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(Denain) La crèche « Aux P’tits Calins » labellisée AVIP (Accueil à Vocation d’Insertion Professionnelle)

25 janvier 2025 à 06:21

En activité depuis 1971, la crèche « Aux P’tits Calins » à Denain évolue sur son site actuel depuis 1996 avec l’acquisition par la commune de la Ferme Thonville, en 1996, suite au décès des exploitants. Puis, dans le cadre du 1er programme ANRU en 2010, porté par le maire à la veste rouge Patrick Roy, la rénovation du Faubourg du Château a compris la réhabilitation/extension de ce bâtiment. Le tout forme un mélange heureux entre l’existant et les nouveaux espaces de vie, mais cette rénovation majuscule permet surtout à cette structure de bénéficier de nombreux atouts pour l’accueil des tout-petits de 10 semaines à 6 ans. Aujourd’hui, elle est gérée par l’ACSRV (Association des Centres Sociaux et Socioculturels de la Région de Valenciennes), comme les deux centres sociaux de Denain, Faubourg du Château et Bellevue, avec 7 salariés sur site.

Concrètement, vous avez une vaste salle de vie, des espaces d’accueil enfants/parents, des salles de mobilité, deux dortoirs, une cuisine sans oublier la pièce centrale, la lingerie dont les « machines tournent en permanence », souligne Christine Schmieder, responsable de la Petite crèche « Aux P’Tits Câlins ». Enfin, une aire de jeux extérieure est également disponible. 

Le label AVIP

Cette structure a un agrément de 20 places, 10 en halte-garderie, 5 en crèches, et 5 en AVIP. Alors, attention, 5 places ne veut pas dire 5 enfants, mais un plein temps occupé par plusieurs enfants durant la journée. Néanmoins, la famille doit laisser l’enfant au moins deux demi-journées par semaine afin d’assurer un temps d’adaptation minimale à la collectivité.

Ensuite, ladite structure accueille 7 enfants en janvier et 8 en décembre dernier dans le cadre de ce nouveau dispositif AVIP. « Nous avons choisi de prioriser les familles monoparentales où la maman est en recherche d’emploi », poursuit la Directrice. Oui, la maman solo est devenue une cause emblématique de l’insertion par l’emploi. C’est pourquoi, la CAF a conçu ce label, et les moyens associés, pour proposer ce type de service au sein de structures éprouvées comme « Aux P’tits Calins ». 

Pilier de ce dispositif pilote en faveur des personnes en insertion professionnelle, la CAF du Nord reste très attentive à la réussite de cette expérimentation. La présence de Véronique Delcourt, présidente du Conseil d’Administration de la CAF du Nord, et de sa Directrice, témoigne de l’enjeu lié à ce « dispositif innovant », souligne la Présidente. L’AVIP s’installe petit à petit sur les bassins de vie, lancé en juin 2024 avec plusieurs labellisations dans le département, la crèche « Aux P’tits Câlins » est pourtant la 1ère sur le Valenciennois. D’autres suivront en 2025 tant le besoin de réduire le taux de chômage constitue une priorité absolue sur les 2 communautés d’agglomérations. 

La commune hôte, représentée par son adjoint David Audin, est ravie de cette initiative, car « Denain est une ville qui bouge, elle est dans une forte dynamique. D’ailleurs, la baisse du chômage est importante. » Dans la suite logique, ce soutien aux personnes en recherche d’emploi s’inscrit dans la continuité territoriale.

Véronique Delcourt et Jean Clavery

Pour sa part, Jean Clavery, le Président de l’ACSRV dont la première émanation sur Valenciennes fête ses 70 ans en 2025, rappelle sur la durée « les tonnes de câlins » au sein de cette structure à Denain où durant l’année 2024 « nous avons accueilli 110 enfants au sein de 82 familles. »

Enfin, l’Etat prend tout sa part dans le cadre de la « Politique de la Ville » où tous les partenaires soutiennent financièrement les structures sociales dans les quartiers prioritaires. En l’espèce, cette initiative intéresse au plus haut point l’Etat de proximité, car « 25 à 30% des personnes en recherche d’emploi, dans les QPV (Quartier Politique de la Ville), sont des mamans solo », déclare le nouveau Préfet à l’égalité des chances Hauts de France. 

Daniel Carlier

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À partir d’avant-hierVa-Infos.fr

(CAPH) La politique du « Colibri » est aussi un pas de géant !

24 janvier 2025 à 06:45

(Les maires devant la nouvelle identité graphique de la CAPH)

Aymeric Robin : « Une agglo est forte de ses communes fortes »

Evidemment, une actualité locale était incontournable pour le Président de La Porte du Hainaut. En effet, la démission de l’ancien, et premier Président de l’agglo, Alain Bocquet, a choisi de se retirer de son mandat de maire dans sa ville de coeur, Saint-Amand-les-Eaux. Bien sûr, ce n’est pas le moment de dérouler les tenants et les aboutissants de cette dernière. Par contre, Aymeric Robin rappelle ses débuts auprès de l’homme politique à la dimension nationale, locale, et intercommunale avec le passage de 25 communes à 47 entre 2001 et aujourd’hui.

« Il n’était pas très favorable aux coopérations intercommunales, mais il a su tirer le maximum d’un regroupement utile d’intercommunalités existantes sur ce territoire », entame Aymeric Robin. Cette création ex nihilo (2001-2020) a permis à cet élu « visionnaire et bâtisseur de réhabiliter le site minier de Wallers Arenberg, construire un réseau de médiathèques, des nouvelles piscines, les halles dans les communes rurales, le soutien aux sports de haut niveau et sans oublier la création du salon Made In Hainaut. Parfois, son initiative comme la rénovation des églises pouvait apparaître singulière », poursuit le Président de la CAPH depuis 2020.

Enfin, il ne pouvait pas passer sous silence ses célèbres punch-line…, « ma préférée est-lorsque le nombril remonte au cerveau, cela devient un pois chiche- ! ». Pour les autres auditeurs, celle-ci est très subtile « la patience est une vertu révolutionnaire. »

« Agir pour ne pas subir », Aymeric Robin

Assurément, faire un résumé en quelques lignes du contexte international et national donne le vertige, presque terrifiant ! « La souveraineté des nations est menacée. Les puissants tuent, asservissent, mais agissent aussi pour l’argent (comme D.Trump et le sous-sol du Groenland). Au niveau national, l’Assemblée nationale est divisée en 4/4. Cette situation laisse la place à la radicalité », commente Aymeric Robin.

Face à ce torrent incontrôlable, l’action locale demeure la seule ligne politique tangible : « Je fais mienne la phrase de Condorcet- Qu’importe que ce soit bien, du moment que ce soit mieux qu’avant- A ce titre, nous obtenons des bons résultats en terme de chômage, moins 4% au 3ème trimestre 2024 sur notre territoire, moins 4,5% chez les femmes et moins 6% chez les jeunes. Il faut agir pour ne pas subir. C’est cela notre BIB ».

Evidement, le développement économique joue à plein dans ces résultats positifs, l’installation de Dickson sur Hordain, Lesaffre sur Denain, et un suivi des personnes très éloignées de l’emploi par le PLIE « avec 600 demandeurs d’emplois accompagnés pour 60% de retour à l’emploi. »

Cette année 2024 a aussi connu son moment sport avec « le passage de la flamme olympique. C’était le plus beau avec l’embrassement mythique du chevalement. Notre territoire sera aussi au niveau pour le prochain passage du Tour de France sur le Hainaut (07 juillet). »

Ensuite, d’évidence un territoire ne peut pas tout…. « Restons lucide, nous n’avons pas des solutions à tout. Toutefois, nous appliquons la politique du colibri (chacun fait sa part). L’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en 1793 évoque le bonheur comme but de société. »

Enfin, le Président de la Porte du Hainaut s’inscrit résolument dans une gouvernance au service des collectivités locales : « C’est notre premier poste de dépenses publiques (tous dispositifs confondus), car une agglo est forte de ses communes fortes. »

Daniel Carlier

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Lublin, le Coffee Shop comme chez soi !

23 janvier 2025 à 07:00

Un profil de proximité

Originaire de Crespin, Ilona Dehne, a suivi un cursus universitaire au sein de l’IAE en licence et un Master en « Entrepreneuriat et Management de Projets » sur le site de l’IMTD du Mont Houy. En dernière année, vous devez travailler sur un projet entrepreneurial. En l’espèce, Ilona Dehne a tout simplement réalisé son travail universitaire sur un local déjà disponible, nous y reviendrons, rue de Paris à Valenciennes. « Je voulais m’installer sur Valenciennes et j’ai pu réaliser mon Business Plan sur cet emplacement, car j’avais remarqué qu’il manquait sur cette commune un Coffee Shop où vous pouvez manger du sucré et salé, fait maison, ouvert six jours sur sept, dans une ambiance cosy (https://www.tiktok.com/@lublincafe/video/7411801891685928224).» Très présente sur les réseaux sociaux et annoncée sur la Voix du Nord, son rêve est réalisé avec une ouverture le 02 novembre dernier dont le résultat est assez positif : « Je suis très contente de la fréquentation depuis 2 mois, il y a un creux durant ce mois de janvier, mais je pense que cela va reprendre vers l’arrivée des beaux jours. »

Un projet porté par la SAS Attractive Valenciennes

Le dispositif « Coeur de Ville » poursuit sa route à travers la SAS Attractive Valenciennes, composée de la ville de Valenciennes et de la CCI Grand Hainaut, car cette ouverture marque le 12ème local transformé au bénéfice d’un chef d’entreprise de proximité. Déjà rue de Lille, rue Vieille Poissonnerie, Place du Hainaut, et aujourd’hui la 1ère ouverture d’un local rue de Paris « et bientôt deux autres site rue de Paris », indique avec enthousiasme Gautier Hotte, Directeur général de la CCI Grand Hainaut « après une année 2024 très pauvre en candidature d’entrepreneurs »… on se demande bien pourquoi !

Pour mémoire, ce fonds d’Etat « Coeur de Ville » s’est fait jour en 2018 avec une mise en action rapide https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/action-coeur-de-ville-42 » permettant de soutenir le commerce de proximité dans les villes moyennes. Fort de cette opportunité, la ville de Valenciennes a donc signé un CRAC (contrat de revitalisation artisanale et commerciale) où la ville et la CCI Grand Hainaut ont fait cause commune pour inverser une tendance lourde en France, en l’occurrence le nombre pléthorique de cellules commerciales vides https://www.va-infos.fr/2018/05/30/le-crac-du-commerce-a-valenciennes/. Son bras armé, la SAS Attractive immatriculée le 02 février 2020 où outre le maire de Valenciennes et Président de Valenciennes Métropole, le Président de la CCI Grand Hainaut, le lien étroit de cette coopération bienveillante au chevet de l’entreprise de proximité est Didier Rizzo, adjoint à la ville-centre et vice-président sur le même item au sein de la CCI Grand Hainaut. 

Sur ce site particulier, le foncier était disponible depuis quelques années, un ex commerce de vêtements et deux studios à l’étage. La SAS Attractive Valenciennes a donc acquis (dès 2021) ce petit immeuble. Deux sujets était sur la table, le logement et l’espace commercial. Pour l’étage , « nous avons longuement discuté avec la ville de Valenciennes. Cette dernière a suggéré (à juste titre) qu’il y avait trop de studios à Valenciennes. C’est pourquoi, nous avons choisi la transformation en duplex (T3 acquis et géré par le bailleur social SIGH). Pour l’espace commercial, le dossier fut plus long à traiter. Au final, nous avons réalisé pour 60 000 euros de travaux pour ce rez-de-chaussée », souligne Gautier Hotte. Ainsi, les travaux de réhabilitation lourde ont démarré avec une livraison des clés début octobre 2024, car entre temps est intervenue la candidature de Ilona Dehne. Que du bonheur, elle coche toutes les cases, un cursus universitaire sur le Valenciennois avec une volonté farouche de tous les acteurs institutionnels de maintenir ses talents sur le territoire, une étude de marché carré, un concept bien senti, et une envie chevillée au corps pour cette jeune femme de 23 ans. 

Ensuite, un parcours classique avec un accompagnement de la jeune entrepreneure par le service création de la CCI sur différents aspects pour sa création, immatriculation, l’analyse de son étude de marché, de son business plan, de sa stratégie commerciale et de sa communication sur tout 2024, puis le passage de témoin à la SAS Attractive Valenciennes pour la prise du local, sans oublier la participation de Val Initiative, du CLAP, de Nord Actif sans oublier le financeur principal, la Caisse d’Epargne, et enfin une remise des clés « le 02 octobre où tout était fait, un site clé en main. Nous avons modifié l’espace cuisine et réalisé la décoration », précise Ilona Dehne. Bien sûr, l’autre intérêt du CRAC réside dans la signature d’un bail commercial, 3,6,9 avec « un loyer modéré », précise Marc Posak dans une commune où le niveau des loyers commerciaux demeure élevé. 

Avec sa meilleure amie et une âme polonaise

Enfin, dans ce Coffee Shop plane une âme polonaise, car déjà le nom de l’entreprise, « Lublin, Coffee & Food », évoque « le nom d’une commune où je suis partie dans le cadre d’Erasmus. J’ai observé que de nombreux Coffee Shop existaient dans cette commune. J’ai des racines polonaises comme mon amie d’enfance et meilleur amie ». Ilona a donc sollicité Daphka Kalinowski, comme elle originaire de Crespin, avec bonheur. « Elle m’a parlé de son projet et je n’avais plus emploi à cette date. J’ai rapidement accepté sa proposition », souligne Daphka Kalinowski avec elle aussi une racine polonaise familiale. D’ailleurs, au niveau phonétique, la prononciation exacte de cette enseigne est « Lubleen » comme en Pologne…

Pour conclure cette soirée d’inauguration, Marc Posak, administrateur de la SAS Attractive Valenciennes, met en exergue cette impression d’intimité dès que vous franchissez la porte : « On n’a immédiatement l’impression d’être chez soi. Je félicite Ilona et Daphka de relever ce challenge, le financement de ce projet par la Caisse d’Epargne (encore très présente pour les projets de proximité comme rue de Mons-Maison Herva), et la SAS Attractive Valenciennes pour le portage du projet. »

Voilà la belle histoire de ce début d’année, un peu de positivité n’est pas superflue durant ce moment singulier de notre démocratie !

Daniel Carlier

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Célébrer le corps, une exposition d’Elodie Derache au Centre d’Art Ronzier

22 janvier 2025 à 05:39

Élodie Derache crée des sculptures et installations qu’elle modèle comme des corps ou des entités vivantes dont elle prend soin, relie et protège. Elle travaille avec des matériaux filaires et céramiques principalement. D’ailleurs, elle a commencé sa carrière artistique par des petites pièces mêlant céramique et crochet ou tricot.

L’anatomie et l’univers médical sont aujourd’hui ses sources d’inspiration, de réflexion et de questionnements. Le fonctionnement de nos corps et ce qui se trame en nous habitent pleinement sa pratique. Elle est attirée par ce que la société juge et rejette : le monstrueux, dégoûtant, difforme, … ce qui fait peur.

Ses processus de construction, de transformation et de modifications sont plus importants que le résultat final. Relier ce qui est disjoint constitue la trame de ses explorations. Pour se relier à soi, et aux autres.

Ce titre énigmatique, « En premier, ne pas nuire » est le premier principe de prudence appris aux étudiants en médecine. Pourtant l’origine de cette locution est incertaine. Elle ne se trouve pas dans le serment d’Hippocrate de façon explicite mais le passage qui pourrait s’en rapprocher est: « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrais de tout mal et de toute injustice. »

Il est question dans cette exposition, de corps, de fragments de corps… en tout cas, de formes qui font appel à la chair. Le vernissage a été l’occasion pour Elodie de nous présenter une rencontre, un trait d’union entre son travail d’avant et celui qu’elle élabore aujourd’hui.

Une performance de Cheese.nan.Goldwyn a en effet ponctuée la soirée. C’est le fruit d’une rencontre entre deux êtres sensibles. Quand Elodie l’a rencontré, elle lui a confié son rêve d’habiller une drag-queen. Mais plus qu’une parure, c’est la création d’un être, la métaphore du travail d’Elodie. De l’intérieur du corps, à l’extérieur. Le projet était lancé. C’est donc là qu’à commencé l’élaboration d’une scénographie. 

Cette performance était un écho à la re-naissance d’Elodie qui a opéré un virage dans sa pratique. Un être étrange qui sort d’un cocon, un aspect effrayant mais une attitude douce à l’encontre des spectateurs, ébahis par cet être de chair, à la fois attirant et repoussant. Une robe d’entrailles textile, une parure qui ne peut que nous rappeler La robe de Chair de Janna Sterbak. Un appel à célébrer le vivant, tout le vivant, à regarder au delà des normes. A voir la beauté ailleurs que dans ce qu’on nous dis l’être.

Elodie veut révéler l’intérieur du corps et le magnifier. Son travail a énormément évolué en quelques années. Si elle s’intéresse toujours au corps, c’est moins dans une dimension ornementale et décorative. Son vocabulaire de formes est organique et si il y a quelques années, elle s’attachait à des gestes autour du fil, aujourd’hui elle est plus dans l’expérimentation, elle sort du cadre. Béton, laine de mouton brute, latex, sang, toile de jute… des matériaux plus impurs, des finitions moins ouvragées.

Mais pourquoi célébrer l’intérieur du corps ?

Son point de départ est le constat général d’une société et de la perception du corps morcelé que se soit du point de vue social, médical ou politique. Elle rejoue sans cesse avec les idées de fractures et séparation. Comment refait-on du lien entre ses éléments ?Comment soigne-t-on ces éléments morcelés ? Comment soigne-t-on tout court aujourd’hui ? Le fil, élément originel constitue la matrice de ses créations organiques aux allures viscérales, il représente les réseaux et les connexions qui peuplent notre corps.

Ce corps éventré est avant tout chez Elodie une volonté de rapprocher le corps et l’esprit, de ne plus avoir peur de la perception corporelle. Un exposition venant des entrailles pour une ode à la vie ?

L’exposition est visible au centre d’Art de l’UPHF, Boulevard Henri Harpignies à Valenciennes, du mercredi au samedi de 11h à 17h-entrée gratuite jusqu’au 15 février 2025. Contact: service.culturel@uphf.fr

Jane Huvelle

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Dans l’attente du « Tour de France » à Valenciennes le lundi 07 juillet…

21 janvier 2025 à 05:33

(Visuel Philippe Guilbert, Valérie Létard, et Laurent Rigaud en compagnie des apprentis de la CMA Hauts de France)

Christian Poiret : « Le Département est là »

En propos liminaire, le Président du Conseil départemental du Nord a longuement évoqué le rôle social de la plus vieille institution française (1789), son empreinte social éminente pour laquelle il lance un impérieux message d’unité avec l’Etat de proximité. « Le Département est là, mais j’ai besoin de vous, d’un Etat fort et d’un Département fort », exhorte Christian Poiret.

Philippe Guilbert, Co-Président de la CMA du Nord et Bertrand Gaume, Préfet de la région Hauts de France

Fort de 647 communes, le Nord est le plus grand département de France, le plus peuplé avec 2,6 millions d’individus, un territoire hors norme très jeune par ailleurs. Dans cette France du Nord où la solidarité est une vertu cardinale, un « ADN du Département », commente Christian Poiret, le Tour de France 2025 s’invite dans la région Hauts de France.

Presque en lévitation sur le sujet, le chef de file du Conseil département du Nord n’est pas peu fier d’un départ en France, et qui plus est dans les Hauts de France. « Après des départs à Copenhague, Bilbao, Florence, et en 2026 sur Barcelone, le Tour part de Lille le 05 juillet 2025. Je remercie la MEL, la Région et la commune de Lille pour leur soutien immédiat en faveur de ces 3 étapes du Tour de France 2025 dans les Hauts de France ». 

« Le cyclisme n’a pas de stade », Christian Prudhomme

Bien sûr, la présence de Christian Prudhomme, Directeur général de l’entreprise A.S.O, en charge de l’organisation du Tour de France, a constitué le fil rouge de cette cérémonie exceptionnelle. « Le cyclisme n’a pas de stade. Il vient là où les élus le souhaitent. Cette région est une terre formidable. Je remercie les élus de nous accueillir pour un Tour de France 100% français », commente l’ancien journaliste, diplômé de l’ESJ de Lille, et devenu l’homme fort du TDF prenant la suite d’un autre homme du Nord, Jean-Marie Leblanc. 

Le Tour de France, un nouveau défi sécuritaire

Christian Prudhomme

Après un déroulement sans accrocs des épreuves de hand et de basket au sein du stade Pierre Mauroy « avec 1,3 millions de spectateurs pour 52 rencontres disputées », précise Bertrand Gaume, le nouveau défi sécuritaire passera par 3 étapes, dont le départ, début juillet 2025. Le Préfet de Région n’est pas à sa première expérience en la matière après un passage du TDF dans le Vaucluse, alors qu’il était en charge dans ledit département. Ce dernier souligne un événement dont le fil conducteur est invariablement « un rassemblement des Français ». 

Evidemment, le départ le 07 juillet de l’Athènes du Nord est très attendu dans le sud du Département. Ne doutons pas que le territoire sera au diapason de cet événement populaire. 

https://www.letour.fr/fr/parcours-general

Daniel Carlier

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La CMA Formation muscle sa filière automobile sur Trith-st-Léger

20 janvier 2025 à 05:32

(Visuel de gauche à droite, Dominique Savary, maire de Trth-st-Léger, Philippe Guilbert, président CMA du Nord, et responsable pédagogique CMA).

Avec l’harmonisation d’une nouvelle appellation commune à tous les sites d’apprentissage, CMA Formation, l’institution efface de fait divers noms comme CFA, URMA…, à travers un véritable choix clair de communication.

Evidemment, le département le plus peuplé de France, 2,6 millions d’euros, avec la particularité d’être aussi le département le plus jeune, comprend 3,4 millions de véhicules. On comprend mieux une appétence pour la construction automobile dans le Nord Pas de Calais et par porosité la formation essentielle aux métiers de l’automobile. Dans cette optique, le site de CMA Formation de Trith-st-Léger accueille des apprentis depuis le mois d’octobre 2024, une quinzaine, afin d’acquérir des compétences dans les domaines de la carrosserie et de la peinture. Pour cette date particulière, le vice-président à la région Hauts de France, Arnaud Decagny, en charge de l’apprentissage, de l’artisanat et du numérique, insiste sur le « caractère d’urgence de cette installation sur un territoire où la filière automobile, comme ferroviaire, est majeure ». 

L’ANFA (Association Nationale pour la Formation Automobile) fait également partie de cette équation au service de la filière. Evidemment, la validation technique par l’ANFA de ce site de formation était indispensable pour la concrétisation d’un espace de formation sur 800 M2. Son représentant, M.Degand père, loue pour sa part la qualité des ateliers de travail : « Franchement, il y a 30 ans, les équipements d’apprentissage étaient catastrophiques. Là, les ateliers sont d’une grande qualité. » Enfin, Philippe Guilbert, le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord, remercie les partenaires pour cette réalisation, le Conseil régional des Hauts de France avec un soutien financier de 800 000 euros, l’OPCO Mobilité pour 200 000 euros, mais également 600 000 euros sur fonds propres de la CMA Hauts de France, pour un montant global d’investissement d’1,6 millions d’euros. 

Des équipements de haute technologie

Pour cette 1ère année, vous avez une quinzaine de jeunes pour l’année scolaire 2024/2025, « mais le double l’année prochaine avec le passage en 2ème année des apprentis actuels et les entrants en 1ère année », précise Philippe Guilbert.

Plusieurs ateliers sont à la disposition des apprenants. Voyez plutôt, un atelier de carrosserie de haute technologie avec tous les outils indispensables sous la main, mais surtout une extraction par le sol des particules pour assurer la meilleure condition de travail des apprentis. Idem pour deux ateliers de peinture, où plus encore la nécessité de protéger les futurs professionnels est fondamentale, avec des systèmes de purification de l’air par le sol en mode vertical. Concrètement, les particules inhérentes à une opération de peinture automobile ne circulent jamais dans l’air, mais sont aspirés immédiatement vers le sol. 

D’autres ateliers sont disponibles comme un marbre (pour contrôler et redresser un véhicule déformé) avec des données numérisées et des comparatifs potentiels immédiats, voire un laboratoire de peinture, sans oublier un simulateur de peinture en réalité augmentée. Pour ce denier outil, les véhicules utilisables ne sont pas illimités. C’est pourquoi, le travail virtuel dans les conditions du réel apporte une véritable expertise pédagogique pour ces jeunes apprentis.

Voilà une nouvelle corde à l’arc des jeunes bénéficiaires de cette formation dédiée aux métiers de l’automobile, un secteur où le recrutement est en souffrance comme dans bien d’autres filières.

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Bihorel, Escaudain n’a tenu qu’une mi-temps

19 janvier 2025 à 08:07

(Visuel Olivier Schellaert avait pourtant bien préparé ses filles)

LE BF ESCAUDAIN EN MAUVAISE POSTURE

10e, 14 pts pour trois victoires et huit défaites, on ne peut pas dire que les Escaudinoises naviguent sur une bonne vague. Non elles sont actuellement dans une position de reléguable avec le Stade Français qui semble déjà condamné n’ayant toujours pas connu les joies de la victoire. A la décharge du BFE, qui n’avait déjà pas un effectif pléthorique, trois de ses joueuses : De Sousa, Busignies et Martini ont quitté le navire en fin d’année dernière pour diverses raisons. Afin de peaufiner un peu leur effectif les dirigeants escaudinois ont fait appel à Tyméa Zonzon (19 ans, 1,81m, poste 2/3) en provenance de Villeneuve d’Ascq qui évolue au BFE depuis quelques semaines sous licence ASP (autorisation secondaire de performance) à savoir qu’elle peut à la fois jouer  avec le centre de formation de l’ESBVA et le BFE.   

BIHOREL : Un adversaire blessé

L’Américaine Jasmine Gill sur la ligne des lancers francs

Et voilà Bihorel (7e, 17 pts pour six victoires et cinq défaites) qui se dresse sur sa route pour l’entame des matchs retour. Des Normandes qui se sont inclinées samedi dernier à Trith (84-69) plombant un peu plus ses ambitions : << Il va falloir vite se remettre dedans car nous avons un objectif qui est le top 3, à commencer par notre déplacement à Escaudain >> déclarait la capitaine Jenny Fouasseau ex-pro de St Amand et joueuse escaudinoise voilà deux saisons. Alors comment vont se présenter les banlieusardes rouennaises à la salle Allende : blessées et abattues ou couteau entre les dents afin de confirmer leur succès du match aller (67-42) ? Notons que ce sera également le retour de Ludivine Marie face à son club formateur.

Escaudain s’illustre puis s’écroule

Un sacré bras de fer s’installait dès le début des hostilités. Escaudain avait pris la rencontre par le bon bout et opposait une sacrée résistance à un des ténors de la poule B de N1 : 11-5 (5e), 22-20 (10e). Le sourire était sur les visages des supporters dans les gradins de la salle Allende. En poursuivant sur sa lancée le BFE prenait même sept longueurs d’avance : 29-22 (15e) et les plus optimistes se frottaient déjà les mains. Hélas, quelques mauvaises passes plus loin, Bihorel était revenu à hauteur : 29-29 (17e) et virait en tête au repos (36-38).

Margot Dubreucq va tenter de déborder Dufon

Mêmes actrices, mais pas même scénario à la reprise, Escaudain encaissant un 0-12 meurtrier lui ôtant tout espoir : 36-50 (25e). Son attaque  piétinait alors que sa défense était en mode << journée portes ouvertes >> et comme l’entrée était gratuite, Fouasseau et ses équipières s’y invitaient allègrement : 45-63 (30e). Ines Salahy (la seule qui a rendu une copie correcte) ne pouvait pas tout faire et la déroute se poursuivait jusqu’au buzzer. Score final : 52-94.

Les déclarations d’après match

Corentin Mahé (coach de Bihorel) : << D’abord, je suis plus content que samedi dernier à Trith. Une première mi-temps accrochée dans laquelle nous ne sommes pas arrivés à nous libérer, Escaudain nous ayant posé beaucoup de problèmes. Puis, nous n’encaissons que 16 pts en seconde pour en marquer 56 ce qui est excellent. Nous voilà relancé dans nos ambitions, tout en comptant sur la Coupe de France dans laquelle nous recevons Calais la semaine prochaine. >>

Margot Dubreucq (capitaine du BFE) : << Une première mi-temps à notre image, actives en défense et en attaque, avec de bonnes passes et un beau jeu tout en les prenant à la gorge. Ensuite, nous avons pris l’eau, nous avons donné le meilleur de nous même, mais nous avons pris une leçon de basket. >>

Olivier Schellaert (coach du BFE) : << Tout avait été analysé dans la semaine et on s’est dit que ce match on pouvait le prendre, mais à un moment donné cela c’est effrité. Cette défaite, c’est la responsabilité des filles sur le terrain. C’est leur responsabilité de tenir les duels, leur responsabilité de respecter les consignes, de ne pas perdre la balle. Nous marquons 52 pts, c’est un peu dans nos standards, car nous n’avons pas une équipe très offensive, mais en prendre 94 dont 56 en seconde mi-temps, ce qui n’est pas admissible. >>

BF ESCAUDAIN  – BIHOREL : 52-94 (22-20, 14-18, 9-25, 7-31)

Escaudain : Wallez 6, Zonzon 3, Gill 10, Salahy 16, Dubreucq 5, Mfutila 12.

Bihorel : Farcy 10, Fall 11, Ghehi 4, Dufon 9, Delaruelle 18, Fouasseau 14, Marie 4, Nguéko 24.

Olivia et Robert Place

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Alain Bocquet démissionne de son mandat de maire à Saint-Amand-les-Eaux (réactions)

17 janvier 2025 à 19:57

Même si la fatigue laissait paraître une certaine lassitude dans ses dernières sorties publiques, on ne se doutait pas que le dimanche 05 janvier 2025 marquerait sa dernière cérémonie des voeux à la population. Alain Bocquet l’indique lui même, il « ménage sa santé ». Aucun doute que le prochain conseil municipal sera un moment d’émotion intense pour tout le conseil municipal, majorité et opposition, tout comme pour les administrés de la commune quelle que soit son opinion politique. 

Le code électoral impose que le Conseil municipal élu se réunisse dans les 15 jours, après la démission validée par le Préfet du Nord, afin de procéder à l’élection à bulletin secret d’un nouveau maire. Toutefois, l’édile démissionnaire peut conserver un mandat de simple conseiller municipal, ce qui semble être le cas dans le propos d’Alain Bocquet jusqu’à la prochaine élection municipale en mars 2026.

Voici les premières réactions politiques, Eric Renaud, élu d’opposition et Conseiller départemental (Communiqué démission bocquet), Guillaume Florquin, élu de l’opposition et député de la 20ème circonscription (ci-Communiqué de Presse _GuillaumeFlorquin), Aymeric Robin, Président de La Porte du Hainaut (CP réaction démission ABOCQUET 18012025)

Ci-dessous sa lettre aux Amandinois

Daniel Carlier

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Gnosis (Lesaffre) acte officiellement son implantation à Denain

17 janvier 2025 à 06:14

(Visuel Anne-Lise Dufour, Aymeric Robin et Brice-Audren Riché)

Brice-Audren Riché, DG Lesaffre : « Cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région »

Difficile de ne pas regarder dans le rétroviseur de cette commune de Denain, une des actrices de la reconstruction de la France après guerre, un haut lieu de la production sidérurgique dans les années 50/60 au sein d’une collectivité locale « de 30 000 habitants et 40 000 emplois, car Usinor/Denain agrégeait des salariés de tout le territoire. Après sa fermeture en 1978, la ville s’est effondrée à 18 000 habitants en 3/4 ans », témoigne la maire de Denain, enfant de 8 ans à cette date inoubliable.

Passé ce constat, le choix de transformer un héritage industriel dégradé est assumé, car « Usinor est parti avec juste 5 centimètres de verdure sur 80 hectares et un sous-sol très pollué. Aujourd’hui, la loi interdit ce type de comportement, mais pas à l’époque », ajoute l’édile de la Denain.

Dans le même registre, Aymeric Robin, le Président de la Porte du Hainaut, souligne que « 20 millions d’euros ont été investis, par la CAPH, dans la dépollution de la friche des Pierres Blanches (ex Usinor) sur Denain. Cette initiative s’inscrivait totalement dans la stratégie globale de reconquête des friches sur notre territoire. » Concrètement, 12 millions à la réalisation d’études, aménagement, viabilisation, pour une dépollution totale et 8 millions d’euros pour le désenclavement de cet espace industriel. En effet, une visite inattendue du Ministre Emmanuel Macron, grâce à une vigoureuse invitation de la Première magistrate de Denain, a permis de lancer le sujet du raccordement de cette friche à l’autoroute A21… ; une obligation compte tenu que ce terrain est bord à canal de l’Escaut, bénéficie d’une liaison ferroviaire, mais pas routière tout en voyant les véhicules passés sous son nez, anomalie réparée et fondatrice ! Bien sûr, l’Etat et la Région Hauts de France ont été au rendez-vous du soutien financier pour cette dépollution et/ou avec le raccordement avec l’A21. Aujourd’hui, 95 % de cette zone des Pierres Blanches est occupée par des entreprises.

« Une molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale », Brice-Audren Riché

Comme (trop) souvent, nous parlons d’un dossier sur le temps très long. La première approche a eu lieu en 2015, puis les travaux de dépollution en 2015/2016, et l’annonce officielle d’intérêt à…, en 2018, par un groupe au nom de code « Nature Pharma », avec une clause de confidentialité à la clé signés par les élus en responsabilité. 

Ensuite, le dévoilement de l’entreprise en question, en l’occurrence Gnosis, une filiale du Groupe Lesaffre dans le domaine de la santé alimentaire, a enclenché une deuxième phase administrative et de financement. A ce titre, ce dossier est soutenu par le dispositif « France Relance », un élément déterminant. Peu disert sur le volume d’investissement nécessaire à la construction, ex nihilo, de ces bâtiments, le DG du Groupe Lesaffre souligne quelques paramètres clés à cette décision. 

« Tout d’abord, outre les critères techniques, cette implantation à Denain symbolise l’attachement du Groupe Lesaffre à cette région Hauts de France. Ensuite, l’esprit collaboratif avec les élus et l’Etat, à tous les niveaux, a été total », commente Brice-Audren Riché.

Le Directeur Général du Groupe Lesaffre

Ensuite, le DG a précisé le positionnement de cette molécule innovante. En effet, ce brevet ne s’inscrit pas dans le curatif, mais « dans le complément alimentaire, car notre molécule ne sera pas sur une base animale, mais par un processus naturel de fermentation (base sucre). Nous ne vendrons pas en direct, mais à des fabricants de compléments et suppléments alimentaires l’utiliseront. En premier lieu, ce produit visera le marché français et européen, mais in fine cette molécule sur la santé articulaire à une vocation mondiale. Cette innovation démontre la volonté du Groupe Lesaffre dans le domaine du bien être animal et du développement durable », poursuit le DG de Lesaffre. « Un produit Made in France/Denain, c’est pas mal », conclut Anne-Lise Dufour

En production fin 2026

Cette signature officielle, du 16 janvier 2025, marque le transfert de propriété entre La Porte du Hainaut et l’entreprise mondiale, Lesaffre avec 11 000 collaborateurs, implantés dans 50 pays, et une success story où un pain sur trois dans le monde est fabriqué avec une levure Lesaffre. 

Ensuite, la construction se poursuit sur ce site de 9 hectares des Pierres Blanches. Elle devrait s’achever fin 2026 avec un pic de 250 emplois en phase de construction et 100 emplois directs ou indirects en rythme de croisière. 

Pour conclure, on peut une fois de plus souligner que Le Valenciennois, à travers ses deux EPCI, fait encore la différence. Et ce constat objectif, malgré la concurrence historique de la MEL, la résilience du Dunkerquois, vit avec un bémol de taille pour que le monde de l’entreprise s’attache encore à investir sur le Hainaut. En effet, il faut un budget… national où l’inertie en la matière sera un poison lent pour tous les investissements à venir et le temps perdu ne se rattrape jamais !

Chantier en cours sur le site des Pierres Blanches

Daniel Carlier

  

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(Handball) Les Foudroyantes de Merignac foudroyées à St-Amand

16 janvier 2025 à 07:33

(En pointe, Emma Pulerie bien surveillée par la défense de Mérignac)

St-Amand dans le mauvais fauteuil

Après neuf journées de Ligue Butagaz Enérgie, St Amand Handball Porte du Hainaut est dans une bien mauvaise posture, celle de lanterne rouge (14e, 11 pts pour 1 victoire et 8 défaites). Sa victoire encourageante en déplacement à la Stella St Maur (25-26) n’a malheureusement pas eu de suite avec deux nouveaux revers dans son escarcelle. Celui à domicile avec la réception de Besançon (26-34) et

Ophélie Tonds reine du soir

quelques jours plus tard dans son voyage à Chambray (21-19). Et voilà Mérignac (12e, 13 pts pour 2 victoires et 7 défaites), un candidat direct pour le maintien, qui se postait sur son chemin, salle Maurice Hugot, pour une rencontre hyper importante. Une équipe de Gironde qui lors de ses dernières sorties a connu des fortunes diverses : défaite à Nice (33-31) mais surtout une victoire à la maison face à Paris 92 (31-28). Cette dernière lui permettant de passer devant Toulon, mais surtout de laisser la dernière place à son hôte du soir. Cela malgré la défense la plus perméable du championnat avec 285 buts encaissés (31,6 de moyenne) contre 252 buts aux Amandinoises (28 de moyenne).

Saint-Amand se relance par le biais de la Coupe de France

En contre attaque, Mélanie Jobard inscrit un de ses six buts

Tout n’est pas négatif chez les Louves qui viennent de renouer avec la victoire en se qualifiant pour les quarts de finale de Coupe de France avec un succès à la Stella St Maur (26-31), démontrant que l’air du Val de Marne leur va bien. Une très bonne répétition avant la venue des Mérignacaises qui en ont fait de même en laminant Clermont (41-24).

Les Louves impériales dans tous les secteurs

Dès le début des hostilités, St Amand prenait le match à son compte et logiquement se postait en tête par son ailière Jobard : 2-0 (2e). Mérignac tentait de bien réagir vite mais se heurtait à un mur nommé Tonds qui commençait à enrhumer les artilleuses girondines (11 arrêts sur 18 tirs à la 22e). Du coup, le SAHPH poursuivait sa marche triomphante : 9-5 (15e), 13-8 (24e). Cela dans une ambiance des grands soirs, les supporters flairant la première victoire de la saison de leurs protégées sur le parquet de la salle Maurice Hugot : 17-11 au repos. Mêmes actrices, même scénario à la reprise, St Amand continuait à dominer son adversaire dans les grandes largeurs et l’ambiance montait de plusieurs crans : 23-15 (35e), 28-18 (43e). Tout le monde participait à la fête et au tableau d’affichage et plus rien ne pouvait arriver à une formation qui avait pris le match avec le couteau entre les dents. Score final : 38-25 !

Les réactions :

Ophélie Tonds (gardienne du SAHPH) : << Je suis satisfaite d’avoir la victoire avec l’écart derrière et contente du groupe qui a monté le niveau. Contente, on commence le championnat ce soir, car là nous sommes dedans et nous allons faire mal à d’autres équipes. Une très bonne première mi-temps et quand l’attaque marque, la gardienne est plus rassurée et vice-versa. Franchement, j’ai vu un esprit collectif durant une heure de match. Maintenant, il nous faut préparer notre déplacement à Toulon qui sera également un match très important chez mon ancien club. >> 

Edina Borsos (coach du SAHPH) : << Je suis très satisfaite pour elles, elles se sont données un objectif et elles l’ont respecté jusqu’au bout. C’était un match très important et c’est très bien de l’avoir gagné, après une longue série de défaites,  mais il faut continuer à travailler et rester serein, car le championnat est très long. Ce soir, il y a eu de la solidarité, de la discipline tout en s’encourageant et tout le monde a apporté quelque chose, c’est une bonne direction. Prochaine rencontre déplacement à Toulon qui sera un gros challenge. >>

ST AMAND  – MERIGNAC : 38-25 (17-11)

St Amand: Tonds: 19 arrêts sur 43 tirs; Buts: Guirassy 3/4, Jobard 6/6, Hrvatin 3/4, 

Puleri 6/7, Tonds 2/2, Faynel 1/4, Cordier 2/5, Pascoal 6/10, Boisorieux 5/5, Ebanga 4/9.

Mérignac : Bekrou 3 arrêts sur 14 tirs ; Le Borgne 7/32 ; Buts Mélique 2/6, Clément 3/4, Lignières 1/5, Kibuey 1/3, l. Borg 1/9, Malharin 3/4, E.Borg 6/11, Chantelly 2/3, Abadie 1/1, 

Lacuey 4/4, Colinot 1/3.

Olivia et Robert Place

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(CAPH) Budget voté par une très large majorité malgré de vives tensions

15 janvier 2025 à 09:10

En propos liminaire, Le Président de La Porte du Hainaut a mis en exergue la décision du Tribunal Administratif de Lille du 19 décembre 2024. En effet, cette dernière « a débouté un recours, initié par 7 entreprises de l’Amandinois, en contentieux fiscal contre la TEOM, ni sur son taux, ni sur son existence (jugement du TA de Lille). Le titre de recettes, émis en septembre 2020, a donc une base légale même si la délibération a été annulée en mars 2024 sur la forme ». Ensuite, considérant que le risque de contentieux fiscal est éloigné, Aymeric Robin annonce « la reprise de la provision de 16 millions d’euros (sur le budget 2021) », nous y reviendrons !

Bien sûr, le budget final de cette intercommunalité est conditionné au vote du budget national et par suite de la contrainte budgétaire sur les collectivités locales et territoriales. A cet effet, François Bayrou a indiqué que l’effort de réduction du déficit public serait de 2,2 milliards pour les collectivités publiques, contre 5 milliards initialement prévu par le gouvernement Michel Barnier, mais ce chiffre de 2,2 milliards était à ce stade au Sénat avant la dissolution. En clair, quel sera l’impact en chiffres pour les collectivités publiques du Valenciennois ? Le Président de la Porte du Hainaut explique un budget avisé et responsable : « Nous avons imaginé le pire, les dépenses probables et les recettes contraintes ».

Une reprise de provision contestée… !

Comme première délibération, l’assemblée communautaire a voté une subvention de 10 000 euros (5 000 euros pour la Croix-Rouge et 5 000 euros pour la Protection Civile) en faveur de Mayotte et surtout de la population mahoraise.

L’assemblée plénière devait voter 4 taux, CFE (Entreprises) de 31,13%, de la TFPNB (Taxe foncière non bâties) de 3,28%, THRS (Taxe d’Habitation résidences secondaires) à 11,71%, et la TEOM en vigueur sur la CPA à hauteur de 14,58%. 

Si les 3 premiers taux n’ont pas évolué depuis le début du mandat, la TEOM a été votée au même taux que 2024. Sur cette donnée, le débat est revenu sur la reprise de provision, une obligation légale incontournable dès lors qu’un contentieux existe et reprise comme évoqué ci-dessus. Cette somme de 16 millions d’euros sera répartie à travers une répartition double, 10 millions d’euros dans « un booster en faveur de chaque collectivité locale basé sur 2 critères, par habitant et par un système de péréquation. Cette somme pourra être utilisée pour abonder à un projet d’investissement voire du fonctionnement. Par contre, 6 millions seront fléchés vers le Budget Général », indique Jean-François Delattre, le vice-président aux finances, à l’occasion du budget. 

Sur ce taux de la TEOM, Eric Renaud insiste sur l’impossibilité « d’une reprise de la provision, car le risque est réel. L’ordonnancement de paiement sera prononcé prochainement par le Tribunal administratif de Lille, vous serez obligé de rembourser (la TEOM 2021) ». Ce denier élude rapidement le résultat du Tribunal de Lille (favorable à la CAPH) concernant le contentieux des entreprises, alors qu’il s’appuyait dessus dans les épisodes précédents… sans doute un tournant sur le fond.  A ce titre, Président de la Porte du Hainaut rappelle « que depuis 2019, une délibération fiscale votée est automatique même si cette dernière est sanctionnée sur un vice de forme a posteriori ».

Le débat budgétaire

Annie Denis, André Desmedt interviennent sur des cas isolés comme celui des garages, non reliés à une habitation, voire une chapelle, etc., tous éligibles à la TEOM. Visiblement, il y a un défaut dans la cuirasse et une proposition de loi modificative est en ce moment au Sénat. « La TEOM devait être connectée à l’habitat. Actuellement, elle est inégalitaire. Ensuite, le coût en 2001 était de 11 millions d’euros (avec une Taxe Professionnelle) et aujourd’hui de 20 millions d’euros (sans Taxe Professionnelle depuis 2010) », précise Aymeric Robin.

Concernant ce débat, le maire de Lieu-St-Amand, Jean-Michel Denhez, évoque sa lassitude sur la contestation de la TEOM. « Depuis 2001, personne ne s’est ému des communes payant la TEOM. Pour ma commune, c’est 70 000 euros depuis 20 ans… ! A cette date, Eric Renaud était vice-président aux finances, il n’a pas bougé pour nous soutenir. Je suis fatigué de ce débat. Oui, c’est normal de mettre tout le monde à niveau. »

L’intéressé mis en cause répond sur ce point précis : « A l’époque, nous pouvions agir directement pour les communes, mais pas sur celles déjà dans un syndicat mixe responsable de la collecte des ordures ménagères ». Bien sûr, l’historique débat avec la CCRVS est revenu sur la table, où 7 communes ont rejoint la CAPH au 1er janvier 2014, avec le Président de la Commission des Finances (Eric Renaud) en mode militant pour une TEOM à zéro pour ces collectivités locales. « On a fait un cadeau à la CCRVS », ajoute  Jean-Michel Denhez. 

Pour Pascal Jean, maire de Neuville-sur-Escaut, la réparation était inévitable : « C’était une injustice depuis 2001, 26 communes payaient la TEOM. Ma commune payait 128 000 € par an depuis 2001. Aujourd’hui, la prestation du SIAVED est de qualité pour la collecte des ordures ménagères, l’amiante… Cela se paye un service ! »

Pour la ville de Saint-Amand, Patrick Dufour rappelle, suite à la décision du TA de Lille en mars 2020, que « la CAPH avait deux choix. Une TEOM 2025 à zéro en compensation de la TEOM 2021 à rembourser où un remboursement aux contribuables voire aux communes des 16 millions d’euros. » La cité thermale reste accrochée à cette TEOM à zéro contre vents et marées. Ce dernier contestera aussi la répartition de la DSC (Dotation de Solidarité Communautaire) avec un retour de 800 000 euros pour St Amand pour une sortie de 2 millions d’euros. En digression, mais si peu, à force de contester toute balance défavorable à la commune, cela ramène inévitablement le sujet de la taxe jeton et bouchon sur le tapis. « Je suis fier que la taxe sur la centrale EDF de Bouchain soit versée au pot communautaire », souligne le maire de Bouchain, Ludovic Zientek, sans oublier d’égratigner cette exception. D’évidence, cette singularité fiscale, valable en France pour toutes les cités thermales, ne pourra survivre à l’heure d’une urgence de gestion de la dette publique globale. Avant où après les élections municipales, ce sujet reviendra sur la table au Sénat d’abord et le lobbying historique pour maintenir cette singularité paraîtra aussi désuet que l’encrier sur la table d’école.

Eric Renaud propose, en compensation d’une provision à maintenir de 16 millions d’euros, de « supprimer l’investissement pour le prochain hôtel communautaire de 18 millions d’euros sur la zone du Plouy à Raismes. Vous pourriez affecter 12 millions d’euros à un fonds, comme Booster, pour les communes. »

De son côté, Jean-Michel Michalak, le maire de Sars-et-Rosières, revendique un fonds plancher minimum (DSC) de 30 000 euros pour les communes rurales. Ensuite, le minimum de 20 000 euros pour déclencher cette solidarité doit se modifier. « Sur ma commune, j’ai eu des travaux de sécurité pour l’école communale pour un montant de 13 000 euros. Je n’ai donc pas pu bénéficier de ce fonds et j’ai demandé le soutien du Conseil départemental du nord », explique l’édile. 

Jean-François Delattre rappelle que « nous avons constaté des dérives avec l’achat de tables, chaises, etc., et pas des investissements sur des équipements d’où ce minimum de 20 000 euros concernant ce seuil de déclenchement de ce fonds de concours ». 

De son côté, Christophe Vanhersecker continue à militer pour la TEOM incitative visant à responsabiliser les foyers et à récompenser les citoyens plus vertueux dans le tri de leurs déchets. A ce titre, Anne-Lise Dufour est en charge d’un groupe de réflexion sur le sujet et présentera en juin prochain un rendu. Toutefois, Charles Lemoine, le Président du SIAVED, précise qu’avec « 7 EPCI membres du SIAVED, et des pratiques différentes, cette piste est très compliquée à mettre en oeuvre. » 

Débat polémique…

Déjà abordé durant le ROB, Eric Renaud a aligné des mots relatifs à la mise en cause des élus communautaires, de l’exécutif, et de sa présidence concernant le choix, désormais officiel, de reprise de la provision de 16 millions d’euros. « Cette recette est d’une insincérité flagrante. Votre reprise de provision illégale et cette DSC (Dotation de Solidarité Communautaire) pose question. Votre budget est en trompe l’oeil. La réalité est que La Porte du Hainaut est dans une situation financière très critique. Vous subissez l’effet ciseau qui était pourtant prévisible. Je vais saisir le Prefet de Région et initier un recours devant le Procureur de la République », commente l’élu communautaire de Saint-Amand-les-Eaux. Plus globalement, certains propos ont franchi une étape, dans la sémantique, concernant la mise en cause des élus communautaires favorables à cette TEOM et par suite celle de la reprise de provision de 16 million d’euros.

« Il faut que ce débat s’arrête (sur la TEOM) », Jean-Michel Denhez ; « ça suffit », Pascal Jean ; « Les mots ont un sens… détournement de fonds publics », commente Arnaud Bavay, le maire d’Hordain ; « nous ne sommes pas des escrocs. Je suis Robin », ajoute Ludovic Zientek ; « je suis atterré », poursuit Patrick Triffi, élu de la majorité à Raismes. Sur ces allégations verbales, le Président de la CAPH dit « ne pas se sentir attaqué à titre personnel, mais l’institution CAPH »… et Eric Renaud rebondit sur cette réponse « vous avez raison M. Le Président », comme si une prise de conscience sur la portée personnelle du verbe s’opérait en direct ! Le ton monte en même temps que l’isolement de ce dernier à travers 11 abstentions et un vote contre le Budget Primitif 2025 ; un résultat de vote très différent à 2021 avec la mise en oeuvre de la TEOM pour la première fois sur cette communauté d’agglomération. 

Pour le reste, la discussion du BP est dans la droite ligne du ROB avec une EPCI encore sous 3 an de capacité de désendettement, avec un stock de 89 millions d’euros de dettes. « Nous avons réduit durant les 3 dernières années notre dette globale autour de 100 millions d’euros en 2021 », précise Jean-François Delattre. Les dépenses en faveur des équipements, inscrits au PPI 2025, sont instructives (tableau ci-dessous). On observe que l’habitat, sa rénovation, son aménagement, voire sa construction, prend une place majeure dans la dépense publique de la CAPH ( presque 30 millions d’euros).

Sur les dépenses réelles de fonctionnement, la part de la collectivité territoriale vers les politiques publiques s’élève à 114 millions d’euros sur 140 millions au total (hausse de 11%). A ce titre, l’enveloppe exceptionnelle « Booster » vient s’ajouter à l’enveloppe communautaire de la DSC, soit 19,8 millions d’euros en 2025 contre 9.185.000 en 2024.

Sur les dépenses d’investissements, sur les 77 millions d’euros engagés, 65 millions d’euros sont fléchés pour financer les politiques publiques. 

Les cas particuliers

Fin 2024, trois communes de la CAPH ont reçu un avis des contributions publiques désagréables avec une réduction drastique de la taxe foncière à percevoir pour des raisons techniques ou de contentieux. La commune d’Hordain était concernée pour un montant de 270 000 euros, une déflagration budgétaire. Parfois, un maire reçoit une bonne nouvelle. En effet, un décret du 03 janvier 2025 (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050949978) permet à cette commune de récupérer, suivant un calendrier précis, l’intégralité de cette somme. Par contre, il fallait répondre à 2 critères fiscaux clairs en lien avec la portée de la somme sur le montant global de la Taxe Foncière perçue. 

Pour Saint-Amand-les-Eaux, la claque fiscale était encore plus rude suite à un contentieux avec les finances publiques, plus d’un million d’euros en moins pour la taxe foncière. Pour cette dernière, Sylvie Wiart, adjointe aux finances de la cité thermale, contactée par ailleurs, a indiqué que « les services de la commune examinent les deux critères évoqués dans ce décret du 03 janvier dernier. A cette heure, je ne me prononce pas sur ce remboursement. Nous vérifions notre éligibilité ! ». La réponse sera apportée, sans aucun doute, à l’occasion du prochain vote du budget en février 2025 sur la cité thermale.

En bref :

Les syndicats en charge de la gestion des cours d’eau, et donc de la taxe GEMAPI, vont venir échanger avec l’hémicycle communautaire. Un bon moyen de mettre des mots sur une mission essentielle, mais bien difficile à expliquer aux administrés.

L’attitude du SDIS à l’égard de ce territoire a suscité une levée de boucliers tous azimuts. Le sujet, lancé par le sénateur Joshua Hochart, a été repris par le député Salvatore Castiglione, et le Président de la CAPH, il marque l’incompréhension dans le Hainaut sur le service à la population apporté par le SDIS. Bien sûr, cette contestation n’est pas dirigée contre les pompiers, mais contre la gouvernance du Conseil départemental du Nord. Les mauvaises langues diront que depuis des décennies, voire le début de la 5ème République, la politisation de l’arbitrage politique n’a jamais été aussi flagrant que sous la houlette de Christian Poiret. 

La Porte du Hainaut relance son soutien à la mobilité douce avec une nouvelle enveloppe de 200 000 euros. Cette fois, en plus du soutien financier précédent, l’accent est porté sur la réparation de son vélo avec le doublement de la somme allouée, mais également sur les accessoires pour une bonne pratique en toute sécurité (affiche ci-dessus).

Daniel Carlier

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(Rosult) Du béton en libre service chez Hydram

14 janvier 2025 à 07:02

Victor Malaquin : « En 5 minutes, vous récupérez votre commande de béton »

Basée au 771 rue du Faubourg sur Rosult, l’entreprise Hydram fête ses 30 ans en 2025, elle est spécialisée dans les travaux de VRD, l’ensemble des travaux hydrauliques sur les cours d’eau, voire de l’eau potable. Son périmètre d’intervention s’étend sur la région Hauts de France et à chaque fois elle utilise du béton… Comme tous les autres professionnels, une équipe de l’entreprise partait s’alimenter sur le site d’une centrale à béton professionnelle, mais « nous attendions comme les autres avec de fait l’immobilisation d’une équipe, parfois pendant un long moment. Ensuite, les grosses entreprises avec toupie sont prioritaires. C’est pourquoi, nous avons eu l’idée d’installer un distributeur automatique de béton (et autres produits) pour notre propre consommation », explique Victor Malaquin, porteur du projet.

« Vous pouvez commander un petit volume (150 litres de béton) », Victor Malaquin

Evidemment, l’idée a cheminé d’une installation pour sa propre consommation vers une proposition simple aux autres consommateurs. Dans cette optique, un fabriquant d’un outil (génial) permettant d’installer un distributeur automatique de béton accessible aux PME, artisans, voire particuliers, a été choisi par l’entreprise Hydram en 2024. Le coup de cette installation est de 350 000 euros avec une subvention du Conseil régional Hauts de France à hauteur de 20% de l’investissement.

Le chantier a duré quelques mois avec l’aménagement d’un foncier pour l’accueil de cet outil de fabrication de béton et des accès pour les véhicules de chargement. Ensuite, la livraison et l’installation de ce distributeur automatique de béton, fabriqué en Allemagne et livré en France par son fournisseur dans l’Est de la France sous l’appellation « SELFBETON« , dure 48 heures. Cet outil est disponible depuis le mois de juin 2024 sur le site de l’entreprise Hydram, sur Rosult, et connaît un succès de proximité. En effet, l’idée est également de proposer des quantités plus réduites : « Vous pouvez commander (aussi) un petit volume (150 litres de béton) ».

Ouvert de 6H30 à 16H30 du lundi au samedi, le béton en libre service trouve sa clientèle au fil de l’eau. « Le samedi, nous n’avons quasiment que des particuliers. En semaine, ce sont des PME, TPE, artisans, qui font rapidement leurs calculs en terme de rapidité de la livraison chez nous et perte de temps ailleurs. Certes, nous sommes un peu plus cher qu’une centrale à béton, mais en 5 minutes, vous récupérez votre commande de béton, mortier… Enfin, nous avons trois offres de béton suivant les usages et la quantité est ajustable », ajoute Victor Malaquin. Concrètement, le distributeur automatique vous propose du béton sec avec un degré d’humidité élevé. « Il suffit, selon l’usage du produit, de remettre de l’eau (un peu ou pas du tout) pour obtenir le produit final. Les premiers retours des clients sont très positifs, car la simplicité de l’accès et sa rapidité sont reconnus », poursuit-il.

Un marché de niche… utilisé comme un DAB

Simple à l’usage

Attention, nous sommes très clairement dans un marché de niches. « Il n’y a aucune intention de concurrencer une centrale à béton. L’accès à un petit volume fait partie de cette offre de niche », précise Louis-Marie Malaquin, le fondateur de l’entreprise Hydram (49 salariés), mais également de la société « Impactant (9 salariés) » en charge des chantiers forestiers.

Ensuite, l’utilisation est aussi simple que pour votre prise de carburant dans une station dédiée avec votre carte bleue. Vous insérez le moyen de paiement, les différents produits s’affichent, vous choisissez et 5 minutes après le produit est versé dans votre transport. 

Bien sûr, cette petite unité de production de béton concerne d’évidence les usagers du Hainaut, PME, artisans, et particuliers, mais une entreprise des Hauts de France en charge d’un chantier sur le Hainaut peut venir s’alimenter également. Encore plus simplement, elle peut même commander en ligne son volume de béton à récupérer sur le site de Rosult (https://www.selfbeton.fr).

Une ambition de recyclage

Outre la fin d’une image d’Epinal avec la bétonnière devant votre maison en chantier, la seconde étape souhaitée par Hydram réside dans la récupération de matériaux sur des chantiers. Ces fameux déchets seraient utilisés pour fabriquer ce béton en libre service. Toutefois, cette idée vertueuse prendra son temps compte tenu des espaces à aménager pour stocker et d’un soutien financier nécessaire à cette initiative écologique. Tout cela pour dire que pour avancer, il faut quelques ingrédients de base comme un budget…

En effet, en France, on a encore des idées, mais le chef d’entreprise ne peut passer sous silence l’importance d’un budget pour la France. « En ce moment, les entreprises et les collectivités publiques n’investissent plus, donc pas d’embauches… La France a besoin d’un budget ! », conclut Louis-Marie Malaquin.

Daniel Carlier

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(CAPH) L’employabilité au coeur de l’insertion

13 janvier 2025 à 05:59

(Présentation de l’équipe du PLIE de la CAPH, Mohamed BOUBAAYA, Mathilde JAZDONCZYK, Isabelle ARNOUD, Thierry LEFEBVRE, Fatima ARAB, Silvia DELHAYE, Doris SOLDATI, Frédéric LECONTE, Chrystèle BELLYNCK).

L’économie VS l’insertion, le match n’est pas « Plié » !

Au cours d’une matinée enneigée, les acteurs de l’action sociale sur le territoire sont allés à la rencontre du premier organisme de formation public pour adultes, notamment sa déclinaison sur le sud du département, le GRETA Grand Hainaut. 

Ainsi, cette première étape abordait, au sein du Lycée Kastler à Denain, la levée des freins périphériques, sociaux, familiaux, transports, santé, logement, confiance en soi… par le GRETA Grand Hainaut. Les freins sont pléthoriques, mais celui de la mobilité est incontestablement le plus prégnant tout comme celui de la confiance en soi. Ce denier est moins perceptible, mais ravageur, et surtout cette perte de certitude est le fruit d’une culture tous azimuts de l’immédiateté. Tout le monde va savoir que vous ne seriez pas performant, voire utile, ou ne répondant pas aux attentes d’une entreprise et réciproquement. La peur est plus forte que l’envie d’essayer, de progresser, d’évoluer, car le regard condescendant des réseaux sociaux ou des autres plus simplement devient insupportable, à méditer ! L’individu s’épuise mentalement avant même de se lancer dans l’aventure de l’emploi.

Néanmoins, on l’observe de manière criante, le besoin en recrutement est majeur dans quasi toutes les filières professionnelles et de la même manière les candidatures ne sont pas nombreuses ou pas assez formées. « Nous sommes de plus en plus sur un marché de la formation sur mesure. Nous voulons répondre aux besoins des entreprises (ou filières). Pour cela, des stages en immersion dans l’entreprise, des essais dans une branche professionnelle, sont essentiels pour notre mission d’accompagnement collective et individuelle », souligne  Sandrine Kozubek, la Directrice opérationnelle GRETA Grand Hainaut. 

Dans cette « antichambre de l’emploi », commente le Président de La Porte du Hainaut, le recrutement des stagiaires se porte sur des candidates, candidats, BAC, Infra BAC avec des personnes de plus en plus jeunes (moins de 26 ans), même si 46% des stagiaires demeurent des adultes (plus de 26 ans). 2025 est une année particulière, cette institution fête ses 50 ans sur un périmètre d’intervention vaste, Douai, Cambrai, Maubeuge, et Valenciennes, 860 collaborateurs, 5530 stagiaires formés en 2023 où le crédo est le travail « sur un parcours professionnel réaliste et réalisable. Ensuite, tous nos entretiens sont confidentiels », ajoute Yvelise Dilly, la responsable pédagogique. Dans les secteurs moteurs, l’industrie est porteuse avec une féminisation accélérée dans la filière, les métiers sous tension embauchent et les métiers de l’industrie du XIXème et XXème siècle ne sont plus ceux du XXIème siècle. Aujourd’hui, l’industrie au féminin est une réalité !

La sécurité également est en recherche de talents. D’ailleurs, une stagiaire formée par le GRETA du Hainaut, embauchée en CDI récemment, témoigne : « J’ai obtenu mon diplôme d’agent de sécurité privée (sans un gabarit de pilier de rugby). Aujourd’hui, je dirige une équipe et je n’ai pas le permis de conduire. Rien n’est impossible ! »

Enfin, la discrimnation féminine à l’emploi est encore vivace, il est important de rappeler cette constante sociale. « Moins vous avez d’emplois féminins, plus le territoire est pauvre ! Dans le bassin minier, c’est presque culturel la discrimination », souligne la DGS de la ville de Raismes. 

ASSIFEP, formation aux métiers de la logistique

Sur la commune de Prouvy, l’organisme de formation professionnelle « ASSIFEP » est spécialisé dans les métiers de la logistique. Dans ce cadre, un bâtiment dédié à la logistique a été organisé sur ce site à Prouvy, tout est là comme dans la réalité avec même un simulateur de conduite d’un camion. Vous avez donc des espaces de rangements, des outils de manipulation, des chariots élévateurs avec « les derniers modèles, car la filière se dirige de plus en plus vers la verticalité. L’opérateur doit pouvoir manipuler les machines de rangements à 10, 11, voire 12 mètres de hauteur », précise un formateur. In fine, le diplôme de préparateur de commandes, cariste, et autres métiers dans la logistique sont au bout de ce parcours professionnel. En 2024, sur les 35 sites ASSIFEP, 19 000 stagiaires dont 67% de retour à l’emploi sont passés par cet organisme.

« Nous travaillons avec le PLIE de la CAPH. Notre volonté est de travailler sur l’employabilité des stagiaires avec nos partenaires. La CAPH nous commande 280 heures de stages dont 56 en entreprises », indique Laetitia Hautval, responsable recrutement pôle Logistique chez ASSIFEP (plus d’infos sur https://assifep.com).

Association Bien-Etre & Santé

Autre acteur de l’emploi inclusif au bout de la chaîne de la formation, vous avez le monde associatif avec une étape chez l’association Bien-Etre & Santé. Basée sur Escaudain, forte de 120 salariés, elle opère sur 51 communes autour du Denaisis où elle distille des compétences humaines dans les secteurs du soin, ménages et autres services à domicile, toilettes des individus, jardinage, portage de repas, etc. « La compétence numéro un est le savoir être. Vous allez chez des gens, vous devez adapter votre comportement », précise le Directeur de l’association.

Là également, des témoignages concrets ont permis de constater que l’insertion est possible, voire même pour des mamans solo. « Certains stagiaires n’ont pas le permis de conduire. C’est pourquoi, nous avons investi aussi dans des voiture sans permis », ajoute-t-il. Le plus souvent, les interventions sont chez les personnes âgées (+ 55 ans).

Le PLIE, d’intérêt communautaire

Isabelle Arnoud

En 2024, le PLIE de La Porte du Hainaut a fêté ses 20 ans, car la rivalité malsaine entre le développement économique et l’emploi, donc l’insertion, s’est éteinte au service des habitants. Aujourd’hui, il y a un intérêt commun, car la cohésion sociale est créatrice d’emplois. L’outil de cette entente plus cordiale, la clause d’insertion où les entreprises privées bénéficiaires d’un marché public (comme l’ANRU, NPNRU, ERBM) doivent embaucher des personnes éloignées de l’emploi. « Nous collaborons notamment avec Eiffage depuis 2021. Cette entreprise joue le jeu et ne se contente pas seulement de valoriser les heures (de la clause d’insertion obligatoire) », commente un responsable du PLIE.

Les Trouvailles de Marlène

Enfin, dernière étape de l’insertion Tour avec la nouvelle boutique solidaire gérée par l’association « La Sauvegarde » depuis fin novembre 2024. En effet, l’association reconnue « La Sauvergarde du Nord » est présente dans de multiples domaines comme le handicap, l’addictologie, la protection de l’enfance, la santé, et en l’espèce dans l’inclusion sociale. 

Sur Raismes, elle a ouvert sa 4ème boutique solidaire en 2024, après Roost-Warendin (2018), Douchy-les-Mines (2019) et Aniche (2019). Bien sûr, l’intérêt de la démarche repose sur l’insertion dans l’emploi avec, depuis 2018, 85 salariés passés par ses boutiques solidaires avec 42% de sortie positive. Ensuite, le 2ème pilier est l’offre de vêtements neufs de qualité, fournis par la marque KIABI, issue de la collection de l’année précédente. Les clients.e.s sont répertoriés par les CCAS, ou autres structures en charge de l’aide sociale, et bénéficient de 50% de réduction sur l’achat. « Je remercie les élus du Conseil municipal de Raismes pour leur engagement sur ce dossier », explique Aymeric Robin, l’édile de la commune d’accueil.

Portée par la ville de Raismes, grâce à un propriétaire du local bienveillant, la commune a participé à cette initiative sociale en rénovant les locaux et en attribuant une subvention pour le loyer. De même, les services de l’Etat ont adoubé la démarche de l’IAE (Insertion par l’Activité Economique) sur Raismes et accompagné ce projet. « Enfin, je remercie les élus du Conseil municipal de Raismes pour leur engagement sur ce dossier », explique Aymeric Robin, l’édile de la commune d’accueil.

Cette journée était de facto dédiée à l’employabilité des personnes très éloignées de l’emploi, jeunes et moins jeunes, car la formation qualifiante demeure le meilleur vecteur d’un retour à l’activité. Cette phrase ampoulée se résume plus simplement, c’est le retour de l’individu à une nouvelle estime de soi.

Daniel Carlier

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(BASKET NF 1) TRITH enfin conquérant sur son parquet

12 janvier 2025 à 07:00

(Un bon match de Kanelle Mahobah à la mène)

Remaniement avant la rencontre Trith-Bihorel

Depuis l’arrêt de Florine Basque (poste 4) pour grossesse, les dirigeants de la Concorde Olympique de Trith était à la recherche d’une joueuse. C’est chose faite depuis quelques semaines avec la signature de la meneuse Clara Causeur (19 ans) en provenance de Villeneuve d’Ascq : << Ce n’est pas le poste qu’il nous fallait, mais nous avons saisi l’opportunité >>, déclarait Vincent Verryser voilà quelques jours.

TRITH va devoir faire mieux et compter sur le trophée Coupe de France

10e, 13 pts, pour trois victoires et sept défaites dont quatre sur cinq à la maison, la COT va devoir rendre une plus belle copie dans cette deuxième partie de championnat. Et cela commence par tenter de mettre à raison Bihorel (5e, 16 pts, 6 victoires, 4 défaites), seconde attaque du championnat (75,2 pts de moyenne) pour le dernier match aller. Une équipe normande qui n’est qu’à une petite encablure du podium et qui a dans ses rangs Ludivine Marie une ex-Trithoise.

Meiya Tiréra sur la ligne des lancers francs

Vaincre beaucoup plus souvent en championnat sera le fil rouge jusqu’à la fin de saison, mais également compter sur la Trophée Coupe de France pour améliorer sa situation. En effet, après sa large victoire au tour précédent face aux prénationales de Maubeuge (118-61), les protégées de la présidente Monique Stiévenard vont recevoir le 25 janvier prochain Champagne Basket, le leader de la poule B de N1 pour le compte des 16e de finale. En cas de victoire Trith empocherait un point de bonus a son classement général. Ce qui n’est pas négligeable sachant qu’il pourrait en marquer un voir deux autres par la suite.

TRITH déroule, s’essouffle et termine en trombes

Pour cette rencontre la COT était privée de Causeur (entorse) et Bakabadio (béquille). Après quelques instants équilibrés : 6-6 (3e), la défense normande allait prendre l’eau sous les assauts de Trithoises. Résultats des courses un 19-0 bienvenu et meurtrier dans l’escarcelle locale : 25-6 (9e). Bien parti tout cela : 29-14 (10e). Bihorel se reprenait, mais trop par intermittence pour inquiéter ses hôtes qui tenaient bon : 36-20 (15e), 42-30 au repos.

Camille Hirigoyen en difficulté face à Ludivine Marie

 

La reprise n’était pas du même tonneau, car les équipières de Fouasseau (l’ex-pro de St Amand) y croyaient toujours : 44-37 (23e) pour égaliser à 45 partout (25e). Un autre match débutait. C’est que Plust redonnait espoir à ses couleurs sur la ligne des lancers (4/4) et un tir bonifié : 57-51 (30e). Avec l’appui de Wiart, elle confirmait en début de quatrième période : 66-54 (35e). Cette fois Bihorel n’allait plus revoir le porte-bagages trithois, Hirigoyen et Tiréra prenant le relais. Score final : 84-69.

LES DECLARATIONS D’APRES MATCH

Jenny Fouasseau (capitaine de Bihorel) : << Un match de reprise dans lequel nous n’avons pas été à la hauteur. Trith a joué son jeu et nous payons cash notre très mauvais premier quart temps à la fin. Il va falloir vite se remettre dedans, car nous avons un objectif qui est le top 3, à commencer par notre déplacement à Escaudain samedi prochain mon ancien club.>>

Corentin Mahé (coach de Bihorel) : << Nous avons débuté le match. On savait qu’il manquait deux joueuses en face et nous nous sommes dits que cela allait être facile. Toute la rencontre, nous avons couru après le score, dommage que lorsque nous sommes revenus à égalité, nous ne sommes pas arrivés à passer devant en appuyant plus pour leur mettre la tête sous l’eau. >>

Camille Hirigoyen (joueuse de Trith) : << Nous avons eu une première partie de championnat compliquée et nous commençons bien l’année 2025 de cette manière. Nous nous sommes faites plaisir  et cela s’est ressenti sur le terrain. Nous avons été sérieuses en respectant les consignes du coach pour jouer ensemble avec de bonnes passes pour faire briller nos équipières. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Je suis satisfait du résultat, mais aussi du jeu qu’on a proposé. Ce n’était pas gagné, on sort d’une semaine compliquée avec deux blessées. Les filles le méritent, moi aussi car nous travaillons durement depuis le retour de vacances surtout les deux jours avant la rencontre. Le plan de jeu a été respecté avec beaucoup d’agressivité sur Fouasseau et Marie. Maintenant, il faut enchaîner en capitalisant sur cette victoire. >>

TRITH  – BIHOREL : 84-69  (29-14, 13-16, 15-21, 27-18)

Trith : Kapinga 12, Sbahi 8, Plust 17, Tiréra 18, Niang 4, Wiart 10, Hirigoyen 15.

Bihorel : Fall 9, Mayelle 15, Dufon 8, Delaruelle 5, Fouasseau 11, Marie 16, Ngueko 5.

Olivia et Robert Place

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Jean-Noël Verfaillie : « J’assume ! » le compromis local et la présidentielle anticipée

11 janvier 2025 à 08:14

Pour l’édile de Marly, les motifs de satisfactions sont nombreux, mais le contexte politique national rattrape tout le monde. En effet, le fait majoritaire constitue la signature politique de la Vème République voulue par Charles de Gaulle et Michel Debré, mais en son absence, nous voyons que Notre classe politique française n’est pas encore prête ou mature pour manier le compromis. « Aucun espoir de sortie de crise avant une prochaine élection présidentielle qui, je l’espère, arrivera le plus vite possible et permettra de gouverner ce pays avec un programme clairement exposé et choisit par une majorité de Français, c’est la seule solution », lance Jean-Noël Verfaillie. En fait le plus inquiétant est que même les élus favorables à cette présidentielle anticipée n’envisagent pas que 3 blocs sortiront encore des urnes, encore sans majorité présidentielle compte tenu des plans de carrière individuels ô combien plus importants que tout. Avec une pointe d’humour, le maire résume bien la mutation d’un élu local dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Compromis aux lèvres sur le terrain, Robespierre sur les bancs nationaux. « C’est pour cela que je reste à Marly, bon courage Salvatore (Castiglione, le nouveau député en remplacement de Valérie Létard, Ministre du Logement) ». A ce titre, le maire félicite l’ancienne Ministre pour son activité « avec des changements à petit pas pour le quotidien des Français sur le logement. » Cette activité réelle… sans budget où la Ministre reconnaît objectivement « les retards de remboursement de ma Prim’Renov » et on n’a pas fini de constater ses petits ralentissements qui vous plombent votre budget au quotidien !

Jean-Noël Verfaillie

Pour autant, il pointe du doigt la faille actuelle du lien citoyen/république. « L’Etat (généreux) n’assure plus ses compétences régaliennes en matière de sécurité, santé, éducation en contre partie…. et la fissure devient une fracture », tance le maire. Dans le ton, il y avait un peu de Jacques Chirac dans sa campagne présidentielle en 1995 et sa fameuse « Fracture sociale ». Alors, oui le contrat républicain n’est plus complètement honoré, mais la vraie question est de quelle contrat parlons-nous et là vous avez 3 blocs, 3 réponses différentes, irréconciliables nous conduisant vers un échec irrémissible… du fait majoritaire. Soyons optimistes, la Mer Rouge peut encore s’ouvrir !

Marly, un chantier à ciel ouvert !

Le maire martèle l’état de l’art dans lequel la majorité municipale a trouvé les finances publiques de Marly. En effet, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes était peu flatteur pour ladite collectivité locale fin d’année 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé. « Contrairement à Paris, on suit les recommandations de la CRC. J’ai pris des décisions difficiles pour dégager des marges d’investissement pour nos écoles vétustes, nos routes défoncées… », commente un maire offensif. 

Avec Denain, Marly est la commune où le mandat 2020/2026 est synonyme d’une mutation urbaine profonde. L’année 2024 a livré la Place Gabriel Péri, une transformation impressionnante et un résultat traversant d’Ouest en Est, une déclivité respectée et agréable pour son usage populaire. Ensuite, l’Avenue Henri Barbusse sur Marly, d’intérêt communautaire, a été réalisée dans la continuité de l’Avenue de Verdun sur Valenciennes. Fabien Thiémé l’a souhaité ardemment, Jean-Noël Verfaillie l’a fait rapidement ! Ensuite, la programmation de rénovation des autres voiries est sur la table, 2024/2025 pour (aussi) la Route de Préseau, 2025/2026 pour l’Avenue Jean Jaurès, Avenue Paul Vaillant Couturier. 

Evidemment, dans les grands chantiers du moment, un nouveau Groupe Scolaire est en cours de construction sur l’ancien site du Château Paul Vaillant Couturier. Sa mise en service du Groupe Scolaire Hélène Carrère d’Encausse est prévue en septembre 2025. De même, le nouveau CFA BTP sur la quartier de la Briquette sort de terre pour l’année en cours. 

Le fait… sécuritaire 

Là également, les collectivités locales réalisent un virage, presque à 180°, de droite ou de gauche, pour améliorer la sécurité des biens et des personnes. « J’assume la sécurité. Nous avons multiplié par 3 l’effectif de la Police Municipale, 250 objectifs de vidéo surveillance avec un CSU (Centre de Supervision Urbaine) avec des résultats concrets. » 

Un espace vert XXL

Dans un Valenciennois minéral, les poumons verts sont précieux. Néanmoins, face à une problématique d’accès aux logements, d’un besoin d’emplois, la réponse d’une création d’un parc urbain de 27 hectares, avec une mise en lumière de la Rhônelle, est singulière pour le vice-président au développement économique de Valenciennes Métropole. 

Pour autant, il « assume » encore ce choix « pour une écologie non punitive. Nous n’avons pas à rougir de notre passé industriel », explique le Premier magistrat. Effectivement, outre le Moulin souverain, le patrimoine local est pauvre. C’est pourquoi, la percée en bas de la Place Gabriel Péri vers la réalisation d’un Parc urbain de 27 hectares aménagés en pleine ville est ambitieuse pour le cadre de vie des Marlysiens. Autour de la Rhônelle, un patrimoine naturel au grand jour est assumé comme élément « d’attractivité pour la commune. » 

Voilà cette ligne politique où malgré des vents nationaux contraires, pour le maire de Marly et sa majorité municipale, la ligne de conduite demeure in fine assez simple, car la feuille de route est connue « tout le programme, rien que le programme de la campagne municipale. On l’applique tout simplement. »

Daniel Carlier

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Gérard Basuaux, Le collectionneur s’en est allé !

10 janvier 2025 à 05:29

Retour sur une interview en juillet 2019 avec Gérard Basuaux

Gérard Basuaux est un ancien du lycée Henri Wallon. « Je fus élève, surveillant, puis professeur d’anglais au sein du lycée Henri Wallon, c’est ma seconde maison », se plait à dire le collectionneur. Aujourd’hui retraité, il cultive ses passions de collectionneurs. Elles sont pléthoriques, du pyrogène, grattoir pour allumettes, en passant par l’alcool d’absinthe, voire les cartes postales…; néanmoins, deux collections tiennent une place particulière dans son coeur, celle des boîtes d’allumettes et celle des buvards. Attardons nous sur ces deux objets dont la diversité est une partie de notre mémoire collective.

Tout a commencé en 1949 « date à laquelle je suis entré en collection comme d’autres entrent en religion », souligne l’interlocuteur. En effet, à cette date, l’arrière petit-neveu du célèbre peintre paysagiste Henri Harpignies, coloriste hors-pair (https://www.va-infos.fr/2017/12/30/loeil-retro-henri-harpignies-coloriste-de-genie/), lui demanda de lui trouver des boîtes d’allumettes pour sa collection. Fort de cette recherche réussie, il bénéficie ensuite d’un don de la petite collection du dit petit-neveu, pas un vrai passionné. Voilà comment Gérard Basuaux entame sa 1ère collection, l’âme d’ un collectionneur ne s’invente pas !

« Avec les boîtes d’allumettes, vous voyagez à travers le monde », Gérard Basuaux

Ensuite, cette collection prend sa mesure, elle grossit au point d’être dans le Guinness book en 1992. « Aujourd’hui, j’ai 202 321 boîtes d’allumettes (chiffre actualisé le 01 juillet 2019). J’en reçois tous les jours. Je ne conserve que les pochettes où étiquettes », précise-t-il.

Pour comprendre ce propos, il faut connaître quelques dates clés dans l’histoire mouvementée de l’allumette. En effet, en 1840 environ est arrivée la fameuse allumette suédoise. Elle pouvait s’allumer partout en grattant simplement son embout. Que de scènes de films cultes, de western… où les personnages allument une cigarette, voire un cigare, en craquant une allumette sur un poteau, voire un endroit improbable. « Pourtant, les allumettes suédoises étaient très dangereuses. Des personnes ont brûlé vives, car les allumettes se sont allumées toutes seules en se frottant dans la boîte etc. », relate Gérard Basuaux.

Ensuite, les allumettes de sécurité sont apparues, celles que nous connaissons de nos jours. Sauf que là encore, des évolutions majeures ont émaillé l’histoire de cet objet du quotidien. En effet, dès leur apparition, les boîtes d’allumettes sont intégrées dans une petite ou grande boîte en bois. « C’est pourquoi, le collectionneur ne conserve que les étiquettes collées sur la petite boîte », explique le passionné. Bien sûr, Gérard Basuaux a aussi des boîtes pleines, mais compte tenu du chiffre « 202 321, il est indispensable de limiter le volume et le poids de la collection ».

Enfin, 1972 marque un tournant dans l’histoire de l’allumette. A cette date, fini le contenant en bois, la pochette recto/verso s’impose, et encore aujourd’hui. « Je les conserve également en découpant la pochette (elle est mise à plat) », explique le collectionneur.

Au delà de la collection, le support permet comme avec les timbres de voyager, de partager un temps d’histoire, c’est un objet fabriqué sur toute la planète. « Avec les boîtes d’allumettes, vous voyagez à travers le monde. Par exemple, il y a une série de boîtes d’allumettes pour un voyage en train entre Tokyo et Tokaïdo, 52 gares, 52 créations de boîtes d’allumettes. Seule la reine Elizabeth possède la première série complète… j’en ai 46… » , explique le collectionneur avec une voix pétillante.

« Il y a un coté maladif à la collection », Gérard Basuaux

Concernant la dimension de cette collection hors norme, elle évolue chaque mois. En effet, il reçoit chaque semaine des nouvelles boîtes d’allumettes. « Sur le Valenciennois, je suis connu comme le loup blanc. Chaque ami(e) qui voyage pense à me ramener des boîtes d’allumettes. Je figure dans les 5 premiers collectionneurs en France, mais au niveau mondial, il existe des très grandes collections (400 000) au Japon voire en Belgique », précise-t-il.

Pour autant, Gérard Basuaux est conscient d’une certaine anormalité. « Si on me propose un voyage et que je ne peux pas ramener des allumettes, je n’y vais pas où j’envoie quelqu’un qui le pourra. J’ai conscience qu’il y a un coté maladif. Tout petit, j’avais reçu des voitures -Dinky Toy- tous les enfants pensent à jouer avec, moi j’ai de suite pris ces voitures comme une décoration et ressenti le besoin de les regrouper », poursuit Gérard Basuaux.

« La différence sur cet objet vient du fait que les gens n’ont pas jeté leurs anciens buvards », Gérard Basuaux

Le buvard, là nous sommes sur un objet très différent. « C’est véritablement un produit français. 20 à 25 pays maximum ont fabriqué des buvards, mais la France est de loin le plus grand pourvoyeur », explique Gérard Basuaux.

Le buvard non publicitaire est né en 1880 et le publicitaire en 1890. Bien sûr, l’intérêt est ce support très répandu dans les foyers français, il devient par ricochet un objet publicitaire incontournable pour tous les annonceurs. « Sur Valenciennes, il y avait au moins 1 000 buvards différents, des commerces, des entreprises etc. communiquaient à travers les buvards. D’ailleurs, chaque commerçant offrait un buvard à un consommateur. Personnellement, j’en ai 300/400 sur la ville de Valenciennes », précise Gérard Basuaux.

Ce support de communication s’est éteint avec l’avènement de la télévision dans tous les foyers… en 1965 ! « La différence sur cet objet vient du fait que les gens n’ont pas jeté leurs anciens buvards. Je possède une collection d’environ 30 000 buvards, mais il y a maximum 20 gros collectionneurs en France. Je fais quelques expositions chaque année, comme à la Fête du Timbre avec le Club Philatélique de Valenciennes », conclut le collectionneur valenciennois.

Daniel Carlier

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Valenciennes va fêter son sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux en 2025

9 janvier 2025 à 05:53

(Visuel autoportrait de Jean-Baptiste Carpeaux exposé au Musée d’Orsay à Paris)

Jean-Baptiste Carpeaux, le sculpteur du Second Empire

Sur le plan national, la renommée de l’artiste n’est pas au niveau de son talent. Parfois un peu oublié même si le Musée d’Orsay a réalisé une exposition majuscule en son honneur, Jean-Baptiste Carpeaux a marqué une époque bien particulière au XIXème siècle, celle du Second Empire sous Napoléon 3. 

Son enfance difficile au sein d’une famille très modeste lui a conféré un esprit rebelle qu’il a conservé jusqu’à son dernier souffle. Ainsi, son Grand Prix de Rome fut compliqué à décrocher tant ses rapports avec la Direction, mais également ses collègues, au sein de la Villa Médicis à Rome furent complexes. A son retour d’Italie, il débarque à Paris où les grands travaux urbains transforment la capitale aux rues étroites, insalubres, sombres, en grandes artères sous l’impulsion du Baron Haussmann. Dans cette optique, les artistes français sont associés à ce nouveau coup de pinceau et Jean-Baptiste Carpeaux fait partie de cette volonté artistique. Clairement, cette participation lui confère une certaine notoriété et permet à ce dernier de décrocher ses premières commandes privées, mais également publiques. 

Comme toujours, l’art a besoin de mécènes, de passionnés de peintures, de sculptures, de dessins, etc., pour soutenir la création. A ce titre, Mathilde, cousine de Napoléon 3, a permis à l’artiste de décrocher sa 1ère commande publique officielle. Pour autant, ce buste de la princesse ne fut pas le moment où le monde de l’art l’a découvert. En effet, sa sculpture signature a été le « Pêcheur napolitain », la finesse de son travail, l’éclat juvénile de ce jeune homme lui valu le surnom du « sculpteur au sourire ». 

Pour autant, l’artiste désirait par dessus tout sa désignation comme sculpteur officiel du Second Empire, il ne franchira jamais cette marche essentielle. Toutefois, Napoléon 3 le nomma professeur de dessin du petit Prince avec des commandes comme celui du Petit prince en compagnie du chien de Napoléon 3. 

Bien sûr, sa vie d’artiste est évidemment extrêmement riche et Daniel Capelle, adjoint en charge du patrimoine pour la ville de Valenciennes, a indiqué dans le cadre de l’Assemblée générale de l’association du Comité de Sauvegarde du Patrimoine dans le Valenciennois que « la ville voulait célébrer Jean-Baptiste Carpeaux pour le 150ème anniversaire de sa mort. Des manifestations, des chemins artistiques itinérants, et autres événements auront lieu durant cette année, notamment au mois de mai prochain. »

On connaît moins ses dessins et ses peintures, mais son talent éclatant s’est exprimé au plus haut à travers ses sculptures. A sa mort, un leg très important de ses oeuvres à la ville de Valenciennes permet (et sans doute plus encore dans un Musée des Beaux Arts revisité) aux Valenciennois et bien au delà d’admirer encore la finesse de son art.

Daniel Carlier

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Raymond Duyck : « Le climat politique national, sans vision, sans cap, inquiète les chefs d’entreprises »

8 janvier 2025 à 06:00

Après un chantier au long cours au sein de l’enceinte du Tribunal de Commerce, Place du Commerce à Valenciennes, ce rendez-vous de proximité s’est donc tenu dans son écrin historique. Toujours très suivi par les personnalités du bassin de vie au sud du département, cette année 2025 n’a pas failli à cette tradition, le maire de Valenciennes a été représenté par son 1er adjoint, le Sous-Préfet de Valenciennes par son Secrétaire général, en personne, Bruno Fontaine, le Président de la CCI Grand Hainaut, Philippe Guilbert, le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord, Marc Krzémianowski, le Président du MEDEF Valenciennes/Cambrai et le doyen de la Faculté de Droit de Valenciennes, sans oublier de nombreux avocats et professionnels du Droit.

Philippe Boucly

Décidément, l’année 2024 fut particulièrement active en terme d’élections diverses avec aussi celle de la Présidence du Tribunal de Commerce de Valenciennes/Avesnes. A ce titre, Raymond Duyck, président sortant de la justice consulaire dans le ressort de Valenciennes/Avesnes, a été réélu à l’unanimité par ses pairs. Ainsi s’achève cette année judiciaire singulière confirme Philippe Boucly, Président des procédures collectives depuis 16 ans, et en charge de l’installation de la nouvelle présidence et des autres magistrats consulaires. Trois nouveaux juges ont été installés dans cette équipe, Isabelle Taranne, Jean-Louis Dehouck, et Rémy Lienard, mais également trois départs, Pascal Hervieu, Olivier Vandendriessche pour des raisons personnelles, et Marcelin Pantegnies atteint par la limite d’âge. 

« Mélanie Mazingarbe sera votre interlocutrice », Christelle Dumont

Première information de taille, Mélanie Mazingarbe, vice-procureure de la République chargée du secrétariat général près le tribunal judiciaire de Lille, a été nommée par décret du 05 décembre 2024 du Président de la République au Tribunal judiciaire de Valenciennes. A ce titre, Christelle Dumont, la Procureure de la République de Valenciennes, ne cache pas sa satisfaction suite à cette arrivée au Parquet de Valenciennes compte tenu d’une solide expérience en la matière de la nouvelle recrue. « Mélanie Mazingarbe sera votre interlocutrice », commente Christelle Dumont, la Procureure de la République de Valenciennes, s’adressant aux magistrats consulaires. 

Christelle Dumont

Ensuite, la Procureure de la République est revenue sur cette année 2024. « Ce n’est pas le mur des faillites. Néanmoins, la consommation est atone, les créances impayées sont plus nombreuses, la prévention trop peu suivie par les dirigeants malgré les initiatives de la CCI Grand Hainaut », commente-t-elle. Durant l’année précédente, le Parquet de Valenciennes a ouvert 494 dossiers durant l’année 2024 avec 377 liquidations judiciaires et 17 sanctions individuelles à l’endroit des chefs d’entreprise. A ce effet, rappelons le dispositif APESA associé à 100 Tribunaux de Commerce, sur 134 en France métropolitaine, il est essentiel que le dirigeant « vienne nous voir avant une situation de cessation de paiement ou autres difficultés », indique Raymond Duyck, le Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes/Avesnes.

« Les chefs d’entreprises ne savent pas où ils vont ! », Raymond Duyck

Bien sûr, le premier baromètre demeure la création d’entreprises sur ce bassin de vie de Valenciennes/Avesnes. Concrètement, le greffe a immatriculé 3 225 entreprises, 1499 commerçants personnes physiques,  1201 sociétés commerciales, et 524 société civiles. Le solde entre création et suppression au Registre du Commerce reste positif, mais… !

Les travaux ont permis de révéler une verrière inattendue dans la salle des audiences.

Pour le Président du Tribunal de Commerce, l’année écoulée reste très élevée, comme en 2023, au titre des contentieux enregistrés. « J’espère que nous atteignons un plafond. Nous constatons qu’il y a eu une vague de disparitions de TPE, voire PME, majoritairement dans le bâtiment, la restauration rapide ou traditionnelle, et les garagistes », indique Raymond Duyck. On observe également que depuis la pause « Covid » où certaines entreprises, en difficultés structurelles avant la pandémie, ont été maintenues artificiellement, le rattrapage est sévère. En effet, avec le remboursement du PGE non assumé, le dirigeant fait le choix d’une liquidation judiciaire immédiate sans même une phase de « Redressement judiciaire ». 

A un moindre degré le commerce de détail est fragile, mais surtout le Président redoute en 2025 « une nouvelle vague de faillites au sein d’entreprises plus importantes, avec de nombreux emplois visés ». Cette inquiétude légitime, mais peu surprenante, est en ligne directe avec une situation politique inédite sous la Vème République : « Le climat politique national, sans vision, sans cap, inquiète les chefs d’entreprises. Cela freine la consommation, les investissements, et les chefs d’entreprises ne savent pas où ils vont », mais les Français cassent les records d’épargne !

La situation est très inquiétante, car le signal économique vient d’en haut, en mode vertical, et il n’existe aucune exception locale, ni de Zone Franche à la déprime économique. Toutefois, restons positifs, car rien n’est impossible pour la France face à une situation perçue comme désespérée… !

Daniel Carlier

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Le parti « Reconquête » rentre au Conseil municipal de Valenciennes

6 janvier 2025 à 05:42

Elle l’avoue sans détours, l’émergence d’Eric Zemmour a été un électrochoc politique pour Sabine Defossez : « J’ai adhéré de suite au parti Reconquête. Son discours correspondait mieux à mes convictions ». Le paradoxe est que ce rattachement à ce nouveau parti politique, au détriment du Rassemblement National, est à la fois récent et si lointain dans l’espace temps politique. En effet, l’auteur et chroniqueur télé a déboulé comme un ouragan dans le paysage politique à l’automne 2021, bousculant Marine Le Pen pendant un temps sur ses fondamentaux. La guerre en Ukraine est intervenue dans ce momentum politique particulier et des 3 candidats Pro Poutine à la Présidentielle 2022, Jean-Luc Mélenchon, Marie Le Pen, et Eric Zemmour, ce dernier a pris la vague et achève cette campagne nationale avec  un score de 7,07%, une déception immense compte tenu des attentes initiales, mais surtout un échec de l’union des droites. L’homme politique a fait le pari que la détestation partagée entre la fille de Jean-Marie Le Pen et lui même ne serait plus un obstacle. Grave erreur, l’ambition individuelle, voire la haine mortifère, est infiniment supérieure à toute stratégie politique collective, les rivalités comme Giscard/Chirac, Sarkozy/Fillon, Hollande/Macron, Mélenchon/Roussel nous livrent le reflet cinglant de la politique française ! Ensuite, une déroute aux législatives 2022 avec dans la foulée la tête de liste aux Européennes du parti « Reconquête » en juin 2024, Marion Marechal, quittant le parti politique avec pertes et fracas. Evidemment, les déconvenues continuent au moment des élections législatives 2024… Le seul point positif, selon les adhérents, est la mise en avant de Sarah Knafo, la seule députée européenne « Reconquête » comme figure de proue dans tous les médias nationaux. 

Que faire pour un très très jeune parti politique après un cycle infernal négatif ? Ou vous laissez mourir à petit feu votre parti, comme l’UDI où sa lente perte d’influence politique dans le paysage est spectaculaire, ou vous réagissez ! Pensez qu’en 2011 Jean-Louis Borloo lançait, avec comme marraine Simone Veil, ce nouveau parti politique (Union des Indépendants) avec une candidature électrisante de l’ancien maire de Valenciennes à la présidentielle 2012, et son retrait en octobre 2011 à la surprise générale trahissant des élus nationaux accrochés à son aura comme Rama Yade. Aujourd’hui, dans la lignée d’une sombre affaire judiciaire avec Jean-Christophe Lagarde, ex président de l’UDI, plus de leader, passage de 25 députés à 5 plus un affilié en juin 2022 et 3 députés en 2024…

Un parti libéral assumé

En résumé, Reconquête peut jouer sa nouvelle page politique comme l’UDI et ce parti n’existera plus d’ici 2027 ou il repart de la base pour investir les communes françaises, là où cela est possible avec la volonté d’intégrer massivement les conseils municipaux, voire ici et là glaner une mairie. Visiblement, Bertrand Murail, le nouveau délégué départemental de Reconquête assume ce choix d’une restructuration de toutes les sections. « Nous devons redynamiser notre parti politique sur le terrain. Le Nord constitue un vivier important pour Reconquête avec 1 200 adhérents et 7 800 sympathisants. Nous devons faire évoluer nos idées avec notre propre identité. Aujourd’hui, le Rassemblement National est un parti de gauche ». Cette diatribe bien trempée pourrait faire sourire à brûle-pourpoint, mais il repose pourtant sur une différence stratégique politique fondamentale entre ces deux formations d’extrême droite. « Reconquête » espère prendre le pouvoir grâce à une union des droites compte tenu que ce parti politique n’obtiendra jamais seul une majorité absolue dans les urnes, pour une Présidentielle ou/et des législatives, et de l’autre côté le RN mise sur la désintégration des autres mouvements de la droite radicale afin de constituer une majorité solide pour un scrutin au suffrage universel.

A l’ombre des municipales

Concrètement, le noyau des militants de l’automne 2021 doit s’élargir et le meilleur moment politique pour vulgariser une parole politique sur le terrain, dans les médias et partout en France, demeure encore le scrutin au coin de la rue ! Incontestablement, le momentum municipal constitue un moment de vérité. Dans cette optique, pour dynamiser la 21ème circonscription, Ludovic Martel est depuis septembre 2024 le nouveau coordinateur de Reconquête sur l’ex circonscription de Jean-Louis Borloo. Juste avant les vacances de Noël, ce denier a organisé sa réunion de « circo » sur Valenciennes où « nous avons 100 adhérents et 300 sympathisants, car nous visons la présence d’une liste à la prochaine élection municipale sur la ville de Valenciennes », précise-t-il. Pour sa part, Bertrand Murail, ajoute qu’à ce stade… : « Nous n’avons aucun accord politique avec le Rassemblement National, ou autres formations, mais nous souhaitons si possible présenter une liste 100% Reconquête ».

« Nous restons fermes sur nos valeurs. Le climat (politique) est favorable pour redonner une vision aux françaises et aux français. Sur le Valenciennois, il y a une opacité sur la présence des migrants dans plusieurs communes. Nous voulons renforcer aussi les polices municipales et la collaboration avec la police nationale », commente Ludovic Martel. 

Sabine Defossez, élue ville de Valenciennes

Bien sûr, le fait politique de l’entrée de Reconquête au sein du Conseil municipal de Valenciennes remonte bien avant la démission de Franck Deloge en décembre 2024. En effet, la rupture politique spectaculaire entre Franck Deloge et le député Sébastien Chenu a conduit l’élu de l’opposition municipale a quitté le parti de Marine Le Pen. Par effet de ricochet, cette démission ouvre la voie à Sabine Defossez, résidente aujourd’hui sur Sebourg, afin d’intégrer le Conseil municipal avec une volonté claire : « Je n’afficherai pas la même bienveillance (que Franck Deloge et Chantal Plaquet). Je serai une opposition plus féroce même si je n’ai pas encore réfléchi à ce moment, mais je serai très ferme sur nos convictions et au service des Valenciennois. Nous verrons avec Chantal Plaquet (l’autre élue ex RN du Conseil municipal) sur la pratique durant les conseils municipaux », explique Sabine Defossez.

Dans le réel, comme au Conseil municipal de Denain où vous avez, suite à des multiples dissidences dans la majorité et dans l’opposition, 4 prises de parole dans l’opposition en sus de la majorité, la situation n’est pas simple à gérer ! Tout chose étant égale par ailleurs, lorsque vous avez le maire de Valenciennes qui invective la liste d’union de la gauche (sauf PCF) « Valenciennes Verte et Solidaire », lors du 1er Conseil municipal de Valenciennes en mai 2020 par une phrase devenue mythique…« vous avez mon mépris pour 6 ans », vous pouvez redouter tous les scénarios politiques.

Former une liste…

Face à la désaffection des élu.e.s et des élu.s vis à vis de la chose politique, avec des démissions massives dans tous les conseils municipaux de France, la constitution d’une liste sera un véritable défi démocratique pour toute la classe politique française. Ainsi, la formation d’une liste de 43 personnes (pour Valenciennes) apparaît comme un exploit de proximité. Pour autant, d’autres figures politiques du parti « Reconquête » sont déjà identifiées sur le Valenciennois. En effet, Séverine Duminy était présente à cette réunion de la « circo » de la 21ème sous la houlette de Ludovic Martel et Bruno Murail. Candidate du parti dans la 21ème circonscription du Nord aux dernières législatives, enseignante, elle porte les valeurs de l’école républicaine privée comme publique et assume certaines de ses vérités. « Ensuite, je suis très investie sur le Valenciennois comme coordinatrice du réseau Parents vigilants. Pour l’instant, je n’ai pris aucune décision sur un engagement éventuel sur une liste Reconquête à Valenciennes ». Evidemment, même si ces élections en mars 2026 sont très très proches en tempo politique, la France ne sait même pas si un budget 2025 sera voté dans deux mois, si un nouveau Gouvernement sera nommé dans trois mois, si une dissolution interviendra dans six mois, on peut comprendre à cet instant politique que toutes les formations politiques sont dans l’urgence attentiste… !

Pour ne pas faillir à une certaine tradition en début d’année, nous citerons l’écrivain inénarrable Victor Hugo, homme politique également, dont le sens de la formule demeure inégalé :« République, tâchons que le mot n’empêche pas la chose »… c’était en 1848, mais cela colle tellement à notre actualité !

Daniel Carlier

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