Vue normale

Reçu aujourd’hui — 7 octobre 2025

Les fuites de données Salesforce culminent en un leak

6 octobre 2025 à 15:56

Entre données personnelles et secret des affaires, la justice pourrait trouver à redire.

Sous l’enseigne SLSH (Scattered LAPSUS$ ShinyHunters), des cybercriminels brandissent actuellement cet argument contre Red Hat. Le groupe américain n’est a priori pas en position de force, ayant reconnu la compromission d’une de ses instances GitLab. Le voilà invité à négocier ; sans quoi, lui assure-t-on, des informations seront publiées, donnant à la justice autant de grain à moudre. L’ultimatum est fixé au 10 octobre.

Plusieurs incidents pour en arriver là

Salesforce est face à une situation similaire. Également sous la bannière SLSH, on lui a accordé le même délai pour trouver un terrain d’entente. Là aussi, en faisant planer le spectre de poursuites judiciaires. Ou plutôt d’un « coup de pouce » aux procédures déjà engagées.

Le contexte est effectivement différent du cas Red Hat. Salesforce est déjà ciblé par maintes plaintes, en premier lieu aux États-Unis. Entre autres à la suite d’un incident d’ampleur dont on a eu connaissance il y a quelques semaines : la compromission de l’intégration avec une application tierce (le chatbot Salesloft Drift). Elle a servi de point d’entrée sur des instances CRM. Les intrusions sont survenues entre mai et juillet 2025 en fonction des victimes.

Une autre campagne s’est déroulée plus en amont, à base de social engineering. Notamment de vishing. Des acteurs associés à ShinyHunters se sont fait passer pour des agents de support technique et ont convaincu des employés de connecter leur Salesforce à des applications malveillantes. Initialement, il s’agissait généralement de versions vérolées de l’outil Data Loader, destiné à l’import/export massif de données vers et depuis le CRM. Avec le temps, des applications personnalisées ont émergé, mais avec le même objectif d’exfiltration de données. D’autres techniques de phishing – un faux portail Okta, en particulier – ont été exploitées en parallèle. Dans certains cas, des mois se sont écoulés avant que la victime fasse l’objet d’une extorsion. Entre-temps, les données volées avaient pu accompagner des opérations de latéralisation. Allianz, Jaguar/Land Rover, LVMH, TransUnion et Workday font partie des entreprises s’étant déclarées touchées.

La menace d’appuyer les actions en justice

Plusieurs des dossiers montés contre Salesforce sont gérés par Berger Montague. Les cybercriminels en font un point d’appui : ils expriment leur volonté de collaborer avec le cabinet d’avocat en lui fournissant des listes de victimes ; et, pour chacune, des échantillons de données. Ils vont plus loin, expliquant vouloir  prouver à la justice U.S. que Salesforce s’est rendu coupable de négligence criminelle en ne remédiant pas à la situation alors en avait le temps et les moyens.

Salesforce n’est pas seul à s’être vu imposer un ultimatum. Il en va de même pour une quarantaine de victimes. Pour trois d’entre elles, la date de piratage annoncée remonte à l’an dernier (23 avril 2024 pour Kering, 2 mai pour Adidas, 8 septembre pour IKEA). En ce sens, l’opération apparaît comme le point culminant d’une longue série de leaks.

Si on en croit les dates affichées, les attaques sont survenues par périodes. Exemples :

  • Disney, Instacart, Puma et Toyota entre le 1er et le 2 mai
  • ASICS et Gap le 17 juin
  • Chanel, KFC, McDonald’s et Qantas entre le 26 et le 28 juin
  • Fujifilm et Marriott le 17 août

On aura noté la présence de Stellantis et d’Air France-KLM sur la liste. Un des échantillons publiés pour le premier réunit 126 champs CRM… et des valeurs associées. Pour le second, les pirates revendiquent à la fois la fuite de données d’employés et d’interactions clients.

Illustration générée par IA

The post Les fuites de données Salesforce culminent en un leak appeared first on Silicon.fr.

Redis - Une simple faille et c'est 75% du cloud qui devient le maillon faible

Par :Korben
7 octobre 2025 à 07:50

Comme vous le savez, Redis c’est un peu le champion du cache mémoire. C’est rapide, c’est efficace, tout le monde l’utilise mais surtout, ça tourne dans 75% des environnements cloud. En gros, 3 serveurs sur 4 dans le cloud l’utilise…

Cool ? Oui sauf quand une faille critique de sécurité pointe le bout de son nez ! Et pas une petite faille, mes amis ! Une faille notée 10 sur 10 en gravité, qui permet d’exécuter du code à distance sur les serveurs.

Estampillée CVE-2025-49844, et joliment baptisée RediShell, cette faille en elle-même est assez technique puiqu’elle repose sur un bug Use-After-Free dans l’interpréteur Lua intégré à Redis. En gros, un attaquant authentifié peut envoyer un script Lua malveillant qui vient manipuler le garbage collector, provoque un accès mémoire après libération, et permet ainsi d’exécuter du code arbitraire sur le serveur.

C’est de la RCE complète salade tomates oignons, avec sauce système compromis !

Le truc, c’est que ce bug dormait dans le code depuis 13 ans dès que Redis a intégré Lua en 2012 dans la version 2.6.0. Donc pendant tout ce temps, des millions de serveurs Redis dans le monde entier avaient cette vulnérabilité activée par défaut.

Et les chiffres donnent le vertige car d’après les scans de Wiz Research, environ 330 000 instances Redis sont exposées directement sur Internet. Et sur ces 330 000, au moins 60 000 n’ont même pas d’authentification activée. Donc autant dire qu’elles sont ouvertes à tous les vents et que les serveurs qui se cachent derrière aussi…

Toute l’infrastructure cloud moderne repose sur une poignée de briques open source critiques, et ça marche tellement bien qu’on en met partout et on finit souvent par oublier à quel point c’est fragile… On l’a déjà vu par exemple avec Log4Shell qui a touché des millions de serveurs Java en 2021, puis avec Heartbleed dans OpenSSL en 2014. Et on a failli le voir avec la backdoor XZ Utils découverte in extremis en 2024.

À chaque fois, c’est le même schéma où un composant open source critique, utilisé partout, et maintenu par une équipe minuscule (souvent 1 à 5 personnes), se retrouve avec un bug qui expose des pans entiers de l’infrastructure mondiale d’Internet… Argh !

Maintenant, la bonne nouvelle , c’est que Redis a publié des patchs pour toutes les versions maintenues : 6.2.20, 7.2.11, 7.4.6, 8.0.4 et 8.2.2. Donc si vous utilisez Redis, c’est le moment de mettre à jour !! Et pendant que vous y êtes, activez aussi l’authentification avec la directive requirepass, et désactivez les commandes Lua si vous ne les utilisez pas. Vous pouvez faire ça via les ACL Redis ou simplement en révoquant les permissions de scripting.

La découverte de RediShell a été faite par Wiz Research lors du Pwn2Own de Berlin en mai 2025. Alerté, Redis a publié son bulletin de sécurité le 3 octobre dernier, et Wiz a rendu public les détails le 6 octobre. Une Timeline propre, une divulgation responsable, bref tout s’est bien passé de ce côté-là…

Maintenant pour réduire ce genre de risque à terme, je pense que ce serait cool si les géants d’Internet finançaient un peu plus directement les mainteneurs de ces briques logiciels essentielle, ainsi que des audits de l’ OpenSSF car pour le moment, on est loin du compte ! Redis est patché, heureusement, mais on sait aussi que la prochaine faille critique dans un de ces composants critiques, c’est une nouvelle fois, juste une question de temps…

Source

CodeMender - L'IA de DeepMind qui patche vos failles de sécu toute seule

Par :Korben
7 octobre 2025 à 07:17

Je sais pas si vous avez vu ça hier mais Google DeepMind vient de sortir CodeMender , un agent IA qui repère et corrige automatiquement les failles de sécurité dans votre code. L’outil analyse les vulnérabilités, génère les patches, vérifie qu’ils cassent rien, et soumet le tout aux mainteneurs de projets open source.

D’après leurs premiers retours, en 6 mois, CodeMender a déjà upstreamé 72 correctifs de sécurité sur des projets qui comptent jusqu’à 4,5 millions de lignes de code.

Pour bien comprendre comment ça fonctionne, CodeMender fonctionne sur deux modes. Il y a le mode réactif qui patche instantanément les nouvelles vulnérabilités découvertes, avec de l’analyse de programme avancée et un système multi-agents qui évalue la correction sous tous les angles. Et le mode proactif qui réécrit le code existant pour utiliser des structures de données et des APIs plus sécurisées, en appliquant par exemple des annotations de compilateur comme -fbounds-safety qui ajoutent des vérifications de limites automatiques.

L’outil s’appuie sur Gemini Deep Think , l’un des modèles de raisonnement avancé de Google et CodeMender combine plusieurs techniques d’analyse : static analysis pour repérer les patterns suspects dans le code source, dynamic analysis pour observer le comportement à l’exécution, fuzzing pour balancer des inputs aléatoires et voir ce qui casse, differential testing pour comparer le code modifié avec l’original, et des solveurs SMT pour vérifier formellement certaines propriétés du code.

Le truc intéressant avec CodeMender, c’est le process de validation. L’agent utilise ce qu’ils appellent un “LLM judge” qui vérifie que le patch proposé ne casse pas les fonctionnalités existantes. Le système compare l’original et la version modifiée, détecte les différences, et valide que le changement corrige bien la vulnérabilité sans y introduire des régressions. Et si un problème est détecté, CodeMender s’auto-corrige et retente sa chance.

Par exemple, CodeMender a bossé sur la libwebp , une bibliothèque de compression d’images utilisée un peu partout. L’IA ainsi après analyse, appliqué des annotations -fbounds-safety sur certaines parties du code et quand ces annotations sont présentes, le compilateur ajoute alors automatiquement des vérifications de limites qui empêchent un attaquant d’exploiter un buffer overflow ou underflow pour exécuter du code arbitraire. Ce n’est donc pas juste un patch ponctuel, mais une vraie protection structurelle contre toute une classe de vulnérabilités.

Les 72 patches déjà soumis couvrent des projets open source variés, certains vraiment massifs avec plusieurs millions de lignes et les patches générés par CodeMender passent par une review humaine avant d’être définitivement validés. Pour le moment, les chercheurs de DeepMind contactent un à un les mainteneurs des projets pour leur proposer les correctifs mais l’objectif final c’est de sortir CodeMender sous la forme d’un outil utilisable par tous les dev.

Le process de validation de CodeMender vérifie quatre critères sur chaque patch : il doit corriger la cause racine de la vulnérabilité, être fonctionnellement correct, ne provoquer aucune régression dans les tests existants, et respecter les conventions de style du projet. C’est donc pas juste du patching bourrin, car l’outil essaie de générer du code qui s’intègre proprement dans la base existante.

Ce qui différencie CodeMender d’autres outils de static analysis classiques, c’est surtout l’autonomie complète. Des outils comme Coverity ou SonarQube sont très cools car ils détectent les vulnérabilités et vous disent où elles sont, mais c’est à vous de les corriger. Alors que CodeMender va jusqu’au bout : détection, génération du patch, validation, et soumission. Le système gère aussi la complexité de très gros projets, ce qui est pas donné à tous les outils d’analyse.

Bon, évidemment, pour l’instant Google commence prudemment mais comme je vous le disais, l’idée à terme, c’est que CodeMender tourne en continu sur vos repos, détecte les nouvelles CVE qui matchent avec votre code, génère les patches, et vous les propose directement dans vos PR. Un peu comme un Dependabot mais pour les failles de sécu…

J’ai hâte que ça sorte en public !

Source

Reçu hier — 6 octobre 2025

Déverrouiller les cartes Ark Force dans Delta Force : un guide étape par étape

6 octobre 2025 à 21:48

Le monde de Delta Force continue de s’étendre, avec une pléthore de nouveaux skins introduits après le premier anniversaire. Pour agrandir votre collection, vous aurez besoin de cartes Ark Force. Ces cartes sont cruciales pour débloquer les derniers skins de collaboration avec Arknights, ce qui les rend très recherchées. Dans ce guide, nous allons explorer […]

Le post Déverrouiller les cartes Ark Force dans Delta Force : un guide étape par étape est apparu en premier sur Moyens I/O.

Hyperswitch - La plateforme d'orchestration de paiements open source

Par :Korben
6 octobre 2025 à 16:31

Vous connaissez le job de payment engineer ? Ce métier n’existait même pas il y a 3 ans et aujourd’hui, les paiements en ligne sont devenus tellement complexes qu’il existe carrément une nouvelle catégorie de développeurs… Et au centre de cette petite révolution, il y a Hyperswitch , un projet open source qui est en train de servir de base à toute une génération de spécialistes des paiements.

Sorti en 2022, Hyperswitch est une plateforme d’orchestration de paiements écrite en Rust. Le pitch marketing vous dira que c’est le “Linux des paiements”, un outil modulaire, flexible, open source, mais dans les faits, ça permet surtout de connecter votre boutique en ligne à +50 processeurs de paiement différents via une seule API… Stripe, Adyen, PayPal, tout ce que vous voulez.

Le projet est développé par Juspay, une boîte indienne qui gère déjà les paiements de 400 entreprises et traite 175 millions de transactions par jour et quand ils ont décidé d’open-sourcer leur infrastructure, ils ont vraiment tapé dans le mille ! Rien que le dépôt GitHub affiche maintenant plus de 36 000 étoiles, ce qui est assez dingue pour un outil d’infrastructure B2B.

Et cela arrive au bon moment parce que les paiements en ligne sont devenus un cauchemar technique. Entre les différents processeurs, les méthodes de paiement locales (UPI en Inde, WeChat Pay en Chine, Bancontact en Belgique), les réglementations qui changent, les taux d’autorisation qui varient selon les pays, les frais cachés qui s’accumulent et les webhooks qui plantent au pire moment, il faut vraiment être un spécialiste pour s’y retrouver.

C’est un peu ce qui s’est passé avec le terme DevOps il y a 10 ans. J’sais pas si vous vous souvenez, mais au début c’était juste un buzzword. Puis Docker et Kubernetes sont arrivés, la complexité a explosé, et boom, aujourd’hui tout le monde cherche des ingés DevOps. Même délire avec les “data engineers” quand les boîtes ont commencé à avoir des pétaoctets de données à gérer.

Hé bien les paiements suivent la même trajectoire. Vous ne pouvez plus juste intégrer Stripe et oublier le problème. Si vous faites du volume, vous devez optimiser vos coûts (car les frais peuvent varier de 1 à 3% selon le processeur), améliorer vos taux d’autorisation (parfois 5 à 10 points de différence entre processeurs), gérer le retry intelligent quand une carte est refusée, faire de la réconciliation automatique…etc.

Bref, vous avez besoin d’un spécialiste.

Et c’est exactement ce que fait Hyperswitch qui indirectement forme des ingénieurs en paiement, car quand vous passez 6 mois à bidouiller Hyperswitch , à comprendre comment fonctionne le routing intelligent ou la réconciliation automatique, vous devenez au bout d’un moment spécialiste des paiements.

C’est un peu le même coup qu’a fait Red Hat avec Linux, ou HashiCorp avec Terraform. Vous créez une communauté de gens qui connaissent votre outil à fond, et les membres de cette communauté deviennent ensuite vos meilleurs ambassadeurs et des experts d’un domaine qui recrute à tour de bras. Hyperswitch surfe donc sur cette vague en proposant son outil en self hosting pour l’auto-hébergement ou du managé qu’ils gèrent pour vous. Et c’est clairement un business model qui a fait ses preuves.

Bref, si vous êtes développeur et que vous cherchez une niche où vous spécialiser, les paiements c’est visiblement un secteur qui monte. Et comme Hyperswitch est open source, vous pouvez vous former gratuitement en installant leur stack. Au pire, vous aurez appris quelques trucs utiles et au mieux, vous découvrirez un nouveau métier…

Ce que la Russie fait chaque semaine dans l’espace inquiète les plus hauts gradés britanniques

Il se passe beaucoup de choses en orbite. Des satellites militaires et civils sont de plus en plus fréquemment approchés par des engins butineurs et sont brouillés. Cela arrive toutes les semaines pour les six satellites militaires britanniques. Explications.

Payloads All The Things - La ressource préférée des hackers éthiques

Par :Korben
6 octobre 2025 à 10:31

En octobre 2016, un développeur suisse connu sous le pseudo swisskyrepo a commencé à compiler ses notes de pentester dans un dépôt GitHub. Rien de révolutionnaire au départ, juste un mec qui en avait marre de chercher la même injection SQL pour la 50ème fois dans ses notes. Mais ce qui est cool c’est qu’au fur et à mesure des années, il a structuré ça proprement avec une section par type de vulnérabilité, des README clairs, des fichiers Intruder pour Burp Suite, des exemples concrets…etc.

Ça s’appelle Payloads All The Things, et c’est accessible ici .

Ce qui était donc au départ un simple carnet de notes personnel est devenu THE référence mondiale en cybersécurité offensive avec des centaines de contributeurs qui ajoutent quotidiennement de nouvelles techniques. C’est devenu la pierre de Rosette (pas la charcuterie, renseignez-vous !! lol) de la sécurité offensive, celle qu’on cite dans tous les cours de certification OSCP, celle qu’on consulte pendant les CTF, celle qu’on recommande aux débutants…

Avant PayloadsAllTheThings, le savoir en cybersécurité offensive était soit verrouillé dans des formations hors de prix à 5 000 boules, soit éparpillé dans des recoins obscurs du web, soit jalousement gardé par des pentesters qui pètent plus haut que leur cul… Des pêt-testeurs quoi…

SwisskyRepo a d’ailleurs fait un choix radical qui est tout mettre en open source, sous licence MIT, accessible à tous. Et le contenu, c’est du lourd !

On y trouve tout ce dont un pentester peut avoir besoin : SQL Injection avec toutes les variantes possibles (MySQL, PostgreSQL, Oracle, MSSQL…), XSS avec les bypasses de filtres, SSRF avec les techniques d’exfiltration, Command Injection, OAuth Misconfiguration, GraphQL Injection, File Inclusion, Authentication Bypasses, API Key Leaks…etc… La liste est hallucinante.

Chaque section est structurée comme un cookbook technique avec le contexte de la vulnérabilité, les payloads classés par type, les bypasses pour contourner les protections, des exemples concrets, et les références vers les CVE ou les articles de recherche.

Par exemple, si vous voulez exploiter un serveur Redis mal configuré, il y a une section pour ça. Si vous voulez comprendre comment contourner un WAF, pareil ! Et si vous cherchez à pivoter dans un réseau interne après avoir compromis une machine, tout est documenté en anglais sur ce site.

Mais swisskyrepo ne s’est pas arrêté là. Son projet a muté en écosystème puisqu’il a aussi créé InternalAllTheThings , un wiki dédié au pentesting interne et aux attaques Active Directory (Certificate Services, Enumeration, Group Policies, Kerberos attacks, Hash manipulation, Roasting techniques…).

Et également HardwareAllTheThings , le même genre de wiki mais sur la sécurité hardware et IoT : JTAG, SWD, UART pour les interfaces de debug, firmware dumping et reverse engineering, Arduino, Raspberry Pi, Flipper Zero pour les gadgets, Bluetooth, CAN, WiFi, RFID/NFC pour les protocoles, SDR et GSM pour la radio, fault injection pour les attaques par canal auxiliaire…

Bref, tout ce qu’il faut savoir pour hacker des objets connectés, des cartes à puce ou des systèmes embarqués.

Du coup, avec cette famille complète de “AllTheThings”, on couvre toute la surface d’attaque moderne, le web, l’infra interne et le hardware. Un pentest complet peut donc se faire avec ces trois ressources comme base de connaissance. Chouette non ?

Bien, sûr c’est à utiliser dans un cadre légal, sinon, vous irez en prison ! C’est pas un forum de script kiddies qui échangent des zero-days volés, c’est une vraie bibliothèque technique pour les professionnels et les étudiants en cybersécurité.

Grâce à ça, un étudiant motivé peut devenir compétent en sécurité offensive en quelques mois juste avec des ressources gratuites : PayloadsAllTheThings pour les techniques, TryHackMe ou HackTheBox pour la pratique, les blogs de chercheurs pour les analyses approfondies, les conférences enregistrées (DEF CON, Black Hat) pour rester à jour.

Le savoir se libère, n’en déplaise aux relous ! Moi je trouve que c’est cool, car ça vulgarise les connaissances, ça les mets à la portée de tous et c’est tant mieux.

Donc un grand merci à SwisskyRepo d’avoir lancé ce projet !

Reçu avant avant-hier

Xen Orchestra/XCP-ng : une alternative à vSphere ?

Par :Cédric
24 mai 2021 à 17:41
Les temps sont durs ! Et oui, les grandes années ou notre belle institution avait un budget IT plus adapté à notre impérieuse nécessité de servir au mieux nos utilisateurs ne sont qu'un lointain souvenir. Le COVID, les enjeux d'économie à tout prix et les logiques d'efficience - rognotudju, comme j'aime ce mot - ont eu raison d'une direction des services numériques éclairée et centrée sur le service, désormais nous ne sommes plus, à nouveau, qu'un centre de coût :( ... Ceci dit, ce contexte pousse à se ré-inventer et envisager des solutions différentes, plus légères (financièrement ^^) mais malgré tout pertinentes. L'heure de chercher des éventuelles alternatives/compléments à vSphere ?

Xeres - Pas de serveur, pas de compte… et pourtant ça marche !

Par :Korben
3 octobre 2025 à 12:49

Vous en avez marre de WhatsApp, Telegram ou Discord qui lisent vos messages, stockent vos données et décident de qui peut parler à qui ? Ça tombe bien car il existe une alternative radicale qui vient de sortir en version 1.0.

Ça s’appelle Xeres , et contrairement à tout ce que vous utilisez aujourd’hui, ça ne passe par aucun serveur. Que dalle.

Il s’agit d’un vrai réseau Friend-to-Friend, c’est à dire que vous ne vous connectez qu’aux gens que vous connaissez vraiment. Pas de serveur central qui pourrait tomber, être saisi par le FBI ou décider de vendre vos conversations à des annonceurs. Juste vous et vos potes, en direct, chiffrés de bout en bout avec du PGP v4 et du RSA 3072 bits. Votre IP est uniquement visible par vos amis directs, et si vous voulez parler à un ami de votre ami, ça passe par des tunnels anonymes.

Le truc, c’est que Xeres est compatible avec Retroshare , ce vieux de la vieille du P2P décentralisé qui existe depuis des années. Donc si vous avez des potes qui utilisent déjà Retroshare 0.6.6 ou plus récent, vous pouvez vous connecter à eux sans problème. C’est un peu comme si Signal et BitTorrent avaient eu un enfant qui aurait grandi dans les années 90 en écoutant du punk et en lisant des manifestes crypto-anarchistes.

Mais alors comment ça marche techniquement, me direz-vous ? Et bien c’est simple. Vous installez Xeres sur votre machine (Windows, Linux, macOS, ou même Android), vous générez votre identité cryptographique, et vous échangez vos certificats avec vos amis. Pas de login, pas de mot de passe à retenir, pas de numéro de téléphone à fournir. Juste un échange de clés comme au bon vieux temps.

Une fois connecté, vous avez alors accès à tout un tas de services décentralisés. Du chat bien sûr, mais aussi des salons de discussion, des forums, du partage de fichiers, et même la possibilité de discuter avec des gens que vous ne connaissez pas directement via les fameux tunnels anonymes dont je vous parlais. C’est votre propre petit bout d’Internet privé avec vos amis, quoi.

Cette nouvelle release qui vient de sortir apporte pas mal d’améliorations . Meilleures perf avec Java, support macOS restauré, stickers dans les chats, alias de discussion, et même un système de mise à jour automatique sous Windows. Les versions précédentes avaient déjà ajouté un client Android pour se connecter à distance à votre instance qui tourne chez vous, du support pour les architectures ARM sous Linux, et plein d’autres trucs sympas.

D’ailleurs, parlons un peu de cette histoire de Friend-to-Friend (F2F) vs P2P classique. Dans un réseau P2P normal, tout le monde connaît l’IP de tout le monde. Pratique pour partager des fichiers, mais niveau anonymat et vie privée, c’est moyen. Dans un réseau F2F , vous ne voyez que vos contacts directs, et le reste du réseau vous est invisible. Ça limite un peu la portée, mais ça renforce énormément la sécurité et l’anonymat.

Xeres va même plus loin en supportant les transports via Tor et I2P en mode client. Donc si vous voulez vraiment rester anonyme, vous pouvez faire passer toutes vos connexions par ces réseaux. Ainsi vos amis directs ne verront même pas votre vraie IP. Oui, c’est pour les paranos, mais c’est top !

Maintenant pour l’installer, rendez-vous sur la page de téléchargement et choisissez la version qui correspond à votre système. Il y a des installeurs pour Windows, des paquets .deb pour Ubuntu, des images DMG pour macOS (Intel et Apple Silicon), et même une image Docker si vous voulez faire tourner ça sur un serveur en mode headless.

Toutes les releases sont signées avec une clé PGP, donc vous pouvez vérifier que personne n’a trafiqué le fichier que vous téléchargez. Donc prenez 30 secondes pour vérifier la signature, ça vaut le coup pour un logiciel de communication chiffré.

Et une fois installé, vous verrez, l’interface est plutôt moderne avec plusieurs thèmes au choix. Rien à voir avec les vieilles interfaces des logiciels P2P des années 2000. C’est propre, c’est réactif, et ça utilise JavaFX pour l’accélération matérielle. Oui, c’est du Java moderne qui ne fait pas ramer votre machine.

Le projet est disponible en open source sur GitHub sous licence GPL-3.0.

Bref, l’idée derrière Xeres, c’est de promouvoir la liberté d’expression en créant une alternative aux plateformes centralisées qui peuvent censurer, surveiller ou tout simplement disparaître du jour au lendemain. C’est un peu radical, mais vu l’état actuel de la centralisation du web, c’est pas plus mal d’avoir ce genre d’alternative.

Vous trouverez toute la documentation sur le site officiel , avec des guides de démarrage, des explications sur l’architecture, et des options de ligne de commande pour ceux qui veulent pousser le truc plus loin. Il y a même un mode client/serveur pour que votre instance tourne en permanence chez vous et que vous puissiez vous y connecter depuis votre téléphone Android.

Sympa non ?

GitType - Le jeu qui vous fait retaper votre propre code (pour redevenir bon !!)

Par :Korben
3 octobre 2025 à 07:10

Vous savez ce moment où vous regardez votre historique Git et vous vous demandez qui est le débile qui a écrit ce code dégueulasse ?

Ah bah ouais, c’était vous il y a 3 mois ^^. Eh bien GitType a trouvé la meilleure des thérapies qui est de vous faire retaper tout ça, lettre par lettre, comme une punition de primaire version développeur, totalement gamifiée avec des points, un chrono, et la possibilité de mesurer à quel point vos doigts sont devenus flasques depuis que Copilot fait tout le boulot à votre place.

Le tagline du projet, c’est “Show your AI who’s boss: just you, your keyboard, and your coding sins”. Et c’est pas une blague, c’est un manifeste car pendant que Copilot, ChatGPT, Claude Code et compagnie écrivent du code à notre place, GitType vous fait faire exactement l’inverse… il vous force à retaper du code pour redevenir bon !

Et contrairement aux tests de frappes classiques comme Ttyper ou tt qui vous font taper du texte générique, GitType utilise du VRAI code source. Votre code, celui de vos repos préférés, ou des repos trending de GitHub. Comme ça, vous ne vous entraînez pas sur du “ the quick brown fox jumps over the lazy dog ” à la con, mais sur vos propres merdes spaghettico-syntaxiques en Rust, TypeScript, Python ou Go.

Le jeu vous propose plusieurs modes. Y’a le mode Normal pour vous échauffer tranquillement, le Time Attack quand vous voulez vous mettre la pression, et des niveaux de difficulté de Easy à Zen pour ceux qui veulent méditer en tapant du code. Le tout avec un tracking en temps réel de votre WPM (words per minute) et de votre précision. Comme ça, plus vous progressez, plus vous montez dans le ranking avec des titres de développeur qui évoluent.

GitType supporte plus de 15 langages de programmation et propose plus de 15 thèmes visuels en mode Dark ou Light, avec possibilité de personnaliser le vôtre. L’installation est simple…

curl -sSL https://raw.githubusercontent.com/unhappychoice/gittype/main/install.sh | bash

Ou via Brew, ou avec un téléchargement direct de binaires. Ça prend 30 secondes chrono. Autre truc sympa aussi, vous pouvez cloner n’importe quel repo GitHub directement depuis le jeu pour vous entraîner dessus.

Comme ça, vous pourrez réaliser votre fantasme le plus humide, à savoir retaper le code de Linus Torvalds !

Cet outil va comme ça l’air de rien vous réapprendre à taper du code vous même, parce que faut bien le reconnaitre, depuis que tout le monde s’est mis au vibe coding, c’est difficile de dire à nos doigts et nos cerveaux de s’y remettre. Avec GitType, vos doigts retrouvent leurs réflexes, vous mémorisez mieux la syntaxe, vous devenez plus rapide au clavier, votre haleine redevient fraiche et vous chopez enfin des matchs sur Tinder, c’est SÛR !!

Ce projet est dispo en open-source sous licence MIT et franchement, vu comment nos IA nous assistent de partout, c’est pas plus mal de garder un peu de muscle mémoire au cas où…

Source

Vous vous souvenez du web d'avant ?

Par :Korben
2 octobre 2025 à 15:39

Mais siiii, celui où on cliquait sur un lien et hop, la page s’affichait. Sans popup de cookies, sans overlay “Abonnez-vous à notre newsletter”, sans ce message agaçant “Désactivez votre bloqueur de pub pour continuer” ou “Abonnez-vous pour lire cet article”. Bref, l’époque bénie où internet était juste… internet.

Le RGPD devait nous sauver de la surveillance mais le résultat c’est qu’on passe notre vie à cliquer sur des bouton “Tout refuser” ou à chercher le bouton caché derrière 47 onglets de paramètres. L’enfer est pavé de bonnes intentions réglementaires, il parait… Mais heureusement, des extensions comme PopUpOFF existent pour réparer ce que cette loi a cassé.

Ce que fait cette extension pour Chrome et Firefox, c’est virer les popups, les overlays, les bannières de cookies et toutes ces merdes qui transforment la navigation en parcours du combattant. RomanistHere, le dev derrière le projet, a créé ça tout seul dans son coin et son extension est dispo en open-source sur GitHub .

PopUpOFF propose donc 3 modes de blocage : agressif, modéré et délicat. Le mode agressif, c’est le rouleau compresseur… il dégomme tout ce qui bouge. C’est super pratique quand vous êtes pressé.

Le mode modéré quant à lui fait le tri entre les popups légitimes (genre, celles de votre banque) et les overlays parasites. Et le mode délicat, lui, intervient uniquement quand vous le décidez manuellement.

Ainsi, vous gardez le contrôle total, ce qui change des extensions qui décident de tout ça à votre place.

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait et l’extension peut parfois rater des overlays invisibles ou péter l’affichage de certains sites, notamment les PWA (Progressive Web Apps), mais pour 90% des cas d’usage, ça fait le job impeccable.

À l’opposé des mastodontes type Ghostery ou uBlock Origin (qui sont excellents, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit…), RomanistHere a misé sur le minimalisme radical. Pas de filtres à mettre à jour toutes les semaines, pas de liste de 50 000 domaines à bloquer, pas de consommation RAM de malade. Non, c’est juste un script intelligent qui détecte les patterns d’overlays et les neutralise.

Notez qu’en bonus, l’extension peut parfois débloquer du contenu payant sur certains sites qui utilisent des overlays pour bloquer la lecture. Ce n’est pas son objectif principal, mais vu que beaucoup de paywalls reposent sur des overlays CSS basiques, bah… PopUpOFF les vire aussi. Je dis pas que vous devriez l’utiliser pour contourner les abonnements (soutenez vos médias préférés, toussa toussa), mais sachez que techniquement, ça peut arriver.

À noter que PopUpOFF n’est pas seul sur ce créneau. Il y a aussi “ I Don’t Care About Cookies ” (racheté par Avast, ce qui a refroidi pas mal de gens), ou encore la fonction “ Never-Consent ” de Ghostery qui auto-rejette les cookies via les CMP (Consent Management Platforms). Ces alternatives ont chacune leurs forces, mais PopUpOFF reste le champion du rapport efficacité/poids.

Bref, si vous en avez marre de perdre 15 secondes par page à fermer des popups de merde, PopUpOFF mérite clairement sa place dans votre navigateur. C’est léger, c’est open-source, c’est gratuit, et ça fait exactement ce qu’on lui demande…

Neko - Le navigateur virtuel partagé qui tourne dans Docker

Par :Korben
1 octobre 2025 à 12:43

Vous voulez regarder une vidéo YouTube avec des potes qui habitent à l’autre bout du monde sans que ça rame ? Ou vous devez faire une démo produit à un client sans avoir à lui envoyer 50 captures d’écran ? Ou mieux vous avez besoin d’un navigateur jetable qui ne laisse aucune trace après utilisation ?

Et bien pour tout ça et plus encore, voici Neko , un navigateur virtuel auto-hébergé qui tourne dans Docker et utilise WebRTC pour streamer l’écran à plusieurs utilisateurs en même temps. C’est un outil développé par m1k1o et ça permet de créer très facilement des sessions de navigation partagées avec une latence inférieure à 300 millisecondes.

Vous lancez donc Neko sur votre serveur Docker, vous accédez à l’interface web, et vous avez un navigateur complet qui tourne dans le cloud. Plusieurs personnes peuvent se connecter à la même session et voir exactement le même écran en temps réel. L’hôte de la session peut également donner ou retirer le contrôle aux participants. Un peu comme quand on partage son écran sur Zoom, mais en mieux parce que tout le monde voit le même flux avec une qualité parfaite.

D’ailleurs, la technologie derrière est plutôt intéressante puisque ça utilise du WebRTC. Ainsi, le flux média ne transite pas par un serveur centralisé mais directement en peer-to-peer entre les navigateurs. Les médias circulent via SRTP et les données via SCTP, du coup, vous avez un streaming ultra-fluide avec synchronisation audio et vidéo impeccable.

Neko affiche sur son site plusieurs cas d’usage assez pratiques. Vous pouvez par exemple organiser des watch party pour regarder des films ou séries ensemble. Vous pouvez aussi pourquoi pas faire des présentations interactives où tout le monde voit la même chose en direct. Vous pouvez l’utiliser pour du support technique à distance en montrant exactement sur quoi cliquer. Ou tout pour du debugging collaboratif quand vous galérez sur un bug avec un collègue.

Le projet supporte aussi l’automatisation avec Playwright ou Puppeteer, donc vous pouvez scripter des actions dans le navigateur virtuel. Pratique si vous devez faire des tests automatisés ou des interactions complexes sur des sites web.

Niveau sécurité et vie privée, Neko propose deux modes. Le mode persistent browser garde les sessions entre les connexions, donc vous pouvez retrouver vos onglets et votre historique. Et le mode throwaway browser qui crée une session isolée qui est détruite après utilisation, sans historique, cookies ou cache. Zéro trace !

Vous pouvez aussi l’utiliser comme jump host (hôte relais quoi…) pour accéder à des ressources internes de votre réseau sans exposer directement ces ressources. Ou pour protéger la propriété intellectuelle en permettant à des gens de consulter des documents sensibles sans pouvoir les télécharger ou les copier.

L’installation se fait via Docker avec plusieurs images disponibles puisque vous avez le choix entre Firefox, Chrome, Brave et d’autres navigateurs. Le projet est d’ailleurs assez complet avec des projets satellites comme Neko Rooms pour gérer plusieurs salles, Neko Apps pour créer un environnement virtuel complet dans le navigateur, et Neko VPN pour des connexions sécurisées. Vous pouvez même broadcaster sur Twitch, YouTube ou n’importe quel service compatible RTMP directement depuis Neko.

Notez que Neko ne se limite pas qu’aux navigateurs puisque vous pouvez faire tourner n’importe quelle application Linux dedans, comme VLC par exemple. C’est en réalité plutôt une machine virtuelle streamée qu’un simple navigateur.

Le projet est sous licence Apache 2.0, donc c’est complètement open source et il y a aussi un serveur Discord actif pour échanger avec la communauté.

Bref, si vous cherchez une alternative aux solutions propriétaires pour le partage d’écran ou les watch party, Neko fera le job. Et comme c’est auto-hébergeable et hyper flexible, vous gardez le contrôle sur vos données tout en ayant une grande liberté sur l’usage que vous en ferez ! A tester donc !

Merci à Lorenper pour le partage.

ChatGPT s’attaque à Amazon : 700 millions d’utilisateurs pourront bientôt faire leurs achats via le chatbot

1 octobre 2025 à 11:00
ChatGPT s’attaque à Amazon : 700 millions d’utilisateurs pourront bientôt faire leurs achats via le chatbot
ChatGPT, qui compte déjà 700 millions d’utilisateurs, franchit une nouvelle étape en permettant désormais d’effectuer des achats directement depuis ses conversations, se positionnant ainsi comme un concurrent direct d’Amazon sur le marché du commerce en ligne.

NVIDIA publie la version 581.42 WHQL des pilotes GeForce

1 octobre 2025 à 09:25

Les drivers GeForce viennent de pointer le bout de leur nez en version 581.42 WHQL sur les serveurs de NVIDIA. Ils ajoutent le support du DLSS4 dans Battlefield 6 et dans la dernière mise à jour de FBC:Firebreak.

The post NVIDIA publie la version 581.42 WHQL des pilotes GeForce first appeared on Bhmag.

Redlib - Lire Reddit sans que Reddit vous lise

Par :Korben
1 octobre 2025 à 07:00

Vous scrollez tranquillement r/rance à 2h du mat’ pour tuer le temps avant de dormir, vous lisez quelques posts, regardez des memes, rigolez sur un truc débile. Mais savez-vous que Reddit enregistre chaque post que vous lisez, chaque image que vous ouvrez, chaque seconde que vous passez sur chaque thread ? Et ça, ils le font même si vous n’avez pas de compte y compris si vous êtes en navigation privée.

Bienvenue dans le monde merveilleux du tracking obligatoire !

Heureusement, pour lutter contre ça, sans se priver de Reddit, il existe Redlib , un front-end alternatif open source, codé en Rust, qui va vous permettre de lire Reddit sans que Reddit ne sache que vous existiez. Pas d’inscription, pas de JavaScript, pas de pubs, pas de tracking. Vous remplacez juste “reddit.com” par “redlib.tiekoetter.com” dans l’URL et hop, vous avez le même contenu sans la surveillance.

D’ailleurs, petite histoire rapide pour comprendre pourquoi Redlib existe…

En 2023, Reddit a décidé de tuer toutes les apps tierces populaires comme Apollo ou BaconReader en rendant son API hors de prix. Le vrai objectif n’était pas de monétiser l’API, mais plutôt de forcer tout le monde à passer par leur app officielle bourrée de trackers et de pubs. À cette époque, il existait Libreddit, un projet similaire à Redlib qui permettait de lire Reddit en privé mais Reddit a commencé à imposer des rate limits agressifs qui ont tué Libreddit… Projet tragiquement décédé, fin de l’histoire…

Sauf que non. Un dev a décidé de ressusciter Libreddit sous un nouveau nom : Redlib. Et là, coup de génie technique, au lieu de se connecter normalement à l’API Reddit, Redlib utilise une technique appelée OAuth token spoofing.

En gros, Redlib se fait passer pour l’application officielle Android de Reddit. Il envoie les mêmes headers HTTP, utilise les mêmes tokens d’authentification, et imite le comportement de l’app officielle. Du coup, Reddit pense que c’est son app qui fait des requêtes, et laisse tout passer sans bloquer. Alors évidemment, la première question qui vous vient surement c’est : Est ce légal ??

Et bien comme pour toutes les bonnes choses de la vie, techniquement, on est dans une “zone grise”. Mais après éthiquement parlant, vous lisez du contenu public que les gens ont posté gratuitement sur une plateforme publique, donc j’imagine que pour le concepteur de Redlib, y’a pas mort d’homme.

Donc pour utiliser Redlib, vous avez donc cette instance publique redlib.tiekoetter.com qui vous permet de libérer n’importe quel lien Reddit. Mais pour les plus geeks d’entre vous, ceux qui sont à fond dans l’auto-hébergement parce qu’ils ont beaucoup de temps libre (lol), vous pouvez le mettre en place chez vous également avec Docker. Le repo GitHub explique tout, c’est assez rapide à mettre en place.

La différence avec l’expérience Reddit normale est d’ailleurs flagrante car sur reddit.com, vous êtes bombardé de popups “Install our app”, de bannières de cookies, de pubs…etc. Le site est lourd, lent, et essaie constamment de vous pousser vers l’app mobile alors qu’au contraire, sur Redlib, c’est du contenu pur et dur. Pas de JavaScript, pas de popups, juste les threads et les commentaires. Et c’est super rapide !! Même les images passent par le serveur Redlib, donc Reddit ne voit jamais votre IP quand vous chargez une photo.

Maintenant, faut quand même savoir que Reddit n’est pas content de cette situation. Ils essaient régulièrement de bloquer les instances Redlib en bannissant des adresses IP. C’est pour cela que certaines instances publiques rencontrent parfois des erreurs du style “Failed to parse page JSON data”, mais la communauté Redlib réagit en général très vite, change d’IP, ajuste les tokens OAuth, et le service repart.

Bref, je vous conseille de tester, surtout si vous en avez marre de vous faire harceler par des messages vous incitant à installer l’app mobile.

Reddit, c’est bien mais Reddit sans surveillance, c’est mieux !

API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Par :Korben
1 octobre 2025 à 06:42

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

❌