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Reçu hier — 17 novembre 2025

C’est inédit : une IA a planifié, exécuté et documenté une cyberattaque, les experts parlent d’un tournant

Alors que l’intelligence artificielle s’impose dans la cybersécurité, Anthropic révèle la première campagne de cyberespionnage menée presque entièrement par une IA. Des hackers auraient détourné Claude pour automatiser des attaques complexes à grande échelle, mettant en lumière autant les...

Les limites des garde-fous : comment les principaux outils d’IA réagissent face aux manipulations malveillantes

17 novembre 2025 à 10:00

Une récente série de tests menée par une équipe de chercheurs spécialisés en cybersécurité met en lumière des failles préoccupantes dans les comportements des modèles d’IA les plus connus. Les expériences montrent qu’un langage adouci, reformaté ou simplement masqué suffit parfois à contourner les mécanismes de protection pourtant présentés comme robustes. Cette étude, réalisée dans ... Lire plus

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Akira : l’évolution d’un ransomware qui chiffre jusqu’aux VM Nutanix

17 novembre 2025 à 09:45

Au-delà d’Hyper-V et d’ESXi, Akira a aussi chiffré des VM Nutanix.

Le bulletin que la CISA consacre à ce ransomware vient d’être mis à jour pour intégrer cette information… entre autres.

La version initiale datait d’avril 2024. Un an et demi plus tard, les techniques ont évolué sur toute la ligne, de l’accès initial à l’extorsion. Quant au chiffrement de VM Nutanix*, il a été constaté dans le cadre d’un incident survenu en juin 2025. Au début de la chaîne d’attaque, il semble y avoir eu la faille CVE-2024-40766 (contrôle d’accès défaillant dans les pare-feu SonicWall).

Des accès initiaux via Veeam

La version d’avril 2024 évoquait un accès initial via des VPN sans MFA. Essentiellement de marque Cisco, était-il précisé, avec deux vulnérabilités citées. L’une et l’autre localisées dans l’interface web d’ASA (Adaptitve Security Appliance) et de FTD (Firepower Threat Defense). La première (CVE-2020-3259) permet de récupérer du contenu en mémoire sans authentification. La deuxième (CVE-2023-20269) ouvre la voie à des attaques de force brute ou à la mise en place de sessions VPN SSL avec un utilisateur non autorisé.

D’après la nouvelle version du bulletin, à laquelle a contribué l’OFAC (Office anti-cybercriminalité français), l’arsenal d’accès initial s’est diversifié. Avec notamment :

  • CVE-2020-3580, autre vulnérabilité sur l’interface web d’ASA et FTD, permettant un XSS sans authentification
  • CVE-2023-28252, faille dans le CLFS (service de journalisation Windows utilisé par les programmes s’exécutant en mode utilisateur ou noyau), utilisée pour l’élévation de privilèges
  • CVE-2024-37085 (contournement d’authentification dans ESXi via Active Directory)
  • CVE-2023-27532 et CVE-2024-40711, qui touchent toutes les deux Veeam Backup & Replication (la première permet d’exfiltrer des authentifiants chiffrés depuis la base de données de config ; la deuxième ouvre la porte à une RCE par désérialisation de données malicieuses)

Zemana AntiMalware détourné pour stopper les antivirus

Sur la phase de reconnaissance, la mise à jour du bulletin ajoute peu d’éléments. Sinon l’utilisation de nltest /dclist: et de nltest /DOMAIN_TRUSTS.

Parmi les outils dont se servent les affiliés d’Akira figurent NetScan, Advanced IP Scanner et SoftPerfect. Mimikatz et LaZagne aussi, pour récupérer des authentifiants.

La version initiale signalait le recours à un outil légitime (Zemana AntiMalware) pour stopper les processus liés à des antivirus.

La mise à jour y ajoute l’exploitation d’outils d’accès distant tels AnyDesk et LogMeIn pour établir une persistance et se fondre dans l’activité admin.

La protection des disques virtuels neutralisée

La version initiale du bulletin apportait peu d’informations sur la manière dont les affiliés d’Akira obtenaient des privilèges.

La mise à jour en dit davantage, entre exploitation de services comme Veeam.Backup.MountService.exe et ajout de nouveaux comptes utilisateurs au groupe admin.
Elle mentionne un incident dans lequel la protection VMDK a été contournée en éteignant temporairement la VM du contrôleur de domaine. Les VMDK ont alors été copiés et attachés à une nouvelle VM. Cela a permis d’extraire le fichier NTDS.dit et la hive SYSTEM (groupe logique de clés, sous-clés et valeurs de registre) ; pour, au bout, compromettre un compte d’administrateur de domaine.

Un chiffrement hybride et personnalisable

Quantité d’outils ont été mis à profit pour l’exfiltration de données. 7-zip et WinRAR en font partie, comme FileZilla, RClone et WinSCP.

Pour établir des canaux de commande et de contrôle, AnyDesk, Cloudflare Tunnels, MobaXterm, Ngrok et RustDesk ont été mis à contribution.

Dans certain cas, à peine 2 heures se sont écoulées entre l’accès initial et l’exfiltration.

Le schéma de chiffrement utilisé par Akira était pour l’essentiel déjà établi en avril 2024. Hybride, il associe un cipher ChaCha20 et un système à clé RSA publique. L’ensemble permet un chiffrement total ou partiel, tout en le personnalisant selon le type et la taille de fichiers.

Afin de compliquer la récupération et l’analyse forensique, des commandes PowerShell sont utilisées pour supprimer les copies VSS.

Des options pour ne cibler que les VM

La première version d’Akira était écrite en C++. Sa deuxième incarnation, repérée à l’été 2023, est écrite en Rust. Elle est dotée d’une couche de protection supplémentaire compliquant l’analyse dynamique. Ainsi que d’une gestion des threads, améliorant l’efficacité du processus de chiffrement. Elle peut par ailleurs être déployée exclusivement contre les VM (paramètre vmonly) et stopper ces dernières (stopvm).

Akira est associé aux groupes connus sous le nom de Gold Sahara, Howling Scorpius, Punk Spider et Storm-1567. Il pourrait avoir des liens avec feu Conti.

* Lors d’une récente conférence, Gartner a prédit qu’à l’horizon 2028, 35 % des workloads VMware seraient passés sur une autre plate-forme. Le cabinet américain a suggéré d’envisager en premier lieu Nutanix. Pas tant pour les prix que pour les capacités fonctionnelles.

Illustration générée par IA

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Reçu — 16 novembre 2025
Reçu — 15 novembre 2025
Reçu — 14 novembre 2025

ImunifyAV - Le scanner qui exécute les malwares

Par :Korben
14 novembre 2025 à 05:44

ImunifyAV, le scanner AV qui protège 56 millions de sites Linux, vient de se faire pwn par le malware qu’il essayait de détecter. Et c’est pas la première fois…

En effet, Patchstack vient de révéler une faille RCE critique dans ImunifyAV, qui je le rappelle est un scanner antivirus gratuit ultra répandu dans l’hébergement mutualisé. Le problème en fait c’est que AI-bolit, le composant qui déobfusque le code PHP malveillant pour l’analyser, utilise la fonction call_user_func_array sans vérifier les noms de fonctions qu’elle exécute.

Boooh ! Du coup, vous uploadez un fichier PHP malveillant spécialement conçu pour l’occasion par un attaquant, ImunifyAV le scanne pour voir si c’est un malware, le déobfusque pour comprendre ce qu’il fait, et hop, le code malveillant s’exécute avec les privilèges du scanner.

Game over.

Hé pour qu’un antimalware détecte un virus, il doit analyser son code mais si les cybercriminels obfusquent leur malware pour cacher le code, l’antimalware doit alors le déobfusquer avant d’analyser. Mais déobfusquer du code PHP, ça veut dire aussi l’exécuter partiellement pour voir ce qu’il fait vraiment… d’où cette RCE.

La faille affecte donc toutes les versions avant la 32.7.4.0 et le correctif apporte juste une fonctionnalité de whitelist de fonctions autorisées pendant la déobfuscation. Il était temps, même si maintenir une whitelist de fonctions safe, à terme c’est un cauchemar car y’a des centaines de fonctions dans PHP. Certaines sont safe seules mais dangereuses combinées et je pense que les cybercriminels trouveront toujours un moyen de contourner cette whitelist.

En tout cas, comme je le laissais entendre en intro, c’est pas la première fois qu’AI-bolit se fait avoir sur la déobfuscation. En 2021, Talos avait déjà trouvé une faille sur unserialize dans le même composant. C’est la même blague car pour analyser du code malveillant sérialisé, il faut le désérialiser. Et désérialiser du contenu malveillant sans validation, ça fait “pwn” !

Voilà, 2 fois en 4 ans sur le même composant, c’est pas ce que j’appelle un accident. C’est un problème structurel car détecter du malware sans l’exécuter, c’est quasi impossible avec du code dynamique. Les signatures statiques ça marche bien pour les virus classiques mais face à du PHP obfusqué qui se reconstruit à l’exécution, vous êtes obligé de lancer le code pour voir ce qu’il fait vraiment. Et là, on est forcement en zone grise…

Même si on exécute du code potentiellement malveillant dans un environnement censé être isolé, si celui-ci “fuit” ou si le code malveillant trouve un moyen de sortir de la sandbox, vous avez une RCE. Et comme ImunifyAV tourne avec les privilèges nécessaires pour scanner tous les fichiers d’un serveur mutualisé, si vous compromettez cet antivirus, vous avez potentiellement accès à tous les sites hébergés sur la machine.

Si vous voulez tester, voici le proof of concept :

<?php
$data = "test";

$payload = "\x73\x79\x73\x74\x65\x6d"("\x74\x6f\x75\x63\x68\x20\x2f\x74\x6d\x70\x2f\x6c\x33\x33\x74\x2e\x74\x78\x74\x20\x26\x26\x20\x65\x63\x68\x6f\x20\x22\x44\x45\x46\x2d\x33\x36\x37\x38\x39\x22\x20\x3e\x20\x2f\x74\x6d\x70\x2f\x6c\x33\x33\x74\x2e\x74\x78\x74");
eval("\x70\x61\x63\x6b"($payload));
?>

Placez ensuite ce poc.php quelque part, puis lancez le scanner ai-bolit dessus, et ça devrait créer un fichier dans /tmp si vous êtes à risque.

php ai-bolit.php -y -j poc.php

Voilà, si vous gérez des serveurs avec ImunifyAV, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Une bonne mise à jour !

Et bien sûr, si vous vous inquiétez, sachez que y’a aucun moyen de savoir si vous avez été compromis avant le patch. Faut patcher, et prier pour que personne n’ait exploité la faille entre sa découverte et sa publication.

Bon courage !

Source

Reçu — 13 novembre 2025

Voici comment mieux protéger le contenu sensible de vos réunions sur Microsoft Teams

13 novembre 2025 à 17:02

Microsoft a annoncé, le 13 novembre 2025, le déploiement d'une nouvelle fonctionnalité qui bloquera automatiquement les captures d'écran et les enregistrements pendant les réunions. Un outil attendu depuis plusieurs mois et qui répond à un besoin concret dans de nombreuses entreprises.

Le PRA se réinvente à l’heure du Cloud et de l’automatisation

13 novembre 2025 à 12:01

Si aucun fournisseur d’infrastructure n’est totalement à l’abri d’un feu de datacenter ou d’une catastrophe naturelle majeure, la cyberattaque est aujourd’hui la menace n°1 pour les données. Les sauvegardes sont un moyen de redémarrer le SI… si celles-ci n’ont pas été elles-mêmes détruites par l’attaquant !

« Si les sauvegardes peuvent permettre à une entreprise de repartir, il faut encore que celles-ci soient saines , au risque de repartir sur un PRA déjà infecté. Il est donc aujourd’hui indispensable d’intégrer des solutions de sécurité dans les outils de sauvegarde » explique Maxime Baudout, Manager de l’équipe Infrastructure de Jiliti.

Maxime Baudout, Manager de l’équipe Infrastructure de Jiliti

« On retrouve de plus en plus de fonctions cyber  intégrées dans les outils gérant les PRA. Cela va du chiffrement de bout en bout lors d’un PRA externalisé pour garantir que les données ne seront pas lues par le prestataire, à des outils avancés d’inspection des données. » ajoute-t-il.

Illustration de cette convergence entre outils de sauvegarde et cyber, Acronis qui propose désormais une plateforme MSP multi-tenant, pour assurer la sauvegarde des données et la reprise d’activité, l’activité historique de l’éditeur, mais aussi de la cybersécurité avec la protection de la messagerie, de la protection endpoint avec un EDR, du RMM management et du DLP.

Le Cloud, un coup de jeune pour les PRA

L’autre grande tendance forte qui pousse à la refonte des PRA, c’est bien évidemment le Cloud.

Stéphanie Ledoux, PDG et fondatrice d’Alcyconie.

« Les PRA modernes s’appuient de plus en plus sur des solutions hybrides combinant cloud, automatisation, et orchestration des processus de bascule » explique Stéphanie Ledoux, PDG et fondatrice d’Alcyconie. « L’automatisation des tests, la réplication temps réel des données critiques et l’utilisation de plateformes d’orchestration permettent de réduire le temps de bascule et de simplifier les tests réguliers — une étape encore trop souvent négligée. »

Et d’ajouter qu’une approche modulaire des PRA par service ou par périmètre critique doit faciliter aussi leur actualisation. « Ces technologies transforment le PRA en un processus dynamique et non plus en un simple document figé. »

Outre les ressources internes, il est devenu nécessaire d’intégrer à ces PRA les données stockées sur les infrastructures IaaS, PaaS et même SaaS.

« Un plan de reprise d’activité efficace doit pouvoir s’appliquer à l’ensemble de l’infrastructure informatique, quels que soient les environnements utilisés » résume Richard Cassidy, Field CISO EMEA de Rubrik. « Notre solution prend en charge les infrastructures sur site, les environnements cloud, hybrides et SaaS (tels que Microsoft 365 ou Salesforce). L’organisation des sauvegardes est structurée selon des règles de gouvernance adaptées aux priorités de l’entreprise, ce qui permet d’optimiser les processus de sauvegarde, de limiter les coûts d’exploitation et de moderniser les architectures existantes. »

L’éditeur pointe l’intérêt d’une solution Cloud offrant une gestion centralisée et une automatisation basée sur des règles préétablies. Un moyen aussi de contenir les coûts liés à la mise en œuvre d’un PRA. Cette approche contribue à simplifier les opérations informatiques, en s’affranchissant des contraintes associées à des outils anciens ou à des infrastructures complexes. »

Le stockage Cloud S3 est aujourd’hui totalement supporté par les principaux logiciels de sauvegarde et un PRA 100 % Cloud et managé apparaît comme une solution particulièrement intéressante pour les ETI et PME dont les moyens de sauvegarde ne sont pas toujours très fiables.

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Régis Karakozian, directeur Cloud chez KDDI France.

Régis Karakozian, directeur Cloud chez KDDI France 

« L’analyse d’impact métier est cruciale »

« Avant tout, il est crucial d’opérer une analyse d’impact métier (BIA) pour identifier les services critiques, les priorités de reprise, et les délais tolérables d’interruption (RPO/RTO). Cette étape doit se faire en étroite collaboration avec les directions métier, car un PRA n’est pas qu’une question IT.

La documentation du plan, son automatisation, ainsi que la régularité des tests sont aussi essentielles. Un PRA n’a de valeur que s’il est testé régulièrement (au moins 1 fois par an), maintenu à jour et capable d’être activé rapidement. Il faut également prévoir une communication de crise, incluant les parties prenantes internes et externes. »

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Maxime Baudout, Manager de l’équipe Infrastructure de Jiliti

Maxime Baudout, Manager de l’équipe Infrastructure de Jiliti

« L’automatisation permet d’orchestrer un PRA de bout en bout.»

« Les nouvelles technologies ont fait fortement évoluer la gestion des PRA. L’évolution la plus intéressante est pour moi l’automatisation qui permet d’orchestrer un PRA de bout en bout. Cela permet de tester beaucoup plus facilement son PRA et de limiter les erreurs humaines. »

« Le second point clé est l’utilisation du Cloud et de l’hybridation. Il est maintenant facile d’avoir sa production On-Premise et son PRA dans le cloud, ou son infrastructure cloud et le PRA dans un autre Cloud. Cela permet de simplifier grandement les besoins en infrastructure et de limiter les investissements tout en répondant aux exigences réglementaires qui imposent d’avoir son PRA dans un environnement isolé de la production ou distant de X kilomètres. »

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Stéphanie Ledoux, PDG et fondatrice d’Alcyconie.

Stéphanie Ledoux, PDG et fondatrice d’Alcyconie

« Externaliser la solution ne doit jamais signifier externaliser la responsabilité de la continuité.»

« Un PRA 100% Cloud, 100% managé peut être pertinent, à condition de bien maîtriser les risques associés. Le cloud managé apporte agilité, scalabilité et externalisation des contraintes techniques. Mais attention aux dépendances critiques, à la localisation des données, à la conformité réglementaire et à la capacité réelle du fournisseur à garantir la disponibilité en cas de crise. Le tout managé ne dispense pas de conserver la gouvernance, le pilotage des tests et la maîtrise des scénarios. »

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Comment un ransomware s’est infiltré au CH Rueil-Malmaison

13 novembre 2025 à 09:00

Entre Ngrok et Pinggy, pas de jaloux : les attaquants qui s’en sont pris au centre hospitalier Stell de Rueil-Malmaison ont exploité l’un et l’autre de ces services de tunneling.

C’était en mars dernier. Au bout, le déploiement d’un ransomware qui avait chiffré des serveurs Windows. La gestion administrative des patients, entre autres, s’en était trouvée indisponible pendant un temps. Des données personnelles ont par ailleurs possiblement été exfiltrées.

Un compte de test admin de domaine

Le point d’entrée fut un ancien compte de test, réactivé le 4 mars 2025 pour un audit Wi-Fi. Ce compte au mot de passe faible avait des privilèges d’admin de domaine et disposait d’un accès VPN.

L’accès initial, via ce vecteur, a lieu le 17 mars (un lundi). Le 22, une latéralisation est mise en œuvre par connexion RDP sur le contrôleur de domaine. Un mécanisme de persistance est ensuite déployé, en ajoutant Pinggy pour établir une connexion SSH sur le port 443.

Vendredi 28 mars, un canal est mis en place entre le contrôleur de domaine et le serveur de l’attaquant grâce à Ngrok. Le même jour, le ransomware est déployé et exécuté. Le lendemain, les traces de l’attaque sur les systèmes sont supprimées.

Le CH de Rueil-Malmaison passe au tiering AD

Le chiffrement n’est constaté que lundi 31 mars. À partir de là, les flux VPN sont coupés ; les serveurs impactés, isolés. Le lendemain, les sauvegardes sont mises hors réseau en vérifiant leur intégrité. L’ANSSI et le CERT Santé se déplacent sur site.

Le 2 avril, l’analyse des serveurs compromis démarre. Et du matériel (postes, clés 4G…) est demandé à l’ARS.

La reconstruction AD débute le 7, parallèlement à la fin des analyses. Le 10, la bascule est achevée. Le service de sauvegarde est relancé, les services métiers impactés sont restaurés et une formation d’administration sécurisée est dispensée.

La période d’avril-mai est marquée par le rétablissement progressif des services RH et d’admission, ainsi que le déploiement de nouveaux postes. Entre juin et septembre, un modèle par niveaux de privilège est mis en place pour l’AD.

Illustration générée par IA

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1Password simplifie enfin le déverrouillage de vos mots de passe

13 novembre 2025 à 09:51

1Password a annoncé le 12 novembre 2025 une amélioration majeure : le gestionnaire de mots de passe peut désormais s’ouvrir automatiquement dès que vous déverrouillez votre appareil, que ce soit via Face ID, Touch ID, un code PIN ou un mot de passe.

Comment bloquer les pubs, pop-ups et autres traqueurs en ligne en 2026

Par :Korben
13 novembre 2025 à 08:00
– Article en partenariat avec Surfshark

Vous n’en pouvez plus des fenêtres intempestives, des pubs qui saturent votre écran, et du pistage massif invisible au quotidien ? Vous avez raison. Ces nuisances ne sont pas qu’agaçantes, elles alourdissent la navigation, exposent nos données personnelles, et ouvrent parfois la porte à des malwares ou du phishing. C’est d’ailleurs pour ça que je vous ai supprimé toutes les pubs sur mon site ( merci aux patreons qui ont permis cela).

La bonne nouvelle, c’est que pour 2026, bloquer l’essentiel est devenu simple et accessible grâce à des outils combinés et malins comme Surfshark ONE qui ne se limite pas à un VPN, mais intègre aussi un système robuste d’anti-pubs, d’anti-tracking, et une nouveauté majeure depuis quelques jours : un scanner intégré pour détecter les mails d’arnaque en temps réel.

Pourquoi bloquer pubs et pop-ups ne suffit plus

Avant même de penser aux fenêtres intempestives, restons lucides : beaucoup de publicités ne sont pas aléatoires. Elles sont calibrées, ciblées, servies via des réseaux publicitaires qui traquent vos moindres clics, recherches, achats, comportements pour dresser un profil précis de vous.

Ce pistage va au-delà des simples pubs : il impacte vos prix (discrimination tarifaire), vos recommandations, et surtout votre vie privée. Pour le bloquer, il faut agir à plusieurs niveaux :

  • bloquer les scripts et pixels espions sur les pages web
  • arrêter les traqueurs tiers (ceux qui collectent vos données entre sites)
  • supprimer les fenêtres pop-up qui perturbent la navigation.

Le web n’est pas qu’une succession de pages à cliquer : c’est un véritable réseau truffé de petits mouchards. Parmi les plus furtifs, il y a les tracking pixels, les cookies et les web beacons. Trois noms qui peuvent sonner obscur, mais qui, une fois compris, vous aideront à reprendre la main sur votre vie numérique.

Le tracking pixel : un espion microscopique, mais redoutablement efficace

Imaginons un pixel de 1 par 1, totalement invisible à l’œil humain. Ce pixel, également appelé pixel tag, est en fait un mini-objet graphique ou un bout de code HTML glissé dans une page web ou un mail. Dès que votre navigateur affiche cette page, il va automatiquement charger ce pixel, et ainsi envoyer une avalanche d’informations à son serveur d’origine.

Et quelles infos ? Pratiquement tout ce qui peut donner un profil de votre comportement : les pages que vous avez visitées, les pubs sur lesquelles vous avez cliqué, le type d’appareil que vous utilisez, votre localisation approximative grâce à votre IP, la version de votre navigateur, la date et l’heure précise de votre visite, etc. Le tracking pixel, c’est un peu la Big Brother des données marketing, mais encapsulé dans une poussière numérique presque indétectable.

Ce dispositif est largement plébiscité, car il fonctionne en temps réel et, contrairement aux cookies, il ne s’appuie pas sur votre appareil pour stocker des informations. Il transmet directement à distance, ce qui le rend plus difficile à bloquer ou à effacer.

Les cookies : les compagnons de votre navigateur qui vous aiment un peu trop

À la différence des pixels, les cookies sont de petits fichiers texte que les sites déposent sur votre machine à chaque visite. Leur rôle premier est d’améliorer votre expérience en conservant vos préférences : langue choisie, paniers d’achats, sessions ouvertes, etc. Plutôt pratiques, donc. Sauf que dans le grand bazar du marketing en ligne, ces fichiers deviennent des espions collaboratifs. Ils enregistrent vos habitudes et servent à partager ces données entre dizaines de régies publicitaires, pour mieux vous bombarder. Vous pensez que ce site est le seul à vous traquer ? En réalité, ces cookies multiplient les relais invisibles derrière les boutons “J’aime” ou les vidéos intégrées.

Mais contrairement aux pixels, vous pouvez gérer les cookies plus facilement via votre navigateur : les bloquer, les effacer, ou les contrôler site par site.

Web beacons : le fantôme de l’email et des sites web

Plus proche du tracking pixel, le web beacon est une image ultra petite, souvent un “GIF 1×1 pixel”, caché dans un email ou sur un site. Comme le pixel, il se charge automatiquement et envoie des infos au serveur. Les conséquences ? Le serveur sait si vous avez ouvert un email, quand, depuis quel appareil, et où vous vous trouviez. Son usage dans l’email marketing est stratégique : il permet aux expéditeurs de savoir qui ouvre leur message, qui clique, et à quel moment. Parfois, il ouvre même la porte à un ciblage encore plus précis, car il détecte votre localisation via IP et recoupe les données.

Bon vous allez me dire … c’est bien beau tout ça tonton Korben, mais pourquoi faire la différence entre ces technologies ?

Parce que pour reprendre le contrôle, il faut comprendre ce qu’il faut attaquer. Bloquer un pixel ne bloque pas automatiquement un cookie, et vice versa. Certains bloqueurs de pubs repoussent avec succès les cookies tiers, mais laissent passer les pixels diffusés par des scripts HTML, et les web beacons, eux, se glissent souvent dans vos mails, bien loin du navigateur. Cette diversité rend le pistage terriblement robuste et difficile à éliminer par une simple action ponctuelle.

Les méthodes classiques

1. Les extensions navigateur : Adblock Plus, uBlock Origin, Ghostery… ces plugins restent la première étape, pour filtrer les requêtes publicitaires et couper les scripts intrusifs avant qu’ils ne chargent. L’avantage c’est qu’elles sont faciles à installer et gratuites. Le souci est qu’elles sont parfois incompatibles avec certains sites, que les pop-ups sont parfois non filtrés, et qu’elles peuvent ralentir la navigation.

2. Les réglages navigateurs : les navigateurs modernes (Chrome, Firefox, Edge) offrent des options anti-pistage et anti pop-up native, mais leur efficacité reste limitée face à des scripts plus complexes ou aux pubs via réseaux sociaux. Brave, Epic Privacy Browser, LibreWolf, etc. sont d’autres options possibles.

3. VPN + adblock : bloquer via un VPN classique peut aider, mais la vraie force est un service combiné. Les VPN classiques cachent votre IP et chiffrent le trafic, mais ne coupent pas forcément le dataset publicitaire ou les pop-ups. L’intégration d’un bloqueur de contenu dans le VPN représente la différence.

Surfshark ONE : le pack complet pour le blocage intelligent

Surfshark ONE n’est pas qu’un VPN. C’est une suite de cybersécurité (VPN + antivirus + moteur de recherche + alerte de fuite de données + Alternative ID) pensée pour éliminer pubs, trackers, pop-ups, et surtout, vous protéger contre les arnaques mail, le tout géré depuis une interface unique et claire.

  • CleanWeb , le bloqueur intelligent que j’ai déjà présenté, agit à la racine des pages web : il bloque non seulement les pubs visibles, mais aussi les scripts, pixels, malwares et traqueurs qui se glissent dans le code des pages. Sur smartphone ou PC, l’effet est quasi immédiat : baisse du nombre de pubs et déplacements plus rapides, sans « casser » les sites.
  • La nouveauté fin 2025 : Email Scam Checker. Ce scanner intelligent analyse vos mails entrants pour détecter les tentatives d’arnaque, phishing et spams avancés. Au lieu d’attendre de cliquer sur un lien suspect, vous êtes alertés en temps réel, ce qui réduit considérablement les risques d’infection ou de vol d’identité.
  • Interface intégrée : plus besoin de jongler entre extensions ou apps manuelles, tout est dans le même client Surfshark ONE, que ce soit sur Android, iOS, Windows ou macOS. Un contrôle centralisé, un paramétrage simple et une expérience utilisateur fluide.
  • Protection multi-appareils : vos smartphones, PC, tablettes sont protégés à la fois contre les pubs, les pop-ups, les traqueurs et désormais les mails scams, sans configuration complexe à chaque fois.

Avant, bloquer totalement la pub en ligne était chronophage et jamais parfait : extensions instables, failles, contournements fréquents. La multiplication des canaux (mail, mobile, desktop, jeux en ligne…) rendait la tâche impossible sans outils multiples.

Avec Surfshark ONE, la liaison entre VPN, bloqueur, scanner mail et gestion centralisée offre un rempart cohérent, le blocage ne se fait pas par à-coups, mais en continu, intelligement, ajusté à toutes vos activités numériques. Ce qui permet enfin de retrouver une navigation fluide, sécurisée et sans intrusion agressive, pour toute la famille ou l’entreprise.

Les pubs intempestives ne sont pas qu’une nuisance : elles sont la porte d’entrée des cybermenaces et une attaque frontale à la vie privée. Surfshark ONE propose aujourd’hui la réponse la plus complète, en combinant VPN, bloqueur intelligent et le tout nouveau scanner anti-arnaque mail. Si vous souhaitez retrouver le contrôle de votre surf, éviter ralentissements et failles de sécurité tout en profitant d’une vraie protection 360°, ce service est pour vous.

Et la bonne nouvelle, vous pouvez tester tout cela sans prise de tête, sur tous vos appareils, en un clic … et à tout petit prix puisque la suite est proposée pour 20 centimes de plus par mois par rapport au VPN seul. L’abonnement ONE classique est à 71€ TTC pour 27 mois (soit 2.63€/mois), quant à ONE+ (qui intègre en plus le service Incogni) il est dispo pour 5€/mois. De quoi commencer 2026 au taquet !

Profitez de Surfshark One au meilleur prix !

Les bus chinois Yutong soulèvent l’Europe : ils peuvent être contrôlés à distance

13 novembre 2025 à 06:00
Bus Yutong

Plusieurs pays européens tirent la sonnette d’alarme. Les bus électriques du constructeur chinois Yutong, largement répandus sur le Vieux Continent, peuvent être contrôlés à distance. Cette affaire, qui prend de l’ampleur chaque jour, révèle à quel point l’Europe est dépendante des technologies de l’Empire du Milieu.

Reçu — 12 novembre 2025

Cyberattaque contre Asahi : le géant japonais de la bière paralysé à l’approche des fêtes

12 novembre 2025 à 12:12
La cyberattaque contre Asahi paralyse la production de bière japonaise et révèle les failles technologiques des grandes entreprises face aux ransomwares modernes....

Cyberattaque contre M&S : les bénéfices s’effondrent

12 novembre 2025 à 11:30
Marks & Spencer subit une chute historique de ses bénéfices après une cyberattaque attribuée à Scattered Spider, révélant la fragilité du retail britannique face aux cybermenaces....
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