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Beatbot AquaSense 2, Pro ou Ultra : quel robot piscine choisir ?

30 août 2025 à 14:35
AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense Ultra au bord d’une piscine.

Imaginez un été sans corvée d’épuisette, sans ligne d’eau verdâtre, sans fond granuleux sous les pieds. Depuis deux ans, Beatbot s’est imposé avec une promesse claire : réduire fortement le recours aux prestataires de nettoyage, qui peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros par saison selon la taille du bassin. Mais que vaut la marque Beatbot par rapport à ses concurrents et entre AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense 2 Ultra, lequel de ces trois modèles vaut vraiment le plongeon ?

Beatbot AquaSense : le robot de piscine intelligent qui veut détrôner Zodiac et Dolphin

Beatbot n’est pas encore aussi connu que Zodiac, Aiper ou Dolphin, mais la jeune marque progresse à grande vitesse. Fondée en 2022 en Chine par d’anciens ingénieurs de DJI et Roborock, deux références mondiales dans les drones et les aspirateurs robots, elle a choisi une stratégie ambitieuse : conquérir directement le haut de gamme avec des robots de piscine plus complets, connectés et intelligents que ceux des acteurs historiques. À ce titre, Beatbot peut déjà, en 2025, revendiquer le dépôt de 221 brevets, dont le développement d’une IA dédiée, une cartographie dynamique, et des algorithmes propriétaires.

Trois modèles sortis sur le marché en 2025

Alors que les géants du secteur prennent souvent plusieurs années pour lancer un nouveau modèle, Beatbot a déjà présenté trois déclinaisons de son AquaSense 2 (Standard, Pro et Ultra). Ces robots sans fil, faisant partie des meilleurs du marché, intègrent des technologies inspirées de la maison connectée : IA embarquée pour optimiser les trajets, application mobile intuitive, capteurs multiples pour couvrir sol, parois, ligne d’eau et surface, ainsi que des cycles personnalisables selon les besoins. Cette approche innovante a rapidement séduit les utilisateurs en quête de solutions premium.

Nota Bene : leur design est dit “biomimétique” car il s’inspire de la carapace de tortue pour une meilleure fluidité sous l’eau. Les grilles latérales optimisent le flux hydraulique, et les roues de guidage adaptées aux formes arrondies assurent une bonne adhérence sur tout type de revêtement, du sol aux parois.

Une expérience utilisateur déjà remarquée

L’adn de Beatbot s’articule autour de la Calm Technology : les concepteurs cherchent une technologie intuitive, fiable et discrète, afin qu’elle s’intègre parfaitement dans le quotidien de l’utilisateur. Le système de navigation des divers modèles est notamment jugée plus fluide et efficace que la moyenne, et la couverture de nettoyage est complète (3-en-1 pour le modèle standard, et 5-en-1 pour AquaSense 2 Pro et Ultra). Bien sûr, la gageure implique également un design 100 % sans fil, reposant sur une batterie lithium-ion et une station de parking automatique. Un atout considérable face aux modèles Zodiac et Dolphin encore largement dépendants de câbles.

D’autre part, les utilisateurs pourront compter sur les fonctionnalités relativement avancées disponibles via l’application. Parmi elles, les plus remarquables sont probablement :

  • le journal de nettoyage
  • le choix du mode de nettoyage (fond, parois, ligne d’eau, et surface pour les deux modèles premium)
  • le nombre de nettoyages par zone pour un cycle
  • un mode multizone (pour les bassins avec des plateformes)
  • un mode ECO
  • une fonction « rappel » quand le robot est en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • un pilotage à distance en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • l’ajoute de clarifiant (AquaSense 2 Pro et Ultra).

Nota Bene : aucun de ces appareils n’admettent de connectivité sous-marine, que ce soit par station, hub ou télécommande. Un axe d’amélioration déjà partiellement solutionné par des marques comme Wybot, Aiper ou même Dreame.

Enfin, leur conception intègre un retour automatique au bord de la piscine et un système de vidange intelligent (SmartDrain™), chargé de retirer l’eau de l’appareil et de l’alléger le plus possible pour le sortir de l’eau à la main sans difficulté de manipulation majeure.

Les limites d’une jeune marque

Malgré son innovation, Beatbot reste une entreprise récente. Contrairement à Maytronics (40 ans d’expérience) ou Zodiac (filiale de Fluidra), elle doit encore démontrer la durabilité de ses batteries sur plusieurs saisons, ainsi que la solidité de son réseau de service après-vente en Europe. De plus, ses robots affichent un positionnement clairement premium ; ils sont puissants mais lourds (jusqu’à 13 kg pour l’Ultra) et coûteux (entre 1 699 € et 3 000 €, hors promotion selon le modèle).

En résumé, Beatbot s’impose déjà comme un challenger sérieux et innovant. Mais pour espérer détrôner les leaders historiques, la marque devra convaincre sur un point crucial : la fiabilité sur 5 à 10 ans, indispensable pour justifier un investissement de ce niveau.

Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.
Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.

Sur ce graphique, on remarque que la courbe d’intérêt de Beatbot peine à progresser et à rattraper celles de ses concurrents, malgré une légère hausse en février 2025, qui coïncide avec la sortie par la marque des trois modèles AquaSense 2, AquaSense Pro et AquaSense Ultra.

AquaSense 2 : le choix logique pour la majorité

Le « petit » de la gamme Beatbot n’a rien d’un robot au rabais. Avec son débit d’environ 20 000 L/h et ses 4 moteurs, il couvre sans difficulté le sol, les parois, la ligne d’eau et la surface. Son panier de 2 L est suffisant pour un bassin familial standard, et son autonomie de 3 à 4 heures permet un nettoyage complet sans recharge sur une aire confortable de 300 m².

AquaSense 2 devant une piscine
La station de charge à induction est très pratique : plus besoin de boucher le port de charge sous peine de noyer l’électronique !

Son vrai atout ? Le double passage sur la ligne d’eau, une fonctionnalité rare dans cette gamme de prix (autour de 1 500 à 1 800 € selon les revendeurs). En revanche, sa filtration de 200 µm reste assez large : elle retient correctement les feuilles et gros débris, mais sera moins efficace sur les poussières très fines. À titre de comparaison, les modèles premium concurrents descendent souvent à 60–100 µm, soit une filtration 2 à 3 fois plus fine.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 4 heures
BatterieLithium-ion 10 000 mAh
Surface maximaleJusqu’à 300m².
Poids10,5 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Pro : le robot piscine premium qui clarifie l’eau

Le modèle Pro s’impose comme le compromis idéal de la gamme AquaSense 2 pour ceux qui veulent plus de puissance et d’autonomie sans grimper dans les tarifs extrêmes de l’Ultra. Avec son panier XXL, son système de clarification ClearWater et son pilotage connecté, il cible aussi bien les grands bassins familiaux que les piscines de location (Airbnb, hôtels, résidences).

Avec ses 9 moteurs et ses 22 capteurs, l’AquaSense 2 Pro se positionne comme l’un des robots les plus complets de sa catégorie. Son panier de 3,7 L permet de collecter une grande quantité de feuilles, pollens et débris, sans arrêt fréquent. Côté filtration, la finesse annoncée est d’environ 150 µm, suffisante pour la majorité des impuretés visibles, mais certains concurrents haut de gamme (Dolphin, Beatbot) descendent à 50 µm, voire 20 µm, pour capter les poussières ultrafines.

AquaSense 2 beatbot vu de près
Le flacon de clarifiant s’insère juste ici !

Le Pro intègre le système ClearWater, qui libère un agent clarifiant naturel dans l’eau, lequel s’appuie notamment sur le chitosane, un agent floculant 100 % naturel issu de coquilles de crustacés recyclées. Résultat, un bassin plus limpide, particulièrement utile dans les piscines très fréquentées ou exposées au pollen. Attention cependant, les cartouches ClearWater sont des consommables à remplacer régulièrement, ce qui alourdit le coût d’usage sur la durée (un seul kit permet de traiter jusqu’à 99 000 litres d’eau pendant environ un mois). Pilotable via une application mobile, le Pro propose un mode surface dirigé (contrôle manuel de type joystick), et une fonction rappel pour le ramener au bord du bassin.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh – recharge complète en 4,5 h
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids11,4 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Ultra : le robot piscine XXL qui joue la démesure

L’Ultra est le modèle « no-limit » de la gamme AquaSense. Conçu pour les très grands bassins, les piscines complexes ou celles fortement exposées aux feuilles, il embarque ce qui se fait de plus ambitieux, une puissance extrême, une autonomie très importante et une cartographie boostée à l’IA.

AquaSense 2 Ultra en mode parking au bord du bassin
SmartReturn & SmartDrain après un cycle « floor » : la Calm Technology dans toute sa splendeur !

Avec 11 moteurs et 27 capteurs, dont une caméra intégrée et l’IA HybridSense, l’Ultra dépasse clairement les standards du marché. Ses brosses latérales dirigent les débris flottants vers l’aspiration, un plus notable face aux concurrents classiques comme Dolphin ou Zodiac. Il dispose en plus de deux paniers XXL (4,0 L + 3,7 L), ce qui le rend redoutable dans les piscines très exposées aux feuilles et pollens. Bien sûr, toutes les fonctionnalités évoquées jusqu’ici (SmartDrain, SmartReturn, ClearWater, etc.) sont valables sur cet appareil.

Avec une finesse de 150 à 250 µm, la filtration reste en retrait par rapport aux meilleurs concurrents (certains modèles Dolphin et Beatbot descendent à 50 µm, voire 20 µm). Résultat, l’Ultra excelle sur les gros débris (feuilles, insectes, pollen) mais sera moins efficace sur les poussières ultrafines. Son système de navigation le plus avancé de gamme comporte :

  • une reconnaissance des zones sales via caméra,
  • ses trajectoires optimisées pour éviter les doublons,
  • un historique et des statistiques disponibles dans l’application mobile.

Concrètement, l’Ultra est capable d’adapter ses cycles en temps réel, un atout face à la concurrence. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre test complet du Beatbot Ultra.

Caractéristique Techniques
Autonomie Jusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids13 kg
ConnectivitéWiFi

AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et Aquasense 2 Ultra : quelles différence ?

Voici un tableau comparatif qui met en lumière les différences entre les trois modèles de la gamme : l’AquaSense 2 en entrée de gamme, l’AquaSense 2 Pro en version intermédiaire, et l’AquaSense 2 Ultra qui incarne le haut de gamme.

ModèleAquaSense 2AquaSense 2 ProAquaSense 2 Ultra
Moteurs4911
Capteurs16 2227
Panier2 L3,7 L4,0 L + 3,7 L
Autonomie immersion4 h5 h5 h
Autonomie surfaceJusqu’à 4hJusqu’à 10 hJusqu’à 10 h
Poids10,5 kg11,4 kg13,2 kg
Surface maximaleJusqu’à 300 m²Jusqu’à 360 m²Jusqu’à 360 m²
ParticularitésNettoyage fond, parois, ligne d’eau ; double passage ligne d’eau ; stationnement surface autoClarification ClearWater ; pilotage via appli ; mode surface dirigéIA HybridSense ; brosses latérales ; double panier XXL ; cartographie avancée

Quel est le meilleur robot piscine Beatbot ?

Le choix du bon robot piscine Beatbot dépend de trois critères : la taille de votre bassin, la quantité de débris à traiter et votre budget. Voici des scénarios concrets pour orienter votre décision.

Pour une piscine familiale (20 à 40 m²) : Beatbot AquaSense 2

Idéal pour un usage domestique, il combine 4 moteurs et 16 capteurs pour nettoyer le sol, les parois, la ligne d’eau et même la surface. Atout rare dans sa catégorie, le double passage sur la ligne d’eau, souvent absent sur les robots concurrents d’entrée de gamme. Son autonomie d’environ 4 heures assure un cycle complet sans recharge. Actuellement ce produit est proposé par la marque au prix de 1099 €.

Pour un bassin arboré ou une piscine louée : Beatbot AquaSense 2 Pro

Conçu pour les bassins exigeants, il embarque un panier XXL de 3,7 L qui limite les vidanges fréquentes. Il intègre aussi la technologie ClearWater, qui diffuse un agent clarifiant naturel et maintient une eau limpide en permanence, un avantage apprécié dans le cadre d’une location. Seul bémol, il faudra racheter régulièrement les cartouches. À noter que le produit est actuellement vendu par la marque au prix de 1999€.

Pour une grande piscine complexe : Beatbot AquaSense 2 Ultra

Grâce à son intelligence artificielle HybridSense et à ses brosses latérales, il cartographie précisément votre bassin et récupère les feuilles flottantes là où d’autres échouent. Son autonomie peut atteindre 10 heures en surface, ce qui en fait presque un robot « non-stop ». Mais son poids de 13 kg et son prix actuel de 2925 € en font un investissement réservé aux très grands bassins.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
N’hésitez pas à voir notre test pour en savoir plus sur l’AquaSense 2 Ultra !

En résumé, l’AquaSense 2 présente le meilleur rapport qualité/prix et conviendra à la majorité des propriétaires de piscine et en particulier de ceux ayant un budget limité. L’AquaSense 2 Pro est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent une couverture 5-en-1 et une belle autonomie au meilleur prix possible. Enfin, l’AquaSense 2 Ultra s’adresse avant tout aux utilisateurs possédant un grand bassin complexe et aux budgets confortables. Avez-vous déjà utilisez un robot piscine de Beatbot ? Si oui partagez nous votre retour d’expérience dans les commentaires.

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Test Beatbot AquaSense 2 Ultra : le GOAT des robots-piscines ?

29 août 2025 à 10:00
Test Beatbot AquaSense 2 Ultra

Il avait été annoncé en grandes pompes sur un grand nombre de médias : l’Aquasense 2 Ultra est-il en train d’ouvrir la voie pour l’avenir des robots-piscines sans fil ? Nous avons vu l’oracle !

Enfin il est arrivé chez nous ! Nous l’avons déballé son carton comme un cadeau de Noël pour bien terminer la saison : il est neuf, il est clinquant, il coûte près de 3 000 € et lui aussi il va se faire bizuter dans notre bassin de tous les dangers (y a pas de raison…). Au programme : des feuilles, des orages, l’eau troublée par le sable occitan, et – encore et toujours – un bassin au revêtement bourré de reliefs et d’angles arrondis, la némésis de ce genre d’appareils ! 

Ouverture de la boîte AquaSense 2 Ultra
Le guide de démarrage rapide vous aidera à mieux l’apprivoiser.

Que va faire la Roll’s Royce des sous-marins nettoyeurs ? L’AquaSense 2 Ultra va-t-il représenter dignement la marque spécialisée qui l’a mis au monde ? Ou bien va-t-il déchanter face à la difficulté du défi que nous lui lançons ? Caractéristiques, fonctionnalités, performances, ergonomie et limites : voici ce qui se tapit derrière le marketing bien rôdé de Beatbot !

Caractéristique Techniques
Dimensions45,4 (L) cm x 43,9 (l) cm x 27,8 (H) cm
Poids13,2kg à sec
Panier / FiltrationDouble panier (4 L et 3,7 L) de 150 μm et 250 μm
Puissance / Débit d’aspirationenviron 5 500 GPH
Batterielithium-ion 13 400 mAh
Durée d’utilisationFond, paroi et ligne d’eau : jusqu’à 5 heures
Surface : jusqu’à 10 heures
Durée de charge4,5 h
NavigationCartographie de piscine par IA, Système de navigation intelligent HybridSense AI + CleverNav™
Vitesse de déplacement9 m/min max
Température de fonctionnement6°C – 35°C
Surface/profondeur recommandée360 m²/0,5–3 m
Etanchéité du robot/chargeurIP68 (robot), IPX4 (station de recharge)
Compatibilité avec traitement de l’eauTout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8
Garantie3 ans
Prix conseillé2 925 €.

La première chose qui nous saute aux yeux, c’est que les chiffres de ce tableau sont parfois au-dessous de ceux qu’affiche l’Aiper Scuba X1 Pro Max, lequel coûte environ 1 000 € de moins. Certes, il est plus compact, plus léger (13, 2 kg contre 15 kg),  la surface recommandée est supérieure (360 m2 contre 300 m2), et la batterie semble avoir une meilleure capacité (13 400 mAh contre 10 400 mAh).

AquaSense 2 Ultra vu de devant
Funfact : Beatbot a étudié les carapaces de tortues de mer pour aboutir à ce design.

Mais d’un autre côté, on observe un débit d’aspiration d’eau inférieur (5 500 GPH contre 8 500 GPH), une filtration moins fine (pas de fibres MicroMesh à 3 μm) et une température de fonctionnement qui monte un peu moins haut (35°C contre 40 C°). Enfin, l’autonomie annoncée est similaire. Pour l’instant, difficile de se figurer une différence de gamme entre les deux meilleurs appareils que nous avons testés, mais ce n’est que le début !

Unboxing AquaSense 2 Ultra : quelques nouveautés intéressantes !

Dans le carton d’un AquaSense 2 Ultra, on trouve les éléments habituels, assortis de quelques accessoires inédits dans nos tests, à savoir :

  • un robot Beatbot AquaSense 2 Ultra
  • un dock de charge
  • une housse étanche
  • un crochet
  • un tournevis
  • deux brosses latérales
  • 4 vis pour les brosses latérales
  • un kit de produit clarifiant
Unboxing AquaSense 2 Ultra
De nouveaux composants pour un robot-piscine futuriste ?

Ok, ça commence à causer. Le dock de charge est très similaire à celui du Scuba X1 Pro Max. Son étanchéité est tout de même plus fragile (IPX4 contre IP67), ce qui impose de l’installer à l’abri des intempéries et des éclaboussures (pas de pluie battante, pas de jet d’eau, et surtout jamais d’immersion), idéalement sous auvent et à distance du bord.

AquaSense 2 Ultra insertion du clarifiant
Si le petit capot ne se referme pas bien, c’est que vous l’avez mis dans le mauvais sens.

Néanmoins, on découvre quelques petites choses : les ailettes en silicone qui vont permettre au robot d’avancer en surface, une housse qui servira notamment à l’hivernation du robot et un kit de produit clarifiant naturel, lequel permet au robot de revendiquer un nettoyage 5-en-1 !

Design et ergonomie : la bonne formule !

Compact mais réfléchi, l’AquaSense 2 Ultra coche les bonnes cases côté design et usage. Les poignées intégrées de chaque côté facilitent la prise en main et l’équilibre au bord du bassin, tandis que la carrosserie “automotive-grade” profite d’un revêtement IMR (procédé In-Mold) résistant aux UV, à la chaleur et aux rayures — concrètement, moins de jaunissement et de micro-éraflures au fil des saisons, même en plein soleil.

AquaSense 2 Ultra vu de derrière
Il ne faudra pas oublier d’installer les deux brosses latérales au niveau des autocollants…
AquaSense 2 Ultra vu de côté
Sa forme donne vraiment une impression d’hydrodynamisme…

Sous la ligne de flottaison, la mobilité repose sur 2 chenilles et 6 roulettes de guidage qui épousent les angles, longent les margelles et stabilisent l’assiette en montée de paroi ; on ajoute 4 brosses-rouleaux XL pour le contact mécanique (sol, parois, ligne d’eau) et deux brosses latérales dédiées au ramassage en surface — un choix rare qui explique ses performances de “skimmer” autonome. La motorisation 11 moteurs brushless à 200 W délivre le couple nécessaire pour décrocher les dépôts, tenir l’assiette sur pente et maintenir le flux quand le filtre se charge. 

Nota Bene :  l’AquaSense 2 est polyvalent et prévu pour tout type de revêtement (carrelage, liner, céramique, béton…) mais n’embarque pas de mode adapté pour chacun.

AquaSense 2 Ultra vu de dessous
Il faudra ôter un cache en polystyrène situé au-dessous avant de le mettre à l’eau (déjà retiré ici).

Côté entretien, la filtration à deux paniers se cache sous une trappe push-to-open : un panier “large” 4 L (150 µm + 250 µm) et un panier “fin” 3,7 L (250 µm) pour trier gros déchets (feuilles, aiguilles) et particules fines (sable, poussières) et rincer sans transformer la terrasse en station de lavage ; un panier haute densité est proposé en option pour les particules ultra-fines. Bref, un design utilitariste bien exécuté — exactement ce qu’on attend d’un robot premium.

AquaSense 2 Ultra double panier sorti
2 filtres en 1, mais pas de MicroMesh…

Un dernier mot concernant le panneau de commandes manuel : c’est le plus clair que nous ayons vu jusqu’ici. On dispose de cinq boutons distincts : 4 modes et l’alimentation. Pas besoin de faire défiler, cela réduit peut-être un peu les chances de commettre une mauvaise manipulation. Le manuel révèle cependant deux fonctions cachées : la mise en route du hotspot (mode fond + bouton d’alimentation) et la réinitialisation d’usine (mode standard + alimentation + mode pro).

AquaSense 2 Ultra panneau de commandes manuelles
Tellement clinquant que l’on se reflète dedans !

Enfin, la barre lumineuse va servir d’indicateur grâce au code couleur suivant : 

  • vert permanent : batterie suffisamment chargée 
  • vert clignotant : recharge en cours
  • jaune permanent : batterie entamée
  • orange permanent : batterie faible
  • violet : distribution de clarifiant
  • orange clignotant : dysfonctionnement
  • bleu clignotant : configuration du réseau ou mise à jour OTA.

Installation, application et fonctionnalités

Comme d’habitude, tandis que le robot charge sur son socle (les pieds se clipsent facilement), on télécharge l’application Beatbot, on se crée un compte et on utilise la connexion Bluetooth et Wi-Fi (2,4 GHz & 5 GHz) pour appairer le robot au smartphone. La connectivité est fluide, et l’AquaSense 2 nous donne des indications vocales en anglais par défaut (la langue est paramétrable en français depuis l’application). Une mise à jour vous sera directement demandée avant de débuter le travail.

Beatbot application
On ne va pas se mentir : l’appli ressemble à toutes les applis de robots-piscine.

Comme ses concurrents, Beatbot présente une application soignée sans pour autant déployer une cosmétique particulièrement audacieuse. Certains onglets sont très sommaires, mais l’arborescence est intuitive dans l’ensemble, pour un résultat des plus fonctionnels. Par cet intermédiaire, on accède à l’ensemble de paramètres et de fonctionnalités suivant : 

  • Journal de nettoyage
  • Carte de la piscine
  • Indicateur de météo
  • Retour au bord du bassin (mode skimmer)
  • Pilotage à distance (surface uniquement)
  • Mode de nettoyage (fond uniquement, 3-en-1, 4-en-1, personnalisé)
  • Nombre de nettoyages par zone (personnalisé)
  • Mode multizone (personnalisé)
  • Mode rapide par IA (personnalisé)
  • Mode ECO (personnalisé)
  • Informations sur l’entretien des consommables
  • (Dés)activer les indications vocales
  • Reconnaissance visuelle par IA
  • (Dés)activer l’éclairage du robot
  • Changer de langue
  • Contact SAV
  • Notifications d’alerte

Contrairement à Aiper ou Wybot, les modes ne varient pas en intensité, et il n’est pas possible de configurer les motifs de la trajectoire du robot, ni le temps passé en minutes sur chaque zone. La section sur l’entretien des consommables ne donne pas d’estimation directe de leur usure en temps réel, mais uniquement des indications de maintenance. 

Beatbot application configuration
L’interface est propre et intuitive, sans proposer de design original.

Aiper avait même rajouté un onglet dédié aux anomalies des détecteurs, que nous ne retrouvons pas ici. En revanche, on trouve une section météo qui donne assez d’informations pour anticiper les cycles de nettoyage que l’on voudra effectuer dans la journée. 

Navigation : vraiment intelligent ?

L’AquaSense 2 Ultra s’appuie sur 27 capteurs pour comprendre la géométrie du bassin et ajuster sa trajectoire en temps réel : caméra IA épaulée par deux capteurs ToF (mesure de distance/relief), 4 capteurs ultrasoniques pour la détection des ruptures de niveau (marches, plages, drains) dont 2 orientés vers le bas, et capteurs infrarouges pour le repérage des bords/obstacles à courte portée. La fusion de ces données (vision + ToF + ultrasons + IR), couplée aux informations d’assiette (IMU) et de pression (profondeur/température), permet une navigation stable et prédictive.

Nota Bene : deux LED d’appoint (vision basse luminosité) aident à la lecture des bords de nuit

Le robot génère une carte simplifiée de la piscine et alterne entre exploration et passes parallèles sur le fond, montée contrôlée sur les parois, puis patrouille de la ligne d’eau. Cette logique lui permet de réduire les recouvrements, de mieux gérer les formes complexes (angles, courbes, plages californiennes) et de revenir là où il reste des débris.

Nota Bene : sur le fond, l’algorithme tient compte de la charge du filtre : s’il détecte une baisse de débit, il ralentit ou réoriente sa passe pour maintenir l’efficacité d’aspiration.

En pratique : la perfection n’existe pas

Sans parler de déception, force est d’admettre que l’Aquasense 2 Ultra ne nous a pas ébahi non plus. Certes, il est tout à fait en mesure de râtisser consciencieusement tout le fond, mais nous l’avons vu plusieurs fois accumuler les allers-retours sur une même zone (diagonale ou parallèle). S’il parvient à longer les margelles, il lui arrive assez souvent de se soulever sur l’une d’elle, ratant ainsi quelques salissures.

AquaSense 2 Ultra longe la margelle du fond
Dans le meilleur des cas, il longe les margelles…
AquaSense 2 Ultra dans un coin
Les coins arrondis sont la plaie des robots-piscines.

Pour sa défense, la concurrence ne fait pas mieux sur ce point et nous a condamné à la brosse de la même manière. Sa compacité lui permet d’aller assez loin au niveau des oreilles à proximité de l’escalier sans atteindre la partie la plus étroite.

AquaSense 2 Ultra dans une oreille
Il fait partie de ceux qui vont le plus loin à cet endroit ! 

Concernant les parois et les lignes d’eau, il touche toutes les zones assez rapidement, et se hisse aisément jusqu’à dépasser les rambardes.

AquaSense 2 Ultra sur les marches
Il ne gravira pas cette marche…
AquaSense 2 Ultra sur la ligne d'eau
La ligne d’eau : une formalité !

Malgré nos espoirs, il n’a pas pu se charger des marches d’escaliers (aucun robot ne l’a fait), mais il lui est arrivé de grimper au niveau d’une assise sous-marine, qu’il n’a hélas pas achevé de nettoyer.

AquaSense 2 Ultra ligne d'eau
Les margelles ne l’empêchent pas d’atteindre la surface.
Agile dans certains coins difficiles !

N’hésitez pas à activer le mode multizone pour essayer de couvrir différents “étages” du bassin. Nous avons également détecté un bug : il a embrassé la rambarde pendant plusieurs minutes, à tel point que nous pensions qu’il était en mode “rappel”. Mais non, car quand nous l’avons sorti de l’eau, il a considéré sa tâche comme interrompue.

AquaSense 2 Ultra se hisse sur le banc
AquaSense 2 Ultra sur le banc
AquaSense 2 Ultra sur la rambarde
POV, tu testes un robot-piscine : “Mais enfin, lâche cette rambarde !”

Nota Bene : le robot ne reprend pas sa tâche après qu’on l’a sorti de l’eau. Si vous le laissez sur le même mode, il recommencera simplement tout depuis le début. 

Enfin, le mode écumoir va bien plus loin que celui du Scuba X1 Pro Max, car, non content de se propulser en faisant le tour du bassin, il permet à l’utilisateur de le télécommander et de le rappeler au bord de la piscine. Le champion d’Aiper, lui, se laissait dériver jusqu’à une paroi et se propulsait occasionnellement dès qu’il détectait une immobilité prolongée. 

Il trace des motifs arrondis le long des bords.

En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot déclenche un Smart Return : il remonte, se gare en surface, puis se vide de son eau grâce au dispositif SmartDrain, pour enfin s’immobiliser près d’un bord, pour une récupération facile. C’est à ce moment-là que vous recevez la notification de fin de cycle. L’avantage ici est de pouvoir soulever le capot sans même le sortir de l’eau pour récupérer le filtre à nettoyer, puis le relancer via l’application, puisqu’il sera assez émergé pour recevoir vos instructions via Wi-Fi.

AquaSense 2 Ultra en mode parking au bord du bassin
Après un mode fond, il est remonté puis s’est débarrassé de son eau pour flotter sans effort.

Nota Bene : il n’y a pas de communication sous-marine (les liaisons radio ne traversent pas l’eau), ce qui implique l’absence de feedback instantané (zones nettoyées, erreurs, progression). L’app se reconnecte automatiquement dès qu’il refait surface.

Efficacité de nettoyage : il défie les orages

Le défi du jour : nettoyer toute la piscine en une journée + une nuit. L’enjeu : une visite dans le cadre d’une vente immobilière. La difficulté ? Il a plu toute la nuit et la piscine est désormais pleine de sable et de feuilles. Pour couronner le tout, à l’activation du système de filtration, un nuage de particules s’est répandu dans l’eau, devenu instantanément trouble. Pour rappel, les modes de nettoyage embarqués sont les suivants :

  • Fond : priorité à la couverture du fond avec passes régulières et chevauchement limité
  • Standard : enchaînement fond → parois → ligne d’eau pour un cycle complet.
  • Pro : même séquence que Standard, puis collecte en surface (exploite les brosses latérales et l’aspiration en skimmer).
  • Personnalisé, paramétrable via l’app : ciblage de zones, nombre de passages et modes spéciaux (IA, multizone et ECO).

Nota Bene : la clarification de l’eau est accessible sur tous les modes et dépend d’un bouton tactile à part sur la page principale de l’application. 

Nous avons focalisé notre attention sur l’efficacité des modes traditionnels, que nous savions être en mesure de maîtriser. L’erreur à ne pas commettre était de lancer le mode “pro”. En effet, il aurait fallu sortir le robot pour vider le panier en plein milieu de son cycle. Nous avons plutôt opté pour une opération en trois temps : fond, puis parois + ligne d’eau, et enfin skimmer, tout en activant la diffusion de clarifiant à chaque fois. 

Un petit sablé pour la route ?

En mode fond, l’appareil nous a débarrassé du sable fin et des graviers un peu plus gros, mais également des feuilles qui avaient coulé. Un ramassage en règle qui, comme prévu, nous a obligé à vider le filtre plusieurs fois. Quelle que soit la taille des saletés, il a pu les aspirer sans broncher. On remarque néanmoins un rejet des particules légères, ce qui justifie l’usage du clarifiant mais augmente l’envie de réclamer un filtre encore plus fin !

AquaSense 2 Ultra marque de propre
Quizz : par où est-il passé ? Réponse A : Sur la gauche. B : Au milieu. C : À droite. D : Il n’est pas encore passé par ici.

En mode paroi, le frottement de la brosse a bien entendu décimé les saletés collées au revêtement. Il a même été gratter les oreilles du bord de l’escalier, à la manière du Z1 Pro de Dreame. En revanche, pour les arrondis, c’est toujours le même problème : les brosses cylindriques ne touchent pas toutes les zones. Pour les racler, il faudrait pouvoir les remplacer par des brosses ogivales tout en adaptant la position des chenilles pour garder de la stabilité dans les déplacements. Bien sûr, on comprend que les marques ne se soient pas encore encombrées de ce genre de considérations…

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
Les ailettes à l’arrière aident à la propulsion.

Quant au skimmer, il nous a plutôt impressionné, puisque le robot est allé chercher les feuilles à la surface en une vingtaine de minutes. Il n’a rien laissé derrière lui. Nous avons ensuite remis quelques feuilles dans le bassin pour essayer le mode téléguidé. Mais les remous provoqués par le robot les écartent trop souvent de sa trajectoire, et il faut vraiment batailler dur pour les attraper. Nous avons donc abandonné la séance de try hard, jugeant le filet plus efficace pour procéder manuellement.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau trouble
La veille : 18 h.
AquaSense 2 Ultra après clarification de l'eau
Le lendemain : 9 h.

Enfin, les effets du clarifiant nous ont paru timides au début, mais, dès le lendemain matin, nous avons pu constater la différence : une eau plus limpide sans recourir au chlore choc. Cependant, presque toute la bouteille y est passée. Il est donc préférable de s’en servir en entretien de routine plutôt que pour rattraper une eau qui a subi les outrages météorologiques.

Nota Bene : le clarifiant Beatbot (ClearWater) est un floculant naturel à base de chitosan, biodégradable, pH-neutre et compatible eau chlorée/salée. Il agglomère les particules fines (pollen, huiles, poussières) pour faciliter la filtration et clarifier l’eau. Attention : il ne remplace pas l’équilibre chimique et peut poser problème aux personnes souffrant d’allergies aux crustacés.

En revanche, le mode AI rapide ne nous a pas franchement convaincu. Le robot s’est contenté de faire un grand tour du bassin et de le traverser à quelques endroits, laissant même quelques taches pourtant faciles d’accès. En somme, cela nous a fait l’effet d’un mode fond en moins bien.

Autonomie et temps de charge : enfin des valeurs intéressantes ! 

Contrairement au Scuba X1 Pro Max, le journal des tâches ne précise pas combien de batterie a été utilisée pour chaque cycle. En revanche, il indique le temps passé sur chaque zone du bassin (fond, surface et paroi). Et pour venir à bout de sa batterie, nous avons cumulé 138 minutes de nettoyage de fond, 91 min sur les parois et 132 minutes en surface, soit un total de 6 heures et 1 minute de travail. À première vue, nous sommes dans les valeurs annoncées par Beatbot, et ce sans même avoir activé le mode ECO.

AquaSense 2 Ultra en charge
C’est dans cette posture qu’il va nous faire une dinguerie… (cf : partie suivante !)

Pour être plus précis, on voit qu’il domine sans forcer le Scuba X1 Pro Max sur les parties sol, paroi et ligne d’eau puisqu’il met environ 2h45 à dépenser 50 % de batterie, contre seulement 1h40 pour le protégé d’Aiper. Ce dernier ne lui tient tête que sur le mode écumoir, puisqu’il dépense très peu d’énergie en se laissant dériver sur la surface et pourra ainsi aller chercher les 12 heures de fonctionnement, là où l’AquaSense 2 Ultra, plus actif en surface, pourrait peiner à atteindre les 10 heures. 

Enfin la charge complète (0 ->100%) a duré 4h35, ce qui est tout à fait convenable par rapport à ce que nous promettait la fiche technique. 

Entretien : quand il est content, il vomit…

Grâce à son poids contenu et bien réparti, il est assez facile de le sortir de l’eau. Il se vide de son eau pendant quelques secondes, et nous pouvons ouvrir le capot afin d’en retirer le panier filtrant, lequel est en deux parties. Aucune des deux ne s’ouvre par le dessous, mais leur forme permet de se débarrasser assez facilement des déchets au jet d’eau. Comme pour tous nos tests, les mailles ont besoin d’une certaine pression pour être rincées correctement. En somme, rien de bien spécial à signaler à ce sujet.

AquaSense 2 Ultra panier de filtration vu de dessous
Pas d’ouverture par en bas…
AquaSense 2 Ultra filtre plein
…mais une forme échancrée pour retirer les gros déchets !

En revanche, nous avons eu une petite surprise au moment de le poser sur son dock de charge. Sans doute très enthousiaste de se repaître d’énergie électrique, il s’est mis à vidanger le reste d’eau qu’il contenait directement sur le carrelage du salon. C’est la fonction SmartDrain qui s’est déclenchée un peu à contre-temps… Fort heureusement, une grande serviette de bain aura suffit à éponger l’inondation, mais cela signifie qu’il vaut mieux le brancher à l’extérieur de la maison. 

Beatbot application entretien
À gauche : c’est assez rudimentaire, mais l’AquaSense 2 parvient à tracer une équivalence de son trajet sur la carte.

Comme énoncé plus haut, l’application détient une section “consommables et entretien” qui vous permet de savoir comment procéder pour manipuler, nettoyer ou remplacer le kit de produit clarifiant, le panier de filtration, la brosse latérale, la brosse à rouleau et les capteurs visibles. Des gif accompagnent les explications textuelles afin de visualiser précisément les éléments concernés. Rien de très compliqué, cependant.

Enfin, concernant l’hivernation, vous allez pouvoir vous servir de la housse fournie pour protéger votre appareil sans avoir besoin de le remettre dans le carton. Du reste, les consignes de stockage sont similaires à ce que nous avons pu rencontrer dans le passé, à savoir choisir un endroit intérieur frais et sec après l’avoir totalement vidé de son eau et mis hors tension. Quant à la batterie, elle a seulement besoin d’être rechargée à 50% tous les six mois, en cas d’inutilisation prolongée.

Accessoires : tout sur la boutique Beatbot

  • Housse anti-poussière et étanche : 49,99 €,
  • Panier simple : 59,99 €,
  • Double panier : 99,99 €,
  • Brosse de rechange : 59,99 €,
  • Station de recharge Beatbot : 159,99 €,
  • Clarifiant 1 kit (2 pièces) : 59,99 €.

On remarque qu’aucun accessoire n’est prévu pour customiser le robot : ni hub de communication sous-marine, ni chariot pour déplacer le robot plus facilement, par exemple. Le clarifiant est assez cher : une soixantaine d’euros pour un kit de deux flacons (soit près de 30 € le flacon et 99 000 gallons par kit). La marque veut évidemment vous inciter à choisir le pack de 6 kits (soit 12 flacons pour environ 19 €/flacon). 

Ainsi, selon votre usage, prévoyez jusqu’à 300 € de budget supplémentaire/an (en ajoutant une brosse par-ci, un panier par-là) maximum. Pour un bassin comme le nôtre, comptez plutôt une moyenne de 50 €.

Face à la concurrence, rapport qualité-prix, & utilisateur type

À près de 2 925 €, l’AquaSense 2 Ultra vise clairement le segment premium. Son pari n’est pas le “plus de chiffres bruts”, mais une expérience d’usage : conception soignée (coque IMR, 11 moteurs, double panier facile à rincer), navigation dense (27 capteurs, carto lisible, Smart Return), et un mode écumoir actif doté de rappel au bord/télécommande. 

AquaSense 2 Ultra sous l'eau revêtement sale

Face au Scuba X1 Pro Max (environ 1 000 € de moins), il concède du marketing-friendly (débit annoncé plus faible, pas de filtre 3 µm) mais reprend l’avantage sur la tenue énergétique en fond/parois (≈ 2 h 53 pour atteindre 50 % de batterie chez vous, vs 1 h 40), la cohérence des modes, et l’ergonomie générale (panneau clair, récup en surface, appli sobre). En surface, le Scuba reste plus frugal, mais l’AquaSense offre plus de contrôle et un vrai rôle de skimmer. 

AquaSense 2 Ultra sous l'eau

On est donc sur un modèle premium utile, pensé pour les bassins exigeants (formes complexes, reliefs, débris variés) et pour un propriétaire qui valorise le confort quotidien (moins de babysitting, fonctions claires, entretien simple) plus que la fiche technique spectaculaire. Si votre priorité absolue est la performance maxi au prix le plus bas, un rival coûtera moins cher ; si vous cherchez un robot “max efficacité” au quotidien, capable d’enchaîner les cycles difficiles et de vous faire gagner du temps, l’Ultra justifie son tarif.

Fun fact : d’autres utilisateurs l’ont testé et ont mis fin à leur abonnement à un service saisonnier d’entretien de piscine d’une valeur de 4 000 $ (aux USA) du printemps à l’automne. On aurait fait pareil !

Des microrobots pour remplacer des antibiotiques ?!

Prendre des antibiotiques pour guérir d’une infection et éliminer des bactéries, ça marche, mais pas tout le temps. Pour maximiser vos chances, plusieurs groupes de chercheurs à travers le monde tentent de mettre au point un protocole assez original, mais qui pourrait en effrayer plus d’un !

L’astuce des boules en coton pour remplacer les filtres des piscines et des spa

25 août 2025 à 08:00
Des boules de coton sur le bord du spa.

Un filtre papier pour spa dure à peine quelques jours… Les boules filtrantes en coton, elles, tiennent plusieurs années. Devinez qui gagne le match ?

L’article L’astuce des boules en coton pour remplacer les filtres des piscines et des spa est apparu en premier sur NeozOne.

Pour cet ancien de Google, suivre un doctorat va devenir une perte de temps !

L’intelligence artificielle générative progresse à une vitesse telle qu’elle serait sur le point de bouleverser le monde académique. C’est en tout cas l’avis de Jad Tarifi, ancien cadre de Google, qui juge qu’il est inutile désormais de se lancer dans un doctorat.

Test Aiper Scuba X1 Pro Max : trop bien pour notre piscine ?

20 août 2025 à 10:34
Test robot piscine sans fil Aiper X1 Pro Max

Un robot piscine sans fil haut-de-gamme, ça fait quoi ? C’est certainement la marque Aiper qui va nous donner la réponse, avec la version améliorée de sa dernière gamme : le Scuba X1 Pro Max ! 

Il y a peu, nous avions entre les mains le Scuba X1 d’Aiper, un appareil solide, avec une bonne capacité de filtration et de grandes facilités pour grimper aux parois. Néanmoins, il y avait encore un certain nombre de points à travailler : navigation hésitante, aspiration du fond parfois poussive, autonomie correcte sans non plus casser des briques…

Boîte Aiper Scuba X1 Pro Max
Attention au moment de le sortir de sa boîte : il est lourd !

Il semble qu’Aiper nous ait entendu et veuille nous montrer l’étendue de son savoir-faire en nous envoyant ce bolide pour l’essayer sur notre piscine qui, après quelques travaux majeurs, en a bien besoin ! Nous attendions donc beaucoup de ce modèle baptisé Scuba X1 Pro Max pour nous aider à retrouver un bassin propre et une eau limpide ! Voici donc ce qu’il s’est passé…

Caractéristique Techniques
Dimensions50 × 42,8 × 29,8 cm
Poids15 kg à sec
Panier / Filtration5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm
Puissance / Débit d’aspirationenviron 8500 GPH (≈ 32 000 L/h)
Batterielithium-ion 25,2 V – 10 400 mAh (≈ 262 Wh)
Durée d’utilisationsol : jusqu’à 5 heures
écumoire : jusqu’à 12 heures
Durée de charge4h
NavigationFlexiPath™ 2.0 (40 capteurs)
Vitesse de déplacement10 m/min max
Température de fonctionnement10°C – 40°C
Surface/profondeur recommandée300 m²/0,3–3 m
Etanchéité du robot/chargeurIPX8/IP67
Compatibilité avec traitement de l’eauTout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8
Garantie3 ans
Prix conseillé1899 €.

Sur le papier, on coche beaucoup de cases “haut de gamme” : un panier XXL de 5 L, une double filtration 180 µm + Extra MicroMesh™ à 3 microns (prometteur pour le pollen et les poussières fines), et un débit annoncé très costaud de 8 500 GPH max. La batterie 10 400 mAh couplée à des durées de 5 h (fond) et jusqu’à 10 h en mode “écumoire” laisse espérer un vrai robot d’endurance, capable de maintenir un plan d’eau nickel toute la journée. FlexiPath™ 2.0 et ses 40 capteurs suggèrent une navigation plus “intelligente” que la moyenne, et la garantie 36 mois rassure pour un produit à 1 899 €.

À surveiller tout de même : les 15 kg sur la fiche — c’est très lourd pour la manutention au quotidien (sortie du bassin, rinçage, stockage). L’autonomie annoncée est ambitieuse ; on vérifiera l’impact des paramètres. Côté usage, on regardera de près l’ergonomie (poignées, équilibrage), la stabilité sur les parois et margelles, et la fiabilité de FlexiPath™ 2.0 dans un bassin tarabiscoté comme le nôtre !

Unboxing : (presque) tout est dans le robot !

Unboxing Aiper Scuba X1 Pro Max
On retrouve les mêmes éléments que pour le Scuba X1 standard (excepté le filtre en plusieurs parties).

On reste dans une logique plug-and-play, et ce n’est pas plus mal ! Le carton contient donc :

  • le robot-piscine
  • la station de charge (à assembler)
  • le filtre ultra fin remplaçable MicroMesh (en pièces détachées)
  • le câble d’alimentation
  • un crochet bleu
  • le manuel d’utilisation

Pas de consommable de rechange ni de chariot pour aider à transporter la bûche jusqu’au bassin. Il faudra se référer à la partie “Accessoires” pour connaître toutes les options disponibles et savoir comment se procurer le matériel dont vous aurez besoin !

Conception et design : il donne envie d’essayer

Ce gros cube aux belles finitions a beau peser ses 15 kg, on a bien envie de le jeter à l’eau sans attendre. Il est doté de deux poignées : une à l’avant et une à l’arrière. La résine utilisée pour la coque semble similaire à celle du Scuba X1, conçue pour une tenue chimique à 4 ppm de chlore et 5 000 ppm de sel pour des conditions d’usage courantes.

Aiper Scuba X1 Pro Max vu de côté
Prêt à bombarder euh… à nettoyer votre piscine ?
Aiper Scuba X1 Pro Max vu de dessus
La coque noire et gris métallisé est flanquée de quelques dorures.

Les chenilles élastomères sont prévues pour éviter de laisser des traces sur le revêtement des parois, et les deux brosses sont vraisemblablement en PVC, afin de favoriser une rigidité et une adhérence optimales sous l’eau. 

Aiper Scuba X1 Pro Max vu de dessous
Tout ce qu’il faut pour râcler le bassin !

Nota Bene : l’X1 Pro Max combine une bouche d’aspiration extra-large de 3 cm et un “ultra-short flow path” pour limiter les pertes de charge et maintenir le débit élevé. En pratique, cette conception favorise la capture de gros débris sans bourrage et stabilise le flux quand le panier se remplit.

Côté filtration, on trouve un panier “gros débris” à 180 µm et un insert MicroMesh™ ultra-fin à 3 µm. Il faut manipuler la poignée bleue pour l’ôter et le replacer dans l’appareil. On remarque qu’il est muni d’une sorte de rotor qui va sans doute aider à ramasser plus de déchets.

Aiper Scuba X1 Pro Max accès au filtre
Le capot est simple à ouvrir.
Aiper Scuba X1 Pro Max retrait du filtre
Il faut jouer avec la poignée pour sortir/rentrer le filtre.

Pour changer les pans, c’est un coup à prendre : il faut pincer un mécanisme pour retirer le filtre en place et clipser le remplaçant dans un ordre précis. Nous avons essayé de suivre l’ordre des numéros affichés dessus (de 1 à 4), mais ça n’a pas très bien fonctionné.

Aiper Scuba X1 Pro Max changement de filtre
Il faut pincer assez fort le mécanisme pour changer le filtre…
Aiper Scuba X1 Pro Max filtre MicroMesh
Le MicroMesh est constitué de mailles blanches et très resserrées.

Pour favoriser un bon enclenchement, nous avons dû installer en premier les deux pans les plus larges avant de placer les deux plus petits.

Nota Bene : plus la maille est fine, plus la perte de flux peut augmenter quand l’écran se colmate ; c’est le point à mesurer avec le 3 µm. 

Toute cette machinerie est propulsée par 9 moteurs brushless (contre seulement 4 moteurs sur la version normale). Cela devrait compenser le poids de l’animal et peut-être lui conférer une meilleure vitesse que le modèle standard. 

Panneau de commandes manuelles : clair et intuitif

Aiper Scuba X1 Pro Max panneau de commandes
À gauche : changer le mode. À droite : changer l’intensité.

Tout est concentré sur une même zone : on trouve au total 3 boutons (marche/arrêt, défiler le mode de nettoyage et défiler l’intensité de nettoyage) et 9 voyants

  • nettoyage complet du bassin 
  • fond uniquement 
  • fond + paroi + ligne d’eau 
  • surface uniquement 
  • intensité “éco”
  • intensité “auto”
  • intensité “max”  
  • connexion Wi-Fi
  • niveau de batterie

Il faudra juste appuyer assez fort sur les boutons pour qu’ils répondent. Une fois que vous avez la configuration souhaitée, le robot s’activera automatiquement lorsqu’il détectera son immersion

Connexion, application et fonctionnalités : un vrai coup de boost ! 

La connexion se fait, comme d’habitude, via Bluetooth et Wi-Fi 2,4 GHz. Avant toute chose, l’application nous demande le format du bassin à traiter (taille, forme, reliefs, etc.). Passé la page d’accueil, on peut installer directement la mise à jour, sans oublier d’activer l’OTA pour garder le firmware opérationnel dans la durée sans avoir à y penser.

Aiper Scuba X1 Pro Max connexion application
L’application présente un design assez sommaire mais propre et très lisible.

Nous faisons un premier tour des options et fonctionnalités proposées sur l’application, et le bond en avant est assez impressionnant, avec : 

  • 7 modes de nettoyage
  • le nombre de passages (1 ou 2)  
  • un journal de nettoyage
  •  la durée de nettoyage (surface, ligne d’eau et parois par tranches de 10 ou 30 minutes)  
  • l’ajustement de la distance avec la paroi (mode fond uniquement)  
  • l’auto-vérification de l’appareil (communication, nettoyage, alimentation, etc.) afin de détecter les anomalies selon l’état de l’eau
  • un planning
  • 3 débits (éco, auto et max)
  • la configuration du parcours en mode “fond” (fonction labo)
  • préférence de position de rappel (labo)
  •  nettoyage multi-plateforme (labo)
  • mode super Eco (labo)
  • nettoyage aléatoire (labo)
  • gestion des composants (filtre, brosse et chenille)
  • FAQ et SAV.
Aiper Scuba X1 Pro Max application paramètres
Beaucoup de paramètres, mais la prise en main est fluide.

Les modes de nettoyages disponibles sur l’appli sont au nombre de sept, contrairement au panneau de commande. Voici le récapitulatif complet :

CatégorieMode / RéglageCe que ça fait
ModeHero (All-in-One / 3-en-1)Enchaîne fond → parois (ligne d’eau) → écumage
ModeFloor (Fond)Allers-retours sur le fond uniquement
ModeFloor + WallFond + parois avec nettoyage de la ligne d’eau
ModeWall (app)Parois + ligne d’eau (sans fond)
ModeSkimming (Surface)Écumage de surface
ModeLigne d’eau uniquement (app)Nettoie uniquement la ligne d’eau (tour complet du bassin)
ModeMultizones (app)Sélection à la carte des zones (fond/parois/ligne d’eau/surface) avec ordre/durée personnalisables
IntensitéÉcoAutonomie prolongée / débit réduit
IntensitéAuto (“Auto/Other”)Équilibre autonomie / puissance
IntensitéMaxPuissance max / autonomie réduite

Parmi ces fonctionnalités, nous avons étiqueté “labo” celles qui appartiennent à la section “laboratoire”. Cela signifie, en somme, qu’elles sont expérimentales et sont vouées à être améliorées avec les mises à jour à venir.

Nota Bene : le robot propose un temps de nettoyage jusqu’à 60 minutes en ligne d’eau, 120 minutes en paroi et 540 minutes en surface !

Navigation : des imperfections malgré un système de pointe

Le Scuba X1 Pro Max combine trois éléments ajeurs : des capteurs ultrasons OmniSense+ 2.0 (jusqu’à 40 capteurs), un algorithme de cartographie & planification adaptative FlexiPath 2.0, et une propulsion par moteur TVC (thrust vectoring) qui oriente la poussée à 180°. Les capteurs ultrason mesurent les distances et “lisent” bassins, pentes, plateformes et obstacles pour créer une carte 360° ; sur cette base, FlexiPath 2.0 choisit en temps réel le motif de déplacement le plus pertinent (S, grille, Y, bords, etc.) afin d’assurer la couverture complète annoncée.

Nota Bene :  la cartographie est adaptative mais il ne s’agit pas d’une “carte live” ultra‑précise comme chez Beatbot, par exemple.

Géométrie du bassin
Pour rappel : notre bassin est bourré de reliefs glissants qui donnent du fil à retordre à tous les robots-piscines.

Le TVC Engine, inspiré de l’aéronautique, apporte des changements de cap très fins (sans pivot brutal), ce qui aide autant sur le fond que sur parois/ligne d’eau et limite les blocages sur échelles/marches. 

Nota Bene : Une liaison “live” pour télémétrie/contrôle en immersion est possible avec l’accessoire HydroComm Pro. N’ayant toujours pas été équipés de ce hub de connectivité sous-marine (cf : test Aiper Scuba X1) la connexion s’interrompt dès l’immersion. 

Fond de l’eau

C’est le mode le plus simple : l’appareil fait des allers-retours dans la longueur comme dans la largeur de façon assez régulière. Parfois, il monte une margelle et se retrouve un peu malgré lui à grimper sur la paroi. Dans l’ensemble, on comprend ce qu’il fait et il parvient à passer partout, sauf dans les deux coins en forme d’oreilles. À la fin de son cycle, il s’est arrêté au fond de l’eau, quelle que soit la batterie restante. On espérait mieux, par exemple qu’il stationne près du bord, comme le Z1 Pro. 

Parois et lignes d’eau

Là aussi, on comprend ce qu’il fait dans l’ensemble, mais son problème est qu’il glisse sur les margelles et cela le désoriente complètement. Compliqué de lui faire faire tout le bassin avec précision.

Aiper Scuba X1 Pro Max en haut d'une paroi
Malgré son poids, il se hisse jusqu’à la surface sans problème grâce à ses 9 moteurs.
Aiper Scuba X1 Pro Max dans un coin
Il passe à plusieurs endroits difficiles mais sa brosse peut manquer des creux.

En ce qui concerne les lignes d’eau, l’appareil grimpe bien jusqu’à la surface, et reste bien assez longtemps pour brosser copieusement les zones encrassées – du moins s’il n’est pas dérangé par une rambarde.

Surface (écumoir)

Il commence toujours par se placer au fond pour se repérer dans sa cartographie, avant de remonter par la première paroi qu’il trouve, se vider de son eau et se mettre en mode flottaison. Son couvercle se soulève à l’arrière et laisse apparaître le rotor du filtre, lequel va aider à aspirer feuilles, insectes et cheveux.

Aiper Scuba X1 Pro Max à la surface
Scuba X1 Pro Max parodiant Dustin Hoffman dans “Le Lauréat”

Néanmoins, dans notre cas, son opération est gênée par les rambardes. Il nous a donc fallu l’aider en le poussant vers une paroi sans rambardes pour lui permettre de changer de mode. Une fois ceci fait, il a pu débuter sans problèmes son travail d’écumeur. Il se propulse sporadiquement dès qu’il détecte une absence totale de mouvement ; le reste du temps, il se laisse dériver en profitant des micro-courants de la piscine.

Aiper Scuba X1 Pro Max en mode flottaison
Il coince les détritus au niveau des bords…
Aiper Scuba X1 Pro Max qui se laisse dériver
…et repart pour un tour en se propulsant quelques secondes.

Comme annoncé, il peut rester très longtemps à barboter. On remarque néanmoins que sa chasse aux détritus est aléatoire, d’autant plus que les objets flottants se déplacent également au gré des vaguelettes. Heureusement, le rotor crée un sillage qui les aspire peu à peu quand ils passent à proximité de la bouche du robot. 

Le processus n’en est pas moins particulièrement lent, et les utilisateurs pressés auront tôt fait de se munir de leur perche à filet pour pouvoir se baigner dans la minute. Les plus prévoyants se serviront de la fonction écumoir pendant la nuit, afin de maximiser leurs chances d’avoir une surface immaculée au réveil.

Efficacité : là où il passe, les salissures trépassent

Sur ce point, nous attendions le Scuba X1 Pro Max au tournant, avec sa belle capacité d’aspiration, son panier de 5 L et son double système de filtre. Comme espéré, il a bel et bien été à la hauteur de sa réputation.

Aiper Scuba X1 Pro Max sous l'eau
La brosse est tellement efficace qu’elle soulève de la saleté qui peut échapper à l’aspiration.

En ce qui concerne le fond, il est allé attraper un maximum de sable et de feuilles mortes. On a même retrouvé des cailloux. Comme il y en avait beaucoup, le panier a vite été saturé, et des déchets ont commencé à fuiter.

Il passe lentement sur le sol encrassé et peut accélérer s’il ne détecte rien.

Nous avons donc dû le nettoyer une première fois au bout d’une petite demi-heure. À la fin de son cycle, nous avons obtenu un second panier aussi plein que le premier, et le revêtement était presque immaculé.

Nota Bene : dans un bassin très sale, nous avons commencé par utiliser le filtre normal, afin de ne pas trop encrasser le MicroMesh. Il rejette donc dans l’eau les particules très fines, ce qui la rend momentanément plus trouble.

En ce qui concerne les parois et la ligne d’eau, la brosse fait un travail remarquable : elle exerce une pression suffisante pour retirer les petites algues, laissant derrière lui une trace bien nette, façon “effet visuel exagéré” de publicités à la monsieur Propre. Néanmoins, comme ses homologues de milieu de gamme, il ne peut pas faire grand chose sur les marches trop étroites, ni s’attaquer aux angles arrondis du bassin, puisque la brosse, droite et rigide, ne peut pas entrer au contact avec les creux.

Aiper Scuba X1 Pro Max sur une paroi
Comme son petit frère Scuba X1 standard, il est plutôt à l’aise sur les parois.

Enfin, nous avons été assez étonnés de constater que sa croisière au-dessus de l’eau a été relativement fructueuse, en dépit de ses hasardeuses tribulations. Nous avons retrouvé de nombreuses feuilles et un gros pansement que nous avions laissé flotter pour voir s’il réussirait à s’en emparer dans les vingt premières minutes.

Aiper Scuba X1 Pro Max panier plein
On pense qu’il nous a jugé quant à l’état de notre piscine…

Ce fut le cas, après l’avoir coincé près d’un rebord. Une bonne surprise !

Autonomie : c’est cohérent

Nous avons effectué quelques mesures lors d’une journée de test, en essayant différents modes : 

ModeIntensitéMesure (temps)Énergie utiliséeAutonomie estimée (fourchette totale)
3-en-1Auto110 min55 %185–200 min
SolMax95 min53 %165–180 min
ParoisÉco34 min21 %150–162 min
ÉcumoirÉco66 min9 %540–733 min

En pratique, ces chiffres confirment la logique d’usage : Max et les montées en paroi/ligne d’eau grignotent plus vite la batterie que du roulage fond pur, tandis que l’écumage est de loin le moins énergivore. Nous tenons compte du fait que n’avons pas activé le mode Super Eco : il réduit un peu l’efficacité mais c’est probablement lui qui permettrait d’approcher les ≈5 h au sol/parois annoncées. 

Nota Bene : pour optimiser l’autonomie, pensez à choisir le panier 180 µm quand la piscine est très sale, vider/rincer souvent pour éviter le colmatage, et limiter les phases intensives en Max aux zones vraiment encrassées.

En revanche, la recharge est un peu plus lente que prévu. En effet, le robot s’arrête pour batterie faible à partir de 10%, certainement pour permettre aux possesseurs d’un hub de communication sous-marine de le rappeler grâce à l’application.

Aiper Scuba X1 Pro Max en charge
Grâce au socle à induction, on n’a pas peur de le mettre à l’eau en ayant oublié de reboucher un port de charge vulnérable.

Or, avec seulement 90% à charger, le robot a mis 4h14, ce qui dépasse les 4 h annoncés. On aurait probablement dépassé les 4h30 pour une charge de 0 à 100%. Pas dramatique mais on préfère le souligner. 

Entretien et maintenance : de quoi le garder très longtemps ! 

La récupération du robot est moins difficile que ne le laisse supposer son poids. Il se vide rapidement de son eau et s’arrête de lui-même lorsqu’il est hissé sur le bord de la piscine. Malgré tout, on ne recommande pas l’opération à celles et ceux qui ont des lombaires fragiles.

Afin de faciliter la vidange des gros déchets, le panier s’ouvre des deux côtés. Le fait de pouvoir retirer les pans du filtre aide à le nettoyer au jet d’eau à moyenne pression, y compris le MicroMesh. Comme pour le Scuba X1 standard, attention à ne pas laisser la membrane ultra-fine traîner dans l’herbe, au risque que tout ce qu’elle touche y reste accroché.

Aiper Scuba X1 Pro Max ouverture panier
L’ouverture des deux côtés est indispensable pour un panier aussi volumineux.

Le manuel comprend une section “Maintenance” qui intègre le démontage du rotor (dépose par 4 vis, alignements à respecter au remontage) et montre comment remplacer une chenille (“caterpillar tread”) en réalignant les engrenages sur les roues — utile pour garder l’adhérence au top au fil des saisons. On y trouve également comment remplacer la brosse en silicone, schémas à l’appui pour manipuler adéquatement les boucles de fixation.

Aiper Scuba X1 Pro Max application entretien et maintenance
Importantes pour la durabilité du robot, les fonctions liées à l’entretien se multiplient chez Aiper.

Côté charge, on peut compter sur le dock de charge sans fil qui simplifie la routine et limite les manipulations câbles/contacts. Le doc conseille d’éviter le plein soleil et de placer le dock à ≥ 3,5 m du plan d’eau. Concernant l’hivernage ou longs arrêts, Aiper recommande de charger complètement l’appareil avant stockage. Il est recommandé de le placer dans son emballage d’origine, lavé, sec et éteint, puis de le stocker dans un endroit frais, sec et bien ventilé.

Accessoires et pièces détachées

Le petit suivi d’usure des composants (filtre, brosses, chenilles) de l’application aide à planifier les remplacements avant que les performances ne chutent. En boutique, vous trouverez divers accessoires et pièces détachées de l’écosystème Aiper

  • un crochet de récupération (11,90 €) 
  • une brosse de rechange (48 €)
  • le Caddy Aiper (150 €) qui change la vie pour déplacer un engin de 15 kg entre local et bassin ;
  • le module HydroComm Pro (≈ €379–€499 selon le revendeur) pour la communication sous-marine et le pilotage/diagnostic en temps réel ;
  • le filtre ultra-fin (86,89 € chez Brico & Pool)
  • le panier de filtre complet (68,69 € chez Brico & Pool), de quoi assurer la rotation/rinçage sans immobiliser la machine. 

Seul bémol à ce stade : pas de chenilles de rechange clairement référencées pour le Pro Max ; elles existent pour les S1 / S1 Pro, mais compatibilité non confirmée avec le Scuba X1 Pro Max — à vérifier auprès du SAV avant achat pour éviter la mauvaise surprise.

Face à la concurrence

Face au Scuba X1 “standard”, le Pro Max on gagne en puissance d’aspiration, en capacité à encaisser de gros volumes de débris et en pilotage logiciel, mais tout n’est pas magique : à la maison, on a encore vu des glissades sur margelles qui le désorientent, un arrêt au fond en fin de cycle (on aurait préféré un stationnement près du bord), et une recharge qui a dépassé nos 4 h malgré 90 % seulement à remplir. Côté endurance, nos projections confirment de longs cycles (notamment en écumage), mais le sol/parois reste en-deçà des 5 h sans activer le super Eco.

Aiper Scuba X1 Pro Max travaillant sous l'eau
Contrairement au Scuba X1 standard, aucun soulèvement inopiné des roues avant n’a été observé.

Face aux autres haut-de-gamme (Beatbot & co.), l’X1 Pro Max se positionne comme un aspirateur très endurant et “filtrant”, taillé pour les bassins qui s’encrassent vite : énorme panier, maille ultra-fine pour la poussière, et autonomie de surface qui colle avec les 10 h annoncées. En contrepartie, son poids (15 kg) et quelques imperfections de trajectoire sur des bassins tarabiscotés (margelles, rambardes) le rendent moins “facile” que certains concurrents plus légers/rapides qui misent davantage sur l’agilité. 

On n’oublie pas le sempiternel test du ramassage de sable : validé haut-la-main ! 

Dit autrement, les grandes piscines à géométrie simple lui laisseront un boulevard pour avaler d’importants volumes de saletés. À l’inverse, si votre bassin est de taille modeste (ici 30 m3) et s’il multiplie les angles piégeux en plus de comporter des obstacles en bordure, son potentiel ne sera pas exploité à fond. Dans l’ensemble, il fera toutefois aussi bien voire mieux que tous les autres robots testés jusqu’ici dans ce même bassin. 

En somme, son rapport qualité-prix va grandement dépendre des conditions d’usage. En effet, rien ne sert de dépenser 1 800 euros pour nettoyer une piscine comme la nôtre : à cet égard, le Z1 pro de Dreame à 1 300 € sera amplement suffisant. En revanche, dès que votre piscine monte un peu en gamme, le Scuba X1 Pro Max peut aisément devenir un choix plus que pertinent. Cela étant, on ne niera pas que le moindre accessoire demandera un effort financier supplémentaire qui, sans être totalement ubuesque, ne lui permet pas de revendiquer une réelle compétitivité tarifaire.

L’invention Stop Eau Gaspi recycle et réinjecte l’eau des piscines lors du nettoyage

20 août 2025 à 06:00

Et si chaque piscine française cessait de rejeter de l’eau polluée dans la nature ? Stop Eau Gaspi propose une alternative écologique et économique inédite.

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