gré des vaguelettes. Heureusement, le rotor crée un sillage qui les aspire peu à peu quand ils passent à proximité de la bouche du robot.
Le processus n’en est pas moins particulièrement lent, et les utilisateurs pressés auront tôt fait de se munir de leur perche à filet pour pouvoir se baigner dans la minute. Les plus prévoyants se serviront de la fonction écumoir pendant la nuit, afin de maximiser leurs chances d’avoir une surface immaculée au réveil.
Sur ce point, nous attendions le Scuba X1 Pro Max au tournant, avec sa belle capacité d’aspiration, son panier de 5 L et son double système de filtre. Comme espéré, il a bel et bien été à la hauteur de sa réputation.
En ce qui concerne le fond, il est allé attraper un maximum de sable et de feuilles mortes. On a même retrouvé des cailloux. Comme il y en avait beaucoup, le panier a vite été saturé, et des déchets ont commencé à fuiter.
Nous avons donc dû le nettoyer une première fois au bout d’une petite demi-heure. À la fin de son cycle, nous avons obtenu un second panier aussi plein que le premier, et le revêtement était presque immaculé.
Nota Bene : dans un bassin très sale, nous avons commencé par utiliser le filtre normal, afin de ne pas trop encrasser le MicroMesh. Il rejette donc dans l’eau les particules très fines, ce qui la rend momentanément plus trouble.
En ce qui concerne les parois et la ligne d’eau, la brosse fait un travail remarquable : elle exerce une pression suffisante pour retirer les petites algues, laissant derrière lui une trace bien nette, façon “effet visuel exagéré” de publicités à la monsieur Propre. Néanmoins, comme ses homologues de milieu de gamme, il ne peut pas faire grand chose sur les marches trop étroites, ni s’attaquer aux angles arrondis du bassin, puisque la brosse, droite et rigide, ne peut pas entrer au contact avec les creux.
Enfin, nous avons été assez étonnés de constater que sa croisière au-dessus de l’eau a été relativement fructueuse, en dépit de ses hasardeuses tribulations. Nous avons retrouvé de nombreuses feuilles et un gros pansement que nous avions laissé flotter pour voir s’il réussirait à s’en emparer dans les vingt premières minutes.
Ce fut le cas, après l’avoir coincé près d’un rebord. Une bonne surprise !
Nous avons effectué quelques mesures lors d’une journée de test, en essayant différents modes :
Mode | Intensité | Mesure (temps) | Énergie utilisée | Autonomie estimée (fourchette totale) |
3-en-1 | Auto | 110 min | 55 % | 185–200 min |
Sol | Max | 95 min | 53 % | 165–180 min |
Parois | Éco | 34 min | 21 % | 150–162 min |
Écumoir | Éco | 66 min | 9 % | 540–733 min |
En pratique, ces chiffres confirment la logique d’usage : Max et les montées en paroi/ligne d’eau grignotent plus vite la batterie que du roulage fond pur, tandis que l’écumage est de loin le moins énergivore. Nous tenons compte du fait que n’avons pas activé le mode Super Eco : il réduit un peu l’efficacité mais c’est probablement lui qui permettrait d’approcher les ≈5 h au sol/parois annoncées.
Nota Bene : pour optimiser l’autonomie, pensez à choisir le panier 180 µm quand la piscine est très sale, vider/rincer souvent pour éviter le colmatage, et limiter les phases intensives en Max aux zones vraiment encrassées.
En revanche, la recharge est un peu plus lente que prévu. En effet, le robot s’arrête pour batterie faible à partir de 10%, certainement pour permettre aux possesseurs d’un hub de communication sous-marine de le rappeler grâce à l’application.
Or, avec seulement 90% à charger, le robot a mis 4h14, ce qui dépasse les 4 h annoncés. On aurait probablement dépassé les 4h30 pour une charge de 0 à 100%. Pas dramatique mais on préfère le souligner.
La récupération du robot est moins difficile que ne le laisse supposer son poids. Il se vide rapidement de son eau et s’arrête de lui-même lorsqu’il est hissé sur le bord de la piscine. Malgré tout, on ne recommande pas l’opération à celles et ceux qui ont des lombaires fragiles.
Afin de faciliter la vidange des gros déchets, le panier s’ouvre des deux côtés. Le fait de pouvoir retirer les pans du filtre aide à le nettoyer au jet d’eau à moyenne pression, y compris le MicroMesh. Comme pour le Scuba X1 standard, attention à ne pas laisser la membrane ultra-fine traîner dans l’herbe, au risque que tout ce qu’elle touche y reste accroché.
Le manuel comprend une section “Maintenance” qui intègre le démontage du rotor (dépose par 4 vis, alignements à respecter au remontage) et montre comment remplacer une chenille (“caterpillar tread”) en réalignant les engrenages sur les roues — utile pour garder l’adhérence au top au fil des saisons. On y trouve également comment remplacer la brosse en silicone, schémas à l’appui pour manipuler adéquatement les boucles de fixation.
Côté charge, on peut compter sur le dock de charge sans fil qui simplifie la routine et limite les manipulations câbles/contacts. Le doc conseille d’éviter le plein soleil et de placer le dock à ≥ 3,5 m du plan d’eau. Concernant l’hivernage ou longs arrêts, Aiper recommande de charger complètement l’appareil avant stockage. Il est recommandé de le placer dans son emballage d’origine, lavé, sec et éteint, puis de le stocker dans un endroit frais, sec et bien ventilé.
Le petit suivi d’usure des composants (filtre, brosses, chenilles) de l’application aide à planifier les remplacements avant que les performances ne chutent. En boutique, vous trouverez divers accessoires et pièces détachées de l’écosystème Aiper :
Seul bémol à ce stade : pas de chenilles de rechange clairement référencées pour le Pro Max ; elles existent pour les S1 / S1 Pro, mais compatibilité non confirmée avec le Scuba X1 Pro Max — à vérifier auprès du SAV avant achat pour éviter la mauvaise surprise.
Face au Scuba X1 “standard”, le Pro Max on gagne en puissance d’aspiration, en capacité à encaisser de gros volumes de débris et en pilotage logiciel, mais tout n’est pas magique : à la maison, on a encore vu des glissades sur margelles qui le désorientent, un arrêt au fond en fin de cycle (on aurait préféré un stationnement près du bord), et une recharge qui a dépassé nos 4 h malgré 90 % seulement à remplir. Côté endurance, nos projections confirment de longs cycles (notamment en écumage), mais le sol/parois reste en-deçà des 5 h sans activer le super Eco.
Face aux autres haut-de-gamme (Beatbot & co.), l’X1 Pro Max se positionne comme un aspirateur très endurant et “filtrant”, taillé pour les bassins qui s’encrassent vite : énorme panier, maille ultra-fine pour la poussière, et autonomie de surface qui colle avec les 10 h annoncées. En contrepartie, son poids (15 kg) et quelques imperfections de trajectoire sur des bassins tarabiscotés (margelles, rambardes) le rendent moins “facile” que certains concurrents plus légers/rapides qui misent davantage sur l’agilité.
Dit autrement, les grandes piscines à géométrie simple lui laisseront un boulevard pour avaler d’importants volumes de saletés. À l’inverse, si votre bassin est de taille modeste (ici 30 m3) et s’il multiplie les angles piégeux en plus de comporter des obstacles en bordure, son potentiel ne sera pas exploité à fond. Dans l’ensemble, il fera toutefois aussi bien voire mieux que tous les autres robots testés jusqu’ici dans ce même bassin.
En somme, son rapport qualité-prix va grandement dépendre des conditions d’usage. En effet, rien ne sert de dépenser 1 800 euros pour nettoyer une piscine comme la nôtre : à cet égard, le Z1 pro de Dreame à 1 300 € sera amplement suffisant. En revanche, dès que votre piscine monte un peu en gamme, le Scuba X1 Pro Max peut aisément devenir un choix plus que pertinent. Cela étant, on ne niera pas que le moindre accessoire demandera un effort financier supplémentaire qui, sans être totalement ubuesque, ne lui permet pas de revendiquer une réelle compétitivité tarifaire.
Et si chaque piscine française cessait de rejeter de l’eau polluée dans la nature ? Stop Eau Gaspi propose une alternative écologique et économique inédite.
L’article L’invention Stop Eau Gaspi recycle et réinjecte l’eau des piscines lors du nettoyage est apparu en premier sur NeozOne.