Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierVa-Infos.fr

(Vieux-Condé) Si l’humain vous était conté au 26ème festival « Les Turbulentes » !

25 avril 2024 à 05:36

(Visuel de la Cie Adhok, en résidence dans l’enceinte du Boulon, et en répétition du spectacle Check Off)

Virginie Foucault, Directrice du Boulon : « De l’intime à l’universel, une programmation vivante, éclairante, et éclatante ! »

A force de voir sous nos yeux l’excellence, on oublie que cette dernière ne se donne qu’aux besogneux, 5% de talent et 95% de travail ; un travail titanesque est à la clé de ce résultat récurrent avec une équipe de moins de dix personnes au sein de l’association « Le Boulon ». Une Team culturel assurant l’animation de la saison tout au long de l’année dans son bâtiment d’intérêt communautaire (en 2011), mais également le montage de ces trois jours détonnants que sont « Les Turbulentes ». La Directrice du Boulon rappelle aussi que ladite association a été référencée en 2013 comme CNAR (Centre National des Arts de la Rue), 14 au total en France. Enfin, cette manifestation signature, début mai de chaque année, intervient dans le calendrier comme une « ouverture des festivals des Arts de la Rue, les professionnels de la France entière, et d’ailleurs, viennent faire du repérage ». En résumé, c’est à Vieux-Condé, à la fin des frimas ou à l’aulne d’un soleil ambitieux, que l’événement national artistique des Arts de la Rue se passe et nulle part ailleurs… Qu’on se le dise ! 

C’est la dernière de Claire Ducreux, spectacle « Fleurir les Abîmes, une artiste suivie depuis de nombreuses années par l’association Le Boulon.

On n’oublie pas que les bénévoles et les Vieux-Condéens en pleine conscience collective ou dans une inconscience sélective partagée, avec une jauge de 35 000 spectateurs en moyenne par édition, sont incontournables. Il est évident que la seule équipe du Boulon ne peut pas tout gérer. C’est pourquoi, la mobilisation des bénévoles chaque année est fondamentale. « Ils sont 95 pour cette édition 2024 », commente Romain Carlier, le responsable communication.  Enfin, vous avez eu, comme pour l’année dernière, et les ateliers dédiés à l’Homme debout, des moments partagés avec des acteurs sociaux et/ou éducatifs du Valenciennois, insertion, établissements scolaires, personnes en situation de handicap, pour la création d’objets de décoration en bois de récupération. Cette matière vivante, palette révisitée, bois tombé, et vieux meubles, revivent, se transforment pour être informatif, décoratif, voire très très utile « grâce à notre service civique Mathieu Dauttriche qui nous a réalisé des panneaux en bois pour signaler les emplacements », poursuit-il.

Un programme à déguster

Pour cette édition 2024, 9 spectacles sont passés en résidence sur Le Boulon, un ratio très solide. De plus, la dynamique créative est revenue post-covid avec 13 créations présentes sur « Les Turbulentes » 2024, malgré « une difficulté criante pour le financement des Cie. C’est de plus en plus compliqué pour les artistes. Nous le voyons à notre niveau, nous bénéficions de moins de moyens même si nos partenaires sont toujours très fidèles », commente Virginie Foucault. L’exception culturelle française n’est pas en dehors de la dette publique, et pourtant elle est souvent la seule à nous permettre d’échapper à la torpeur du quotidien global.

Spectacle Fantôme

Enfin, 6 Cie internationales sont au rendez-vous avec, notamment Los Galindos, des artistes espagnols entre le spectacle circassien et le burlesque, le déjanté est un traitement lourd contre la déprime (spectacle MDR). « Ils sont mondialement connus », souligne la Directrice. En ouverture et fermeture de l’évènement, avec l’inénarable Calixte de Nigremont, une Cie mexicaine de danse et déambulation avec des chapeaux improbables méritera l’oeil bluffé et l’oreille vive. Samedi soir, vous pourrez admirer également le spectacle « Fantôme », Cie La Méandre, un ciné-concert de nuit (22H30 à 23h30), un moment particulier.

On peut aussi rire aux éclats et aborder un sujet d’actualité très lourd, telle est aussi la marque de fabrique de certains spectacles de cette édition 2024. Par exemple, la Cie « Collective-ses filles là» avec leur spectacle, Starting Block, raconte l’histoire du sport féminin à travers deux siècles. Rien à voir avec les J.O de Paris 2024 et de la même manière tout est un miroir sur l’évolution de la société mondiale dans son acceptation du sport pour tous et par toutes. On rit beaucoup, car l’oeil dans le rétroviseur est souvent ravageur.. !

Toujours sérieux et décalé, le spectacle, de la compagnie Adhok, revisite Anton Tchekhov à travers son livre « Les Trois soeurs ». Une histoire de famille puisque le couple, à la vie, de créateurs fait jouer aussi leurs trois filles et d’autres artistes. En résidence au Boulon juste avant les Turbulentes, c’est la touche de « rêve » pour mieux vivre demain. Le spectacle s’appelle « Check Off ». 

Un habitué avec une personnalité imposante, une gueule et une voix, Garniouze joue «  ce que l’on appelle l’oubli » où l’histoire d’un micro fait divers et une déferlante sociale à la clé, d’une cruelle réalité, d’une évidente acuité. 

Virginie Foucault résume parfaitement ce moment de l’année artistique : « De l’intime à l’universel, une programmation vivante, éclairante, et éclatante ! »

Retrouvez tout le programme à lire sans modération https://www.calameo.com/read/007333130dbed23a11717

Et pour venir aux « Turbulentes » ?

Pas de panique, si vous avez quelques réticences pour prendre votre véhicule, le partenaire Transvilles sera là, en plus du réseau de tramway habituel jusqu’au Boulon, pour apporter ce supplément d’âme… transporté. Voici la grille ci-dessous pour tout savoir !

Daniel Carlier

Cet article (Vieux-Condé) Si l’humain vous était conté au 26ème festival « Les Turbulentes » ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

A la découverte d’URBANIS !

24 avril 2024 à 06:01

Aurélie Dekeyser : « Notre objectif est de faire sortir des citoyens de la précarité énergétique »

Le bâtimentaire demeure une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre (Chiffres en Kilo:tonnes en 2022/source CITEPA ) d’où une stratégie nationale  en lien avec une trajectoire écologique supportable et locale. C’est pourquoi, des experts sont indissociables d’une conduite de travaux lourds avec un résultat tangible, l’amélioration de l’efficacité thermique pour un logement digne et durable.

Bien sûr, la problématique de l’occupant sans moyens financiers pour faire des travaux sur son bâti existe depuis longtemps dans ce circuit, héritage, accident de la vie, perte d’emploi, les causes sont multiples et à chaque fois les conséquences sont catastrophiques. « Nous travaillons aussi avec l’ARS (Agence Régionale de Santé), car certaines situations sont tout simplement dangereuses pour les occupants qu’ils soient propriétaires ou locataires », commente Aurélie Dekeyser, la responsable de l’antenne sur le Valenciennois depuis janvier 2022.

« Nous travaillons avec les 2 agglos du Valenciennois », Aurélie Dekeyser

Le périmètre d’intervention est très large, car cette agence experte travaille sur trois champs principaux, la rénovation thermique, l’autonomie afin d’adapter les logements pour une meilleure accessibilité, et la lutte contre les logements indignes avec des travaux plus lourds. 

A ce titre, Urbanis est l’opérateur agréé de l’ANAH (L’Agence nationale de l’habitat), la structure d’Etat débloquant des fonds substantiels afin de réaliser des travaux chez un particulier. Sur le Valenciennois, l’agence est basée sur Anzin avec une dizaine de collaborateurs, et répond à des appels d’offre public. « Nous travaillons avec les 2 agglos du Valenciennois, La Porte du Hainaut et Valenciennes Métropole et plus spécifiquement avec la ville de Valenciennes. A ce titre, nous sommes payés par les collectivités territoriales afin que ce service soit gratuit pour le particulier », précise Aurélie Dekeyser. 

Concrètement, sur le Valenciennois, et conformément aux marchés publics, «un particulier peut bénéficier de nos services gratuitement sur les 47 communes de La Porte du Hainaut, sur les quartiers de la Bleuse Borne et Croix d’Anzin, et sur la commune de Valenciennes intra-muros avec laquelle nous avons un contrat spécifique. Ensuite, sur les autres communes de la CAVM, les frais d’agences sont remboursés par la subvention ANAH in fine », détaille la responsable. 

Urbanis, mode d’emploi… !

Le cheminement initial est assez classique. Vous contactez directement Urbanis : 03 27 30 04 05 ou par courriel à : valenciennes@urbanis.fr (plus d’infos sur l’agence sur https://urbanis.fr). Ensuite, Urbanis travaille sur votre dossier administratif avec tous les documents nécessaires à cet effet. Dans la foulée, la visite indispensable du technicien dans votre logement afin de vous proposer une feuille de route de travaux, une estimation chiffrée et le montant des subventions potentielles. Enfin, le propriétaire choisi lui même les entreprises intervenantes, il reste de fait maître des travaux, et assure par ce biais la transparence de l’étude. Enfin, le projet est transmis au service d’instruction des dossiers au sein de l’agglomération correspondante à la localisation du logement. 

Parfois, ce sont les services sociaux des collectivités locales (CCAS), ou des associations comme « La Pose » à Valenciennes, qui signalent des problématiques lourdes en terme de précarité énergétique, voire de l’existence d’un logement indigne via un marchand de sommeil. 

« Notre métier est social », Aurélie Dekeyser

Deux cibles claires sont identifiées, le propriétaire occupant dans l’immense majorité des cas est en détresse sociale et dans l’incapacité de réaliser des travaux chez lui. « Notre public est modeste, voire très modeste. Notre métier est véritablement social et correspond aux valeurs de toute l’équipe d’Urbanis, nous sommes à l’écoute des gens. Notre objectif est de faire sortir des citoyens de la précarité énergétique ! », déclare sans ambiguïtés Aurélie Dekeyser.

Une accélération de la précarité… tout court

Evidemment, les différentes crises, notamment énergétique et l’inflation, ont propulsé des familles dans une précarité énergétique palpable où payer son énergie, faire des travaux à minima, ne sont plus essentiels ; l’alimentation d’abord et un toit même dans le froid suffit à survivre !

Dans cette optique, les dossiers s’empilent chez Urbanis car le besoin est immense chez les particuliers occupants, mais aussi chez les locataires « avec une recherche, si nécessaire, du propriétaire afin de l’obliger à faire les travaux. Nous travaillons avec les bailleurs afin de monter leurs dossiers également », poursuit-elle. 

Le marché public spécifique à Valenciennes

Dans le cadre d’un appel d’offres particulier sur la ville-centre, les habitants des logements intra-muros bénéficient de services supplémentaires comme le « montage de dossiers pour un ravalement de façade, mais aussi de simples conseils (gratuits) pour une étude de travaux lourds, voire montage de subventions, etc. D’ailleurs, nous assurons des rendez-vous en mairie de Valenciennes », précise-t-elle.

Les nouveautés 2024

La refonte de la Prim’Renov a modifié quelques paramètres. « Il n’y a plus de Prime Renov pour les chaudières à gaz, elle est aujourd’hui possible pour les pompes à chaleur, les poêles à bois, voire le tout électrique. Ensuite, il y a une avancée importante pour les foyers dans l’incapacité de payer un reste à charge minimum pour lancer un programme de travaux, même une petite somme peut être bloquante sur un projet important. Depuis le 01 janvier 2024, pour certains dossiers, nous pouvons faire un montage de dossier où 100% des travaux seront subventionnés », conclut-elle.

Autre nouveauté 2024, Urbanis développe ses missions vers les copropriétés grandes ou petites, car « certaines ne sont plus en capacité de payer les charges énergétiques (et de fait les occupants particuliers des logements). C’est pourquoi, nous initions aussi des dossiers pour ces copropriétés (syndics pro ou bénévoles). Ce n’est pas encore assez connu, c’est un nouveau service chez Urbanis ».

Voilà un bref portait d’une entreprise dont la mission d’intérêt général est incontestablement de sortir de la précarité des familles, certes avec une finalité écologique, mais aussi d’exprimer par cette initiative la solidarité des institutions publiques comme l’Etat, le Conseil départemental, la région, voir l’opérateur « Action Logement ». Souvent décriée, dans ses colonnes fréquemment, l’action publique peut réduire concrètement les écarts entre l’amont et l’aval de la rivière sociale de notre pays.

Daniel Carlier

Cet article A la découverte d’URBANIS ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Centre AMAURY) Un recours gracieux… en attente du tribunal administratif contre le Parc Naturel Régional ?

22 avril 2024 à 16:00

Après une période d’incertitude où l’espoir d’un compromis pour sauver le site actuel du Centre d’Education à l’Environnement sur Amaury a été douché par un vote majoritaire pour la fermeture/destruction du site en question, une autre phase juridique prend forme. En effet, une nouvelle association ADEEPSE (Association de Défense pour Education à l’Environnement du Parc Scarpe Escaut), en miroir de l’association gestionnaire ADEPSE, basée sur Hergnies, a été enregistrée en date du 17 mars 2024 en Sous-Préfecture de Valenciennes. Son objet est limpide. « Nous agissons pour la Défense de l’Education à l’Environnement », commente Jacky Hoogers, le vice-président de l’association. 

Pour le président de l’association, Dominique Vilain-Allard, après la déception à l’issue de ce vote, il fallait réagir : « Nous avons choisi, sur recommandation, un avocat spécialisé dans les procédures environnementales ». En l’espèce, Maître Lucas DERMENGHEM, du cabinet GEO Avocats sur Paris et Lille, a initié un recours gracieux en date du 15 avril 2024 à l’endroit du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut. « Notre demande vise à annuler le vote du 15 février dernier », précise Jacky Hoggers.

Des soutiens politiques… !

Dans ce recours gracieux « avec un effet suspensif des décisions du 15 février dernier », mentionne Thomas Devillers, le secrétaire de l’association, vous avez une argumentation de fond sur plusieurs  points : La convocation et l’information des élus membres du PNRSE, le respect des objectifs de la Charte du Parc régional voire d’un tuilage avec la nouvelle Charte en cours d’élaboration, le non respect d’un article du Code de l’Urbanisme, et du Code de l’Environnement.

En parallèle, et ce n’est pas superfétatoire, Dominique Villain-Allard tient à mettre en exergue un soutien robuste de la population, mais également une contestation politique, d’une large obédience, et « spontanée ». En effet, cette décision a réussi à fédérer, sur le flanc droit comme sur le flanc gauche, une vive contestation déjà palpable dans le déroulement de cette réunion du comité syndical du 15 février dernier. Certes, le vote a été large et légal, mais les différentes interventions n’ont pas fait apparaître une grande sérénité, même si l’argument sécuritaire a rassemblé une majorité en faveur de cette fin de cycle d’un Centre d’Education à l’Environnement avec hébergement sur le site d’Amaury.

« En l’absence de réponse dans les deux mois, l’association a deux mois pour ester en justice devant le Tribunal administratif de Lille (soit à compter du 15 juin) ou deux mois à compter de la réponse du PNRSE », poursuit Thomas Devillers. En tout état de cause, l’association ADEEPSE est prêt au combat, dans un Etat de droit, afin de défendre une certaine idée de l’éducation à l’environnement.

« Une majorité très large s’est exprimée », Isabelle Zarlanga

La Directrice du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut, Isabelle Zarlanga, répond sur plusieurs aspects suite à cette procédure : « Je ne suis pas étonnée par ce recours, mais je le déplore. Il y a eu un vote où une majorité très large s’est exprimée le 15 février dernier. D’évidence, c’est un sujet douloureux pour tous les élus ! ».

En pleine phase d’un travail tentaculaire d’une révision de Charte du PNRSE, prévue pour fin 2025, début 2026 avec un retour devant les nouvelles gouvernances issues des municipales 2026, Isabelle Zarlanga souligne : « Nos missions vont bien au delà du bâti. Nous avons, au même niveau que l’éducation à l’environnement, d’autres missions sur la biodiversité, les espèces protégées, la consommation des espaces, artificialisation des sols, etc. ». 

Face à ce recours gracieux, elle assure « que le PNRSE accusera réception du courrier de l’avocat de l’association »… dans les délais impartis. Cette procédure ouvre peut-être la voie, sur le temps long, à un contentieux entre ladite association et le PNRSE… concernant le vote du 15 février dernier.

Daniel Carlier

 

 

Cet article (Centre AMAURY) Un recours gracieux… en attente du tribunal administratif contre le Parc Naturel Régional ? est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Jean-Luc Ravez, une légion d’honneur saluée !

21 avril 2024 à 06:00

Jean-Luc Ravez : « Cette légion d’honneur est un ordre de mission »

Les premiers mots de Jean-Luc Ravez marque un profond regret, celui du décès le 09 mars dernier, du Docteur Gérard Bouilhol, fondateur du réseau EMERA (Lutte contre le cancer), et ancien Président du Conseil des Prud’hommes, une personnalité au sens propre du terme à l’image d’un Georges Guillaume, parti récemment lui aussi. 

En ce sens, les discours liminaires des locuteurs à cette cérémonie protocolaire prennent la dimension de l’événement. David Bustin, maire de Vieux-Condé, ne cache pas son admiration pour le récipiendaire : « Qu’est-ce qu’il n’a pas fait Jean-Luc ? ». En effet, l’évocation de sa longue carrière au service de… donne presque le tournis citoyen. A ce titre, cet engagement lui a valu de multiples distinctions, médaille de l’Assemblée nationale, médaille du Sénat, du Ministère de la justice et bien d’autres, mais ce vendredi 19 avril est réservé à la plus haute distinction de la République française, la légion d’honneur. 

Loïc Ruol, co-batonnier avec Caroline Lemer du barreau de Valenciennes, souligne le respect de ces professionnels du Droit pour Jean-Luc Ravez, au Conseil des Prud’hommes depuis 1979, et notamment comme Président de cette institution singulière en Europe : « Les avocats sont écoutés, un tribunal où il fait bon plaider ». 

Pour Yves Senelle, le Président du Conseil des Prud’Hommes en titre, Jean-Luc Ravez savait « imposer sa personnalité verbale ou non verbale. Nous l’honorons aujourd’hui pour son investissement au service des corps intermédiaires, l’interface entre le peuple et les élus ».

Enfin, pour le Président de cette cérémonie de remise des insignes de la légion d’honneur au grade de Chevalier, Pierre-Marie Miroux, ancien président de l’APEI du Valenciennois, rappelle que « la légion d’honneur est une distinction républicaine, pas militaire. Napoléon Bonaparte n’a pas voulu dissocier, en 1802, le militaire du civil. Elle est réservée de fait pour les gens qui ont servi la nation ».

Un moment partagé… !

Le mot qui résonne encore dans cette salle communale est sans doute « partage ». En effet, Jean-Luc Ravez a choisi son assistance , car « pas un seul regard ne m’est étranger dans cette salle. Ceux et celles qui sont ici ont participé d’une manière ou d’une autre à cette distinction », Jean-Luc Ravez. 

Mais en tout premier lieu, ce partage est d’abord avec Maryse, son épouse depuis 53 ans, 2 enfants, 7 petits enfants dont deux portent le coussin avec la légion d’honneur (dans le diaporama ci-dessous), et bientôt 4 arrière… ! « Je remercie mes parents pour les valeurs de travail, de respect, et de fidélité qu’ils m’ont transmis durant ma jeunesse. Ensuite, je veux pleinement associer Maryse à cette distinction tant elle m’a soutenu en toutes circonstances », déclare-t-il.

Enfin, il conclut cette cérémonie comme le début d’une nouvelle feuille de route : « Pour moi, cette légion d’honneur est un ordre de mission, une obligation d’actions ! ». Servir un jour, servir toujours son pays, cette pensée profonde, et rare, ne s’éteint jamais !

Daniel Carlier

Cet article Jean-Luc Ravez, une légion d’honneur saluée ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(La Porte du Hainaut) Avis d’enquête publique

20 avril 2024 à 22:01

L’enquête se déroulera pendant 15 jours et des permanences se tiendront à la mairie de Saint-Amand-Les-Eaux du 2 au 16 mai 2024 inclus.

Chacun pourra y prendre connaissance du dossier, et, éventuellement, consigner ses observations sur le registre d’enquête, ou les adresser par écrit au commissaire enquêteur.

Monsieur Stéphane DEVOUCOUX, gérant de société, a été désigné en qualité de commissaire enquêteur et recevra les administrés à la mairie de SaintAmandLesEaux : 

  • Le 2 mai 2024 de 9h00 – 12h00
  • Le 10 mai 2024 de 9h00 – 12h00
  • Le 16 mai 2024de 14h00 – 17h30

Monsieur Aymeric ROBIN, Président de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut

Cet article (La Porte du Hainaut) Avis d’enquête publique est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(CROUS) Le label « Mon Resto Responsable » valide les 4. R.U à l’UPHF

20 avril 2024 à 05:00

Jérôme Treguer/Directeur des R.U des sites de Valenciennes : « Ces 4 Restaurants Universitaires sont précurseurs ! »

Mis sur les fonts baptismaux en 2016, le label « Mon Resto Responsable » est à l’initiative d’une Fondation en partenariat avec le réseau Interprofessionnel de la restauration collective  https://www.restauco.fr ! « Nous travaillons avec les universités, les entreprises, et les collectivités locales et territoriales », commente Christine Rousseau, la Présidente de la délégation régionale HDF. Par suite, cet organisme est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics afin d’améliorer les politiques alimentaires dans la restauration collective privé comme public.

« Mon Resto Responsable » quésako ?

Une rénovation lourde de tout le bâtiment Ronzier comprenant l’espace restauration du Crous, plafond voûté très design

Les restaurants universitaires du CROUS sur les sites de l’UPHF sont au nombre de quatre, soit un sur le site de Cambrai pour 400 repas par jour, deux au niveau du Mont Houy pour 1 600 repas par jour, et un autre concernant le site Ronzier pour 700 repas par jour où s’est tenu cette réunion de labellisation  Mon Resto Responsable ! « Les travaux de rénovation du site Ronzier ont réduit le nombre de places dans le restaurant universitaire, mais dorénavant les espaces, cuisines et salles de restauration, sont d’une grande qualité », commente Marc Besancenot, responsable du site de Valenciennes pour le CROUS.

Mon Resto Responsable est un label gratuit et il contribue à orienter la restauration collective vers une approche de la transition écologique, sans radicalité, mais avec un bon sens aiguisé. Déjà inscrits dans cette démarche en 2019, les R.U des sites de l’UPHF ont suivi des axes de progrès très clairs, la provenance des matières premières, le choix d’une cuisine adaptée à la saisonnalité des légumes et des fruits, plus de produits bio, un choix carné ou pas pour les usagers, mais également u travail sur les espaces d’accueil des apprenants, le confort des salles de restauration, sans oublier la fabrication avec l’isolement de la cuisine, un process vertueux et sécurisé d’approvisionnement, et une hygiène sans failles où le circuit salle et propre ne se croisent jamais. « Chaque restaurant est autonome dans la fabrication des menus du jour avec un chef de cuisine, un responsable de l’approvisionnement et comprend une dizaine d’agents du CROUS », précise Jérôme Treguer, le Directeur des restaurants et cafétérias universitaires de Valenciennes.

Espace du Restaurant Universitaire sur le site Ronzier

Parmi les éco-gestes vers la transition écologique, les « biodéchets sont récupérés par l’association Les Alchimistes », précise le responsable. Aujourd’hui, cette association, dans le cycle de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), est composée d’une vingtaine de collaborateurs « dont 5 en insertion, nous collectons les biodéchets sur le Valenciennois, Hazebrouck, Béthune, Roubaix, Cambrai, Lens, etc. Puis, nous les transformons en compost », explique un représentant de l’association présent à cette présentation. 

« Qui jette un oeuf, jette un boeuf ! », Com du CROUS

L’entrée du restaurant du CROUS sur le site Ronzier à Valenciennes

Au coeur de l’assiette responsable, des initiatives sont prises tous azimuts comme des journées de pesée de l’assiette du consommateur et de ses déchets non consommés. Des campagnes de communication avec des slogans percutants comme « Qui jette un oeuf, jette un boeuf ! », voire toute action de sensibilisation sur la juste consommation « de l’assiette à la poubelle ». « Ces 4 Restaurants Universitaires sont précurseurs. L’objectif de l’Académie de Lille est de labelliser tous les R.U du CROUS durant l’année 2025 », déclare Christine Rousseau. 

Plus d’infos sur cette démarche sur https://www.monrestauresponsable.org

Daniel Carlier

Cet article (CROUS) Le label « Mon Resto Responsable » valide les 4. R.U à l’UPHF est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Transvilles (Keolis) lance sa nouvelle offre de mobilité sur le Valenciennois

19 avril 2024 à 05:18

Franck Duval, DG Keolis Hainaut-Valenciennois : « Renforcer, moderniser, accompagner la transition écologique et sécuriser »

En propos liminaire, le Président du SIMOUV, Guy Marchant, rappelle les fondamentaux des élus en charge de la politique de transport public dans le Valenciennois : « La mobilité est au centre de tout. Dans notre choix de la DSP (Délégation de Service Public), Keolis a fait des propositions afin de moderniser notre réseau de transport ». De son côté, le SIMOUV avance sur la mobilité la plus décarbonée possible, achats de navettes électriques, renouvellement du parc de bus au Bio GNV « voire un regard sur l’hydrogène également. Nous devons avancer avec un mix énergétique », poursuit Guy Marchant. 

Pour sa part, Ali Ben Yahia, vice-président au SIMOUV, souligne que cette nouvelle offre de transport public « a été coconstruite avec l’ensemble des maires du territoire ». 

Nouveautés : Les LIANES 1 et 2

En complément du réseau de Tramway de l’Université à Denain voire vers le Pays de Condé, Transvilles-KEOLIS lance deux nouvelles lignes de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), la LIANE1 et 2. L’idée est d’offrir le même service, toutes les 12 à 15 minutes, à travers une lignes directe sur des trajectoires non couvertes par le tramway. 

Par exemple, de la frontière belge du coté de Quiévrechain/Crespin vers Valenciennes, une ligne de bus sera mise en service dès le 08 juillet à travers une ligne LIANE. Plus concrètement, toutes les zones urbaines à forte densité seront desservies, par ces deux Lignes Lianes (voir plan ci-dessous) comme le Centre Hospitalier de Valenciennes, le Centre commercial de Petite-Forêt, la Gare de Valenciennes, Raismes/Anzin, Marly, Saint-Saulve/Onnaing, et Quiévrechain/Crespin. « Ces lignes Lianes seront équipées par des Bus Bio GNV (avec un visuel spécifique) neufs achetés par le SIMOUV », précise Franck Duval. 

Flex By Transvilles en 4 déclinaisons :

  1. Flex TAD (Transport à la Demande) où chaque usager pourra dans une zone périurbaine, moins desservie, bénéficier d’un service à la demande, via une application disponible courant juin, jusqu’à 30 minutes avant la course. En effet, le temps d’attente trop long entre deux lignes de bus est parfois rédhibitoire pour l’usage du transport public. C’est pourquoi, ce transport sur demande vous prendra sur un arrêt de bus le plus proche de chez vous et vous déposera à un arrêt de bus ou de tramway afin de reprendre le circuit des lignes régulières ou à Haute Qualité de Service. Attention, il ne viendra pas vous chercher à votre domicile. Huit zones périurbaines seront ciblées à cet effet.

2)   Flex Pro (Transport pour les salariées grandes entreprises) : Voilà un vieux serpent de mer du transport public sur le Valenciennois auquel Transvilles-Kéolis va s’efforce de répondre. Six zones seront desservies par un service à la demande pour se rendre directement sur les secteurs suivants de 6H30 à 20H30 : Hordain-Hainaut, Sars et Rosières, Aéroport de Valenciennes-Denain, GSK, Alstom/Bombardier, et le PAVE sur Onnaing bénéficiant d’un voyage de retour jusqu’à 21H30. Les départs sont garantis.

3)   Flexo Offre de soirée : Là également, c’est une demande du territoire pour un accroissement de la vie sociale à travers des horaires de retour de soirée plus tardifs. Du Terminus/Villars à Denain, de la Gare SNCF à Saint-Amand-les-Eaux, de l’Hôtel de Ville de Condé-sur-l’Escaut, un départ de bus sera proposé pour un retour à domicile, selon les deux d’habitations des domiciles, sera proposé à 21H30. Bien sûr, ces transports seront sectorisés. Ensuite sur la Gare de Valenciennes où il existe déjà une offre (Luciole), un transport de retour sera proposé à 21H30, 23h00, et 00h30 les vendredi et samedi. 

4)  Flex Sesame : En l’espace, ce service fonctionne parfaitement et est parfaitement identifié par le public concerné, rien ne change en la matière avec des véhicules dédiés. 

Le transport scolaire

Sur ce point, le vice-président, Ali Benyahia, tient à tordre le coup à une Fakenews : « Il y a eu des rumeurs sur une réduction de l’offre de transport scolaire. Elle est totalement fausse. Ce service est maintenu dans son intégralité ».

« C’est un gros changement avec un coût », Guy Marchant

La contribution du SIMOUV à destination du réseau de transport Transvilles est « de 63 millions aujourd’hui’ et va monter jusque 72 millions d’euros. Notre volonté est de renforcer, moderniser, mais également accompagner la transition énergétique, et une plus grande sécurité », précise Franck Duval. Cette somme est le fruit des recettes de transport collectées par Transvilles-Kéolis (7 millions de titre validés en 2023) et la taxe du Versement Transport versée par les entreprises de plus de 10 personnes. « La gratuité (sauf un dossier de 20 euros annuel) pour les 16-25 ans coûte au SIMOUV 10 millions d’euros. Ces changements sont très importants. C’est pourquoi, j’ai envie de dire au maire d’Onnaing (Xavier Jouanin) que la gratuité est impossible », commente Guy Marchant. Il faut nécessairement comprendre dans les coûts finaux le choix d’un transport plus décarboné au fil du temps et les acquisitions associées. 

Sur la sécurité et la fraude

Un autre sujet est fondamental pour un usage accru des transports publics, la sécurité. « Grâce à une nouvelle disposition du Ministère de l’Intérieur, 12 agents de la Police Nationale seront prochainement dans les transports de Transvilles-Kéolis dans le cadre de la création d’une nouvelle Police des Transports. Nous collaborons également avec les Polices Municipales (notamment à travers une convention dans les villes traversées par le tramway), mais nous augmenterons aussi le nombre de médiateurs dans le réseau. Enfin, nos agents techniques ne sont plus à 80% dans des voitures pour intervenir au cas où sur un point précis, mais dans le réseau de transport », conclut Franck Duval sur cette thématique centrale. Enfin, afin de lutter contre la fraude, une équipe de 28 contrôleurs sera bientôt opérationnelle.

Un site internet dédié et une application seront en ligne prochainement.

Daniel Carlier

Cet article Transvilles (Keolis) lance sa nouvelle offre de mobilité sur le Valenciennois est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(UPHF) Nos étudiants ont toujours du talent… pour la 5ème fois !

18 avril 2024 à 04:18

Dorothée Callens : « Ces talents sont une source de fierté pour la communauté universitaire »

Accueilli par un groupe musical né au sein de l’Université Polytechnique Hauts de France, les participants et curieux du jour ont pu découvrir des portraits de jeunes femmes et jeunes hommes remarquables avec une double casquette, celle d’un étudiant voulant réussir ses épreuves universitaires, de l’autre une passion très chronophage, mais épanouissante !

Pour un 1er mot d’accueil, le Président, Abdelhakim Artiba, rappelle que cette cérémonie hors campus, dans la ville d’accueil de l’UPHF, sera suivie « par une édition 2025 spéciale au sein de la nouvelle salle polyvalente en cours de construction sur le site du Mont Houy. Cet espace sera le votre, un lieu pour les étudiants ». 

En compagnie de Franck Barbier, en charge de la formation et de la vie étudiante, Dorothée Callens, Vice-Présidente, déléguée à la vie étudiante et la réussite étudiante est enthousiaste face à ces talents universitaires : « Cette cérémonie permet de mettre en lumière l’éclectisme de nos talents, sportif, musical, artistique, voire dans l’engagement associatif. Ces talents sont véritablement une source de fierté pour la communauté universitaire ». 

Les Talents artistiques :

Kristine Gabrielyan, cette étudiante exerce son talent dans le dessin figuratif au stylo bille, tourné vers les animaux et la nature. Outre son envie irrépressible de dessiner, elle a ouvert « des ateliers artistiques dans le cadre de sa propre entreprise ».

Lucie Germain est versée dans la peinture : « C’est plus de l’art contemporain, comme de l’écriture automatique. J’expose également dans des galeries »

Rubens Corneille est un étudiant d’origine haïtienne avec un nom prédestiné pour l’exercice artistique. « Je suis artiste plasticien, style contemporain ou fauvisme avec une influence créole. J’ai exposé à la Fac, au Grand Hôtel, sur le site Ronzier, au Camel à Léon, et encore beaucoup de projets ».

Les Talents musicaux :

Deux groupes musicaux ont été honorés, « Crash Test » et « Eyeblaze »

Les Talents sportifs :

Nathan Revaux est Champion de France universitaire de Kick-Boxing : « Aujourd’hui, je me lance dans le MMA, la discipline où nous pouvons faire le plus de choses ».

Lucas Dreville est un spécialiste de la marche athlétique, une discipline sur des longues distance,  champion de France universitaire espoir, 3ème du 5 000 mères Elite en salle. « Je compte baisser mes chronos très prochainement. Ça passe à l’entrainement, mais il faut le faire en compétition ».

Cyril Debuche cultive une appétence pour l’arbitrage, en l’occurrence pour le hockey sur glace. D’abord joueur, il a fait son choix dès l’âge de 18 ans pour intégrer la filière arbitrale. « J’ai une rencontre tous les mardi et vendredi, et parfois le dimanche. J’arbitre en élite et j’aime les grosses responsabilités sur les matches »  , explique-t-il. Bien sûr, il est très satisfait « de bénéficier du statut de sportif de haut niveau pour aménager mes cours ».

Nathan Duriez est, pour sa part, un champion de billard français. Il évolue sur le circuit national et international ; vice-champion d’Europe moins de 17 ans, 6ème du championnat du monde des moins de 21 ans et absent pour compétition en Turquie. Il parcourt le monde et le statut de sportif de haut niveau est fait pour lui.

Sarah Nkoud, Talent éloquence 

Cette jeune étudiante de 20 ans a remporté un prix d’éloquence. Elle insiste sur la pratique de cette discipline exigente. « Il n’y a pas de magie, mais des principes à respecter. Je ne pensais pas être capable de faire cela, mais une professeure est venue me proposer d’essayer », explique Sarah Nkoud.

Elisa Gatto pour l’association Coeuribou

Enfin, Elise Gatto a non seulement été honorée comme Talent 2024, mais elle est aussi le « Coup de Coeur » de l’Université Polytechnique Hauts de France. Elisa est la Présidente de l’association « Coeuribou » dont l’objet est la distribution de nourriture, de produits d’hygiène, voire des voyages à caractère humanitaire, notamment en Inde récemment.

Daniel Carlier

Cet article (UPHF) Nos étudiants ont toujours du talent… pour la 5ème fois ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Marly) La fermeture de la Maison des Associations, un boulet sur le temps (très) long !

17 avril 2024 à 04:47

Jean-Noël Verfaillie : « Nous attendons le rapport définitif de Véritas »… pour faire des choix !

Sous la majorité municipale de Fabien Thiémé, le choix d’une rénovation lourde a été validé avec à la clé un marché public « dans les règles de l’art où 98 intervenants ont participé à ces travaux de rénovation de la Maison des Associations. A cet effet, une attestation de solidité a été délivrée tout comme un diagnostic technique positif  », commente Marie-Thérèse Hourez, 1ère adjointe sous la gouvernance de Fabien Thiémé. A l’époque, les travaux principaux ont consisté dans la rénovation des planchers, de la charpente, etc., durant deux ans, mais pas de la cave « totalement inoccupée à l’époque », précise Marie-Thérèse Hourez. Le coût était déjà colossal, 1,2 millions d’euros, avec une inauguration officielle en 2016.

En 2023, la Médiathèque-Ludothèque a investi cette MDA où 4 à 5 associations étaient encore vivaces au sein de cet édifice public. Puis, dans le cadre d’un réaménagement au sein du bâtiment, des fissures ont été constatées d’où l’ordre de mission confié au cabinet Véritas, professionnel indépendant, pour mieux connaître l’état bâtimentaire de cette Maison des Associations. 

Malheureusement, le rapport préliminaire est sans ambiguïtés sur l’existence d’un danger « de ruptures des poutrelles métalliques, voire des linteaux en façade ». Fort de ce constat, la fermeture de ladite structure était inévitable, en l’occurrence ce lundi 15 avril 2024. « Je suis tout à fait d’accord avec cette décision pour la sécurité des usagers », déclare Marie-Thérèse Hourez.

« Pourrons-nous réparer cette Maison des Associations ? », Jean-Noël Verfaillie

Le maire revient sur les travaux en 2014/2015, car«  les travaux dans les caves avec une condamnation de certaines, plus tous les soupiraux condamnés, sont à l’origine de l’oxydation des poubelles métalliques. Pourrons-nous réparer cette Maison des Associations ?  C’est pourquoi, nous attendons le rapport définitif de Véritas afin de savoir s’il indique que nous ne pouvons pas réparer ou s’il est possible de le faire. A la lumière de ce document, nous ferons des choix », commente le maire. L’ancienne 1ère adjointe souhaite « que la commune active la garantie décennale », ce qui sera fait « par la ville même si le dossier sera très compliqué et très très long », ajoute l’édile. 

Il ne faut pas leurrer la population. Dans le meilleur et quasi improbable scénario super positif, une rénovation lourde intervenant avant la fin 2032 (fin du mandat 2026/2032) serait quasi un miracle tant les dossiers d’assurance, en matière décennale, sont lents. On a un petit vécu sur la commune voisine à travers le dossier tentaculaire de Notre-Dame du Saint-Cordon à Valenciennes et son affaissement suite à des travaux (période 2005/2006) et des expertises en cascade encore sous la gouvernance de Dominique Riquet, donc avant juillet 2012. 

L’obligation d’abandon, voire de raser n’est pas totalement lunaire, loin de là afin d’éviter, par exemple, un squat dangereux ! Regardons autour de Marly, dans le Valenciennois, où une situation similaire a conduit à une remise à zéro du terrain… ! Ensuite, toute remise aux normes structurelles pourrait être d’un coût abyssal, il faut également être honnête sur le sujet, car une réparation structurelle dévore les euros aussi bien qu’un incinérateur de déchets. On ne peut pas s’alarmer de la dette communale d’un côté et militer à n’importe quel coût pour une rénovation lourde de ladite structure… !

Pour les solutions des occupants, la ville privilégie l’ancienne école Jean Rostand pour abriter la Médiathèque/Ludothèque et la situation sera moins compliquée pour les quelques associations occupantes à ce stade.

Ce dossier sérieusement politique est une torche, pas olympique, pour la gouvernance locale d’ici 2026 !

Daniel Carlier

Cet article (Marly) La fermeture de la Maison des Associations, un boulet sur le temps (très) long ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Olympie et Wallers lancent le décompte olympique !

16 avril 2024 à 17:06

Salvatore Castiglione : « C’est le lancement de notre programme d’animations jusqu’au 02 juillet »

Cette journée marque le lancement du décompte de cette fête olympique avec l’installation du borne de passage de la Flamme olympique devant le site minier d’Arenberg. Comme évoqué durant le denier conseil communautaire de La Porte du Hainaut, la volonté de l’organisation « est de faire participer un maximum de jeunes du territoire à cette manifestation. Bien sûr, la sécurité sera parfaitement adaptée à ce jeune public. Aujourd’hui, c’est véritablement le lancement de notre programme d’animations jusqu’au 02 juillet, le jour du passage de la flamme olympique. Je remercie encore la volonté du Président du Conseil département du Nord, Christian Poiret, afin de permettre à Wallers de bénéficier de cet événement », indique Salvatore Castiglione.

Autour du maire de Wallers, conseiller régional et vice-président de la CAPH, du Président de la Porte du Hainaut, Aymeric Robin, de Béatrice Descamps, la député de la 21ème circonscription, et du Préfet de la région Hauts de France, Bertrand Gaume, des champions du territoire étaient présents pour ce lancement symbolique comme Mme Cathy STABLINSKI, fille de Jean Stablinski, l’un des champions cyclistes français les plus populaires, Mlle Lise LANDOUZY, championne du monde de Beach Wrestling catégorie U17, M. Allan LANDOUZY, champion de France de Karaté mix MMA -71 kg, M. Michel GILOT, père de Fabien Gilot, champion olympique du 4 x 100 m nage libre aux Jeux de Londres en 2012, M. Jean DEGROS, ancien joueur et entraîneur de Basket-ball français, élu à l’Académie du Basket-ball français en 2007, M. Robert MINTKEWICZ, ancien coureur professionnel de talent avec notamment des victoires aux Boucles de la Seine, le Tour de l’Oise et bien sur l’incontournable Grand Prix de Denain en 1977.

D’autres accroches olympiques sont programmées comme 4 villages Hainaut’Lympiques au fil des semaines et d’autres surprises encore jusqu’au 02 juillet 2024.

Daniel Carlier

Cet article Olympie et Wallers lancent le décompte olympique ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes passe d’intérêt communautaire

16 avril 2024 à 05:11

Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes… communautaire 

Reprenons le fil argumentaire très développé dans les délibérations où le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes coche incontestablement toutes les cases du rayonnement intercommunal et au delà, mais plus encore des charges liées à cet effet. Véritable cheval de bataille de l’ancien maire, Dominique Riquet, qui a de multiples reprises a plaidé dans l’hémicycle communautaire cette réalité communale, Laurent Degallaix reprend cet argument à son compte. « Et je ne parle même pas des charges (globales) de centralité de Valenciennes », conclut-il après cet échange assez vif entre Quentin Omont, élu de l’opposition à Valenciennes, Joel Soigneux, le vice-président en charge, et lui même. 

Concrètement, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes passera sous gestion communale le 01 mai 2024. Toutefois, la ville-centre restera propriétaire des murs et des collections (environ 15 000 oeuvres). Evidemment, la période très délicate des travaux avant une réouverture escomptée en 2026 devra s’organiser à travers un tuilage entre la commune de Valenciennes et Valenciennes Métropole. En résumé, après Le Boulon (Vieux-Condé), Le Théâtre d’Anzin, voici que le fleuron culturel du Valenciennois, promu Musée de France en 2002, avec des expositions mémorables comme « Pharaon » et « Histoire du Monde en 100 objets », transmet la compétence de gestion chez Valenciennes Métropole. « Cet équipement culturel répond aux critères de l’intercommunalité », indique Joël Soigneux.

Sur ces délibérations cadres, Quentin Omont valide le volet communautaire de l’édifice culturel, mais « conteste la méthode. C’est un petit bricolage pour faire supporter les travaux de la ville à l’agglo. Vous profitez bien de vos deux casquettes de maire de Valenciennes et de Président de Valenciennes Métropole. Qui décide de qui et de quoi à Valenciennes Métropole ? ». 

Laurent Degallaix, visiblement agacé, répond sèchement : « On ne profite pas de Valenciennes Métropole. De plus, la DRAC incite même les grands équipements culturels à devenir communautaire. D’ailleurs, nos partenaires nous pousse également à le faire et nous obtiendrons plus de subventions de cette manière. Je vous indique que les 3/4 des Musées en France sont devenus intercommunaux ». 

Le maire de Quiévrechain, Pierre Griner, relève que Valenciennes Métropole met le « paquet sur la culture et pas assez sur les sites sportifs comme les piscines. Pour autant, sur ces délibérations, la Région, comme le Département, poussent à intercommunaliser les équipements ».

Dans la foulée, une délibération suivante valide le transfert du services archéologie également vers Valenciennes Métropole, mis en place sous Jean-Louis Borloo, dont la renommée traversait les frontières administratives du Valenciennois. Pour le coup, on pourrait se demander pourquoi avec le transfert de la compétence urbanisme, imposé par la loi NOTRe ne 2016/2017, le service n’a pas été repris par la CAVM. Des villes comme Condé-sur-l’Escaut pour laquelle l’agglo à voté, ce lundi 15 avril, le lancement d’une étude « Site Patrimonial Remarquable » soutenu par la DRAC et bien d’autres ont déjà des pépites sur leur sol. « Nous sommes plus réactifs et moins coûteux que l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) », conclut le maire de Valenciennes.

A force de voir les collectivités locales de plus en plus contraintes financièrement par l’Etat et des nouvelles normes tous azimuts, traverser les crises successives un peu seules par moment, dépouiller de tout au profit d’une rationalité communautaire argumentée, le fameux débat sur le millefeuille administratif trop épais pourrait un jour dériver vers la suppression du 1er échelon, car au bout du bout, le maire et ses adjoints sont-ils juste là pour célébrer des mariages… ? La philosophie financière fonctionne, avec la sainte bénédiction de l’Etat, à rebours des aspirations des habitants d’une commune qui dans tous les sondages ont encore un coq local dans leurs tripes.

Un « climat » tendu !

Deux délibérations sur la transition écologique ont tendu l’atmosphère de ce Conseil communautaire. En effet, la loi « Climat et Résilience » impose une ZFEM (impose des Zone à Faibles Émissions mobilité) pour les zones urbaines de plus de 150 000 habitants. A ce titre, une étude sur la qualité de l’air va se réaliser en partenariat avec La Porte du Hainaut et ATMO « afin de savoir quelles sont les zones les plus polluées sur l’arrondissement », précise Régis Dufour Lefort, le vice-président en charge du climat à Valenciennes Métropole.

Quentin Omont démonte complètement la démarche : « Nous connaissons déjà le résultat de cette étude. Cela vous permet de gagner du temps, tout simplement. C’est presque risible ! Les normes respectées ne veut pas dire qu’il n’y a pas de pollution. Et en plus, vous prétendez que le construction d’une route, en l’occurrence le contournement Nord, diminue la qualité de l’air. Il fallait oser ! ». Et encore sur ce dossier, Valérie Létard, encore sénatrice, soutenait que ce Contournement Nord remplaçait le fameux 4ème Pont alors que chaque initié sait, malgré des expropriations déjà engagées devant l’équipement sportif des Tertiales à Valenciennes, que ce 4ème pont devait s’effacer pour la construction d’un Stade du Hainaut surdimensionné pour la fréquentation famélique réalisée depuis presque 14 ans (2011), et sans doute encore plus réduite en National pour le VAFC. Une diatribe de Jean-Claude Dulieu, en 2017, sur cet abandon est à relire avec réflexion https://www.va-infos.fr/2017/04/13/jean-claude-dulieu-abandon-4eme-pont-leffet-boomerang-aujourdhui/  Quand la santé des Valenciennois, au sens territoire, passe après le ballon rond…, chaque habitant du territoire paye, et payera encore, des ou un mauvais choix d’un ou d’une élu quand celui-ci est majuscule !

En réponse, Régis Du Four-Lefort parle de résultats : « Nous avons obtenu une baisse sur certains polluants. Nous faisons notre part du travail conformément à la loi même si ce n’est pas forcément le rythme que l’on voudrait. Enfin, nous n’avons jamais dit que le Contournement Nord supprimerait la pollution, mais devait diminuer les bouchons sur Valenciennes qui sont des moments de pollutions très forts ». 

Une autre délibération attire plus de consensus avec une volonté du dernier kilomètre « le plus décarboné possible. Nous lançons une étude sur le choix des aires de livraison les plus adaptées », précise le vice-président. Retour sur l’expérimentation du dernier kilomètre en collaboration avec la CCI Grand Hainaut et la Maison du Vélo sur https://www.va-infos.fr/2023/10/09/a-la-recherche-dune-transition-partagee-dans-le-valenciennois/

Daniel Carlier

Cet article Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes passe d’intérêt communautaire est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Un conseil municipal pas « uniforme » à Denain

15 avril 2024 à 10:01

(Premier impact visuel du futur centre-ville de Denain)

Le BP 2024 de la ville de Denain

Pour les premières données de ce Budget Primitif 2024, soit 67 251 745 euros ventilé comme suit : 35 473 062 euros en section de fonctionnement et 31 778 683 euros en section d’investissement . Pour ce dernier, Anne-Lise Dufour met en exergue « un chiffre d’investissement historique pour Denain ! ». Ensuite, elle précise que la ville ne laisse pas filer sa dette même avec un nouveau recours à l’emprunt en 2024 : « D’ailleurs, nous avons diminué notre dette (capital + intérêt du capital) de 4 millions d’euros fin 2023 ».

Dans les sujet saillants du débat est apparu la problématique de l’assurance des bâtiments publics de la commune. En effet, depuis les émeutes du mois de juin 2023, de nombreuses communes françaises ont reçu une résiliation de leur compagnie d’assurance. Concrètement, la commune de Denain n’est plus assurée, pour sa partie bâtimentaire, depuis le 31 décembre 2023. « J’ai saisi le nouveau Préfet de la région Hauts-de-France sur cette question. Nous n’avons aucune proposition d’assurance à ce stade, même pas avec une énorme franchise », commente l’édile. Un véritable questionnement que l’Etat et les parlementaires devraient prendre à bras le corps, car en cas de lourds dommages bâtimentaires… que se passe-t-il ? La ville peut-être son propre assureur, comme l’Etat en l’espèce, mais jusqu’à un certain seuil… !

Le maintien des taux de la fiscalité locale embraye, évidemment, sur le sujet chaud de la TEOM 2021. Ludovic Tonneau, dans la lignée d’Eric Renaud,  élu ville de Saint-Amand-les-Eaux, souhaite un remboursement de cette taxe poubelle 2021 par La Porte du Hainaut. Pour autant, la réponse de cadrage, sur cette démarche collective, des contributions publiques est claire, car « elle n’attribue ni un Droit individuel, ni un dégrèvement », explique David Audin. 

La maire admet, en réponse à l’intervention du sénateur Joshua Hochart sur l’état de santé du petit commerce sur Denain, que « la dynamique commerciale est en berne un peu partout dans les centres-villes. Nous n’avons pas de solutions miracles ». Le retour de la Covid fait son oeuvre et le lundi matin au Tribunal de Commerce de Valenciennes/Avesnes, les dossiers de passage devant les magistrats consulaires s’empilent !

Plus de caméras…

Avec déjà 450 caméras de vidéo-surveillance sur la commune, dont 382 installées par la ville et le reste par le SIMOUV et les bailleurs sociaux, la ville de Denain ajoute en 2024 42 nouvelles caméras plus modernes encore avec des capteurs de sons. « Attention, ce ne sont pas des micros, mais des capteurs de décibels », précise Anne-Lise Dufour.

« Oui, il y aura des sanctions à définir si l’uniforme n’est pas porté », Emmanuel Cherrier

En toute logique, la délibération validant le trousseau de la tenue unique sur l’expérimentation du port de l’uniforme, dans l’école primaire Michelet, a fait débat. « C’est une idée de marine Le Pen depuis des années. Donc, je suis très satisfait que Denain fasse partie des établissements scolaires d’expérimentation. Pourtant, longtemps le P.S comme le P.C.F ont refusé cette initiative », souligne Joshua Hochart. David Audin répond tout de go : « Nous, on l’a fait ! ». 

Concrètement, un mini référendum interne à l’école a permis de dégager une majorité, 60,14%, afin de tester la tenue unique. « Dans ce cadre, le port de l’uniforme sera obligatoire et oui, des sanctions à définir seront prévues par l’établissement scolaire en cas de non port de l’uniforme », explique Emmanuel Cherrier, adjoint en charge de ce dossier sensible. Pour autant, quelques trousseaux supplémentaires seront disponibles à l’école en cas d’oubli involontaire. 

Michèle Dandois évoque « un retour de l’uniforme qui ne gommera pas les inégalités sociales, ni ne luttera contre le harcèlement scolaire, ni régler les problèmes de la scolarité de ces jeunes élèves ». Pour Ludovic Tonneau, cette initiative « est symbolique, mais pas prioritaire. D’ailleurs, cette décision ne fait pas l’unanimité. Que font les autres parents défavorables (environ 40%) ? ». 

« Aucune décision n’est à l’unanimité. Par contre, grâce à une majorité solide dans cette école, nous testerons durant 2 années scolaires, 2024-2025 et 2025-2026 », conclut Emmanuel Cherrier. 

Le désert médical.. en zone urbaine !

A l’occasion d’une question orale pertinente de Michèle Dandois, le paysage médical local est une source d’inquiétude, car « nous avons 20 médecins généralistes », précise Anne-Lise Dufour tout en sachant que « de nombreux praticiens seront en retraite les prochaines années », commente Michèle Dandois. Mécaniquement, les prochains professionnels de santé, issus de la fin du Numérus Clausus (01 janvier 2018), ne seront visibles que d’ici 4 à 5 ans, pas une réponse à une carence très prochaine… dossier à suivre en terme de réponse locale !

Daniel Carlier

Cet article Un conseil municipal pas « uniforme » à Denain est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(St Amand) La Résidence Paul Manouvrier, une renaissance programmée sur 10 ans

15 avril 2024 à 04:20

Alain Bocquet : « C’est la 1ère pierre posée d’un projet exceptionnel pour notre cité thermale »

Idéalement positionnée à quelques pas chaloupés de la Grand Place, cette Résidence Paul Manouvrier à Saint-Amand-les-Eaux fait partie du coeur battant de la commune. Il serait injuste de dire que les logements sont indignes, voire insalubres, mais les problématiques de chauffe, d’humidité, de froid et par capillarité de facture énergétique, mais également en souffrance d’une inefficacité thermique chronique avec des fenêtres en simple vitrage (8mm), des pièces de petite taille à l’ancienne, sans oublier des espaces communs plus du tout adaptés… ! Un combo où le confort de vie du résident s’étiole un peu chaque jour. 

Fort de ce constat, le maire avait déjà alerté le bailleur social « Habitat du Nord » par courrier en 2013. Le président actuel et à l’époque, Jean-François Devillers, a entendu et écouté cet appel d’un édile dont un véritable quartier de collectifs vieillit mal tout en portant le nom de Paul Manouvrier, maire de 1947 à 1953 de Saint-Amand-les-Eaux, et « administrateur d’Habitat du Nord en 1956 », précise Franck Poirier, le Président du Directoire d’Habitat du Nord. 

Dans ce cadre, les premières ébauches d’un projet sont arrivées au sein du Conseil municipal en décembre 2018, avant une consolidation et validation en décembre 2021. «  C’est la 1ère pierre posée d’un projet exceptionnel pour notre cité thermale. Nul doute qu’avec cette résidence de nouvelle génération, les habitants du quartier vont gagner en qualité de vie », déclare un premier magistrat satisfait, Alain Bocquet.

Ce chantier a fait l’objet de nombreuses réunions de concertation avec les résidents, il est fait « pour et par les habitants », mentionne Franck Poirier. Le point fondamental à souligner est que ce chantier majuscule travaille sur le bâti existant, pas d’extension avec une 1ère phase où 61 logements seront réalisés. A ce titre, il répond parfaitement à la loi « ZAN (Zéro Artificialisation Nette), car il ne consomme pas de foncier supplémentaire, mais « un chantier impossible sans l’aide de l’Etat, de La Porte du Hainaut, de la commune de Saint-Amand-les-Eaux, et du député Fabien Roussel », ajoute Franck Poirier. 

Pour sa part, Aymeric Robin, le Président de la Porte du Hainaut rappelle « le rôle de l’action publique dans la transformation urbaine ». Dès lors, il paraît assez incompréhensible de vouloir affaiblir le poids des collectivités locales et territoriales tout en sachant que 70% des chantiers dans la bâtiment sont d’une origine publique locale ou intercommunale… !

« Chaque euro compte pour ces familles », Fabien Roussel

Pour autant, ce dossier a failli ne jamais voir le jour, car il manquait pour « Habitat du Nord » 5 millions d’euros pour boucler ce dossier. A l’occasion du rendez-vous très médiatisé à l’Elysée de tous les présidents de partis politiques, le député de la 20ème circonscription a mis sur la table ce bouclage financier impossible : « Le Président de la République m’a promis de faire quelque chose, il a respecté sa parole et ses services ont contacté la Préfecture des Hauts-de-France. Ensuite, pour la phase 2 et 3, l’ancien Préfet de région Georges-François Leclerc a pris des engagements ». Pour démarrer ce chantier, cette phase 1 va réhabiliter 61 logements sur la Résidence Paul Manouvrier. Fort de ce bouclage financier avec 5 millions (re)trouvés, un autre sujet était sur la table, les charges trop lourdes à payer pour les locataires. 

En effet, ce manque d’efficacité énergétique génère une surconsommation énergétique et en corrélation avec l’inflation en la matière, même si le bouclier tarifaire a prolongé un temps les particuliers, les charges explosent. « Je reçois à ma permanence ou Mathilde (Valembois) des résidents qui ne peuvent pas payer ces hausses de charges, car chaque euro compte pour ces familles », ajoute Fabien Roussel. 

Et là, nous atteignons l’ubuesque administratif et budgétaire, car le fameux chèque énergie, en l’occurrence très pertinent, n’était pas possible pour des logements collectifs. « Oui, j’ai constaté cette anomalie lors de ma fonction de Préfet dans l’Essonne. C’est un problème de compteur individuel et en l’espèce il est collectif avec un retour de charges pour le locataire », confirme Bertrand Gaume. 

L’agacement faisant place à l’énervement, un rendez-vous à Matignon du député et du bailleur social a débouché sur une modification du budget 2024 où un français dans un collectif de logements pourra dorénavant bénéficier du chèque énergie… L’empire du bon sens contre-attaque, on ne l’attendait plus ! « Je remercie Habitat du Nord pour un avoir, pour chaque locataire, de 150 euros venant en plus du chèque énergie. Cela soulage un peu les finances des occupants », conclut-il.

« 1 demande sur 7 est honorée pour un logement social », Bertrand Gaume

Le nouveau Préfet de région Hauts de France connaît, dans un département comme le Nord, toute la place du logement social. « En 2024, nous sommes aux 70 ans de l’appel de l’Abbé Pierre et 1 demande sur 7 est honorée pour un logement social en France », commente Bertrand Gaume. Cette lucidité ne masque pas les problématiques administratives pléthoriques en matière de projets urbains. 

Concernant la Résidence Paul Manouvrier, elle n’a jamais été identifiée dans un des dispositifs ANRU, PNRQAD, ou tout autre fonds d’Etat, mais est fléchée « en Politique de la Ville ce qui permet de débloquer plus de crédits, même si cela démontre le niveau de précarité sociale sur cette résidence Paul Manouvrier. Nous devons être utiles aux gens », conclut Bertrand Gaume.

 

Daniel Carlier

Cet article (St Amand) La Résidence Paul Manouvrier, une renaissance programmée sur 10 ans est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Gros succès populaire pour la 2ème « Course des garçons de café » à Valenciennes

14 avril 2024 à 16:01

(Chaude ambiance durant la course)

Avec 28 participants en provenance de 14 établissements ( Le Presbytère, le Cercle, les Caves du Monde, Le Bowling de l’Arsenal, le restaurant La Goudale, le restaurant Khao Phat Thaï, Columbus café, Boston Compagny, A quoi bar, La Gentilhommière, L’Espadrille, Le Bistrot d’en Face, Place ô Saveurs, et la Café de Paris), chaque compétiteur devait transporter sur son plateau 6 éléments, un verre de bière plein, un verre d’eau plein, un coca plein, une tasse vide, un verre à bière vide, et un coca vide. A l’arrivée, la sanction tombe avec « une pénalité d’une minute ajoutée au temps final du participant si un élément manque sur le plateau », précise Christine Mercier du Bowling de l’Arsenal. 

Pierre Leleu, vainqueur de l’édition 2024

Les participants ont parcouru un circuit du Passage de l’Arsenal vers la rue de la Paix, puis la Place d’Armes avec deux passages afin de boucler cette course devant le Bowling de l’Arsenal. Pour cette remise des prix, le Président de la Fédération des Boutiques de Valenciennes était accompagné de Christine Mercier. Laurent Suin était ravi « du succès de cette 2ème édition où cette manifestation va commencer à s’installer dans le calendrier de la ville de Valenciennes. On a commencé l’année dernière sous le déluge et aujourd’hui une météo plus clémente permet cette réussite ».

Le podium 2024

Le vainqueur 2024 est Pierre Leleu de « Place ô Saveurs », le 2ème Jordan « le Cercle », le 3ème Paul Woods « Columbus Café », 4ème Adrien Ouyed « Le Presbytère», et 5ème prix Précisa Wovelet «  A quoi bar ».  

La course in vivo

Et plus encore

Daniel Carlier

Cet article Gros succès populaire pour la 2ème « Course des garçons de café » à Valenciennes est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Les budgets du nouveau SIAVED votés à l’unanimité

14 avril 2024 à 04:28

Charles Lemoine : « Chaque collectivité territoriale maîtrise sa TEOM »

Pour comprendre la portée géographique et par suite du nombre de territoires concernés, voici le plan de la nouvelle mouture du SIAVED depuis le 01 janvier 2024. Jusqu’au 31 décembre 2013, le SIAVED était composé de La Porte du Hainaut, du Caudrésis Catésis (CA2C) et du Coeur d’Ostrevent (CCCO). Aujourd’hui, 4 nouvelles EPCI (établissement public de coopération intercommunale) arrivent dans ce nouveau périmètre de gestion des déchets (Valenciennes Métropole, Maubeuge Val de Sambre, Pays de Mormal, et le Pays Solesmois).

Ensuite, le SIAVED est en charge de : 3 CVE (Centre de Valorisation Energétique) sur Douchy-les-Mines où les déchets spéciaux sont également valorisés (Déchets hospitaliers…), Saint-Saulve, et Maubeuge, 32 déchetteries, et 2 réseaux de chaleur (Douchy-les-Mines et Denain).

En terme de dépenses lourdes, vous avez trois secteurs où le SIAVED doit s’engager massivement. Premièrement, l’entretien et la modernisation des CVE, et notamment le CVE de Maubeuge pour lequel le SIAVED va investir 45 millions d’euros, mais également plus légèrement, car des travaux de mise aux normes ont déjà été effectués, celui de Saint-Saulve pour 2 millions d’euros. Concernant celui de Douchy-les-Mines, une refonte du projet suivant la destination des déchets d’un territoire à l’autre, de nouvelles opportunités de déchets en provenance d’autres acteurs, sont à étudier par le nouvel hémicycle. « Les investissements dans les CVE sont nécessaires et obligatoires afin de respecter les nouvelles normes environnementales », précise Charles Lemoine. 

Concernant les déchetteries, celle de la commune du Rieulay a été réhabilitée, mais deux projets de nouvelles déchetteries sont programmés, en remplacement de sites obsolètes, sur Saint-Amand-les-Eaux et Douchy-les-Mines. 

Ensuite, la construction du futur Centre de Tri public sur Douchy-les-Mines, avec extension des consignes de tri, constitue un enjeu majeur pour se conformer à la loi en vigueur. D’ailleurs, c’est la raison initiale pour laquelle cette nouvelle mouture du SIAVED existe depuis le 01 janvier 2024.

Enfin, sur la filière « Ressourcerie », le choix de l’assemblée est de collaborer avec les associations existantes. C’est déjà le cas sur certains territoires. « En effet, nous avez reçu des retours d’autres syndicats de déchets où la prise de cette compétence a mise en difficultés les associations de proximité dédiées, type Ressourcerie. En résumé, des partenariats oui, de l’investissement non ! », précise Charles Lemoine. 

Concernant la dette étroitement liée aux investissements lourds, au 31 décembre 2024, elle est évaluée à 85. 416.444 euros avec 11,2 millions d’euros d’annuité, capital + intérêt.

La compétence obligatoire, traitement, valorisation et tri

Les 7 EPCI contribuent auprès du SIAVED pour le traitement, la valorisation, et le tri de leurs déchets. Pour les 7 EPCI réunis, le coût par habitant est de 77,28 euros annuel en 2024. Bien sûr, l’objectif est de massifier toutes les procédures afin de faire baisser les coûts globaux. « L’objectif dans la démarche de mutualisation des coûts est d’abaisser la contribution des EPCI au fil des années. En 2024, cette fusion, avec de nouvelles EPCI, diminue déjà le coût pour les 3 intercommunalités d’origine du SIAVED. Concrètement, cette contribution baisse de 4 millions entre 2023 et 2024 pour les 3 membres du SIAVED historique  », commente David Bustin, vice-président et représentant Valenciennes Métropole.

Cette remarque vient après un début instructif sur les piliers de la négociation en amont de cette fusion. Concrètement, la structure juridique existante, le SIAVED, avec 3 EPCI, a dégagé en 2023 un excédent remis dans la corbeille de la mariée du nouveau SIAVED. Par contre, les 4 EPCI arrivantes ont récupéré le boni de liquidation des syndicats associés en charge de la gestion, au sens large, des déchets.. « C’est une disposition légale. On doit redistribuer le boni de liquidation à son EPCI en cas de dissolution (en l’espèce 4 dissolutions) », commente le maire de Poix du Nord, Jean-Pierre Mazingue, nouveau président depuis octobre 2023 de l’EPCI du Pays de Mormal. « On n’a pas fait du gras, nous avons bien travaillé dans le sens commun », ajoute Philippe Baudrin, ex Président d’ECOVALOR, l’ex syndicat en charge des déchets sur Valenciennes Métropole. D’un autre côté, Jean-Claude Denis, vice-président CCCO, rappelle la bonne volonté des 3 membres historiques qui ont laissé au pot leur excédent. 

Concrètement, cette discussion s’est articulée autour d’un « équilibre » à trouver entre les récupérations partielles des contributions 2023 par les arrivants et la baisse globale du coût par habitant en 2024 pour les 3 membres historiques du SIAVED, tout sauf simple. Au final, une négociation de cette ampleur ne sera jamais au kilo/euro près, mais en tout état de cause, elle a permis la naissance de cette structure publique pour le meilleur service possible à l’habitant et son coût le plus réduit, c’est sans doute l’essentiel !

La collecte non obligatoire et la TEOM

Sur le sujet de la TEOM très médiatisée sur le Valenciennois, le Président du SIAVED rappelle que « chaque collectivité territoriale maîtrise sa TEOM. Par contre, nous proposons un coût à l’habitant pour le traitement, la valorisation et le tri ». Sur ce point, Christophe Vanhersecker s’interroge sur l’opportunité de la taxe des ordures ménagères incitative, la TEOMI, comme le Pays Solesmois. « Nous commençons à travailler ensemble, cette réflexion viendra peut-être dans les prochaines années », répond Charles Lemoine.

Par contre, et la différence est de taille, pour la prestation optionnelle collecte des déchets demandée par 3 EPCI, La Porte du Hainaut, Valenciennes Métropole, et celle du Caudrésis-Catésis, le montant financier réclamé est en lien direct avec « le service à l’habitant. Si l’EPCI veut un service 5 étoiles, on refacture à l’euro près le coût de ce service ». A ce titre, le montant du service à l’habitant (inhérent à l’appel d’offres gagné par le prestataire) de la collecte est de 155,55 € par habitant pour Valenciennes Métropole et de 124,37 euros par habitant sur La Porte du Hainaut

La mutualisation doit tirer vers le haut le service à la population et l’exemple de la collecte est symptomatique. En effet, sur simple appel téléphonique, les habitants de la CAVM peuvent déjà faire enlever tout objet avec de l’amiante à leur domicile. Depuis le 01 janvier 2024, les 3 membres historiques, dont La Porte du Hainaut, bénéficient dorénavant de ce service et les 3 autres, Pays de Mormal, Pays Solesmois, et Val de Sambre, vont profiter également de cette prestation à domicile dès septembre 2024.

Les budgets (Principal, annexe des CVE, annexe traitement, annexe tri, annexe collecte et les autorisations de programme) du SIAVED ont été votés à l’unanimité.

Daniel Carlier

Cet article Les budgets du nouveau SIAVED votés à l’unanimité est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Cérémonie Doctor Honoris Causa de l’UPHF à Valenciennes

13 avril 2024 à 06:35

(Tous les récipiendaires, leurs parrains et des personnalités de l’UPHF)

Le Professeur et vice-président de l’UPHF Arnaud Huftier était le maître de cérémonie et il avait une histoire à nous conter. En effet, cette cérémonie Doctor Honoris Causa, en hommage à des personnalités remarquables africaines, aurait du se dérouler en juin 2020, puis la Covid est passée par là, et a remporté le son inoubliable de Manu Dibango le 24 mars 2020… ! « Nous avions eu son accord dès février 2020 et de toutes ces personnalités hors normes », précise-t-il. 

Abdelhakim Artiba, le Président de l’Université Polytechnique Hauts de France, était emprunt de solennité et d’émotion à l’entame de son propos liminaire : « Nous avons décidé de poursuivre cet objectif pour ces 5 personnalités d’Afrique d’exception. En effet, cet événement est important pour nous, les universités partenaires, nos enseignants chercheurs et nos étudiants. Notre éco-système, ici au Phénix, dans ce haut lieu de la culture à Valenciennes, c’est la richesse des savoirs et des coeurs ».

L’importance de la manifestation a débordé au delà des frontières puisque la Ministre ivoirienne de la culture était présente, un député du Maroc, le maire de Valenciennes, la député de la 21ème circonscription et une conseillère régionale et afin d’illustrer ce maillage entre les composantes d’un savoir partagé, 40 doctorants, sur 130, des années 2021, 2022, et 2023 ont reçu leur titre devant une salle comble. 

« Pour la femme tunisienne et la femme arabe en général », Ouided Bouchchamaoui

Le parcours de la première récipiendaire, Ouided Bouchchamaoui, résonne dans la salle comme un contrepoint à une lourde actualité mondiale. Première femme africaine présidente d’une organisation patronale en 2011, elle se définit comme une « femme d’affaires ».

Sa marraine souligne que cette terminologie était réservée aux hommes jusqu’au début des années 90. « Elle porte des valeurs », rappelle Véronique Lagae. Bien sûr, elle a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2015 pour son rôle crucial dans la transition démocratique après la révolution de 2011 en Tunisie. Commandeur de la légion d’honneur et bien d’autres distinctions, Ouided Bouchchamaoui véhicule partout la parole de la paix. 

Elle est aujourd’hui enseignante dans l’émirat d’Abou Dabi dans la « résolution des conflits » et particulièrement heureuse de recevoir cette distinction : « Ce titre universitaire récompense ma personne, mais plus encore les femmes du monde et leur effort collectif pour la paix. Mon parcours m’a forgé une vision pour la paix, une tolérance, celle de s’accepter les uns les autres ! Cet insigne Doctor Honoris Causa est pour la femme tunisienne et la femme arabe en général ».

« J’espère inspirer la jeunesse », Hicham El Guerrouj

Pour mettre en lumière l’importance du sport au sein de l’UPHF, l’Université a choisi d’honorer une icône marocaine et mondiale du sport. Pour les plus jeunes, c’est l’Usain Bolt du demi-fond en athlétisme. Une légende du sport, double champion olympique en 2004, sportif mondial de l’année en 2004, multiple champion du monde, et détenteur encore du record du 1 500 mètres et du Mile. «  Vous inspirez tous les athlètes », déclare son parrain, Bachir Zoudji.

Aujourd’hui, après avoir cessé sa carrière en 2005 « car tous mes objectifs étaient atteints » après deux échecs en 1996 et 2000 en finale du 1 500 mètres olympique, il a repris ses études à seulement 31 ans. Ambassadeur de l’Unicef au Maroc, membre du CIO, il est investi dans le partage de ses valeurs. « Je viens d’un milieu très modeste au Maroc où l’amour, le respect, et le partage ont mobilisé mon énergie. J’ai connu les joies et les chagrins durant ma carrière sportive et j’espère inspirer la jeunesse. C’est un très grand privilège de recevoir ici ce titre de Doctor Honoris Causa », explique le champion d’hier et d’aujourd’hui. Il apporte aussi son regard sur l’étudiant et le sportif de haut niveau : « J’ai été obligé de stopper mes études pour ma carrière sportive. Aujourd’hui, je pense que cumuler les deux est possible grâce à la technologie ».

« L’humanité n’a pas été conçue pour être parfaite », Yasmina Khadra

Déjà présent pour une conférence devant les doctorants, Yasmina Khadra est un écrivain algérien, en langue française, de renommée mondiale, très lu et très étudié de par le monde. L’Académie française et l’institut de France ont honoré cette plume universaliste, sa sensibilité sur les questions sociales et politiques, sans oublier son appétence pour la défense des Droits de l’Homme, et la liberté d’expression en Algérie. Son parrain, Mohamed Djemai, naviguait entre humilité et admiration, presque surpris de faire l’éloge d’une telle personnalité, car « son oeuvre littéraire magistrale » dépasse les frontières. 

Pour croire dans les vertus de l’humanité, il faut en accepter les travers, c’est le message que voulait passer Yasmina Khadra à cette assemblée prestigieuse : « L’humanité n’a pas été conçue pour être parfaite, nous travaillons collectivement à corriger ses imperfections ». 

Lui aussi était envahi par une émotion tout en retenue, car « la gloire ne fait frémir que ceux qui en sont dignes », un instant de littérature universelle partagée.

« J’appartiens à la famille du théâtre », Koffi Kwahulé

Personnage truculent, il est spectacle à lui tout seul. Jeune étudiant, il a fait de Paris un point d’ancrage, la ville où le jazz est né. Inspiré tout autant par le cinéma français, son écriture théâtrale revisite les dynamiques sociales et politiques de l’Afrique. De fait, son oeuvre a traversé les continents et a reçu des distinctions de par le monde. Pour autant, l’artiste souhaite mette en lumière « le Victor Hugo africain », l’écrivain ivoirien Bernard Dadié décédé en 2019 à 103 ans. « Comme lui, je suis aujourd’hui’ Doctor Honoris Causa », dit-il fièrement.

Ardent défenseur de l’éducation artistique, Koffi Kwahulé transmet cet art de la scène, car « J’appartiens à la famille du théâtre où à travers le monde, nous sommes tous considérés comme des bohémiens. Toutefois, la présence, ce soir, de la Ministre de la culture de mon pays m’honore et me connecte plus fort encore à mon pays ».

Manu Dibango pour l’éternité

L’épouse et les deux enfants de Manu Dibango étaient présents à cette cérémonie où l’artiste a  reçu à titre posthume le titre académique de Doctor Honoris Causa de l’Université Polytechnique Hauts de France. « Il nous parlait déjà de cette manifestation, il avait prévu avec l’UPHF de jouer avec le conservatoire de Valenciennes à l’occasion de cette cérémonie prévue en juin 2020. Malheureusement, la Covid l’a emporté en mars 2020. Même s’il a reçu de multiples distinctions dans le monde, il était très fier de celle promise à l’UPHF », commente son fils.

Arnaud Huftier a fait l’éloge, quatre ans après, d’un « être de quelque part sans s’y réduire ». Mondialement reconnu, Manu Dibango a aussi oeuvré à la transmission musicale en soutenant les Droits des artistes africains, leur promotion, leur reconnaissance et bien sûr leur émergence sur le continent. 

En hommage, le Big Band Universitaire, mélange de musiciens entre le conservatoire et l’UPHF, a joué des morceaux de l’artiste, et notamment à travers une performance de danse spécialement conçue pour cette occasion. 

Pour clôturer cette soirée magique, l’assemblée a inauguré le nouveau bâtiment « Ronzier » , après deux ans de travaux, comme un nouveau lieu de gouvernance au coeur de Valenciennes.

Daniel Carlier

Cet article Cérémonie Doctor Honoris Causa de l’UPHF à Valenciennes est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

« Quartiers 2030 », un îlot de fraicheur politique et partenarial !

12 avril 2024 à 09:50

Aymeric Robin : « Quartiers 2030 est véritablement un laboratoire des coopérations »

Le département du Nord est quasi pilote sur cette thématique de la « Politique de la Ville », reconduite de 2024 à 2030 avec un temps de retard compte tenu de la Covid, baptisée pour le coup « Quartiers 2030 ». En effet, avec 93 quartiers prioritaires dans le département le plus peuplé de France, Virginie Lasserre, Préfète à l’égalité des chances, sait que « dans le Nord, nous avons 43% des habitants vivant sous le seuil de pauvreté, contre 14,6% au niveau national. Nous observons aussi qu’un grand nombre de bénéficiaires du RSA habitent dans les Quartiers Prioritaires de la Ville ». Lutte contre la précarité, contre l’illettrisme, contre l’illectronisme, etc., la liste est longue et la Préfète signe ces contrats durant tout le mois d’avril, le 10 avril à La Porte du Hainaut et le 12 avril sur Valenciennes Métropole, afin de « changer la vie des habitants », commente-t-elle. 

La feuille de route de départ est identique pour la vice-présidente en charge de la Politique de la Ville, Dalila Duwez-Guesmia, et le Président de la Porte du Hainaut, car « chaque acteur fait un pas de côté et se dépasse. Pour la CAPH, c’est une signature engagée, sans paternalisme, mais en collaborant avec les citoyens. Quartiers 2030 est véritablement un laboratoire des coopérations », indique Aymeric Robin.

Cette nouvelle mouture d’un regard bienveillant avec les QPV ajoute la thématique de la transition écologique et converge avec les objectifs de cet EPCI. « Les planètes s’alignent, car la santé, le bien-être et l’épanouissement des populations font partie de notre Projet de Territoire », ajoute le président de l’intercommunalité. 

Pour sa part, la région Hauts-de-France s’engage sur ce sujet : « Nous avons 349 QPV sur la région des Hauts-de-France. Nous devons nous employer à améliorer le cadre de vie », explique Salvatore Castiglione, conseiller régional.

QPV et géographie complémentaire

Sur le territoire de La Porte du Hainaut, quelques spécificités sont à signaler. Les douze quartiers QPV se situent sur : Douchy-les-Mines (Liberté Vieux-Douchy), Escaudain (Schneider), Lourches (Gambetta), Denain (Faubourg du Château, Nouveau Monde, et Grand Centre), Wallers (Arenberg), Raismes (Sabatier), Escautpont (Cité Thiers, Cité du Rivage, Brunehaut), La Sentinelle (Chasse Royale), Saint-Amand-les-eaux (Elnon, Collinière), Anzin (Verrerie, square de la République, Zone intercommunale Rives de l’Escaut).

Néanmoins, compte tenu que « Quartiers 2030 » ne comporte plus des quartiers en veille, la CAPH a négocié une géographie complémentaire, propre à son territoire, bénéficiant d’un soutien social appuyé sur Escaudain, Haveluy, Mortagne du Nord, Abscon, Hérin, Raismes et Wavrechain sous Denain.

Daniel Carlier

Cet article « Quartiers 2030 », un îlot de fraicheur politique et partenarial ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Habitat du Nord réhabilite l’historique « imprimerie Descamps » sur Condé-sur-l’Escaut

12 avril 2024 à 03:54

(Visuel emprise ex imprimerie Descamps en façade)

Grégory Lelong : « Sur Condé, dès que l’on creuse, on tombe sur un os au sens propre comme au figuré ».

Pour revenir sur la genèse de ce chantier, il faut souligner que le dispositif d’Etat, PNRQAD (Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés), lancé en 2009 a permis sa faisabilité en 2024. « Sans le PNRQAD, il n’y a même pas de sujet ! », lance à la volée Franck Poirier, le Président du Directoire d’Habitat du Nord.

Tout d’abord dans le giron patrimonial de V2H, puis intégré chez SIGH, ce dernier bailleur social a cédé le foncier de l’ancienne « Imprimerie Descamps », faute de faisabilité rentable, à un autre bailleur social « Habitat du Nord ». Un premier permis a été déposé début 2020, refusé par les ABF (Architectes des Bâtiments de France), car Condé-sur-l’Escaut est très surveillé compte tenu de son périmètre patrimonial, puis un second permis de construire le 10 décembre 2020 validé. Pour agrémenter le tout, les techniciens du bailleur social ont découvert la mérule partout jusque dans les caves, des problèmes structurels au bâti, de l’amiante et du plomb, sans oublier l’inflation en sortie de Covid, et même des espèces protégées. « Il y a une chose à retenir sur ce chantier, c’est l’envie d’Habitat du Nord d’aller au bout », ajoute Franck Poirier. Ce projet a démarré en octobre 2021, concernant la démolition, et le chantier de réalisation des logements est en cours, avec un espoir de livraison fin 2025, où 22 logements sociaux, 2 T1, 10 T2, 8 T3, 1 T4 et 1 T5 seront disponibles avec des loyers modérés. 

Visuel arrière du bâti Descamps après la démolition, prêt à la réhabilitation.

« Pour notre commune, c’est un moment historique au coeur de notre centre-ville, car cette emprise foncière était un symbole de notre passé économique. Ensuite, cet îlot bâtimentaire est complexe et ce dossier a été lancé par nos prédécesseurs. Nous le savons, sur Condé, dès que l’on creuse, on tombe sur un os au sens propre comme au figuré. Je remercie Habitat du Nord pour sa détermination sur ce projet », déclare Grégory Lelong.

En présence du Président du Conseil de Surveillance d’Habitat du Nord, Jean-François Devillers, Le Président du Directoire d’Habitat du Nord rappelle que « ce projet a été engagé en 2014 ». Outre l’Etat, l’ANRU, la région Hauts de France apporte « son soutien aux requalifications des centre-villes dégradés comme à Condé-sur-l’Escaut », mentionne Elizabeth Gondy, conseillère régionale.

Ce chantier de logement sociaux représente un financement total de 4 363 086 euros, soit 198 322 euros par logement, avec les contributions de l’Etat (600 752 euros), l’ANRU (215 280 euros), Valenciennes Métropole (151 320 euros), la région (148 515 euros), la ville (36 320 euros) et le bailleur social ( 1 169 307 euros).

Daniel Carlier

Cet article Habitat du Nord réhabilite l’historique « imprimerie Descamps » sur Condé-sur-l’Escaut est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Vieux-Condé) Budget local voté et colère nationale adoptée !

11 avril 2024 à 05:16

(Visuel démolition centre-ville Centre-Ville Beluriez)

David Bustin : « Un mandat, c’est six ans, pas quatre ! »

Tout d’abord, l’intégration d’un nouvel élu dans la majorité municipale, Philippe Durand, en lieu et place de Mohamed Arbouche, démissionnaire, constitue une occasion de souligner l’extrême désengagement du citoyen dans la vie publique locale. « Depuis 2020, il y a environ 1 600 démissions en France. C’est un vrai sujet, une inquiétude, et l’agressivité jamais une solution », commente David Bustin appelant de ses voeux « un nouveau statut de l’élu ». Sujet consuel avec l’opposition pour exprimer aussi ce désamour ressenti pour la vie publique locale.

Jamais à l’abri d’une annonce positive, voire de plusieurs, car l’édile commence par le carnet des bonnes nouvelles. En effet, la commune a été sélectionnée par l’association « la Chance aux Enfants » pour emmener (gratuitement) 60 jeunes + 8 accompagnants aux J.O de Paris 2024. Cette initiative est soutenue par le Conseil régional des Hauts-de-France et au niveau national 15 000 jeunes pourront assister à des épreuves de cette compétition planétaire. Ensuite, deux associations de Vieux-Condé participeront à un autre événement d’une grande ampleur, le passage de la flamme paralympique à Valenciennes le 25 août prochain. 

Et enfin la renaissance du carnaval de Vieux-Condé est actée. En effet, la dernière édition a eu lieu en 2019, puis 2 ans de Covid, 2 ans avec un boulet financier énergétique, et un retour d’une fête populaire plus importante aujourd’hui qu’hier après une perte de lien social évidente durant cette pandémie. Ce temps festif sera agrémenté des 4 finalistes de l’émission 2024 « The Voice », et surtout cette date du 07 juillet passe de justesse entre les gouttes des fourches caudines du Sous-Préfet de Valenciennes, très soucieux d’une réduction de la voilure de toutes les festivités durant les Jeux Olympiques et Paralympiques dans le Valenciennois. 

« Vous avancez seul, on ne participe pas aux commissions », Charles Agah

La thématique du carnaval déborde sur le tissu associatif local où l’opposition met en exergue « des problèmes de fonctionnement liés à l’inflation », commente Charles Agah. David Bustin se défend en pointant un maintien « même durant La Covid, voire de la crise énergétique, de l’enveloppe financière destinée aux associations, 390 000 euros (hors CCAS). Comparez avec les communes dans le Valenciennois ! Pour autant, une association sans dépenses, de besoins, ne va rien percevoir ». L’édile détaille les mécanismes de déblocage des subventions, efficace, avec un retour incrédule « nous ne sommes au courant de rien. Vous avancez seul, on ne participe pas aux commissions », souligne Charles Agah. 

Les APCP (Autorisation de Programme de Travaux)

Toujours intéressant de lire une grille des APCP où l’étalement financier d’un chantier durant le temps d’un mandat est très révélateur sur la capacité financière d’une commune, ses choix budgétaires stratégiques, son investissement sur six ans, l’emprunt, l’auto-financement, les subventions, indirectement sa maîtrise de son coût de fonctionnement, et bien sûr sa capacité de désendettement étroitement liée à cette grille des APCP.

Sur Vieux-Condé, on apprend que le chantier d’éclairage public s’éteint en 2024, que les cellules commerciales, rue Gambetta, sont achevées également en 2024 et que le Groupe scolaire G.Germay boucle son investissement lourd en 2024 aussi. 

Bien sûr, il reste des gros poissons financiers comme le chantier PNRQAD (Dispositif d’Etat pour les centre-villes dégradés) du Centre-Ville Beluriez. « La démolition s’achèvera fin mai 2024 et la réhabilitation démarrera en septembre 2024 jusque fin 2025 », explique un technicien. Ce foncier récupéré s’inscrit dans un souci de verdissement du centre ville, création d’une pépinière ou autre. 

L’autre gros morceau est la poursuite d’un dossier initié par l’ancienne majorité, le PNRQAD Dervaux-Gambetta où la version du « jour le plus long » en mode chantier. Faut-il deux mandats pour boucler un chantier, avec des mal-façons, des remboursements d’assurance, des reprise de travaux, des hausses de matériaux, etc., son bouclage est objectivement compliqué et problématique.

Enfin, la fameux rachat de l’ancien Lidl en entrée de ville avec le projet de réaliser une salle multi-modale. En résumé, la commune entreprend la mise en oeuvre d’une 1ère salle des fêtes à Vieux-Condé idéalement placée, pas du luxe et indispensable pour une ville de 10 504 habitants (source INSEE). 

Les bâtis privés et publics

Le gros chantier à venir se situe au sein de la Cité du Rieu où 28 logements seront démolis, des petites surfaces actuellement pour faire place à des logements de T3 à T4, plus pour des familles. Ensuite, une centaine de logements seront rénovés, en terme d’efficacité thermique, par une nouvelle enveloppe complète extérieure avec une esthétique éprouvée. « C’est une opération à tiroir, mais j’ai demandé qu’elle se concentre sur ce quartier. Il nous faut 15 logements vides pour commencer cette opération à tiroir où les premiers habitants concernés seront relogés dans ces derniers », précise David Bustin. Cette opération est réalisée dans le cadre de l’ERBM (Renouvellement du Bassin Minier) initié par Bernard Cazeneuve en mars 2017.

Cette thématique permet à l’édile de tacler la loi « ZAN (Zéro Artificialisation Nette) » de plus en plus impopulaire au sein des collectivités locales : « Nous avons chaque année environ 1 000 demandes de logements avec une rotation effective de 90 à 95 logements. De l’autre, on veut nous limiter la construction de logements ». Plus globalement, la loi SRU impose aux communes de plus de 3 500 habitants, un minimum de 25% de logements sociaux, et de l’autre la loi ZAN va corseter le foncier disponible. Tout le monde n’a pas des friches industrielles à disposition sur son territoire. Pas étonnant qu’un député de l’opposition dépose, ce mardi 09 avril, un projet de loi revisitant la loi SRU…, affaire à suivre !

L’état des bâtis de la commune est une source de critiques récurrente de l’opposition. « Vous savez que votre souci est la maintenance des bâtiments », tance Franck Agah qui d’ailleurs avait particulièrement pointé la gestion de tous les projets en cours, à l’occasion de sa déclaration de candidature aux municipales 2026, selon lui pas au niveau des attentes de la population. En ligne de mire, l’école du Rieu dans un état difficile même si le maire a lancé un budget participatif de 50 000 euros commun à toutes les écoles communales où les parents, la direction, et les enseignants peuvent flécher leurs petits travaux. « Attention, cette somme est en plus de l’enveloppe communale dédiée aux gros travaux (chaudière, fenêtres, etc.) », précise le premier magistrat. 

Le budget primitif 2024

Tout d’abord, les taux de la fiscalité locale sont inchangés sur la taxe foncière bâtie, non bâtie et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Toutefois, il faut rappeler la hausse (par l’Etat) des bases de l’assiette fiscale en 2023, 7,1%, et une nouvelle hausse solide est inévitable en 2024. La poussière sous le tapis durant 40 ans par le Sénat, Chambre des Collectivités territoriales, à ne pas vouloir réformer et actualiser les bases locatives de l’espace foncier français amène un rattrapage énorme au bout du bout.

Un graphique financier toujours utile

En prélude au budget, le choix des excédents 2023 est singulier sur Vieux-Condé. L’habitude est de reporter un montant du budget de fonctionnement de l’année précédente vers la section d’investissement, un classique. En l’espèce, le choix d’un excédent de fonctionnement de 3 112 275 euros, cumulé sur plusieurs années, et de le reporter intégralement dans la même section est surprenant. « Tout d’abord, nous n’avons pas de déficit d’investissement et ensuite, nous avions sur-provisionné compte tenu des hypothèses alarmistes sur le coût de l’énergie en 2023. L’année dernière, nous avons réalisé des non dépenses, pas des économies », indique David Bustin.

Le BP 2024 de Vieux-Condé se ventile comme suit :17 333 000 euros en fonctionnement, 5 291 530 euros en investissement, soit 22 624 530 euros. La masse salariale se situe à 48% du budget de fonctionnement avec 229 agents, un ratio en dessous de la barre symbolique des 50% avec une dette de 9 226 711 euros. Ensuite, comme toutes les communes en 2024, le système de comptabilité publique a évolué avec que le passage à la M57 et quelques caractéristiques bien pensés. A ce titre, un exécutif peut modifier d’un chapitre à l’autre, dans la limite de 7,5% du budget de fonctionnement, le montant alloué à certaines sections de fonctionnement sans autorisation préalable du Conseil municipal, malin pour le coup !

« C’est un budget difficile à boucler (mais moins que prévu compte tenu des propos fin 2022), nous avons de plus en plus de pression des partenaires, voire nous serons bientôt à 100% en appel à projet », commente David Bustin. Les élus de l’opposition ont décortiqué de nombreux points de dépenses du budget local et Franck Agah conclut cette présentation du budget primitif 2024. « Vous êtes complètement déconnecté des administrés, pas de grands projets, une grande insécurité sur la commune, etc., alors que les habitants réclament de l’action, de l’action, et de l’action ». Sur la forme, afin de coller à ce retour du carnaval en chanson, il cite quelques phrases cultes des grands chanteurs du répertoire français collant, selon lui, à la situation sur la commune et de conclure avec Goethe, l’écrivain allemand, « au commencement était l’action ». 

Le maire, tout en félicitant l’originalité sur la forme, est cinglant : « Je n’ai pas du tout la même vision que vous, mais je vous signale qu’un mandat c’est six ans, pas quatre ! ». Le budget a été adopté avec toutes les voix de l’opposition contre ce BP 2024.

« En 2025, je voudrais voter contre mon budget », David Bustin

En marge de ce débat budgétaire local, le maire expose son courroux contre la gestion financière du budget de l’Etat. « Il y a un acharnement, les collectivités locales ne sont pas la variable d’ajustement du budget de l’Etat. Aujourd’hui, la collecte de l’Impôts sur le revenu est inférieur aux intérêts de la dette de l’Etat (3 000 mille milliards). Bruno Le Maire nous demande un effort, ça me met hors de moi. La dette de l’Etat n’est pas celle des collectivités locales. L’Etat est le seul à pouvoir voter un budget en déséquilibre. Moins 5,5%, où est la sincérité budgétaire ? Nous nous attendons à une baisse de la DGF dédiée aux collectivités locales (après celle sous François Hollande) à travers une modification du coefficient correcteur. Pourtant, on se crève pour faire des économies au quotidien. Je trouve que l’AMF (Association des Maires de France) est peu virulente sur ce sujet. Moi, en 2025, je voudrais voter contre mon budget et que de nombreuses communes agissent de cette manière pour alerter l’Etat ».

Franck Agah abonde dans le sens de David Bustin : « Vous avez tout à fait raison, c’est un braquage de l’Etat vis à vis des collectivités locales, mais également sur le département et la région ». Pour sa part, Charles Agah propose « une pétition pour parler de cette absence de soutien de l’Etat, la commune de Somain (Douaisis) l’a fait ! ».

Pour rester dans la note artistique perchée de ce Conseil municipal de Vieux-Condé, on citera un dialogue de Michel Audiard (Les Tontons Flingueurs) : « Le climat (loi ZAN) : trois morts depuis hier (Bruno Le Maire sur le Budget de l’Etat), si ça doit tomber comme à Stalingrad (Budgets locaux)… Une fois ça suffit (Et en Même temps). »

Daniel Carlier

Cet article (Vieux-Condé) Budget local voté et colère nationale adoptée ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(APEI) Parcours santé adapté parmi « Les Peupliers » à Vieux-Condé

10 avril 2024 à 06:08

Chemin faisant, si l’espérance de vie est une source de joie, elle est également un sujet de complications au quotidien. En effet, cette donnée factuelle concerne aujourd’hui les personnes en situation de handicap mental et/ou physique. Dorénavant, le vieillissement est une réalité pour toutes les structures d’accueil en charge du handicap. « A ce titre, elles ont le droit comme les autres de bien vieillir », commente Marie-Claire Coquidé, la Présidente de l’APEI du Valenciennois. 

Pour répondre à cette problématique, une idée est venue germer dans l’esprit de Bruno Blaszczyski, le responsable du Pôle Habitat de l’APEI du Valenciennes composé de 3 sites sur Vieux-Condé, Valenciennes, et Anzin / : « C’est au cours d’un voyage en Espagne il y a quelques années où j’ai observé dans des parcs, des jeux aménagés pour les personnes avec des difficultés de déplacement, des équipements, pas sportifs comme nous le voyons habituellement sur des parcours santé, mais juste pour conserver une certaine mobilité en mode doux ».

Marie-Claire Coquidé au micro

Ensuite, cette idée dans un coin de l’esprit a trouvé son réceptacle avec la mise en vente d’un terrain attenant derrière le site de Vieux-Condé. Acheté à un particulier il y a déjà 4 ans, un projet a été présenté pour la création d’un espace de santé/bien-être dédié à la promotion de l’autonomie. « Le dossier a été retenu par le Conseil d’administration de l’association et nous avons soumis également ce projet à la Fondation caisse d’épargne du Hainaut », ajoute le Directeur du site. 

« Un parcours sécurisé et des jeux adaptés », Bruno Blaszczyski

Sur un terrain de 2 000M2, cet espace vert a été conçu par l’entreprise IDVERDE, basée à Bouchain, et les jeux, fabriqués en France, ont été installés par SUNJEUX (basé dans le 59), mais également grâce à la participation des jeunes de l’association de l’APEI du Valenciennois. A l’usage, la balade est apaisante, tranquille, les ateliers ludiques sont parcheminés ici et là dans cet espace vert où toutes les personnes en fragilité de déplacement trouveront leur bonheur. 

Dans cette optique, ce parcours santé adapté, carrément innovant, sera « ouvert aux EHPAD de la commune, à tous les autres établissements de l’APEI du Valenciennois, voire autres personnes en fragilité », précise le Directeur. Ce chantier a mis 12 mois pour un coût de 100 000 euros à la clé.

Dossier retenu par la Fondation de la Caisse d’Epargne du Hainaut

Pour mener à bien ce chantier, le projet a répondu également à un appel à projet de la  Fondation de la Caisse d’Epargne du Hainaut. «  La section locale du Hainaut de notre Fondation est la plus importante des Hauts-de-France (14 en région) et nous avons sélectionné ce dossier, car il cochait toutes les cases, vieillissement, autonomie, bien-être », indique un administrateur de cette fondation. 

Les jeunes de l’APEI du Valenciennois ont participé à cette installation.

Le Directeur Général, David Leclercq, souligne cette subvention : « Sur un appel à projet, recevoir 7 000 euros par une fondation, c’est énorme ! Nous remercions la Fondation Caisse d’épargne du Hainaut pour ce geste ». 

Daniel Carlier

Cet article (APEI) Parcours santé adapté parmi « Les Peupliers » à Vieux-Condé est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

❌
❌