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Nora Taalba (Label Vie) : « Il faut sacraliser l’humain dans l’aide à domicile »

27 mars 2025 à 07:00

Comment vieillir demain en France ? 

La thématique de la prise en charge des personnes vulnérables, et notamment les personnes âgées, a connu plusieurs vies en France. En effet, face à ce besoin, les collectivités locales françaises ont choisi de créer des structures dédiées sous conditions de ressources, ou pas, et cahin-caha a traversé le siècle. Le bras armé de cette politique est le fameux CCAS mise sur les fonts baptismaux en 1986, mais il n’est que le reflet d’une humanité envers les plus démunis née sous la Révolution française, l’historique bureau de bienfaisance instauré en 1796. 

Puis, avec ses travers dans la gestion au quotidien, le Ministre bouillonnant Jean-Louis Borloo a choisi de renverser la table. En effet, il lance le « Plan Borloo » en 2004 où il fait entrer le service à la personne dans le secteur marchand. C’est la 2ème révolution du métier. 

L’impact du Plan Borloo

Clairement, un cahier des charges relatif à la qualité de la prestation de service a accompagné ce transfert détonnant. D’un coté, des entreprises ont émergé comme Label Vie https://www.labelvieservices.fr/, avec un service de repas à domicile, ménage et toilettes des personnes fragiles, située Bd Watteau à Valenciennes, et de l’autre les associations subventionnées, voire des services communaux en régie, ont essayé de s’adapter à ce nouveau paysage professionnel.

« Le Plan Borloo a permis une montée en gamme de la qualité du service à la personne, mais également de décloisonner l’aide à domicile », commente Nora Taalba. Dans cette optique, les deux véhicules de ce service de maintien à domicile ont poursuivi leur vie avec une problématique de taille, le coût unitaire de la prestation à domicile et son modèle économique indispensable. Il serait injuste de dire que le Plan Borloo a exonéré la puissance publique de toute responsabilité en la matière, c’est le sujet de l’entreprise privée et vogue le navire. Non, l’arrivée en force du privée en coexistence des structures publiques, associatives ou pas, a tiré vers le haut les métiers où vous devez être diplômé pour réaliser la toilette, mais surtout travailler (dans l’idéal) avec une réelle appétence pour le métier. « Si vous n’avez pas d’empathie pour les personnes… Là, nous connaissons un problème sur la durabilité, la pénibilité, et la compétence des candidates, car il faudrait aussi masculiniser la profession. Certes, la digitalisation facilite la gestion du quotidien pour les intervenants, tout le volet administratif est plus facile, mais  il faut sacraliser l’humain dans l’aide aux personnes fragiles. Le numérique ne fera pas la toilette, IA comprise, à  la place d’une intervenante à domicile ! », commente Nora Taalba.

Des « Assisses de l’aide à domicile « 

Concrètement, Said Benoussad présente l’équation sur la table : « Les structures associatives appliquent encore un coût établi 25 ans plus tôt. Il n’y a plus aucune rentabilité, d’où des conflits sociaux nombreux (comme sur des structures sur la ville de Valenciennes). En face, quels sont les moyens alloués par la puissance publique pour prendre en charge les personnes vulnérables ? » Certes, ils sont existants à travers le Conseil départemental et l’allocation APA (allocation personnalisée d’autonomie), mais le soutien financier vers le bénéficiaire ou les acteurs du marché est insuffisant face à la recrudescence de personnes âgées à prendre en charge. 

En résumé, un nouveau plan est attendu par l’ensemble de la profession avec gourmandise et fébrilité. « Nous avons écrit un manifeste pour que tous les acteurs se mettent autour de la table. C’est pourquoi, nous souhaitons rapidement des Assisses de l’aide à domicile », ajoute Nora Taalba. 

Le Big Bang Post Covid

Ensuite, une 3ème révolution est arrivée comme un ouragan dans le monde de la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, elle a pris la forme d’une pandémie mondiale, la COVID. 

Suite à cette période improbable, le focus sur les EPHAD s’est fait jour avec un courageux et célèbre livre « Les Fossoyeurs » dont le résultat a été une série de contrôles dans les 7 500 EPHAD françaises. Les résultats ont été révélé ce mardi 25 mars, 55 établissements ont écopé de »sanctions graves  » et une kyrielle de recommandations, voire d’injonctions, à progresser dans ladite activité. 

A coté de cette activité en établissement, l’aide à domicile a pris la vague avec une problématique de recrutement très très sérieuse. « Il y a de moins en moins de personnes avec la vocation, ils sont plutôt là pour la rémunération, mais il faut avoir envie de pratiquer ce métier », explique Manon, une collaboratrice dédiée au recrutement au sein de l’entreprise Label Vie. « Aujourd’hui, nous avons 3 salariés en charge du recrutement. Au début des années 2000, nous recevions des CV à profusion avec des compétences. Aujourd’hui, il y a un véritable problème de capacité à…, d’empathie envers les personnes âgées ou en situation de handicap. Enfin, compte tenu que les salaires (revalorisés post COVID) sont faibles, vous avez des salariés en précarité au contact de personnes en situation de précarité. Néanmoins, chez Label Vie, nous préservons absolument la qualité de service et les valeurs humaines. C’est la base de notre recrutement », explique Nora Taalba.

Nous sommes dans le champ des « métiers de l’humain. Aujourd’hui, vous avez une génération qui revendique, ni politiquement, ni syndicalement, une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail », conclut Said Benoussad. Dans ce cadre, il faut des réponses urgentes face à l’ampleur de la mission et d’une hausse exponentielle des bénéficiaires , car ce sujet est une bombe sociétale à retardement.

Avec 120 salariés (85 ETP), l’entreprise « Label Vie » évolue sur le Valenciennois, le Cambrésis, et le Douaisis, et pour son 20ème anniversaire, elle va aller au contact de ses partenaires, certains bénéficiaires, pour une restitution finale en juin 2025. Enfin, elle compte bien participer à toute avancée sur cette thématique, car il n’est plus urgent d’attendre, mais il est essentiel d’agir vite !

Daniel Carlier

 

 

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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus… !

26 mars 2025 à 06:47

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie… !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, même des années avant de trouver l’emplacement idoine pour leur développement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne présidence de Georges Maillot validé le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain… en face de l’ESAT situé rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sauté dessus », commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail Protégé et Adapté de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut également situé ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 décembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salarié travailleur en ESAT, une véritable avancée en terme de Droit du Travail. De même, le 18 décembre 2024, la loi Plein Emploi flèche le développement des salariés d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite… », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne », Renaud Heve

Bien sûr, l’APEI du Valenciennois avait déjà cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidèles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des décennies. Néanmoins, le Conseil d’Administration était dans les starts pour construire un nouvel établissement. 

Renaud Heve, Président du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivée d’une nouvelle blanchisserie en début d’année 2026 va permettre « de traiter près de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce métier fait partie d’une palette de services que nous proposons à nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  », précise David Leclercq, le Directeur Général de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le Président du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fierté et un chemin vers plus d’inclusivité ! »

Un investissement… sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA représenté par Geneviève Mannarino, et autres institutions, n’a annoncé un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariés, sont dans le champ du médico-social. Ensuite, elle souligne que « cette réalisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce à faire pour un investissement supplémentaire. »

Propos conforté dans un précédent discours par David Leclercq où ce dernier met en lumière le travail des 70 salariés des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-Condé et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont évidemment fermés à terme compte tenu de leur manque de modernité face aux exigences requises en la matière. Dès 2026, tout se passera rue Malécot sur la Cité Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet », déclare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et négocié », Marie-Claire Coquidé

Patrick Dufour*, adjoint représentant la ville hôte, se félicite d’un nouvel équipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les délais (lavage/repassage) vont encore se réduire. »

Enfin, la Présidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire Coquidé, rappelle que cette réalisation a été possible grâce « à une convergence des énergies. Ce projet a été conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une négociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable à l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. » 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout Secrétaire national du PCF, ne pouvait pas être ailleurs que dans le public de l’Assemblée nationale afin d’assister à la dernière question d’André Chassaigne, le Président du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions à la fin de ce mois de mars 2025.

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Il se passe « quelque chose » sur la Briquette à Marly

25 mars 2025 à 06:27

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine sous Manuel Valls) a débuté sous le mandat de Fabien Thiémé dont le mérite évident est d’avoir capté ce dispositif après le raté de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe Duée, l’ancien maire de Marly. Puis, comme à chaque fois, un projet majuscule de rénovation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une période invisible où les résidents entendent des annonces, participent à des réunions publiques, s’inquiètent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien Thiémé se limitait à une modernisation des logements et à une école dans ce quartier. Aucune mixité sociale, aucun autre équipement public, mon objectif était d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble à hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU… On commence la partie visible », commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rénové », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrée en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisé Hélène Carrère d’Encausse, regroupant l’ex école Nelson Mandela et l’ex école Louise Michel aux paramètres sociaux bien différents, et un CFA BTP en capacité d’accueillir 1 000 apprentis à quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, démolition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, réhabilitation et résidentialisation de 234 logements ; évidemment, le calendrier de cette rénovation urbaine est concomitant aux opérations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque résident un logement provisoire ou définitif selon les projets. « Nous sommes à 95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particulièrement 5 en attente d’un nouveau logement », précise Eric Cojon, le Directeur général de Partenord Habitat. 

« C’est le début de quelque chose à Marly », Jean-Marcel Grandame

Dans cet aréopage partenarial, Valenciennes Métropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-président de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le début de quelque chose à Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif différent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sûr, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opérations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associés sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant », Valentin Belleval

Le nouveau président du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-Noël Verfaillie, vice-président au Conseil départemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaît les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la métamorphose a commencé sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

Concrètement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la démolition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui… pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va déployer un calendrier, validé entre les partenaires même si le maire a le dernier mot en terme de rénovation urbaine, mais surtout participer à l’émergence d’une nouvelle ère pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique après mars 2026 sur Marly, la prochaine équipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanité humaine du côté de la Briquette.

Daniel Carlier

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Un pont entre les langages au service de la justice

24 mars 2025 à 06:25

(Hervé Delplanque, avocat au barreau de Valenciennes et Stephanie Schwerter, allemande, autrice en français et en allemand, professeure sur Paris, mais surtout à l’Université Polytechnique Hauts de France en licence de Littérature anglophone et en Master de Traductologie) 

Depuis un colloque, sur 3 jours, réussi sur cette thématique au sein de l’UPHF en mars 2024, 90 intervenants, 27 nationalités venus à la demande de Stephanie Schwerter et Hervé Delplanque, l’idée a germé entre les deux protagonistes de transformer l’essai à travers un livre témoignage sur ce moment particulier.

Bien sûr, cette réflexion linguistique et juridique repose sur un paramètre intangible dans notre Etat de Droit. « On ne peut pas remplacer la dimension humaine des décisions de justice. Comme la démocratie, c’est le moins mauvais des systèmes », entame Hervé Delplanque.

La traduction linguistique au plus près du Droit

Depuis le mythe biblique de la « Tour de Babel », les femmes et les hommes traversent les langages et les différences culturelles associées. Ce choc frontal se traduit dans les lieux de justice où la traduction fine d’une langue par un interprète est très complexe. De plus, le premier devoir dans la discipline de l’interprétariat est « de respecter l’éthique dans sa traduction, car il ne doit pas interpréter où donner un sens que lui perçoit. La traduction doit être très fidèle au propos (du justiciable dans un tribunal) sans opinion personnelle. Bien sûr, parfois, vous avez des dialectes plus difficiles à traduire aux magistrats », explique Stephanie Schwerter. 

Mais la problématique ne s’arrête pas seulement à la traduction, car si vous pensez que la règle de Droit est unique, l’histoire serait trop simple ! « Un délit pénal chez nous peut ne pas l’être chez un ressortissant d’un autre pays résident en France. Là, vous avez un fossé culturel et un comportement différent face à un fait  ! », commente Hervé Delplanque. 

Cette publication décrit cette ambivalence linguistique et culturelle face à la règle de Droit, sans oublier des « témoignages concrets, des applications réelles dans notre quotidien avec des vrais gens. Ce livre est une photographie contemporaine, un état des lieux, car la loi est la même pour tous », poursuit l’avocat.

Publication pour toutes et tous

Compte tenu de la spécificité de la publication, il était plus percutant de trouver un éditeur rompu en la matière. «  C’est une maison d’édition située à Berlin. Cette dernière est spécialisée dans les publications thématiques universitaires avec des couleurs spécifiques. Les lecteurs savent immédiatement que le livre à un contenu ciblé. Néanmoins (avec Hervé Delplanque), nous avons rédigé un livre accessible pour toutes les lectrices et tous les lecteurs. Ce livre n’est pas trop élitiste, il est équilibré entre les participants à cette publication », conclut la linguiste. 

Vous pouvez retrouver cette publication, outre les librairies physiques, sur https://www.amazon.com.be/Lincompr%C3%A9hension-culturelle-%C3%A0-l%C3%A9preuve-droit/dp/3732910717?language=fr_BE

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Francoville, Trith a construit sa victoire en 1ère mi-temps

23 mars 2025 à 06:50

(La défense trithoise bien en place)

LA CO TRITH DEFINITIVEMENT MAINTENUE

A cinq  journées de la fin de l’exercice 2024-2025, la Concorde Olympique Trithoise est définitivement maintenue et sera sur la ligne de départ de NF1 la saison prochaine (8e, 25 pts, 8 victoires, 9 défaites). Mal embarquées dès l’ouverture du championnat en vendangeant leurs cinq premières rencontres, les Trithoises se sont reprises petit à petit en soufflant le chaud et le froid. Mais mieux depuis le début de l’année  2025 en comptabilisant trois victoires en quatre rencontres, mise à part leur sortie de route face à La Glacerie le 22 février dernier (défaite 55-100). Avant la dernière ligne droite avec les réceptions de Franconville et du leader Champagne Basket, et trois déplacements au Centre Fédéral, Calais et Bihorel, elles peuvent espérer aller chercher la 7e place occupée par Sceaux, alors que la sixième de Calais et La Glacerie sera  plus délicate à se l’accaparer. Un classement quand même pas en rapport avec l’équipe constituée et les ambitions de début de saison, mais les aléas du basket en ont décidé autrement.

FRANCONVILLE CANDIDAT A LA RELEGATION 

Camille Hirigoyen s’est encore bien battue sous les cercles

L’hôte trithois de ce samedi soir n’est pas loti à la même enseigne. En effet si l’on considère que le Stade Français semble condamné, Franconville est un candidat sérieux pour le second strapontin pour la NF2. Son seul adversaire direct est le BF Escaudain qui compte deux victoires de mieux, mais ne possède pas le ranking. C’est dire qu’une victoire des protégées de la présidente Monique Stiévenard, contre la formation du Val-d’Oise, allait rendre un fier service aux voisines Escaudinoises en déplacement au Stade Français.

CLARA CAUSEUR MONTRE LE CHEMIN A SUIVRE

Pour cette rencontre la COT était privée de Onayssa Sbahi malade. Dès le début des hostilités les Trithoises démontraient leurs ambitions en s’installant en tête dans le sillage de Clara Causeur qui faisait parler la foudre : 12-9 (6e). Plust l’imitait et Trith était toujours sur le bon chemin auteur d’un 21-0 (10-9, 5e – 31-9 13e). En face le courage ne suffisait pas, la formation du Val-d’Oise étant à la rue jusqu’au repos (50-23). De retour sur le parquet cette dernière se montrait plus compétitive avec une meilleure présence sous les cercles. Du coup les équipières de Tiréra n’arrivaient pas à accentuer leur avance : 61-42 (27e), 73-46 (30e). Toujours ces 27 points d’avance à l’aube de la dernière période, il n’y avait aucune inquiétude pour les Lionnes, même si Franconville empochait le dernier quart temps (15-20). Score final : 88-66.

Les réactions :

Meyia Tiréra a une nouvelle fois apporté son expérience, son métier

Yann Closson (coach de Franconville) : << Nous sommes passés à travers en première mi-temps, en montrant des lacunes en défense et un manque de confiance. C’est dommage ! En deuxième mi-temps, nous avons mis ce qu’il fallait en montrant un tout autre visage, mais trop tard. >>

Clara Causeur (meneuse de la CO Trith) : << J’ai fait une bonne première mi-temps, les paniers sont rentrés, mais c’est aussi grâce à l’équipe. On a réussi à joué ensemble, à se trouver toutes. Ensuite, quand elles ont un peu revenues, nous avons maintenu notre concentration pour nous imposer. Je suis bien à Trith, je me suis bien intégrée dans l’équipe. Cela fait du bien d’avoir des victoires. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Un match facile, mais nous avons eu beaucoup de discipline et de rigueur car nous savions que Franconville allait venir avec le couteau entre les dents. Sérieux, nous avons creusé l’écart rapidement pour être serein et éviter de se faire piéger. Je suis content, nous restons sur notre dynamique 2025, nous n’avons pas eu ce rendement en 2024 avec tous les déboires que nous avons engrangé. Le groupe vit bien. >>

TRITH – FRANCONVILLE : 88-66  (20-9, 30-14, 23-23, 15-20)

Trith : Causeur : 19, Kapinga : 14,  Mahobah : 9, Plust : 11, Tiréra : 4 , Niang : 15, Bakabadio : 8, Hirigoyen : 8.

Franconville :  Behey 5, Thiaw 13, Milandu 2, Thiébac 10, Elbakkouch 14, Dos Sanatos 4, Diaby 3, Traoré 14, Diallo 1.

Olivia et Robert Place

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(Saint-Amand) Fabien Roussel à l’épreuve de son 1er débat budgétaire

22 mars 2025 à 06:15

On peut noter un fait politique dès le démarrage de ce Conseil municipal au sein de la cité thermale. En effet, l’ancien maire avait annoncé sa présence, comme simple conseiller, aux prochains conseils municipaux. A ce titre, on se demandait comment pouvait se passer cet exercice avec un nouveau maire, une figure politique nationale, et son prédécesseur charismatique dans le même hémicycle. Alain Bocquet a tranché le sujet en ne venant pas à cet exercice budgétaire, c’est une sage décision !

Fabien Roussel : « Nous avons voulu tenir compte de ce qui a été dit, réclamé, proposé par la population. »

Dan son allocution liminaire, le maire rappelle un contexte international guerrier dont l’impact est évident sur les budgets des nations… quoi qu’il en coûte aux certitudes politiques, et un effet direct sur les communes, « car notre ville ne vit évidemment en vase clos. »

Bien sûr, Fabien Roussel regrette la ligne politique choisie par le Gouvernement de François Bayrou et son attaque en règle sur les budgets des collectivités territoriales. « Il est toujours important de le rappeler, les collectivités (publiques) ne représentent que 8% de la dette publique. »

12 millions d’euros d’investissement

Concernant les marges de manoeuvre de la collectivité locale, elle subit comme les autres une baisse des dotations de l’Etat, recettes fiscales, subventions et par suite doit s’adapter. 

Malgré cette contrainte budgétaire pour les collectivités locales, par ailleurs de plus en plus sous perfusion étatique, le maire annonce qu’il ne ralentira pas l’investissement en 2025, soit 12 millions d’euros d’investissement. Une donnée brute âprement débattue dans l’hémicycle. Ce chiffre englobe les dépenses d’équipements et le remboursement en capital des emprunts pour 2,76 millions d’euros. Toutefois, l’adjointe aux finances précise : « Certes, nous faisons un emprunt de 2,5 millions d’euros, mais nous remboursons 2,5 millions d’euros (intérêts + capital) », précise Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances afin de répondre à Eric Renaud jugeant «  en trompe l’oeil » ce montant de 12 millions d’euros.

Bien sûr, le pourquoi faire demeure l’essentiel pour les Amandinois ! C’est pourquoi, l’adjointe aux finances a décliné les projets. Bien sûr, l’achèvement prochain du Parc de la Scarpe, un véritable poumon pour le cadre de vie en centre-ville, la réalisation en 2025 de trois cours de Padel « financés à 60% par l’ANS », précise Cécile Grasso. Cette pratique sportive connaît un développement exponentielle en France, un peu au détriment du tennis, mais il faut répondre à l’attente des futurs pratiquants. Ensuite, le passage en LED d’une partie de l’éclairage public, le vivre ensemble à travers la culture, le sport, et l’entretien des établissements scolaires. 

Dans son propos introductif, le maire a souligné que les réunions de quartier sur le budget 2025 ont conduit à amodier le budget initial. « Nous avons voulu tenir compte de ce qui a été dit, réclamé, proposé par la population », poursuit le maire. Dans la suite logique commune à toutes les collectivités locales de France, la demande populaire veut des voiries et des trottoirs de qualité : « C’est pourquoi, nous allons investir en 2025 dans les voiries, les trottoirs, et les parkings la somme de 2,4 millions d’euros. » Le sujet du parking, nous y reviendrons, car un projet est source de frictions (Projet M-La Filature) !

Pour l’opposition, Eric Renaud soutient que 12 millions d’euros d’investissement affichés est « une farce ! Nous continuons à vivre une situation financière dégradée. Bien sûr, il y a des explications exogènes, mais j’ai demandé un audit en novembre 2024 à la Chambre régionale des Comptes. D’ailleurs, comme l’année dernière, vous devez réaliser un emprunt de 2,5 millions d’euros pour équilibrer le budget municipal. Enfin, je maintiens que le coût du pont (devant la Tour abbatiale) laisse un déficit de près de 2 millions d’euros pour la commune.» Pour Eric Castelain, plus ciselé, le commentaire n’est pas moins tendre : « Après 4,8 millions d’euros de dépenses d’équipement en 2024, le chiffre de 7,9 millions d’euros en 2025 de dépenses d’équipement avancé, je n’y crois pas beaucoup ! Et comme d’habitude, l’Etat est l’unique responsable de tous nos malheurs. »

Un parking de 200 places en question que « n’M » pas tout le monde

Face au questionnement d’Eric Renaud, Patrick Dufour a décliné une liste à la Prévert où des poches de stationnement seront améliorées, voire réalisées ex nihilo. Jusque là, tout le monde applaudit… quand Eric Renaud s’interroge tout haut : « Rassurez-moi, vous parlez bien de stationnement, de places de stationnement publics ici et là dans la ville, mais pas d’un parking de 200 places pour le Projet « M ». Certes, nous pourrions vendre une parcelle de terrain pour que les investisseurs réalise leur parking pour la clientèle, mais pas… ! » Patrick Dufour, visiblement avait oublié (volontairement ou pas) ce dernier dans les investissements, dits parkings, prévus en 2025 : « Oui, en 2025, le projet M va réaliser son parking pour ses 60 salariés, mais nous réalisons un parking public (donc pour tous les usagers) de 200 places aux abords du projet M. » 

Pour remettre l’église Saint-Martin au milieu du village, une ancienne friche depuis des décennies voit un projet privé XXL, ludique et unique sur le Valenciennois, voire au delà, se projeter sur la cité thermale. Si le seul coup de pouce de la municipalité est de réaliser un parking de 200 places, c’est peanuts ! A un moment donné, alors que l’ensemble des élus de l’hémicycle a encensé ce dossier à sa présentation, le sujet est venu sur la table sans hypocrisie avec clairement un essai à transformer par la mairie. En clair, ceux qui sont contre cette installation lève le doigt, point barre ! https://www.va-infos.fr/2024/11/29/saint-amand-m-beaucoup-son-futur-pole-de-loisirs-multi-activites/

La TEOM 2021, toujours d’actualité

Le fameux remboursement de la TEOM 2021 aux contribuables de La Porte du Hainaut, suite à une décision du Tribunal administratif de Lille, pour défaut d’informations des élus communautaires, mais pas sur l’existence de la TEOM, est au coeur de Conseil municipal. Fabien Roussel regrette que « malgré une taxe de 2,4 millions d’euros payée en 2021 par les Amandinois, la Porte du Hainaut nous rembourse de 821 000 euros sous la forme d’une subvention dite Booster de 10 millions d’euros pour l’ensemble des communes. » Cette somme provient d’une reprise de fonds publics, mis en provision compte tenu d’un contentieux existant sur la TEOM 2021, de 16 millions d’euros.

Le sujet pour la commune est le moyen légal de rembourser les Amandinois ? Eric Renaud propose une ristourne sur la Taxe Foncière 2025. Eric Castelain trouve étrange « cette proposition de baisse de la Taxe Foncière pouvant bénéficier à des grosses entreprises non contributrices à la TEOM* ». A cet effet, l’édile a demandé aux services de la Sous-Préfecture la possibilité de rembourser sur la feuille d’impôt présentée.. « Notre délibération ne passerait pas le contrôle de la légalité, elle serait entachée d’illégalité. » Eric Renaud répond tout de go : « La Préfecture m’a indiqué la même chose pour mon action contre la TEOM 2021 et j’ai gagné ! »

En conclusion, le maire veut une opération blanche pour la ville et de fait de réinvestir dans l’économie locale cette somme de 821 000 euros, par exemple via un chèque à dépenser chez les commerçants locaux. « La commission aux finances doit nous présenter une solution pour le vote du budget (10 avril) », conclut-il.

Les caméras de surveillance en question

Autre point très débattu, l’installation de caméras de vidéo surveillance pour 600 000 euros fait partie de cette réponse locale. A cet effet, Patrick Dufour explique cet investissement, mais admet que les caméras de vidéo-surveillance ne seront pas supervisées par un ou des agents assermentés : « Nous sommes en discussion avec le Commissariat de Police afin que les forces de l’ordre puissent se connecter aux caméras. Bien sûr, sur réquisition, les images seront fournies pour permettre l’élucidation d’un délit. »

Evidemment, l’opposition, Eric Renaud, Eric Castelain comme G.Florquin sont favorables à cette installation de caméras de vidéos surveillance, mais « seule la flagrance est importante, sinon vous investissez 600 000 euros pour rien », tance Eric Renaud. Fabien Roussel répond que « la mobilisation d’une équipe pour superviser un Centre de Surveillance coûte un bras. » 

Après cette bataille de chiffres, Fabien Roussel prend un malin plaisir à souligner son entrevue du jour avec le nouveau Sous-Préfet de Valenciennes, dont le CV aux finances publiques est assez conséquent, lui indiquant « les bons ratios de la ville, sains et équilibrés. Il ne voit aucun problème avec les finances de la ville. » https://www.va-infos.fr/2025/03/05/stephane-costaglioli-en-facilitateur-raisonnable/. C’est irréfutable et de la même manière, une ville comme Aulnoy-lez-Valenciennes dont Patrick Dufour a visité le « CSU », avec 7 000 habitants, a les moyens de se payer une Police Municipale et un CSU avec les moyens humains pour sa politique de tranquillité publique. On peut aussi citer Marly, malgré un rapport de la CRC cataclysmique en novembre 2019, et aujourd’hui en préparation pour lancer son CSU avec les équipes associées. En résumé, comment est-il possible qu’une commune comme Saint-Amand-les-Eaux, avec 17 000 habitants, dotée d’un droit au litre embouteillé plus un droit de jeton, n’a pas les moyens de s’équiper en moyens humains derrière les caméras ? C’est en fait la seule question, elle ne concerne pas les ratios qui ne sont pas en chiffres inquiétants, mais un questionnement sur les choix politiques sur le temps long. Et en 2025, vous avez une recrudescence de cambriolage et d’atteinte aux personnes sur le Valenciennois, notamment sur la cité thermale, cherchez l’erreur de gestion et la place dans les choix politiques accordés à la tranquillité publique. C’est là que vous avez l’explication de la victoire de G.Florquin sur Fabien Roussel en juin 2024… même sur Saint-Amand-les-Eaux !

Comme la célèbre phrase de Friedrich Engels, souvent reprise par l’ancien maire,…« la preuve du pudding est qu’il se mange » s’applique totalement en l’espèce. 

Daniel Carlier

* Et par suite, un remboursement d’une TEOM que les entreprises n’auraient pas payé au préalable. En effet, ces dernières payent un prestataire privé pour effectuer la collecte de leurs déchets. Cette remarque ne concerne pas les commerçants-artisans qui, pour leur part, payent la TEOM.

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(Transvilles) Réduire la fraude, un enjeu économique et citoyen !

20 mars 2025 à 06:36

(Visuel jeunes du Lycée Jean-Paul 2 de Denain)

Stéphanie Dumoulin : « Valider un titre de transport doit (re)devenir la norme. »

Quel est l’état des lieux en matière de fraude dans les transports publics du Valenciennois ? En effet, en 2023, donc dès la 1ère année de sa prise de réseau par KEOLIS, l’exploitant a fait réaliser une enquête. « Nous sommes à 19,3% d’absence d’achats d’un titre de transport ou de non validation de celui-ci en voyageant. L’idéal serait entre 8 et 9%….! », commente Stéphanie Dumoulin, la Directrice Marketing, Mobilités et Voyageurs chez Transvilles.

Evidemment, ce phénomène n’est pas spécifique au Valenciennois, car la Covid à travers une habitude de gratuité totale a généré des mauvaises habitudes, mais qu’elle est la tendance ailleurs ? « Nous étions autour de 14% en 2019 (selon l’enquête réalisée par la RATP Dev). En moyenne nationale, le taux de fraude oscille entre 10 et 11% sur les réseaux ouverts* », poursuit-elle.

Multiples facteurs

Bien sûr, la fraude pure et simple (si vous êtes âgé de plus de 25 ans) avec une absence d’achat de titre de transport, un oubli de validation d’un ticket où l’usager essaye de voyager plusieurs fois avec un seul ticket, voire l’oubli de validation d’un abonnement à chaque voyage qui n’est pas neutre non plus. « Bien sûr, l’amende est plus réduite, mais la non validation de votre abonnement est préjudiciable, car il constitue un instrument de mesure afin de répondre aux besoins sur un trajet précis », ajoute Stéphanie Dumoulin.

Ensuite, il n’existe pas de profil type du fraudeur au titre de transport. « Les raisons sont multiples, pas le temps, pas de monnaie, un phénomène pour lequel nous avons lancé le « Pass CB ». Ce moyen de paiement par CB connaît un véritable succès, 7 000 validations en janvier et plus encore en février, c’est très pratique. Ensuite, nous entendons aussi l’incompréhension d’une navette gratuite et des autres moyens de transports payants », déclare la responsable Marketing.

Les « Supers » en action pour lutter contre la fraude

Depuis l’arrivée en 2023 du nouvel opérateur privé, KEOLIS après avoir remporté l’appel d’offre fin 2022, l’effectif dédié à cette opération a été musclé. En 2025, l’équipe en charge au contrôle comprend 22 agents aujourd’hui, soit 4 de plus que sous l’ancienne exploitation. 

Ensuite, des initiatives d’accompagnement de ces agents par un jeune public s’organisent au fil de l’eau. Par exemple, avec le Lycée Jean-Paul 2 à Denain, l’opération « Tous au contrôle » permet à des lycéens d’accompagner les agents de Transvilles durant cette opération. Evidemment, ces jeunes apprenants ne contrôlent pas, mais sont en costume Transvilles où l’effet masse est sans aucun doute impressionnant pour les voyageurs dans l’attente d’un transport. C’est de la dissuasion indirecte intelligente. 

Enfin, outre une simplification réalisée de la billettique nécessaire, un autre objectif est en ligne de mire, la prise de conscience par les usagers de l’utilité de paiement son titre de transport. C’est pourquoi, Transvilles décline une opération, avec une approche humoristique et pas stigmatisante, afin de sensibiliser tous les publics concernés. Des « Supers héros » accompagnants les utilisateurs vont vous aider à trouver le valideur, vous munir d’un titre de transport, et  transformer des fraudeurs, occasionnels ou récurrents, en clients. 

En conclusion, il est indispensable que le taux de fraude connaisse une diminution importante, car chaque absence de titre de transport est tout simplement un vol d’argent public compte tenu que le SIMOUV, et les intercommunalités, soutiennent l’opérateur privé à travers une taxe sur les entreprises (Versement Transport) et des impôts des contribuables au bout du bout. La conscience collective, voilà le « Super » défi à relever avec une ligne d’arrivée tangible :« Valider un titre de transport doit (re)devenir la norme», conclut Stéphanie Dumoulin.

Daniel Carlier

* Un réseau de voyageurs ouvert n’a pas de barrière d’entrée comme pour un Métro où vous devez valider votre accès à des portiques

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Le LAMIH fête ses 30 ans de recherche fondamentale sur la mobilité & le handicap

19 mars 2025 à 06:43

Antoine Petit : « Notre seule question au CNRS est que le LAMIH soit au meilleur niveau international »

Cette cérémonie d’anniversaire s’est déroulée au sein de la Cité des Congrès, sur Anzin, où les enseignants-chercheurs, les anciens Doctorants, les élus et les officiels ont marqué ce moment avec une exposition et des discours.

3 anciens Directeurs et l’actuel du LAMIH

Logiquement, il faut rembobiner le film, car cette tranche de vie 1994-2024 a débuté sous la Direction de J.C Angué pendant deux ans, puis J.Oudin jusqu’en 2000, 2005-2010 avec E.Markiewicz, toujours vice-président à la recherche, où le LAMIH est associé à I-Trans avec l’inauguration d’un 1er bâtiment dédié (Jonas), puis l’intégration en 2013 du CISIT (2010-2020), et depuis 2020 par Laurent Dubar avec l’arrivée de l’INSA Hauts de France. C’est une étape décisive pour l’UPHF, car « l’INSA sur le site de l’UPHF permet un meilleur recrutement des futurs Doctorants », précise le Directeur.

Evidemment, Abdelhakim Artiba résume une vie agitée, créative et résiliente, d’un laboratoire dédié à la recherche. Bien sûr, les anecdotes ne manquent pas et le Président de l’UPHF résume avec finesse cette vie bouillonnante.

Le Président de l’UPHF et le PDG du CNRS inaugure l’exposition du LAMIH

Ensuite, il faut mettre en exergue la ligne de recherche du LAMIH depuis 30 ans, sa spécialité transverse sur la mobilité et le handicap est reconnue en France et au delà. La Conseillère régionale E.Gondy a rappelé le soutien indéfectible de la Région à la recherche fondamentale : « Le LAMIH joue un rôle clé et d’excellence dans le développement scientifique et défend les valeurs des Hauts de France. » 

Derrière ce discours, le PDG du CNRS prend la parole et tient à cranter le rôle du LAMIH. En conclusion, il rappelle le destin scientifique d’un laboratoire… : « La recherche fondamentale est au service de la société. » Ensuite, le rôle de ce laboratoire sur le site du Mont Houy est parfaitement identifié. Antoine Petit le connaît bien : « Peu importe que le LAMIH soit dans l’excellence régionale, notre seule question au CNRS est que le LAMIH soit au meilleur niveau international. Certes, je ne connais pas les 860 laboratoires, mais le LAMIH n’est pas inconnu, loin de là. Certes, nous ne proposons que 3% des permanents, mais il y a de la concurrence, mais le CNRS fait partie de la vie du LAMIH. Son sujet est la mobilité du quotidien, il travaille beaucoup sur l’assistance à la conduite plutôt que l’illusoire véhicule complètement automatique. »

Des témoignages motivants

Exposition des axes de recherche du LAMIH

Enfin, il n’est pas possible de parler du LAMIH sans évoquer sa notoriété internationale, en Europe, et notamment en ce moment un partage appuyé avec l’Université de Poznan en Pologne au sein du Groupe Eunice (10 universités européenne), au Canada, au Maroc à travers l’université Mohamed VI, et sans oublier la coopération transfrontalière avec l’Université de Mons en Belgique.

Suite à cette cérémonie protocolaire, des anciens Doctorants ont témoigné de leurs parcours de haute volée comme Abdallah Asse, aujourd’hui PDG de l’entreprise Prosyst. « A l’époque, la relation travail et recherche n’existait pas. J’ai créé mon entreprise sur la thématique de l’automaticité. Nos clients sont Renault, Stellantis, Naval Group, la SNCF, Schneider, Siemens et des travaux très divers  comme sur le porte-avions Charles de Gaulle et la Tour Eiffel », commente le chef d’entreprise. 

Pour sa part, Julien Richert travaille depuis son doctorat au LAMIH au sein de l’entreprise Mercedes-Benz. « Notre objectif est d’améliorer la sécurité des passagers et du conducteur. Dans le monde, il y a encore 1,2 millions de morts chaque année. » Ces explications sur les nouveautés technologiques montrent des avancées très innovantes « où nous travaillons sur des dispositifs dans l’habitacle déclenchés avant même l’impact d’un autre véhicule. »

Ensuite, Colombe Hérault sur les tendances numériques 2025… ébouriffantes devant nous et enfin Stéphane Armand sur l’axe santé.

Daniel Carlier

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Européennes 2024, Municipales 2026… impact maximum sur le paysage politique français !

18 mars 2025 à 06:14

On le subodorait dès septembre 2023, cette élection européenne en juin 2024 allait s’inscrire dans un autre moment politique que la participation frileuse des électrices et des électeurs. En effet, les résultats habituellement déconnectés de l’élection reine, conjuguée avec les législatives, devaient cranter l’impact sur les partis politiques tant le climat était tendu https://www.va-infos.fr/2023/11/07/election-europeenne-2024-un-suffrage-politique-enfin-de-premier-plan/ Evidemment, cette prédiction assez basique n’avait pas anticipé une dissolution encore énigmatique dans l’esprit des Françaises et des Français, même les Eurodéputés sortants et aguerris n’y pensaient pas une seconde… https://www.va-infos.fr/2024/05/10/dominique-riquet-une-aventure-europeenne-utile-2009-2024/ !

Et bis repetita, car ces prochaines élections municipales en mars 2026 pourraient également dessiner les contours de la prochaine élection présidentielle. Là également nous sommes dans l’inédit, car les gouvernances locales sont rarement un baromètre de l’état de santé nationale d’une formation politique, tout au plus des villes comme Paris, Lyon, Marseille… !

La gauche se prépare un « Verdun » de proximité

Inutile de revenir sur le vote du Budget de l’Etat et de la Sécurité Sociale où le Parti socialiste et La France Insoumise ont choisi des orientations radicalement différentes. Cette rupture marquée va s’imprimer dans les candidatures de gauche pour les prochaines municipales, même si certaines coalitions du Nouveau Front Populaire resteront en local, mais il ne fait aucun doute que la bataille (politique) a démarré pour 2026 et les échéances probables en 2027. 

Face à cet écartèlement, le parti « Les Ecologistes » n’a pas le choix de coller aux choix politiques du parti LFI. Sans son appui, la kyrielle de communes remportées au second tour des municipales 2020, voire l’ensemble du Groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, disparaît purement et simplement de l’échiquier politique. 

Pour sa part, le PCF est dans une situation différente. Pour les municipales, le Parti Communiste Français détient encore quelques bastions électoraux comme maire où LFI est moins implantée que dans les grandes villes. Par contre, pour les Législatives, une candidature LFI face au PCF serait comme vécu comme un baiser de la mort… !

Enfin, pour compliquer le tout, la position « Poutienne » de longue date et anti américaine connaît son apogée chez La France Insoumise où son leader campe sur ses positions historiques. De son côté, le PCF demeure plutôt « Pro Russe » à bas bruit, ce qui est différent de « Poutinien », et se réfugie invariablement derrière le drapeau de la paix quoi qu’il en coûte à l’Ukraine, pas leur sujet. 

De l’autre, le PS et Les Ecologistes, les deux formations politiques de gauche pro-européennes sont positionnées en faveur de l’Ukraine et contre l’agresseur, la Russie… , très compliqué de prendre l’ascenseur ensemble !

La minorité présidentielle, la fin d’une ère politique 

L’ancien plus jeune Premier ministre de la 5ème République, Gabriel Attal, essaye de trouver une place dans le liste pléthorique des candidats putatifs à la Présidence de la République. C’est pourquoi, le Président du Groupe Renaissance à l’Assemblée nationale prend des initiatives, parfois habilement, pour fédérer au delà de son camp politique. Pour autant, le parti de la minorité présidentielle pourra-t-il exister après la fin du mandat d’Emmanuel Macron ? C’est peu probable !

Dans cette majorité, le Modem dont le leader charismatique François Bayrou est Premier ministre recherche une nouvelle dimension politique. Certes, sa mission de faire voter les deux budgets indispensables à la vie de la République est accomplie. Néanmoins, ses plus fidèles sympathisants sont parfois déroutés par ses prises de positions politiques. Là, également, le Modem joue peut-être sa dernière valse sauf alliance de circonstances pour les municipales et législatives. La seule bonne question est simple pour les électrices et les électeurs, que partage le Modem,  hors politique européenne, avec la minorité présidentielle ?

Enfin, le parti « Horizons » est lié totalement à son leader, ex Premier ministre et maire de la commune du Havre, et le moins que l’on puisse dire est que ce dernier est parti seul dans la course à la Présidentielle. Tout lien avec la minorité présidentielle, voire le Modem, devient de plus en plus lunaire compte tenu des grandes lignes politiques déjà affichées… !

Les Républicains se préparent à un Koh-Lanta local

Fort d’un score monstrueux le dimanche 15 mars 2020, grâce à la participation famélique au 1er tour de l’élection municipale, très favorable aux sortants face à la pandémie en approche, le parti « Les Républicains » joue son implantation dans tous les territoires. Tous les résultats des dernières élections indiquent que la correction sera violente et que cette anomalie 2020, compte tenu du poids politique de l’ancien parti présidentiel, sera plus en phase avec une absence totale d’idées structurantes politiques. Le meilleur exemple, parmi tant tant tant d’autres, et le soutien d’une candidate à la Présidentielle pour la retraite à 65 ans et de la même manière vent debout contre la réforme des retraites à 64 ans ! Fin de la l’histoire…

Concernant, la Présidentielle, le retour de la « droite la plus bête de monde » devient une réalité à chaque semaine qui passe, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand sont déjà déclarés, sans oublier Gérald Darmanin, ex « Les Républicains » également sur la ligne de départ, et la liste officieuse est sans doute encore plus longue !

31 mars 2025, attente fébrile pour Marine Le Pen, mais pas pour tout le monde au RN…

Complètement à la rue sur le conflit Ukraine/Russie, ne sachant pas quelle attitude adoptée, pas trop Pro-Poutine un jour, pas trop Pro-Ukraine de l’autre, en critiquant doucement Donal Trump, cet atermoiement politique est à l’image de la conférence de presse de Marine Le Pen sur l’international en 2022, pour le second tour malgré une campagne de 1er tour très réussie. Qui imagine la leader du RN dans ces réunions internationales avec une ligne cohérente ?

Ensuite, Marine Le Pen attend la résultat du Tribunal correctionnel dans le dossier des emplois, présumés fictifs, au Parlement Européen. Certes, deux questions de constitutionnalité, les fameuses QPC de M.Debré, sont à l’étude par le Conseil constitutionnel avec un résultat le 27 ou 28 mars. Les spécialistes sous-entendent que le résultat n’aura aucun effet sur la décision.

Concrètement, la décision du Tribunal le 31 mars prochain où le seul rendu de l’inéligibilité de Marine Le Pen, avec une exécution immédiate conformément à la loi Sapin de 2016, sera scruté par la Présidente du Groupe RN de l’Assemblée nationale. Si cette dernière est logiquement fébrile, les larmes de crocodile de Jordan Bardella, pourtant de la famille de Marine Le Pen, pourraient être de courte durée. Sa notoriété, constatée lors d’une dédicace récente à Valenciennes, est indéniable et pourrait le pousser à abattre sa carte personnelle après une période de deuil (politique) de circonstance avec quelques diatribes pour sauver l’honneur de Marine Le Pen. De plus, si vous ajoutez la figure politique la plus cohérente de l’extrême droite, sur le fond politique partagé ou pas, Marion Marechal dont l’invitation en Israël avec Jordan Bardella préfigure, peut-être, d’un ticket d’une jeunesse improbable et détonnant pour la Présidentielle 2027. En résumé, sauf pour la caciques politiques très proches de Marine Le Pen, d’autres prient pour que la leader du RN soit écartée de la course à la Présidentielle pour enfin exploser le plafond de verre.

Reconquête, un résultat local tangible ou extinction prochaine 

Pour le parti d’Eric Zemmour, après la claque politique de la Présidentielle 2022, malgré un démarrage stratosphérique, ce parti de la Droite radicale doit rebondir pour les Municipales 2026 afin d’exister sur les territoires. Tout échec dans l’implantation d’élus dans l’opposition, voire d’un gain de quelques collectivités locales, serait rédhibitoire pour la suite. C’est pourquoi, l’hypothèse d’un lien dans l’union des droites à travers le retour de Marion Maréchal au premier plan n’est pas incongrue, même si son départ a été très très mal vécu par les militants. Par suite, l’objectif d’une candidature unique à travers un ticket RN/Reconquête passe aussi par la case du 31 mars 2025… !

Daniel Carlier

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(Hand) Ophélie Tonds, la gardienne amandinoise, a écoeuré les Parisiennes

16 mars 2025 à 18:33

(La défense des Louves a été très longtemps intraitable)

(St Amand – Paris 92) ST AMAND TOUJOURS A LA TRAINE AVANT CE MATCH

Malgré sa belle et encourageante victoire à Dijon (26-30) lors de la quinzième journée le Saint Amand Handball Porte du Hainaut est toujours en position délicate à la quatorzième et dernière place avec 20 pts, de cette Ligue Butagaz Energie. A sa décharge, il y a une rencontre de moins de joué, à Plan de Cuques qui sera disputée plus tard. 

UN BON COUP A JOUER

Clément Petit, ici en discussion avec la présidente Sophie Palisse, a pris ses fonctions d’adjoint

Dans cette seizième journée, les Louves avaient  l’occasion de confirmer leur succès en Côte d’Or avec la venue de Paris 92 (8e, 26 pts). Une formation chez qui elles s’étaient inclinées 26-23 lors du match aller. Il y avait donc de la revanche dans l’air. D’autant qu’une victoire allait être très appréciable au plan comptable puisque Toulon a été mangé sur son parquet, vendredi soir, par l’ogre messin 16-33, et que Mérignac a mordu la poussière cet après midi à Plan de Cuques (36-33)

CLEMENT PETIT REJOINT LE STAFF AMANDINOIS

Clément Petit vient de s’engager avec le club amandinois où il va occuper le poste d’entraîneur adjoint de Edina Borsos, mais aussi il sera le responsable du centre de formation pour les prochaines saisons. Ancien entraîneur de la réserve de Brest jusqu’en 2020, il a ensuite dirigé Sambre-Avesnois pendant quatre saisons avant de rejoindre le Gloria Buzau en Roumanie en tant qu’adjoint de Pablo Morel. Outre son parcours en club il est également sélectionneur de l’équipe Nationale féminine Belge.

ON PARLE DEJA DE LA SAISON PROCHAINE

Alors que St Amand ne sait toujours pas à quel niveau il évoluera la saison prochaine, il vient déjà d’officialiser le départ de Maëlle Faynel à l’issue de la saison 2024-2025. Après deux ans et demi passés dans la cité thermale elle s’engage dans un nouveau projet dès la saison a venir : << Je remercie tous ceux que j’ai rencontrés ici, ça été un plaisir de passer ces deux années et demie avec vous. La saison n’est pas terminée j’ai encore la chance de pouvoir jouer des matchs à vos côtés. On m’avait parlé de l’ambiance chaleureuse des Nordistes avant de venir ici, je le confirme j’ai été accueillie de la meilleure des manières. Merci le Nord, merci Sant Amand >>, déclare- t-elle sur le site du SAHPH.

ST AMAND A DEROULE EN PREMIERE MI-TEMPS

Le « Mur » en première mi-temps et MVP amandinoise de cette 16e journée

Un début de match euphorique des Amandinoises, dans le sillage de leur gardienne Ophélie Tonds qui réalisait cinq arrêts de très bonne qualité en cinq tours de cadran, un par minute : 5-2 (8e). Avec l’appui des supporters les Louves ne lâchaient pas grand-chose d’autant qu’elles avaient dressé des barbelés devant leur zone, Tonds faisant le reste (8 arrêts sur 15 dans les 30 premières minutes soit plus de 50%) : 11-4 (16e), pour arriver au repos avec neuf longueurs de mieux : 16-7.

La reprise n’était pas du même tonneau mais en face on traînait comme un boulet la première partie de match : 19-10 (42e). Enfin presque car St Amand connaissait un gros coup de moins bien : 20-11 (4é) – 20-15 (50e). C’est là que Gwenaelle Cren, qui succédait à Tonds pour l’action, avait la riche idée d’arrêter un jet de 7 mètres. : 21-16 (52e). Fatiguées par leur grosse débauche d’énergie, les équipières de Jobard se faisaient peur jusqu’au buzzer, mais gardaient le minimum syndical pour s’imposer : 23-22. Ouf…..Une victoire parisienne, même un nul aurait été considéré comme un hold up tant les protégées de Sophie Palisse méritait le succès.

Les réactions

Sophie Palisse (présidente du SAHPH) : << Je suis très contente, c’est trois points de pris savourons les. Les filles ont fait le boulot en première mi-temps où elles ont dépensé énormément d’énergie avec une grosse défense et une grande partie dans les buts ce qui a mis le doute dans les têtes parisiennes. Après, il y a eu la fatigue, nous savions que le score au repos n’allait pas rester en l’état. On s’est fait peur à la fin, mais profitons d’autant que Mérignac a perdu. >>

Mélanie Jobard (joueuse de St Amand) : << On s’est fait peur sur la fin, nous avons un gros trou en seconde mi-temps. Un passage à vide et heureusement que nous avions fait l’écart plus tôt. C’est une très bonne opération. >>

Edina Borsos (coach de St Amand) : << Je suis vraiment heureuse après tout ce qui s’est passé cette semaine avec la préparation de ce match, l’arrivée de mon collègue qui va nous apporter beaucoup. Ce match était un vrai bonheur avec, ce qu’exige le handball, un très gros travail collectif. Il y a de l’intensité, beaucoup de volume, avec une gardienne qui a excellé derrière, mais c’est normal. Nous sommes retombés dans nos travers en deuxième période, mais l’adversaire était redoutable. C’est une magnifique victoire qui peut nous donner de la confiance et de la force collective. Je suis contente pour tout le monde, le club, les joueuses, et les supporters.>>

ST AMAND  – PARIS 92 : 23-22 (16-7)

SAHPH. Arrêts ,Tonds : 14/36 ; Cren 1/1 . Buts : Lundgreen 0/1,  Jobard 4/5 , Bakker 2/2  ,  Puleri 1/1, Faynel 0/1,  Pascoal  7/11, Boisorieux  4/6, Ebanga 5/10 .

PARIS 92. Arrêts : Serdaveric 1/8 , Placzek 7/23 . Buts : Sagna 2/5 , Pina 10/12 , N’Gouan 1/1 , Kanouté 0/1 , Blonbou 1/3 , Techer  0/4, Moretto  0/3, Fofana 2/4, Thobor  0/2, Prouvensier 3/5 , Golvet 3/4 .

Olivia et Robert Place

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Sauvetage majuscule d’un patrimoine minier à Somain

15 mars 2025 à 19:35

« Espace Saint-Barbe », premier de cordée !

Depuis l’inscription, le 30 juin 2012, du bassin minier sur la liste du patrimoine de l’UNESCO, le bâtimentaire associé est devenu constitutif d’un enjeu majeur sur tous les territoires concernés dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Parmi les 353 éléments inscrits sur cette feuille de route, 11 ont été répertoriés par l’association « Mission Bassin Minier » comme en péril imminent. Parmi ceux-ci, l’ancienne chapelle Sainte-Barbe, érigée en 1911 sous la tutelle du Diocèse de Cambrai*, a été transformée en « Espace Sainte Barbe » à vocation sociale au sein d’un QPV (Quartier Prioritaire Politique de la Ville) sur la commune de Somain.

Après une première pierre le 26 novembre 2022 et 18 mois de travaux, une nouvelle destination a permis une réhabilitation de cette ancienne chapelle « Sainte-Barbe », en résonance à la fosse De Sessevalle et un hommage mérité aux mineurs de fond. Aujourd’hui, le site est divisé en plusieurs espaces, une salle d’exposition, voire de réunions, une pour le coworking, et surtout un atelier chantier d’insertion « La Mère d’Oie », porté par la collectivité locale de Somain et piloté par le CCAS. 

« Nous assurons le repassage, la couture et la broderie », Marie Cécile Lecoeuvre

« La Mère d’Oie » est un atelier chantier d’insertion pour les femmes éloignées de l’emploi. Il était basé plutôt dans le centre ville, mais la commune n’a pas raté l’occasion de le repositionner dans le quartier QPV, au coeur du moteur de l’action sociale. Installée dans ses nouveaux locaux depuis septembre 2024, cette structure accueille à ce stade « 14 femmes éloignées de l’emploi. Il n’y pas de profil type, parfois très jeune en sortie de décrochage scolaire ou à l’orée de la retraite. L’objectif est d’aller vers un emploi durable ou une solution pérenne pour la personne en insertion », commente Nathalie Dewolf, la responsable de la structure sur l’espace « Sainte-Barbe ».

Concrètement, le travail accompli sur cet atelier d’insertion se décline sur plusieurs axes. « Nous assurons le repassage, la couture et la broderie, voire également de la fabrication. Par contre, nous travaillons uniquement avec des particuliers  », précise Marie Cécile Lecoeuvre, la conseillère en insertion du CCAS. Ce service de proximité de bon aloi est extrêmement utile pour la population, car les prix demandés sont aussi attractifs, mais surtout l’activité proprement dite est en chute libre partout en France, le travail des petites mains se perd. D’ailleurs, comme un symbole de cette lente perte d’intérêt, en octobre 2024 l’atelier historique (34 ans) « A quatre épingles » sur la ville de Valenciennes a cessé son activité au sein de l’association « La Pose », toujours active sur le le CHRS ( Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale).

« Nous avons sauvé ce joyau », Cathy Apourceau-Poly

Comme gestionnaire de l’inscription sur la liste des bâtiments Patrimoine mondial UNESCO, la Mission Bassin Minier joue un rôle central dans ce sauvetage au long cours. Toutefois, il ne faut pas se voiler la face, le bâtimentaire listé est parfois encombrant pour la commune. Cette dernière ne sait pas comment financer un nouveau projet, gérer une nouvelle destination en respectant les

La Présidente de la Mission Bassin Minier

contraintes architecturales strictes, c’est cornélien parfois. Cette liste comprend donc des sites où il n’y avait aucune lisibilité sur un avenir proche, ni sur l’intérêt des collectivités publiques sur le dossier, le vide sidéral ou l’attentisme coupable. Parfois, des éclaircies comme sur Fresnes-sur-Escaut où la réhabilitation/extension figurait dans le programme de la maire sortante. Promesse tenue, car le chantier sera bouclé fin 2025 sur le Pays de Condé https://www.va-infos.fr/2024/10/26/la-gare-de-fresnes-sur-escaut-le-prochain-tiers-lieu-entre-memoire-modernite/ « La gare de Fresnes-sur-Escaut ne figurait sur la liste des sites en péril, car justement il y avait un projet identifié », précise Virginie Lapierre, en charge de la communication de la Mission Bassin Minier.

Pour la présidente de l’association « Mission Bassin Minier », Cathy Apourceau-Poly, le moment est chargé de sens : « L’espace Sainte-Barbe ouvre le bal, car nous avons réussi à mobiliser tous les partenaires, Etat, Région, Département, Fondation du Patrimoine. Ensemble, nous avons sauvé ce joyau. Evidemment, nous savons parfaitement que ces bâtiments (en péril) sont évolutifs. Cette ouverture constitue donc une excellente nouvelle, et nous en attendons d’autres comme sur Loos-en- Gohelle. »

« Ce site entame une nouvelle vie », Julien Quennesson

Pour le maire de la commune, le moment est important et d’ailleurs partagé par une assistance pléthorique d’élus, départementaux, régionaux, et 4 sénateurs, Alexandre Basquin, sénateur du Nord, Patrick Kanner, sénateur du Nord, Joshua Hochart, sénateur du Nord, et bien sûr, la sénatrice du Pas-de-Calais et présidente de la MBM, sans oublier le Sous-Préfet du Douaisis. 

« Aujourd’hui, cet espace est dédié à l’insertion sociale et professionnelle. Ce site entame une nouvelle vie comme un symbole de la protection sociale dans le bassin minier. Je remercie tous les partenaires pour leur soutien financier sur ce projet au sein d’un quartier QPV », déclare l’édile de la commune.

Concrètement, le financement se ventile comme suit : Une première phase géré par l’EPF (Établissement Public Foncier) Hauts de France pour le sauvetage du bâti et son désamiantage, voire démolition des parties trop dégradées pour 285 780 euros et un reste à charge de la ville de 73 985 euros. Dans un second temps, l’aménagement complet, un gros oeuvre réussi de l’espace « Sainte-Barbe » pour 956 589 euros en provenance de l’Etat, la Région Hauts de France, le Département du Nord, et la Fondation du patrimoine avec un reste à charge de 212 393 euros pour cette commune de plus de 10 000 habitants dans le Bassin minier.

Pas seulement le Loto du Patrimoine…

Le représentant de la Fondation du Patrimoine tenait à rappeler à l’auditoire que la « Fondation du patrimoine » ne s’activait seulement une fois dans l’année pour le fameux « Loto du Patrimoine », très bien porté par l’inénarrable Stephane Bern. 

En effet, le représentant de ladite Fondation souligne que cet organisme collecte tout au long de l’année, en l’occurrence 15 000 euros pour ce site, mais soutient aussi chaque année 7 projets en France. «  Cela est possible grâce aux dons que nous recevons toute l’année. Ce soutien intervient dans le cadre d’une réhabilitation à caractère social, naturel, voire économique (comme la Briqueterie Chimot sur Marly aurait pu bénéficier) grâce aux dons que nous recevons toute l’année. Concrètement, nous avons donné 150 000 € sur ce projet éminemment social (donc 165 000 euros au total) », explique le représentant de la Fondation du Patrimoine. 

« La Chapelle Sainte-Barbe, c’est notre histoire », Frédéric Delannoy

Pour le président de la toute nouvelle communauté d’agglomération du Coeur de l’Ostrevant, Frédéric Delannoy, le moment est particulier : « Mes grands parents vivaient dans ce quartier, je connais cette chapelle, je l’ai connu tout petit. La Chapelle Sainte-Barbe, c’est notre histoire ! »

Le président de l’EPCI en profite pour rappeler le second temps fort pour le bassin minier. En effet, après la reconnaissance en juin 2012 à l’UNESCO, en mars 2017 a été signé pour dix ans l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). « Nous avons rénovés (extérieur/intérieur) 1 300 logements », commente-t-il.

« La territorialisation juste », Caroline Lubrez

Pour sa part, Caroline Lubrez, la Conseillère régionale Hauts de France met en exergue le soutien de l’instance régionale sur les projets territoriaux, et notamment dans le périmètre UNESCO du Bassin minier. « Cette réhabilitation est bel exemple de la territorialisation juste. A ce titre, la PRADET (ancien outil régional pour l’aménagement des territoires) a versé 327 millions d’euros. Ensuite, je rappelle l’impact de l’ERBM, un dispositif unique en France. »

« Tout le monde a le droit au beau », Sous-Préfet du Douaisis

Enfin, l’Etat conclut comme de coutume cette cérémonie protocolaire. En propos liminaire, le représentant de l’Etat de proximité répond aux missiles verbaux et à l’indignation de tous les élus face aux prochaines fermetures de classes annoncées sur la commune (2 classes) : « Vous avez raison d’évoquer ce sujet, mais s’il y a bien des fermetures liées à la baisse de la démographie, nous avons aussi des ouvertures. Toutefois, dans les quartiers QPV, nous devons faire plus. »

Ensuite, il se félicite de cette rénovation lourde avec ses « briques et ses ouvertures en plein cintre. Tout le monde a le droit au beau. Cette rénovation doit rendre fier ses habitants, car ce patrimoine est une richesse », explique le Sous-Préfet du Douaisis. 

Enfin, comme d’autres locuteurs, il rappelle que l’ERBM « a déjà réhabilité à neuf 23 000 logements miniers. Bien sûr, nous traitons également les dysfonctionnements. ». En tout état de cause, il reste 3 années pleines pour boucler ce dispositif d’Etat, le plus complet de l’histoire concernant le logement et les espaces publics du bassin minier, plus que l’ANRU ou sa version revisitée le NPNRU.

Nul doute que cette première de cordée pour « L’Espace Sainte-Barbe » devrait déclencher d’autres sauvetages de sites en péril imminent, car ce bassin minier le mérite tant. 

Daniel Carlier

* donc après la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905

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Le CISPD, l’outil utile de sécurité et de prévention proche de vous

14 mars 2025 à 07:30

Jean-Paul Ryckelynck, maire d’Haveluy : « Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santé, la parentalité, et la promotion du CISPD »

Cette communauté d’intérêt est née en 2002 sous le volet communal (CLSPD) et son extension aux intercommunalités en 2007 (CISPD). Sur le Denaisis, six communes composent ce groupe de réflexion (Douchy-les-Mines, Escaudain, Lourches, Haveluy, Abscon, et Wavrechain-sous-Denain). La ville de Denain est dotée, pour sa part, de services internes dédiés et ne fait pas partie de ce dispositif. 

Cette instance est opérationnelle depuis janvier 2014 sur le Denainis avec un coordinateur, un fonctionnaire partagé par les six communes, dont la mission est d’échanger sur les problématiques au sein de ces collectivités locales : Absentéisme, incidents chez les bailleurs sociaux, incivilités, troubles de voisinage, acteurs médicaux, etc. « Les besoins entre ces communes sont différents, car les populations sont différentes. Je suis en lien avec les techniciens dans chaque commune, voire les élus en charge du sujet », commente Christophe Hego, le coordinateur du CISPD. 

Un peu comme l’avitaillement d’un bateau, le CISPD doit donc disposer d’informations rapides, concrètes et tangibles, et se nourrir de ces faits dans les six communes pour agir au plus près des causes. Chaque année, une commune prend la présidence du dispositif, Haveluy en 2024 sous la houlette de Jean-Paul Ryckelynck et en 2025 Wavrechain-sous-Denain sous l’égide de Jacques Delcroix. 

Et concrètement, le CISPD sert à… ?

In concreto, une cellule de veille se réunit chaque mois, dans chaque localité, pour rapporter les fameux signaux faibles. Ensuite, un COPIL annuel permet un bilan précis sur chaque thématique, décortiquée le plus finement possible, et les solutions apportées. « Il faut voir d’abord le CISPD comme un outil de prévention, une action en amont afin d’éviter, voire de traiter une situation problématique », souligne le Sous-Préfet de Valenciennes. 

Les maires signent la nouvelle convention CISPD 2025

Le retour de vécu des édiles est extrêmement positif. « Ce CISPD dure et perdure. Pour ma part, je trouve que cet outil est très intéressant. Cela nous permet, notamment, de mutualiser des actions », explique Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches.

Pour le Président 2024, Jean-Paul Ryckelynck, de cette structure ad hoc pour le compte de la grande entreprise… publique, l’importance du travail dans les cellules de veille est fondamentale. « Grâce à cette coopération intercommunale, nous trouvons des solutions ensemble. Malheureusement, ce dispositif est méconnu et nous voulons en faire la promotion. Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santé, la parentalité, et donc la promotion du CISPD. » Et parfois, une thématique du terrain « remonte dans les Ministères comme nous l’avons fait sur l’usage détourné du protoxyde d’azote » et une loi en 2021 portée par Valérie Létard.

« Le CISPD est une richesse par les solutions nouvelles grâce aux partenariats avec le Département, l’Education nationale, les bailleurs sociaux, la communauté médicale, La Porte du Hainaut (depuis 2024), un représentant du Ministère public et de la Police Nationale », souligne Bruno Saligot, le premier magistrat d’Escaudain. 

Pour sa part, le maire d’Abscon rappelle que la délinquance n’a pas de frontières. « Des rodéos ont eu lieu sur ma commune, puis sont partis sur le Douaisis. C’est pourquoi, nous devons collaborer aussi entre les territoires. D’ailleurs, je me félicite de la dynamique de la coordination sur ce CISPD », déclare Patrick Kowalczyk.

Le secrétaire général de Douchy-les-Mines, la seule commune de plus de 10 000 habitants du CISPD du Denaisis, met en exergue la problématique de plus en plus installée « du décrochage scolaire. L’éducation est la base de tout. » Effectivement, ceci nous amène sur le sujet de la parentalité, nous y reviendrons !

Enfin, le maire de Wavrechain-sous-Denain rappelle la prochaine Police pluricommunale (parue dans la Voix du Nord) regroupant les communes d’Haulchin et Wavrechain-sous-Denain. 

Un LEAO pour le traitement des violences intrafamiliales fin 2025

Complètement lié à ce CISPD où « il est important de détecter les signaux faibles, comme venant du médecin ou d’une infirmière scolaire, car dorénavant, si la patiente est en danger le secret médical ne tient plus. Bien sûr, la problématique de l’absentéisme, les retours des bailleurs sociaux, les soupçons de violences intrafamiliales, etc., tout cela pour simplifier le traitement d’un problème identifié. Evidemment, les échanges au sein de ce CISPD sont totalement confidentiels », précise la Procureure de Valenciennes, Christelle Dumont.

Sur la thématique prégnante sur le Valenciennois des violences sexistes et sexuelles, où les deux agglo (Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut) financent de concert l’action en la matière, l’émergence d’un laboratoire des violences conjugales en mai 2023 https://www.va-infos.fr/2023/05/07/un-laboratoire-pour-faire-plus-contre-les-violences-conjugales-et-intrafamiliales/ va déboucher sur la création d’un « LEAO (Lieu d’Écoute d’Accueil et d’Orientation) porté par le service AJAR (Association Prim’Toit) d’ici la fin de l’année 2025 », indique la Procureure de Valenciennes. 

Ensuite, les sources de troubles à la sécurité publique, voire de délits plus globalement, sont multiples. C’est pourquoi, le travail de cette instance est essentielle et à ce titre, chaque maire y trouve son compte. Pour autant, nous le voyons au quotidien, le rapport de l’individu à autrui change. « Les gens ne se parlent plus. Nous le voyons concrètement dans les troubles de voisinage », souligne Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches. Pour autant, la musique nationale sur la délinquance des mineures n’est pas partagée par les maires. « Fort de mon expérience sur le sujet, les jeunes d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier, mais ce qui change tout, c’est le portable et les réseaux sociaux », ajoute le coordinateur. De fait, la tension, voire la délinquance, d’un moment se prolonge quasi en permanence sur les réseaux sociaux, un monde plus brutal en continu.

La Parentalité en question

Dans les axes de travail du CISPD, la prise de conscience du rôle de parents n’est pas superfétatoire. « J’ai croisé récemment une mère avec son enfant de 5 ans. Je luis demande pourquoi celui-ci n’est pas à l’école ! Elle me répond, il n’avait pas envie d’y aller aujourd’hui. Non, l’enfant roi, cela n’est plus possible ! », tance la maire de Lourches. 

Cette thématique demande des trésors d’imagination afin de remettre l’hôtel de ville au milieu du village, car pour faire comprendre que le respect d’un certain nombre de règles va profiter à l’enfant, c’est tout sauf simple ! Par suite, ce travail byzantin doit s’inscrire dans une véritable stratégie pédagogique vis à vis des détenteurs de l’autorité parentale, voire de détecter les parents en perdition, voire famille monoparentale en souffrance. 

La sécurité avant l’insécurité

Par voie de conséquence, le rapport étroit avec les forces de l’ordre est indispensable. « J’échange tous les jours avec les maires du CISPD. Notre rôle est aussi d’aider à résoudre les problèmes en amont. Par exemple, le vol par ruse chez les personnes âgées est important. C’est pourquoi, nous pouvons communiquer sur les bonnes pratiques. De même sur les vols par effraction, il y a des précautions à prendre afin de réduire les possibilités », commente le Commissaire de Valenciennes. De fait, concernant les vols dans un habitat, collectif ou individuel, tout ce qui peut ralentir, et compliquer l’action des délinquants tous toutes ces formes contribue à vous préserver du pire. 

Concrètement avec ce CISPD, des opérations « Coup de poing » sont organisées avec des contrôles massifs de véhicules, lutte contre les rodéos urbains, le trafic de stupéfiants, alcool au volant… !

Très symbolique de l’arrivée en force des Polices Municipales dans le paysage sécuritaire, la nouvelle approche des maires vis à vis des caméras de vidéo surveillance. En effet, durant la première décade du 21ème siècle, le débat éternel entre matériel de sécurité publique contre instrument liberticide à polluer les échanges politiques. Aujourd’hui, cette phase philosophique a expiré face au besoin de plus de sécurité par tous les administrés, peu importe la couleur politique de la gouvernance. A cet effet, la maire de Lourches, comme l’édile d’Haveluy, mettent en avant la poursuite et le déploiement de nouvelles caméras de vidéo surveillance sur leurs communes respectives. Le débat sur leur utilité est donc clos, mais nous sommes déjà dans l’étape suivante, celle de la caméra piéton.. !

En effet, le Commissaire de Police souligne l’efficacité du process : « Lorsque le policier en exercice active la caméra piéton, nous observons une baisse de tension immédiate dans les échanges. » Le Sous-Préfet de Valenciennes confirme cette efficience : « Aujourd’hui, le dispositif de la caméra piéton a été testé, éprouvé, les résultats montrent qu’il y a une baisse significative des incidents dès que la caméra piéton est activée. » En clair, la prochaine arrivée de la caméra piéton afin d’équiper les Polices Municipales, autorisée par la loi, est inéluctable. Gageons que le vieux débat suranné d’un monde liberticide et trop injuste passe son chemin rapidement, car tout ce qui contribue à faire baisser la tension en la matière est d’intérêt général tout simplement.

A tort méconnu, ce CISPD est réellement un outil de proximité au service des citoyens, le traitement des problèmes à la racine vaut bien mieux que de longs discours répressifs, la prévention avant le curatif comme un fil sociétal à tisser !

Daniel Carlier

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Dédollarisation mondiale, retour de l’inflation aux USA, les conséquences à venir des droits de douane de D.TRUMP ?

13 mars 2025 à 06:04

Pire encore, Donald Trump avait déjà utilisé cette arme économique en 2017, mais cette fois, certains produits transformés sont ciblés sur l’ensemble d’une gamme. De plus, l’application de cette taxe sera beaucoup plus difficile à contourner par le biais de pays tiers. L’Union Européenne réplique à travers une hausse des droits de douane sur une liste très diverse, et très ciblée, de produits américains dès le 02 avril 2025. Quelle sera le choix du Président américain, plus de taxes ou un nouveau deal ? Le Canada, la Chine, et d’autres zones économiques sont dans le viseur, mais le questionnement réside dans la prise en compte du retour de bâton, un pour les Américaines et Américains concernant le come-back de l’inflation, l’autre sur la monnaie américaine dont l’hégémonie mondiale n’est plus à souligner, sauf que… !

La Dédollarisation, la voie de recours des pays du Sud Global

Depuis l’élection en novembre 2024, et même avant son investiture, Donal Trump menace de bannissement du marché domestique américain toutes velléités des fameux BRICS+ à lancer une nouvelle monnaie. En effet, le Sud Global composé des pays suivants : Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Egypte, Iran, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, et Ethiopie, tisse sa toile pour contrer la monnaie américaine. 

Le Yen n’a pas réussi l’affaire et l’Euro s’est déjà installé sur son marché intérieur, c’est pourquoi, ces pays veulent imposer une nouvelle monnaie. L’exemple de la création de la monnaie unique européenne est très instructive. Tout d’abord sous la forme d’une monnaie virtuelle pour les transactions financières uniquement, l’ECU en 1979 afin de déterminer une valeur marchande unique des biens et des services pour les pays membres à l’époque ; puis, en 1999 arrive l’Euro avec sa mise en oeuvre physique, au fil des années suivantes, dans les pays volontaires pour cette monnaie unique.

Les pays du BRICS + pourraient donc sortir une monnaie de ce type et mettre fin à la référence planétaire du dollar. Cette fameuse dédollarisation inquiète tous les initiés en la matière, un véritable bouleversement mondial face aux décisions protectionnistes des États-Unis. En effet, la conséquence directe pourrait être une perte de compétitivité des produits américains à l’exportation sans oublier les répliques des tarifs douaniers appliquée en réciprocité. Les spécialistes craignent cette catastrophe pour l’économie américaine, car son marché domestique, certes immense, ne suffit plus en 2025. L’économie mondialisée est passée par là. 

Pour autant, la volatilité du dollar peut freiner cette envie monétaire des BRICS+ de voir ailleurs. En effet, la hausse du dollar, inévitable à court terme, constitue un frein immédiat pour cette initiative compte tenu d’une dépréciation d’une futur monnaie concurrente. Il faut se rappeler les commentaires des économistes au lancement de l’Euro. Le seul chiffre important était la valeur de l’euro face au dollar, la parité Euro/Dollar devait être la donnée de crédibilité absolue. C’est pourquoi, l’Euro tient toujours et protège aussi les pays dotés de cette monnaie unique ; par contre, si vous avez un rapport de un pour dix, il devient impossible de battre monnaie tant l’écart déprécie le nouveau produit monétaire. Il faut donc attendre que les planètes s’alignent, et il n’est pas impossible que durant les prochaines années, le projet travaillé en coulisses trouve sa fenêtre de tir.

Indéniablement, cette dédollarisation serait plus qu’une arme de destruction massive, mais un outil de réduction d’une dépendance au dollar et de restructuration de l’économie mondiale.

Et le retour d’une inflation à deux chiffres… aux USA

Si la hausse des prix a marqué tout le continent européen, un pays comme la France a protégé ses ressortissants, boucler tarifaire sur l’énergie, aides tous azimuts, subventions… Des choix stratégiques très couteux pour le budget de l’Etat, nous le payons aujourd’hui, que le continent américain, U.S.A comme Canada, n’a pas opéré avec des hausses de prix lunaires. A titre d’exemple, en août 2022, le « Journal de Montréal » se satisfaisait d’un apaisement de l’inflation à 15% sur le mois… ! Et là, nous ne parlons que des économies occidentales plus maîtrisées, le reste des prix sur la planète à imploser. 

La conséquence directe sur l’élection américaine en novembre 2024, malgré les bons résultats économiques de Joe Biden, a favorisé l’élection de Donal Trump même si de multiples paramètres ont propulsé le 47ème président des Etats-Unis.

Les Américains peuvent donc redouter d’ici la fin de l’année 2025 un retournement économique, comme un effet boomerang, dans une économie mondiale interconnectée. Quelles seront les conséquences tant l’impact planétaire des USA est réel sur le globe ? On l’a vu en 2008 où la crise des Subprimes a entraîné le monde entier dans une crise financière. 

Oui, cette année 2025, celle du 1er quart du 21ème siècle sera celle d’une nouvelle géopolitique militaire et économique, avec ou sans nouvelle monnaie commune, une année où les bouleversements le plus invraisemblables sont possibles. 

Daniel Carlier

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(Escautpont) Raphaël Kruszynski : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! »

12 mars 2025 à 07:00

Raphaël Kruszynski : « Il n’y a pas de plan B »

Après une prise de fonction le 22 mars 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/03/23/raphael-kruszynski-nouveau-maire-descautpont/), le nouveau maire Raphaël Kruszynki concède « qu’il y a un monde entre la fonction d’édile et celui d’un adjoint. Néanmoins, je m’éclate comme maire ! »

C’est loin d’être le seul premier magistrat de l’arrondissement à cumuler un emploi avec cette responsabilité locale, mais Raphaël Kruszynski avoue « qu’il n’est pas toujours facile de cumuler mon emploi (comme ingénieur qualité) chez Alstom sur le site de Crespin et maire. J’utilise mon crédit de deux jours par semaine pour les maires, mais j’ai surtout une excellent équipe autour de moi, notamment mon 1er adjoint Jean-Luc Frere. »

Bien sûr, la continuité du mandat en cours avec l’équipe en place constitue toujours le premier défi. Sur ce point, Raphaël Kruszynski tient à souligner l’absence de « cassure, Mme Legrand (ancien maire) est toujours impliquée et continue de travailler pour la commune (8ème adjoint). Elle ira jusqu’au bout de ce mandat. »

Les projets et chantiers en cours

Dans la poursuite de la réhabilitation de la Place Roger Salengro, la zone de parking, et surtout le début du projet de la Maison Médicale en 2025 et « sans doute une fin de chantier en 2026. Ensuite, nous sommes dans la 3ème phase de la rénovation de la Place Salengro », précise-t-il. Face au désert médical en zone rurale, urbaine, et notamment dans les communes périurbaines, l’installation en centre-ville d’un site médical est fondamentale pour l’attractivité d’une collectivité locale. 

Comme l’ensemble du pays, Escautpont prend la vague de la baisse démographique avec à la clé la fermeture de deux classes, une élémentaire sur Brunehaut et une maternelle sur celle du Centre. Néanmoins, le maire rappelle que Escautpont bénéficie du dispositif REP + « avec des classes de 15 à 16 élèves, c’est un gage de qualité pédagogique ». Un dispositif faisant l’unanimité, tout couleur politique confondue, d’ailleurs vous n’entendez pas le moindre son politique sur cette thématique, preuve en France que tous les édiles, les parents, les enseignants, et les enfants valident son résultat. 

Evidemment, ll faut trouver des solutions pour éviter d’autres fermetures de classe, le vecteur le plus porteur demeure la construction de logements. « Nous avons un projet de 50 logements. A ce stade, l’EPF (Etablissement Public Foncier) va remettre à zéro le terrain. Ensuite, nous faisons le maximum pour attirer un promoteur privé. » De plus, un autre espace du côté de la salle des sports, avec 14 terrains à bâtir et 2 collectifs de 20 logements sociaux chacun est dans les tuyaux, même si Escautpont « atteint déjà 52% de logements sociaux. »

Bien sûr, la tranquillité publique demeure un point central pour toute équipe municipale. Certes, l’extension de la vidéo surveillance a été réalisée en 2024 et se poursuivra en 2025, mais la mise en oeuvre de la « Police Rurale avec un 2ème agent dès le 01 avril (et 1er poste le 01 mars) et certainement deux ASVP » est importante pour une commune de 4 198 habitants (dernier recensement). 

Toujours pour cette année 2025, les travaux de rénovation de la salle de lutte vont démarrer prochainement. 

Et la suite…

Le maire ne cache pas son souhait de se présenter devant les électrices et les électeurs. A ce titre, il a lancé des études tous azimuts, travaux et trottoirs, le chantier fil rouge dans toutes les communes de France avec un coût associé abyssal, et méconnu du grand public ; étude de circulation dans la rue Tabary, etc. « Ce sera dans le programme de la campagne municipale, mais si je ne suis pas élu, ces études serviront au prochain maire », explique-t-il. Voilà pour l’introduction du volet politique, car mars 2026 est à la fois très très loin et en même temps demain politique en temporalité politique. 

« Ma liste ne sera pas fléchée d’un parti politique », Raphaël Kruszynski

Le fait politique 2024 est le ralliement du maire d’Escautpont au parti UDI en juin 2024. « Oui, je pense que l’UDI dispose de la bonne méthode pour gouverner. Ensuite, dans le Nord, vous avez plusieurs élus UDI très investis pour leur commune », commente l’édile. Ce parti politique, pro-européen assumé, bénéficie d’un membre au Gouvernement, d’abord sous Michel Barnier, puis reconduite sous François Bayrou, en l’occurrence l’ancienne sénatrice Valérie Létard. Cette dernière a été élue députée dans la 21ème circonscription, une exception dans le sud du département tant la vague de l’extrême droite a marqué cette législative 2024.« Je suis très content de la nomination de Valérie Létard au gouvernement. Elle a d’ailleurs réussi à maintenir, voire améliorer sur le Valenciennois, l’enveloppe de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). Elle m’a aidé en m’indiquant que dorénavant les espaces publics, comme les infrastructures dans les QPV, sont éligibles à l’ERBM », indique le maire. 

Pour autant, Raphaël Kruszynski n’entend pas imprimer ce choix politique dans la formation prochaine de sa liste municipale. « Il y a une grande différence entre la politique locale et nationale. Actuellement, je ne connais pas toutes les opinions politiques dans mon équipe municipale. De la même manière, la prochaine, si je suis élu, sera composée de membres de la société civile. »

« J’espère être soutenu par la gauche », Raphaël Kruszynski

Evidemment, dès qu’un maire change de main en cours de mandat, le paysage politique change mécaniquement. « Le plus important pour moi est d’abord le soutien des anciens maires, Francis et Joëlle. Ensuite, à ce stade, je n’ai pas d’informations sur une éventuelle candidature à gauche. Je m’entends très bien avec Fabien Roussel (maire de Saint-Amand-les-Eaux et secrétaire général du PCF) et Aymeric Robin (maire de Raismes et Président de la CAPH) », déclare le maire.

Pour les autres candidates ou candidats putatifs, le seul affiché officiellement en ce moment est « Franck Deloge (sensibilité Horizons après avoir quitté le RN et une candidature Reconquête) », précise l’édile. Ensuite, face au score stratosphérique du RN sur l’arrondissement du Valenciennes à l’élection européenne 2024, comme pour la législative 2024 suite à la dissolution, le maire ne se défile pas : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! Je n’ai pas de plan B. Si je suis battu, je quitterai cette commune, car je ne peux concevoir qu’elle soit dirigée par Franck Deloge. »

Nous voyons déjà que cette élection locale pourrait se réduire à peu de listes sur la ligne de départ, et que la joute s’annonce de haute volée. Telle sera souvent le lot politique, en mars 2026, pour toutes ces communes périurbaines « avec le besoin d’une ville et l’identité de la campagne », conclut Raphaël Kruszynski.

Daniel Carlier

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L’échec n’est pas un virus, mais le rebond professionnel son vaccin !

11 mars 2025 à 05:58

Attention, nous ne parlons pas des grands capitaines d’industrie où le Conseil d’administration remercie son dirigeant avec un parachute dorée. Non, en l’espèce, le chef d’entreprise à l’occasion d’une liquidation judiciaire, contrairement à ses salariés entourés par un dispositif social bien rodé, n’a que les yeux pour pleurer. Ce dernier peut éventuellement donner « une livre de chair » comme dans le Marchand de Venise de William Shakespeare, mais pour le reste, il n’a rien pour lui. « On a tué personne. Parfois, on a l’impression d’être contagieux », lance une personne accompagnée.

Effectivement, la notion très ancrée dans notre corpus sociétal du sans droit à l’échec est quasi culturel en France contrairement au tempérament anglo-saxon où l’absence totale d’échec professionnel est presque suspect. Savoir tomber pour se relever est pour eux une qualité, et nous voyons sous nos yeux l’exemple le plus frappant dans la conquête spatiale. D’un côté, Space X où perdre une fusée fait partie de l’apprentissage nécessaire et indispensable afin de progresser et les lanceurs européens où l’échec est interdit. Tout est dit, homme ou femme d’entreprise ne peuvent pas se permettre de chuter en France, car vous êtes marqués au fer rouge de l’infamie financière. Les organismes de financement vous servent le fameux- qui vole un oeuf, vole un boeuf- revisité en- qui échoue une fois, le fera une autre fois- du pur génie économique à n’en point douter ! Dans un pays de transmission économique, faire le lien avec une richesse d’héritier plutôt que fabriquer ex nihilo n’est pas incongrue, mais on s’écarte du sujet du jour. En effet, l’aide à un retour à meilleure fortune pour des centaines d’hommes et de femmes abattus, à l’issue d’une procédure de liquidation judiciaire, constitue un véritable défi, mais également un vecteur vers l’emploi, salarié ou entrepreneurial, comme un retour à la vie !

60 000 rebonds, décryptage !

La fin de vie d’une entreprise est souvent un long fleuve mouvementé, presque du soin palliatif où des associations peuvent intervenir comme APESA ou Second Souffle avant la liquidation judiciaire. « Par contre, 60 000 rebonds intervient dès la notification de la liquidation judiciaire par le Tribunal du Commerce », explique Yohan Marlière, le coordinateur de l’association sur le Valenciennois. En résumé, cette action solidaire post liquidation met en relation des bénévoles engagés au service d’anciens chef d’entreprises afin de penser le plus vite possible au coup d’après. 

A chaque réunion, coachs, parrains, personnes accompagnées, et invités présentent ce sujet sensible de l’accompagnement d’une femme ou d’un homme suite à la perte de son entreprise, et le naufrage, plus ou moins violent, consécutif à ce dépôt de bilan. Ce lundi 10 octobre, Astrid de Valenciennes Métropole pour une présence institutionnelle remarquée, en poste depuis 4 mois et ancienne du réseau bancaire, explique sa venue. « Je travaille dans le service innovation à la CAVM, et notamment sur les deux parcs innovants, Rives Créatives (sur Anzin) et Transallley (sur Famars). Ma mission est de créer des synergies et parmi les bénéficiaires des services de 60 000 rebonds, il y a peut-être… » Pour sa part Jean-Luc, ancien cadre industriel et jeune retraité se met au service de cette association : « J’ai dû rebondir également dans ma carrière. » Enfin, un dernier invité, Pascal, lui a repris depuis un an une entreprise dans les services à la personne (Place du Hainaut à Valenciennes) : « L’important est de ne pas s’isoler. Il faut rester connectés, vous pouvez passer au sein de mon entreprise pour échanger. Je veux être utile ! ».

Ensuite, 3 missions bien distinctes se dégagent chez 60 000 rebonds, le coaching, le parrainage ou marrainage, et l’expertise. « Bien sûr, nous ne faisons pas le boulot d’un expert comptable, ni d’un conseil professionnel. D’ailleurs, ce sont des réunions sans crayons (ou écrans). Nous sommes là pour écouter, comprendre, et créer du lien pour rebondir », commente un parrain présent à cette réunion.

En effet, 60 000 rebonds peut proposer un coaching, un accompagnent pour 6 mois afin de travailler un projet personnel, nouvelle entreprise ou vers le salariat. L’angle est plutôt la main tendue vers le coup d’après, la prochaine étape pour rebondir, et bien évidemment cette phase lourde administrative de la liquidation judiciaire. C’est une action pragmatique et éclairée. A côté du coach, vous avez un parrain ou une marraine pour deux ans dont la mission s’oriente plus vers le retour de la confiance en soi, l’écoute, l’oreille attentive, et l’échange sur un temps plus long. Clairement, le regard de la société sur l’échec dévalue votre identité, un sentiment durable si votre entourage ou un réseau comme 60 000 rebonds ne vous tend pas la main. « On a rien fait de mal. On a juste essayé », lance Richard Claeyman, un bénéficiaire en voie de reprise d’une nouvelle entreprise dans le paramédical, mais « avec des besoins pour celle-ci de commandes privées (EPHAD, réseau pharmacie, vente directe). » Voilà un exemple typique d’un besoin de liens professionnels, car « lorsque vous êtes dans cette situation, vous perdez 2/3 de votre réseau. »

Enfin, chez 60 000 rebonds, vous avez la 3ème lame bienveillante, un collège d’experts où ces deniers vont analyser votre projet, si besoin. Là également, il y a une limite : « Nous ne faisons pas une expertise en lieu et place des professionnels où un ancien chef d’entreprise viendrait chercher une prestation à bon marché. » 

Deux autres bénéficiaires de l’association ont expliqué leur vécu. Jérome Courapied, a relancé une structure « Bizbang Stratégie ». « Mon activité est de booster une entreprise sur les réseaux sociaux, votre lisibilité sur le web, augmenter votre audience », déclare-t-il. Effectivement, la visibilité digitale est devenue aussi importante que sa traduction physique sur le terrain. Enfin, l’ancienne cuisinière talentueuse du restaurant Mankufu (spécialités chinoises, avenue Clemenceau à Valenciennes) est venue présenter ses besoins et son rebond. « Le restaurant n’existe plus, mais Line est toujours là. Je donne des cours de cuisine, mais je peux également venir chez vous pour préparer des plats chinois. »

Besoin de partenaires

Bien sûr, le réseau de 60 000 rebonds tient à étendre son tissu solidaire, car « nous manquons surtout de parrains et de marraines en ce moment. Nous avons également besoin de plus d’entreprises au sein de notre Club pour créer du réseau. Parfois, cela permet de trouver un job alimentaire pour l’ex chef d’entreprise dans l’attente de rebondir autrement. Il faut qu’il sorte de chez lui », conclut un parrain de l’association.

Pour une information sur l’association 60 000 rebonds, vous pouvez contacter Yohan Marlière au : 06 12 79 70 11 ou sur https://60000rebonds.com

Daniel Carlier

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Le savoir-faire, l’autre atout pérennité pour une TPE !

10 mars 2025 à 07:01

Certes, cette politique communautaire existe depuis 2008, mais dans un temps économique compliqué, après une sortie de Covid, mais plus encore une crise énergétique, le soutien à la création des Très Petites Entreprises (jusque 10 salariés) est essentiel, voire du « développement de l’entreprise jusque 20 salariés. La limite est le chiffre d’affaire d’un million d’euros. Au delà, on considère que l’entreprise a moins besoin de nous », précise Nelly Szymanski, en charge de l’accompagnement des TPE et des partenariats au sein de La Porte du Hainaut. 

Avec un oeil dans le rétro, les retours de vécu justifient cette dépense d’argent public. En effet, depuis la mise en oeuvre, sous l’ancienne présidence d’Alain Bocquet, La Porte du Hainaut a soutenu « 381 TPE à hauteur de 2,8 millions d’euros, pour un investissement de 27,5 millions d’euros, et la création ou la préservation de 1 129 emplois. Ensuite, le plus important est que notre taux de pérennité des TPE soutenues, depuis cette date, est de presque 70% », déclare Christophe Pannier, le vice-président en charge du commerce de proximité. Pour cette édition 2025, le Président de la CAPH, Aymeric Robin, Ludovic Aiguier, le président de la commission dédiée, et donc Christophe Pannier ont participé à cette cérémonie de mise à l’honneur des TPE sur l’ensemble du territoire. A cette occasion, Aymeric Robin rappelle le moteur premier de la réussite en s’adressent aux bénéficiaires : « Vous devez être fiers de vos activités, de vos passions, et de votre savoir-faire ! »

19 TPE soutenus pour l’édition 2025

Pour ce nouveau cru, 19 entreprises ont bénéficié d’un soutien de la CAPH, pour un montant de 137 430 euros et de 43 emplois soutenus, le « plus souvent pour de l’équipement », ajoute Nelly Szymanski. Comme à chaque fois, il ne faut pas oublier que ces dossiers sont aussi suivis par des partenaires comme la BGE, la CCI Grand Hainaut, Nord Actif, le Réseau Entreprendre, Val’Initiative, SOS Germinal (liste non exhaustive).

A titre d’exemple, les élus ont fait étape chez « New’s Frites », au rond point de l’Avenue Henri Durre sur Raismes face au passage du futur Contournement nord, où s’écrit « une belle histoire, car Willy Wailliez est un ancien salarié de ETEX (Eternit). Il a repris cette enseigne le 01 septembre dernier avec tout le personnel », commente Aymeric Robin. 

Ce dernier témoigne de cette reprise réussie d’une activité déjà bien installée. « J’ai conservé tous les salariés, la carte, mais avec des nouveautés comme les suggestions et certains nouveaux plats. Mon chiffre d’affaires a augmenté, depuis septembre 2024, de 30% », explique le nouveau propriétaire du fonds de commerce. 

Sandrine Debailleux, tapissière et décoratrice

Ensuite, comme un symbole du savoir-faire, la délégation a visité une diplômée « Tapisserie-Garnisseur », en l’occurrence Sandrine Debailleux. Cette Artisane est polyvalente, travaille sur les fauteuils anciens afin de regarnir les coussins, rideau, voilage, déco, voire même le cuir. Clairement, au fil des années, elle a fait sa réputation grâce à la qualité de son travail dans un marché de niche, là où la banalité ne réussit jamais, il faut être exceptionnel et créatif.« D’ailleurs, le soutien de la Porte du Hainaut m’a permis d’acquérir une machine à coudre spécifique pour le travail du cuir. En ce moment, j’ai récupéré un marché pour un salon du manège où je restaure des pares-chocs en cuir de petites voitures, mais aussi 60 coussins de manèges », commente Sandrine Debailleux. 

Ensuite, elle rappelle qu’elle a été installée pendant 10 ans chez elle, toujours sur la cité thermale, puis son nouveau local près de la mairie au 1 rue Mathieu Dumoulin à Saint-Amand-les-Eaux. « C’est à la fois mon atelier et mon show-room. Bientôt, nous devrons déménager, car ce site commence à être trop petit », ajoute-t-elle, car son mari est ébéniste, et leur activité est également plus large comme de la déco d’intérieure avec une imprimante 3D « exclusivement avec des déchets de maïs, de café, du moût de bière, des coquilles de moules, que des produits recyclés », conclut-elle.

Le Jolly à Saint-Amand-les-Eaux

Chemin faisant, les élus ont poursuivi vers un espace atypique, au sein de l’ancien Commissariat de Police Grand Place à Saint-Amand-les-Eaux, où un vaste espace de coworking se conjugue avec une restauration rapide, mais de qualité avec du « fait maison ». En effet, ouvert depuis septembre 2024, le « Jolly » est un site impressionnant par la qualité de la rénovation, avec changement de destination, pourvu d’une grande luminosité et d’une amplitude horaire importante pour les usagers. « J’étais pilote d’avion et j’ai très longtemps utilisé ce type de lieu, partout dans le monde, où on vient avec son ordinateur portable pour travailler. C’est pratique et c’était l’idée de départ. Toutefois, nous avons eu des demandes pour de la petite restauration d’où cette offre complémentaire aujourd’hui ! », indique Alexandre Davaine, l’exploitant de Jolly. 

Romain Bourgeus, menuisier sur-mesure

Sur la route du savoir-faire, les élus ont visité l’entreprise « BR Aménagement » sur la Zone Industrielle des Six Mariannes sur Escaudain. Là, nous parlons d’une TPE en menuiserie, mais uniquement du sur-mesure. Romain Bourgeus, 24 ans, s’est lancé sur cette niche dans la fabrication de mobilier. « Pour montrer nos capacités de fabrication, nos meubles de bureau sont du sur-mesure. Nous pouvons intervenir dans toutes les pièces de votre habitation, dressing, placard, rangement, aménagement de combles, fabrication de meubles… Nous avons des clients sur l’ensemble de la région Hauts de France », indique le jeune entrepreneur. Installé depuis octobre 2023, La Porte du Hainaut a soutenu cette entreprise dans le cadre de l’acquisition d’une machine outil. 

Enfin, deux TPE sur Denain ont bouclé cette visite chez « Repair Sports » où articles et accessoires d’occasion, dans de nombreuses disciplines sportives, sont en vente pour le plus grand bonheur des fans de sports,  et « Sapore Italia », une épicerie fine italienne dont la réputation dépasse les frontières de la communauté italienne, voire de la commune tout simplement. 

Cette journée démontre, une fois de plus, que le succès d’une entreprise, de proximité ou pas, passe invariablement par la qualité du travail proposé, des produits fabriqués, et parfois d’un savoir-faire unique ! Le message le plus porteur de la soirée a été lancé par Jérome Lempereur, Pdt de la Porte du Hainaut Commerce : « Commerçants optimistes, rejoignez-nous ! »

Daniel Carlier

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(BASKET NM 3) : Beuvrages a du se sortir les tripes pour s’imposer face à Juvisy

9 mars 2025 à 07:12

(visuel La défense beuvrageoise s’est souvent montrée intraitable)

BEUVRAGES DANS UNE POSITION INDELICATE

A neuf journées de la fin de l’exercice 2024-2025 (quatre à domicile, cinq à l’extérieur) l’Union Sportive Municipale de Beuvrages est dans une position indélicate, pas catastrophique mais pas très brillante non plus. Onzième du classement sur quatorze formations, elle occupe actuellement la dernière place (quatre descentes) pour l’étage d’en dessous avec 23 pts pour six victoires et onze défaites ! La cause ? Peut être une défense qui encaisse trop de points (un peu plus de 78 pts de moyenne).

UNE REVANCHE A PRENDRE

Florent Delcambre a apporté son métier à la mène

Dans cette 18e journée de NM3, les Beuvrageois avaient  l’occasion, avec l’appui de leurs fidèles supporters, d’améliorer leur classement avec la venue de Juvisy (6e, 26 pts, 9 victoires, huit défaites). Battus dans l’Essonne lors du match aller (84-68) il était crucial de prendre leur revanche sur leur parquet de la salle Delaune.

LA DEFENSE BEUVRAGEOISE A TENU BON

Dès le début des hostilités, un sacré coude à coude s’installait. Personne ne désirait lâcher du lest et du coup la marque avait un mal fou à s’emballer : 5-6 (5e), 12-11 (8e) pour arriver à la première pause roue dans roue (16-17, 10e). Déjà les joueurs de l’Essonne, dans le sillage de Rafai, leur capitaine, contestaient régulièrement les décisions d’arbitrage et à partir de là ils reçurent les foudres des deux arbitres. Pas moins de quatre fautes techniques sur l’ensemble de la rencontre. Jusqu’au repos les deux formations se rendaient panier pour panier : 23-21 (15e), 30-30 au repos. L’USMB n’arrivait pas à distancer ses hôtes du soir à cause d’un manque d’adresse mais également bon nombre de mauvaises passes et mauvais choix.

A la reprise cela s’améliorait chez les hommes d’Alexis Poteau qui prenaient le commandement ; 37-32 (24e). Cette fois, avec une défense de fer et des barbelés dressés devant leur cercle, ils empêchaient Juvisy de revenir à sa hauteur : 56-50 (30e). Dix minutes à tenir dans une grosse ambiance. Une dernière période dans laquelle l’USMB s’est faite un peu peur en vendangeant assez bien de lancers francs. Des points importants lorsque la marque est serrée : 61-59 (38e), mais finalement la victoire avait choisi son camp depuis quelques minutes. Score final : 70-64.

Alexis Poteau avait demandé de combattre : message reçu

Un succès important qui, avec la défaite de Ste Marie aux Chênes à domicile face à Courbevoie (73-109) et celle de Paris 14 à Roncq (87-73), permet à Beuvrages de s’éloigner provisoirement de la zone rouge.

Les réactions :

Osman Abdoul Karim (coach de Juvisy) : << Ce soir nous n’avons pas été lucides. Les gars se sont trop focalisés sur l’arbitrage et du coup se sont mis les arbitres à dos. Dommage, face à cette belle équipe, nous avions de l’adresse, surtout sur la ligne des lancers francs. >>

Olivir Varga (joueur de Beuvrages) : << Une victoire qui fait du bien après une série de défaites, surtout que l’on va enchaîner des gros avec Cambrai, Coubevoie, et Roncq. Un match physique c’est souvent le cas face aux équipes parisiennes très intensives et très grandes. Il fallait tout faire, se battre pour les stopper, ce fut très dur mais nous avons réussi à vaincre. >>

Alexis Poteau (président-coach de Beuvrages) : << J’avais demandé aux gars de combattre, ils se sont battus durant quarante minutes malgré des hauts et des bas. Défensivement, c’est bien avec seulement 64 points encaissés face à  ce style d’équipe. Avec le retour de Delcambre, Flamme et l’intégration de Mouéza fait beaucoup de bien. Là je pense que nous avons le groupe pour aller chercher des victoires. Avec ces lancers francs ratés, on s’est fait un peu peur mais au final cette victoire est une bonne chose au plan comptable et pour la confiance. >>

USM BEUVRAGES  – JUVISY : 70-64 (16-17, 14-13, 26-20, 14-14)

Beuvrages : Odouala 8, Brouillard 16, Delcambre 7, Flamme 18, Dullieux 15, Marnette 1 ; Mouéza 5.

Juvisy : Kinzenzi 12, Diawara 18, Broliron 5, Sibide 2, Lof 2, Azanlekor 9, Konan 3, 

Rafai 3, Person 10.

Olivia et Robert Place

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La Gauche manifeste contre Jordan Bardella à Valenciennes

8 mars 2025 à 16:00

Pierrick Colpin : « Le RN se moque de ses électrices et de ses électeurs »

Concrètement, la séance de dédicace a rassemblé des fans du Valenciennois, et au delà, du Président du Rassemblement National, la large file d’attente débutait devant le Grand Hôtel, se poursuivait rue des Monnayeurs, tournait devant le lycée Wallon pour s’arrêter devant la CAF. En face, une manifestation autorisée et organisée par les syndicats, Nous Toutes Valenciennes, et les forces politiques, comme Pierrick Colpin, beaucoup plus modeste. Cette dernière était contenue, sur la Place de la Gare SNCF, par une présence de la Police Nationale impressionnante, comme du service de sécurité interne du Rassemblement National. 

Cet événement sur le Hainaut intervient à un moment singulier, pour ne pas dire charnière, dans la vie du mouvement d’extrême droite. En effet, Le RN connaît un momentum politique difficile, poutinophile de longue date, emprunt bancaire à la clé, adorateur de Donal Trump d’un autre côté, et une large majorité de Français inquiète au plus haut point sur la situation internationale. Alors, constater avec dépit que ce parti, dit patriote, choisit l’agresseur russe, voire l’ouragan Trump, plutôt que la carte française, quelle que soit son obédience politique, trouble l’électorat profond. 

Pour contrer cette image, Marine Le Pen se raccroche à la dissuasion nucléaire, qui restera française, seul le périmètre vital changerai, et Jordan Bardella se concentre sur la relation avec l’Algérie sans pour autant tuer dans l’oeuf la popularité montante de Bruno Retailleau. En résumé, première victime en France de la guerre en Ukraine, le Rassemblement National boit la tasse politique et essaye de s’évader de cette spirale négative avec un Tour de France de Jordan Bardella pour des dédicaces de son livre, voire de belles images sur TikTok. On en est là, ça va mal… au RN ! 

Enfin, on n’oublie pas cette échéance du 31 mars 2025 relative au jugement à l’endroit de Marine Le Pen, présumée innocente, concernant les emplois présumés fictifs au Parlement européen. Comme disait l’autre, les « emmerdes, ça volent toujours en escadrille »… comme les missiles en Ukraine sur les civils chaque jour ! Pour la carte locale, on peut toujours compter sur le « Grand Diseux… » du cru, Sébastien Chenu, toujours la diatribe à la ceinture prête à dégainer, mais il serait plus utile pour les Françaises et les Français que le député de la 19ème trouve une SEULE idée constructive face à cette situation internationale, jamais connue depuis 1945… ! En terme de personnalité politique locale, on note la présence au sein du Grand Hôtel de Laurent Lasselin, il venait sans doute prendre un café par le plus grand des hasards. 

« Jordan Bardella vote le contraire de ce qu’il dit », Pierrick Colpin

Pour le jeune candidat du Nouveau Front Populaire en juin 2024, Pierrick Colpin, cette manifestation « pacifique vient combattre les idées, Le RN se moque de ses électrices et de ses électeurs. Jordan Bardella vote le contraire au Parlement européen comme à l’Assemblée nationale de ce qu’il dit, contre les hausses de salaire, contre les Droits des travailleurs. Enfin, à chaque fois qu’il doit choisir, il soutient E.Macron », tance Pierrick Colpin.

Aucun doute que le drapeau de l’extrême droite est planté pour les prochaines élections municipales dans le Hainaut, les forces politiques de l’arc républicain sont averties.

Daniel Carlier

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Les Droits des Femmes dans le Valenciennois… toute l’année !

7 mars 2025 à 18:45

Fabienne Lambert/Adjointe aux associations : « Il faut faire avancer la cause des femmes »

Au sein de la Maison des Associations de Valenciennes, « la structure la plus importante dédiée aux associations au nord de Paris avec 3 000 M2 », précise Fabienne Lambert, l’adjointe aux associations ; la ville centre organise des expositions, des conférences, notamment Daniel Cappelle sur les « Femmes remarquables » à Valenciennes ou l’UFAL sur les « Femmes héroïnes », des sensibilisations sur les violences intrafamiliales si prégnantes sur le Valenciennois, mais aussi des activités sportives, culturelles, voire gourmandes.

Lydie Zenasni, responsable de la MDA

« L’objectif est de soutenir, car il faut faire avancer la cause des femmes », souligne Fabienne Lambert. Au débotté, l’adjointe a invité le nouveau Sous-Préfet de Valenciennes. Ce dernier a honoré incognito, ou presque, cette sollicitation. Dans son discours, il souligne son attention « pour le monde associatif. Il faut passer de l’action théorique à la pratique. C’est un engagement au bénéfice de la société. Toutefois, il reste tant de choses à faire. Par exemple, il n’y a jamais eu de Sous-Préfète à Valenciennes, alors que nous sommes à un taux de féminisation dans le corps préfectoral de 40% », conclut Stéphane Costaglioli.

Retrouvez le programme à la MDA de Valenciennes (programme-mda-fete-les-femmes-2025).

Daniel Carlier

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(CAVM) Plan Climat, SAUR, Politique de la Ville, et un coup de vent… !

7 mars 2025 à 05:53

Fin d’un lamentable marché public avec le choix définitif du concessionnaire SAUR/THEYS Assainissement

La délibération n’a pris que quelques minutes pour un vote conclusif afin de graver dans le marbre le choix du concessionnaire par affermage, l’entreprise SAUR/THEYS Assainissement pour une durée de 7 ans et 7 mois. Retour sur les péripéties du plus important marché public 2020/2026 de Valenciennes Métropole sur https://www.va-infos.fr/2025/02/07/cavm-lattribution-du-marche-public-des-eaux-usees-et-des-eaux-pluviales-a-lentreprise-saur-en-mars-2025/

Apparue dans l’hémicycle pour ce vote déterminant, Véronique Dupire, vice-présidente en charge de cet appel d’offres raté, c’est le moins que l’on puisse dire, n’a jamais expliqué les tenants et les aboutissants conduisant à cette erreur majuscule, hors commission dédiée, en plénière aux élus communautaires. Compte tenu du montant de ce marché public, plus de 100 millions d’euros, le minimum minimorum était une certaine transparence sur ce sujet vis à vis des contribuables du Valenciennois. Bref, cachons (les boulettes) de ce marché public que je ne saurais voir… !

« Être efficace », Régis Dufour Lefort

Ensuite, Régis Dufour Lefort a présenté un 1er bilan mi-parcours, de 2021 à 2024, sur l’action engagée dans le cadre du PCAET(Plan Climat-Air-Energie Territorial) signé en 2021 pour six ans. L’objectif est évidemment la réduction de la consommation de CO2 sur les 35 communes, la sobriété énergétique tant attendue par les collectivités publiques, les entreprises, et les particuliers dont le rôle n’est pas celui d’un spectateur, mais d’un acteur responsable à part entière. 

« Sur 3 ans, la réduction de la consommation de gaz est significative, 330 000 MWH, mais une hausse de l’électricité de 118 000 MWH, donc un delta à la baisse d’environ 210 000 MWH. A ce jour, 11 bus au BIO GAZ sont en action, 4 friches sont en renaturation comme la « Ferme d’Anzin », un futur réseau de chaleur a été validé par les institutions publiques et les entreprises fournisseurs, un nouveau centre de tri public est achevé sur le site de Douchy-les-Mines… Plus globalement, pour chaque action, notre volonté est d’être efficace. Nous sommes sur la bonne trajectoire, mais il reste beaucoup à faire », conclut le vice-président en charge du climat.

Suite à cette présentation, Quentin Omont pour l’opposition reconnaît « l’effort engagé, notamment sur le bâtimentaire, mais également sur un réseau de chaleur prometteur. Pour le reste, le bilan est plutôt négatif. La « Ferme d’Anzin » n’est que l’arbre qui cache la forêt. Sur les déchets, l’agriculture, la réduction du CO2 en lien avec l’objectif 2030, ce bilan est assez déprimant sur toutes ces thématiques. »

Pour sa part, le Président de Valenciennes Métropole acquiesce « que ce 1er bilan n’est pas parfait. Pour le réseau de chaleur, le prestataire (privé) sera choisi d’ici la fin de l’année 2025. Charge à lui d’engager la mise en oeuvre de ce réseau de chaleur. Néanmoins, je partage avec vous votre analyse et j’ajoute que le comportement (des citoyens) sera le plus difficile à faire évoluer, car changer les habitudes. »

La politique de la Ville

La « Politique de la Ville » est sans doute la thématique la plus inconnue dans toutes les EPCI, malgré son impact massif sur la vie sociale dans les territoires. A la baguette de cette mission, Laurent Depagne dont l’expertise est reconnue en la matière. Trois axes majeurs sont à dégager sur cette nouvelle page de la « Politique de la Ville », la santé, l’insertion, et l’éducation. « Nous avons des partenariats forts avec le Centre Hospitalier de Valenciennes et l’Agence Régionale de Santé Hauts de France. Nous travaillons aussi sur un appel à projet sur la santé mentale », précise le vice-président. Plus globalement, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes souligne « une agglo proche de l’humain ». Ensuite, une action croisée avec La Porte du Hainaut s’articule autour de la lutte contre les violences intrafamiliales, car « c’est un sujet d’arrondissement », poursuit Laurent Depagne et même un sujet essentiel (malheureusement) sur le ressort judiciaire du Tribunal de Grande Instance de Valenciennes/Avesnes. 

Sur le point financier, Laurent Degallaix rappelle le désengagement de l’Etat au fil des budgets et la compensation de la CAVM afin de maintenir une « Politique de la Ville » ambitieuse. 

Histoire d’éolienne…

On l’a pas vu venir, une délibération de forme sur l’autorisation d’un projet de deux moyennes éoliennes sur Onnaing, à « titre expérimental », explique Jean-Marcel Grandame, a débouché sur un débat sur les éoliennes. 

Chacun se souvient d’une tempête politique entre 2004 et 2008 sur cette thématique, et notamment sur le village de Sebourg, c’était la guerre… à relativiser compte tenu des évènements que nous vivons en ce moment. Pour autant, l’intervention d’un élu communautaire évoquant la problématique du Pays Solesmois avec « l’autorisation de 5 éoliennes au début. Elle est aujourd’hui submergée par les projets en cours. Si vous ouvrez la porte sur le Valenciennois… ». Cette intervention n’a pas manqué d’interpeller l’hémicycle communautaire et en premier lieu le Président de Valenciennes Métropole : « Je partage votre crainte. » Après échange, Laurent Degallaix propose un report de cette délibération dans l’attente de nouveaux éléments d’informations, voté quasi à l’unanimité. Quentin Omont rebondit tout de même pour rappeler que le « l’installation est au bon endroit. Plus globalement, le compte n’y est pas du tout sur les énergies renouvelables. » 

Comme depuis le début du siècle, l’éolien est un sujet tabou sur le Valenciennois, mystère, mais effectivement, comme indiqué précédemment, le changement de comportement des individus va prendre du temps… ! Celui qui peut croire que le solaire et l’éolien ne seront pas une source énergétique majeure pour les particuliers d’ici la fin du 21ème siècle n’est pas du tout en phase avec la réalité du changement climatique. L’Europe du Nord est déjà beaucoup plus avancée que nous avec nettement moins de foncier disponible !

Journée Internationale des Droits de la Femme avec la CAVM

A l’avant veille du samedi 08 mars, Isabelle Choain, en charge de l’égalité homme-femme sur l’EPCI, rappelle les multiples initiatives sur l’arrondissement. « Le 08 mars, ce n’est pas seulement une journée, mais un mois d’animations sur le territoire », conclut-elle (Plaquette-journee-des-femmes-2025-V2).

En bref :

Les élus communautaires ont voté pour un transfert définitif  de la compétence archéologique préventive de la ville de Valenciennes vers Valenciennes Métropole. Au 01 janvier 2026, les 35 communes pourront bénéficier de ce service très important pour les collectivités locales dans le cadre de leurs projets urbains.

Daniel Carlier

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