Vue normale

Reçu aujourd’hui — 25 octobre 2025

Test Apple iPad Pro M5 : la tablette qui se prend pour un MacBook

25 octobre 2025 à 05:00
Plus qu’une simple ardoise tactile, l’iPad Pro M5 franchit une nouvelle étape dans la fusion entre mobilité et puissance. Boostée par la puce M5, elle flirte aventureusement avec le territoire du MacBook, sans pour autant s’y substituer totalement. ## PrésentationApple poursuit sa stratégie d’unification entre tablette et ordinateur portable avec la...

Reçu hier — 24 octobre 2025

Actualité : Quel iPhone choisir en 2025 ? Voici le meilleur rapport qualité-prix selon vos besoins

24 octobre 2025 à 16:30
Chaque année, Apple sort une nouvelle fournée d’iPhone, et chaque année, la même question revient : lequel vaut vraiment le coup ? Entre les modèles d’entrée de gamme qui misent sur l’essentiel, les versions classiques désormais très complètes, et les déclinaisons Pro qui tutoient le luxe, le choix n’a jamais été aussi large… ni aussi flou.Mais au-de...

Husqvarna va sortir 4 nouveaux robots-tondeuses dopés à l’IA en 2026 !

24 octobre 2025 à 15:40
Husqvarna Automower NERA

Printemps 2026 : la guerre des robots-tondeuses aura bel et bien lieu. Husqvarna a déjà composé ses rangs avec quatre modèles milieu et haut-de-gamme. Ces champions, baptisés Automower® NERA (405VE, 410VE, 430V, 450V), montent d’un cran les exigences de sécurité, de fonctionnalités et de précision.

Il y a peu, nous avons testé l’Automower NERA 405XE. Ce modèle datait de 2023, et appartenait à la première gamme de robots-tondeuses sans fil Husqvarna adressée à des particuliers. Nous avons salué la prestation d’un appareil sérieux, dont nous avons cependant critiqué quelques lacunes en matière de fonctionnalités et de navigation, laquelle pouvait observer quelques oublis, comparé aux fers de lance de Mammotion ou de Segway. En somme, le leader mondial d’aménagement des jardins (3,5 millions de clients dans le monde) doit désormais faire face à une féroce concurrence chinoise et américaine.

Cependant, la marque suédoise, créé en 1689, peut compter sur ses trente ans d’expertise en robots-tondeuses domestiques et professionnelles (tous fabriqués en Angleterre) pour rebondir et préparer une riposte alignée avec les exigences d’un marché en plein essor : terrains vastes et complexes, enjeux écologiques, expérience utilisateur affinée, rapport qualité/prix agressif chez d’autres acteurs montants. Voici, en quelques lignes, la réponse que prépare Husqvarna pour rester dans le top !

Les premières caractéristiques techniques disponibles

Modèle AutomowerSurface max conseillée Pente maxHauteur de coupeMotifs de tonte (systématique)EdgeCutPrix TTC
Automower 405VE900 m²30 %20–55 mmBandes, damiers, trianglesOui2 649 €
Automower 410VE1 500 m²30 %20–55 mmBandes, damiers, trianglesOui3 099 €
Automower 430V4 800 m²50 %20–60 mmBandes, damiers, triangles4 249 €
Automower 450V7 500 m²50 %20–60 mmBandes, damiers, triangles5 449 €
La surface maximum conseillée convient à la tonte systématique. Les valeurs sont légèrement réduites pour la tonte aléatoire.

Vous reprendrez bien un petit peu d’IA ?

Le paradoxe actuel des robots du secteur électro-ménager est que leur automatisation nécessite souvent une intervention attentive de l’utilisateur qui doit effectuer une configuration avancée pour obtenir une tonte personnalisée, sans erreurs. Husqvarna cherche à alléger la tâche dévolue à l’humain en dotant chaque nouveau robot une technologie de vision IA. Ce regard artificiel a pour mission d’aider les Automowers à percevoir leur environnement en temps réel et d’adapter leur comportement en conséquence. Ils peuvent ainsi éviter la plupart des obstacles que l’on trouve sur les terrains domestiques : jouets, enfants, animaux, tuyau d’arrosage, etc.

Automower NERA qui s'arrête devant le tuyau d'arrosage
« Oh, un tuyau d’arrosage ! Ne pas le découper, ne pas le découper, ne pas… » ©Husqvarna

Nota Bene : grâce à une caméra infrarouge, Husqvarna pourrait réhabiliter la tonte nocturne en détectant et en contournant les hérissons, souvent victimes de mutilations involontaires.

La technologie EPOS pour les flemmards minutieux

Auteur du tout premier robot sans fil périmétrique en 2020 avec l’Automower® 550 EPOS, Husqvarna veut réaffirmer son statut de pionnier dans la tonte sans fil. C’est pourquoi son dispositif de vision IA sera associé à la technologie sans fil Husqvarna EPOS™, afin d’assurer des cycles de tonte sans interruption, y compris dans les zones où la réception satellite est limitée. Mieux encore : la station de référence ne sera plus obligatoire pour activer un robot-tondeuse Automower !

En 2023, chez Husqvarna, nous réalisions 80% d’installations filaires de robots, contre 20% sans fil. Aujourd’hui, nous sommes proches des 70% d’installations sans fil et nous prévoyons que ce taux atteindra 80% en 2026.

Maxime Tolila, Chef de marché Automower®.

Une fonctionnalité de tonte aléatoire suffira pour un rendu homogène, mais vous pourrez également demander une esthétique plus aboutie avec des motifs tels que des bandes, des damiers ou des triangles. Bien sûr, les cartes seront modifiables à loisir depuis l’application Automower® Connect (iOS et Android) en ajoutant des zones d’exclusion temporaires ou définitives.

Automower NERA sur grand terrain (motifs quadrillés)
Pour acquérir la maison et les 7500 m2 de terrain, il y aura un supplément… ©Husqvarna

Nota Bene : pour garantir votre confidentialité, les images capturées sont traitées uniquement dans la tondeuse. Elles n’ont donc jamais besoin d’être stockées ou partagées. Seules certaines données transmises seront hébergées en Europe, conformément à la législation en vigueur. 

Automower NERA pour tous les types de terrains

Taillés pour (vraiment) tous les terrains, les nouveaux NERA couvrent l’essentiel des besoins : les 405VE et 410VE visent les pelouses de taille moyenne — respectivement jusqu’à 900 et 1 500 m² — tandis que les 430V et 450V prennent le relais sur les grands et complexes jardins, jusqu’à 4 800 et 7 500 m². Les deux “petits” modèles embarquent en prime la fonction EdgeCut : des bordures nettes, moins de passages au coupe-bordure, et plus de temps pour autre chose.

Côté réglages, la hauteur de coupe s’ajuste finement (20–55 mm sur 405VE/410VE, 20–60 mm sur 430V/450V) et la connectivité est complète (4G, Wi-Fi, Bluetooth) pour piloter et affiner vos zones depuis l’app. Enfin, les pentes ne les effraient pas : jusqu’à 30 % (≈ 16,7°) pour 405VE/410VE et 50 % (≈ 26,6°) pour 430V/450V. Bref, prairie sage ou relief corsé, ces Automower® gardent le cap — et la pelouse, au cordeau. Rendez-vous en février 2026 !

Géniales sur les Mac, nulles sur les montres : ce que les IA recommandent comme produit tech (et pourquoi elles se trompent)

24 octobre 2025 à 15:26

Grâce à l'outil de benchmark IA Whiteship, Numerama a obtenu le classement des produits les plus cités sur des requêtes conso courantes liées à la tech. Est-ce que vous pouvez faire confiance à ChatGPT, Gemini, Mistral ou Perplexity avant de choisir votre prochain produit ? Notre analyse.

Le Rafale du futur sera une « rupture technologique », un véritable « nouvel avion » pour la France

24 octobre 2025 à 15:09

Rafale F5

Le général Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, a évoqué le futur Rafale F5 devant les parlementaires. Cette évolution sera si importante qu'il s'agira, en somme, d'un nouvel avion.

Visite inédite de NAROO, instrument astronomique unique en France, à l'observatoire de Meudon

24 octobre 2025 à 12:35
Le 14 octobre 2025, l'Observatoire de Paris-PSL nous a ouvert ses portes pour la visite des installations NAROO, instrument singulier et de haute précision en astrométrie situé sur le campus de Meudon du centre de recherche francilien. Reportage.

Le géant des satellites prend officiellement forme, pour « démultiplier la force de frappe » de l’Europe

24 octobre 2025 à 12:01

Europe satellite

Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.

Airbus, Thales et Leonardo créent un géant spatial pour « démultiplier la force de frappe » de l’Europe

24 octobre 2025 à 09:22

Europe satellite

Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.

Épisode d'émission : Les Nums, l'Update : Épisode #42

24 octobre 2025 à 05:30
Le ReplayApple fait marche arrière au sujet du design Liquid Glass d’iOS 26, jugé trop confus par de nombreux utilisateurs, et propose désormais une option plus lisible. La firme de Cupertino peine aussi à concrétiser sa révolution IA autour de Siri, au point d’engager des discussions avec Google et Anthropic. De son côté, Free remplace Oqee by Free...

Reçu avant avant-hier

Découverte du deuxième astéroïde le plus rapide du Système solaire

23 octobre 2025 à 10:28
Encore un astéroïde rapide ! Après la découverte du corps rocheux le plus rapide en avril 2025, des chercheurs américains annoncent la détection du deuxième astéroïde le plus rapide du Système solaire, générant ainsi un nouveau record de déplacement céleste. Une telle observation permet de mieux évaluer les risques de collisions avec la Terre.

La Russie a « autre chose que des drones dans son arsenal pour venir poser un problème », l’armée française ne croit pas au mur anti-drones

23 octobre 2025 à 09:17

mur drone europe

« Les drones peuvent nous exciter, mais ce n'est pas un enjeu vital. » Le chef d'état-major des armées françaises Fabien Mandon s'est montré circonspect vis-à-vis du projet de mur anti-drones. Il y a d'autres problèmes plus critiques posés par la Russie, a-t-il laissé entendre.

Test TerraMow V1000 : pourquoi il nous a sincèrement surpris…

22 octobre 2025 à 16:26
Test Terramow V1000

Le robot-tondeuse du jour se nomme Terramow V1000. Il propose une technologie qui sort légèrement des sentiers battus : cartographie autonome, abri inclus dans la boîte, un mode “spot”… Un challenger qui nous aura marqué en cette fin de saison !

Jeune marque née dans l’écosystème Shenzhen, TerraMow est l’enseigne grand public de Shenzhen Muxin Intelligent Technology (opérateur du site et titulaire de la marque), avec une ambition claire : démocratiser les robots “vision-first” — sans fil périmétrique ni RTK — pour un déploiement en minutes. Après une phase R&D initiée en 2019, la marque se révèle au grand public via un Kickstarter mi-2024, puis revendique une communauté active et des livraisons aux premiers backers en fin d’année.

Boîte Terramow V series 1000

Côté produits, TerraMow pousse sa plateforme TerraVision™ (triple caméras) / V-Series, avec aujourd’hui le V1000 en vitrine et, en toile de fond, des variantes comme V600 qui apparaissent dans les notes de firmware. Positionnement : tonte sans fil par vision, cartographie autonome, évitement d’obstacles, promesse “wire-free, hands-free, signal-free”. Caractéristiques, fonctionnalités, limites et rapport qualité/prix : voici notre compte rendu détaillé !

Caractéristique Techniques
Dimensions60,2 x 39,4 x 33,1 cm
Poids11,8 kg
Zone de tonte recommandée1 000 ㎡ (1200 ㎡ après la dernière mise à jour OTA ! )
Surface de tonte par charge complète160-300 m²
Hauteur de coupe25-75 mm
Largeur de coupe203 mm (8 po)
Disque de lames3 lames
Connectivité réseauWi-Fi / Cellulaire 4G
NavigationSystème de vision IA à triple caméra TerraVision™ 2.0
Franchissement de pente18° (32,5%)
BatterieLi-ion 4,5 Ah / 98,55 Wh
Temps de charge120 minutes
Durée par charge complète150 minutes
Volume sonore54 dB max
Indice d’étanchéitéIPX6
Température recommandée0-55°C
Garantie3 ans
Prix1199 €

La fiche technique du Terramow est plutôt convaincante : une couverture relativement confortable pour le prix, un large choix de hauteur de coupe, une largeur de coupe correcte, une température de fonctionnement permissive et une garantie de 3 ans

Unboxing Terramow V series 1000
Un carton plutôt facile à déballer et à ranger !

On note néanmoins une autonomie de 2h30 (contre 3h30 pour un Yuka mini), et un franchissement de pente timide (un des plus bas de nos tests, lesquels vont jusqu’à 38,6° avec le Luba Mini, avec une moyenne autour des 25° max, pour les autres). Enfin, le disque est équipé de trois lames pivotantes seulement : c’est le minimum syndical, on espère que la coupe sera nette.

Unboxing Terramow V1000 : un abri déjà inclus !

Composants Terramow V series 1000
Pas de fil périmétrique, pas d’antenne RTK, y a plus qu’à !
  • Robot V1000
  • Station de base avec garage
  • Adaptateur secteur
  • Kit de lames (9 pièces)
  • Kit de vis pour station de base
  • Manuel d’utilisation
  • Guide rapide

Le point fort de cet ensemble est, bien évidemment, le toit à visser directement à la station de charge. Pas besoin d’acheter un garage en supplément, l’abri est déjà fourni et il s’intègre de manière à prendre un minimum d’espace. À titre de comparaison, celui de Mammotion est assez imposant. 
On note évidemment l’absence d’antenne RTK (toujours agréable pour réduire le temps et les frictions d’installation).

On apprécie également le kit de remplacement des lames, lequel permet de voir venir avec 3×3 pièces. Notre seule doléance : une brosse d’entretien et un manuel d’utilisation traduit en français. En effet, nos deux livrets sont en anglais et en allemand

Design et ergonomie : 0% esthétique, 100% pratique

Résolument, le secteur des robots-tondeuses se sépare en deux écoles : les carrosseries façon voiture de sport, et les briques sur roues. Le Terramow V1000 fait partie de la seconde catégorie, à l’instar du A1 pro de Dreame ou du Mova 1000. Aucune objection à cela, à part peut-être un bémol sur le gris un peu maussade. On se rappelle le Stiga a750 qui arborait un orange vif des plus réjouissants sur une coque très simple.

Terramow V series 1000 vu de côté
Il n’a pas un physique facile mais on l’apprivoise vite ! 

Quoi qu’il en soit, la coque plastique est épaisse avec des caméras logées en façade dans un bloc protégé (vision tri-caméras). L’ensemble revendique la résistance météo IPX6 ce qui permettra un nettoyage au tuyau à basse pression. Sous le châssis, TerraMow met en avant des lames SK5 (acier carbone) annoncées plus tranchantes que l’inox et plus durables. Les grandes roues motrices arrière ont un profil marqué pour la motricité. Enfin, on notera la présence d’un bouton qui servira à la connectivité.

Terramow V series 1000 vu de derrière
La poignée à l’arrière le rend facile à transporter manuellement.
Terramow V series 1000 vu de dessous
Avec une seule roue folle et lisse, difficile de grimper des pentes raides.

Côté ergonomie, on est bien : la poignée arrière est large et rigide, pensée pour le porter à une main jusqu’à la base ou d’une zone à l’autre. Le panneau de commandes se passe d’écran. On retrouve le fameux grand bouton STOP pour la sécurité et quatre boutons fonctions autour : allumage/extinction, commencer une tâche, valider et retour à la station. Un affichage de batterie en anneau fait le tour du bouton d’alimentation. 

Terramow V series 1000 fixation de l'abri
Facile sur le papier, mais faut rester concentré pour aligner la vis…
Terramow V series 1000 station de charge
On se retrouve avec un ensemble assez compact !

Quant à la station de charge, elle profite d’un câble de 5 mètres assez confortable. Le toit s’installe avec des vis fournies, actionnables à la main, sans outils.

Application : c’est fonctionnel !

La connexion utilise le même système que sur la plupart des appareils de ce type- hormis le bouton sous le châssis qu’il faut actionner pour lancer l’appairage (Bluetooth, Wi-Fi, etc. vous connaissez les bails !). Le robot s’allume quand il est sur son socle de charge et une voix nous fournit les premières indications en anglais. Vous pouvez modifier la langue depuis l’application TerraMow, disponible sur iOS et Android. 

Terramow appli connexion et mise en place
La mise à jour a duré un bon quart d’heure…

Tout comme le robot-tondeuse lui-même, l’appli joue à fond la carte de la fonctionnalité sans fioritures. La prise en main est rapide en dépit des nombreux réglages à manipuler, à savoir :

  • la cartographie
  • le planning de tonte
  • 5 modes de tonte
  • la hauteur de coupe
  • la distance de coupe des bordures
  • l’espacement des lignes de tonte
  • la vitesse de déplacement (3 vitesses)
  • la vitesse de rotation des lames (3 vitesses)
  • la direction de la tonte
  • un historique de tonte
  • l’estimation d’usure (lames et station)
  • l’antivol (GPS, alarme et verrouillage)
  • un partage de contrôle des appareils
  • la mise à jour OTA

Sur beaucoup de robot, il est possible de régler la sensibilité des capteurs (Mammotion, Sunseeker, etc.) ; ce n’est pas le cas ici. Il n’y a pas de mode « ne pas déranger » et nous n’avons pas trouvé de mode « hivernation » non plus. Cela étant, il ne s’agit pas de lacunes vraiment contraignantes et rédhibitoires. Enfin, il n’est pas possible de tondre la nuit (tant mieux car c’est vivement déconseillé ! ). En effet, le robot ne peut fonctionner que dans un environnement suffisamment éclairé en raison de son système de navigation basé sur une caméra.

Terramow appli réglages
Beaucoup de réglages possibles mais on s’y fait vite !

Nota Bene : il est possible de faire sonner le robot afin de le localiser sur grand terrain. L’alarme ne dépasse pas les 75 dB et devient très peu audible passés les 50 mètres de distance.

Cartographie : il s’occupe de tout, on s’occupe de (presque) rien ! 

Pour la première fois dans le labo de meilleure-innovation.com, nous n’avons eu qu’à appuyer sur un bouton pour que le robot-tondeuse parte en reconnaissance sans notre aide, façon aspirateur-robot. La seule autre marque à proposer cette fonctionnalité, mais exclusivement pour les jardins faciles et quasiment sans obstacle, c’est Mammotion. Mais les terrains dans lesquels nous pratiquons nos tests sont complexes (arbres, trous, forme irrégulière), et nous avons très vite dû prendre le relai via le mode télécommandé.

Terramow appli cartographie
La version texturée de la carte (à gauche) ne sert pas à grand-chose…

Le Terramow V1000, lui, a commencé sa patrouille sans se laisser émouvoir par la moindre racine ou le premier branchage venu. Après 34 minutes, il avait cartographié les 154 m2 de surface à tondre. Les obstacles sont automatiquement retirés (formant des trous dans la carte) et il n’y a déjà quasiment plus rien à faire. Les cartes sont tout de même modifiables, mais uniquement depuis l’application, avec :

  • les zones interdites
  • les zones de tonte annexes
  • une correction de la carte (le robot refait un tour)
  • des passages entre deux zones de tonte
  • changer l’emplacement de la station de base
  • la création d’une version texturée de la carte
  • la rotation de l’affichage
  • le placement de points épinglés (pour appeler le robot à l’endroit indiqué sur la carte)

Il est à la fois satisfaisant de ne pas avoir à suivre le robot partout pour configurer la carte, et légèrement frustrant de savoir qu’on ne peut rien modifier via le mode télécommandé auquel nous étions habitué. Pour placer un corridor, par exemple, on positionne un tracé sur la carte et le robot devra l’intégrer de lui-même à sa navigation. Enfin, il n’y a pas d’option “motifs” pour réaliser des formes originales. Peut-être le fabricant a-t-il jugé cette fonctionnalité trop rarement utilisée pour s’en soucier, ce qui se conçoit tout à fait.

Système de navigation (TerraVision™ 2.0 — vision pure, sans RTK)

Le V1000 repose sur TerraVision™ 2.0, une navigation 100 % vision (pas d’antenne RTK, pas de fil périmétrique). Le cœur du dispositif est un ensemble triple-caméra (“triple-camera AI vision system”) qui combine perception 3D et vision sémantique: reconstruction de profondeur (nuage de points dense) + analyse d’images en 1920×1280 pour reconnaître objets et zones utiles (pelouse, bordures, massifs, voies de circulation). TerraMow parle d’hybrid vision fusion (fusion multi-indices issus des capteurs optiques) et d’une “biomimetic neural vision positioning”: le robot se repère par repères visuels (landmarks) — textures, contrastes, “points d’intérêt” fixes — à la manière d’un humain, ce qui lui permet de se localiser en temps réel sans GNSS/RTK et de résister aux pertes de signal qui touchent les solutions radio.

Concrètement, la navigation s’articule en trois couches :

  • Cartographie autonome : lors des premiers passages, le V1000 réalise une auto-cartographie et met à jour en continu une carte 3D “vivante” (pixel map + updates adaptatifs) quand la scène change (mobilier déplacé, jeux d’enfants, etc.).
  • Localisation/planification : grâce au positionnement visuel par repères, il suit des trajectoires structurées (allers-retours, gestion des zones et sous-zones) et sait reprendre sa route après évitement. L’approche “vision-first” est annoncée comme plus détaillée que LiDAR/ToF à densité de points équivalente, ce qui aide sur les petits obstacles (branches, jouets).
  • Évitement en temps réel : détection 3D + classification sémantique pour identifier obstacles statiques et mobiles (animaux, personnes) et les contourner sans interrompre la tonte.

Nota Bene : un capteur de pluie est logé derrière le module de commande

Sur le terrain : très peu de fausses notes !

Vraiment, la navigation est le point fort du Terramow V1000. Déjà, pendant la cartographie, il ne s’est heurté qu’une seule fois à un banc dont il a cru qu’il pourrait passer au-dessous. Bien sûr, il ne dépasse jamais la pelouse et évite les bas obstacles (dalles, trous, etc.). En conséquence, il ne s’est jamais coincé nulle part.  Il ne s’attarde pas sur les surfaces terreuses où l’herbe est trop rare. Il n’est pas trop frileux non plus, et peut s’aventurer dans des coins à peine plus larges que lui. Sans grande surprise, le retour à la station de charge se fait sans aucun détour.

Nota Bene : il est possible de déplacer la station et de la réinstaller au même endroit sans avoir à reconfigurer sa position.

Pendant la tonte automatique, il suit une trajectoire en « S » dans le sens prédéfini, mais il n’hésite pas à s’en écarter pour gérer les bordures et les obstacles au fil de l’eau, là où un Yuka Mini aurait gardé l’ensemble des bords pour la fin. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il nous a le plus impressionné : la précision avec laquelle il contourne les obstacles et suit les bordures linéaires, qu’il frôle sans jamais les percuter ou dépasser.

Un vrai poisson dans l’herbe !

Son unique péché mignon est de repasser par les mêmes endroits (en tonte comme en cartographie). L’inconvénient est évidemment la perte de temps et d’énergie ; l’avantage est d’éviter les oublis. 

Nota Bene : son indicateur vocal annonce tout ce qu’il fait en temps réel : “localisation en cours”, “démarrage du disque de lames”, etc. Cela évite de croire qu’il est bugué s’il reste quelques secondes immobile !

Sur la carte, il est possible de suivre la progression du robot à travers un pourcentage et un tracé vert permettant de voir par où il est déjà passé. En revanche, sur une carte texturée, on perd le marquage, et on ne peut que suivre l’emplacement de l’appareil en temps réel.

5 modes de tonte disponibles + 1 mode de déplacement

D’abord, il y a le mode auto, qui consiste à passer tout bonnement sur l’ensemble de la map au bon vouloir du robot. Ensuite, on a le mode bordures qui prend en charge aussi bien les limites de la maps que le tour des obstacles. Par défaut, le robot réalise deux passages, de l’intérieur vers l’extérieur. Si vous avez plusieurs zones à défricher reliées par un corridor, vous pourrez compter sur la tâche “multi-base”.

Terramow appli programmation

Nota Bene : le mode planification est à la fois intuitif et permissif. Vous choisissez les jours et les horaires qui vous arrangent à la minute près, et vous optez entre “tonte ponctuelle” ou “programmation hebdomadaire”.

Autre mode que nous trouvons sur beaucoup d’appareils : le téléguidage. On peut déplacer l’appareil via l’interface du smartphone, et déclencher le disque de lame quand nécessaire. Néanmoins, la connexion bluetooth se grippe très vite dès que la tonte est en cours, et il faut rester, non pas à moins de 5 mètres comme le préconise l’appli, mais pile au niveau du robot : “au pied”, sans quoi la coupe s’interrompra. Le déplacement sans tonte est bien plus permissif ; peut-être s’agit-il d’une sécurité supplémentaire ?

Terramow appli téléguidé
Il faudra effectuer cette opération chaque fois que l’appareil perd la connexion Bluetooth.

Le mode caméra existe aussi, mais il est moins intéressant que celui des appareils Yuka mini et Luba mini. L’image s’affiche bien, mais il n’est pas possible de tondre pendant que vous faites vadrouiller votre Terramow V1000 pour surveiller les alentours. 

Terramow appli caméra
On peut également suivre la tonte via la caméra, mais sans interagir.

Nota Bene : le mode vidéo est d’office protégé par un code PIN que vous définirez en amont dès la première utilisation.

Enfin, le robot embarque une nouveauté pour nous : le mode “spot”, qui consiste à poser le robot où l’on veut, de l’orienter dans la direction de tonte souhaitée, puis de lancer “Spot”. Le V1000 démarre immédiatement, sans base ni cartographie préalable, pour traiter une petite zone locale (typiquement une pelouse isolée, un coin difficile d’accès, ou un “prêté-rendu” chez un voisin). À la fin, il s’arrête sur place, tout bêtement. Un excellent point !

Efficacité de tonte : c’est propre (mais un peu bruyant) !

Malgré seulement trois lames pivotantes, le Terramow V1000 fait son job sérieusement, avec un résultat bien net, suivant les allers-retours en “S” prévus par la navigation. Certes, le disque de coupe n’est pas le plus large du monde, donc il pourra laisser une ligne de brins hirsutes le long des bordures physiques. Mais sur l’ensemble de l’aire intérieure, il ne nous a laissé qu’une touffe d’herbe à côté d’un composteur, et une ligne dans un passage étroit dont il n’a géré que les bords.

Une belle trajectoire en « S » comme on les aime.

Nota Bene : n’hésitez pas à modifier la direction de tonte pour lui faciliter la tâche dans certaines zones étroites ! 

Bien sûr, comme tous ses homologues, il obtiendra plus difficilement un résultat vraiment net sur de l’herbe humide. D’ailleurs, en cas de pluie détectée, il reviendra automatiquement à sa station. Si une tâche est interrompue pour quelque raison que ce soit, il la reprendra comme il l’avait abandonnée dès que possible. Pour annuler une tâche définitivement, vous devrez procéder manuellement via l’application en deux clics.

Nota Bene : quand les herbes sont hautes, Terramow recommande une tonte lente – dans le déplacement comme pour la rotation des lames. Le mode rapide est plus adapté pour un gazon déjà bien entretenu.

Il y a quand même un bon bourdon, non ?

En revanche, nous n’avons pas du tout compris les 54 dB maximum annoncés par le fabricant. En postant le sonomètre à 1 mètre de la machine, nous avons relevé 66 dB en moyenne. Pas besoin d’outil de mesure pour s’apercevoir que la tondeuse émet un bourdon proche de ceux que l’on connaît sur les appareils traditionnels. La pollution sonore reste néanmoins très contenue, mais aucun doute sur le fait que le Terramow est le robot-tondeuse le plus bruyant que nous ayons testé jusqu’ici.

Autonomie, temps de charge et couverture : bon point dans l’ensemble

L’autonomie annoncée est de 150 minutes, et cela nous paraît cohérent avec notre expérience. En effet, après 91 minutes de tonte rapide en mode auto, il lui reste 54% de batterie. Sur l’ensemble de nos essais, où nous avons varié l’espacement des lignes entre 8 et 14 cm, il a tondu 223 m2 au total en 4 heures de fonctionnement.

Nota Bene : notre parcours n’a pas vraiment de pentes mais contient beaucoup d’obstacles, ce qui ralentit la progression du robot et draine son énergie. Sur terrain dégagé, sa capacité sera donc meilleure.

Sur la gestion de l’autonomie, nous avons pu observer quelques points très appréciables. En effet, beaucoup de robots ont tendance à s’arrêter dès qu’ils passent sous les 15% de batterie. Il n’en est rien pour le Terramow, lequel peut s’aventurer sous les 10%. Même là, on peut encore le téléguider. Toutefois, une fois la valeur des 4% atteinte, l’appareil n’a plus rien voulu entendre, ni même faire le trajet jusqu’à sa station. Il nous a donc fallu le ramener en utilisant la poignée. 

Nota Bene : vous pouvez envisager de lancer un cycle de tonte à partir de 15%, mais nous recommandons d’attendre que sa batterie soit pleine. 

En ce qui concerne le temps de charge, il dépasse un peu les 120 minutes de la fiche technique, puisque nous avons chronométré 132 minutes. Ce n’est pas dramatique, mais on en tiendra compte.
Nota Bene : en s’en tenant aux fenêtres de jour, on peut espérer tondre jusqu’à 350 m2 en mars et 520 m2 en juin sur un jour complet de tonte. Les 1200 m2 max de couverture annoncée ne seront donc possibles qu’en 2 ou 3 jours selon la saison.

Entretien : attention aux roues !

Très peu de choses nouvelles sont à expliciter ici. L’étanchéité va permettre l’usage du tuyau d’arrosage à faible pression sous le châssis, et un simple tournevis cruciforme vous permettra de changer les lames. À cet égard, Terramow recommande de retourner le robot sur le dos (délicatement et sur l’herbe), puis d’appuyer sur le bouton d’extinction situé au-dessous de l’appareil le temps de l’opération.

Terramow V1000 changement de lames
Attention à ne pas utiliser le jet d’eau à forte pression ! 
Terramow V1000 bouton de désactivation
Bien éteindre avant de changer les lames.

En outre, le manuel de maintenance nous apprend que la batterie est remplaçable, que les capteurs et le dock doivent être nettoyés avec un chiffon doux. En ce qui concerne les conditions de stockage, il faudra charger la batterie à 85% minimum et le ranger dans un endroit frais et sec, loin des températures extrêmes et des rayons du soleil. Idem pour la station de charge. 

Nota Bene : pour les non anglophones, le manuel pourra quand même servir grâce aux illustrations relativement claires.

Terramow V1000 avec branche sur une roue
Visiblement, le Terramow V1000 nettoirait la forêt s’il le pouvait.

Enfin, nous avons remarqué que les roues arrière avaient tendance à embarquer des branches et des petits cailloux. Nous conseillons évidemment de les retirer dès que possible afin qu’elles ne s’usent pas trop vite, ni n’affectent la trajectoire du robot lors de ses cycles.

Accessoires : c’est concis, mais on s’y retrouve !

En fait, la boutique de Terramow ne propose que des consommables et des pièces détachées. Ce n’est pas plus mal, puisque cela augmente au moins la durabilité de ses produits : 

  • 3 jeux de lames : 39 €
  • Câble d’extension : 39 €
  • Forfait trafic cellulaire (1G/an) : 19 €
  • Disque à lame : 49 €
  • Adaptateur secteur : 49 €
  • Station de base : 249,00 €
  • Batterie : 99 €
Terramow appli entretien
Les tutos YouTube à droite compensent le manuel non traduit.

En imaginant que vous ayez un jardin deux fois plus grand que le nôtre (300 m2) et que vous optez pour l’abonnement 4G, voici les coûts à prévoir, selon les scénarios d’usage : 

Scénario d’usagePacks de lames/anCoût lames/anCellulaire/anTotal/anTotal/5 ans
Léger (pelouse propre, peu d’obstacles)139 €19 €19 €290 €
Typique (quelques obstacles, usage fréquents)278 €19 €97 €485 €
Intensif (nombreux obstacles, bordures difficiles)3117 €19 €136 €680 €

Nota Bene : l’application nous parle d’usure de la station de charge, mais il ne s’agit que d’un rappel pour un nettoyage régulier et non pour un remplacement, contrairement aux lames – l’info provient directement de nos échanges avec la marque.

Que penser du Terramow V1000 sur le marché des robots-tondeuses en 2025 ?

Le V1000 signe une proposition très claire : vision pure, installation minute, résultat propre. Dans nos essais, la navigation est au-dessus du lot pour ce prix (1 199 €) : cartographie autonome en 34 min sur 154 m², suivi de bordures précis, évitements propres et reprises intelligentes. Face aux “vision-first” du moment, il se place plus plug-and-play que Luba Mini (meilleur en pentes mais plus exigeant), et plus autonome que Dreame A1 Pro/Mova 1000 sur la reconnaissance d’obstacles. Il ne rivalise pas avec un Yuka Mini en endurance (3h30 vs 2h30 ici) ni en mode caméra “tonte + vidéo”, mais compense par un mode Spot ultra-pratique, un garage inclus, et une garantie 3 ans rassurante.

Terramow V1000 qui longe un potager

Ses angles morts existent : pente max modeste (18°), coupe 203 mm / 3 lames (le minimum pour les bordures difficiles), app BT tatillonne en télécommande, pas de réglage de sensibilité capteurs / DND / hivernation, et un niveau sonore mesuré plus élevé que l’annonce (≈ 66 dB à 1 m). On le recommande aux surfaces 300–800 m² avec exigences de sécurité (vision, anti-collision), d’ergonomie (Spot, multi-zones, garage inclus) et de simplicité d’utilisation.

La France pousse pour tirer des lasers sur des satellites, depuis le sol ou l’espace

22 octobre 2025 à 15:12

laser

Des documents budgétaires pour 2026 évoquent des technologies d'armes laser, pour agir depuis le sol ou l'espace contre des satellites. Un développement pas nouveau, qui s'inscrit dans un contexte d'arsenalisation de l'espace.

Les joueurs Battlefield 6 abusaient avec les serveurs pour « farmer » l’XP, mais c’est terminé

22 octobre 2025 à 10:29

Electronic Arts a actionné son plan pour contrer les abus de gains d'expérience sur Battlefied 6. Des serveurs de la communauté étaient devenus de vraies fermes à XP, où l'on dégommait des bots à la chaîne pour monter plus rapidement en niveau, afin de débloquer un arsenal plus conséquent.

❌