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Reçu hier — 25 avril 2025

Il alimente sa maison depuis 2016 avec des batteries de vieux ordinateurs !

25 avril 2025 à 08:33
Hp (1) 2025 04 25t100518.919

Depuis 2016, une maison fonctionne entièrement à l’électricité grâce à un système de batteries… issues de vieux ordinateurs portables. Pas de générateur au diesel, pas de batterie Tesla dernier cri, juste de la récup, de la patience et beaucoup d’ingéniosité.
Reçu avant avant-hier

Est-ce qu’un spa consomme réellement beaucoup d’électricité ?

24 avril 2025 à 09:00
Un spa gonflable à domicile.

Le spa gonflable, c’est le bonheur à domicile… mais à quel prix ? Avant de plonger tête la première, mieux vaut connaître les postes de dépense cachés derrière les bulles. Électricité, entretien, eau : on a tout compté.

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Pourquoi être poli sur ChatGPT coûte des millions à OpenAI, selon Sam Altman

22 avril 2025 à 09:26

Vous aussi, vous êtes très poli avec ChatGPT ? C'est très bien, mais cela coûte des dizaines de millions de dollars à l'entreprise, selon son patron, Sam Altman. Une dépense importante, qu'il faut toutefois nuancer. Et qui n'est pas vaine.

Des chercheurs ont créé un slime qui produit de l’électricité par pression mécanique

22 avril 2025 à 09:00
L'invention d'un slime qui produit de l'électricité pour alimenter les sols, les chaussures, etc.

Des scientifiques de l'Université de Guelph inventent un slime qui pourrait être utilisé dans de nombreux domaines : médical, énergie verte, robotique… Un matériau révolutionnaire !

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Pourquoi Sam Altman dit que la politesse sur ChatGPT coûte cher

22 avril 2025 à 09:24

Vous aussi, vous êtes très poli avec ChatGPT ? C'est très bien, mais cela coûte des dizaines de millions de dollars à l'entreprise, selon son patron, Sam Altman. Une dépense importante, qu'il faut toutefois nuancer. Et qui n'est pas vaine.

La pieuvre universelle CPREYCONNECT révolutionne le câblage électrique

Par :Badr
16 avril 2025 à 04:24
banniere pieuvre cprey m 66aa35630bf56Installer l’électricité dans une maison neuve ou en rénovation peut vite devenir complexe et chronophage. La pieuvre électrique, solution de câblage précâblée et prête à poser, simplifie grandement cette étape. Dans cet article, découvrez comment la gamme Cpreyconnect permet de gagner du temps sur le chantier tout en assurant une installation conforme, propre et évolutive […]

Information couleur du jour pour contrats électricité Tempo

9 avril 2025 à 17:44

Suite à une question posée en 2023, cette dépêche propose un état des lieux des sources librement accessibles (sans imposer un jeton pour accéder aux API pour obtenir de manière structurée l’information) permettant de suivre les jours en tensions pris en compte dans l’option tarifaire TEMPO chez EDF. Cette option tarifaire consiste à payer moins cher l’électricité à condition de la payer 3 fois plus cher 22 jours dans l’année : les jours en tensions, généralement durant l’hiver.

Cette option permet de lisser la charge sur le réseau de transport de l’électricité. Pour faire bon usage de cette option, il faut surveiller la couleur du jour pour déterminer s’il vaut mieux réduire le chauffage électrique et les autres sources de consommations électriques. L’information est affichée le jour même sur le compteur électrique, mais il peut être utile d’être prévenu. On peut consulter le site de EDF, mais il peut être plus intéressant de disposer d’une API pour récupérer cette information, et ainsi pouvoir l’intégrer dans un système domotique, par exemple.

    Sommaire

    Les anciennes APIs ne fonctionnent plus

    En effet, les forums domotiques attestent que c’était pourtant très utilisé, depuis le 29/08/2024 (avant-veille du changement de saison Tempo) les URL concernées (resp. couleur du jour+lendemain et compteurs saison en cours) répondent en erreur:

    Couleurs jour/lendemain
    Totaux en cours

    À la recherche d’une solution de remplacement

    On voit une autre URL apparaître ces derniers jours sur les forums, mais elle ne donne pas spécifiquement les couleurs jour/lendemain mais des compteurs: nombre de jours bleus, rouges et blancs depuis le début de l’année. Il faudrait donc déduire la couleur du jour en fonction de ce qui change d’un jour à l’autre! On a vu plus simple, mais comme ça marche pas on ne risque pas de l’utiliser:
    URL nouvelle

    {
        “errors”: [],
        “content”: [
            {
                “typeJourEff”: « TEMPO_BLANC »,
                “libelle”: « TEMPO BLANC 2024 2025 »,
                “nombreJours”: 43,
                “premierJour”: « 2024-09-01 »,
                “dernierJour”: « 2025-08-31 »,
                “premierJourExclu”: null,
                “dernierJourExclu”: null,
                “nombreJoursTires”: 0,
                “etat”: “OUVERTE”
            },
            {
                “typeJourEff”: « TEMPO_BLEU »,
                “libelle”: « TEMPO BLEU 2024 2025 »,
                “nombreJours”: 300,
                “premierJour”: « 2024-09-01 »,
                “dernierJour”: « 2025-08-31 »,
                “premierJourExclu”: null,
                “dernierJourExclu”: null,
                “nombreJoursTires”: 12,
                “etat”: “OUVERTE”
            },
            {
                “typeJourEff”: « TEMPO_ROUGE »,
                “libelle”: « TEMPO ROUGE 2024 2025 »,
                “nombreJours”: 22,
                “premierJour”: « 2024-11-01 »,
                “dernierJour”: « 2025-03-31 »,
                “premierJourExclu”: null,
                “dernierJourExclu”: null,
                “nombreJoursTires”: 0,
                “etat”: « NON_COMMENCEE »
            }
        ]
    }

    Le site d’EDF utilise une API interne indiquant la couleur, jour par jour, pour une plage de dates donnée. Il faut remplir quelques en-têtes HTTP pour que la requête soit acceptée :

    curl \
        'https://api-commerce.edf.fr/commerce/activet/v1/calendrier-jours-effacement?option=TEMPO&dateApplicationBorneInf=2023-9-12&dateApplicationBorneSup=2023-9-15&identifiantConsommateur=src' \
        -H 'accept: application/json, text/plain, */*' \
        -H 'cache-control: no-cache' \
        -H 'content-type: application/json'

    Exemple de réponse:

    {
        “errors”: [],
        “content”: {
            “dateApplicationBorneInf”: « 2023-09-12 »,
            “dateApplicationBorneSup”: « 2023-09-16 »,
            “dateHeureTraitementActivET”: « 2024-09-11T11:19:26Z »,
            “options”: [
                {
                    “option”: “TEMPO”,
                    “calendrier”: [
                        {
                            “dateApplication”: « 2023-09-12 »,
                            “statut”: « TEMPO_BLEU »
                        },
                        {
                            “dateApplication”: « 2023-09-13 »,
                            “statut”: « TEMPO_BLEU »
                        },
                        {
                            “dateApplication”: « 2023-09-14 »,
                            “statut”: « TEMPO_BLEU »
                        },
                        {
                            “dateApplication”: « 2023-09-15 »,
                            “statut”: « TEMPO_BLEU »
                        }
                    ]
                }
            ]
        }
    }

    Ces APIs semblent répondre en erreur « La syntaxe de la requête est erronée » aléatoirement lorsqu’on y accède avec curl. Une requête peut fonctionner une fois puis subitement cesser de répondre. S’agit-il d’une limitation du nombre de requêtes venant de la même IP? D’une authentification à effectuer pour avoir le droit de faire des requêtes? Ou juste d’un système complètement buggé qui plante une fois sur 10?

    Pour ceux, que j’imagine nombreux, a qui cela va poser problème et qui ne veulent (ou peuvent) obtenir l’info via un module téléinfo à monter sur son compteur, il y a une URL dont je n’ai pas trouvé référence sur le site de RTE (qui ne propose que des API à jetons) qui se trouve en regardant le github source d’un site tiers donnant également l’info:
    Source tierce

    L’info délivrée par le compteur arrive en prime bien plus tardivement: En début de soirée au lieu de fin de matinée. C’est parce qu’elle transite par Enedis, une autre entreprise qui se charge de la distribution de l’électricité (les lignes à basse tension et les compteurs électriques).

    On peut donc utiliser cette indirection ou regarder les sources afin de trouver l’URL en question, pour laquelle on a une info hélas bien plus verbeuse où il faut faire son marché : on récupère un JSON de tous les jours écoulés depuis le début de la saison en cours, et il faut :

    — extraire l’info aux bonnes dates,
    — refaire ses compteurs de jours bleu/blanc/rouge pour savoir s’il reste des jours rouges ou blancs prévus avant la fin de l’hiver,
    — traiter le flag “fallback” qui, selon la documentation, indique un mode dégradé, mais ce flag ne semble jamais être mis à “true” dans l’historique des données disponibles, et son rôle exact n’est pas clair.

    Conclusion

    Il est au final navrant qu’EDF remplace un truc simple qui marchait très bien par un machin alambiqué qui tombe en marche une fois sur 10…

    Je ne donne pas l’URL librement accessible, mais non documentée, de RTE car je n’aimerais pas qu’elle croule sous les demandes: Ceux qui sont capables de l’utiliser de manière raisonnée sans exploser des quotas sauront bien la trouver avec les infos données!

    (RTE, Réseau de Transport de l’Électricité est l’entreprise qui s’occupe du réseau électrique à haute tension en France. Ce sont eux qui déterminent les jours où le réseau va être très chargé, et c’est ça qui détermine le prix de l’électricité).

    Un avantage à l’utiliser, c’est que l’info est disponible encore plus tôt qu’elle ne l’était chez EDF (c’était généralement MAJ peu après 11h00), permettant d’anticiper encore un peu plus un jour rouge, sachant qu’ils sont souvent en série, si on a quelques lessives à lancer…

    S’il y a des suggestions d’alternatives (sans jetons d’API) non citées, merci de les indiquer en commentaires.

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    Conclusion et récap

    Une thèse de Brett Christopher

    Alors c’est le moment de récapituler tout ce qu’on vient de voir. Première chose : cette vidéo est largement basée sur la thèse de Brett Christopher - un économiste / commentateur politique - développée dans son livre “The price is wrong. Why capitalism won’t save the planet ?” J’ai trouvé ce bouquin particulièrement intéressant, bien sourcé et argumenté… D’où cette vidéo.

    Cadre d’analyse

    D’abord le cadre : si la lutte contre le RC implique sobriété et transformation des usages, on a uniquement évoqué dans cet épisode la décarbonation de la production d’électricité. Plus précis encore, on n’a parlé de l'écosystème des “renouvelables” dont on a réduit la définition à : panneaux solaires + éoliennes. Donc pas l’hydroélectrique, pas le biogaz, pas les différentes solution de stockage d’électricité : batteries, hydrogène, step…

    Ce cadre d’analyse peut paraître très restreint mais comme “panneaux solaires” et “éoliennes” sont des leviers majeurs pour réussir la transition, ça a du sens de s’y intéresser de près.

    On ne construit pas assez de renouvelables

    Dans ce cadre donc, on a vu que même si on se bouge les fesses, la vitesse à laquelle on installe des renouvelables accélère : bonne nouvelle, on ne se les bouge pas assez si on prend comme référence le scénario Net Zero 2050 de l’AIE. Pourquoi ce retard ?

    Pourtant, the price is right

    Les défenseurs du seul marché comme solution ont tendance à dire : “la réponse se trouve dans les coûts”. Entre électricité fossile et électricité renouvelable, le marché sélectionnera automatiquement la solution la moins chère. Donc oui il a fallu des subventions étatiques pour que l’industrie renouvelable démarre (comme quoi la solution de marché n’implique pas que lui finalement…) mais si on regarde les LCOE actuels - indicateurs de coût de référence - on voit que les renouvelables sont désormais très compétitifs. Conclusion : si ça ne va pas assez vite, ça ne peut pas être de la faute du marché. Il doit y avoir quelques chose qui l’empêche de faire son office.

    C’est la faute de l’intermittence

    Le premier coupable potentiel dont on a parlé c’est l’intermittence : le vent et le soleil ne souffle et ne brille pas toujours pile quand on en a besoin. Si cette intermittence n’est pas un souci dans les pays développés au seint desquels la demande d’électricité augmente peu, ce n’est plus la même histoire dans des pays en fort développement comme en Chine - et peut-être bientôt en Inde - où l’infrastructure électrique doit s’agrandir très rapidement. Les chinois installent encore beaucoup de centrales à charbon pilotables pour s’assurer de pouvoir produire de l’électricité quand ils en auront besoin. En effet, certaines technologies de stockage qui permettraient du 100% renouvelable - notamment pour cette histoire de stockage inter saisonnier - ne sont pas encore matures. Donc construire plein de renouvelables dans un pays où la demande n’augmente presque pas, pas de souci, on utilise les centrales pilotables existantes pour combler le manque… Mais dans un pays où la demande d’électricité explose… Pas trop le choix, il faut prévoir du pilotable en plus. Comme la Chine est assise sur les deuxième réserves mondiales et qu’elle a déjà plein de charbon en activité, c’est ce qui est le plus simple pour elle. Et il faut espérer que l’Inde, qui est assise sur les 3ème réserves mondiales, ne fera pas le même calcul.
    Donc l’explication par l’intermittence est surement pertinente pour un pays comme la Chine. Mais pas pour l’Europe ou les Etats-Unis où la demande en électricité augmente peu.

    C’est la faute des gouvernements

    Le prochain coupable sur la liste serait alors nécessairement une administration publique lente et tatillonne qui met des lustres à délivrer les permis de construire. On n’a pas particulièrement cherché à développer ce point mais attention à bien comprendre que 1/ pour une administration plus rapide il faut peut-être aussi prévoir plus de moyens et 2/ qu’il semble naturel de prendre le temps de faire des études d’impact avant de construire quoi que ce soit et notamment de s’assurer que les populations qui devront vivre à côté de ces infrastructures sont OK avec ça.
    Plutôt que de creuser cette éventuelle lenteur de l’Etat, coupable idéal des pro-marchés, Brett Christopher en propose un autre : le marché lui-même.

    C’est la faute du marché

    Parce que ce qui compte pour une entreprise néolibérale, ce n’est pas le coût de l’infrastructure, mais bien la différence entre le prix de vente et le coût. Autrement dit, le profit. Celui-ci doit être suffisamment juteux pour attirer les capitaux privés.

    Or, première chose, la rentabilité des renouvelables - souvent sous la barre des 10% - est inférieure à celle de l’industrie d’extraction fossile - souvent au-dessus des 10%. C’est pour ça que les Exxon et Total de ce monde préfèrent investir dans le business as usual plutôt que la disruption renouvelable.
    Deuxième chose, les indicateurs de coûts de référence - les LCOE - n’incluent ni le coût du foncier ni celui du raccordement. C’est normal, car ceux-ci sont très contextuels. Ils bougent tellement en fonction des pays et des régions que ça n’aurait pas de sens de les ajouter dans un indicateur moyen. Mais du coup, conclusion : les LCOE ne donnent pas toujours le bon ordre de grandeur sur les écarts de coût entre telle et telle technologie.

    Mais surtout troisième chose, il faut parler du prix de vente de l’électricité qui n’est pas le même pour les renouvelables et pour les centrales fossiles pilotables - qui sont assurées de profiter 1/ des prix élevés des heures de pointes et 2/ des revenus liés au marché de capacité. Le marché de capacité c’est un endroit où les centrales vendent leur capacité à produire, leur pilotabilité en quelque sorte. Donc c’est un marché duquel les renouvelables intermittents sont exclus d’office.
    Donc le fonctionnement même d’un marché de l’électricité concurrentiel - déjà parfaitement implanté dans de nombreux pays et qui semble devenir la norme - suppose que l’électricité renouvelable ne sera pas vendue au même prix que l’électricité fossile. Encore un argument qui nous dit que les LCOE - indicateurs de coûts qui ne disent rien sur des revenus - ne sont pas pertinents pour nous informer des décisions que prendront des investisseurs à la recherche du profit maximal.

    Le risque de volatilité

    Mais mais mais… Ce n’est toujours pas tout. Parce que de toute manière, l’investissement privé dans le secteur électrique est par définition proscrit par la volatilité des prix sur le marché de l’électricité, surement le marché le plus volatile de la planète à cause de sa manière “éclatée au sol” il faut bien le dire de fixer le prix, sur le coût variable de la centrale la plus chère dont on a besoin pour produire… A cause de cette volatilité, on en a parlé dans la série de vidéo sur le fonctionnement du marché, l’investissement privé ne se fait jamais sans l’intervention de la puissance publique.
    Pas d’investissements sans la puissance publique
    On a vu qu’il existe plusieurs méthodes d'intervention : la subvention à la construction, l’aide au financement ou encore le must du must le prix garanti
    De l’importance des mesures de soutient
    Et puis on a illustré l’importance de ces politiques de soutient avec deux exemples : l’espagne et le royaume-uni.

    Il faut réguler pour créer un marché dérégulé

    On aboutit alors à une conclusion très intéressante : pour créer un marché de l’électricité fonctionnel composé d’entreprises privées en concurrence, l’état doit en réalité “réguler” bien plus que de “déréguler”. Et surtout, il doit intervenir à tous les étages. Pourquoi ? Parce qu’il faut sans arrêt surveiller les entreprises financières qui cherchent à exploiter les failles du système. Et puis parce que la grande solution pour lutter contre la volatilité des prix, les contrats de long-terme, n’est ni généralisable ni particulièrement attractive. En effet, un contrat de lon-terme c’est un accord entre une entreprise et une centrale pour la livraison à un prix fixé à l’avance, d’une certaine quantité d’électricité sur une période donnée. Sauf nécessairement, parce que la réalité économique et météorologique est fluctuante, la quantité indiquée dans le contrat sera par rapport aux besoin de l’entreprise ou aux capacités de production de la centrale, soit trop faible, soit trop forte. Donc quoi qu’il arrive, soit la centrale pour sa production réelle soit l’entreprise pour sa demande réelle reste exposée aux prix de marché pour la différence. Mais, vu comment les prix de l’électricité peuvent faire du x1000, cette différence peut tout à fait mettre à genoux n’importe quelle entreprise. En réalité, la seule institution avec les épaules assez solide pour supporter ce risque : ce sont les états… Donc en fait seuls la solution des contrats de prix garantis par la puissance publique est pérenne… Encore une fois, la solution au problème posé par le marché : c’est l’état.

    Le monopole naturel

    La question devient : pourquoi s’acharner à avoir une gestion électrique privée - on sait que le privé est balèze en “initiative individuelle” et “concurrence” - dans un domaine où de toute évidence - les maîtres mots sont : “planification” et “collaboration” ? On sait pourtant bien que dans ce cas, ce sont les monopole publics qu’il faut favoriser.

    Le monopole serait moins cher

    Si l’innovation technologique, la construction et même potentiellement la maintenance des centrales électriques peut être soumise à la concurrence, pourquoi ne pas confier la propriété et la gestion ce ses dernières à un monopole de service public ? Ce serait beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins cher ! Parce qu’on l’a vu, prévoir une rentabilité de 12% pour les actionnaires et de 8% pour les banquiers, ça nécessite un prix de l’électricité 50% plus élevé que si l’ensemble des renouvelables étaient détenus par un monopole public s’endettant à moindre coût. On a vu aussi d’ailleurs que, les fermes éoliennes et solaires sont organisées en SPV, en entreprises projet, de manière à isoler le risque financier. Preuve que les financiers n’ont absolument pas confiance en la rentabilité des renouvelables : à cause de la volatilité du prix de l’électricité - le marché ne permet pas l’investissement - et aussi de la révocabilité des accords passés avec les gouvernements.

    Pourquoi ne débattons nous pas alors de la Re-mise en place d’un monopole public de l’électricité ? Comme toujours, la réponse est idéologique : le néolibéralisme - même là où il est le plus inefficace - a toujours le vent en poupe dans l’esprit des décideurs.


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