❌

Vue normale

Reçu avant avant-hierVa-Infos.fr

2Ăšme contrat de station thermale, une opportunitĂ© pour l’arrondissement et au delĂ 

13 juillet 2025 Ă  07:00

Fabien Roussel : « Cette Grand Place est en travaux depuis un siĂšcle ! Â»

Un fait tangible et une question viennent Ă  l’esprit lorsque vous Ă©voquez ce 1er contrat de station thermale. Evidemment, ce document a pris de plein fouet la vague Covid, la panne et le ralentissement associĂ© de tous les dossiers administratifs, les projets Ă  venir sans compter une hausse des matĂ©riaux importante et par suite du coĂ»t global d’un chantier. Ensuite, le questionnement est quel bĂ©nĂ©fice rĂ©el Ă  gĂ©nĂ©rer ce contrat de station thermale en 2018 entre la commune de Saint-Amand-les-Eaux, l’Etat, la rĂ©gion Hauts de France en prĂ©sence de Xavier Bertrand, La ChaĂźne thermale du soleil en prĂ©sence de Michel GuĂ©rard, dĂ©cĂ©dĂ© en aoĂ»t 2024, et du PĂŽle MĂ©tropolitain du Hainaut-CambrĂ©sis avec son prĂ©sident Laurent Degallaix, institution supprimĂ©e le 01 janvier 2025 qui n’a jamais eu vĂ©ritablement de budget, ou si peu ?

L’établissement « Jolly Â»

Pour tordre le coup aux dĂ©tracteurs de l’utilitĂ© de cette dĂ©marche, Fabien Roussel avait invitĂ© les anciens et nouveaux partenaires (nombreux) Ă  l’Office du Commerce sur la Grand Place. Puis, une dĂ©ambulation dans le centre-ville oĂč le maire et ses invitĂ©s sont venus Ă  la rencontre des professionnels de proximitĂ©, cafĂ© bar-restaurant, boucherie, sans oublier l’espace de coworking et petite restauration, avec une terrasse arriĂšre en devenir,  dans l’ancien commissariat de Police, une transformation bluffante « aprĂšs deux et demi de chantier », souligne l’exploitant de ce Ă©tablissement joli « Jolly ».

Des nouveaux projets sur la Grand Place

Ensuite, cette bande organisĂ©e de partenaires s’est retrouvĂ©e au sein de la Tour Abbatiale en passant par la Grande porte en façade, un changement spectaculaire cet accĂšs. A la table, de nouvelle institutions, la CCI Grand Hainaut, l’EPF (Etablissement Public Foncier), la Banque des Territoires (ex Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations), La Porte du Hainaut, et Le dĂ©partement du Nord dont le PrĂ©sident, Christian Poiret, les yeux encore Ă©bahis par le passage du Tour de France dans le Nord, regrette « l’absence du Conseil dĂ©partemental du Nord en 2018. Â» Les anciens signataires sont toujours prĂ©sents, la rĂ©gion Hauts de France reprĂ©sentĂ©e, car Xavier Bertrand Ă©tait Ă©videmment Ă  l’enterrement d’Olivier Marleix, et bien sĂ»r l’Etat avec le Sous-PrĂ©fet StĂ©phane Costaglioli. 

La prise de parole de l’édile s’est attachĂ©e Ă  Ă©numĂ©rer cette pĂ©riode et ses rĂ©sultats dont cette Grand Place « rendu aux habitants en 2024. Cette Grand Place est en travaux depuis un siĂšcle ! », Le chantier sur le trĂšs long terme de La Tour Abbatiale, son pont rĂ©cent et le parvis associĂ©, la Grande place proprement dite
 Quel chantier au long cours avec le paramĂštre des fouilles inĂ©vitables dĂšs que vous creusez, mĂȘme avec une petite cuillĂšre, dans le sous-sol de Saint-Amand-les-Eaux. 

Ce deuxiĂšme contrat vise « des travaux d’accessibilitĂ© dans l’échevinage tout comme dans la Tour abbatiale afin de dĂ©couvrir son carillon inaccessible aujourd’hui Â», prĂ©cise le maire. Ensuite, l’édile souligne le renouveau de ladite place avec l’installation de commerces indĂ©pendants, trĂšs divers. Le prochain sera au 49 Grand Place, la vente d’un foncier municipal Ă  un particulier avec l’obligation d’installation au rez-de-chaussĂ©e, assure une nouvelle offre sur la place. 

Bien sĂ»r, Fabien Roussel Ă©numĂšre toutes les avancĂ©es pour la commune, notamment sur le volet « ville santĂ© bien-ĂȘtre Â», la porte d’entrĂ©e pour la prĂ©sence d’un maillon incontournable, celle de la ChaĂźne Thermale du Soleil. 

« 10 millions d’euros depuis 2019 Â», Adeline GuĂ©rard

Pour marquer l’importance du moment et de cette signature en bas de la page, Adeline GuĂ©rard, la co-PrĂ©sidente de la ChaĂźne Thermale du Soleil avec sa soeur ElĂ©onore, Ă©tait prĂ©sente. « Nous sommes prĂ©sents des Vosges au Pays Basque, mais aussi sur la seule citĂ© thermale au Nord de Paris. Elle a un rĂŽle singulier. D’ailleurs, nous avons investi 10 millions d’euros depuis 2019 et 17 millions depuis 2015 Â», entame Adeline GuĂ©rard.

Fabien Roussel et Adeline Guérard

Elle met aussi en exergue cette dynamique collective pas forcĂ©ment palpable sur tous les territoires. La rĂ©novation de l’enceinte des activitĂ©s thermales, un bĂątiment administratif et son parking, et « nous accueillons depuis peu une antenne de l’Office de Tourisme de La Porte du Hainaut auprĂšs duquel les curistes viennent prendre des informations. BientĂŽt, un salon de thĂ©/ petite restauration s’installera gĂ©rĂ© par l’APEI du Valenciennois », poursuit-elle.

Enfin, elle concrĂ©tise l’importance de cet ancrage dans le Nord de la France Ă  travers « le choix d’implantation de notre centrale de rĂ©servation sur Saint-Amand-les-Eaux. 50 collaborateurs Ă  travers la France travaillent avec celle-ci. » 

Sur les points nĂ©gatifs, on ne peut oublier l’abandon, Ă  ce stade, du projet « Grand HĂŽtel » dont les raisons sont autant bĂątimentaires que dans le sous-sol et des craintes pour les sources si prĂ©cieuses. NĂ©anmoins, il faudra un jour prendre une dĂ©cision radicale traduite par Isabelle Rodriguez, Ă  la tĂȘte de cet Ă©tablissement locale et signataire de ce 2Ăšme contrat de station thermale.

Etat, région, département, Agglo


Comme tous les Sous-PrĂ©fet arrivant sur le Valenciennois, la commune de Saint-Amand-les-Eaux impressionne par son patrimoine existant (comme CondĂ©-sur-l’Escaut) : « Cette commune a de nombreux atouts, elle rayonne avec un patrimoine large, son pĂŽle de centralitĂ© Ă©conomique. C’est pourquoi, ce document cadre soutient les projets de Saint-Amand-les-Eaux. Â»

Pour ce partenaire de la 1Ăšre heure, le soutien financier est concret. « C’est 5 millions d’euros ! Ensuite, face Ă  la petite musique du moment avec un potentiel dĂ©remboursement des cures thermales par la sĂ©curitĂ© sociale pour le budget 2026, nous vous soutiendrons Â», commente Florence Bariseau, vice-prĂ©sidente rĂ©gionale. A noter que dans l’article ci-joint de la 1Ăšre signature, Michel GuĂ©rard Ă©voque exactement le mĂȘme sujet en 2018
https://www.va-infos.fr/2018/07/11/thermalisme-sante-et-economie-durable/ ! Le thermalisme est la variable d’ajustement budgĂ©taire au fil des Gouvernements. Peu avant, l’édile avait fait un appel du pied Ă  la reprĂ©sentante du Conseil rĂ©gional Hauts de France sur le projet d’un futur complexe sportif pour les Ă©quipes comme le Handball fĂ©minin ou le basket. Le terrain est ciblĂ©, mais dans l’attente d’un financement. 

Pour le PrĂ©sident du Conseil dĂ©partemental du Nord, cette visite n’est pas que symbolique. Il se souvient que son 1er emploi Ă©tait sur cette commune singuliĂšre entre ville et campagne. « Cet investissement du DĂ©partement n’est pas par hasard (ni philanthropie), car ce contrat de station thermale fait rayonner le Nord. Nous avons la compĂ©tence sport, culture, et tourisme. Maintenant, le DĂ©partement est lĂ  Ă  Saint-Amand-les-Eaux. Â»

Enfin, l’EPCI prĂ©sente dans ce 1er opus Ă  travers le PĂŽle MĂ©tropolitain va prendre plus de corps. « La rĂ©putation de Saint-Amand-les-Eaux n’est pas usurpĂ©e. Elle fait partie pleinement du dĂ©veloppement Ă©conomique et touristique de la Porte du Hainaut. Nous avons listĂ© un ensemble d’actions pour y participer Â», dĂ©clare Aymeric Robin, le PrĂ©sident de la CAPH.

Daniel Carlier

Cet article 2Ăšme contrat de station thermale, une opportunitĂ© pour l’arrondissement et au delĂ  est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Beuvrages) Ali Benyahia, l’enfant de Fenelon « touchĂ© au coeur Â» !

12 juillet 2025 Ă  11:34

Ali Benyahia, Chevalier dans l’Ordre national du mĂ©rite

Pour ouvrir cette cĂ©rĂ©monie, une figure bien connue de l’Artisanat dans le Valenciennois Ă©tait au pupitre. En l’absence d’HervĂ© Delplanque, Jacky Rousseaux, l’ancien pĂątissier sur QuiĂ©vrechain, reprĂ©sentait l’association (territoriale) de l’Ordre national du mĂ©rite. Ce dernier a mis en exergue « cette mĂ©daille largement mĂ©ritĂ©e. C’est ton jour ! Â», lance-t-il Ă  la cantonade. 

Valérie Létard

Ensuite, ValĂ©rie LĂ©tard avait la main sur le discours afin de retracer un parcours oĂč l’expression ascenseur social signifie encore quelque chose. AprĂšs un cursus dans le gĂ©nie mĂ©canique, Ali Benyahia a tenu Ă  transmettre son savoir en devenant, dĂšs 1994, un enseignant au sein du LycĂ©e de Vieux-CondĂ©. Ensuite, il « s’est engagĂ© en politique grĂące Ă  AndrĂ© Lenquette (dĂ©cĂ©dĂ© en 2016) Â». MalgrĂ© des moyens modestes, cette petite commune a connu les annĂ©es Jean-Louis Borloo avec l’outil ANRU. Ainsi, Beuvrages a Ă©tĂ© un vĂ©ritable laboratoire de cette rĂ©novation urbaine majuscule, une ville transformĂ©e au XXIĂšme siĂšcle, mĂ©connaissable pour les plus anciens !

« La loyautĂ© est une boussole Â», Ali Benyahia

En propos liminaire, le maire citoyen tient Ă  remercier ValĂ©rie LĂ©tard « l’artisan de ce bonheur tout comme prochainement pour GrĂ©gory Lelong. Je suis touchĂ© au coeur. » Ensuite, il a Ă©voquĂ© sa famille, son grand-pĂšre mort sur les plages de Provence en 1944. Ma mĂšre Ă©tait donc une pupille de la nation. D’autres membres de sa famille ont combattu Ă  Dunkerque, voire Madagascar
 «  Je suis de cette lignĂ©e qui a donnĂ© Ă  la France. Â»

Bien sĂ»r, la vie d’une famille immigrĂ©e, mĂȘme Ă  une Ă©poque oĂč le travail ne manquait pas, n’était pas simple : « Mes parents Ă©taient analphabĂštes. C’est pourquoi, mon pĂšre m’a fait lire beaucoup beaucoup de livres. Il m’a appris le travail, le respect, Ă  me dĂ©fendre en inscrivant au judo, mais aussi la loyautĂ©. La loyautĂ© est une boussole. Â»

Le ComitĂ© d’Honneur

Comme jeune Ă©lu Ă  l’aube de l’intercommunalitĂ©, Ali Benyahia se souvient de ce voyage en bus Ă  travers le territoire avec Jean-Louis Borloo : « Cette visite a marquĂ© les esprits. Â» Puis, la signature de la convention ANRU en septembre 2006, le dĂ©but d’une aventure urbaine extraordinaire. Son rĂ©cit reposait Ă  la fois sur ses choix, sa volontĂ©, sa dĂ©termination « face Ă  l’action juste plutĂŽt que l’action facile. Â» Pas de doute, ce moment rĂ©publicain sera ineffaçable dans l’esprit de l’édile de Beuvrages. 

Daniel Carlier

Cet article (Beuvrages) Ali Benyahia, l’enfant de Fenelon « touchĂ© au coeur Â» ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

En un Cliiink, tri et pouvoir d’achat sur Denain

12 juillet 2025 Ă  05:30

Comme dirait une publicitĂ©, « il suffisait d’y penser Â», mais M.Delannoy de l’entreprise en question souligne tout de mĂȘme « qu’il y a trois brevets pour l’installation de ce dispositif. » Son premier avantage est qu’il utilise les installations existantes, des containers enterrĂ©s trĂšs rĂ©pandus sur l’arrondissement ou des aĂ©riens. Donc, il n’est pas utile de construire un nouvel Ă©quipement. Ensuite, il s’installe facilement sur ledit container. Puis, vous tĂ©lĂ©chargez le logiciel « Cliiink », vous prĂ©sentez votre mobile devant le container, il vous repĂšre. Et enfin, vous dĂ©posez votre bouteille afin d’ĂȘtre crĂ©ditĂ© de 5 centimes sur cette application Ă  dĂ©penser chez les commerçants et artisans de proximitĂ© sur Denain. Pour ce dernier point, c’est un choix du SIAVED et de la collectivitĂ© locale. Objectivement, il est difficile de faire plus simple Ă  l’usage et cela fera beaucoup dans la rĂ©ussite de ce dispositif en France. « C’est le premier systĂšme de cagnottage d’un emballage triĂ© », prĂ©cise le responsable de l’entreprise Terradona (https://terradona.com/). 

« Nous testons sur Denain avant de l’étendre Â», Charles Lemoine

Pour le prĂ©sident du SIAVED, Charles Lemoine, le choix est de moderniser cette collecte du verre, car pour rappel, la matiĂšre verre a un cycle parfait, elle est recyclable Ă  100%. Le seul problĂšme de taille est le mĂ©lange des verres dans les containers. « Je remercie les enseignes de la grande distributions pour nos kiosques Ă  verre, mais nous avions trop de rĂ©parations, trop de pannes. Il fallait passer Ă  autre chose.Ici, c’est un systĂšme test et nous l’expĂ©rimentons Ă  Denain. Cela existe dĂ©jĂ  sur Lens et dans le Maubeugeois. Sur Denain, il y a dorĂ©navant 15 bornes d’apport volontaires connectĂ©es afin d’assurer un bon maillage communal Â», commente Charles Lemoine.

« C’est aussi un coup de pouce au pouvoir d’achat Â», Anne Lise Dufour

Pour l’édile de Denain, cette initiative coche de multiples cases. Bien sĂ»r, le geste de tri, car « c’est important de trier. D’ailleurs, un dĂ©chet non triĂ© coĂ»te encore plus cher Ă  la collectivitĂ© publique (le SIAVED). Ensuite, une bouteille dĂ©posĂ©e et vous gagnez 5 centimes Ă  dĂ©penser chez les commerçants de Denain. Pour l’instant, ils sont 10 Ă  jouer le jeu, mais nous espĂ©rons atteindre les 20 ou 30 professionnels de proximitĂ©. C’est un coup de pouce au pouvoir d’achat des Denaisiennes et des Denaisiens Â», dĂ©clare-t-elle. 

Sur Denain, vous avez 15 dispositifs « Cliiink Â» installĂ©s (carte ci-dessous) ouverts Ă  tout le monde mĂȘme aux extĂ©rieurs. De plus, le particulier, comme le professionnel restaurateur ou bar, pourra y dĂ©poser ses bouteilles, ses bocaux, tout ce qui est en verre concrĂštement. 

L’innovation constitue une partie de la rĂ©ponse pour une meilleure gestion des dĂ©chets au sein d’une collectivitĂ© territoriale, voilĂ  une source de motivation pour nos chercheurs et entrepreneurs.

Daniel Carlier

Cet article En un Cliiink, tri et pouvoir d’achat sur Denain est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La Brasserie Bonne BiÚre (BB) vous attend sur Hérin !

11 juillet 2025 Ă  05:00

(Le professionnel dans son bar d’hiver)

AndrĂ© SauveniĂšre : « Et un jour, j’ai franchi le pas ! Â»

Comme beaucoup de Françaises et de Français, cette dĂ©cennie est propice Ă  la reconversion professionnelle. A 50 ans, AndrĂ© SauveniĂšre, originaire de PĂ©ruwelz en Belgique, mais son Ă©pouse  du village de Oisy, a lancĂ© avec deux autres associĂ©s une brasserie sur la commune d’HĂ©rin. Le futur brasseur a visitĂ© cet ancien site minier de 1852 Ă  1952, un ensemble bĂątimentaire en l’état dans son jus aprĂšs le passage d’une entreprise de travaux, puis une longue pĂ©riode Ă  l’abandon, mais le charme a opĂ©rĂ©. Cela s’appelle un coup de coeur !

En 2025, 56 ans, fort d’une formation d’électro mĂ©canicien, il a travaillĂ© dans la chimie lourde durant plus de deux dĂ©cennies comme responsable de production en Belgique, mais « mon travail avait de moins en moins de sens. Je ne m’y retrouvais plus du tout ! De l’autre cĂŽtĂ©, mon projet brasserie Ă©tait lĂ  depuis 15 ans dans les cartons, les plans, le business plan. D’ailleurs, mon pĂšre brassait Ă  titre amateur. Et un jour, j’ai franchi le pas ! Â»

Ainsi, le site au 36 Ter rue Emile Zola sur HĂ©rin a Ă©tĂ© achetĂ© fin 2019 et une SAS lancĂ©e en fĂ©vrier 2020 quelques semaines avant le confinement de La Covid 1. « Je n’avais droit Ă  rien, aucune aide, car pas de bilan ! Tout avait augmentĂ©, les matĂ©riaux et mĂȘme la livraison par six. J’ai creusĂ© immĂ©diatement un trou financier abyssal que je comble petit Ă  petit encore aujourd’hui », commente le fondateur. 

« J’ai une capacitĂ© de 3 000 hecto par an Â», AndrĂ© SauveniĂšre

Bien sĂ»r, la base du projet est la production brassicole. A cet effet, les arcanes de la fermentation n’ont pas de secret pour lui et il a acquis un matĂ©riel de pointe pour voir plus grand. NĂ©anmoins, malgrĂ© un sursaut aprĂšs la Covid en 2021 « oĂč notre activitĂ© a montĂ© en flĂšche, nous avons du mal Ă  nous developper. Nous produisons 400 hecto par an, alors que j’ai une capacitĂ© de 3 000 hecto par an », regrette le professionnel. Evidemment, vous retrouvez ces produits chez la cavistes du Valenciennois, voire les grandes surfaces, mais il y a une autre mĂ©thode pour la dĂ©guster*. 

D’un bar à l’autre selon la saison !

Le bar d'été
Son installation estivale pour les consommateurs

Fort heureusement, avec son Ă©pouse, il y a eu l’idĂ©e du dĂ©veloppement d’un concept de bar d’étĂ© assez bucolique, dĂ©contractĂ©, un peu comme dans les festivals musicaux oĂč rĂšgne la bonne humeur. Il y a un esprit « Turbulentes Â» au Boulon Ă  Vieux-CondĂ© dans cet espace tranquille. Par contre, il faut pousser la grille, puis contourner une premiĂšre maison et enfin dĂ©couvrir ce bar d’étĂ©. Oui, il se mĂ©rite. Pour l’hiver, (espace en visuel d’accueil) c’est un lieu trĂšs intimiste, l’endroit idĂ©al pour passer une soirĂ©e entre amis sans le tumulte autour de vous. 

Dans ces deux lieux, vous aurez l’occasion de dĂ©guster ses 7 variĂ©tĂ©s de BB, blonde, brune, ambrĂ©e et mĂȘme la biĂšre noire baptisĂ©e Mine dĂ© Rin*. D’ailleurs, il organise rĂ©guliĂšrement des soirĂ©es sur une scĂšnette avec des artistes et « nous faisons le plein Ă  chaque fois. Par contre, c’est plus difficile d’attirer hors Ă©vĂšnementiel Â», ajoute-t-il. Les horaires d’ouverture sont le jeudi dĂšs 16H jusque tard dans la soirĂ©e si nĂ©cessaire, le vendredi et le samedi Ă©galement. 

Bar d’étĂ©

Toujours sur cet ancien site minier, vous avez au sein des diffĂ©rents bĂątis un espace de production avec encore des poutres Eiffel, c’est dans son jus. Au fil du temps, il retape des bĂątiments pour les transformer comme celui dĂ©diĂ©e Ă  son Ă©pouse pour des cours de Flamenco et le tout nouveau bar dans un mini chĂąteau d’eau improbable. Ça ne s’invente pas, cela se vit !

Voilà un petit tour du propriétaire, mais surtout un professionnel de proximité dont le développement de sa brasserie constitue un enjeu vital afin de continuer à consommer local.

(diaporama sur la Brasserie Bonne BiĂšre) 

Retrouvez toutes les informations sur www.brasseriebb.com et la page Facebook : https://www.facebook.com/brasseriebonnebierebb/?locale=fr_FR

Daniel Carlier

* L’alcool est Ă  consommer avec modĂ©ration

Cet article La Brasserie Bonne BiÚre (BB) vous attend sur Hérin ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

19H06, 00H06, 5 heures pour un conseil municipal trĂšs tendu sur Douchy-les-Mines

10 juillet 2025 Ă  04:16

Rarement l’apparition, ou pas, d’un maire a Ă©tĂ© attendue comme ce mardi 08 juillet 2025 juste 19H06 pour diriger le conseil municipal de Douchy-les-Mines. En son absence, mais Ă©galement de Alexandra Pulliat, la 1Ăšre adjointe pour cause de congĂ©s, Romain Merville a prĂ©sidĂ© cette sĂ©ance singuliĂšre. Toutefois, Michel VĂ©niat avait laissĂ© sa procuration de vote Ă  une autre conseillĂšre municipale de la majoritĂ© municipale (devenu une minoritĂ© en terme numĂ©rique). Au total 23 Ă©lus Ă©taient prĂ©sents, plus 8 procurations et 2 absents avec une prise en main de l’ordre du jour de 30 dĂ©libĂ©rations par Romain Merville. 

DĂ©libĂ©ration N°3 « l’attribution de marchĂ© des abords de l’école Mousseron et de la rue MoliĂšre Â»

Les hostilitĂ©s ont vĂ©ritablement dĂ©marrĂ© sur la 3Ăšme dĂ©libĂ©ration, celle concernant « l’attribution de marchĂ© des abords de l’école Mousseron et de la rue MoliĂšre Â», une enveloppe d’environ 1,164 546 millions d’euros HT tout de mĂȘme. 

Le cabinet d’architecte paysagiste de la MĂ©tropole Lilloise, Urbafolia, est venu prĂ©senter un projet d’amĂ©nagement des abords du Groupe scolaire dans l’environnement de la Place du Hainaut. Pour rappel, l’école Ă©lĂ©mentaire du Groupe scolaire Mousseron n’est pas en travaux, mais par contre l’école maternelle est dĂ©placĂ©e sur un nouveau bĂątiment. L’objet de ladite dĂ©libĂ©ration reposait de fait sur la sĂ©curisation des abords de l’école, le stationnement, les accĂšs, un nouveau parvis, la piĂ©tonnisation de la rue des Ecoles, sans oublier la vĂ©gĂ©talisation des rues et enfin un parking de 46 places + un dĂ©pose minute.

Les critiques sont tombĂ©es comme une pluie de sauterelles, absence de concertation avec la population, de communication vers celle-ci, la capacitĂ© de la restauration scolaire remise en question, sans oublier un plan de financement « trĂšs difficile Ă  obtenir. AprĂšs de multiples tentatives, nous avons eu des Ă©lĂ©ments sur un 2Ăšme plan de financement avec un emprunt de 7,1 millions d’euros sur 40 ans, il y a une opacitĂ© sur ce projet Ă  hauteur de 10 millions d’euros dont 2 millions de subventions. Je ne comprends pas non plus le propos du maire sur la baisse de la dette. Comment cela est-il possible ? Â», s’explique AndrĂ© Crombez. Fort heureusement pour nous tous, une Ă©chĂ©ance d’emprunt Ă  une date de fin et en l’espĂšce, le calendrier de l’extinction de certaines Ă©chĂ©ances explique cette baisse programmĂ©e de l’annuitĂ© de la dette communale (ci-joint dans l’article d’oĂč le propos du maire sortant sur la dette, Michel VĂ©niat https://www.va-infos.fr/2024/11/28/douchy-les-mines-conseil-municipal-sous-haute-tension-politique/)

Pour autant, une problĂ©matique concrĂšte s’est avĂ©rĂ©e durant ce conseil municipal iconoclaste. Daniel Tison, prĂ©sident de la commission des travaux, dĂ©fend son travail au sein de cette instance. « Je ne comprends pas que l’on me dise (Romain Merville) ne pas respecter ma dĂ©lĂ©gation ! » Ensuite, le Groupe Communiste et RĂ©publicains dĂ©plore des changements depuis leur dissidence. « Nous n’avons plus du tout de compte rendu des Bureaux municipaux depuis cette date ! Â», souligne RĂ©gine Guilain. Cette problĂ©matique va se rĂ©pĂ©ter sans arrĂȘt durant ce conseil, plus de commissions de la jeunesse, sur la santĂ©, et la convocation non rĂ©ceptionnĂ©e par certains membres de la commission travaux. Il y a un dysfonctionnement dans l’organisationnel sur la mairie de Douchy-les-Mines. Les droits de l’opposition, voire la rĂ©union des commissions Ă©tablies en dĂ©but de mandat sont une obligation durant tout le mandat. Quelles Ă©taient-elles en mai 2020 ? Tout se joue lĂ  et pour 6 ans, ce n’est pas Ă  la carte, ni au bon vouloir d’une majoritĂ© municipale. 

NĂ©anmoins, Romain Merville a essayĂ© de tempĂ©rer les dĂ©bats : « Rien n’est dĂ©cidĂ© Ă  ce jour sur cette dĂ©libĂ©ration (sauf le paysagiste). Â»

Pour Sega SoumarĂ©, il paraĂźt impensable de « tester l’usage de cette Ă©cole sans les parents. Savez-vous que circule une pĂ©tition contre votre projet au sein de l’école Mousseron ?» Pour Catherine Estaquet, le « trajet des enfants Ă  pied, le stationnement en amont, tous ces sujets sont une affaire transversale. Â»

A la fin des dĂ©bats, le vote est presque sans surprise, 17 voix contre, 13 voix pour, une abstention, la dĂ©libĂ©ration est refusĂ©e en l’état. On peut dire sans trop se tromper que rarement un cabinet d’architectes choisi, prĂ©sentant son projet en Conseil municipal, repart avec son dossier recalĂ© ! Rien ne sera banal pendant les 7 prochains mois sur Douchy-les-Mines


Délibération rejetée

DĂ©libĂ©ration N°4 sur « Attribution du MarchĂ© de travaux et d’entretien et des installations d’éclairage public Â»

Si l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral des travaux sur l’éclairage public permettant une Ă©conomie d’énergie est incontestable sur les 1420 points, Catherine Estaquet regrette « ce choix avec un an de retard. Nous aurions Ă©conomisĂ© 300 000 euros dĂ©s cette annĂ©e sans parler d’un coĂ»t de 70 000 euros pour le remplacement des ampoules au sodium. Â» 

DĂ©libĂ©ration approuvĂ©e 

DĂ©libĂ©ration N°5 « MarchĂ© de reconstruction de l’école maternelle Mousseron, d’un restaurant scolaire et restructuration des abords des Ă©coles Mousseron, avenants Â»

DĂ©cidĂ©ment, le chantier de l’école Mousseron 2 a concentrĂ© les critiques des oppositions. Cette fois, une sĂ©rie d’avenants sur des postes divers comme sur la cuisine, les Ă©quipements, le clos et le couvert, la VRD, la maçonnerie, etc. Cette sĂ©rie Ă©tonne Francis Wojtowicz et demande une vision plus globale de tous ces avenants. Catherine Estaquet confirme ce questionnement « afin de rĂ©cupĂ©rer un bilan global des avenants Â». Pour autant, Daniel Tison, prĂ©sident de la commission des travaux, prĂ©cise « que nous sommes dans le dĂ©roulement classique d’un chantier dans la pratique. C’est pourquoi, je voterai favorablement ! Â».

Cette délibération est validée grùce à 17 abstentions pour 14 voix pour.

DĂ©libĂ©ration N°6 « MarchĂ© d’entretien des espaces verts-deux lots Â»

Pour deux lots des espaces verts, l’entreprise Eurovert a Ă©tĂ© choisie pour un montant de 100 000 euros pour l’entretien des espaces verts et l’entreprise Pinson/nord Ă  hauteur de 40 000 euros pour les terrains de football. 

A cet effet, Mme Guislain « regrette un appel Ă  un prestataire externe. Nous avions 10 jardiniers. Aujourd’hui, seulement 3, ils ne peuvent pas tout faire. Je suis clairement contre l’externalisation des services Ă  la population, ce n’est pas une solution. Nous ne sommes pas dans une logique de rentabilitĂ©. Â» Clairement, c’est un choix politique argumentĂ© des deux cĂŽtĂ©s, appel au privĂ© ou plus d’agents publics, les deux avis se dĂ©fendent sur de nombreux points.

C’est sur cette dĂ©libĂ©ration que pointe quelques subtilitĂ©s techniques. En effet, le cas de M. Bellarbi, cadre A et « est et a toujours Ă©tĂ© au grade d’ingĂ©nieur principal. D’ailleurs, nous sommes toujours en phase de recrutement d’un DST (Directeur des Services Techniques) Â», souligne la DGA, Bouchra Zyani. La sĂ©mantique est importante, car Jawad Bellarbi occupait la fonction de DST (mĂȘme sur sa page Linkedin), mais PAS l’emploi fonctionnel d’oĂč le propos de la DGA « d’un emploi non pourvu Â», c’est subtil, mais lĂ©gal sauf que
 La DGA oublie de mentionner est que la Sous-PrĂ©fecture de Valenciennes aurait une interprĂ©tation diffĂ©rente de la commune de Douchy-les-Mines ; une procĂ©dure au Tribunal administratif de Lille serait donc en cours pour rĂ©gler ce litige entre l’Etat et la commune sur la qualification de Jawad Bellarbi. Dans cette Ă©ventualitĂ©, il aurait Ă©tĂ© plus transparent de le mentionner en conseil municipal. 

 Toujours dans cette dĂ©libĂ©ration, la DGA annonce le recrutement d’une cheffe de service dĂ©diĂ© Ă  l’environnement le 21 juillet prochain « et nous adapterons le service aux besoins qu’elle nous fera remonter Â», ajoute la DGA.

Délibération validée, 11 contre et 20 pour.

DĂ©libĂ©ration N° 9 « Garantie d’emprunt pour le financement de l’opĂ©ration d’amĂ©nagement ZAC des Prouettes Â»

Cette dĂ©libĂ©ration a remis sur la table les difficultĂ©s dans l’amĂ©nagement rĂ©sidentiel de la ZAC des Prouettes. En effet, ce dossier est dans les tuyaux depuis 10 ans, mais dans le rĂ©el depuis juin 2020 https://www.va-infos.fr/2020/06/15/proteame-en-chantier-sur-douchy-les-mines/ ; et la vente de parcelles sur ce secteur est atone. 

Dans cette optique, le bailleur social ProtĂ©ame emprunte 2 millions d’euros et demande la garantie d’emprunt de la collectivitĂ© locale. « Pourquoi pas un AMI (Appel Ă  Manifestation d’IntĂ©rĂȘt) afin de solliciter d’autres opĂ©rateurs ? Allons-nous chaque annĂ©e aligner 350 000 euros pour renflouer Proteame ?», demande Catherine Estaquet. 

Face Ă  ce questionnement, la DGA rappelle que cette idĂ©e d’un AMI est envisagĂ©e afin de diversifier les solutions. Cette ZAC des Prouettes est incontestablement une Ă©pine dans le pied de la majoritĂ© municipale.

Délibération validée

DĂ©libĂ©ration N° 11 « subvention aux associations Â»

Bien sĂ»r, cette dĂ©libĂ©ration n’a pas fait l’objet d’une contestation sur le contenu sauf que l’absence des Groupes d’opposition, le mercredi 03 juillet, a gĂ©nĂ©rĂ© des commentaires sur les rĂ©seaux sociaux. « Je n’ai jamais abandonnĂ© les associations, jamais pris en otages ! Le problĂšme est que la dĂ©mocratie ne s’exprime pas ici. 10 Ă©lus sur 33, c’est un dĂ©saveu pour vous Â», lance Sega SoumarĂ© Ă  Romain Merville. 

Délibération validée

DĂ©libĂ©ration N° 21 « Convention de partenariat privĂ© pour de la tĂ©lĂ©mĂ©decine Â» 

La dĂ©sertification mĂ©dicale est une rĂ©alitĂ© pour toutes les municipalitĂ©s autant en ruralitĂ© que dans l’urbanitĂ©. Chaque Ă©dile cherche des rĂ©ponses avec des incitations Ă  l’installation, la crĂ©ation d’une maison pluridisciplinaire de santĂ©, voire comme Ă  Saint-Amand-les-Eaux une couveuse pour les jeunes apprenants en mĂ©decine. 

Sur Douchy-les-Mines, une proposition d’une coopĂ©ration avec la sociĂ©tĂ© d’Omedys pour la mise en place d’un dispositif de tĂ©lĂ©mĂ©decine arrive au vote. Est-ce suffisant face Ă  cette problĂ©matique d’une commune de plus de 10 000 habitants ? L’opposition ne le pense pas ! « Il n’y a mĂȘme pas de rĂ©union d’une commission de santĂ© ! Pourquoi ne cherchons nous pas une convention de mise Ă  disposition de praticiens avec le Centre Hospitalier de Denain, cela existe dĂ©jĂ  ! Â», commente Carole Moreira.

Pour sa part, RĂ©gine Guilain estime que la majoritĂ© sortante n’est pas au niveau de l’urgence sanitaire locale.« La tĂ©lĂ©consultation, est-ce la solution ? C’est un palliatif !»

DĂ©libĂ©ration N° 22 : « Convention de mise Ă  disposition d’un terrain au parc Maingoval pour l’association « Educ Flair ans Fun Â»

C’est la polĂ©mique que l’on attendait pas, car une partie de l’opposition a jugĂ© la proximitĂ© des enfants du centre de loisirs avec ladite association canine
 dangereuse. En rĂ©sumĂ©, dix vote pour, dix vote contre et 11 abstentions. LĂ , c’est un cas d’école, Romain Merville demande une suspension de sĂ©ance aprĂšs celle demandĂ©e plus tĂŽt dans ce Conseil municipal par le Groupe communiste. L’adjoint en charge du conseil revient et prĂ©cise « qu’en cas d’égalitĂ© la dĂ©libĂ©ration n’est pas validĂ©e Â» tout en sachant que la voix d’un maire physiquement prĂ©sent compterait double, mais il n’y a qu’une procuration. C’est trĂšs compliquĂ© ! 

Toutefois, La Voix du Nord a publiĂ© un sujet le 23 mai dernier aprĂšs une interview de l’association en question oĂč visiblement celle-ci Ă©tait dĂ©jĂ  en action sur le site. Des photos (pour l’édition papier) ont Ă©tĂ© fournies par l’association Ă  cet effet. Cette derniĂšre pensait mĂȘme que la convention Ă©tait dĂ©jĂ  signĂ©e, mais cela ne serait pas le premier interlocuteur croyant qu’une dĂ©libĂ©ration prĂ©sentĂ©e en conseil est automatique votĂ©e
 ! NĂ©anmoins et ce n’est pas un dĂ©tail, un accident survenant Ă  compter de ce 09 juillet 2025 entre un chien et une personne sur ce site est cataclysmique en terme de responsabilitĂ© pĂ©nale, pour le maire et ses adjoints puisqu’ils ont portĂ© la convention en question. Il faut tout arrĂȘter sur site de toute URGENCE !!!

La délibération est donc rejetée

DĂ©libĂ©ration N° 24 « Mise Ă  jour du tableau des effectifs des emplois permanents Â»

LĂ , le conseil municipal prend une nouvelle dimension. En effet, le sujet du DGS(Mohammed Abdoune), « toujours en fonction Â», prĂ©cise la DGA arrive dans l’hĂ©micycle.

« Vous avez licenciĂ© le DGS Â», souligne Sega SoumarĂ© qui fustige la mĂ©thode de la majoritĂ© municipale sur le fond comme sur la forme. A cette diatribe, Romain Merville indique « Le DGS a demandĂ© Ă  mettre fin Ă  son dĂ©tachement. Â» Sega SoumarĂ© rĂ©pond tout de go, ce « n’est pas ce que j’ai lu dans la presse. Â» Techniquement, Romain Merville a tort, car Ă  la date du 23 mai oĂč le DGS en question reçoit un courriel du maire lui retirant sa fonction de DGS, il n’a rien demandĂ©.

De plus, mĂȘme si cet emploi est fonctionnel « et je peux ĂȘtre remerciĂ© du jour au lendemain Â», prĂ©cise bien la DGA, Mohammed Abdoune fait partie du corps prĂ©fectoral et de fait son employeur est le MinistĂšre de l’intĂ©rieur avec un dĂ©tachement auprĂšs de cette collectivitĂ© locale. C’est pourquoi, il est encore DGS officiellement compte tenu qu’à ce stade, la PrĂ©fecture (et pas la Sous-PrĂ©fecture) n’a pas mis fin Ă  son dĂ©tachement. NĂ©anmoins, la DGA prĂ©cise « que le DGS nous a informĂ© qu’il souhait mettre fin Ă  son dĂ©tachement au 21 juillet prochain, car il avait trouvĂ© un autre poste Â». Inutile de dire que le choix de revenir sur cette collectivitĂ© locale n’avait aucun sens. 

Toute une sĂ©rie de mouvements dans les effectifs ont Ă©tĂ© contestĂ©s par les oppositions ce qui conduit Ă  un rejet de cette dĂ©libĂ©ration. A ce moment, Romain Merville demande une nouvelle interruption de sĂ©ance, la 3Ăšme de la soirĂ©e. AprĂšs celle-ci, il s’explique « j’ai demandĂ© aux oppositions de reconsidĂ©rer leur vote compte tenu de l’impact sur les promotions, les embauches, etc. Â» 

Les Groupes d’opposition n’ont pas souhaitĂ© modifier leur vote. Daniel Tison rĂ©sume la philosophie du vote : « Nous ne sommes pas contre tout dans cette dĂ©libĂ©ration, mais contre certaines dispositions. Nous n’avons pas le choix de voter contre. Â»

C’est un peu Ă  l’image d’un budget local. Une majoritĂ© met en oeuvre son programme et sa politique. Bien sĂ»r, l’opposition, sur d’autres choix politiques, vote naturellement contre le budget. C’est la dĂ©mocratie et les maires un peu sournoisement tancent les oppositions avec le mĂȘme refrain « vous ĂȘtes contre le fonctionnement de la commune, bla bla bla Â». Cela serait possible si la liste unique Ă©tait une obligation dans les localitĂ©s. A cette heure, nous sommes encore dans une dĂ©mocratie, et pas une autocratie, donc une opposition peut s’opposer
 Ă  une dĂ©libĂ©ration mĂȘme avec un contenu oĂč ils sont partiellement d’accord.

La dĂ©libĂ©ration est rejetĂ©e, car elle n’atteint pas le nombre de 17 voix nĂ©cessaire
 !

Et la suite


Pour le reste, les autres dĂ©libĂ©rations sont passĂ©es sans problĂšmes, mais parfois avec de nombreux questionnements. Clairement, il y a un travail d’informations en amont qui n’existe pas ou plus au sein des commissions
 !

Enfin, RĂ©gine Guilain, Le Groupe Communiste, RĂ©publicains, et DĂ©mocrates et Catherine Estaquet au nom d’un collectif de 7 Ă©lus de l’opposition ont rĂ©alisĂ© une dĂ©claration Ă  la fin de ce Conseil municipal particulier. Romain Merville a rĂ©pondu Ă  ses propos. Le choix Ă©ditorial est de ne pas alourdir cet article tant le coeur du Conseil municipal est dĂ©jĂ  dense.

Et qui signe les actes administratifs ?

A cet effet, une question technique de taille se profile. Qui signe les actes administratifs de la commune ? Michel VĂ©niat est indisponible pour cause de maladie. Donc, il doit remettre une dĂ©lĂ©gation de signature Ă  sa 1Ăšre adjointe, le code de procĂ©dure des collectivitĂ©s locales est constant et intangible sur ce sujet. ConcrĂštement, la 1Ăšre adjointe s’est dĂ©clarĂ©e dorĂ©navant dans l’opposition, Alexandra Pulliat. Donc, est-ce que Romain Merville (2Ăšme adjoint) fera office de signataire ? NĂ©anmoins, il ne peut pas recevoir de dĂ©lĂ©gation de signature comme 2Ăšme adjoint en zappant la 1Ăšre adjointe, tous ces actes administratifs seraient entachĂ©s d’une illĂ©galitĂ© pure et simple. DerniĂšre solution, le maire signe les actes administratifs, mais ne souhaite plus assister aux Conseils municipaux et se porte malade Ă  chaque conseil. Est-ce lĂ©gal de signer des actes administratifs sans se prĂ©senter en Conseil municipal ? Une dĂ©lĂ©gation de signature n’est-elle pas obligatoire en l’espĂšce ? Dans cette hypothĂšse ubuesque, est-ce le bon fonctionnement d’une dĂ©mocratie locale ? Sommes-nous dans une impasse dĂ©mocratique locale ?

Daniel Carlier

Cet article 19H06, 00H06, 5 heures pour un conseil municipal trĂšs tendu sur Douchy-les-Mines est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La 100Úme unité de méthanisation régionale célébrée sur Laon (Aisne)

9 juillet 2025 Ă  06:00

(Photo du site/Crédit GRDF)

1Úre station de traitement des eaux usées dans les Hauts de France conjuguée à une unité de méthanisation

Laon dans l’Aisne, l’ancienne capitale de la France pendant prĂšs d’un siĂšcle (dĂšs 895) a Ă©tĂ© le théùtre d’une manifestation importante pour la production de biogaz injectĂ© le 03 juillet dernier. ConcrĂštement, une station existante de traitement des eaux usĂ©es du 20Ăšme siĂšcle Ă  l’ombre de la butte de Laon, de sa cathĂ©drale emblĂ©matique inspiratrice de Notre-Dame-de-Paris, a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e, Ă©tendue, et modifiĂ©e afin de transformer ses boues en biogaz.

Un petit retour en arriĂšre est nĂ©cessaire, car quelques dĂ©cennies plus tĂŽt, la loi permettait de dĂ©poser ses boues des eaux usĂ©es Ă  l’air libre au bout d’un champ agricole pour sĂ©chage et obtenir un engrais. Inutile de souligner les dĂ©sagrĂ©ments olfactifs
 pour le voisinage et la pollution des riviĂšres Ă  la clĂ©, une catastrophe sur toute la ligne. Un ancien du quartier environnant de la riviĂšre de l’Ardon, en bas de la butte de Laon, tĂ©moigne sur la difficultĂ© Ă  rester dans le jardin avec l’odeur des boues fraĂźches
 au bout du champ ! Heureusement, le lĂ©gislateur a imposĂ© une nouvelle norme dans le traitement de ses boues avec un stockage en milieu fermĂ©, nous y reviendrons ! 

Station de traitement des eaux usées et au loin la butte de Laon avec sa cathédrale emblématique

En 2025, une station de traitement des eaux usées permet de générer du gaz vert. Certes, cette technique est moins performante que les déchets agricoles, mais une partie de ses boues génÚre du biogaz. Suivons le process de cette transformation :

Du dĂ©canteur primaire Ă  l’injection du biogaz dans le rĂ©seau GRDF

Décanteur primaire

La premiĂšre Ă©tape est celle d’une sĂ©paration entre l’eau et les matiĂšres lourdes, les grosses matiĂšres oĂč boues primaires sont retenues dans un dĂ©canteur primaire, l’étape de base. Ensuite, un Ă©quipement de traitement tertiaire est la derniĂšre Ă©tape avant le rejet de l’eau dans son milieu naturel, en l’occurrence dans la riviĂšre de l’Ardon. Cette eau traitĂ©e passe par une zone humide afin de dĂ©velopper la biodiversitĂ© avant de reprendre son cours d’eau plus classique. A noter que le dĂ©bit de cette riviĂšre est assurĂ©e Ă  90% par cette station d’épuration, le duo est de fait indissociable aujourd’hui. Hier, ce cours d’eau posait bien des problĂšmes avant cette crĂ©ation d’une station d’épuration, notamment chez les propriĂ©taires fonciers oĂč passait cette riviĂšre l’Ardon, un casse tĂȘte historique pour le maire rĂ©solu au dĂ©but des annĂ©es 90 au siĂšcle dernier. 

TroisiĂšme Ă©tape, le fameux digesteur commun Ă  toutes les unitĂ©s de mĂ©thanisation oĂč les boues sont dĂ©shydratĂ©es. Ces boues associĂ©es avec 10% d’apport extĂ©rieur passent par cette Ă©tape de fermentation afin de dĂ©gager du mĂ©thane (CH4). La part de boues transformĂ©es en biogaz est de 43% environ. Pour le reste, ce sont des boues dont le sĂ©chage sur la durĂ©e se transforme en engrais. Puis, ils sont utilisĂ©s pour de l’épandage dans les champs agricoles.

Explication sur le site des boues en stockage

Ensuite, retirer l’eau du gaz, c’est l’étape de la purification du biogaz arrive afin de le valoriser en biomĂ©thane, ce passage est indispensable avant l’injection dans le rĂ©seau GRDF. Bien sĂ»r, le stockage des boues rĂ©siduelles est essentielle. Aujourd’hui, elles passent au chaulage et sont stockĂ©es durant 9 mois dans un site fermĂ© de 1 600 m2, puis l’épandage durant 3 mois. « L’intĂ©gralitĂ© de ses boues est utilisĂ©e au sein des champs agricoles dans le 50 km environnants. Il y a plusieurs Ă©tapes avant l’épandage, notamment l’hygiĂ©nisation de ses rĂ©sidus des eaux usĂ©es Â», prĂ©cise un technicien. 

Enfin, l’ultime Ă©tape avant l’injection avec l’odorisation du biogaz injectĂ©, car le mĂ©thane est inodore d’oĂč sa dangerositĂ© sans cette initiative technique, puis le contrĂŽle final du produit avant l’injection dans le rĂ©seau GRDF. 

Produire de l’énergie verte demande de l’imagination

Sous un soleil de plomb, prĂšs de 250 personnes sont venues assister Ă  ce moment particulier, en fait toute la filiĂšre du biogaz injectĂ© dans les Hauts de France. En effet, depuis 2011, et la premiĂšre unitĂ© de biomĂ©thane sur Sequedin, le chemin a Ă©tĂ© trĂšs long comme pour cette rĂ©alisation. « Nous avons entamĂ© cette rĂ©flexion sur cette station des eaux usĂ©es depuis 15 Ă  20 ans. A cet effet, nous avons visitĂ© des sites en Alsace et dans les Alpes, car notre station d’épuration Ă©tait taillĂ©e pour 40 000 habitants. Il fallait de fait une extension de cet Ă©quipement et nous avons pensĂ© y associer une unitĂ© de mĂ©thanisation. C’est une opportunitĂ© Ă©cologique pour notre agglomĂ©ration Â», commente Eric Delhaye, le maire de Laon et PrĂ©sident de la communautĂ© d’agglomĂ©ration. 

Aujourd’hui, la station de traitement des eaux usĂ©es a « upgradĂ© » jusqu’à 45 000 habitants et injecte dans le rĂ©seau du gaz vert assurant une autonomie Ă©nergĂ©tique dans certains quartiers de la commune. C’est la 1re station de traitement des eaux usĂ©es dans les Hauts de France conjuguĂ©e Ă  une unitĂ© de mĂ©thanisation. Le coĂ»t global est de 14,9 millions d’euros avec un soutien de l’Etat, du Conseil dĂ©partemental de l’Aisne, de l’agglo, du syndicat agricole et de la commune de Laon.

Pour le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’entreprise SUEZ, Arnaud Bazire, « cette installation est trĂšs symbolique. Â» En effet, le traitement des eaux usĂ©es, comme potable, constitue un sujet de premier plan pour toutes les intercommunalitĂ©s. En l’espĂšce, l’association d’un traitement des eaux usĂ©es, avant un rejet dans le milieu naturel, tout en le conjuguant Ă  la production d’une Ă©nergie verte, coche beaucoup de cases. « L’eau est une prĂ©occupation des citoyennes et des citoyens Â», ajoute-t-il. En effet, le dĂ©bat sur l’eau sera une constante dans les prochaines dĂ©cennies pour les collectivitĂ©s publiques, notamment son assainissement !

Concernant le dĂ©partement, il joue « son rĂŽle dans l’amĂ©nagement du territoire et ici depuis 1995 avec la crĂ©ation de cette station de traitement des eaux usĂ©es Â», indique Mathieu Fraise, vice-prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental.

Pour FrĂ©dĂ©ric Motte, prĂ©sident de la mission rev3 au sein du Conseil RĂ©gional, cette 100Ăšme unitĂ© d’injection concrĂ©tise « une dynamique de la filiĂšre du biogaz injectĂ© dans la rĂ©gion Hauts de France. » A cet effet, le collectif CORBI, rĂ©unissant tous les acteurs concernĂ©s, accompagne depuis tous les porteurs de projet https://www.va-infos.fr/2017/06/13/biomethane-avance-urbi-corbi-hauts-de-france/ avec une majoritĂ© d’agriculteurs.

Enfin, la prĂ©fĂšte de l’Aisne, Fanny Anor, souligne cette volontĂ© d’une « Ă©conomie circulaire. Sur cette rĂ©alisation, l’Agence de l’eau de l’Aisne et le fonds FNADT ont soutenu cette crĂ©ation d’une unitĂ© de mĂ©thanisation. Â»

Etape Métamorphose

Photo des porteurs de projets de méthanisation avec un visuel professionnel de leur installation

L’aprĂšs-midi s’est poursuivie avec une table ronde tournĂ©e vers l’avenir et un oeil aiguisĂ© dans le rĂ©tro. Bien sĂ»r, le premier intervenant Ă©tait Philippe Vasseur, ex Ministre de l’Agriculture https://www.va-infos.fr/2024/09/26/philippe-vasseur-lhomme-plus-loin/ , mais surtout le 1er responsable des Ă©quipes rev3 de CCIR et de la RĂ©gion, met en avant « un moment oĂč le monde bascule.  C’est pourquoi, il fallait s’engager pour avoir un temps d’avance.» Les choses ont bien Ă©voluĂ© depuis la 1Ăšre unitĂ© en 2011, en 2016 la signature d’un Manifeste https://www.va-infos.fr/2016/09/25/methanisation-presente-interet-manifeste/ oĂč le CORBI affiche son ambition et des perspectives d’une filiĂšre de biomĂ©thane injectĂ©e. On ne parle plus d’un coup par coup, mais d’une rĂ©flexion globale, d’une ambition de production de gaz vert chiffrĂ©e, mais surtout de crĂ©er un Ă©cosystĂšme autour des porteurs de projet pour lesquels l’installation n’est pas un long fleuve tranquille.

C’est pourquoi, FrĂ©dĂ©ric Motte avec Didier Cousin, successeur de Philippe Vasseur, souligne l’importance du CORBI : « C’est le bon outil pour une bonne pratique. Â»

Pour Didier Cousin, vice-prĂ©sident Ă  la CCIR en charge des transitions rev3 et aussi Directeur Territorial rĂ©gional de GRDF, des Ă©tapes sont indissociables d’une installation d’une unitĂ© de mĂ©thanisation : « Il y a un enjeu d’acceptabilitĂ© par la population. Â»

Pour sa part, le bras armĂ© de l’Etat, l’ADEME, souligne les critĂšres de dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation : « La solvabilitĂ© des projets, le renforcement des emplois dans la filiĂšre, la rĂšglementation, l’offre de formation pour les porteurs de projets, et une information plus large vers la population sur ces installations. Â»

 A l’horizon 2030

Pour le mix Ă©nergĂ©tique https://www.va-infos.fr/2024/06/05/la-decarbonation-avec-le-gaz-vert-une-realite-complementaire/, la production de biogaz injectĂ© constitue une rĂ©alitĂ© du mix Ă©nergĂ©tique indispensable Ă  l’autonomie française en la matiĂšre. Avec plus de 100 unitĂ©s, 2,3 Terawattheures, soit 385 000 logements chauffĂ©s au gaz) et par capillaritĂ© Ă©viter l’émission de 450 000 tonnes de CO2, le CORBI vise les 7 TWT Ă  l’horizon 2030. 

Daniel Carlier

 

Cet article La 100Úme unité de méthanisation régionale célébrée sur Laon (Aisne) est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le Ruban festival, tout en glisse au Flowpark de Rombies-et-Marchipont

8 juillet 2025 Ă  05:00

Les sports de glisse, de rue et les arts de la rue ont Ă©tĂ© mis Ă  l’honneur sur le flowpark de Rombies-et-Marchipont

Pour sa premiĂšre Ă©dition, elle a rĂ©ussi Ă  faire venir des spĂ©cialistes de leur discipline pour des dĂ©monstrations trĂšs impressionnantes. Ainsi Jean PantalĂ©o, skateur de Marseille, a associĂ© dĂ©monstrations et initiations avec une simplicitĂ© qui Ă©tait Ă  l’image de ce festival, et du monde des sports de glisse en gĂ©nĂ©ral, bienveillant et dans l’entraide permanente.

Le flowpark a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 5 avril dernier,  et c’est naturellement qu’Angeline Delhuile, qui cherchait Ă  crĂ©er un gros Ă©vĂ©nement dans le village, s’est mise Ă  penser Ă  ce lieu comme assez fĂ©dĂ©rateur pour attirer les jeunes tout en interessant les personnes de toute gĂ©nĂ©ration autour de sport impressionnant Ă  regarder.

DĂ©monstrations et initiations de hip hop, de skate, de roller, de trotinette, de bmx, de foot free style et de basket fauteuil, initiation au graf sur sac, baskets, skates persos et dĂ©ambulations autour d’artistes de rue et vente de skate.

De plus, l’inclusion s’est invitĂ©e par des match de basket fauteukl sur le terrain accolĂ© au flowparc. Le public Ă©tait Ă  la fois venu en spectateurs mais aussi en amateur de glisse et de danse, pour des initiations ou des dĂ©monstrations de qualitĂ©.

PrĂšs de 760 habitants Ă©taient au rendez-vous pour cette manifestation originale et peut-ĂȘtre renouvelĂ©e oĂč Jean Pantaleo, skateboarder professionnel, prĂ©sent sur cette manifestation, a trouvĂ© « cette organisation sans prise de tĂȘte. Â»

Voilà une premiÚre plutÎt réussie, à suivre
 !

Jane Huvelle

Cet article Le Ruban festival, tout en glisse au Flowpark de Rombies-et-Marchipont est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Un petit tour dans le Tour de France à Valenciennes
 en images

7 juillet 2025 Ă  15:30

AprĂšs une premiĂšre Ă©tape haletante oĂč le dĂ©part et l’arrivĂ©e Ă©taient dans la capitale du Nord, Lille, une deuxiĂšme au dĂ©marrage d’un bourg du Douaisis de 1 600 habitants vers Boulogne sur Mer avec une victoire de Mathieu Van Der Poel tout en maĂźtrise, le dĂ©part de Valenciennes vers Dunkerque Ă©tait trĂšs attendu par les fans nordistes. Clairement, les tĂ©moignages restituent au fil des Tour de France la diffĂ©rence entre une ville accueil et une arrivĂ©e d’étape. Certes, le suspense est de mise sur des arrivĂ©es spectaculaires comme sur Wallers Arenberg ou en montagne, mais le volet appropriation populaire est plus fort pour un dĂ©part oĂč le temps du dĂ©filĂ© du peloton est toujours haut en couleurs (1er diaporama d’ambiance).

NĂ©anmoins, la mĂ©tĂ©o a Ă©tĂ© particuliĂšrement capricieuse durant cette matinĂ©e du lundi 07 juillet, jusque 10H15 une bruine accompagnĂ©e d’un rayon de soleil furtif, 10H15 le ciel ouvre les vannes et un dĂ©luge s’abat sur la caravane du Tour de France dont on peut souligner le talent des animateurs sur chaque vĂ©hicule malgrĂ© la douche. Ensuite, une Ă©claircie de 11H30 Ă  13H00, puis un redĂ©marrage de la pluie juste avant le dĂ©part du dĂ©filĂ© des coureurs lancĂ© par Laurent Degallaix, Boulevard Pater, un honneur mĂ©ritĂ© pour tous les Ă©diles participants Ă  cette aventure de la grande boucle chaque annĂ©e, pas un poĂšme l’organisation de l’intĂ©rieur ! Ensuite, le dĂ©part rĂ©el donnĂ© par Christian PrudHommes, le Directeur de la course, du cĂŽtĂ© de Bruay-sur-l’Escaut avec son fameux drapeau dans la voiture rouge (visuel en accueil et diaporama du dĂ©part).

Dommage pour la pluie ce lundi 07 juillet, car cela prive de quelques belles images, mais ne mĂ©gotons ce temps suspendu pour la ville centre, la Grande Boucle est partie de Valenciennes Ă  l’occasion de la 3Ăšme Ă©tape du TDF 2025. Une 3Ăšme Ă©tape plus douce en terme de rythme entre l’AthĂšnes du Nord et la ville de Jean Bart, une course rĂ©servĂ©e aux sprinters remportĂ©e par Tim Merlier, mais avec des faits de courses, notamment des chutes terribles et des abandons marquants (dernier diaporama de la caravane).

Daniel Carlier

Cet article Un petit tour dans le Tour de France à Valenciennes
 en images est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(CAPH) Des ordinateurs reconditionnés pour 40 familles du territoire

7 juillet 2025 Ă  05:02

Jean-Michel Michalak : « Nous assurons Ă©galement une formation de base Ă  ces bĂ©nĂ©ficiaires Â»

Si la fracture numĂ©rique existait avant La Covid, son impact a massifiĂ© l’exclusion sociale d’une partie des foyers français. De l’autre, les collectivitĂ©s publiques ont Ă©quipĂ© plus encore leurs services en informatique et par suite les anciens Ă©quipements pouvaient entamer une seconde vie. « La crise sanitaire a accentuĂ© la fracture numĂ©rique. C’est pourquoi en 2024, nous avons signĂ© une convention afin de lutter contre l’illectronisme avec ATIS, un reconditionneur de Trith-st-LĂ©ger, afin de remettre Ă  neuf des Ă©quipements informatiques », commente Jean-Michel Michalak, le vice-prĂ©sident Ă  la StratĂ©gie NumĂ©rique et Communication Digitale de La Porte du Hainaut. Ensuite, cette coopĂ©ration s’étend Ă  EmmaĂŒs Connect dont l’efficience en la matiĂšre est reconnue en France. Cette structure travaille de concert avec les habituels acteurs sociaux, les plus proches de ces publics fragilisĂ©s.

Ecran, clavier, souris

Le public retenu par EmmaĂŒs Connect est donc flĂ©chĂ© par les acteurs sociaux du territoire comme le Plie, Mission Locale, l’ACSRV et autres prescripteurs habituels. Ainsi, 40 familles les plus prĂ©caires ont Ă©tĂ© identifiĂ©es pour bĂ©nĂ©ficier de cet outil informatique, mais pas seulement. « Nous assurons Ă©galement une formation de base (si nĂ©cessaire) Ă  ces bĂ©nĂ©ficiaires sur les logiciels, il n’est pas question de les laisser seuls face Ă  un outil qu’ils ne maĂźtrisent pas. L’idĂ©e est de rendre ces familles autonomes », poursuit Jean-Michel Michalak.

« Aboutir Ă  un systĂšme organisĂ© Â», Jean-Michel Michalak

Bien sĂ»r, La Porte du Hainaut n’est pas la premiĂšre collectivitĂ© publique Ă  initier ce process vertueux. Pour autant, cette derniĂšre veut entraĂźner une chaĂźne solidaire. « Il faut aboutir Ă  un systĂšme organisĂ© avec les collectivitĂ©s locales. D’ailleurs, certaines communes sont dĂ©jĂ  favorables Ă  cette initiative pour les prochaines annĂ©es », conclut-il.

Daniel Carlier

* DifficultĂ©, voire l’incapacitĂ©, Ă  utiliser les appareils numĂ©riques et les outils informatiques en raison d’un manque ou d’une absence totale de connaissances Ă  propos de leur fonctionnement.

Cet article (CAPH) Des ordinateurs reconditionnés pour 40 familles du territoire est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

L’inauguration d’une pĂ©pite loc « halle Â» sur Saint-Saulve

6 juillet 2025 Ă  05:18

Au sein d’une halle regroupant un lieu pour une brasserie sur 143 M2 en front Ă  rue plus une terrasse consĂ©quente, des Ă©tages pour une extension Ă©ventuelle de la restauration, voire des services de la ville, l’espace arriĂšre principal sur 330 M2, avec un effet cathĂ©dral, interpelle au premier regard dĂšs que vous pĂ©nĂ©trez dans l’enceinte.

Yves Dusart

ConcrĂštement, beaucoup d’espace vitrĂ©s, de la hauteur de plafond, vous avez les caractĂ©ristiques d’un four intĂ©rieur lorsque le soleil vient lĂ©cher les vitres, frapper la toiture, et pourtant
 En effet, rien de tout cela, car « nous avons une ossature bois, bois en provenance du Jura, et de la paille comme isolant principal Â», explique Yves Dusart, l’édile. RĂ©sultat, malgrĂ© un baromĂštre fĂ©roce Ă  la hausse, l’air est Ă  la fois ventilĂ© et tout Ă  fait agrĂ©able au sein de cette vaste salle, impressionnant les matĂ©riaux biosourcĂ©s ! Cette derniĂšre sert dĂ©jĂ  au marchĂ© hebdomadaire prenant ses marques. Puis, elle accueillera des manifestations, des rĂ©unions, des moments culturels, festifs et bien d’autres moments d’une vie communale. Pour atteindre cette ligne d’arrivĂ©e, le chemin de ce chantier communal a Ă©tĂ© singulier. 

« C’est l’acte de naissance d’un quartier Â», Yves Dusart

Dans le cadre d’un projet global de reconquĂȘte d’un centre ville en mal d’identitĂ©, la majoritĂ© municipale de Saint-Saulve a optĂ© pour un projet en grand, logement, espaces publics, et une salle polyvalente comme le poumon d’une centralitĂ© retrouvĂ©e. « L’orientation de cette enceinte a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e, cette salle est Ă  la fois sobre et modulable. DĂšs le mois de septembre, la brasserie Ô Boc Halle va ouvrir ses portes et nous sommes en cours de recrutement du gestionnaire de cet Ă©quipement Â», dĂ©clare le maire. 

Avant ce constat assez agrĂ©able pour des Ă©lu(e)s, le dossier n’était pas celui au dessus de la pile de cette rĂ©volution intĂ©rieure du centre de Saint-Saulve. « Compte tenu de notre problĂ©matique financiĂšre, nous avons anticipĂ© cette rĂ©alisation, car nous pouvions obtenir 60 % de subventions dans un dĂ©lai assez court pour un coĂ»t total de 2,3 millions d’euros. Face Ă  un temps budgĂ©taire ultra compliquĂ© pour la puissance publique, nous devions chambouler complĂštement l’ordre de nos projets et se lancer en premier sur la rĂ©alisation de cette salle polyvalente Â», poursuit Yves Dusart.

Un vieux dossier remis Ă  neuf

DĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chi par l’équipe autour de CĂ©cile Gallez depuis une dizaine d’annĂ©es, le manque d’un centre-ville trĂšs identifiĂ© sur Saint-Saulve constituait une carence dans un projet global. Toutefois, le chemin administratif a Ă©tĂ© d’une langueur monotone ou Fort Fort lointain pour plus de modernitĂ©. « Nous avons rĂ©ussi Ă  inaugurer la premiĂšre poutre il y a deux ans. Aujourd’hui,  C’est l’acte de naissance d’un quartier ! Â», conclut le maire sans oublier tous les financiers indissociables de cette rĂ©alisation, l’Etat, la rĂ©gion Hauts de France, le DĂ©partement du Nord, et Valenciennes MĂ©tropole.

Pour la reprĂ©sentante du Conseil rĂ©gional, Elisabeth Gondy, la rĂ©gion a une mission structurante au sein des cinq dĂ©partements, une vision stratĂ©gique : « Notre rĂŽle d’amĂ©nager le territoire C’est aussi une volontĂ© politique forte, celui de redonner un souffle, car cet amĂ©nagement s’inscrit dans un projet de territoire. Â»

« Transformer la ville sur la ville », ValĂ©rie LĂ©tard

A travers un long propos, la Ministre du logement salue l’effort de « transformer la ville sur la ville, mais nous devons rester vigilant dans l’utilisation avec parcimonie de l’argent public. Ici, nous sommes en reconquĂȘte d’une ancienne friche avec cette salle polyvalente, du logement avec une mixitĂ© sociale, et des espaces publics. Â» 

Ensuite, ValĂ©rie LĂ©tard rappelle les rĂ©sultats en matiĂšre de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique, 130 000 habitats rĂ©novĂ©s et 100 000 nouvelles constructions chez les bailleurs sociaux. Elle fait aussi une piqĂ»re de rappel pour « le prĂȘt Ă  taux zĂ©ro pour les primo accĂ©dants Â», Ă©largi partout en France Ă  l’initiative de la Ministre. 

Enfin, elle situe la problĂ©matique d’accessibilitĂ© Ă  un toit au delĂ  de nos frontiĂšres : « Nous sommes dans une crise du logement au niveau de l’Europe. D’ailleurs, un commissaire europĂ©en vient d’ĂȘtre nommĂ© rĂ©cemment. Â»

Pas de doute, ce moment rĂ©publicain Ă©tait d’une portĂ©e mondiale
 au frais !

Daniel Carlier

Cet article L’inauguration d’une pĂ©pite loc « halle Â» sur Saint-Saulve est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

61 nouveaux logements sociaux sur Trith (Le Poirier) pour l’étĂ© 2026

5 juillet 2025 Ă  07:45

(Le Président Habitat du Nord, le constructeur HD Construction, le maire de Trith-st-Léger, et le Président de la CAPH)

La particularitĂ© de ce foncier est qu’il Ă©tait maĂźtrisĂ© par un promoteur, HC Promoteur. Par suite, HD Construction avec le mĂȘme PDG, Daniel Chaaib, a lancĂ© ce chantier avec une vente en VFA (Futur Etat d’AchĂšvement) avec le reconnu bailleur social « Habitat du Nord ». Evidemment, ce projet Ă©tait une aubaine pour la collectivitĂ© locale, « car nous avons de nombreuses demandes de logements sur ce quartier », commente Dominique Savary. Le maire ajoute, comme sur Wallers, que « les habitants du quartier de Trith Centre veulent rester sur Trith Centre, et ceux sur Le Poirier souhaitent rester sur Le Poirier. » Comme dirait l’autre, il faut y vivre pour comprendre l’attachement Ă  un quartier. Par suite, face Ă  cette attente, les « T3 seront accessibles pour un loyer d’un montant de 300 Ă  350 euros suivant les conditions de ressources et les T2 pour 450 euros environ. Il y aura une mixitĂ© sociale sur ces logements (PLAI, PLAI + et PLS ), avec en plus un bĂątiment dĂ©diĂ© aux personnes ĂągĂ©es Â», prĂ©cise Mme Dyson, en charge du peuplement chez Habitat du Nord. 

Bien sĂ»r, ce chantier est surveillĂ© au plus prĂšs par les services de la commune tout comme son futur acquĂ©reur Habitat du Nord. « Il y a eu beaucoup d’efforts de concertation. A ce titre, nous avons Ă©coutĂ© la population du quartier pour une attente apaisĂ©e avec les riverains Â», ajoute Dominique Savary.

5 bùtiments, une réponse réfléchie !

L’environnement urbain a un impact rĂ©el sur la signature architecturale d’un chantier. En l’espĂšce du cĂŽtĂ© de la rue des Ormes sur Trith Le Poirier avec en continuitĂ© la rue HonorĂ© Carlier sur Valenciennes, le terrain nu « est entourĂ© par un quartier des annĂ©es 50, et de l’autre par un plus rĂ©cent (2000) et des sites commerciaux (cĂŽtĂ© Valenciennes). C’est pourquoi, nous avons adaptĂ© les 5 bĂątiments Ă  cette proximitĂ© urbaine Â», indique un technicien chez habitat du Nord. Certes, la mission est difficile tant l’imbrication urbaine est forte, Ă  l’instar d’une dent creuse, mais la rĂ©ponse globale en terme de signature architecturale sera au rendez-vous. 

Effectivement, le choix n’a surtout pas Ă©tĂ© de construire ex nihilo un seul collectif, mais 5 sur R +1, R+2 complet ou partiel, avec in fine 38 T2 (55 M2 en moyenne) et 23 T3 (66 M2 en moyenne) avec surtout une terrasse imposante de 6 m2 aux appartement Ă  l’étage. Ensuite, le tracĂ© des voiries et de l’accessibilitĂ© PMR a influencĂ© cette Ă©dification en cours Ă  l’altimĂ©trie diffĂ©renciĂ©e, oĂč « vous n’avez pas une façade devant vous, mais un visuel plus fuyant sans vis-Ă -vis Â», prĂ©cise le technicien du bailleur social. ConcrĂštement, cette ventilation aussi respecte les carences en logement sur le Valenciennois, notamment pour les familles. 

En effet, la traduction sur le terrain sur ce chantier est apprĂ©ciĂ©. «  Il n’y aurait eu aucun sens Ă  construire un seul bĂątiment, ce projet est intelligent. C’est pourquoi, afin d’assurer la continuitĂ© urbaine, nous allons confier Ă  HD Construction la rĂ©alisation d’un chantier 18 logements individuels (lots libres). Enfin, cela traduit l’excellente entente entre les deux agglo du Valenciennois », indique Karim Gana, l’adjoint en charge du logement ville de Valenciennes. Le diable est dans les dĂ©tails, mais on ne parle plus de frontiĂšre administrative, mais de « sĂ©paration territoriale », la sĂ©mantique a aussi son importance. 

Visuel le plan des 5 bĂątiments du bailleur social « Habitat du Nord Â»

Daniel Chaaib, le constructeur entrepreneur reconnu sur le Hainaut Ă©tait ravi de cette conduite de chantier concertĂ©. « Je remercie la commune de Trith-St-LĂ©ger, l’agglo de La Porte du Hainaut, et celle de Valenciennes pour leur confiance. » Concernant le chantier sur Trith-Le Poirier, l’objectif raisonnable affichĂ© se situe « pour l’étĂ© 2026 et nous dĂ©poserons un permis de construire d’ici la fin de l’annĂ©e pour le dossier sur Valenciennes », poursuit Daniel Chaaib.

Pour le PrĂ©sident de la CAPH, Aymeric Robin accompagnĂ© de Pascal Jean, vice-prĂ©sent en charge du logement, l’objectif est atteint : « On coche sur ce projet toutes les cases, la reconquĂȘte d’une friche industrielle, la rĂ©ponse Ă  une demande forte de logements, et l’emploi. Ensuite, ce chantier profite d’un emplacement bĂ©nĂ©ficiant de l’attractivitĂ© de la ville de Valenciennes. Cela confirme aussi nos excellentes relations entre les deux territoires (CAVM et CAPH). »

Vu la demande plĂ©thorique de logements sur le Valenciennois, cette nouvelle offre ne passera pas inaperçu chez les postulants Ă  un habitat de qualitĂ©. 

Daniel Carlier 

Cet article 61 nouveaux logements sociaux sur Trith (Le Poirier) pour l’étĂ© 2026 est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(CAPH) ItinĂ©raire d’un vĂ©loroute au bord de l’eau

4 juillet 2025 Ă  10:39

Focus sur le Véloroute

Lorsqu’une collectivitĂ© territoriale Ă©voque la politique cyclable, on pense tout de go Ă  un maillage de pistes cyclables entre villes et campagnes. Pour autant, la mise en oeuvre de vĂ©loroutes prend une Ă©paisseur annĂ©e aprĂšs annĂ©e trĂšs complĂ©mentaire aux pistes cyclables, mais le sujet est diffĂ©rent. En effet,  le vĂ©lo route est un itinĂ©raire cyclable de moyenne et long distance et le plus important, thĂ©oriquement sans interruption, un challenge au sein d’un territoire trĂšs urbain comme le Valenciennois. 

VĂ©loroute entre Mortagne du Nord et Bruhehaut, le long de l’Escaut canalisĂ©

L’opĂ©ration de communication se voulait immersive, donc en vĂ©lo au dĂ©part du confluent entre la Scarpe et l’Escaut sur la collectivitĂ© locale de Mortagne du Nord, autrefois fief d’une batellerie française trĂšs puissante. Ainsi, un groupe d’une vingtaine de cyclistes a pĂ©dalĂ© afin de dĂ©couvrir ce tracĂ© campagnard entre Mortagne du Nord et Brunehaut en Belgique, voire le long de l’Escaut oĂč les deux roues se marient si bien avec la voie d’eau, une histoire de lumiĂšre et de couleurs comme un tableau du peintre Vermeer. 

Intervenant de l’ADAV

Pour autant, pour atteindre un objectif, un vĂ©loroute doit se conjuguer, par moment, avec une voie verte, une piste cyclable, sans oublier des voies partagĂ©es avec, parfois, des « points durs en milieu urbain comme ici sur le pont de CondĂ© (Saint-Amand-les-Eaux). Nous travaillons avec la commune afin de trouver une solution. Plus globalement, nous travaillons sur l’ensemble des intersections ! Â», commente un reprĂ©sentant de l’ADAV (Association Droit au VĂ©lo).

Ensuite, la bande cycliste organisĂ©e s’est dirigĂ©e vers le site Minier de Wallers Arenberg, de la citĂ© thermale en passant par la forĂȘt domaniale, puis empruntant les sentiers forestiers avant d’achever ce tracĂ© captivant par une petite partie de la TrouĂ©e d’Arenberg, toujours impressionnant Ă  vivre.

« L’ensemble des vĂ©loroutes seront achevĂ©s d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut Â», Aymeric Robin

Dans le cadre de sa « politique cyclable Â», outre les pistes classiques, l’EPCI a listĂ© un programme  copieux de rĂ©alisations de vĂ©loroutes ; un kilomĂštre le long de l’Escaut entre Mortagne du Nord et Brunehaut, mais Ă©galement 2 km avec des voies partagĂ©es. Prochainement, ces installations se poursuivront le long du Canal de la SensĂ©e, le vĂ©lo route du Bassin Minier et notamment le fameux cavalier d’Haveluy, et le long de la Scarpe vers Saint-Amand. « Je remercie VNF (Voie navigables de France) et l’ONF (Office Nationale des ForĂȘts), car nous devons conventionner avec eux pour un droit de passage. Ces crĂ©ations de vĂ©loroutes s’inscrivent dans notre politique cyclable globale. L’ensemble des vĂ©loroutes seront achevĂ©s d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut  Â», commente le PrĂ©sident de la CAPH. Plus globalement, l’usage du vĂ©lo s’élargit au delĂ  du classique loisir, mais « Ă©galement dans une rĂ©flexion d’un dĂ©placement domicile-travail », ajoute Aymeric Robin. 

Enfin, le véloroute se construit sur un principe de continuité, bien sûr dans le Valenciennois, mais également sur les territoires connexes comme le Douaisis et en Belgique.

Daniel Carlier

Cet article (CAPH) ItinĂ©raire d’un vĂ©loroute au bord de l’eau est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Faute de quorum, le conseil municipal de Douchy-les-Mines est annulé !

3 juillet 2025 Ă  17:49

DĂ©jĂ  une atmosphĂšre inhabituelle flottait Ă  l’entrĂ©e de l’hĂŽtel de ville. En effet, une foule nombreuse Ă©tait lĂ  pour assister Ă  ce conseil municipal assez iconoclaste sur le papier. On a mĂȘme ramenĂ© des chaises, car plus de 60 personnes environ Ă©taient lĂ  dans le public.

A 19H00, Romain Merville annonce en propos liminaire que « Miche VĂ©niat (prĂ©sent au Conseil communautaire ce lundi 30 juin) a eu un gros ennui de santĂ©. A ce titre, il sera absent pour plusieurs semaines et je lui souhaite prompt rĂ©tablissement. Â» 

Ensuite, par procuration du maire, il constate la prĂ©sente de 9 conseillers municipaux sur 33 Ă©lus en 2020. MĂ©caniquement, le quorum n’est pas atteint et Romain Merville effectue une dĂ©claration conclusive : « Il y avait 31 dĂ©libĂ©rations Ă  voter pour l’avenir des Douchynois. 9 Ă©lus sur 33, est-ce bien sĂ©rieux ! »

Comme dans les sĂ©ries amĂ©ricaines, il faut rappeler les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents. AprĂšs quatre Ă©lus communistes partis dans l’opposition, une dizaine d’élus de ladite majoritĂ© avait choisi de faire dissidence avec le maire. Toutefois, le parti pris Ă©tait de siĂ©ger, puis de voter les dĂ©libĂ©rations d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et voir les autres au cas par cas.

Visiblement, cette voie politique a Ă©tĂ© mise de cĂŽtĂ© et le blocage de la dĂ©mocratie locale sur la commune de Douchy-les-Mines est celle choisie. Evidemment, la pĂ©riode estivale va ĂȘtre longue et les choses devront bouger d’ici quelques semaines.

Pas franchement de vainqueur ce soir, le seul grand gagnant de la soirée est la parti du Rassemblement National. Tout le monde sait que cette commune figure sur les bastions (de plus de 10 000 habitants) de gauche à prendre en mars 2026 par le parti de Jordan Bardella.

VoilĂ , j’arrĂȘte cet article, car le bruit des bouchons de champagne est trop fort, ceux du RN.. bien sĂ»r !

Daniel Carlier

Cet article Faute de quorum, le conseil municipal de Douchy-les-Mines est annulé ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La clĂŽture du « Printemps du Handicap Â» chez  La Barjo Ă  Onnaing

2 juillet 2025 Ă  15:11

Pour cette 4Ăšme Ă©dition, « Le Printemps du Handicap Â» a posĂ© ses valises sur Aulnoy-Aymeries, Caudry, Cambrai, Solesmes, Maubeuge, Petite-ForĂȘt, Anzin, et Valenciennes oĂč des participants impliquĂ©s ont partagĂ© des moments particuliers et ludiques https://www.capemploigrandhainaut.fr/printemps-handicap.html

Afin de boucler ce temps fort 2025, la clĂŽture du « Printemps du Handicap Â» s’est projetĂ© au sein d’un Ă©tablissement singulier, La Barjo sur la commune d’Onnaing ; c’est une ancienne brasserie de 1935 dans son jus
, ex malterie transformĂ©e en tiers-lieu culturel et d’insertion, et avec un potentiel rare dans l’expĂ©rimentation ludique et iconoclaste. Ce lieu unique sur le Valenciennois Ă©tait parfaitement adaptĂ© Ă  un aprĂšs-midi consacrĂ© Ă  des ateliers oĂč le challenge Ă©tait de rĂ©aliser des actions simples, mais avec un handicap, visuel, auditif, moteur
 tout sauf facile !

Alice FerraĂŻ, DGA du Cap Emploi Grand Hainaut

Une centaine de participant(e)s ont rĂ©pondu Ă  ce rendez-vous final. AprĂšs un brief dans un espace magnifique Ă  dĂ©couvrir, l’écurie, cinq Ă©quipes composĂ©es de partenaires, entrepreneur(e)s, et salariĂ©s du Cap Emploi Grand Hainaut ont collaborĂ© Ă  des ateliers ludiques et Ă©clairants sur un handicap de toute nature. Mimer avec une contrainte physique, mettre en peinture sans les mains, deviner des paroles d’une chanson traduite par un dyslexique, transformer une chanson connue en crĂ©ation originale dĂ©diĂ©e au handicap, dessiner un mot les yeux bandĂ©s, et lire sur les lĂšvres un mot Ă  transformer en poterie avec de l’argile ! La compĂ©tition a Ă©tĂ© sans concessions, les participant(e)s d’un niveau remarquable, et in fine une Ă©quipe gagnante, les Orange
 (rĂ©sultat trĂšs subjectif).

Cette fin de cycle au dĂ©but de l’étĂ© souligne, si besoin Ă©tait, que la mĂ©connaissance des diffĂ©rents handicaps conduit les responsables d’entreprises Ă  des erreurs de jugement. C’est pourquoi, il est essentiel de remettre chaque annĂ©e l’ouvrage sur le mĂ©tier afin de convaincre que les personnes en situation sont performantes. Et ça, les potentielles entreprises en phase de recrutement doivent le comprendre d’une maniĂšre ou d’une autre, alors pourquoi pas de façon ludique
 !

La BARJO vous propose un week-end festif les 05 et 06 juillet, plus d’infos sur La Barjo https://labarjo.com

Dessin à l’aveugle

Daniel Carlier

Cet article La clĂŽture du « Printemps du Handicap Â» chez  La Barjo Ă  Onnaing est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Canal Seine Nord, Méthanisation, Aéroport, Gens du Voyage, CFU 2024
 des débats à la CAPH

1 juillet 2025 Ă  16:00

(Unité de méthanisation)

En propos liminaire, le PrĂ©sident du syndicat Symsee, maire de Saint-Python depuis 30 ans, est venu prĂ©senter aux conseillers communautaires la mission de ce syndicat en charge de la gestion des berges et des cours d’eau : « Il n’y a pas pire qu’un cours d’eau non amĂ©nagĂ© ! Â», plus d’infos sur https://www.va-infos.fr/2025/02/10/la-gestion-des-cours-deau-pour-les-nuls/

L’aĂ©roport Valenciennes-Denain en grande souffrance

Depuis que le syndicat mixte est gĂ©rĂ© par le duo des EPCI du Valenciennois (Valenciennes MĂ©tropole et La Porte du Hainaut), l’aĂ©roport n’a jamais connu une telle instabilitĂ©. A tel point que le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes a repris la main comme autoritĂ© compĂ©tente jusqu’à la mise en place du prochain syndicat (post-Ă©lections communautaires) face « Ă  des conseils syndicaux dans l’incapacitĂ© de tenir une assemblĂ©e faute de quorum Â», souligne Joshua Hochart, Ă©lu ville de Denain.

Annie Denis, Ă©lue ville de Denain et surtout membre du Conseil d’administration du syndicat mixte de l’AĂ©roport Valenciennes-Denain, confirme que « le Directeur actuel est en arrĂȘt maladie (Florian Beaufils, prĂ©sent dans le public de ce conseil communautaire). Les Ă©lus de la CAPH ont pris leurs responsabilitĂ©s afin de signaler certaines dĂ©rives. La Chambre RĂ©gionale des Comptes va donc dĂ©barquer, tout comme le ContrĂŽle de LĂ©galitĂ© (pas commun), au sein de cette structure. Â»

Inutile de souligner que cet aĂ©roport est un outil Ă©conomique de premier plan au moment oĂč de nouvelles grandes signatures arrivent sur le Valenciennois. En effet, ce dernier fait partie intĂ©grante du potentiel de mobilitĂ© des produits et des personnes dans le monde de l’entreprise.

Le CNSE, le sujet clivant plus que tous les autres

Une dĂ©libĂ©ration relative au changement de statuts du syndicat Docks Seine Nord Europe, dĂ©jĂ  validĂ©e par le conseil communautaire de Valenciennes MĂ©tropole, sur la composition du Conseil d’administration du syndicat en charge de la gestion des ports publics sur l’arrondissement, est arrivĂ©e dans l’hĂ©micycle
 anodine au premier abord. Dans cette optique, la CCI Grand Hainaut ne souhaite plus gĂ©rer ces derniers et par suite, les Ă©lus communautaires de La Porte du Hainaut et de Valenciennes MĂ©tropole vont se rĂ©partir les siĂšges Ă  Ă©galitĂ© avec une prĂ©sence minimale de la chambre consulaire.

L’occasion de lancer le dĂ©bat en plein chantier du Canal Seine Nord Europe. TrĂšs investi sur cet item, Christophe Vanherseker, Ă©lu ville de Trith-st-LĂ©ger, expose son point de vue : « Sur un parcours de 107 km, le CNSE va coĂ»ter 40 milliards. Ce hub logistique serait une artĂšre Ă  containers jusque Paris, mais Ă©galement un vortex financier. D’ailleurs, Vinci et Bouygues ont choisi de se retirer du projet. ConcrĂštement, c’est le plus grand chantier en France et de son histoire. Enfin, le CNSE est calibrĂ© pour des pĂ©niches de trĂšs grande capacitĂ© et la batellerie française n’est pas du tout adaptĂ©e. »

Le conseiller rĂ©gional, Jean-Michel Michalak, rĂ©plique au titre de sa forte implication dans le syndicat en charge de la rĂ©alisation des travaux  : « Tout est faux ou presque dans les propos de M. Vanherseker, le coĂ»t est d’environ 5 milliards. Je ne comprends pas l’opposition de votre groupe politique, vous ĂȘtes pour le transport fluvial et contre le CNSE ! Ensuite, il n’y a jamais eu une probabilitĂ© oĂč ce chantier pomperait de l’eau dans les nappes phrĂ©atiques. Enfin, cette rĂ©alisation est une vĂ©ritable opportunitĂ© de relier en terme fluvial Le Havre, Dunkerque, et Paris. Â»

Pascal Jean, vice-prĂ©sident, met en exergue le fait que l’abandon de Vinci et Bouygues n’est pas un exemple : « Ils ne sont prĂ©sents que pour la rentabilitĂ©. Â»

Sur la bataille des chiffres, elle n’est pas achevĂ©e, car Ă  la sortie de l’hĂ©micycle, Christophe Vanhersecker alerte la presse « j’ai contactĂ© des Ă©lus rĂ©gionaux et ils m’indiquent que le Conseil rĂ©gional vient de valider 8 millions d’euros de plus sur le CNSE ! Â» Un chiffrage indĂ©pendant et incontestable ne serait pas superflu sur ce dossier
 !

La méthanisation arrive sur La Porte du Hainaut

La nĂ©cessitĂ© de diminuer, voire de supprimer, l’énergie fossile n’est plus Ă  dĂ©montrer sans mĂȘme parler d’une indĂ©pendance totale face au gaz russe
 ! Dans cette optique, le mix Ă©nergĂ©tique constitue le chemin le plus logique sans dogmatisme pour l’une ou l’autre Ă©nergie, continue ou alternative. Toutefois, le besoin d’une production Ă©nergĂ©tique imposante est absolument vitale sauf Ă  vouloir revenir Ă  un autre mode de vie, difficile Ă  croire !

Par suite, le gaz vert utilisant des dĂ©chets d’animaux et organiques (cultures, industrie agro) constitue une piste intĂ©ressante. Sur la rĂ©gion des Hauts de France, la 100Ăšme unitĂ© de mĂ©thanisation sera inaugurĂ©e ce mercredi 02 juillet 2025 sur la commune de Laon (Aisne). « Nous ne pourrions rien faire et Ă©viter les polĂ©miques, mais pour autant nous ne savons pas quoi faire des dĂ©chets ! Â», commente Bruno Saligot, vice prĂ©sident en charge du climat. 

Ce propos vient aprĂšs l’avertissement de Christophe Vanhersecker sur la mĂ©thanisation lorsqu’elle est sur-dimensionnĂ©e. DĂ©jĂ , sur la CAPH, il n’existe qu’une exploitation avec du gaz vert injectĂ© dans le rĂ©seau, sur Haveluy. « Il y a un risque Ă©levĂ©. Est-ce une vĂ©ritable fausse bonne idĂ©e. Ensuite, le mĂ©thane est trĂšs dangereux et hautement explosif. Tout se joue dans la taille de l’unitĂ© de mĂ©thanisation, elle est opportune lorsque celle-ci est en phase avec l’environnement voisin. C’est pourquoi, nous devons rester vigilants sur ce dossier. Â» 

NĂ©anmoins, le conseil communautaire a validĂ© cette convention avec le rĂ©seau GRDF, dans le cadre d’un AMI (Appel Ă  Manifestation d’IntĂ©rĂȘt), dont l’objet sera de travailler au dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation sur le territoire accompagnĂ© par la Chambre d’Agriculture. A ce titre, « nous devons informer la population de l’existence d’un chantier de mĂ©thanisation pour une meilleure acceptabilitĂ© par les administrĂ©s Â», ajoute Bruno Saligot. Sur ce point, Jean François Delattre, maire de Haspres, se rappelle avoir dĂ©couvert l’existence d’un projet sur un panneau aux abords d’un chantier sur sa commune : « J’y suis totalement favorable, mais la commune et sa population doivent ĂȘtre informĂ©es en amont ! Â»

Comme toujours, le risque se situe dans la dimension d’un projet. En effet, lorsque vous avez une unitĂ© de mĂ©thanisation consommatrice des dĂ©chets animaliers et organiques des exploitants agricoles, porteurs du projet ou voisins, voire l’industrie agroalimentaire assez proche ou plus simplement les dĂ©chets alimentaires des collectivitĂ©s locales Ă  proximitĂ©, tout est bon pour la production d’un gaz vert, d’une Ă©nergie propre. Par contre, lorsque vous avez une mĂ©thanisation surdimensionnĂ©e avec des productions agricoles dĂ©diĂ©es, avec du maĂŻs trĂšs consommateur en eau, cela devient une hĂ©rĂ©sie Ă©cologique. LĂ , le rĂŽle de la CAPH sera donc veiller Ă  l’architecture d’un projet structurĂ©, cohĂ©rent, financĂ© et le sujet est central, acceptable par la population, et Ă©cologiquement durable !

Les gens du voyage

AssurĂ©ment, cet item ne quitte jamais les hĂ©micycles des 2 agglo. En l’espĂšce, le sujet de la sĂ©dentarisation des gens du voyage pose problĂšme. En effet, quelle que soit sa conviction sur le dossier, trĂšs variable dans les opinions, il est Ă©vident que l’existence d’une aire de passage demeure destinĂ©e aux gens du voyage de passage
Par suite, la sĂ©dentarisation sur ces sites constitue de fait un trouble au bon fonctionnement et Ă  la gestion des flux de ces populations, persĂ©cutĂ©e durant la seconde guerre mondiale, dont la France, tout Ă  son honneur, prend soin depuis la fin de ce conflit planĂ©taire. 

Le CFU 2024

Concernant les dotations 2024, elles restent stables depuis 2021 avec une progression de 2% et un montant Ă  hauteur de 9,5 millions d’euros. 

Concernant la dette, La Porte du Hainaut « a fait le choix de ne pas emprunter en 2024 et donc de rĂ©duire sa dette publique ». Ensuite, Jean-François Delattre rappelle que 2024 Ă©tait la derniĂšre annĂ©e de constitution de la provision (pour risque judiciaire relatif Ă  la TEOM) et donc la rĂ©cupĂ©ration de la ligne budgĂ©taire affĂ©rente de 16 millions d’euros dans le budget 2025.

La masse salariale Ă©volue comme dans beaucoup d’EPCI compte tenu d’un besoin impĂ©rieux d’un recrutement de compĂ©tences en soutien des collectivitĂ©s locales, Ă©tranglĂ©es financiĂšrement
 !

Sur la CFU 2024, les canons de solvabilitĂ© financiĂšre ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s. En rĂ©sumĂ©, la capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure en dessous de 7 annĂ©es, l’épargne de gestion est Ă  34 millions d’euros au CFU 2024, et le stock de dette prĂ©vue Ă  hauteur de 74 millions d’euros fin 2025.

En bref :

Sur l’ERBM (Engagement sur le Renouveau du Bassin Minier), La Porte du Hainaut s’engage Ă  hauteur de 750 000 euros sur la fin des travaux du contournement Nord. Ensuite, l’EPCI va contribuer aussi Ă  l’amĂ©nagement des abords du site minier de Wallers Arenberg « afin d’amĂ©liorer son attractivitĂ© Â», prĂ©cise Aymeric Robin. Ce soutien s’inscrit sur la pĂ©riode 2025/2027, date Ă  laquelle le dispositif ERBM, initiĂ© par Bernard Cazeneuve en 2017, s’achĂšvera. 

Daniel Carlier

Cet article Canal Seine Nord, Méthanisation, Aéroport, Gens du Voyage, CFU 2024
 des débats à la CAPH est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Valenciennes) Le fonds de commerce « Le CafĂ© de Paris Â» vendu en 5 minutes pour 50 000 euros

30 juin 2025 Ă  13:03

AprĂšs une mise en liquidation judiciaire, le 24 fĂ©vrier 2025, de la SAS « Le CafĂ© de Paris », puis d’un ordonnance du Tribunal du Commerce le 24 avril 2025 afin de valider cette enchĂšre judiciaire ledit 30 juin 2025, cette sĂ©ance aurait pu, aurait dĂ», voir se batailler quelques grands noms (suggĂ©rĂ©s en Conseil municipal) pour acquĂ©rir une pĂ©pite au coeur de Valenciennes.

MaĂźtre Wattebled rappelle en prĂ©ambule les Ă©lĂ©ments incorporels, comme l’enseigne « Le CafĂ© de Paris Â», les Ă©lĂ©ments corporels et la licence IV, plus les frais associĂ©s (loyers et la taxe affĂ©rente Ă  hauteur de 14,28%) avec une mise aux enchĂšres Ă  hauteur de 50 000 euros. Personne ne bouge sauf MaĂźtre Ruol, reprĂ©sentant la ville de Valenciennes, accompagnĂ©e de Marine Vandenbergue du service foncier, levant le doigt pour l’acquĂ©reur. Aucune surenchĂšre mĂȘme si aprĂšs la sĂ©ance, le Commisaire priseur admet « plusieurs candidats qui ont rĂ©alisĂ© un dĂ©pĂŽt de garantie de 10 000 € (donc au moins deux) », mais ce dernier ne veut pas divulguer le nombre exact. 

Faute de certitudes, on se perd en conjectures, mais quelques hypothĂšses se bousculent :

1Ăšre hypothĂšse : Un fonds de commerce dans le centre-ville de Valenciennes ne vaut plus rien du tout, clientĂšle, emplacement, matĂ©riel si peu, et mĂȘme une licence IV qui devrait se vendre Ă  prix d’or toute seule. Certes, les travaux sont lourds Ă  l’intĂ©rieur, mais un fonds de commerce de boulangerie vaut plus dans un petit village de la Creuse qu’un emplacement « numĂ©ro un Â» sur Valenciennes ? En tout Ă©tat de cause, la valeur vĂ©nale de tous les fonds de commerce vient de baisser sur la Place d’Armes de façon lunaire, de 90 % pour certains. Cette vente fera jurisprudence et c’est trĂšs cruel pour les survivants
 ! Comme vous le savez, l’immobilier commercial rĂ©pond Ă  une rĂšgle d’or, les 3 atouts d’un local sont l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement
 !

2Ăšme hypothĂšse : Compte tenu que la ville s’est positionnĂ©e comme acquĂ©reur, ce qui n’est pas banal, les candidats n’ont pas souhaitĂ© engager le fer avec la ville de Valenciennes, trop de coup  Ă  encaisser pour le rĂ©sultat attendu.

3Ăšme hypothĂšse : Des contacts auraient-ils Ă©tĂ© pris, ce qui est Ă  l’encontre de la loi, entre les candidats putatifs et la ville de Valenciennes afin de nĂ©gocier plus tard et Ă  petit prix. Bien sĂ»r, sans preuves, cette hypothĂšse est incongrue, mais pas plus que le fait de verser un dĂ©pĂŽt de garantie et de ne pas venir
 !

4Ăšme hypothĂšse : La plus ironique et la plus farfelue aussi, mais la prochaine campagne municipale pourrait aussi nous rĂ©vĂ©ler le meilleur local de campagne de toute l’histoire des Ă©lections municipales de la ville centre. Une candidate ou candidat pourrait verser, au prix fort, un loyer pendant cette courte pĂ©riode dans l’attente d’un repreneur solide. Qui diable pourrait ĂȘtre intĂ©ressĂ© par ce local s’il est toujours disponible Ă  l’automne prochain ? 

Bref, cette triste enchÚre est affligeante sur le fond. Comment est-ce possible, sérieux !

Daniel Carlier

Cet article (Valenciennes) Le fonds de commerce « Le CafĂ© de Paris Â» vendu en 5 minutes pour 50 000 euros est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Sodexo, un partenariat logistique engagé vers une transition écologique sur le Tour de France

30 juin 2025 Ă  05:25

Laurent Hetet, Directeur logistique du Tour de France chez Sodexo : « C’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape Â»

Chaque annĂ©e depuis 1991, SODEXO depuis 34 ans construit en amont la fourniture alimentaire du Tour de France, un dĂ©fi haut de gamme 24H/24 et 7J/7 oĂč tout se joue avant. « Le dĂ©fi logistique se situe en amont, nous devons prĂ©parer l’approvisionnement de chaque Ă©tape. A ce stade, tout est calĂ©. Pendant la course, nous sommes lĂ  pour veiller Ă  des impondĂ©rables comme Ă  Tignes oĂč il y a quelques annĂ©es, la course a Ă©tĂ© amputĂ©e et nous avions des collaborateurs bloquĂ©s sur site », commente Laurent Hetet. 

Les chiffres quotidiens sont XXL, une centaine de collaborateurs, prĂšs de 3 800 prestations quotidiennes, 1700 invitĂ©s sur le village du Tour de France, 800 paniers repas, 250 dĂ©jeuners Ă  table, 500 cocktails animĂ©s sur trois espaces dĂ©diĂ©s
, ces donnĂ©es sont grisantes et rĂ©pĂ©tons le sans les coureurs oĂč chaque Ă©quipe s’autogĂšre avec un bus cuisine, voire leurs cuisiniers Ă  l’hĂŽtel
, rien n’est laissĂ© au hasard pour les champions.

Le village Tour de France, mais pas seulement
 !

Evidemment, le focus est l’organisation du village Tour de France au dĂ©part comme Ă  l’arrivĂ©e, mais vous ne savez peut-ĂȘtre pas que les VIP sont aussi transportĂ©s sur un site spĂ©cial Ă  « 50 km de l’arrivĂ©e avec un service Ă  table proposĂ© oĂč l’étape est suivie sur un Ă©cran gĂ©ant et commentĂ©e par un cycliste professionnel Â», ajoute le Directeur. 

Toutefois, l’arrivĂ©e concentre Ă©galement la prestation de SODEXO avec 3 Motorhomes, celui du Club du Tour toujours trĂšs filmĂ© avec la remise des maillots, mais Ă©galement deux autres, baptisĂ©s Izoard et Tour Mallet, avec les invitĂ©s des nombreux partenaires du Tour de France. 

A Valenciennes, le trĂšs attendu dĂ©part du Tour de France verra une offre de repas proposĂ©e avec l’aide de Camille Delcroix, gagnant de la saison 9 du Top chef et originaire de Saint-Saulve. Plus globalement, les repas sont aussi rĂ©flĂ©chis avec des produits du terroir avec quelques surprises culinaires durant les trois Ă©tapes dans le Nord ; la frite, du fromage avec un goĂ»t affirmĂ©, et autres spĂ©cialitĂ©s seront trĂšs prĂ©sents dans l’assiette nordiste. Pour autant, la sĂ©curisation des produits de qualitĂ© avec un tel volume impose un fournisseur en amont centralisĂ©. « 80% de nos fruits et lĂ©gumes proviennent d’un maraĂźcher en Île de France. ConcrĂštement, c’est un mix des deux, des produits locaux et un fournisseur avec une commande en amont trĂšs prĂ©cise Â», souligne-t-il.

« En 2025, c’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape Â», Laurent Hetet

Depuis 6 Ă  7 ans, la premiĂšre transformation de la prestation SOEXO est l’éradication de la matiĂšre plastique. En digression, il n’y a pas le moins mauvais plastique recyclĂ© comme voudrait nous faire croire les embouteilleurs d’eau minĂ©rale, mais une matiĂšre Ă  base de matiĂšres fossiles, point ! « Nous sommes Ă  zĂ©ro plastique, des couverts en matiĂšres biodĂ©gradables, des assiettes fabriquĂ©es avec de la drĂȘche (la pulpe) de biĂšre, des bocaux lavables etc., sans oublier un travail de rĂ©duction drastique sur l’emballage alimentaire Â», explique Laurent Hetet.

Si pour les matiĂšres non biodĂ©gradables, le boulot est fait, la collecte des dĂ©chets alimentaires, ou du non consommĂ©s, constitue le nouveau dĂ©fi de taille pour Sodexo. En effet, la loi AGEC, aoĂ»t 2021, relative Ă  la lutte contre le gaspillage s’imprime dans toutes les organisations Ă©vĂ©nementielles. Toutefois, au niveau du TDF, tout ne se fait avec un claquement de doigt.

Aujourd’hui, SODEXO travaille sur le gaspillage alimentaire Ă  travers Stop Hunger (rĂ©seau philanthropique de SODEXO), mieux consommĂ©, mieux dosĂ© les repas, et surtout la redistribution des produits non utilisĂ©s. « Au dĂ©but, nous redonnions aux associations locales, mais sans vĂ©ritable organisation prĂ©alable. En 2025, c’est notre 1Ăšre Ă©dition avec une redistribution alimentaire organisĂ©e sur chaque Ă©tape. Tout est prĂ©vu dans la logistique des dons, la coordination est calĂ©e sur chaque site avec des structures territoriales comme le Secours Populaire, Resto du Coeur, et autres Â», conclut Laurent Hetet.

L’axe de progrĂšs vers la transition Ă©cologique demeure le transport durable, le tout Ă©lectrique des bus est compliquĂ© compte tenu des bornes de recharge insuffisantes, le bus alimentĂ© en GNV (accessible en prix) en devenir, le chemin devra tĂŽt ou tard ĂȘtre parcouru par tous les partenaires du Tour de France. NĂ©anmoins, dans la lignĂ©e des JO et Paralympique 2024 rĂ©ussis, oĂč SODEXO Ă©tait Ă©galement un partenaire incontournable, l’évĂšnementiel passe dorĂ©navant par une organisation durable aussi importante que la prestation elle-mĂȘme. Ce n’est plus le « petit truc en en plus » d’une organisation, mais une partie indissociable de la prestation globale du partenaire in fine.

Daniel Carlier

Cet article Sodexo, un partenariat logistique engagé vers une transition écologique sur le Tour de France est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La Sentinelle signe son protocole de participation citoyenne

30 juin 2025 Ă  05:00

Un résident volontaire et engagé dans sa citoyenneté !

Eric Blondiaux ne cache pas une certaine impuissance sur la thĂ©matique de la sĂ©curitĂ© : « Nous ne pouvons rien faire sans les forces de l’ordre. Certes, le maire est le 1er officier de Police judiciaire sur sa commune, mais sans l’aide de la Police Nationale et de la Justice, son pouvoir se limite Ă  faire des choix stratĂ©giques relatifs Ă  la Police Municipale (ou pas), voire la prĂ©sence de camĂ©ras de surveillance (ou non). Â» Clairement, le maire ne cache pas une certaine impuissance sur la thĂ©matique de la sĂ©curitĂ©, mais la prĂ©vention de la dĂ©linquance constitue une voie oĂč une collaboration tripartite est possible.

Sur 82 communes dans le Valenciennois, 57 collectivitĂ©s locales avec La Sentinelle ont dĂ©jĂ  franchi le pas de la « Participation Citoyenne Â» ; un dispositif oĂč un(e) citoyen(ne) volontaire devient le rĂ©fĂ©rent d’un quartier. A ce titre, il ou elle remonte des informations relatives Ă  un trouble potentiel de la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes auprĂšs de la Police Nationale. En clair, leur mission n’est pas d’intervenir, mais de prĂ©venir et plus encore de signaler des signaux faibles, des Ă©vĂšnements inhabituels auprĂšs de la Police Nationale, charge Ă  eux de piloter la rĂ©ponse. 

Toutefois, Eric Blondiaux prĂ©cise qu’il n’agit pas en rĂ©action : « Nos chiffres sur la dĂ©linquance sont stables, mais la population aspire Ă  plus de sĂ©curitĂ©. MĂȘme si nous parlons d’une mission rĂ©galienne de l’Etat, nous devons travailler sur la prĂ©vention des dĂ©lits. Â»

VoilĂ  le cadre, mais il ne s’arrĂȘte pas Ă  cela. En effet, le Commissaire de Police rappelle l’importance de ce dispositif avec un retour de vĂ©cu intĂ©ressant, car la Police Nationale ne peut ĂȘtre partout Ă  la fois, une question de bon sens : « C’est une coproduction de sĂ©curitĂ©. Nous demandons Ă  ces rĂ©fĂ©rents de nous remonter toutes les informations. Envoyez les infos, nous nous occupons du filtre sans oublier qu’une information anodine aujourd’hui, peut-ĂȘtre trĂšs utile demain. Â» Tout cela fait partie d’un champ trop peu pris en compte par les citoyens, celui de la prĂ©vention tout aussi important que celui de la sanction.

EnquĂȘte de moralitĂ©

Pour autant, Stephane Costaglioli  prĂ©cise Ă©galement que ces volontaires ont Ă©tĂ© choisis aprĂšs une enquĂȘte de terrain : « Nous ne pouvons pas confier un contact privilĂ©giĂ© avec la Police Nationale Ă  tout le monde. Il y a une enquĂȘte de moralitĂ©, ils sont choisis aussi pour leur honorabilitĂ©. Â»

Bien sĂ»r, le reprĂ©sentant de l’Etat de proximitĂ© rappelle Ă©galement que la Procureure de Valenciennes a validĂ© en amont ce protocole sur La Sentinelle, car le continuum de sĂ©curitĂ© Justice/Police/Mairie devrait ĂȘtre indissociable en amont comme en aval. 

Daniel Carlier

Cet article La Sentinelle signe son protocole de participation citoyenne est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Raismes) La transition écologique joyeuse !

29 juin 2025 Ă  04:23

(Les jardiniers/maraĂźchers au rendez-vous)

Aymeric Robin : « Nous adoptons une communication dĂ©calĂ©e Â»

A cet effet, une dĂ©ambulation a Ă©tĂ© organisĂ©e avec quelques imprĂ©vus sur la route comme la prĂ©sence de l’ANPU (Association Nationale de Psychiatrie Urbaine) afin d’analyser le « Cas Raismes Â», Laurent Petit nous a enfin ouvert les yeux sur les origines de Raismes, cartographie Ă  la clĂ©. Vous l’avez compris, l’humour dĂ©calĂ© faisait partie intĂ©grante de cette tonalitĂ© particuliĂšre sur des enjeux trĂšs sĂ©rieux pour autant. 

Ecole Anne Godeau

DĂšs 2017, la majoritĂ© municipale a validĂ© une communication sur un horizon long, le fameux Raismes 2032 dĂ©criĂ© par certain(e)s. Pour autant, plus prĂšs de l’échĂ©ance, les choses s’articulent au fur et Ă  mesure des chantiers Ă©cologiques et une volontĂ© de communication positive prĂ©domine. « Nous voulons montrer ce qui va bien Ă  travers une autre mise en rĂ©cit. C’est pourquoi, nous adoptons une communication dĂ©calĂ©e  Â», commente Aymeric Robin. 

Dans le cadre de cette traçabilitĂ© Ă©cologique, la visite d’un premier chantier de taille sur l’école primaire Anne Godeau, rĂ©alisĂ© en 2023, s’imposait.

« Deux aprĂšs la fin des travaux, nous avons rĂ©duit de 80% notre consommation Ă©nergĂ©tique Â», Jean Paul Mottier

La premiĂšre Ă©tape passait donc par l’école primaire Anne Godeau, premier Ă©tablissement scolaire a adoptĂ© une isolation Ă©cologique par l’extĂ©rieur en France. Contrairement Ă  de nombreux groupes scolaires en cours sur le Hainaut, la commune de Raismes n’avait pas de disponibilitĂ© fonciĂšre pour construire un nouveau site. « C’est pourquoi, nous avons choisi une isolation par l’extĂ©rieur https://www.va-infos.fr/2023/09/05/raismes-lecole-anne-godeau-ou-lenergie-positive-exterieure/ et de plus en site occupĂ©. La cohabitation du chantier et de la communautĂ© Ă©ducative a constituĂ© un gros dĂ©fi Â», prĂ©cise le maire. 

Plusieurs opĂ©rations avec l’isolation via des matĂ©riaux biosourcĂ©s comme de la laine de bois, de la fibre de bois, de la ouate de cellulose insufflĂ©e, voire « malheureusement de la laine de roche, car nous n’avons pas reçu dans les dĂ©lais les produits suffisants. Il fallait tenir le planning dans une annĂ©e scolaire et un chantier prĂ©vu de 7 mois Â», prĂ©cise Jean Paul Mottier, adjoint en charge de la transition. La donnĂ©e la plus importante est la rĂ©duction Ă©nergĂ©tique, car en 2025 cet Ă©tablissement est Ă  Ă©nergie positive. « Deux aprĂšs la fin des travaux, nous avons rĂ©duit de 80% notre consommation Ă©nergĂ©tique », indique Jean Paul Mottier. L’horizon du 100% est dans la ligne de mire. 

Bien sĂ»r, une isolation ne suffit pas in fine, des brise-soleil, des fenĂȘtres en double-vitrage collĂ©s au niveau de l’isolation extĂ©rieure et par suite un espace opĂ©rationnel au bord de la fenĂȘtre pour ranger, sans oublier un plafond bas trĂšs efficace au niveau phonique, car votre voix ne rĂ©sonne pas d’oĂč un confort pour tous les apprenants et enseignants. Enfin, le systĂšme de chauffe via pompe Ă  chaleur s’imposait sans oublier un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration d’eau de pluie « pour l’arrosage extĂ©rieur, mais nous travaillons avec l’AcadĂ©mie pour une autorisation concernant les sanitaires Â», ajoute Jean Paul Mottier. 

Ensuite, la cantine a reçu une ossature bois avec des panneaux photovoltaĂŻques sur son toit, tout comme la toiture du corps principal. « La connexion a Ă©tĂ© trĂšs longue sur le rĂ©seau ENEDIS, nous commençons juste Ă  produire de l’électricitĂ© que nous utiliserons Ă  40% pour nous-mĂȘmes et Ă  60% revendu Â», poursuit-il. 

Enfin, une refonte quasi totale de la cour d’école sur un mode non genrĂ© a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e. Fini l’espace foot occupant toute la cour repoussant les jeunes filles sur le cĂŽtĂ©. De plus, cette cours est enherbĂ©e sur une partie significative avec des Ăźlots de fraicheur. Visiblement, les Ă©coliers sont ravis de cet espace pour toutes et tous.

La Ferme du Pinson dans la cité Sabatier

Au abords de la Maison de Quartier Sabatier, vous pouvez prendre un chemin trĂšs rĂ©cent (avril 2025) aux diffĂ©rentes destinations dans ledit quartier comprenant 2 800 habitants (sur 12 500 au total), mais surtout afin de vous rendre dans un lieu de culture maraĂźchĂšre trĂšs particulier. 

La Ferme du Pinson

En effet, la Ferme du Pinson est bĂąti sur une ancienne Ă©cole, voire une ancien friche trĂšs pierreuse. De fait, on doit parler de cet espace maraĂźcher dans le cadre de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier), car les logements miniers et les espaces publics sont concernĂ©s. Le quartier Sabatier comprend la citĂ© (miniĂšre) Sabatier et par suite cette crĂ©ation maraĂźchĂšre ex nihilo par des agents, ou prestataires, en insertion.

Aujourd’hui, vous avez 7 particuliers investis dans cette culture maraichĂšre oĂč une liste plĂ©thorique de lĂ©gumes est rĂ©coltĂ©e. « ConcrĂštement, c’est nos premiĂšre rĂ©coltes compte tenu que l’annĂ©e derniĂšre, les sangliers ont ravagĂ© nos plantations. Du coup, la commune a grillagĂ© et tout se passe bien dorĂ©navant Â», explique Francis Fernandez. Lieu de jardinage, lieu de production alimentaire et lieu de vie tout simplement. Le maraicher explique que « cette culture Ă©voque le retour du goĂ»t. Quelle diffĂ©rence entre une tomate ici et dans un hypermarchĂ©, mais nous ne vendons rien. Donc, nous avons plaisir Ă  partager avec les personnes venant nous voir. Â» 

Avec ses collĂšgues, Radij et Mohamed, vous avez donc 3 rĂ©sidents de trĂšs longue date sur le quartier Sabatier. « J’ai connu l’école sur ce site et les logements Â», souligne la maraĂźchĂšre de proximitĂ©. Les espaces d’élargissement sont possibles pour cette Ferme du Pinson, mais une initiative du mĂȘme ordre est en cours de rĂ©flexion sur un autre quartier minier, celui de Vicoigne. 

Un domaine forestier de 5 000 hectares

La particularitĂ© de la collectivitĂ© locale est l’omniprĂ©sence de la forĂȘt sur 2/3 du foncier communal. « Certes, c’est la forĂȘt de Raismes, Saint-Amand et Wallers, mais notre commune comprend la majeure partie de celle-ci. D’ailleurs, Raismes est la 2Ăšme ville du DĂ©partement oĂč le domaine forestier est le plus important Â», dĂ©clare Jean Paul Mottier.

Par contre, cette forĂȘt domaniale souffre d’un manque de financement de l’ONF (Office Nationale des ForĂȘts). Certes, l’ONF est un EPIC dont les recettes se concentrent essentiellement sur la coupe et la vente de bois, mais l’Etat diminue drastiquement les effectifs, les moyens humains sont en berne. On se gosse du « Doge » aux Etats-Unis avec une cascade de licenciement dans les parcs naturels amĂ©ricains, mais on ne fait pas mieux pour nos forĂȘts, mais Ă  bas bruit !

Cette forĂȘt se situe en face du Parc de Loisirs et Nature La Porte du Hainaut, ex base de loisirs, dont de nombreux Ă©quipements ont connu un coup de fraĂźcheur, nouveau mini-golf, nouveautĂ©s sur les espaces de jeux, pour la famille aussi, voire petite restauration ; cette pĂ©pite est Ă  (re)dĂ©couvrir durant cette pĂ©riode estivale trĂšs chaude car le plan d’eau et les jets associĂ©s seront trĂšs apprĂ©ciĂ©s par les usagers.

Tout au long de cette matinĂ©e riche, des chansons ont Ă©maillĂ© cette visite vers une transition Ă©cologique rĂ©ussie. On se souviendra de cette chanson dĂ©tournĂ©e de Gilbert MontagnĂ© « On va s’aimer Â» par « On va semer » avec une plume de haute volĂ©e dans les couplets
 ! C’était l’occasion de mieux connaĂźtre cette commune dans la joie et la bonne humeur. 

Daniel Carlier

Cet article (Raismes) La transition écologique joyeuse ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Enterrement « GĂ©ant Â» de l’ESAD proposĂ© par la ville de Valenciennes et sa mĂ©tropole !

28 juin 2025 Ă  06:31

Membre de l’équipe pĂ©dagogique : « Depuis deux ans, nous sommes menacĂ©s de reprĂ©sailles si nous communiquons avec la presse locale. »

En amont de cette triste journĂ©e, France 3 Hauts de France Ă©tait venue le 20 juin dernier pour les derniers examens des apprenants de l’ESAD, https://france3-regions.franceinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/valenciennes/comment-achever-une-ecole-d-art-une-question-posee-par-les-etudiants-qui-vivent-la-fin-d-une-institution-bicentenaire-3174636.html , l’incomprĂ©hension globale transpire de ce reportage de terrain, alors grattons les traces de cet abandon culturel, car la ville de Valenciennes a refusĂ© de rĂ©pondre Ă  la chaĂźne rĂ©gionale Ă  cette occasion. 

La larme Ă  l’oeil, le gĂ©ant Carpeaux pleure


Ce vendredi 27 juin 2025, sous le soleil, les Ă©tudiants, enseignants, les agents techniques s’affĂšrent, car l’aprĂšs-midi est singuliĂšre. ConcrĂštement, il faut assurer son enterrement avec un certain sourire et pour cela un collectif d’étudiants s’est tournĂ© vers la crĂ©ation d’un GĂ©ant, celui de Jean-Baptiste Carpeaux. « Nous voulions faire durer cette Ă©cole Ă  travers une crĂ©ation artistique Â», souligne un apprenant. Conscient de ce moment singulier, l’association Val’en liesse, trĂšs prĂ©sente Ă  cet Ă©vĂ©nement, s’exprime par François Durieux, son prĂ©sident : « C’est une lourde perte la fermeture de cette Ă©cole. C’est beaucoup de tristesse ! Nous rĂ©cupĂ©rons ce gĂ©ant de JB.Carpeaux, car il dĂ©filera pour le bicentenaire de Binbin les 29,30, et 31 aoĂ»t 2025 au cĂŽtĂ© de 50 autre gĂ©ants. Â» La municipalitĂ© laissera-t-elle le Droit au gĂ©ant «  Carpeaux Â» de dĂ©filer, c’est une question lĂ©gitime, car la consigne du silence est demandĂ©e aux Ă©quipes de l’ESAD. « Depuis deux ans, nous sommes menacĂ©s de reprĂ©sailles si nous communiquons avec la presse locale. LĂ , une semaine avant la fermeture, on leur a dit. On va s’exprimer ! Â», explique un membre de l’équipe pĂ©dagogique. 

La culture et le patrimoine à Valenciennes, la variable de tous les ajustements budgétaires !

Remontons un peu le film de cette inexplicable retrait de la ville et de son factotum, en l’espĂšce Valenciennes MĂ©tropole. Cela remonte tout simplement Ă  l’arrivĂ©e de Laurent Degallaix aux manettes, en juillet 2012, suite au retrait de Dominique Riquet. En dix ans, les subventions seraient passĂ©es de 1,4 million d’euros Ă  350.000 euros (source journal l’étudiant). Compte tenu que ces structures, avant tout territoriale, doivent se financer aux 2/3 par les collectivitĂ©s territoriales, le poison est lent et incurable. 

Pourtant, nous pouvons mettre une date publique emblĂ©matique sur ce choix local et politique, celle du 31 mai 2022. Ce jour lĂ , Laurent Degallaix vient faire un discours Ă  l’ESAD sur l’ancien site d’Usinor, Faubourg de Cambrai, aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement loin du centre-ville de Valenciennes au XXIĂšme siĂšcle. Dans sa locution, une phrase retient l’attention « jamais la clĂ© sous la porte », mais pourtant lorsque vous l’écoutez attentivement, l’intention finale ne trompe personne : « Je suis ouvert Ă  toutes les solutions Â»â€Š   « Tous les champs des possibles Â»â€Š « on ne pourra plus faire comme avant Â»â€Š « Trop longtemps que nous remplaçons l’Etat Â»â€Šet la proposition « d’une direction transitoire Â», car depuis cette pĂ©riode, l’ESAD n’a pas fonctionnĂ© avec une direction propre ! C’est une fin programmĂ©e ! 

Le maire Ă©voque de nombreuses Ă©coles en voie de fermeture dans les Hauts de France dont Cambrai, sauf que ces fermetures en sĂ©rie n’ont pas eu lieu « seulement Ă  Perpignan et Ă  Valenciennes. Il parle de la fermeture Ă  Cambrai, mais elle existe toujours et occupe un site commun avec l’UPHF (UniversitĂ© Polytechnique Hauts de France). En fait, pendant de nombreux mois, nous avons eu des signaux contradictoires surtout face Ă  des Conseils d’administration oĂč rien ne se passait Â», s’exclame une Ă©tudiante participante Ă  la dĂ©lĂ©gation, au printemps 2023, auprĂšs des MinistĂšres de l’Enseignement supĂ©rieur et de la culture (double casquette), nous y reviendrons !

Fin 2022, c’est dĂ©jĂ  pliĂ© !

Evidemment, une rĂ©duction des postes, des diminutions de frais de structure avec un hiver 2022/2023 dĂ©vastateur suite Ă  la flambĂ©e Ă©nergĂ©tique, rien n’y fait. La baisse des coĂ»ts n’arrive pas Ă  contenir le dĂ©ficit structurel de l’ESAD. A ce titre, les partenaires fondateurs ont versĂ© une subvention exceptionnelle de fonctionnement afin de boucler l’annĂ©e 2022. 

Fin 2022, les autoritĂ©s nationales supĂ©rieures, et avis autorisĂ©s, dĂ©cident que l’ESAD perdra son accrĂ©ditation auprĂšs des MinistĂšres de tutelle, de l’enseignement supĂ©rieur et de la culture, en 2025. C’est la fin programmĂ©e et le discours du 31 mai 2022 de Laurent Degallaix n’était qu’une mise en bouche dont l’issue ne faisait dĂ©jĂ  plus aucun doute
 sauf miracle ! Pour les habituĂ©s, la ligne du plus comme avant signifie toujours un changement radical sous peu, la ville va sortir du jeu Ă  moyen terme. 

Pour autant, l’ensemble des acteurs de cette Ă©cole croyait encore Ă  l’époque Ă  un avenir pour l’ESAD. NĂ©anmoins, pour les 4 membres fondateurs depuis 2016, suite Ă  la rĂ©forme des EPCC (Ă©tablissement public de coopĂ©ration culturelle), ville de Valenciennes, Valenciennes MĂ©tropole, CCI Grand Hainaut, et l’Etat via la DRAC, le dĂ©part est proche et annoncĂ© deux ans avant afin de permettre la fin des cycles dĂ©jĂ  entamĂ©s en art et en design Ă©co-social. Techniquement, en trois mois, la ville, la CAVM, et la CCI Grand Hainaut quittent l’EPCC et l’Etat n’a plus le droit, par statut, de poursuivre son exploitation mĂȘme si la rĂ©gion apportait, via une subvention, sa contribution annuelle. 

Les Ă©tudiants sont sous le choc et manifestent en avril 2023 durant les Ă©pisodes contre la rĂ©forme des retraites https://www.va-infos.fr/2023/04/24/lesad-victime-de-la-logique-du-chequier-a-valenciennes/ ; un collectif national se rassemble sur Paris, car toutes les Ă©coles d’art et design, mais pas seulement, sont concernĂ©es par un financement en souffrance. Un fait tangible se dĂ©gage, Valenciennes a le vent dans le dos pour y arriver plus rapidement, car « c’est un choix politique Â», rĂ©pĂšte inlassablement l’ensemble des occupants de l’ESAD. 

160 étudiants avant


En septembre 2023, la messe est dite, l’ESAD est retirĂ©e du dispositif Parcours Sup. « Aujourd’hui, nous sommes encore 19 Ă©tudiants, 13 en Design et 6 en art Ă©co-social. Nous avions 160 Ă©tudiants sur ce site avant la Covid avec une reconnaissance LMD (Licence Master Doctorat) par les MinistĂšres », prĂ©cise un autre membre de l’équipe pĂ©dagogique. Consciemment ou inconsciemment, une concurrence est nĂ©e entre l’Ecole de Design Rubika, Ă  9 000 euros l’annĂ©e mĂȘme si le boursiers sont acceptĂ©s aujourd’hui, et l’ESAD Ă  640 euros par an et 460 euros pour les boursiers. De plus, Rubika, contrairement Ă  l’ESAD n’avait pas la reconnaissance de l’éducation nationale dans l’équivalence de ces diplĂŽmes, mais seulement depuis son passage en association en septembre 2021. Enfin, sur la filiĂšre Design, c’est seulement depuis l’annĂ©e derniĂšre que le diplĂŽme Design Rubika est reconnu par l’Education Nationale. Bien sĂ»r, ce propos n’est pas une remise en cause de l’excellence historique de ces filiĂšre consulaires. Toutefois, la mĂȘme filiĂšre sans reconnaissance historique, dont l’épaisseur du portefeuille des familles bĂ©nĂ©ficiaires est un peu diffĂ©rente, passe devant une Ă©cole dont la compĂ©tence est reconnue depuis bien longtemps par les MinistĂšres associĂ©s sauf que
 ; l’une coĂ»te Ă  la collectivitĂ© territoriale et locale, l’autre pas du tout. En rĂ©sumĂ©, le dĂ©part de la CCI Grand Hainaut, trĂšs proche de la ville et de Valenciennes MĂ©tropole comme nous l’avons vu rĂ©cemment dans le choix de l’appel d’Offre de la CitĂ© des CongrĂšs (article 2Ăšme paragraphe https://www.va-infos.fr/2024/12/14/cite-des-congres-budget-2025-et-nouvel-appel-doffres-pour-lassainissement/ et des autres membres fondateurs Ă©taient concertĂ©s bien en amont. 

La Direction transitoire n’est pas visĂ©e par les derniers rescapĂ©s, car « elle devait faire face Ă  l’incroyable pression de la ville Â», ajoute un membre de l’équipe pĂ©dagogique. Pour autant, la rĂ©alitĂ© s’impose, fin de l’aventure pĂ©dagogique de l’ESAD le vendredi 27 Juin 2025, le 18 juillet marque la fin de l’activitĂ© administrative, la fin des contrats le 31 aoĂ»t 2025 de tous les enseignants et personnels administratifs (14 enseignants, 7 techniciens et 2 administratifs), et la fermeture du site le 31 dĂ©cembre 2025. Le bĂątiment sera certainement vendu par Valenciennes MĂ©tropole, propriĂ©taire, d’ici lĂ  !

Comparaison n’est pas raison, mais Ă©clairant !

Evidemment, la chasse aux charges de fonctionnement est ouverte et la suppression de certains services Ă  la population constitue une ligne de conduite pour de multiples Ă©diles, pour ne pas dire tous les maires. L’ESAD fait donc partie de ce chemin au long cours initiĂ© par le maire de Valenciennes. C’est un choix politique culturel pour la ville de Valenciennes.

Toutefois, le maire rĂ©pĂšte Ă  l’envie depuis plusieurs annĂ©es que « Valenciennes est une ville pauvre » Ă  tous les Ă©diles qu’ils croisent sur sa route protocolaire. Si vous additionnez le coĂ»t des stars Ă  Valenciennes du 14 juillet venus depuis 2022, 2023, 2024, et 2025, sans remettre en question la qualitĂ© de ces derniers, vous arrivez tranquillement dans une fourchette entre 800 000 € et 1 000 000 € sans compter tous les frais de logistique Ă  ces concerts, voire le feu d’artifice. Cette comparaison n’est pas populiste, mais dire que la commune est pauvre, visiblement pas pour tout le monde
 ! « Du pain (en bĂ©ton) et des jeux », ça a marchĂ© et cela peut marcher encore
 !

Daniel Carlier

Cet article Enterrement « GĂ©ant Â» de l’ESAD proposĂ© par la ville de Valenciennes et sa mĂ©tropole ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Stéphane Trompat, le nouveau Directeur de la CPAM du Hainaut

27 juin 2025 Ă  06:27

StĂ©phane Trompat : « Chaque euro bien dĂ©pensĂ© Â»

Pas une journĂ©e sans parler au niveau national de la SĂ©curitĂ© sociale. Dans l’actualitĂ© brĂ»lante, la rĂ©forme de la prise en charge par les taxis. « Pour certains professionnels, c’est  90% de leurs revenus, je comprends leur inquiĂ©tude, mais L’Etat cherche a optimisĂ© et surtout Ă  Ă©viter des transits Ă  vide. Ensuite, il y a un souci de rationalisation. A ce titre, le prix de la course, que nous remboursons, est diffĂ©rent suivant les dĂ©partements et l’Etat veut harmoniser cette prise en charge (entre les 101 dĂ©partements) avec un seul tarif. » Bien sĂ»r, StĂ©phane Trompat rappelle que son rĂŽle n’est pas de faire la loi, mais de l’appliquer avec la plus grande efficience possible.

L’autre actualitĂ© brĂ»lante, la rĂ©duction des arrĂȘts maladie, la CPAM nationale vient de dĂ©gainer un nouveau dispositif sĂ©curisĂ© https://www.lefigaro.fr/social/fraude-aux-arrets-de-travail-l-assurance-maladie-deploie-un-nouveau-formulaire-mieux-securise-le-1er-juillet-20250624 ; nous y reviendrons avec le Directeur de la CPAM du Hainaut. 

Le dĂ©veloppement de la prĂ©vention au sein d’une organisation colossale

Il arrive de la CPAM des Ardennes oĂč les paramĂštres sociaux sont trĂšs similaires avec ce territoire, Ă  la fois rural et urbain, une dĂ©sertification mĂ©dicale, une grande prĂ©carité  Par contre, comme Ă  chaque fois dans le dĂ©partement du Nord, quel que soit la structure sociale, les chiffres sont XXL, 700 000 bĂ©nĂ©ficiaires contre 200 000 dans les Ardennes et 600 agents contre 200 dans sa fonction prĂ©cĂ©dente. 

Village santé au CHV

L’essence mĂȘme des 102 CPAM rĂ©partis sur le territoire français est en premier lieu la prĂ©vention et par suite d’accorder ses Droits Ă  toutes les populations, mĂȘme les plus Ă©loignĂ©es : « J’ai trouvĂ© une Ă©quipe dĂ©diĂ©e trĂšs investie et trĂšs mobilisĂ©e sur cette thĂ©matique du Aller-Vers ! Par contre, je constate des donnĂ©es de santĂ© oĂč le dĂ©pistage, notamment du cancer colorectal, est trĂšs trĂšs insuffisant. Nous devons faire mieux et nous mobiliser collectivement. » RĂ©cemment, le village santĂ© dĂ©ployĂ© au sein du CHV de Valenciennes rĂ©pond Ă  cette main tendue vers la patiente dont la rĂ©sistance au mal est culturelle et sociologique. Pour coller aux besoins d’un territoire, la signature des CLS (Contrat local de SantĂ©) avec les intercommunalitĂ©s s’avĂšre trĂšs efficace comme sur le Hainaut avec la CAVM et la CAPH.

Une nouvelle organisation mĂ©connue est en cours au sein des CPAM. En effet, vous avez d’un cĂŽtĂ© les agents administratifs sous l’égide d’une CPAM spĂ©cifique et de l’autre « le service mĂ©dical de l’assurance maladie Â» sous la tutelle rĂ©gionale et nationale. C’est presque baroque, mais tel est l’état de l’art Ă  ce stade. « Il existe un secret mĂ©dical absolu et nous n’avons aucun droit d’interfĂ©rer sur un dossier. Par contre, au 01 octobre 2025, les mĂ©decins d’une CPAM seront rattachĂ©s Ă  leur caisse de proximitĂ©. L’idĂ©e est de collaborer plus encore ! Â», commente StĂ©phane Trompat. 

Toute cette organisation dans un contexte d’une rĂ©duction d’effectif, car le COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) rĂ©duit les moyens humains. « Nous devrons faire des efforts dans toutes les CPAM de France. Par contre, il n’y a aucune vellĂ©itĂ©s pour fermer les agences physiques (12 sur le pĂ©rimĂštre de la CPAM du Hainaut). D’ailleurs, nous maintenons l’accueil sans rendez-vous si nĂ©cessaire », commente le Directeur de la CPAM du Hainaut.

« J’ai un pouvoir de sanction financiĂšre Â», StĂ©phane Trompat

Si les recettes de la SĂ©curitĂ© Sociale ne sont pas de la compĂ©tence d’une CPAM, la maĂźtrise des dĂ©penses rentre pleinement dans le champ d’une structure de proximitĂ©. « Ma mission est de veiller Ă  ce que chaque euro soit bien dĂ©pensĂ© pour la santĂ© publique Â», souligne-t-il. 

TrĂšs concrĂštement, le Directeur de la CPAM du Hainaut souligne une donnĂ©e Ă©loquente. « En 2024, nous avons subi 4 millions d’euros de dĂ©penses de santĂ© et obtenu le remboursement, mais Ă©galement Ă©vitĂ© 2 millions d’euros Â», prĂ©cise-t-il.

Plusieurs comportements sont dans le viseur et notamment les fameux « arrĂȘt-maladie Â» : « Vous avez certains bĂ©nĂ©ficiaires pratiquant le cumul d’une indemnisation d’un arrĂȘt maladie tout en continuant leur travail. C’est une double rĂ©munĂ©ration. Nos outils nous permettent de dĂ©tecter de plus en plus ces abus. Enfin, outre la rĂ©cupĂ©ration de ces sommes, j’ai un pouvoir discrĂ©tionnaire de sanction financiĂšre sans passer par une voie judiciaire (comme une amende). Si vous ne sanctionnez pas financiĂšrement en plus de la rĂ©cupĂ©ration de l’intĂ©gralitĂ© des sommes perçues
 ! »

Ensuite, les fameux arrĂȘt de travail de complaisance sont tracĂ©s Ă©galement mĂȘme « si nous savons que parfois, le mĂ©decin a la pression du patient Â», indique-t-il. Ainsi, la CPAM du Hainaut peut surveiller le nombre d’actes mĂ©dicaux produits par un mĂ©decin, la frĂ©quence, la patientĂšle
 « Nous sommes lĂ  pour alerter le professionnel de santĂ©. Bien sĂ»r, la procĂ©dure (nuclĂ©aire) du dĂ©conventionnement d’un professionnel de santĂ© existe, mais elle est trĂšs trĂšs rare Â», rappelle-t-il.Effectivement, le manque de professionnels de santĂ© est dĂ©jĂ  tellement criant qu’il est Ă©vident que cette voie n’est pas celle recherchĂ©e. 

Ensuite, l’enregistrement sur « Mon Espace santĂ© Â» oĂč votre « DMP Â» (Dossier MĂ©dical PartagĂ©) figure doit permettre de rĂ©duire les redondances des actes mĂ©dicaux : « A ce stade, rien n’interdit Ă  un patient de faire 5 radios en une semaine chez 5 professionnels diffĂ©rents. L’accĂšs Ă  mon espace santĂ© permet de vĂ©rifier le nomadisme mĂ©dical (et de le limiter) . Â»

Toujours sur cet item, la dĂ©livrance du mĂ©dicament chez le pharmacien constitue Ă©galement une piste d’économie majuscule. Sur certains mĂ©dicaments, l’ordonnance sĂ©curisĂ©e devrait dĂ©boucher sur une diminution du trafic sur certains mĂ©dicaments sans oublier la promotion des gĂ©nĂ©riques. 

Enfin, la prochaine carte vitale dĂ©matĂ©rialisĂ©e avec votre carte d’identitĂ© pourrait rĂ©duire drastiquement les fraudes d’usurpation d’identitĂ© et tout autre process bien huilĂ© avec une carte vitale d’autrui. MĂȘme si la cĂ©lĂšbre carte vitale verte ne sera pas supprimĂ©e Ă  ce stade, tous les outils afin de prĂ©server le meilleur remboursement aux bĂ©nĂ©ficiaires seront sur la table, sans concessions !

Daniel Carlier

Cet article Stéphane Trompat, le nouveau Directeur de la CPAM du Hainaut est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

CondĂ©-sur-l’Escaut, une commune avec une ambition lĂ©gitime, mais corsetĂ©e financiĂšrement

26 juin 2025 Ă  18:22

GrĂ©gory Lelong : « Nous avons les financements pour nos investissements ! Â»

L’ANRU, l’ERBM, le PNRQAD, la commune de CondĂ©-sur-l’Escaut, et les autres localitĂ©s du Pays de CondĂ©, sont une revue de tous les dispositifs de rĂ©novation urbaine initiĂ©s par l’Etat. L’ordonnance du Docteur est copieuse face Ă  un vieillissement des bĂątis publics, une paupĂ©risation galopante, une dĂ©sertification mĂ©dicale, la liste est longue mĂȘme si tout n’est pas sombre, notamment sur CondĂ©-sur-l’Escaut dont le patrimoine naturel et bĂąti est de trĂšs haute qualitĂ©. Toutefois, pour la gouvernance locale en place, la conduite financiĂšre est complexe quel que soit le sujet compte tenu que cette localitĂ© est assez Ă©loignĂ©e du soleil financier, la ville-centre et surtout par capillaritĂ©, Valenciennes MĂ©tropole. Si l’idĂ©e de l’intercommunalitĂ© est incontestablement brillante par l’ancien Ministre ChevĂšnement en 1999, et sa mise en oeuvre en 2001, l’erreur majuscule dans son fonctionnement est d’avoir permis le cumul de maire de la commune principale de l’EPCI et la prĂ©sidente ce l’intercommunalitĂ© !

DĂšs la premiĂšre dĂ©libĂ©ration sur le compte rendu du prĂ©cĂ©dent conseil municipal, le ton Ă©tait donnĂ©. « Nous ne donnerons pas notre voix Ă  un tour de table d’autosatisfaction. Certes, vous ĂȘtes plus visible depuis peu, mais nous n’oublions pas 5 ans et demi d’invisibilitĂ© ! Â», tance JoĂ«l Bois.

Dans la suite logique, la dĂ©libĂ©ration sur des dĂ©cisions passĂ©es en Bureau, selon les pouvoirs du maire attribuĂ©s en dĂ©but de mandat, est contestĂ©e par l’opposition. Plus globalement, quel que soit l’hĂ©micycle local, le pouvoir de dĂ©cision des maires en Bureau, afin de ne pas solliciter un conseil municipal pour une dĂ©cision mineure, constitue un enjeu sous-estimĂ© en dĂ©but de mandat par l’opposition locale et aprĂšs ça coince
 !

Le gaz mutualisĂ© 

Evidemment directement dans leur budget, mais la crise Ă©nergĂ©tique a fait rĂ©flĂ©chir toutes les collectivitĂ©s publiques locales sur la mutualisation des achats. On voyait avant des initiatives sur des fonctions supports (juridique, comptable), voire certains achats mutualisĂ©s parfois entre quelques communes, mais l’énergie demeurait un pan d’indĂ©pendance locale. Chaque commune pensait faire mieux que sa voisine, un meilleur contrat, une consommation Ă©nergĂ©tique assez confidentielle hors les murs, puis la guerre en Ukraine est arrivĂ©e. Tout a volĂ© en Ă©clat et les Ă©diles ont rapidement pris le train pour l’achat d’électricitĂ© mutualisĂ©, voire le gaz.

En l’espĂšce, la commune de CondĂ©-sur-l’Escaut avait dĂ©jĂ  validĂ© sa participation Ă  l’achat mutualisĂ© d’électricitĂ© initiĂ© par Valenciennes MĂ©tropole. Cette fois, ce mercredi 25 juin, la commune a validĂ© l’achat groupĂ© de l’énergie gaz avec l’EPCI. « Nous pouvons en sortir si le marchĂ© ne nous convient pas Â», prĂ©vient GrĂ©gory Lelong. 

Le rĂ©seau myriade 

La superbe MĂ©diathĂšque de CondĂ©-sur-l’Escaut va rejoindre le rĂ©seau culturel « Myriade Â». Ainsi,  les usagers des communes adhĂ©rentes pourront bĂ©nĂ©ficier d’une carte unique pour toutes les structures. La commune rejoint ce rĂ©seau pour 5 ans. 

Cette dĂ©cision fait consensus, mais l’opposition veut aller plus loin. En effet, Alexandre Raszka propose  « un transfert des infrastructures Ă  Valenciennes MĂ©tropole (et donc des agents). Â»

Le retour de l’Office de Tourisme du Valenciennois

Pour rappel, l’antenne de l’Office de Tourisme du Valenciennes avait dĂ©ployĂ© des antennes, hors site sur Valenciennes, sur le village de Sebourg et sur la Place Pierre Delcourt de CondĂ©-sur-l’Escaut avec une ouverture trĂšs mĂ©diatisĂ©e par la prĂ©sence de Jean-Louis Borloo et de son ami de longue date Daniel Bois, ancien maire dĂ©cĂ©dĂ©. 

Le retrait de cette main dĂ©localisĂ©e du tourisme de l’agglo a Ă©tĂ© trĂšs mal vĂ©cu par les autochtones, comme une convention d’enclavement entre la CAVM et le Pays de CondĂ©. Bonne nouvelle, le superbe site naturel de Chabaud Latour trouve grĂące aux yeux de la CAVM. « Une antenne de l’Office de Tourisme de Valenciennes MĂ©tropole s’installe sur le site de Chabaud Latour avec une mise Ă  disposition de VAE (VĂ©lo Assistance Electrique) Â», explique l’adjoint en charge.

« C’est un 1er pas vers le retour de Valenciennes MĂ©tropole sur CondĂ©-sur-l’Escaut Â», indique Alexandre Raszka.

Le PDM

Agostino Populin a la lourde tache de prĂ©senter le Plan De MobilitĂ© du SIMOUV, car ce dernier ne passe pas comme une lettre Ă  la poste dans toutes les collectivitĂ©s publiques. Inutile de dire que l’enclavement historique du Pays de CondĂ© constitue un sujet local et au delĂ . « Souvenons-nous que dans les revendications des Gilets Jaunes, la mobilitĂ© Ă©tait une demande de premier plan Â», explique Agostino Populin.  

Plus localement, toutes les destinations ne sont pas servies de la mĂȘme façon. « De CondĂ©, il est trĂšs compliquĂ© de se rendre sur Saint-Amand-les-Eaux, il est trĂšs difficile de trouver une solution alternative Â», ajoute-t-il. « L’offre est insuffisante mĂȘme avec le service TAD. Il faut trouver un point d’équilibre pour l’accĂšs Ă  notre territoire Â», poursuit le maire. 

« En 2001, il fallait construire une seule communautĂ© urbaine et pas deux agglo. Nous voyons que la barriĂšre administrative pose problĂšme pour une commune situĂ©e entre Valenciennes et Saint-Amand-les-Eaux », dĂ©clare JoĂ«l Bois. 

Les investissements


L’échec du projet de l’école du Centre est gravĂ© dans les mĂ©moires. En l’espĂšce, plusieurs dĂ©libĂ©rations, oĂč des investissements sont annoncĂ©s, sont suspectĂ©s d’un dĂ©faut de financement. Dans le collimateur, une rĂ©novation lourde, en terme financier et de travaux, de la salle multisports Saint-ExupĂ©ry est sur la table. « Je m’inquiĂšte, vous annoncez plusieurs investissements importants, mais sont-ils financĂ©s, car pour l’Ecole du Centre vous nous aviez soutenu aussi ce discours ! Â», s’interroge Brigitte Duc. Le maire ne laisse pas de place au doute : Â« Nous avons les financements pour nos investissements ! Â» 

Il ne faut pas ĂȘtre grand devin pour deviner que la prochaine campagne municipale va s’attarder sur les finances de la commune Ă  ce stade et la capacitĂ© Ă  lancer, ou pas, de nouveaux investissements majeurs. 

Daniel Carlier

Cet article CondĂ©-sur-l’Escaut, une commune avec une ambition lĂ©gitime, mais corsetĂ©e financiĂšrement est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La Cité du Rieu fait peau neuve sur Vieux-Condé

26 juin 2025 Ă  10:28

(Visuel maison individuelle de la Cité du Rieu)

Comme pour l’ANRU oĂč les logements miniers du Pas de Calais Ă©taient passĂ©s Ă  travers ce dispositif d’oĂč cette loi ERBM initiĂ©e par Bernard Cazeneuve, en mars 2017, pour ces habitats spĂ©cifiques et diffus, la CitĂ© du Rieu Ă©tait passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l’ERBM, car ces logements des annĂ©es 50-60 sont complexes. « A l’occasion d’une rĂ©union avec Bernard Cazeneuve, j’ai pu lui expliquer notre problĂ©matique. Suite Ă  cet Ă©change, la CitĂ© du Rieu a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans le dispositif Â», commente David Bustin, l’édile originaire de ce fameux quartier du Rieu.

Ce site est particulier, il ne fait pas partie des premiers corons avec des maisons mitoyennes, aprĂšs la premiĂšre guerre mondiale et l’arrivĂ©e massive de la communautĂ© polonaise dans le Nord Pas-de-Calais, mais d’une deuxiĂšme salve aprĂšs la seconde guerre mondiale et l’immigration majuscule des personnes en provenance du Maghreb et de l’Italie. Les habitats sont dorĂ©navant individuels, mais d’une petite taille. D’ailleurs, en l’espĂšce, certaines petites surfaces seront agglomĂ©rĂ©es pour constituer un logement de plus grande taille pour les familles plus nombreuses.

Des travaux adaptĂ©s Ă  la surface

Isolation par l’extĂ©rieur

ConcrĂštement, l’intĂ©rieur de chaque maison est d’environ 40 m2 avec une piĂšce Ă  vivre, une salle de bain, un espace cuisine, voire un petit jardin. ParticularitĂ©, une ou deux marches sĂ©parent la piĂšce d’accueil de la porte d’entrĂ©e annexe du reste de l’habitat. « Ici, le mineur se dĂ©shabillait et se lavait. Ces marches Ă©vitent que l’eau dĂ©borde dans les autres espaces », explique un intervenant durant la visite dans la CitĂ© du Rieu. C’est pourquoi, en terme d’accessibilitĂ©, les marches sont supprimĂ©es Ă  travers une Ă©lĂ©vation et un changement de la porte d’entrĂ©e annexe vers le jardin et plus sur le cĂŽtĂ©. Les espaces sont rĂ©novĂ©s, la salle de bain modernisĂ©e comme la cuisine, le sol, et le plafond, sans oublier l’isolation. 

Sur ce dernier point, l’exercice est particulier. En effet, afin de ne pas rĂ©duire l’espace intĂ©rieur, les matĂ©riaux utilisĂ©s sont posĂ©s Ă  l’extĂ©rieur. « C’est du polystyrĂšne avec une trĂšs forte densitĂ© Â», souligne un responsable du bailleur social « Maisons & CitĂ©s Â».

En catégorie C


Durant 23 mois, 28 logements seront complĂštements dĂ©truits, car trop dĂ©gradĂ©s, mais 65 seront rĂ©habilitĂ©s comme Ă©voquĂ© ci-dessus. Ces habitats passeront en catĂ©gorie « C Â» en terme Ă©nergĂ©tique. La qualitĂ© de chauffe et surtout la rĂ©duction de la facture Ă©nergĂ©tique sera massive. « Actuellement, vous avez des occupants avec un reste Ă  charge de loyer infĂ©rieur Ă  la facture mensuelle de gaz/Ă©lectricitĂ© ! Je remercie vivement le bailleur social « Maisons & CitĂ©s » pour son investissement 7 millions d’euros par un emprunt Â», prĂ©cise le maire. Ensuite, L’Etat, Valenciennes MĂ©tropole, et la commune complĂštent cette enveloppe financiĂšre importante de 10 millions d’euros. 

Jean-Marcel Grandame, le vice-prĂ©sident en charge de l’habitat Ă  la CAVM, souligne que cette mutation du quartier n’est pas achevĂ©e : « Nous allons lancer des dossiers pour la restructuration des espaces publics, peu la voirie, mais notamment cette placette au centre du quartier avec un espace pĂ©tanque. Â» 

Enfin, le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes, StĂ©phane Costaglioli, rappelle le chemin tortueux afin de faire rentrer la CitĂ© du Rieu dans l’ERBM tout comme ses futurs espaces publics. « A partir du moment oĂč les crĂ©dits de l’Etat sont lĂ , selon l’avancement des travaux, nous pouvons trouver une voie de passage en PrĂ©fecture. Ces espaces publics, comme cette placette, sont un lien de vie. » Le reprĂ©sentant de l’Etat, originaire du Sud-Ouest, a d’ailleurs pris rendez-vous pour un petit dĂ©fi sur le boulodrome
 !

Maison témoin achevée

Daniel Carlier

Cet article La Cité du Rieu fait peau neuve sur Vieux-Condé est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le « Haller-vers Â» des subventions complĂ©mentaires se dessine sur Saint-Saulve

26 juin 2025 Ă  04:39

Yves Dusart : « Nous pourrions nous diriger vers un correctif prĂ©levĂ© sur l’enveloppe nationale destinĂ©e aux collectivitĂ©s publiques (27,4 milliards d’euros) Â»

GrĂące au dĂ©putĂ© de la 21Ăšme, Salvatore Castiglione, et Ă  la Ministre du Logement, ValĂ©rie LĂ©tard, le maire et son adjoint aux finances ont pu rencontrer les Ă©quipes du MinistĂšre de l’économie Ă  Bercy. « Nos interlocuteurs Ă©taient trĂšs informĂ©s sur notre situation particuliĂšre. Aujourd’hui, on a dĂ©passĂ© le stade de la reconnaissance de la faiblesse de nos dotations. Nous avons proposĂ© deux solutions dont l’une oĂč nous pourrions nous diriger vers un correctif prĂ©levĂ© sur l’enveloppe nationale destinĂ©e aux collectivitĂ©s publiques (27,4 milliards d’euros), donc sans grever la dette publique. »

Ensuite, il apparaĂźt indispensable pour le MinistĂšre en charge d’identifier le petit nombre de villes concernĂ©es. ConcrĂštement, pour Saint-Saulve
 : « C’est 40€ par habitant contre 180€ pour les villes de mĂȘme strate. Cela reprĂ©sente 1,5 millions d’euros en plus de notre dotation actuelle de 500 000 euros. Â»

Le CFU 2024

Pour l’addition de l’ancien compte administratif et de gestion 2024, une photographie comptable de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il suffit de regarder la section « Grands Projets Â» pour tout comprendre. En effet, Ăźlot Mairie, Le Groupe scolaire Bas Marais et l’Eco-Village constituent l’essentiel de l’enveloppe investissement sur ce mandat. « Sur 14 277 919 euros programmĂ©s en investissement, nous n’avons rĂ©alisĂ© que 5 254 730 euros, soit un diffĂ©rentiel de 8 973 170 euros. En rĂ©sumĂ©, notre CFU 2024 est anormalement bon Â», souligne Jean-Marie Dubois, mais « avec les moyens de ces investissements atrocement dangereux Â», ajoute le maire. Toutefois, la capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure Ă  4,8 annĂ©es, chiffre encore raisonnable en l’état.  Quel serait-il avec l’investissement Ă  100 % rĂ©alisĂ© et des dotations de l’Etat si faibles ?

« O’Boc’ Halle »

AprĂšs une longue pĂ©riode d’attente, un duo expĂ©rimentĂ© a rĂ©pondu au cahier des charges de la commune concernant la prise en main du local bar/restaurant sur le nouveau « O’Centr’Halle ». En effet, l’Appel Ă  Manifestation d’IntĂ©rĂȘt du 02 mai dernier a dĂ©bouchĂ© sur un choix le 13 juin de la SARL Ulysse afin de travailler dans ce poumon de vie. « Les deux professionnels sont trĂšs expĂ©rimentĂ©s, 20 ans dans la restauration. Face Ă  cette qualitĂ© d’équipement, ils n’ont pas voulu laisser passer cette opportunitĂ© Â», explique le maire. La municipalitĂ© a imposĂ© une amplitude horaire la plus large possible. Le nom choisi par les investisseurs, O’Boc’ Halle, est prometteur !

Ce n’est pas un dĂ©tail, la licence IV est Ă  disposition de l’exploitant, mais le propriĂ©taire demeure une personne physique de la municipalitĂ© (l’élue Lina Durlin), car la commune a rachetĂ© la licence IV Ă  la fermeture du « CafĂ© de la Mairie Â» en 2022. Enfin, afin de rassurer les professionnels, la majoritĂ© municipale a modifiĂ© son 1er jet « de 3 ans pour une durĂ©e plus longue d’exploitation. Nous avons allongĂ© cette occupation temporaire du domaine public Ă  5 ans Â», prĂ©cise le maire.

Les espaces publics proches

Pour conclure sur cet Ă©quipement structurant, le conseil municipal a validĂ© une demande d’un fonds de concours Ă  Valenciennes MĂ©tropole pour le rĂ©amĂ©nagement des espaces publics attenants Ă  cette ouverture. « La demande est Ă  hauteur de 402 000 euros avec une participation de la CAVM Ă  hauteur de 50% Â», conclut Yves Dusart. 

Daniel Carlier

Cet article Le « Haller-vers Â» des subventions complĂ©mentaires se dessine sur Saint-Saulve est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Municipales 2026) A Valenciennes, une belle unanimité de gauche derriÚre Luce Troadec !

25 juin 2025 Ă  05:00

Luce Troadec : « Nous voulons redonner du sens à la démocratie locale »

Pour Ă©vacuer la forme, Luce Troadec, accompagnĂ©e de Quentin Omont, JosĂ© Pressoir, et Nathalie Lorette, s’inscrit dans un choix collectif engagĂ© autour des acteurs sur le terrain depuis l’installation du Conseil municipal en mai 2020. « Nous n’avons contactĂ© aucun des partis politiques oĂč nous sommes encartĂ©s. Nous nous entendons trĂšs bien depuis le dĂ©but du mandat. Pour cette Ă©lection 2026, Nathalie Lorette nous accompagne et c’est trĂšs agrĂ©able de collaborer avec elle. Ce collectif m’a dĂ©signĂ© comme tĂȘte de liste », entame la candidate.  

Des valeurs de gauche et une proposition d’un renouveau dĂ©mocratique local, loin des aspĂ©ritĂ©s de la politique nationale, voilĂ  une initiative intĂ©ressante et Ă©loignĂ©e de l’habituel agglomĂ©rat de logos des partis politiques, parfois trĂšs indigeste. « Nous voulons redonner du sens Ă  la dĂ©mocratie locale. Â»

« Je n’étais pas propriĂ©taire de la tĂȘte de liste Â», Quentin Omont

Pour Quentin Omont, Ă©lu local et communautaire, le choix du collectif « voulait se porter sur une femme (un atout Ă©vident Ă  Valenciennes). Luce a fait l’unanimitĂ© Ă  gauche. Nous avons des liens forts d’amitiĂ©s et le goĂ»t de l’engagement collectif. Je n’étais pas propriĂ©taire de la tĂȘte de liste. » 

Pour Jose Pressoir, ce mandat a Ă©tĂ© trĂšs Ă©clairant et instructif : « Nous avons appris beaucoup depuis 2020. Nous ne rĂ©agissons pas comme au dĂ©but du mandat et notamment face Ă  un budget en trompe l’oeil oĂč le maire a transfĂ©rĂ© le fonctionnement du MusĂ©e des Beaux-Arts et celui du PhĂ©nix. Â» A ce titre, Luce Troadec poursuit cette liste « avec la fermeture du service de soins Ă  domicile, d’un service de soins infirmiers, d’une crĂšche familiale et ce vendredi 27 juin prochain de l’école supĂ©rieure d’art et de design de Valenciennes. Il tord le cou au fonctionnement des services Ă  la population pour dĂ©gager de l’investissement. Le bĂ©ton ne fait pas tout ! ». La preuve par les faits avec l’essai d’une fermeture complĂšte des salles de sport durant le pic de la crise Ă©nergĂ©tique et un rĂ©tropĂ©dalage face aux camĂ©ras de TF1. Oui, c’était une Ă©conomie de fonctionnement. Oui, elle Ă©tait inique pour les enfants et les familles. Tout le rĂ©sumĂ© en un seul moment politique de proximitĂ©, Ă©voquĂ© par JosĂ© Pressoir, de la pensĂ©e profonde de la gouvernance locale. Les administrĂ©s ne seraient que des chiffres dans un tableau exell !

Pour Nathalie Lorette, Luce Troadec est le bon choix : « Nous allons prĂ©senter une alternance dĂ©mocratique avec nos valeurs de gauche. Certes, Valenciennes est une ville de droite, mais nous devons fĂ©dĂ©rer nos Ă©lectrices et Ă©lecteurs de gauche et au delĂ . C’est pourquoi, nous avons une volontĂ© d’exemplaritĂ©. Â» Avec ce ralliement, la gauche est unie pour cette campagne iconoclaste contrairement Ă  mars 2020.

Une liste de gauche écologiste et son financement

Cette dĂ©marche collective en faveur « d’une liste de gauche Ă©cologiste Â» fera sa campagne dont le financement sera, comme pour toutes les autres listes en France, un vĂ©ritable sujet. « Laurent Degallaix a trouvĂ© trĂšs drĂŽle d’augmenter drastiquement le prix de l’espace Pierre Richard pour les partis politiques Â», tance Luce Troadec. « Nous sommes tous des bĂ©nĂ©voles, pas d’équipe d’assistants, etc. Oui, le financement d’une campagne digne de ce nom sera difficile, mais nous y arriverons. Â»

La démocratie participative et des initiatives

Plus de lien avec la population, ce ne sera pas bien difficile, car « les rĂ©unions d’infirmations sont lĂ  pour prĂ©senter un projet ficelĂ©, verrouillĂ©, oĂč quasi rien ne change. Je suis trĂšs favorable au fifty-fifty* de Jean-François Caron sur la municipalitĂ© de Loos-en-Gohelle. Nous voulons coconstruire avec la population Â», explique la tĂȘte de liste.

Sans parler d’un programme en construction, Quentin Omont dĂ©nonce une rĂ©alisation en cours : « La mairie est en train de minĂ©raliser la Place de la Barre. C’est tout ce qu’il ne fallait pas faire ! Â»

Au sein du CCAS, le bras armĂ© social d’une collectivitĂ© locale, Nathalie Lorette, membre de droit au titre de l’opposition, constate : « C’est aussi une chambre d’enregistrement, il n’y a aucun dĂ©bat, alors que la ville de Valenciennes connaĂźt un taux de pauvretĂ© Ă©norme (pour ne pas dire historique). Â»

Cette campagne est au dĂ©but du commencement dans toutes les communes, mais sur Valenciennes ce collectif de gauche veut d’abord commencer par une chose simple. « Nous allons travailler dans tous les quartiers de Valenciennes afin d’inciter les jeunes (et moins jeunes) Ă  s’inscrire sur les listes Ă©lectorales. Â» Effectivement, faire vivre la dĂ©mocratie passe d’abord par un bulletin de vote, de toute nature, et en cela l’échĂ©ance de mars 2020 a Ă©tĂ© un tsunami pour la dĂ©mocratie de proximitĂ©.

Et un petit édito


En rĂ©sumĂ©, une proposition citoyenne de gauche, en attendant les autres candidatures officielles Ă  l’automne, face Ă  un maire explorateur des partis de la majoritĂ© prĂ©sidentielle, et plus si intĂ©rĂȘt personnel comme nous l’avons constatĂ© de visu durant les SĂ©natoriales. Fort logiquement, il sera difficile pour l’édile sortant de le renier Ă  l’heure de chercher des alliances pour cette Ă©lection les yeux dans les yeux. Visiblement les Françaises et les Français en ont marre tout simplement ! Il ne faut pas chercher d’autres savantes explications. Qu’importe le bilan bĂ©ton, le futur programme aux mille visuels, la soupe est servie et le front anti-Macron local, Ă  droite comme Ă  gauche, est prĂ©vu dans les urnes dans de nombreuses collectivitĂ©s locales françaises. Ce sera l’antichambre de la PrĂ©sidentielle 2027 d’abord pour Ă©carter tous les reprĂ©sentants du PrĂ©sident de la RĂ©publique au coin de la rue, premiĂšre Ă©tape ! C’est le changement
 tranquille, sans Ă©clat, sans agressivitĂ©, comme un divorce dĂ©jĂ  consommĂ© (avec la population) depuis des annĂ©es sans que l’intĂ©ressĂ© ne le rĂ©alise du tout !

Daniel Carlier

* Jean-François Caron, mais de Loos-en-Gohelle jusqu’en 2023, avait lancĂ© Ă  ses dĂ©buts le dispositif « Fifty-Fifty ». Un collectif de citoyens d’un quartier prĂ©sente un projet Ă  100% issu de la population. Ensuite, aprĂšs Ă©tude du Conseil municipal, il peut-ĂȘtre validĂ© et financĂ© Ă  50% par la collectivitĂ© locale. Ce dispositif a inspirĂ© des milliers de collectivitĂ©s locales Ă  travers la naissance des fameux fonds participatifs ou autre sĂ©mantique. 

Cet article (Municipales 2026) A Valenciennes, une belle unanimité de gauche derriÚre Luce Troadec ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Luc Coppin : « L’écologie est forcĂ©ment politique. C’est une maniĂšre de vivre ! Â»

24 juin 2025 Ă  05:19

Luc Coppin : « Il manque un vĂ©ritable projet Ă©cologique ! Â»

Sur la place de l’écologie dans le dĂ©bat politique, sa philosophie de base n’a pas pris une ride : « L’écologie est un Ă©cosystĂšme. Elle est forcĂ©ment politique. C’est une maniĂšre de vivre ! Consommer, se dĂ©placer, crĂ©er du lien social, tout est un acte politique Â». Son premier objectif n’a pas changĂ©, une alimentation saine en opposition totale Ă  l’industrie agroalimentaire demeure son mantra. Des mesures de bon sens ont accompagnĂ© toute sa vie de militant : « Pourquoi ne pas supprimer le calibrage des lĂ©gumes ? Il faut rĂ©apprendre le consommateur Ă  consommer ! Â» Sur la loi EGALIM 1 et 2, il rĂ©sume la pensĂ©e des agriculteurs pour lesquels il faut assurer un revenu dĂ©cent. « Oui, ces lois sont une bonne idĂ©e, mais elles ne sont pas appliquĂ©es et pas applicables. Â» Sa force a Ă©tĂ© d’agir autant que faire se peut sur sa citĂ©, il a usĂ© jusqu’à la corde de cette phrase « pensez global, agir local Â». 

Pour autant, il est peu enthousiaste face Ă  la place de l’écologie politique en 2025. « Mme Tondelier incarne une simple rĂ©serve de voix. On nous parle souvent de la gestion Ă©cologique, parfois du comment, mais rarement du pourquoi ! Aujourd’hui, la rĂ©flexion Ă©cologique est absente de tout. Malheureusement, elle n’est plus une valeur cardinale. Il manque un vĂ©ritable projet Ă©cologique ! Â»

« Oui, la puissance publique peut beaucoup ! Â», Luc Coppin

Luc Coppin tance la politique sans vision globale : « On finance la lutte contre l’obĂ©sitĂ© et de la mĂȘme maniĂšre, on permet l’implantation de la mal bouffe. On continue aussi de travailler avec l’industrie agroalimentaire au lieu de se fournir auprĂšs des producteurs locaux. On recycle les dĂ©chets sans chercher Ă  les rĂ©duire drastiquement. » L’écologie du moment demeure incomprĂ©hensible pour l’ancien Ă©dile.

Toutefois, il recadre certaines pensĂ©es Ă©colo. Promoteur d’une certaine idĂ©e de la dĂ©croissance, il rĂ©sume sa pensĂ©e profonde : « La dĂ©croissance est une terminologie impropre. C’est en fait, la diminution de toute la production qui ne sert Ă  rien ; revenir sur le gaspillage gĂ©nĂ©ralisĂ© sans rentrer dans un rĂ©gime monastique ! L’écologie est aussi contrainte, son Ă©cosystĂšme est limitĂ© socialement, naturellement et socialement Â» En rĂ©sumĂ©, la dĂ©croissance est un mode de vie, pas une remise en cause de tout selon Luc Coppin.

Ensuite, il passe en revue certaines actions politiques. « La loi AGEC (Loi sur l’anti gaspillage et l’économie circulaire) va dans le bon sens, mais reste tellement insuffisante faute d’une vision Ă©cologique plus globale. Â» L’action intercommunale est aussi vilipendĂ©e, les PAT (Plan alimentaire Territorial) des interco sont « des documents techniques et inefficaces. Â»

L’autonomie Ă©nergĂ©tique locale, comme nationale, est nĂ©cessaire et toutes les vellĂ©itĂ©s en la matiĂšre sont accueilles avec bienveillance par l’ancien Premier magistrat sauf qu’une montagne de normes, des moratoires, sans parler des combats dogmatiques polluent une pensĂ©e Ă©cologique de proximitĂ©.

Pour autant, il tord le coup Ă  certains combats avec son sens innĂ© de la contradiction. TombĂ© dans la marmite de l’écologie politique, Luc Coppin rappelle certaines vĂ©ritĂ©s piquantes. « Comme militant Ă©colo, on m’a fait voter contre le mĂ©tro de Lille, contre le Tunnel sous la Manche
 ! Qui conteste ces rĂ©alisations aujourd’hui ? Â». Combat Ă©cologique du moment, il conteste sans concessions la lutte contre le CNSE : Â«  Bien sĂ»r, il faut le faire ce Canal Seine Nord. On me parlait comme jeune militant dĂ©jĂ  du CNSE dans les annĂ©es 70. Toutefois, je crains qu’il n’existe plus de batellerie française pour naviguer sur ce Canal Seine Nord, les grands groupes europĂ©ens avalent les exploitants français. Â» 

«  Emmanuel Macron, c’est Non en mĂȘme temps ! Â», Luc Coppin

Sur l’action du National, une loi trouve un crĂ©dit majeur Ă  ses yeux, la fameuse loi ANRU de Jean Louis Borloo. « Elle a permis de rĂ©habiliter complĂštement le quartier SOULT de Fresnes-sur-Escaut. Â»

L’ancien maire reste trĂšs attachĂ© Ă  ce clivage gauche/droite. « Â« L’écologie, c’est plutĂŽt de gauche ! Â», mais il reste un fan du militant agissant comme Jean François Caron, le maire de Loos en Gohelle jusqu’en 2023. Comme beaucoup, il a votĂ© en 2017 et 2022 pour Emmanuel Macron au second tour des deux prĂ©sidentielles. TrĂšs déçu par l’action de ce jeune prĂ©sident, il cingle « Emmanuel Macron, c’est Non en mĂȘme temps ! Â»

Ces trois inquiétudes


Comme chaque individu politique, des prioritĂ©s sortent du lot. Comme Ă©voquĂ© ci-dessus, la qualitĂ© de l’alimentation et de toute la filiĂšre demeure son credo. Ensuite, l’eau potable est aujourd’hui et plus encore demain un combat existentiel. Enfin, il rĂ©pond aux dĂ©bats locaux du moment sur le transport gratuit : « Evidemment, la gratuitĂ© du transport public a un coĂ»t, c’est une action politique. Elle s’impose d’évidence au niveau territorial voire local. NĂ©anmoins, la gratuitĂ© du transport public impose aussi une certaine rapiditĂ©. On s’est trompĂ© avec la ligne T2 (Valenciennes/Vieux-CondĂ©) contrairement Ă  la ligne T1 ». 

On l’adore ou on l’abhorre, mais Luc Coppin ne laisse pas indiffĂ©rent. D’ailleurs, c’est peut-ĂȘtre le drame du moment, l’indiffĂ©rence politique majoritaire Ă  l’action Ă©cologique comme si la planĂšte C Ă©tait dĂ©jĂ  prĂȘte Ă  donner refuge Ă  notre humanitĂ© !

Daniel Carlier

Cet article Luc Coppin : « L’écologie est forcĂ©ment politique. C’est une maniĂšre de vivre ! Â» est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Municipales 2026) L’opposition se dĂ©voile officiellement Ă  Saint-Saulve

23 juin 2025 Ă  05:09

(Visuel des membres prĂ©sents Ă  cette rĂ©union de lancement de campagne municipale 2026, de gauche Ă  droite, Christine Meyskens, AESH, Estelle Dureuil, conseillĂšre en parapharmacie,, Sheerazad Aouadi, professeure lycĂ©e professionnel, Bruno Thiollet, mĂ©decin vasculaire, Daniel Derbay, retraitĂ©, Remy Kasprzyk, infirmier, prĂ©sident de l’ADILH, Youssef Azazoul, fonctionnaire, Jean-Michel Kolano, retraitĂ©, Medhi Pontier, chargĂ© d’affaires en milieu bancaire, Olivier Defoer, conseiller emploi France Travail, et Virginie Hochart, professeure collĂšge)

Pour cette premiĂšre rĂ©union de campagne Ă©lectorale, onze membres d’une future liste de 33 (et supplĂ©ants) Ă©taient prĂ©sents au sein « d’une Ă©quipe quasi bouclĂ©e Â», prĂ©cise Sheerazad Aouadi, ancienne adjointe dans la majoritĂ© municipale. Concernant son cas particulier, elle insiste sur ses motivations : «  Je ne suis pas lĂ  juste pour faire barrage. Cela ne n’intĂ©resse pas, mais je suis en dĂ©saccord avec la politique menĂ©e par la majoritĂ© municipale. On est lĂ  pour faire le travail ! »

Pour sa part, la tĂȘte de liste, Bruno Thiollet, part en campagne autour d’une formation aux  sensibilitĂ©s diverses. « Elle sera composĂ©e avec beaucoup de profils diffĂ©rents. Je suis plutĂŽt centre gauche et Ă©colo, mais nous aurons des personnalitĂ©s au service de la commune hors extrĂȘme droite, voire droite radicale. Je tiens Ă  prĂ©ciser que j’ai du respect pour certains adjoints et Ă©lus de la majoritĂ© dont le travail est remarquable. Toutefois, il y a de plus en plus de monde hostile Ă  la politique de la majoritĂ© municipale emmenĂ©e par le maire, Yves Dusart. Â» Lui Ă©galement souligne les fondamentaux de cette future campagne : « Nous serons dans une dynamique bienveillante. Il n’y a pas d’agressivitĂ© envers l’équipe sortante, mais nous sommes engagĂ©s et dĂ©terminĂ©s. Il faut un renouveau social, financier et Ă©cologique. Â»

Des compĂ©tences d’abord


Sheerazad Aouadi pointe l’objet de cette rĂ©union avec le noyau dur de cette liste en construction : « Vous avez tous des compĂ©tences diffĂ©rentes. L’idĂ©e est de rĂ©unir une Ă©quipe oĂč les quartiers, des diffĂ©rentes tranche d’ñge et des compĂ©tences mĂ©tiers diverses sont lĂ . Â»

Effectivement, un tour de table, oĂč chacun a exprimĂ© ses raisons d’une prĂ©sence active sur cette liste, donne le ton. Pas d’agressivitĂ©, mais il n’y aura pas de concessions non plus. On Ă©coute un paysage politique Ă©clatĂ© avec Olivier Defoer « plutĂŽt de gauche (engagĂ©e) Â» et un RĂ©my Kasprzyk dĂ©jĂ  connu pour ses positions politiques « plutĂŽt de droite, mais cela ne pose aucun problĂšme. Nous travaillons en bonne intelligence ! Â», rĂ©pond RĂ©my Kasprzyk Ă  ce questionnement. 

D’autres profils Ă©mergent de cette rĂ©union, un chargĂ© d’affaires en milieu bancaire prudent. « Si nous remportons ce scrutin, nous voulons lancer immĂ©diatement un audit afin de savoir exactement l’état des finances locales. Quelles seront nos marges de manoeuvre ? Â», explique Medhi Pontier. 

La vie sociale est un pilier de la vie locale sur Saint-Saulve. CĂ©cile Gallez et l’équipe sortante ont construit, mandat aprĂšs mandat, une signature reconnue en la matiĂšre sur le Valenciennois, sauf que les moyens financiers ne sont plus lĂ . La premiĂšre prĂ©sidente de l’histoire du centre social de Saint-Saulve, Christine Meyskens, fustige la politique sociale actuelle. ConcrĂštement, une nouvelle ambition pour le quartier prioritaire de la PĂ©piniĂšre, Ă©tendu Ă  l’Avenue Charles de Gaulle, sera un point clĂ© au sein de ce programme Ă©lectoral. Pour rappel, il a fallu modifier son pĂ©rimĂštre  « pour faire le nombre compte tenu de la perte d’habitants sur Saint-Saulve sans oublier que cette population connaĂźt les mĂȘmes difficultĂ©s sociales Â», prĂ©cise Sheerazad Aouadi.

L’accĂšs Ă  la culture est particuliĂšrement pointĂ©e du doigt. « Elle est limitĂ©e, notamment dans le quartier de la PĂ©piniĂšre Â», claque un membre de la future liste. Le dĂ©veloppement personnel par la culture, on n’invente rien de nouveau, mais le dĂ©fi demeure immense sur l’ensemble du territoire français sur une thĂ©matique rĂ©guliĂšrement variable d’ajustement budgĂ©taire. 

Une politique Ă©cologique de proximitĂ© « affirmĂ©e et engagĂ©e », souligne Bruno Thiollet, sera aussi une composante d’un programme en cours d’élaboration. « Nous recrutons Ă©galement de la jeunesse, c’est trĂšs important pour nous », explique Sheerazad Aouadi.

Olivier Defoer soutient Ă©videmment l’accĂšs Ă  l’emploi, « car l’emploi est une valeur cardinale Â», mais aussi des thĂ©matiques actuelles sur le transport en commun et l’éducation populaire.

Enfin, la thĂ©matique centrale de la santĂ© est reprĂ©sentĂ©e par RĂ©my Kasprzyk, visage apparu durant la pandĂ©mie autour d’une association de professionnels du soin remarquĂ©e et exemplaire. Comme toutes les collectivitĂ©s locales, ce sujet est une prioritĂ© absolue au moment oĂč la maternitĂ© a disparu sur la citĂ© et une communautĂ© mĂ©dicale vieillissante comme partout ailleurs. 

« Nous sommes enclavĂ©s au niveau de Valenciennes MĂ©tropole Â», Sheerazad Aouadi

Face Ă  une exigence « vigilante et raisonnable en terme financier, mais solidaire pour les plus vulnĂ©rables Â», prĂ©cise Bruno Thiollet, la capacitĂ© d’investissement pourrait se trouver ailleurs. « Nous sommes enclavĂ©s au niveau de Valenciennes MĂ©tropole. On est perdant. Il faut travailler avec le PrĂ©sident de Valenciennes MĂ©tropole, Laurent Degallaix ! Â», dĂ©clare Sheerazad Aouadi. « Celui qui a le pouvoir (financier) Â», ajoute RĂ©my Kasprzyk.

VoilĂ  un extrait trĂšs incomplet des Ă©changes fournis durant cette premiĂšre rĂ©union, mais un son commun se dĂ©gageait, toujours le mĂȘme : « Je n’ai pas hĂ©sitĂ© une seconde lorsqu’on m’a contactĂ© pour faire partie de cette liste. Â»

La campagne électorale débute officiellement sur Saint-Saulve avec un conseil municipal copieux, ce lundi 23 juin !

Daniel Carlier

Cet article (Municipales 2026) L’opposition se dĂ©voile officiellement Ă  Saint-Saulve est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Hydram, une histoire entreprenariale sur 30 ans !

22 juin 2025 Ă  16:03

Louis-Marie Malaquin : Â« Notre activitĂ© est interconnectĂ©e Ă  l’écosystĂšme public et privĂ© Â»

Le poumon opĂ©rationnel de l’entreprise Hydram, basĂ©e sur Rosult, Ă©tait en Ă©bullition durant cette journĂ©e ensoleillĂ©e du 19 juin 2025. Sous un soleil de plomb, tous les salariĂ©s de l’entreprise Ă©taient prĂ©sents pour ce moment de vie partagĂ©, un jour pas comme les autres oĂč le temps s’arrĂȘte pour jeter un oeil dans le rĂ©troviseur. Le site Ă©tait amĂ©nagĂ© comme une vitrine des activitĂ©s diverses engagĂ©es au quotidien, un catalogue clĂ© en main des besoins des industries, voire des collectivitĂ©s publiques.

PrĂšs de 350 invitĂ©s, partenaires et acteurs associĂ©s, ont rĂ©pondu de leur plein grĂ© Ă  ce barbecue gĂ©ant. « Notre activitĂ© est interconnectĂ©e Ă  l’écosystĂšme public et privĂ©. D’ailleurs, elle est parfois lourde sur le volet administratif. Pour autant, cela fait 30 ans que les vĂ©hicules rouges sillonnent la rĂ©gion des Hauts de France Â», explique Louis-Marie Malaquin. 

AprĂšs un dĂ©but en 1986 dans le mĂ©tier, l’entrepreneur dĂ©cide de se lancer en janvier 1995 avec quelques 9 collaborateurs dont deux sont encore lĂ . Le dĂ©but d’exercice ciblait l’amĂ©nagement des berges et des cours d’eau, mais une rĂ©forme lĂ©gislative a menacĂ© la stabilitĂ© de l’entreprise. « Heureusement, j’ai rĂ©ussi Ă  capter un nouveau marchĂ©, celui du dĂ©samiantage comme une bouffĂ©e d’air pour l’entreprise. Puis, vers les annĂ©es 2000 est apparu un nouveau secteur trĂšs porteur, celui de l’assainissement. Enfin, en 2017, l’adduction de l’eau potable s’est additionnĂ©e Ă  nos compĂ©tences Â», commente le fondateur. Si vous y ajoutez l’entretien des milieux naturels et l’amĂ©nagement paysager jusqu’à l’idĂ©e d’une centrale Ă  bĂ©ton en distribution automatique imaginĂ©e par la nouvelle gĂ©nĂ©ration https://www.va-infos.fr/2025/01/14/rosult-du-beton-en-libre-service-chez-hydram/ ; vous avez l’architecture d’une entreprise Ă  la fois complexe et accessible, mais surtout en capacitĂ© de rĂ©sister Ă  une concurrence fĂ©roce. 

« Je remercie les fournisseurs qui sont restĂ©s fidĂšles durant les jours difficiles Â», Louis-Marie Malaquin

Evidemment, ce rĂ©sumĂ© sommaire pourrait faire croire que cette vie entreprenariale s’est dĂ©roulĂ©e sur un long fleur tranquille. Que nenni, les aspĂ©ritĂ©s ont fleuri comme dans tous les secteurs et plus encore lĂ  oĂč la norme administrative est le dĂ©clencheur d’activitĂ©. C’est pourquoi, Hydram a survĂ©cu « grĂące Ă  la qualitĂ© de ses interlocuteurs, agriculteurs, pompiers, force de l’ordre, organisme de contrĂŽle et des sous-traitants de qualitĂ©. D’ailleurs, je remercie les fournisseurs qui sont restĂ©s fidĂšles durant les jours difficiles Â», ajoute-t-il. LĂ , vous touchez du doigt le rapport humain encore essentiel dans l’entreprenariat.

Le chef d’entreprise compte bien poursuivre cette aventure, partagĂ©e avec sa famille, sa femme et ses deux enfants, le bĂ©ton humain et armĂ© autour d’une vie Ă  cent Ă  l’heure. Demain, il compte sur la nouvelle gĂ©nĂ©ration Malaquin pour reprendre le fil d’une activitĂ© en mouvement, Victor. D’évidence, les Ă©cueils seront encore multiples durant les 30 prochaines annĂ©es, mais la reconnaissance d’un travail bien fait demeure la meilleure publicitĂ©, la seule signature qui vaut in fine. 

Daniel Carlier

Cet article Hydram, une histoire entreprenariale sur 30 ans ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Escautpont) La poutre travaille pour la « Maison de SantĂ© Pluridisciplinaire »

22 juin 2025 Ă  07:00

Comme dans de nombreuses communes rurales ou pĂ©riurbaines, la concentration des services Ă  la population devient une obligation pour les gouvernances locales. Presque naturellement, ce projet de « Maison de SantĂ© Pluridisciplinaire » s’est positionnĂ© sur la place principale d’Escautpont, face Ă  l’hĂŽtel de ville, proche de l’église et d’écoles communales. Ensuite, la localisation est optimale, proche du tramway, ligne T2, parking imposant, environnement arborĂ©, dans le coeur battant de la citĂ©, il est difficile de mieux positionner un service Ă  la population indispensable. Rappelons que depuis de nombreuses annĂ©es, il n’y avait plus de mĂ©decins libĂ©raux sur cette collectivitĂ© locale, mais des interventions de professionnels de Bruay-sur-l’Escaut voire de Fresnes-sur-Escaut.

Le premier locuteur ne pouvait ĂȘtre que le cabinet d’architectes, car un Ă©tablissement de soins n’est pas un simple bĂątiment esthĂ©tique et fonctionnel. Le choix par la municipalitĂ© d’une ossature bois, avec une peau en acier inoxydable, est un croisement entre un matĂ©riaux Ă©cologique comme le bois, mais Ă©galement une matiĂšre vivante et chaude, et un reflet de modernitĂ© en visuel extĂ©rieur. D’ailleurs, les personnalitĂ©s prĂ©sentes Ă©taient conviĂ©es Ă  la « premiĂšre poutre Â». Ensuite, l’espace rĂ©flĂ©chi devait « prĂ©voir la rencontre, le visage de l’autre. Il fallait penser Ă  l’empathie Â», commente l’architecte. 

Sur 750 m2, 19 cellules seront opĂ©rationnelles, 6 pour les mĂ©decins libĂ©raux, 5 pour les infirmiers libĂ©raux, 2 orthophonistes, 1 sage-femme et 1 Ă  2 diĂ©tĂ©ticiens-nutritionnistes. L’adjoint aux travaux, Jean-Luc FrĂšre, confirme l’atterrissage de cette rĂ©alisation attendue par la population et les Ă©lus, avec une certaine impatience, en juin 2026. 

« Ce site rĂ©pond aux objectifs de l’ERBM et du contrat de quartier 2030 Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Pour l’édile de la commune, le moment est plus que symbolique. En effet, aprĂšs le dĂ©cĂšs de l’ancien maire pendant 25 ans Francis Berkmans, ce mercredi 18 juin, la poursuite de sa volontĂ© de transformation de la Place Roger Salengro constitue un hommage Ă  la continuitĂ© de l’Etat
 local. D’ailleurs, l’importance du projet n’a pas Ă©chappĂ© aux partenaires comme la RĂ©gion Hauts de France avec 400 000 euros, le Conseil dĂ©partemental du Nord pour 300 000 euros, et de l’Etat Ă  travers le fonds DETR pour 200 000 euros sous la houlette du Sous-PrĂ©fet de Valenciennes. Le montant global de cette opĂ©ration est de 2,7 millions d’euros.

« Nous avons une ambition collective et sommes dans une dĂ©marche plus large et cohĂ©rente. En effet, ce site rĂ©pond aux objectifs de l’ERBM et du contrat de quartier 2030 Â», dĂ©clare l’édile de la commune. Il souligne aussi avec force un projet construit avec la communautĂ© mĂ©dicale et les Ă©lus https://www.va-infos.fr/2024/07/26/la-lutte-contre-les-deserts-medicaux-dans-le-valenciennois-commence-sur-escautpont/

« Aider les mĂ©decins Ă  s’installer Â», mĂ©decin

Deux mĂ©decins libĂ©raux ont pris la parole afin d’expliquer cette idĂ©e sanitaire : « Nous avons prĂ©sentĂ© notre projet en 2022 au maire. Nous le remercions pour son soutien, son rĂŽle facilitateur dans le financement pour un accĂšs Ă  la santĂ©. C’est un projet collectif. Â»

Ensuite, un aspect clĂ© de cette implantation rĂ©side aussi dans l’attractivitĂ© des futurs mĂ©decins. En effet, les professionnels en exercice pourront ĂȘtre maĂźtre de stage et de facto attirer des Ă©tudiants en mĂ©decine, infirmiers, et autres spĂ©cialitĂ©s. « Il faut aider les mĂ©decins Ă  s’installer », souligne un professionnel. Clairement, il faut prĂ©parer le coup d’aprĂšs sur un territoire oĂč la communautĂ© mĂ©dicale libĂ©rale est trĂšs vieillissante. Cet arrondissement va dans le mur, avec dĂ©jĂ  des dĂ©serts mĂ©dicaux avĂ©rĂ©s en ville et en campagne, si les maires ne favorisent pas ce type d’implantation
. C’est le sujet numĂ©ro un de proximitĂ© avant tous les autres, l’accĂšs Ă  un professionnel de santĂ© sur sa commune, hors hĂŽpital public. 

« Il faut faire confiance aux mĂ©decins Â», Xavier Bertrand

La prĂ©sence de Xavier Bertrand Ă  cette cĂ©rĂ©monie protocolaire n’est pas innocente. Ancien Ministre de la SantĂ© (2010/2012), assistĂ©e par ValĂ©rie LĂ©tard, il rappelle le lancement de ces premiĂšres « Maison de SantĂ© » sous son mandat oĂč les esprits chagrins prĂ©voyaient un flop abyssal. Force est de constater que cette mutualisation des compĂ©tences sanitaires fait son chemin, le tout hĂŽpital Ă  un coĂ»t sur le budget de la SĂ©curitĂ© Sociale que le paysage politique n’avait pas franchement rĂ©alisĂ© Ă  l’époque. Contrairement au T2A (Tarif Ă  l’acte), lancĂ© sous ce MinistĂšre Ă©galement, le sujet n’est pas revu et corrigĂ©, mais amplifiĂ© compte tenu d’une dĂ©sertification mĂ©dicale galopante. 

Ensuite, le PrĂ©sident de la rĂ©gion rappelle que « nous avons investi 22 millions d’euros dans l’installation de Maison de santĂ© sur les Hauts de France mĂȘme si cela n’est pas une compĂ©tence obligatoire. Â» Enfin, il tacle sĂ©vĂšrement les vellĂ©itĂ©s du MinistĂšre de la SantĂ© dans le cadre d’une « installation forcĂ©e. Il faut faire confiance aux mĂ©decins. Si vous changez les rĂšgles du jeu en cours. Ce n’est pas possible et si vous mettez cette clause (avant le dĂ©but du cursus), vous n’aurez plus de mĂ©decins. »

« EgalitĂ© des chances face Ă  l’accĂšs aux soins Â», ValĂ©rie LĂ©tard

Evidemment, l’Etat Ă  travers sa Ministre du Logement a bouclĂ© ce moment particulier. ValĂ©rie LĂ©tard rappelle les quelques mots du serment d’Hippocrate, le premier d’entre eux dans l’histoire. « L’accĂšs aux soins est le bien le plus prĂ©cieux. Le maire a su saisir les opportunitĂ©s, car ce n’est pas seulement 4 murs, mais une alchimie entre les professionnels de santĂ© et les Ă©lus. Â» Inutile de rappeler les indicateurs de santĂ© catastrophiques sur le Grand Hainaut, les besoins sont pharaoniques en la matiĂšre. 

A ce titre, cette premiĂšre poutre constitue un nouveau signal pour une dynamique en faveur « d’une Ă©galitĂ© des chances face Ă  l’accĂšs aux soins Â», conclut la Ministre du Logement.

Le maire, l’équipe du cabinet d’architecte et les professionnels de santĂ©

Daniel Carlier

Cet article (Escautpont) La poutre travaille pour la « Maison de SantĂ© Pluridisciplinaire » est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Un conseil municipal agité à Saint-Amand-les-Eaux !

21 juin 2025 Ă  14:03

(Visuel 49 Grand Place Ă  Saint-Amand-les-Eaux)

Fabien Roussel : « Je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim Â»

En propos liminaire, outre un rappel d’une situation mondiale chaotique, il souligne le prochain achĂšvement de la rĂ©novation « verte » du Parc de la Scarpe, la signature du Contrat thermal avec de nombreux partenaires, anciens et nouveaux le 11 juillet ; sans oublier le retour d’intervilles le 17 et 24 juillet prochain. 

Ensuite, il est rare de commenter la forme en premier dans un suivi de conseil municipal, mais cet exercice particulier a rĂ©vĂ©lĂ© une nouveautĂ© dans la perspective de la prochaine campagne municipale. En effet, le temps est fini oĂč le tir de barrage se concentrait sur l’édile, Alain Bocquet hier et Fabien Roussel aujourd’hui. Maintenant, mĂȘme si le premier magistrat demeure une cible de choix, les deux camps de l’opposition, Eric Renaud et ses collĂšgues Ă©lus, puis Eric Castelain accompagnĂ©, ou inversement, de Guillaume Florquin et BĂ©rangĂšre Maurisse, vont s’envoyer des missiles. En clair, le maire sortant a une forte probabilitĂ© de figurer au second tour. Par capillaritĂ©, la prĂ©sence au second tour exige de mettre Ă  distance son opposant le plus direct sur la citĂ© et logiquement
, il faut impĂ©rativement se dĂ©marquer le plus possible, se diffĂ©rencier de fait, malin ! 

A tel point qu’à un moment, Fabien Roussel s’est glissĂ© entre les balles
 «  je peux aller boire un verre ailleurs si vous le souhaitez. Â» C’est un changement sur la forme, mais il est le plus rĂ©vĂ©lateur de toute cette soirĂ©e trĂšs politique
 !

Le SDIS, une nouvelle caserne (enfin)

Au moins, la thĂ©matique d’une nouvelle caserne des pompiers sur St-Amand-les-Eaux a fait consensus dans cet hĂ©micycle local bouillonnant. Bien sĂ»r, l’édile rend hommage aux deux pompiers dĂ©cĂ©dĂ©s sur Laon trĂšs rĂ©cemment : « On pense d’abord Ă  vous et Ă  vos missions dangereuses ! Â»

Nicolas Lewandowski

Pour cette prĂ©sentation du futur projet bĂątimentaire, Nicolas Lewandowski, chef de projet SDIS 59, Ă©tait Ă  la manoeuvre. Le site retenu sera aux abords du fameux « Rond point de la Bouteille Â». C’est un emplacement stratĂ©gique proche des axes routiers, notamment la RD 169. Ensuite, sur 8 000 M2, le projet architectural rĂ©alisera une caserne trĂšs moderne, le dernier cri en la matiĂšre. « Nous dĂ©poserons un permis de construire d’ici la fin de l’annĂ©e 2025. Puis, aprĂšs un appel d’offres et le choix du projet architectural en 2026, nous aurons une durĂ©e entre 14 et 16 mois de travaux. La livraison et la bascule de la caserne vers ce nouveau site est prĂ©vue Ă  l’automne 2027. Sur cette caserne, nous avons 8 pompiers permanents le jour et 7 la nuit », commente Nicolas Lewandowski.

Cette caserne disposera de dix chambres pour les pompiers professionnels, une pour les pompiers volontaires, et surtout d’une section dĂ©diĂ©e aux pompiers femmes. C’est une revendication de longue date par les pompiers. Tous les espaces nĂ©cessaires Ă  l’exercice de cette profession, dangereuse, au service des citoyens seront prĂ©sents avec toute la modernitĂ© requise. « Son coĂ»t sera de 5,4 millions d’euros HT pour les travaux, plus les frais de maĂźtrise d’oeuvre, et un montant total de 8 millions d’euros Â», conclut-il. 

Sous l’égide du Conseil dĂ©partemental, le SDIS va de fait faire peu neuve sur l’Amandinois. Le conseiller dĂ©partemental, Eric Renaud, regrette « le temps perdu pour le choix de ce site, validĂ© dĂšs 2019 par l’ancien prĂ©sident Jean-RenĂ© Lecerf. Nous avons perdu 3 ans. Ensuite, cela n’est pas au dĂ©triment de la caserne des pompiers volontaires de Mortagne-du-Nord pour lesquels le DĂ©partement a votĂ© tous les matĂ©riaux roulants nĂ©cessaires. Â»

Franck de Neve souligne un aboutissement vers « une caserne moderne et Ă©volutive avec l’intĂ©gration d’un espace femmes.  Cet emplacement est le meilleur choix possible.»

Fabien Roussel conclut ce moment de consensus sur l’objectif final : « Tout le monde a dĂ©ployĂ© beaucoup d’énergies pour y arriver. Enfin, c’est lĂ . Â»

Le Centre aquatique de l’Amandinois

Depuis fĂ©vrier 2014, l’apparition d’un nouveau centre aquatique en lieu et place d’une piscine municipale trĂšs vieillissante a fait le bonheur des nageurs dans l’Amandinois. Avant d’aborder le rapport d’exploitation du site en question, il faut poser quelques faits tangibles sur ce type d’équipement sportif. Par essence, une piscine est mĂ©caniquement dĂ©ficitaire d’oĂč une subvention publique indispensable Ă  l’équilibre financier. Certains pourraient se demander pourquoi une dĂ©pense publique de plus alors que le privĂ© pourrait gĂ©rer seul ce type d’équipement. La rĂ©ponse se rĂ©sume en une donnĂ©e, le nombre plĂ©thorique de jeunes mort par noyade en mer, dans un lac, un Ă©tang, voire une piscine
, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. C’est effrayant, car le chiffre ne baisse pas au niveau national. La vie de nos enfants se chiffre-t-elle dans notre comptabilitĂ© publique ?

Cette piscine intercommunale, baptisĂ©e le Dragon d’eau, a fĂȘtĂ© ses dix ans le 14 fĂ©vrier 2024 Ă  14h00. « Cet Ă©quipement a connu une hausse globale des activitĂ©s de frĂ©quentation du grand public de 9%, notamment de 6,2% du public de la SPL (19 communes), sans oublier les 450 000 scolaires chaque annĂ©e. Cette annĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e aussi par la tenue des Championnats de France de natation synchronisĂ©e et d’un gala aquatique », explique Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances. De plus, son mode de gouvernance sous SPL (SociĂ©tĂ© Publique Locale), avec uniquement des actionnaires au sein d’une sociĂ©tĂ© de Droit privĂ©, a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©cieuse durant La Covid. « GrĂące Ă  cette entreprise privĂ©e (SPL), nous avons pu bĂ©nĂ©ficier des indemnisations pour le chĂŽmage et des autres aides de l’Etat Â», prĂ©cise Sylvie Wiart.

Suite Ă  ce rapport, Eric Renaud confirme que la fonction sociale (savoir nager) est « pleinement rĂ©ussie. Pour autant, il y a un potentiel de dĂ©veloppement dans les activitĂ©s ludiques. Il faudrait travailler sur de nouvelles pratiques. Je dois faire aussi mon mĂ©a culpa. Je pensais que l’arrivĂ©e de nouveaux Ă©quipements aquatiques sur le Valenciennois (Valenciennes, Denain, Trith-st-LĂ©ger) pĂ©naliserait plus ce centre aquatique. Il a bien rĂ©sistĂ© ! »

Pour sa part, Eric Castelain reprend la prĂ©sentation de l’adjointe aux finances : « On ne peut pas dire que ce centre aquatique est bĂ©nĂ©ficiaire. Elle Ă©quilibre son budget grĂące Ă  la subvention municipale. Â»

Le maire conclut en maintenant le cap suivi par Alain Bocquet : « Nous avons poursuivi nos objectifs sans Ă©couter les oiseaux de mauvais augure, les pronostics trĂšs pessimistes. Je constate plus 17 800 usagers en 2024 et un rĂ©sultat financier Ă  la hausse. Toutefois, le plus important est que nos enfants, en sortie de CM2, sachent nager. » 

La DSP du casinotier « Groupe Partouche Â»

L’autre DSP majeure pour la citĂ© thermale est l’existence d’un Casino sur ses terres. « LĂ  au moins cela rapporte de l’argent Ă  la commune Â», clame Eric Castelain. En effet, que l’on soit pour ou contre les jeux d’argent, le casino est un important contribuable au niveau local comme national. A titre d’exemple en 2024, le casino de Saint-Amand-les-Eaux a payĂ© 27 millions d’euros de taxes, 6 277 000 euros Ă  la commune et le reste Ă  l’Etat.. ! Cela mĂ©rite un temps de rĂ©flexion face aux plus fidĂšles dĂ©tracteurs sur ce type d’équipement. « Nous prĂ©voyons une baisse de 10% de notre chiffre d’affaires compte tenu du chantier (Ă©norme) pour la rĂ©novation/extension de notre casino Â», commente un responsable un Groupe Partouche dont le 1er Ă©tablissement a Ă©tĂ© ouvert sur Saint-Amand-les-Eaux en 1973 par Isidore Partouche, dĂ©cĂ©dĂ© cette annĂ©e. 

Un emprunt trÚs controversé !

Au dĂ©tour d’une dĂ©libĂ©ration sur le choix de l’organisme bancaire, pour un emprunt de 2,5 millions d’euros actĂ© par la majoritĂ© municipale, la polĂ©mique enfle. « Cet emprunt va nous servir Ă  rĂ©aliser des travaux, notamment des chantiers de voiries trĂšs attendus par la population. Ensuite, il y aura bien d’autres travaux d’investissement sur la durĂ©e. Je parle d’un prochain mandat, car je ne suis pas lĂ  pour faire de l’intĂ©rim », rĂ©pond Fabien Roussel Ă  Eric Renaud et Eric Castelain trĂšs remontĂ©s contre ce choix financier. 

« C’est pour payer les factures du pont d’opĂ©rette sur la Grand Place ! Â», assĂšne Eric Renaud. « Rien ne justifie ce prĂȘt ! Â», ajoute Eric Castelain. 

Des chĂšques « pouvoir d’achat Â»

Dans le cadre du retrait de provision des 16 millions d’euros de La Porte du Hainaut suite Ă  une dĂ©cision judiciaire favorable, tout en sachant que d’autres sont en cours initiĂ©s par Eric Renaud, l’EPCI a dĂ©cidĂ© de rĂ©injecter 10 millions d’euros (sur les 16) vers les communes. Le montant allouĂ© Ă  la commune de Saint-Amand-les-Eaux est de 821 252 000 euros dont 635 000 euros sont flĂ©chĂ©s vers des chĂšques KDO  Ă  5 500 foyers Amandinois. « Je veux rendre du pouvoir d’achat aux Amandinois. Â»

Eric Renaud

Toutefois, si l’idĂ©e est argumentĂ©e Ă  plus d’un titre, l’utilisation de cette somme est dĂ©criĂ©e par Eric Renaud : « Nous devez lĂ©galement mettre en provision pour risque cette somme de 821 252 000 euros, car il existe un risque juridique compte tenu des procĂ©dures en cours (La TEOM). Ensuite, Le Porte du Hainaut prĂ©cise bien que ce montant est destinĂ© Ă  la rĂ©duction de la dette et au renforcement de l’autofinancement de la commune Par suite, votre dĂ©libĂ©ration est dans l’illĂ©galitĂ© la plus totale. D’ailleurs, la maire de Denain a mis cette somme de cĂŽtĂ© dans l’attente de sa conclusion juridique. »

Techniquement, les 5 500 foyers vont dĂ©penser dans les commerces amandinois les 635 000 euros avant le 31 dĂ©cembre 2025. Et la surprise  est venue de la rĂ©plique habile (et politique) d’Éric Castelain. « On part dans un conflit juridico financier oĂč vous allez mettre en difficultĂ©s les commerces de la commune. Comment la commune va payer les commerçants dans l’hypothĂšse oĂč cette somme serait en provision ? Â».

ConcrĂštement, Eric Renaud n’a pas anticipĂ© le coup de massue. « On ne va pas inverser les rĂŽles. La commune est en faute. Elle devra d’un cĂŽtĂ© provisionnĂ© les 821 252 000 euros et de l’autre trouvĂ© les 635 000 euros ailleurs Â», rĂ©pond-t-il tout de go. Difficile de comprendre le reproche solide et argumentĂ© sur un prĂȘt de 2,5 million d’euros et de l’autre signifier Ă  la majoritĂ© municipale, il suffit de
 

Fabien Roussel rĂ©pond aux « y a qu’à-faut qu’on. Sylvie Wiart vous a donnĂ© une rĂ©ponse d’une professionnelle de la comptabilitĂ© publique Â». En effet, en rĂ©ponse Ă  la diatribe d’Eric Renaud, l’adjointe aux finances insiste sur la lĂ©galitĂ© du choix municipal : « Je vous invite Ă  lire le guide des collectivitĂ©s communales. Ce dernier prĂ©cise que cette provision n’est obligatoire que si cela reprĂ©sente une charge pour la commune. C’est diffĂ©rent de votre procĂ©dure sur la TEOM ! Â»

Le projet « M Â» retardĂ©

On se souvient de cette prĂ©sentation magistrale en novembre dernier par les deux protagonistes du projet « M » et votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©. Le calendrier prĂ©sentĂ© Ă  cette Ă©poque avançait la date d’une fin de chantier au 3Ăšme trimestre 2025, mais tout ne se passe pas comme prĂ©vu. « Ce projet a besoin de plus de temps pour des Ă©tudes complĂ©mentaires. C’est pourquoi, nous prolongeons le dĂ©lai jusqu’au 31 dĂ©cembre 2026 Â», prĂ©vient Fabien Roussel.

Eric Castelain, bien informĂ© sur le dossier, s’exclame : « Ce n’est pas les porteurs qui ont besoin d’un dĂ©lai, mais la commune. Vous n’avez pas fait les Ă©tudes de sol nĂ©cessaire. Vous faĂźtes perdre un an Ă  ce projet. Attention, ce secteur est hyper concurrentiel. C’est une course de vitesse et j’ai peur que les porteurs de ce projet partent ailleurs ! »

Eric Renaud rebondit : « Pourquoi ne sommes nous pas en capacitĂ© de boucler ces Ă©tudes au 31 dĂ©cembre 2025 ? Â»

Fabien Roussel

Le maire rĂ©affirme que la municipalitĂ© fait son maximum « afin de faire avancer ce dossier. J’ai rĂ©guliĂšrement Mme Masson. J’ai bien conscience qu’il faut aller vite et nous accompagnons ce projet. Nous avons dĂ©jĂ  lancĂ© 9 Ă©tudes, Ă  nos frais, mais il s’avĂšre que la derniĂšre Ă©tude de sol implique des Ă©tudes complĂ©mentaires compte tenu de la nature de l’exploitation. Ce dossier est un peu plus compliquĂ© que cela ! Â»

Un nouveau commerce au 49 Grand Place

Parmi les mouvements fonciers en sortie ou en acquisition, la municipalitĂ© cĂšde un foncier stratĂ©gique sur la Grand Place, le 49 Grand Place quasi Ă  cĂŽtĂ© de Chez Suzanne. Acquis en 2010 Ă  hauteur de 200 000 euros, il est revendu 115 000 000 euros  en 2025 Ă  un particulier. On pourrait s’étonner de ce faible montant tant le prix du foncier a explosĂ© en 15 ans. « L’intĂ©rieur du bĂątiment est trĂšs dĂ©gradĂ© (prĂ©sence de la MĂ©rule). Nous ne pouvons pas le vendre plus cher. Par contre, il y a une obligation d’installation en rez-de-chaussĂ©e d’un commerce. »

A ce titre, Pascale Teite se fĂ©licite de l’arrivĂ©e d’un nouveau commerçant/artisan sur la commune. «  Je suis ravie de cette vente ! Je prĂ©cise qu’en 2020, nous avions 191 commerçants et 236 en juin 2025. Â»

Daniel Carlier

Cet article Un conseil municipal agité à Saint-Amand-les-Eaux ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(SIMOUV) Gratuité et horizon budgétaire

20 juin 2025 Ă  16:07

Arnaud L’HerminĂ© : « Dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Â»

Le dernier conseil communautaire de Valenciennes MĂ©tropole s’est agitĂ© sur la thĂ©matique de la gratuitĂ© des transports publics, les positions sont tranchĂ©es d’un cĂŽtĂ© comme de l’autre, un sujet glacĂ© dans l’espace temps en attendant les nouveaux hĂ©micycles communautaires (La Porte du Hainaut et Valenciennes MĂ©tropole) oĂč les lames s’affutent pour la (re)conquĂȘte de la PrĂ©sidence intercommunale. Tous les Ă©lus communautaires prĂ©sents ont bien notĂ© le « Faire les poches » qui n’est rien d’autre qu’un ultimatum Ă  peine masquĂ© Ă  fermer sa
 bouche pendant six ans quel que soit le sujet. Ce temps est rĂ©volu dĂ©finitivement !

Pour autant, le vice-prĂ©sident aux finances du SIMOUV, Arnaud L’HerminĂ©, a souhaitĂ© rĂ©pondre Ă  Xavier Jouanin sur la thĂ©matique de la gratuitĂ©. Tout d’abord, l’élu veut imprimer quelques chiffres dans la rĂ©flexion sur la gratuitĂ©. Suite Ă  la rĂ©alisation des diffĂ©rentes lignes de tramway sur le Valenciennois, innovantes et dĂ©carbonĂ©es, la facture de la dette publique s’élĂšve « Ă  120 millions d’euros en 2025. Ensuite, dire qu’il n’y a pas de gratuitĂ© au SIMOUV, c’est faux ! Elle reprĂ©sente 11 342 600 euros ventilĂ© comme suit, 5 607 000 euros pour le transport scolaire, 2 800 000 euros pour la gratuitĂ© des 18-25 ans, 1 735 000 euros pour les navettes gratuites, 750 000 euros pour le rĂ©seau TER (sur l’arrondissement de Valenciennes), et 450 000 euros pour le rĂ©seau Arc-en-Ciel. » Bien sĂ»r, quelques subventions viennent compenser le transport scolaire, 3,3 millions d’euros en 2024 par la rĂ©gion Hauts de France, mais la source se tarit. « Nous passons environ d’un coup net de 7 millions d’euros pour la gratuitĂ© Ă  8 millions d’euros en 2025 Â», prĂ©cise le vice-prĂ©sident aux finances. 

Ensuite, le PrĂ©sident du SIMOUV, Guy Marchant, lance Ă  la volĂ©e : « La gratuitĂ©, ça n’existe pas. Quelqu’un paye in fine ! D’ailleurs, toutes les AOM engagĂ©es dans la gratuitĂ© commencent Ă  faire marche arriĂšre. Â»

Le Versement Transport en léger retrait en 2025

AprĂšs une hausse spectaculaire de la taxe VT (Versement Transport entreprises de plus de dix salariĂ©s) compte tenu d’une dynamique entreprise sur le Valenciennois en 2023 et 2024, la principale ressource des AOM est attendue en lĂ©gĂšre diminution en 2025. « On constate une baisse de 0,6% au 1er trimestre 2025. Nous avons construit notre budget sur cette hypothĂšse de travail Â», poursuit le VP aux finances. 

D’ailleurs, le vice-prĂ©sident aux finances de La Porte du Hainaut, Jean-François Delattre, rappelle « que la VT est basĂ©e sur la masse salariale de l’annĂ©e N-2. Compte tenu du contexte Ă©conomique, nous devons anticiper une baisse de cette taxe. De plus, on perdra un million d’euros chaque annĂ©e de la rĂ©gion Hauts de France. Â»

On rappelle aussi que la loi de finance 2025 octroie la possibilitĂ© aux instances rĂ©gionales d’activer une taxe VM, Ă  l’instar de l’AOM (AutoritĂ© Organisatrice de MobilitĂ©). Pas simple, car si d’un cĂŽtĂ© la rĂ©gion rĂ©duit la voilure en terme de subventions aux AOM et que de l’autre
,  elle taxe aussi les entreprises ! Soyons clairs, c’est politiquement intenable.

Nouvelle compétence de la CRC (Chambre Régionale des Comptes)

Une nouvelle Ăšre assez porteuse dans les compĂ©tences de la CRC s’ouvre. En effet, outre son rĂŽle de contrĂŽle indĂ©pendant des comptabilitĂ©s publiques, elle peut dorĂ©navant conseiller les collectivitĂ©s publiques sur des thĂ©matiques prĂ©cises. En l’espĂšce, la CRC s’est penchĂ©e sur la rĂ©flexion concernant la contribution des usagers face Ă  la mobilitĂ©. Cette thĂ©matique s’impose d’évidence en transversalitĂ© sur l’ensemble des modes de transport. On revient encore
 Ă  la gratuitĂ© du rĂ©seau de transport public !

Daniel Carlier

Cet article (SIMOUV) Gratuité et horizon budgétaire est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le SIAVED en quĂȘte d’une identitĂ© propre !

20 juin 2025 Ă  04:46

Le compte administratif consolidé 2024

La particularitĂ© du budget au sein du SIAVED est qu’il est dĂ©composĂ© entre un Budget principal, paradoxalement assez rĂ©duit, et les budgets annexes consĂ©quents (CVE, Tri, Traitement Valorisation, et Collecte). La lecture la plus claire et Ă©difiante repose sur la version consolidĂ©e. Cette derniĂšre est la premiĂšre en plein exercice aprĂšs une agrĂ©gation officielle, le 01 janvier 2024, de 4 nouvelles EPCI aux 3 existantes sur le syndicat mixte du SIAVED. 

Le bond budgĂ©taire est Ă©difiant. On passe de 64 millions de recettes en 2023 Ă  134 millions d’euros en 2024. Les dĂ©penses rĂ©elles de fonctionnement sont de 102 millions d’euros, l’épargne brute Ă  hauteur de 31 millions d’euros, nette de 30 millions d’euros, et de gestion 26 millions d’euros. Bien sĂ»r, la dette cumulĂ©e par les investissements des diffĂ©rentes EPCI membres est importante, mais raisonnable : 58,491 millions d’euros. « Nous avons 22 lignes de crĂ©dit avec un taux moyen de 1,81%. Ensuite, notre capacitĂ© de dĂ©sendettement demeure excellente, 1,93 annĂ©es Â», commente Arnaud Decagny, le vice-prĂ©sident en charge des finances. 

Le réseau de chaleur du Valenciennois

En sus des deux rĂ©seaux existants, celui sur le CVE de Douchy-les-Mines desservant des logements et des bĂątiments publics sur la commune d’accueil du SIAVED, mais aussi sur la ville de Denain, un rĂ©seau de chaleur ambitieux avec rĂ©cupĂ©ration de la chaleur fatale tisse sa toile sur le Valenciennois. 

AprĂšs une validation stratĂ©gique, dans les comitĂ©s syndicaux du SIAVED prĂ©cĂ©dents, d’un futur rĂ©seau de chaleur sur le Valenciennois avec 7 communes (six sur la CAVM et une sur la CAPH) oĂč les fournisseurs principaux seront privĂ©s (LME
), la phase d’appel d’offres se profile et l’exercice n’est pas simple. MĂȘme si le SIAVED avait validĂ© la participation du CVE de Saint-Saulve afin de sĂ©curiser la fourniture de chaleur fatale, elle n’est pas jugĂ©e suffisante. « Il peut y avoir des dĂ©faillances d’entreprises compte tenu du contexte Ă©conomique. C’est pourquoi, nous demandons au comitĂ© syndical une hausse de la captation de la chaleur fatale, initialement prĂ©vue, sur le CVE de Saint-Saulve. Ainsi, on sĂ©curise financiĂšrement le projet pour les candidats privĂ©s Â», indique RĂ©gis Dufour Lefort, reprĂ©sentant Valenciennes MĂ©tropole. 

ConcrĂštement, il apparaĂźt essentiel pour tous les candidats, les grands faiseux sur ce marchĂ© de niche, de consolider cette alimentation de chaleur fatale. Sans rentrer dans des modalitĂ©s trĂšs techniques, la perte d’électricitĂ© (incinĂ©ration des dĂ©chets) Ă  la revente sera compensĂ©e par des recettes supĂ©rieures Ă  la vente de chaleur fatale (vapeur d’eau) aux entreprises privĂ©es. « C’est une opĂ©ration neutre pour le SIAVED », indique Charles Lemoine. 

Achat d’un nouveau bñtiment logistique

Dans la poursuite d’une rĂ©organisation humaine (recrutement en cours) et bĂątimentaire, le SIAVED poursuit son dĂ©ploiement. Dans cette optique, l’EPCI fait l’acquisition d’un 2Ăšme bĂątiment dĂ©diĂ© Ă  la logistique (aprĂšs celui sur Douchy-les-Mines) sur  Saint-Saulve. « Le site est idĂ©alement placĂ©, proche des axes routiers, du CVE de Saint-Saulve et de l’entreprise Nicolin (collecte des dĂ©chets CAVM) », souligne Charles Lemoine, le PrĂ©sident du SIAVED. 

Une harmonisation des dĂ©chetteries 

Harmoniser les horaires, les pratiques, le nombre des M3 par jour, les usagers autorisĂ©s à
, le champ d’investigation dans la mise en oeuvre commune des dĂ©chetteries du SIAVED et des agents associĂ©s est immense. Au dĂ©tour d’une question d’un Ă©lu communautaire, une rĂ©flexion collĂ©giale s’impose sur la réécriture d’un rĂšglement simple et lisible. « Nous devons harmoniser l’usage des dĂ©chetteries sur le territoire du SIAVED. Les habitants d’Aubry du Hainaut devraient pouvoir se rendre sur HĂ©rin, ceux de Raismes sur Beuvrages, etc. En fait, tous les rĂ©sidents des 258 communes devraient pourvoir accĂ©der Ă  la dĂ©chetterie la plus proche de leur domicile Â», explique le PrĂ©sident. Ce chantier sera consĂ©quent « et nos services juridiques vont travailler dessus Â», conclut-il.

Les inconnues budgétaires pour 2026
 !

Comme au National, les questionnements sur le prochain budget 2026 dĂ©bouchent mĂ©caniquement sur des inconnues Ă  ce stade. « Nous ne connaissons pas la future taxe sur les CVE (taxe carbone), ni le nouveau taux liĂ© Ă  l’incinĂ©ration des dĂ©chets (entre 13 et 16% en 2025), voire celle sur les enfouissements mĂȘme si le SIAVED tend vers le zĂ©ro enfouissement Â», prĂ©cise Didier Rychlak, le Directeur gĂ©nĂ©ral du SIAVED.

Daniel Carlier

Cet article Le SIAVED en quĂȘte d’une identitĂ© propre ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(CAPH) Le Tourisme, un écosystÚme non délocalisable !

19 juin 2025 Ă  06:02

GwenaĂ«lle Delporte, Directrice : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme Â»

Le PrĂ©sident de La Porte du Hainaut a voulu mettre en lumiĂšre « un saut culturel franchi. Le tourisme est Ă©galement du dĂ©veloppement Ă©conomique, des emplois directs et indirects au sein d’un Ă©cosystĂšme non dĂ©localisable. Â» Pour arriver Ă  bonne fin et face Ă  cette Ă©picurien exigent, la tendance est Ă  l’accompagnement du client, une relation « plus intimiste. On vise l’excellence Â», prĂ©cise Aymeric Robin. En effet, la tendance se tourne plus vers une expĂ©rience Ă  vivre. L’objet de votre curiositĂ© est Ă  dĂ©couvrir autrement
 !

Plus proche du client
 !

Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur le site minier

Dans cette optique, les points d’accueil de La Porte du Hainaut- Tourisme ont Ă©tĂ© Ă©largis. En effet, la Directrice de l’Office de Tourisme, GwenaĂ«lle Delporte, rappelle une Ă©tude rĂ©cente : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme. Â»

En premier lieu, l’espace basĂ© sur le site de Wallers Arenberg a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©, un relooking nĂ©cĂ©ssaire avec son entrĂ©e front de rue prĂ©cieuse pour les chalands en visite sur ce monument minier emblĂ©matique. « Sur cet espace, nous avons les Ă©quipes de l’Office en back office Â», prĂ©cise Aymeric Robin. 

Site de l’Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur les Thermes

Ensuite, l’Office de Tourisme a quittĂ© son Ă©quipement XXL sur la Grand Place (repris par la municipalitĂ©) de Saint-Amand-les-Eaux pour deux sites, un rue Thiers (la grande rue commerçante) et une nouveautĂ© de taille. Pour la 1Ăšre fois, un lieu permanent de l’office du tourisme sera situĂ© sur l’exploitation thermale. Enfin, les 10 000 curistes pourront trouver des rĂ©ponses Ă  leurs questions. « Nous devions nous tourner vers les partenaires privĂ©s Â», poursuit le prĂ©sident. Enfin, un PIM (Point d’Information Mobile) est lancĂ© Ă  travers un bus dont la mission est « d’aller vers les zones de flux, un spectacle comme le Grand Concert (fin aoĂ»t), un congrĂšs sur le site minier, un Ă©vĂ©nement sur le territoire Â», commente la Directrice de l’Office du Tourisme.

« L’Office est le bras armĂ© de la CAPH Â», Jean-Marc Mondino

Pour le PrĂ©sident de la Commission dĂ©diĂ©e au tourisme, l’heure est Ă  la crĂ©ation ou la rĂ©novation d’espaces de lieux de loisirs. Â« L’Office est le bras armĂ© de la CAPH. A ce titre, elle a rĂ©alisĂ© un travail important Â», souligne Jean-Marc Mondino.

IntĂ©rieur site de l’office sur les Thermes

D’autres sites touristiques comme le Bassin Rond sur Bouchain, le Parc de Loisirs et de Nature La Porte du Hainaut ont Ă©tĂ© (re)travaillĂ©s. En effet, sur ce dernier, l’espace Ă©toile, au coeur de cet espace naturel et amĂ©nagĂ© sur la commune de Raismes, a Ă©tĂ© revu et amĂ©liorĂ© ; un espace bar repensĂ©, un mini-golf revisitĂ©, des nouveaux jeux, des aires de pique-nique rĂ©novĂ©es, etc. « Il y a Ă©galement un projet en cours sur le ChĂąteau de la Princesse sur Raismes, la formule d’amĂ©nagement est encore en discussion Â», indique-t-il. Enfin, le Port de plaisance de Saint-Amand-les-Eaux constitue Ă©galement une offre touristique de qualitĂ© sur le Hainaut et par essence un point de relais d’informations.

Enfin, il rappelle un point d’étape important pour ce territoire avec la « signature d’un contrat de station thermal le 11 juillet prochain (un renouvellement). Â»

« Une stratĂ©gie ambitieuse Â», Jean-Paul Comyn

Le nouveau PrĂ©sident de l’Office de Tourisme, Jean-Paul Comyn, suite Ă  l’accĂšs Ă  la fonction parlementaire de Salvatore Castiglione, ne tarit pas d’éloges ses Ă©quipes « trĂšs professionnelles et exemplaires. Nous avons une stratĂ©gie ambitieuse avec les moyens disponibles Â», prĂ©cise-t-il. Il explique aussi ses rĂȘves concernant cette offre touristique : « J’ai le secret espoir que nous puissions lancer des sites de rando-rail sur ce territoire. Â»

La programmation de la saison estivale 

đŸ”č Mapping immersif « La Naissance de la Mare Ă  Goriaux » au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut (Espace Berri), visible jusqu’au 24 aoĂ»t, du jeudi au dimanche :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5670570-mapping-immersif

đŸ”č FĂȘte de la Musique au Parc Loisirs et Nature de La Porte du Hainaut Ă  Raismes, samedi 21 juin Ă  17h :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5753424-fete-de-la-musique-au-parc-loisirs-et-nature-de-la-porte-du-hainaut

đŸ”č MarchĂ© mĂ©diĂ©val aux Thermes de Saint-Amand-les-Eaux, vendredi 20 et samedi 21 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5769932-marche-medieval-aux-thermes

đŸ”č Les Insolites du Patrimoine mondial au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut, dimanche 29 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5464048-les-insolites-du-patrimoine-mondial

Daniel Carlier

Cet article (CAPH) Le Tourisme, un écosystÚme non délocalisable ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Du mĂ©tal au mĂ©tavers avec « La CitĂ© de l’Acier Â»

18 juin 2025 Ă  05:05

Michel Lefebvre : « Unique en son genre dans l’Union EuropĂ©enne. Â»

PortĂ©e par l’association de prĂ©figuration « Le PĂŽle du Monde de l’Acier Â», cette initiative a conduit Ă  l’étude de faisabilitĂ© par un cabinet d’études, en l’occurrence l’ADUS (Agence de DĂ©veloppement et d’Urbanisme) prĂ©sentĂ©e en juin 2024 https://www.va-infos.fr/2024/12/06/la-cite-de-lacier-un-projet-titane-sque/, sur ce rĂȘve Ă©veillĂ© d’un lieu unique Ă  la fois tournĂ© vers le passĂ© sidĂ©rurgique du Hainaut, mais surtout versĂ© vers les mĂ©tiers d’avenir dans l’industrie de la mĂ©tallurgie.

« Dans les Hauts de France, il y a 2 300 entreprises dans la mĂ©tallurgie et 129 000 emplois directs. C’est pourquoi, ce lieu pourrait Ă©voquer le passĂ© et inventer l’avenir. Il serait unique en son genre dans l’Union EuropĂ©enne Â», souligne Michel Lefebvre, Conseiller dĂ©partemental du Nord, le porteur emblĂ©matique de ce projet de « La CitĂ© de l’Acier Â». Ce dernier rĂ©fute toute idĂ©e trop passĂ©iste : « Non, ce n’est pas de la nostalgie, mais de la fiertĂ©. Â»

Pour le maire d’Anzin, concernĂ© Ă  travers une implantation Ă©ventuelle, la sidĂ©rurgie est une histoire trop connue. « On connaĂźt les fermetures, les licenciements, les retraites trĂšs trĂšs anticipĂ©es, la trace humaine est trĂšs prĂ©sente Ă  la fois avec la Mine et la SidĂ©rurgie. D’ailleurs, le Conseil dĂ©partemental a votĂ© Ă  l’unanimitĂ© une subvention de 25 000 euros pour financer cette Ă©tude Â», commente Pierre Michel Bernard. 

Pour sa part, le monde de la formation Ă©tait reprĂ©sentĂ© par l’IUMM (Union des industries et mĂ©tiers de la mĂ©tallurgie). Son prĂ©sident, Benoit Chambon, souligne l’importance du recrutement dans les mĂ©tiers de l’industrie : « Nous sommes en recherche de compĂ©tences dans tous les mĂ©tiers de l’industrie et en 2025 clairement dans la mixitĂ© ! Â»

Enfin, l’innovation doit ĂȘtre le fil conducteur de cette crĂ©ation ex nihilo. A ce titre, le vice-prĂ©sident de l’UPHF, Arnaud Huftier, se rappelle du 1er rendez-vous avant la Covid. « Le monde universitaire ne doit pas ĂȘtre coupĂ© de l’entreprise. L’UPHF veut ĂȘtre un tĂ©moin actif de ce projet et y associer une agilitĂ© pĂ©dagogique. Â»

Le rendu de l’ADUS

Autour d’une Ă©quipe de 8 personnes, cette Ă©tude a dĂ©gagĂ© 3 sites rĂ©pondant aux trois critĂšres demandĂ©s : Un espace d’interprĂ©tation (espace mĂ©moire), un espace de formation, et un espace d’innovation. Plusieurs choix sont possibles : un bĂątiment unique, voire une citĂ© polyvalente avec plusieurs bĂątis, sans oublier la reprise d’une friche encore trĂšs nombreuses sur le Valenciennois.

Concernant les sites ciblĂ©s, la zone Ă©conomique « Les Soufflantes Â» sur Escaudain est un choix dĂ©centralisĂ©. Ensuite, la commune d’Anzin est flĂ©chĂ©e Ă©galement avec un espace pour la citĂ©, Avenue Anatole France, occupant une dent creuse gĂ©ante, voire pour un bĂąti unique sur un quartier plus rĂ©sidentiel en pĂ©riphĂ©rie de cette commune. Enfin, une friche sur Petite-ForĂȘt a Ă©tĂ© identifiĂ©e, ex Sahut-Conreur, pour accueillir cette « CitĂ© de l’Acier Â». 

Selon les diffĂ©rentes configurations, l’ADUS a prĂ©sentĂ© une Ă©valuation Ă  l’instant « T » des coĂ»ts associĂ©s. Les montants sont colossaux. Le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes rĂ©sume cette prĂ©sentation magistrale. « Je me garderai bien, compte tenu de mon arrivĂ©e rĂ©cente, de commenter ce projet. Toutefois, il m’apparaĂźt Ă©vident que celui-ci ne peut exister que si vous emmenez tout le monde oĂč il ne se fera pas ! » (Tableau ci-dessous).

Enfin, outre l’investissement, la DUS prĂ©voit une dĂ©pense de fonctionnement Ă  hauteur de 2,5 millions d’euros par an compensĂ©e, Ă  minima, par 200 000 visiteurs payants chaque annĂ©e. LĂ  Ă©galement, StĂ©phane Costaglioli pointe du doigt « derriĂšre chaque investissement, il y a un coĂ»t de fonctionnement. Votre projet doit porter une ambition raisonnĂ©e et soutenable pour tout le monde Â», conclut-t-il.

Comme Ă  chaque fois, ce projet n’est possible qu’autour « d’une responsabilitĂ© collective Â», indiquait en propos liminaire Michel Lefebvre. 

Daniel Carlier

Cet article Du mĂ©tal au mĂ©tavers avec « La CitĂ© de l’Acier Â» est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

BIO 8, une aventure humaine plein gaz
 vert !

17 juin 2025 Ă  05:28

Julien Lenoir, associĂ© BIO 8 : « GĂ©nĂ©rer une autre source de revenus dĂ©carbonĂ©s ! »

InitiĂ© en 2019 pour une premiĂšre injection dans le rĂ©seau GRDF le 22 fĂ©vrier 2024, ce projet de construction ex nihilo d’une unitĂ© de mĂ©thanisation a vĂ©cu quelques soubresauts. « 2019/2024, c’est Ă  la fois court et trĂšs long. On a tout connu, la Covid, la hausse de l’énergie, l’augmentation des matĂ©riaux. Je remercie tous nos partenaires sur ce projet et en premier lieu le maire de ManiĂšres, Francis Noblecourt pour son Ă©coute et son soutien », commente Julien Lenoir, le porte parole de ce collectif de six agriculteurs associĂ©s dans la SAS BIO 8, Daniel Defossez, BenoĂźt Gamblon, Julien Lenoir, Mathieu Locquet, Louis Locquet, et Franck Puche. « Nous souhaitions gĂ©nĂ©rer une autre source de revenus dĂ©carbonĂ©s ! En 2025, nous produisons 22GWH par an et cela reprĂ©sente l’alimentation en gaz vert de 3 700 foyers Â», poursuit-il.

Crédit photo GRDF/Julie Delevaque

Pour mener Ă  bien ce dossier majuscule, les critĂšres de dĂ©part Ă©taient limpides. « Nous voulions un site proche de nos 6 exploitations agricoles, Ă  proximitĂ© de l’autoroute, des canalisations gaz et loin des habitations », explique Julien Lenoir. Force est de constater que l’expĂ©rience des installations prĂ©cĂ©dentes en France dĂ©gage des expĂ©riences, des rĂ©sistances sur le volet acceptabilitĂ© Ă  prendre en compte, un travail de communication auprĂšs de la population et des Ă©lus locaux. Aucune traversĂ©e de villages, les premiĂšres habitations sont Ă  minima 1,2 km, tout a Ă©tĂ© pensĂ© pour ne pas perturber les autochtones !

Ensuite, les deux autres piliers de cette démarche pour les agriculteurs/associés sont simples, le financement et le volet technique.

Financement et technicité

Bien sĂ»r, outre l’acceptabilitĂ© par la population voisine, le financement et la haute technicitĂ© associĂ©e Ă  ce profil de projet agricole constituent la haie Ă  franchir. Concernant le financement, il s’élĂšve Ă  7 millions d’euros avec un soutien de l’Europe (600 000 euros) via les Fonds FEDER pilotĂ©s par la rĂ©gion Hauts de France, mais Ă©galement un financement participatif citoyens Mimosa Ă  hauteur de 100 000 euros. En l’espĂšce, le CrĂ©dit Agricole a jouĂ© pleinement son rĂŽle de financeur du monde agricole. « Nous remercions notre conseiller bancaire du CrĂ©dit Agricole Ă  l’écoute tout au long de ce projet, mais aussi pour sa compĂ©tence et son savoir faire », prĂ©cise-t-il, car le montant autofinancĂ© par les associĂ©s et un prĂȘt bancaire constitue la majeure partie du chemin financier. 

Julien Lenoir

Ensuite, la voie technique n’est pas plus simple. « Nous remercions Olivier Bertrand (dĂ©lĂ©guĂ© territorial GRDF) pour nous avoir faciliter les rouages administratifs, auprĂšs des Ă©lus Ă©galement, et trouver les solutions techniques. Â» A ce titre, Didier Cousin, Directeur territorial GRDF Hauts de France, prĂ©cise : « Cette rĂ©gion est la plus consommatrice en gaz en France. La 1Ăšre unitĂ© de mĂ©thanisation a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2011 Ă  Sequedin. Actuellement, il existe 783 sites en France. Sous l’impulsion du CORBI et l’appui de l’ancien Ministre Philippe Vasseur, nous allons inaugurĂ© dĂ©but juillet la 100Ăšme unitĂ© de mĂ©thanisation dans les Hauts de France. Nous voulons atteindre la souverainetĂ© rĂ©gionale Ă©nergĂ©tique (gaz) en 2050 avec 100% de biogaz injectĂ©. Â»

La provenance des déchets organiques

En jaune au 1er plan, des frites précuites, derriÚre des pommes de terre et au fond de la pulpe de betteraves

Surtout, il faut bien comprendre que les sources de dĂ©chets organiques sont multiples. « Nous utilisons d’abord nos  produits de nos six exploitations, voire lisier, mais Ă©galement ceux des industriels de l’agro-alimentaire sur le CambrĂ©sis, huile, sucre, pomme de terre en abondance et mĂȘme des frites prĂ©cuites plus utilisables ni pour l’humain, ni pour l’animal. En fait, nous faisons notre propre recette, la meilleure suivant les dĂ©chets organiques afin de produire du biogaz. C’est un peu comme dans un Thermomix ! », prĂ©cise-t-il. 

 

Crédit photos GRDF/Julie Delevaque

Dans un secteur trĂšs betteravier, la pulpe de betteraves est trĂšs prĂ©sente Ă©galement ; 45 tonnes de dĂ©chets organiques sont consommĂ©s chaque jour. Ils sont broyĂ©s (visuel ci-dessus), puis Ă  travers un processus complexe oĂč les bactĂ©ries transforment ces dĂ©chets naturels en biogaz, le rĂ©seau gaz du CambrĂ©sis est alimentĂ© par cette Ă©nergie naturelle. « Suite Ă  ce processus, nous rĂ©cupĂ©rons Ă©galement 800 tonnes d’engrais par an que nous utilisons pour nos exploitations agricoles Â», conclut Julien Lenoir. Nous sommes concrĂštement dans la transition Ă©cologique en amont et en aval de la chaĂźne.

« N’ayez pas peur ! Â», maire de MasniĂšres

Le premier magistrat de MasniĂšres s’est transformĂ© en ardent dĂ©fenseur d’une unitĂ© de mĂ©thanisation agricole. « Je sais qu’il y a des rĂ©sistances locales face Ă  un tel projet, mais je dis Ă  mes collĂšges maires ; n’ayez pas peur ! »

Enfin, le Sous-PrĂ©fet de Cambrai ne minimise pas les difficultĂ©s d’une telle initiative. « Il faut beaucoup de pĂ©dagogie, s’entourer des bons partenaire, car une unitĂ© de mĂ©thanisation agricole est un gros projet industriel. Â»

Daniel Carlier

Cet article BIO 8, une aventure humaine plein gaz
 vert ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le bilan des championnats nationaux dans le Valenciennois

16 juin 2025 Ă  05:00

Handball féminin St Amand-les-Eaux La Porte du Hainaut

(12e, 41 pts, 7 victoires, 1 nul, 18 défaites)

On ne peut pas dire que l’exercice 2024-2025 a Ă©tĂ© un long fleuve tranquille pour les Louves qui ont soufflĂ© le chaud et le froid en squattant le bas de tableau de nombreux mois. Mais, avec cƓur, courage et abnĂ©gation elles ont rĂ©ussi Ă  concrĂ©tiser leur ambition de se maintenir. Cela au cours d’une derniĂšre journĂ©e mĂ©morable dans laquelle les quatre formations en lutte pour le maintien se rencontraient. Un septiĂšme et dernier succĂšs face Ă  la Stella St Maur (24-21) a Ă©tĂ© salvateur pour les protĂ©gĂ©es de la prĂ©sident Sophie Palisse.

Basket masculin Denain Pro B

(12e, 50%, 19 victoires, 19 défaites)

Au final, Denain Voltaire termine dans le ventre mou du classement avec un bilan comptable Ă  l’équilibre (19V, 19D) Ă  deux succĂšs du play-in. Quelques regrets pour les supporters qui auraient aimĂ© que la saison se poursuive un peu plus d’autant que les Dragons ont terminĂ© sur une trĂšs bonne note en se payant Aix Maurienne (104-95), Ă©quipe du top 10 (8e). A leur dĂ©charge, une inconstance certainement due Ă  un manque flagrant de rotations au poste 5 dans lequel Miyem et Ratton se sont partagĂ©s la tĂąche.

Basket féminin, st Amand LF2

(10e, 30 pts, 8 victoires, 14 défaites)

Beaucoup de supporters espĂ©raient une remontĂ©e de suite en LFB, hĂ©las ce ne fut pas le cas bien au contraire. La cause ? Un dĂ©part de saison en mode << catastrophe >> avec quatre dĂ©faites de rang, ce qui amena la perte du coach Fabrice Pontier remplacĂ© par Fabrice Courcier. Un Ă©lectro choc victorieux d’entrĂ©e mais trĂšs vite ses filles retombaient dans leurs travers. Longtemps, elles ont flirtĂ© avec la place de barragiste, mais finalement avec deux-trois exploits elles se sont maintenues.

Foot masculin, le VAFC, Championnat national

(9Ăšme, 42 points, 10 victoires, 12 nuls, 10 perdues)

AprĂšs le dĂ©part d’Eddy Zdziech, les nouveaux propriĂ©taires du VAFC (Groupe Sport Republic) ont rĂ©alisĂ© un recrutement insuffisant pour se maintenir en ligue 2 durant la saison 2023/2024. Pour cette saison 2024/2025, la touche Ă©tait meilleure avec un temps fort du Championnat national oĂč le VAFC a cru rĂ©ellement Ă  cette remontĂ©e tant espĂ©rĂ©e sauf que
 Le rĂ©sultat final est que le club phare du Valenciennois achĂšve son championnat Ă  la 9Ăšme place (sur 17 Ă©quipes en lice) du championnat national. 

On se gardera bien de commenter les premiers mouvements dans l’effectif (et entraĂźneur) du VAFC tant l’arrivĂ©e du Groupe Sport Republic, avec un affichage en terme de com d’un recrutement XXL, a dĂ©bouchĂ© sur un flop abyssal. Seuls les rĂ©sultats 2025/2026 seront la traduction d’une ambition retrouvĂ©e ou d’une stagnation totale Ă  cet Ă©chelon, voire la chute totale comme d’autres pensionnaires du haut niveau avant lui ! On ne s’étonne plus de rien mĂȘme des ingĂ©rences extĂ©rieures sur ce projet sportif.

Volley féminin, VC Valenciennes

(1er, 46 pts, 16 victoires, 2 défaites, 5e des play-offs)

Les Valenciennois sont Ă  crĂ©diter d’une excellente premiĂšre phase qu’elles ont terminĂ© en tĂȘte aprĂšs avoir Ă©tĂ© la premiĂšre formation Ă  faire mordre la poussiĂšre Ă  Evreux, invaincu alors (3-2). Un championnat dans lequel elles n’ont concĂ©dĂ© que 17 sets (52 marquĂ©s). HĂ©las les play-offs n’ont pas Ă©tĂ© du mĂȘme tonneau, St DiĂ© des Vosges et Pays Viennois Ă©tant au dessus.  Le club de prĂ©sident Arnaud Legrand mĂ©riterait d’ĂȘtre plus suivi, plus soutenu financiĂšrement, pour revenir encore plus fort.

Basket féminin, NF1 Trith

CO Trith (7e, 32 pts, 10 victoires, 12 défaites)

BĂątie pour jouer les premiers rĂŽles la COT a du vite revoir ses ambitions Ă  la baisse Ă  cause des alĂ©as du basket fĂ©minin : blessures, joueuse enceinte, arrivĂ©e tardive, sans oublier que la mayonnaise Ă  tarder Ă  prendre. Mais Ă  force de remettre l’ouvrage sur le mĂ©tier, les Trithoises se sont Ă©loignĂ©es de la zone rouge pour terminer l’exercice plus sereinement.

Basket féminin, NF1 Escaudain

(9e, 28 pts, 6 victoires, 16 défaites)

Le BFE repĂȘchĂ© tardivement a du batailler avec l’équipe qu’il avait construit pour jouer Ă  l’étage d’en dessous. Tout ne fut pas simple, d’autant que trois joueuses quittaient le navire en pleine saison. Heureusement le reste de l’effectif a pris ses responsabilitĂ©s , s’est surpassĂ© en allant glaner des succĂšs importants comme Ă  Franconville, confirmĂ© Ă  la maison contre Sceaux pour obtenir la maintien Ă  trois journĂ©es du terme.

Basket féminin, NF2 St Amand

(12e,22 pts, 0 victoire, 22 défaites)

Il y a bien longtemps que le centre de formation avait Ă©tĂ© fanny dans cette catĂ©gorie, peut ĂȘtre jamais. TrĂšs jeune cette saison, les jeunes Green Girls ont galĂ©rĂ© du dĂ©but Ă  la fin et comme l’équipe fanion n’a pas rĂ©ussi Ă  remonter de suite, l’équipe n’est plus << protĂ©gĂ©e >> et descend en NF3. Quelques satisfactions tout de mĂȘme avec trois succĂšs en championnat espoirs , deux contre Chartres, une contre Landerneau ce qui a mis un peu de baume au cƓur aux Ă©ducateurs.

Water Polo masculin, NM2 Denain

(5e, 12 pts premiĂšre phase)

Avec les moyens du bord, les protĂ©gĂ©s du prĂ©sident Jacques Mercier ont rĂ©alisĂ© une saison moyenne en Nationale 2, ponctuĂ© par quatre victoires et huit dĂ©faites en premiĂšre phase. Cela avec un effectif composĂ© d’anciens et de jeunes issus de la formation denaisienne. La saison des Denaisiens s’est  terminĂ©e  avec des tournois de classement  et finalement Ă  OrlĂ©ans, le SCLD a Ă©tĂ© battu 19-10 par Noisy le Sec et  termine donc 11e sur 14 , des deux poules confondues , pour son retour Ă  cet Ă©chelon.  

Basket masculin, NM3 Beuvrages

(7e ex-aequo, 37 pts, 11 victoires, 15 défaites)

L’USMB n’a pas su confirmer la saison historique prĂ©cĂ©dente. La cause ? Certainement une erreur de casting en poste 5 ce qui lui a coutĂ© un mauvais dĂ©but de championnat. L’arrivĂ©e de Romain Audegon, en cours de saison, a heureusement modifiĂ© les donnĂ©es. Les Beuvrageois se sont alors battus jusqu’au bout pour Ă©viter la descente et ont rĂ©alisĂ© une trĂšs belle fin de saison en alignant quatre victoires de suite (Charenton, Paris AcadĂ©mie, As Bon Coneil et St Marie aux ChĂȘnes). Comme depuis une dizaine d’annĂ©es, ils seront sur la ligne de dĂ©part de NM3 en septembre.

Handibasket masculin, ASHH Valenciennes

(1Úre poule A, 34 pts, 16 victoires, 2 défaites. 3e finale N3 à Toulouse)

L’ASHHV a survolĂ© son championnat ne mordant que deux fois la poussiĂšre dans sa poule. Des trĂšs bons rĂ©sultats qui l’ont amenĂ© derniĂšrement en finale N3 Ă  Toulouse. HĂ©las en Haute Garonne, la barre Ă©tait beaucoup trop haute pour les Valenciennois face Ă  deux clubs qui ont des Ă©quipes en N1. NĂ©anmoins, la bande Ă  Jean-Michel Pittavino ramĂšne la mĂ©daille de bronze. La montĂ©e en N2 ne se joue pas au mĂ©rite mais sur dossier, mais avec cette belle saison, l’ASHHV peut espĂ©rer Ă©voluer Ă  l’étage d’au dessus la saison prochaine.

Daniel Carlier (VAFC), Robert Place toutes les autres disciplines !

Cet article Le bilan des championnats nationaux dans le Valenciennois est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

BientĂŽt un guichet unique pour les victimes de violences intrafamiliales Ă  Valenciennes

14 juin 2025 Ă  06:00

(Visuel façade du futur DEVA et son entrée principale 2 Avenue Dampierre à Valenciennes)

Christelle Dumont (Procureure) : « Une prise en charge globalisĂ©e de la victime Â»

Malheureusement, la thĂ©matique des violences conjugales et intrafamiliales n’est pas nouvelle sur l’arrondissement du Valenciennois. Les chiffres sont tĂȘtus, le dĂ©partement du Nord est le 2Ăšme de MĂ©tropole en nombre de plaintes sur ce sujet et notre territoire se distingue. « Je vous fait part de mon rapport d’étonnement comme nouveau Sous-PrĂ©fet de Valenciennes. C’est le Valenciennois oĂč il y a le plus de faits dans le Nord, en 2024, 1774 victimes, 80% de femmes et 20% d’hommes », commente le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes, StĂ©phane Costaglioli. Ces donnĂ©es Ă©taient dĂ©jĂ  alarmantes Ă  la fin du XXiĂšme siĂšcle au point que Jean-Louis Catez en 2003, l’ancien Procureur de la RĂ©publique de Valenciennes, lance cette initiative du SAVU (Service d’Aide aux Victimes en Urgence) https://www.va-infos.fr/2022/06/06/le-savu-fete-ses-20ans-valenciennois/ ; un service plus qu’indispensable 22 ans aprĂšs
 !

DEVA (Dispositif d’Ecoute des Victimes et d’Accueil), de quoi parlons nous ?

L’idĂ©e de base est assez simple, mais il faut une volontĂ© collective trĂšs affirmĂ©e des institutions publiques pour mener Ă  bien un tel projet. « Je n’ai pas rĂ©ussi sur mon ancien ressort Ă  concrĂ©tiser cet accueil de jour Â», souligne La Procureure de la RĂ©publique de Valenciennes, Christelle Dumont.

Nous parlons en l’espĂšce « d’une prise en charge globalisĂ©e de la victime, un guichet unique (sur un lieu unique) », prĂ©cise-t-elle, un accueil de jour oĂč la victime, homme, femme, et ielles*, pourra se rĂ©fugier, rencontrer un ou une professionnel(le), bĂ©nĂ©ficier d’un Ă©clairage sur les dispositifs de soutien comme la loi portĂ©e par ValĂ©rie LĂ©tard sur l’aide universelle, rebondir pour la suite, logement, etc., voire initier toute procĂ©dure judiciaire. C’est Ă©norme et pourtant la porte d’entrĂ©e minimum pour envisager la vie d’aprĂšs, son existence autrement ! On comprend de fait la difficultĂ© d’une mise en oeuvre tant sur l’investissement que sur le fonctionnement.

Une communauté urbaine de destin fait (parfois) la différence

Evidemment, pour traduire une idĂ©e dans le concret, il faut un local. Le bailleur SIGH bien connu sur le Valenciennois a Ă©tĂ© sollicitĂ© afin de trouver la perle rare, espace imposant, lieu proche des transports en commun, situĂ© dans un secteur frĂ©quentĂ©, trĂšs visible et lisible. Bingo, une ancienne agence SIA (bailleur social) retombĂ©e dans l’escarcelle de SIGH au 2 Avenue Dampierre Ă  Valenciennes rĂ©pondait Ă  ces critĂšres « sur laquelle nous avions un projet de logement. Nous avons stoppĂ© ce dernier pour le proposer Â», prĂ©cise Marie Cornillon, la directrice chez SIGH. C’est lĂ  que le pus dur commence, car il faut financer ce dossier lourd compte tenu d’un Ă©tat bĂątimentaire assez dĂ©gradĂ© dans un secteur ABF (Architecte des BĂątiments de France). « Nous avons fait notre part afin d’accompagner cette rĂ©silience. Par ailleurs, nous avons Ă©galement sensibiliser nos 370 collaborateurs sur ce sujet Â», ajoute la Directrice SIGH.

Salle de réunion

Le rĂ©sultat sera probant. En effet, vous avez sur 240 m2 de surface utile en R+1, une entrĂ©e façade, mais des possibilitĂ©s latĂ©rales Ă©galement sur l’Avenue de Saint-Amand, voire dans l’Avenue Dampierre, un accueil, une salle polyvalente, un bureau, un local de repos, une cuisine, un WC PMR, une cour avec terrasse, et au 1er Ă©tage, 3 bureaux, local de repos, un WC, et un rangement. Enfin, ce site est situĂ© sur la Croix d’Anzin Ă  Valenciennes, un lieu qui parle Ă  tous les Valenciennois.

Sortie latérale

A cette occasion, sur les grands sujets du Valenciennois, les institutions publiques travaillent d’une seule voix. « Nous avons l’habitude de collaborer ensemble avec La Porte du Hainaut sur des sujets communs. Nos Ă©quipes travaillent immĂ©diatement ensemble. Pour rĂ©ussir ce projet, un quarteron d’institutionnels a travaillĂ© ensemble Â» , commente Laurent Depagne en charge, vice-prĂ©sident de Valenciennes MĂ©tropole et Ă©dile d’Aulnoy-lez-Valenciennes. Pour sa part, la vice-prĂ©sidente de La Porte du Hainaut et maire de Lourches, en charge du dossier, Dalila Duwez-Guesmia souligne : « Ce territoire comprend 13,4% de la population de notre dĂ©partement, mais en 2023 reprĂ©sente 16% des plaintes pour violences conjugales et intrafamiliales dans le Nord. Ainsi, ce dispositif va fluidifier le parcours de la victime. Â»

Véronique Delcourt (CAF) signe cette participation au prochain DEVA

La CAF ne pouvait ĂȘtre absente de cette construction solidaire envers un public trĂšs fragile. « Un territoire oĂč ces faits sont encore en hausse, plus 6%, mais cette donnĂ©e rĂ©sulte aussi d’une parole plus libre. Ici, la victime pourra venir gratuitement, sans rendez-vous, et en toute confidentialitĂ© Â», explique VĂ©ronique Delcourt, la PrĂ©sidente de la CAF du Nord.

De son cĂŽtĂ©, la vice-prĂ©sidente du DĂ©partement, Anne-Sophie Boisseaux, rappelle que le PrĂ©sident, Christian Poiret, a initiĂ© cette dĂ©lĂ©gation « dĂšs juillet 2021 face Ă  la dĂ©gradation trĂšs importante des violences intrafamiliales sur le dĂ©partement du Nord. Â»

Ledit investissement a Ă©tĂ© bouclĂ© grĂące Ă  la participation croisĂ©e de l’Etat (250 000 euros), la CAF (30 000 euros), CAVM/CAPH (150 000 euros) et le DĂ©partement (20 000 euros), plus 244 000 d’emprunts par SIGH et 150 000 euros de fonds propres, soit un total travaux plus honoraires de 844 000 euros. Pas de doute, ce DEVA n’aurait pas vu le jour au 4Ăšme trimestre 2025 sans cette Ă©quipe publique Ă  son chevet.

Le fonctionnement au long cours du DEVA

Evidemment, le sujet est tellement complexe que sa vie future impose une structure de gestion Ă  haute performance humaine. Dans ce cadre, un appel Ă  projet oĂč une concurrence fĂ©roce s’est positionnĂ©e Ă  attribuer la gestion opĂ©rationnelle et au quotidien de ce guichet unique Ă  l’association Prim’Toit. En effet, cette structure spĂ©cialisĂ©e, notamment dans l’hĂ©bergement d’urgence, a absorbĂ© l’association AJAR reconnue historiquement sur ce territoire pour son fameux SAVU et plus globalement pour sa collaboration active avec le Parquet de Valenciennes. https://www.va-infos.fr/2022/05/25/la-fusion-primtoit-ajar-validee-a-lunanimite-des-administrateurs/

Accueil du DEVA

Le Directeur GĂ©nĂ©ral de Prim’Toit, Christophe FerraĂŻ, ne cachait pas sa satisfaction: « Je remercie Mme la Procureure de Valenciennes pour son choix difficile face Ă  de multiples propositions. Nous ne ferons pas Ă  la place de
 *(La Pose, Solia, etc.). Il y a aura 3 personnes Ă  temps plein sur ce site pour assurer l’accompagnement des victimes. Ce lieu est unique sur les 4 arrondissements oĂč nous travaillons (Valenciennois, CambrĂ©sis, Sambre-Avesnois, et Douaisis). Â»

Bien sĂ»r, cette heureuse ligne d’arrivĂ©e est Ă  mettre au crĂ©dit du travail inlassable par les diffĂ©rents procureurs prĂ©cĂ©dents, notamment Jean-Philippe Vicentini et François PĂ©rain, et bien sĂ»r grĂące Ă  la pugnacitĂ© de Christelle Dumont. Pour conclure cette issue positive sur un item qui le mĂ©rite tant, le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes rappelle qu’il y a deux attitudes face Ă  ce flĂ©au : « Dire que c’est la fatalitĂ© et ne rien faire ou agir ensemble. C’est la signature du Valenciennois, car nous savons rassembler nos forces dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Â» Ce dernier glisse un mot sur un autre drame, la disparition brutale fin mai du DGA de Prim’Toit, Sylvain jaumont https://www.va-infos.fr/2025/06/03/sylvain-jaumont-fauche-par-la-vie-a-38-ans/

Daniel Carlier

* Personnes en transition, et parfois source de conflit familial, voire de violences

* La Pose, Solia sont des associations sur le Valenciennois trĂšs actives sur ce sujet

Cet article BientĂŽt un guichet unique pour les victimes de violences intrafamiliales Ă  Valenciennes est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Saint-Amand) Le Dragon d’Eau vous attend cet Ă©tĂ©, gonflĂ© Ă  bloc !

13 juin 2025 Ă  06:39

InaugurĂ© en fĂ©vrier 2014, le Centre aquatique de l’Amandinois a fĂȘtĂ© ses 10 ans en 2024 mĂȘme si la coupure Covid (7 Ă  8 mois) rĂ©duit Ă  dix ans d’exploitation pleine en 2025. Cette construction rĂ©alisĂ©e par la commune de Saint-Amand-les-Eaux a aussi choisi une gouvernance spĂ©ciale. En effet, l’Europe face aux appĂ©tences des lobbys sur les Ă©quipements sportifs Ă  crĂ©er une nouvelle entitĂ© juridique, la fameuse SPL (SociĂ©tĂ© Publique Locale), sociĂ©tĂ© de Droit privĂ©e, mais composĂ©e de collectivitĂ©s locales. Cette souplesse est de plus en plus prisĂ©e par les communes, voire une intercommunalitĂ© nĂ©e autour d’un Ă©quipement sportif ou tout autre comme nous l’avons constatĂ© sur Valenciennes avec une SPL, gestionnaire du stationnement sur la ville centre. Avec 17 membres initiaux en 2014, la SPL est aujourd’hui composĂ©e de 19 communes. « Nous avons un public fidĂšle sur ces 19 collectivitĂ©s locales (38 800 en 2024 hors scolaire), mais Ă©galement des extĂ©rieurs malgrĂ© les nouveaux Ă©quipements aquatiques sur Valenciennes, Denain, voire Trith-st-LĂ©ger », prĂ©cise Alexandre Taisne. Bien sĂ»r, la qualitĂ© de ces Ă©quipements rĂ©cents est indĂ©niable, et les besoins sur le territoire demeurent immenses, mais les usagers sur l’Amandinois « trouvent peut-ĂȘtre une sĂ©curitĂ© et une diversitĂ© des activitĂ©s tout au long de l’annĂ©e Â», ajoute le Directeur technique. 

En 2014, ce centre aquatique de l’Amandinois s’est voulu Ă©cologique et Ă©conome en Ă©nergie, ce chemin est plus que jamais d’actualitĂ©. Par contre, la pandĂ©mie a modifiĂ© drastiquement certains comportements d’usagers de cet Ă©quipement. « Nous sommes passĂ©s totalement Ă  une billetterie digitale, il n’y a quasiment plus d’achat d’un ticket d’entrĂ©e sur site mĂȘme si cela est toujours possible Â», prĂ©cise Alexandre Taisne. Ensuite, le pratiquant recherche au sein de tous les Ă©quipements aquatiques plus que la simple pratique de la nage. TrĂšs rĂ©pandues, les activitĂ©s d’aquagym, d’aquabike sont prĂ©sentes au sein de cet Ă©quipement, mais « nous avons dĂ©veloppĂ© des nouveautĂ©s comme le Work Out, le Power Duo, l’Aqua boxing, le pilate en extĂ©rieur, sans oublier l’Aqua douce dans le cadre d’une rééducation, reprise de sport, pour une mobilitĂ© tout en douceur », commente Alexandre Taisne. Plus d’infos sur les activitĂ©s sur https://dragondeau.fr/

« Nageur Citoyen Â», un enjeu de sĂ©curitĂ© et sociĂ©tal

Autour de cet Ă©quipement, une rĂ©flexion sur la pĂ©dagogie de la nage Ă  destination des Ă©lĂšves en Ă©cole Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chie en amont. Si le MinistĂšre de l’Education nationale a mis sur la table une politique du « savoir nager Â» face aux noyades estivales rĂ©currentes. Sur le site du Dragon d’Eau, le choix a Ă©tĂ© de pousser cette initiation Ă  la nage, mais Ă©galement aux gestes de premier secours, afin de former non seulement une jeunesse sachant nager et en capacitĂ© de sauver des vies. Pour les dix ans de l’équipement, un rendu sur cette initiative originale a Ă©tĂ© organisĂ© en 2024 https://www.va-infos.fr/2024/03/31/le-savoir-nager-en-toute-securite-une-pedagogie-aussi/ ; « nous sommes en fin de cycle 2024/2025 pour les CM1 et CM2 dans le cadre de ce dispositif Nageur Citoyen. Nous travaillons avec 4 classes en mĂȘme temps chaque jour de la semaine et je rappelle que l’Education nationale a posĂ© une rĂšgle d’or, pas de mĂ©lange des publics. C’est pourquoi, il y a des crĂ©neaux pour les scolaires, d’autres pour le grand public et les activitĂ©s Â», prĂ©cise-t-il. 

La période estivale 2025

L’étĂ© constitue un moment Ă  part pour le Dragon d’Eau, car le mĂ©lange des publics est total autour d’animations, de structures gonflables de qualitĂ©, d’activitĂ©s diverses afin d’accueillir un large public. « Nous avons 20 salariĂ©s Ă  temps plein durant l’annĂ©e et nous prenons 4 Ă  5 saisonniers en plus pour cette pĂ©riode estivale Â», commente le Directeur Technique, coresponsable du site avec Mme Devaux, la Directrice Administrative et FinanciĂšre.

Comme un teasing de la saison, le Dragon d’Eau vous propose une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale le samedi 28 juin, le fameux « Summer Games 2025 Â». 

Ensuite, la phase classique de l’activitĂ© du « Dragon d’Eau » s’achĂšve le vendredi 04 juillet la pĂ©riode estivale dĂ©but le samedi 05 juillet jusqu’au dimanche 31 aoĂ»t.

 

Daniel Carlier

Cet article (Saint-Amand) Le Dragon d’Eau vous attend cet Ă©tĂ©, gonflĂ© Ă  bloc ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(CAVM) Plan de MobilitĂ©, ERBM, Grand Cavin, aide Ă  l’habitat, compte administratif
 !

12 juin 2025 Ă  06:00

(visuel port public de Saint-Saulve Ă  lire dans cet article)

Le PDM (Plan de Mobilité) du SIMOUV

Ce document administratif dĂ©battu dans les deux agglos parties prenantes au SIMOUV (Valenciennes MĂ©tropole et La Porte du Hainaut), syndicat mixte rĂ©gissant le transport public du Valenciennois, est d’une importance capitale pour la rĂ©duction des gaz Ă  effets de serre, bref pour la qualitĂ© de l’air que nous respirons !

Le vice-prĂ©sident en charge du climat, RĂ©gis Dufour Lefort, prĂ©sente ce PDM 2025-2035 dont l’approbation finale au SIMOUV est programmĂ©e fin 2025. Comme toujours sur un contrat d’ambition collective, les objectifs constituent l’axe principal des discussions. « Ce PDM (sur 10 ans) veut augmenter la part du vĂ©lo de 3% Ă  8%; les modes doux (pedibus
) de 27 Ă  30%, le transport partagĂ© (bus, tramway, TER) de 6% Ă  10%, et diminuer la part voiture de 63% Ă  51% Â», commente RĂ©gis Dufour Lefort. 

Pour atteindre ces donnĂ©es sur le Valenciennois, le PCAET (Plan Climat) « oeuvre au rééquilibrage entre l’usage de la voiture et des autres modes de transport Â», ajoute-t-il. Pour cela, des Hub de mobilitĂ© sont installĂ©s afin de permettre un changement de mode transport hors des centres urbains, la fin du contournement nord et l’A2/A23 « devraient apaiser le trafic routier dans la l’agglomĂ©ration », ajoute-t-il. Les autres modes de transport sont Ă©galement essentiels comme pour le dernier KM, la voiture Ă©lectrique, le vĂ©lo cargo pour les livraisons de proximitĂ©, et le transport fluvial plus que jamais important pour les marchandises des entreprises locales. « Nous voulons faire vivre ce PDM Â», conclut RĂ©gis Dufour Lefort.

Les réactions

Pour Xavier Jouanin, maire d’Onnaing et inlassable promoteur de la gratuitĂ© du transport public, le compte n’y est pas ! « Vous avez seulement 6% des personnes transportĂ©es par les bus et tramway mĂȘme si des efforts sur la pratique du vĂ©lo, les piĂ©tons, existent. Les agglo, de droite ou de gauche, de Dunkerque, Calais, Lens, Lievin, etc., sont passĂ©es Ă  la gratuitĂ©. Nous serons bientĂŽt la seule agglo (avec la CAPH) oĂč les transports publics ne seront pas gratuits. » Comme pour conforter une possibilitĂ© Ă  terme, il rappelle certains baromĂštres « avec le tramway le plus beau (Ă  l’époque) et le plus cher d’Europe. Aujourd’hui, nous avons une lourde charge financiĂšre (remboursement des emprunts), mais les grands projets industriels Ă  venir (et existants) vont ramener de nouvelles ressources fiscales (la taxe Versement Transport au profit du SIMOUV). ConcrĂštement, cette gratuitĂ© est censurĂ©e par le seul prĂ©sident du SIMOUV. Je souhaite un dĂ©bat juste et un vote de principe. Â» Attention, l’édile prĂ©cise aprĂšs les rĂ©ponses ci-dessous que ces commentaires ne sont pas « un constat sur le mandat du SIMOUV, mais le PDM est autre chose que le vĂ©lo et des aires de covoiturage ! Â».

De son cĂŽtĂ©, Quentin Omont, Ă©lu d’opposition Ă  la ville de Valenciennes, fustige ce PDM « avec un effet d’invisibilisation des vĂ©ritables enjeux. L’ancien PDU de 2013 Ă  2023 est un Ă©chec total, il a mĂȘme rĂ©ussi Ă  faire baisser de 7% Ă  6% le taux d’usage des transport publics ! La plupart des Ă©lus ne veulent pas que les choses changent. Votre inaction est mortifĂšre. Ce PDM est un rendez-vous ratĂ© ! Â» A ce titre, il souligne la rĂ©novation spectaculaire, voire des nouvelles, voiries comme les boulevards de Valenciennes sans oublier l’entrĂ©e nord oĂč des pistes cyclables sont amĂ©nagĂ©es Ă  chaque fois. « Elles participent Ă  une hausse de 10% du trafic routier Â», assĂšne-t-il.

Les réponses

Sur la polĂ©mique sur l’usage de la voiture, Laurent Degallaix rappelle « une fluiditĂ© dans Valenciennes. Vous voulez toujours opposer les vĂ©los aux voitures, les vĂ©los aux piĂ©tons, vous ĂȘtes toujours dans la contradiction. Alors oui, les usagers prĂ©fĂšrent la bagnole. C’est une nouvelle culture, cela prendra dix ans !» Beaucoup plus agacĂ©, il rĂ©pond au maire d’Onnaing : « La gratuitĂ© n’existe pas. On ne peut pas d’un cĂŽtĂ© me vider les poches (de l’agglo) et de l’autre demander la gratuitĂ© des transports (et de fait la participation des 2 EPCI). Je ne peux pas valider 98 Fonds de Concours (projets locaux financĂ©s Ă  50% par l’agglo), participer au dĂ©veloppement Ă©conomique des zones d’activitĂ©s, un parvis d’une Ă©glise et participer Ă  la gratuitĂ© du transport public. Nous sommes au rendez-vous sur tout le reste. Oui, cela pourrait ĂȘtre un dĂ©bat du dĂ©but de mandat 2026/2032 (ou 2033), mais il faut trouver le bon Ă©quilibre. On ne peut pas faire les deux ! »

Pour sa part, RĂ©gis Dufour Lefort rĂ©plique : « Je ne parle pas du passĂ©, je n’étais pas lĂ . A chaque nouvelle voirie (ou rĂ©novĂ©e), nous intĂ©grons des pistes cyclables. Ce n’est pas rien ! Ce PDM est une sacrĂ© Ă©volution. Chez nos voisins belges et nĂ©erlandais, cette transition a mis 30 Ă  40 ans. C’est un changement culturel ! Enfin, il faut aussi rappeler l’existence de ce transport dĂ©carbonĂ© sur le Valenciennois, le tramway innovant Ă  l’époque, car c’est 80 bus de moins sur les routes. Ensuite, les bus sont passĂ©s (en partie) au GNV, voire les navettes Ă©lectriques. Lorsque cette dette (du tramway) sera payĂ©e, nous pourrons aller plus vite ! Â» En filigrane, l’Objectif 1 (fonds europĂ©en) dĂ©crochĂ© par Jean-Louis Borloo a dĂ©bouchĂ©, sous la houlette de Francis DecourriĂšre, sur la construction d’un maillage du tramway sur le Valenciennois, et de la rĂ©novation lourde du centre de Valenciennes, pour un coĂ»t abyssal dont la trace financiĂšre sur le territoire restera indĂ©lĂ©bile, voire inexpliquĂ©e notamment sur la ligne T2. 

Pompe carburant GNV pour les bus et les particuliers/entreprises

Ali Ben Yahia, maire de Beuvrages et vice-prĂ©sident du SIMOUV, veut mettre en exergue le travail du SIMOUV : « SchĂ©ma cyclable, aire de covoiturage, les bus au GNV, le travail avec l’association ADAV. Ce PDM prend en compte des indicateurs rĂ©alistes. Je salue le travail du PrĂ©sident du SIMOUV. »

Enfin, Sandrine Gombert, maire de Petite-ForĂȘt et conseillĂšre rĂ©gionale, indique que « la rĂ©gion va encore rĂ©duire son soutien financier au SIMOUV. Il y a un Ă©quilibre financier Ă  trouver. Ce PDM aurait au moins pu prendre en compte la gratuitĂ© durant les pics de pollution ! Pour ma part, je pratique le vĂ©lo quotidiennement depuis une quinzaine d’annĂ©es et je ne vois pas actuellement de jeunes. Ils ne sont pas lĂ  ! Â»

L’ERBM

DĂ©cidĂ©ment, l’ERBM est un fil politique trĂšs prisĂ© du moment. Le 03 juin dernier, le PrĂ©sident de la RĂ©publique est venu rĂ©affirmer l’engagement initial de la rĂ©novation des citĂ©s miniĂšres, signĂ© en mars 2017 par Bernard Cazeneuve. En effet, l’ANRU Ă©tait plutĂŽt dĂ©diĂ© aux logements collectifs, voire concentration de maisons individuelles. Sauf que le logement plus diffus des citĂ©s miniĂšres passait Ă  la trappe. « Nous avons fait l’ERBM avant celui-ci Â», lance Jean-Marcel Grandame, le vice-prĂ©sident en charge du logement. 

ConcrĂštement, les 35 citĂ©s miniĂšres listĂ©es jusqu’en 2027 sont confirmĂ©es dans l’ERBM. Bien sĂ»r, outre les logements stricto sensu, les maires ont rĂ©ussi Ă  intĂ©grer les espaces publics attenants sauf que le financement de ces rĂ©novations/crĂ©ations a Ă©tĂ© complexe sur la durĂ©e. Sur la CAVM, les 3 citĂ©s miniĂšres sont confirmĂ©es sur CondĂ©-sur-l’Escaut, Vieux-CondĂ© et Fresnes-sur-Escaut. « Nous sommes prĂȘts sur les dossiers ERBM, contrairement Ă  d’autres EPCI moins avancĂ©s sur ces sujets Â», commente le prĂ©sident de la CAVM.

Statuts du syndicat Docks Seine Nord

Comme dans les contrats d’assurance, ce sont (parfois) les dĂ©libĂ©rations Ă  bas bruit dont la portĂ©e est maximale sur l’avenir d’un mode de transport, en l’espĂšce le fluvial. En effet, les Ă©lus communautaires devaient approuver des nouveaux statuts du syndicat Docks Seine Nord, gestionnaire des ports publics sur le Hainaut.

Sur les fonts baptismaux en 2017 avec une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e entre Valenciennes MĂ©tropole, La Porte du Hainaut et la CCI Grand Hainaut, ce syndicat change de gouvernance. En effet, les deux EPCI passent donc de 3 Ă  5 siĂšges au sein du comitĂ© syndical du syndicat mixte tandis que la CCI Grand Hainaut passe de 7 siĂšges Ă  1 siĂšge. Evidemment, les contributions respectives seront ajustĂ©es avec cette nouvelle rĂ©partition. ConcrĂštement, la conduite des ports publics de Saint-Saulve/Bruay et celui de Denain, dans la perspective du futur Canal Seine Nord Europe, passe sous l’égide des Ă©lus communautaires et plus consulaires. C’est un Ă©norme changement de gouvernance oĂč la donnĂ©e politique sera complĂštement intĂ©grĂ©e aux choix futurs
 concernant le transport fluvial partie intĂ©grante du PDM du SIMOUV ! C’est sans doute, la dĂ©libĂ©ration la plus structurante sur le temps long de cette soirĂ©e communautaire, car c’est une OPA des agglos sur l’usage et le dĂ©veloppement des ports publics du Hainaut.

Le Grand Cavin

C’est le retour du projet sur le site du Grand Cavin. Des pages et des pages ont relatĂ© l’aventure de ce projet sur 90 hectares, dĂ©criĂ© par certains, positivĂ© par d’autres, avec une version plus rĂ©duite. On passe d’un dossier de 90 hectares Ă  25 hectares oĂč le logement sera associĂ© Ă  un pĂŽle sportif. Dans ce cadre, nous lançons une Ă©tude pour une programmation urbaine avec un premier prĂ©-chiffrage. 

Sur ce dossier, Quentin Omont remarque que la PrĂ©sidence « est plus raisonnable, mais vous n’avez pas renoncĂ© totalement. Je souhaiterai connaĂźtre le montant de toutes les Ă©tudes inhĂ©rentes Ă  l’étude du projet prĂ©cĂ©dent sur le Grand Cavin, car c’est un fiasco ! Â»

Le maire de Marly, trĂšs concernĂ© par ce dossier, rĂ©pond tout de go : « Nous partageons des convictions, mais il n’est pas utile d’ĂȘtre outrancier. ArrĂȘtez d’opposer le dĂ©veloppement Ă©conomique et l’écologie. C’est un site Ă©cologique remarquable. J’espĂšre que ce nouveau projet participera, comme le prĂ©cĂ©dent, Ă  la renaturation de cette riviĂšre (Grand Cavin). Â»

Les aides à l’habitat

L’actualitĂ© brĂ»lante de « Ma Prime RĂ©nov Â» Ă©claire plus encore cette dĂ©libĂ©ration. En effet, la CAVM veut contrĂŽler plus sĂ©vĂšrement les aides Ă  la pierre en faveur des particuliers. « Nous constatons des audits thermiques de complaisance, des arnaques au devis, des mandataires financiers et administratifs oĂč le particulier est Ă©cartĂ©. C’est pourquoi, nous allons durcir l’éligibilitĂ© des opĂ©rateurs bĂ©nĂ©ficiaires des aides Ă  la rĂ©novation des façades Â», explique Jean-Marcel Grandame. 

Le compte administratif 2024

Quelques chiffres sur cette photo comptable 2024 de l’activitĂ© de Valenciennes MĂ©tropole. La CAVM est revenue une capacitĂ© de dĂ©sendettement de 2,6 annĂ©es (bon chiffre) « comme en 2022, malgrĂ© notre politique massive d’investissement Â», souligne Laurent Degallaix. Aucun recours Ă  l’emprunt en 2024 d’oĂč une section d’investissement dĂ©ficitaire et par suite une utilisation plus abondante de l’autofinancement via l’épargne. Bien sĂ»r, le transfert de la compĂ©tence dĂ©chets au SIAVED a un impact sur le compte administratif. Enfin, la fin des taxes sur la production, dont une part revenait aux EPCI, est compensĂ©e par un pourcentage de TVA. « Nous sommes de fait beaucoup plus dĂ©pendants de la consommation des mĂ©nages Â», conclut le PrĂ©sident de la CAVM.

Daniel Carlier

Cet article (CAVM) Plan de MobilitĂ©, ERBM, Grand Cavin, aide Ă  l’habitat, compte administratif
 ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

« L’Ecole Vert l’Avenir Â» oĂč comment nos jeunes imaginent l’écologie de demain

11 juin 2025 Ă  07:30

(Visuel de la classe de La Groise, prix du public)

Le SIDEC, syndicat mixte de l’énergie du CambrĂ©sis, est une collectivitĂ© territoriale regroupant 110 communes oĂč chaque annĂ©e une grappe d’écoles travaille tout au long du cursus sur un projet Ă©cologique. AprĂšs une premiĂšre Ă©dition en 2023/2024 de cette manifestation, baptisĂ©e « L’Ecole Vert l’Avenir Â», l’opus 2024/2025 a mobilisĂ© 240 Ă©lĂšves des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires de huit communes (Aubencheul-au-bac, Awoingt, Fontaine-Notre-Dame, La Groise, Maretz, Neuville-Saint-RĂ©my, RibĂ©court-la-Tour, et Villers-OutrĂ©aux). PrĂ©cisons que l’inscription par les enseignants  est volontaire !

Ainsi, durant toute l’annĂ©e scolaire, ces jeunes apprenants ont rĂ©flĂ©chi par classe Ă  une thĂ©matique au choix : L’agriculture et la production d’énergies renouvelables, les Ă©conomies d’énergie (Ă©co-gestes, maĂźtrise de la dĂ©penses Ă©nergĂ©tique), les nouveaux modes de mobilitĂ© douce, et le tri de valorisation des dĂ©chets. « En initiant le challenge Ecole Vert l’Avenir avec GRDF, nous affirmons notre volontĂ© d’associer les jeunes gĂ©nĂ©rations Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique », souligne Philipe Loyez, le PrĂ©sident de Territoire d’Energie CambrĂ©sis. Un propos dans la lignĂ©e d’Olivier Bertrand, dĂ©lĂ©guĂ© territorial GRDF CambrĂ©sis, oĂč « agir sur le comportement des citoyens est le premier objectif en matiĂšre de transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique. Â»

Deux votes, le jury et le public

Enfin, Ă  travers une rĂ©union XXL de ces 240 enfants au sein d’un complexe sportif sur la collectivitĂ© locale de Villers-OutrĂ©aux le vendredi 06 juin dernier, la clĂŽture de cette initiative annuelle a pris fin. En effet, une exposition des projets physiques, voire numĂ©riques, Ă©tait installĂ©e dans cette salle polyvalente. Dans l’attente des conclusions d’un jury, ces Ă©coliers ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une animation théùtrale Ă©cologique de qualitĂ© par la Cie « Ma Maison, Ma planĂšte Â».

Un organisateur de GRDF a rappelĂ© les modalitĂ©s de ces votes : « Pour le vote du public, nous avons eu 2 400 votes (uniques) pour le choix des meilleurs projets sur https://ecolevertlavenir.fr » Puis, un jury extĂ©rieur aux Ă©tablissements scolaires, composĂ© de l’ensemble des maires des 8 communes, des membres du CORBI, de la rĂ©gion Hauts de France, de l’ADEME, de la Chambre d’Agriculture, etc., a jugĂ© de la pertinence de ces crĂ©ations. 

Les lauréats


Prix du Public, classe sur la commune de La Groise

Le prix du public a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  une classe de l’école communale de « La Groise » dont le dossier d’une Ă©cole Ă©co-responsable sur le temps long a fait la diffĂ©rence. Toutes les thĂ©matiques sont abordĂ©es de la valorisation des dĂ©chets jusqu’à la production d’énergie en passant par le choix des matĂ©riaux. « Mes Ă©lĂšves espĂšrent que ces idĂ©es seront reprises par la municipalitĂ© dans le cadre ! Â», mentionne l’enseignante. Bien sĂ»r, si la crĂ©ation ex nihilo d’un groupe scolaire trace sa route sur un mandat plein, il est possible de collaborer par thĂ©matiques sur chaque Ă©cole communale afin de travailler Ă  minima sur un geste Ă©co-citoyen, gĂąchis alimentaire, dĂ©chets, rĂ©cupĂ©ration de l’eau de pluie, etc. Pensons trĂšs local pour agir trĂšs global ! Les laurĂ©ats ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de matĂ©riels, Ă©quipements,
 pour leur Ă©cole Ă  utiliser tout au long de l’annĂ©e.

Prix du Jury, Neuville Saint-Rémy

Ensuite, le prix du jury a rĂ©compensĂ© une Ă©cole communale sur Neuville Saint-RĂ©my pour son projet en cours sur les Ă©co-jardins. Cette fois, le travail est dĂ©jĂ  initiĂ© au sein de cette Ă©cole oĂč les Ă©lĂšves ont travaillĂ© depuis quelques annĂ©es sur la permaculture, un mariage heureux entre l’agriculture et une horticulture adaptĂ©e, mais Ă©galement une initiative sur la pollinisation et la protection des abeilles in fine. Une sortie sur Arras est prĂ©vue pour les gagnants dans le cadre de l’écologie du quotidien.

Bien sĂ»r, toutes les classes ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es pour leur engagement et leur travail tout au long de l’annĂ©e, hĂŽtel Ă  insectes, Ă©quipements Ă©colo,
 !

Cette session 2024/2025 « Ecole Vert l’Avenir » sera sans doute rĂ©itĂ©rĂ©e l’annĂ©e scolaire prochaine, mais surtout elle est dĂ©clinable sur les autres territoires de la rĂ©gion Hauts de France
 !

Daniel Carlier

Cet article « L’Ecole Vert l’Avenir Â» oĂč comment nos jeunes imaginent l’écologie de demain est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

❌