Vue normale

Hier — 4 novembre 2024Flux principal

How to Disable the Camera on the Echo Spot

4 novembre 2024 à 09:18

22 décembre 2017

L'Echo Spot est un excellent réveil de chevet avec Alexa intégrée, mais si vous êtes un peu inquiet à l'idée d'une caméra pointée directement sur votre lit, voici comment la désactiver complètement.

Il existe plusieurs façons de désactiver la caméra de l'Echo Spot. La méthode la plus rapide et la plus simple consiste à appuyer sur le bouton de mise en sourdine situé sur le dessus de l'appareil, entre les deux boutons de volume....

La version plus récente supprime la caméra...
Est-ce que d'avoir une caméra pointée sur son lit supprime l'envie d'acheter un tel réveil ??
https://www.techradar.com/home/smart-speakers/amazon-echo-spot-2024-review


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À partir d’avant-hierFlux principal

Le Nether – Le Minecraft Wiki

3 novembre 2024 à 18:10

Le Nether est une dimension infernale remplie de lave, de feu et de créatures dangereuses. On y accède via des portails en obsidienne.

Voyage rapide

Le Nether est huit fois plus petit que le monde normal, on y voyage 8 fois plus rapidement. La distance parcourue dans le Nether est donc multipliée par 8, faisant du Nether une zone de voyage rapide qui permet de parcourir une grande distance alors qu'un laps de temps réduit s'est écoulé dans le monde normal.

=> Ceci me fait penser au modèle cosmologique Janus de Jean-Pierre Petit qui a deux face de l'espace temps dans lequel la vitesse de la lumière n'est pas la même. On peut ainsi se déplacer plus vite dans un espace.
Le portail peut être un trou noir.


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Meilleure équipe de départ Premier pas cher dans l’Ultimate Team de l’EA FC 25

Par : Moyens Staff
31 octobre 2024 à 17:45

Dans EAFC Ultimate Team, vous devez repartir chaque année de zéro dans les nouveaux jeux pour constituer la composition de votre équipe de rêve. Cela peut être difficile à démarrer, mais nous vous proposons une équipe bon marché, axée sur la Premier League, qui brille déjà dans EA FC25. Meilleure équipe de démarrage Premier bon […]

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Fedpol va utiliser la reconnaissance faciale en Suisse

25 octobre 2024 à 20:02

La police suisse va utiliser la reconnaissance faciale: va-t-elle trop loin?
Le projet s'appelle «Afis 2026». Il permettra à l'Office fédéral de la police de faire des recherches en utilisant la technologie de reconnaissance faciale. Une experte met en garde contre «une atteinte aux droits fondamentaux».

Plus d'un million d'images dans une base de données

Avec les moyens technologiques actuels, ces images de caméra de surveillance ne permettent pas à elles seules de faire avancer l'enquête. En effet, la photo ne peut pas être comparée à la base de données nationale de la police. Aujourd'hui, on ne peut y rechercher que des noms ou des empreintes digitales. Le logiciel ne propose en revanche pas de reconnaissance faciale.

Mais cela devrait changer prochainement. Le Conseil fédéral a approuvé un crédit de 25 millions de francs pour renouveler l'un des principaux systèmes de la police fédérale (Fedpol), prénommé «Système automatisé d'identification des empreintes digitales» (Afis). Le terme officiel est pourtant trompeur, car la base de données ne contient pas seulement les empreintes digitales, mais également un million d'images faciales de quelque 400 000 personnes.

Il s'agit des photos de tous les suspects qui ont récemment fait l'objet d'une identification judiciaire dans le cadre d'une procédure pénale. Ils apparaissent de face et de côté. Parfois, une troisième photo peut également être prise.

Pour les criminels, les photos sont conservées jusqu'à 30 ans. La base de données de la police contient également les photos de tous les demandeurs d'asile enregistrés, consultables pendant deux ans.

L'utilisation de la reconnaissance faciale

Avec le projet Afis 2026, Fedpol acquiert maintenant un logiciel qui lui permet de faire des recherches dans cette base de données en utilisant la technologie de reconnaissance faciale.
Les CFF accusés d'espionner les Suisses pour gagner de l'argent

Dans une vidéo Youtube, Fedpol explique comment la recherche devrait se dérouler à l'avenir dans le cas fictif du braquage (décrit en début d'article). La photo de la caméra de surveillance sera comparée par le logiciel avec la base de données Afis. Le système indiquera ensuite plusieurs résultats positifs. Une équipe d'experts de la police examinera alors la liste des suspects potentiels pour retrouver le bandit recherché.

Toujours selon Fedpol, d'autres crimes pourraient également être résolus par ce système comme le terrorisme, l'enlèvement ou l'abus de cartes de crédit.
La crainte d'une surveillance à outrance

D'un côté, Fedpol vante l'importance de la technologie pour la traque des criminels de demain. De l'autre, l'autorité policière souligne qu'elle n'utilisera ce potentiel technologique que de manière très limitée. En effet, le scandale provoqué par une prétendue technologie de reconnaissance faciale dans les gares CFF a mis en évidence les craintes liées à une surveillance à outrance, comme en Chine par exemple.

Les spécialistes des relations publiques de Fedpol tentent désormais de jouer avec les mots. Dans un communiqué de presse, ils affirment ainsi qu'ils n'introduisent pas de reconnaissance faciale, mais seulement une comparaison des visages.

Cela signifie que les photos ne sont comparées qu'avec la base de données de la police Afis, mais pas avec d'autres sources, par exemple la base de données des cartes d'identité et des passeports, les réseaux sociaux ou encore la surveillance en direct, comme les caméras en fonctionnement dans les aéroports ou aux postes frontières.

La comparaison des visages fonctionne également avec une technologie de reconnaissance faciale. Le visage est mesuré et représenté sous forme de grille de points de données. Il est donc faux d'affirmer qu'il ne s'agit pas de reconnaissance faciale. La vérité est qu'une comparaison de visages est une forme d'application de la reconnaissance faciale.
Revoir les bases légales

De plus, Fedpol affirme dans son communiqué que les systèmes de reconnaissance faciale sont de toute façon «interdits par la loi» en Suisse, ce qui n'est pas correct. Il n'y a pas réellement d'interdiction. Mais il manque les bases légales pour une utilisation plus large que celle prévue.

Interrogé à ce sujet, un porte-parole de Fedpol a reconnu que la formulation choisie n'était pas correcte. L'erreur de langage du service de communication révèlerait-elle la nervosité des autorités sur le sujet? Il y aurait de quoi. Car les bases légales du projet existent peut-être, mais elles sont minces. Il n'existe à ce sujet qu'une ordonnance du Conseil fédéral datant de 2013, ne donnant pas de directives claires.
Une «atteinte aux droits fondamentaux»

Monika Simmler est professeur de droit pénal à l'Université de Saint-Gall (HSG) et spécialisée dans la reconnaissance faciale. Elle considère les comparaisons faciales prévues comme étant une atteinte grave aux droits fondamentaux, puisque des données personnelles particulièrement sensibles seront traitées. Elle affirme:
«Une autorisation générale au niveau de l'ordonnance n'est pas suffisante pour cela. Les bases légales sont trop générales»

La professeure de droit demande une réglementation au niveau de la loi, notamment pour des raisons de politique démocratique. Les limites du système de reconnaissance faciale prévu devraient alors être clarifiées dans le cadre d'un débat politique et ne pourraient plus être simplement fixées par le Conseil fédéral seul.

La spécialiste salue toutefois aussi la communication de la Confédération. Car jusqu'à présent, il n'était pas clair si les cantons qui utilisaient déjà la technologie de reconnaissance faciale avaient légalement le droit de le faire. Cette question doit désormais être clarifiée.
«D'un point de vue juridique, il est réjouissant que le Conseil fédéral affirme clairement que tous les autres types d'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par l'Etat n'ont pas de base légale et sont donc illégaux.»
Monika Simmler, professeur de droit pénal à l'Université de Saint-Gall et spécialisée dans la reconnaissance faciale

Cela coupe l'herbe sous le pied des polices cantonales qui l'utilisent déjà aujourd'hui, car l'utilisation n'est autorisée que par Fedpol.
D'autres pays vont beaucoup plus loin

Avec l'acquisition de logiciels, la Suisse introduit quelque chose que les pays voisins font déjà depuis longtemps. En Allemagne, en Autriche et en France, des systèmes similaires sont déjà en place.

Mais il y a aussi des pays démocratiques qui vont beaucoup plus loin. En Angleterre, des caméras sont utilisées pour effectuer une reconnaissance faciale en direct. Aux Etats-Unis, la police de nombreux Etats est autorisée à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour comparer également les photos des suspects avec la base de données des permis de conduire et des cartes d'identité. Plus de 64 millions d'Américains sont concernés.

En revanche, s'il existe en Suisse une photo de surveillance de l'auteur d'un crime, la police s’estime chanceuse. De plus, elle ne peut progresser que si la personne recherchée est déjà connue de la police. Elle n'a pas le droit, comme le FBI, d'accéder à la base de données des documents d'identité contenant les photos d'identité des 8,7 millions d'habitants.
«Il faudrait pouvoir fouiller les réseaux»

La Conseillère nationale PLR en charge de la sécurité, Maja Riniker affirme:
«Personnellement, je pense que la police devrait pouvoir utiliser plus souvent la reconnaissance faciale. Les enquêteurs devraient également pouvoir fouiller les médias sociaux. Ceux qui ne sont pas d'accord ne doivent simplement pas télécharger de photos d'eux.»
Maja Riniker, Conseillère nationale PLR en charge de la sécurité

Dans les cas les plus graves, elle serait également favorable à ce que la police puisse utiliser, pour une durée limitée, des caméras de vidéosurveillance à reconnaissance faciale sur les lieux publics dans le cadre d'une recherche.

Cependant, elle part du principe que ces demandes ne sont actuellement pas susceptibles de réunir une majorité. «J'ai l'impression que la société est devenue plus critique envers l'Etat depuis les mesures du Covid-19», dit-elle. Le oui de justesse à la loi antiterroriste PMT a également montré que des mesures plus ambitieuses n'ont actuellement que peu de chances d'aboutir.
Des progrès technologiques

Avec les progrès technologiques, cela pourrait toutefois changer à l'avenir. Il y a dix ans, moins de 80% des photos de bonne qualité étaient correctement reconnues lors d'une comparaison faciale. Cela a suscité des critiques. En effet, dans les procédures pénales, une personne serait alors soupçonnée à tort dans un cas sur cinq. Aujourd'hui, le taux de réussite est de plus de 99%.

La reconnaissance des visages à la peau noire reste toutefois un problème. Ceux-ci sont identifiés de manière moins fiable que les visages de couleur blanche. En effet, plus la peau est foncée, plus le logiciel a de difficultés. Cela est principalement dû au fait qu'un ton de peau très foncé a le même effet qu'une photo sous-exposée: les contours sont moins reconnaissables. Les programmes doivent également être améliorés sur ce point.

Pour Fedpol, l'amélioration de cette technologie justifie son introduction prévue.


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La position debout prolongée « peut être risqué pour certaines personnes »

Pour contrer les effets néfastes de la sédentarité au bureau, certains optent pour la position debout pour travailler. Or, une étude démontre qu'elle n'apporterait pas les bénéfices attendus, notamment pour la santé cardiovasculaire, et qu'elle pourrait même favoriser des problèmes...

Mon cher ami Nokotan Épisode 11: Date de sortie confirmée

Par : Moyens Staff
23 octobre 2024 à 14:00

Amis cerfs, bienvenue. Allons-y et passons à la seule chose à l’ordre du jour d’aujourd’hui, à savoir le Mon ami cerf Nokotan Date de sortie de l’épisode 11. Apparemment, c’est un gros problème non seulement à l’échelle locale mais aussi à l’échelle mondiale. Quelle est la date de sortie de l’épisode 11 de My Deer […]

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Ce que vous ignorez sur les bureaux debout… et pourquoi ils peuvent être risqués pour certains

Pour contrer les effets néfastes de la sédentarité au bureau, certains optent pour la position debout pour travailler. Une étude vient démontrer qu'elle n'apporterait pas les bénéfices attendus, notamment pour la santé cardiovasculaire, et qu'elle pourrait même favoriser des problèmes...

Déficit : le gouvernement veut trouver 4 milliards en économisant sur les frais de bouche de Gérard Larcher

23 octobre 2024 à 08:00

Alors que des hausses d’impôts et le retour de l’ISF ont été évoqués dernièrement, une nouvelle piste émerge pour enrayer le déficit. “En supprimant les frais de bouche de Gérard Larcher, c’est en effet plusieurs milliards d’euros que nous pourrions économiser chaque année”, explique Antoine Armand, nouveau ministre de l’Économie et des Finances.

Une proposition indigne, selon le président du Sénat : “Ces frais sont parfaitement légitimes, ils n’ont rien d’excessif. Qui peut vivre décemment avec moins de 12 repas par jour ? !” a-t-il déclaré alors qu’il entamait justement son 4e repas (le moyen-déjeuner), composé de quatre côtes de bœuf accompagnées d’un saladier de frites et d’une raclette sans cornichons, ayant l’estomac sensible.

Un appétit insatiable qui donne bien du fil à retordre à ses cuisiniers MOF attitrés : “Il peut dévorer une choucroute pour 6 personnes, un cassoulet, deux gratins de tripes, du foie gras… Et ça, c’est uniquement son petit-déjeuner”, affirme l’un d’eux. Au nombre de 4, ses cuisiniers étaient encore 5 jusqu’en juillet, avant que Gérard Larcher ne mange l’un d’eux, pris d’une irrésistible fringale.

En signe de protestation face aux restrictions qui pourraient lui être imposées, Gérard Larcher aurait entamé une grève de la faim, consistant à ingurgiter 4500 calories par repas seulement.

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SunAéro, un panneau solaire qui permet de se chauffer gratuitement, « jusqu’à 5 ° C en plus »

Par : Marc Odilon
12 octobre 2024 à 08:00

Conçu par Solar Brother, le panneau solaire thermique SunAéro arbore une conception intelligente qui lui permet de chauffer l’intérieur des bâtiments et de faire office de déshumidificateur d'air ainsi que de déshydrateur.

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Hydra Launcher : le *arr des jeux vidéos PC

Par : Aerya
9 octobre 2024 à 05:15

Pour le jeu PC, je suis gros client Steam, Ubisoft (bien qu’ils ne fassent que de la daube depuis des années, j’ai mis 650€ dans R6S), GOG etc.

Mais très fréquemment, avant d’acheter un jeu, je le pirate pour le tester. Y’a plus les démos des années 90/2000, c’est pour moi un nouveau mode de consommation. Pour ce faire, je passe par Fitgirl et Dodi qui proposent de nombreux repacks et leurs MàJ à récupérer en DDL ou BitTorrent.
Notez au passage qu’on trouve également Fit Launcher pour les jeux Firgirl.

Et je viens de tomber sur le Graal des geeks pirates : Hydra Launcher, un *arr pour les jeux vidéos sur PC.

À installer sur Linux ou Windows, Hydra liste et permet de répertorier des jeux vidéos et de les lancer. On peut surtout y ajouter des sources (.json) qui permettent de télécharger directement depuis l’application (DDL/BitTorrent) des releases Dodi, Fitgirl, GOG (les gratuits), LinuxRulez, Digital Zone etc.

J’ai testé sur Windows, mon Archlinux ne me permettant pas de jouer, et en BitTorrent (derrière un VPN). Pour l’instant, il n’est pas possible d’ajouter un proxy, un VPN ou un client BitTorrent externe. Mais ça semble être dans les soutes à lire les PR et Issues.
À ce stade, Hydra ne seed plus une fois le téléchargement complété. Pas cool pour le principe du BitTorrent mais bon à savoir.

Pour chercher, télécharger et installer un jeu, rien de compliqué du coup…

Évidemment pour que ça marche il faut des sources ! Voici ce que j’ai trouvé pour l’instant
https://hydralinks.cloud/ : Fitgirl/Dodi/GOG/EMPRESS/SteamRip/Tiny/XATAB
https://github.com/KekitU/rutracker-hydra-links : ruTracker
https://github.com/ertila007/ErtilaRepo.json : LinuxRulez/DigitalZone
https://raw.githubusercontent.com/YHISK/IGG-Games-PCGamesTorrents-Hydra-Links/main/files/02.%20PCGameTorrents%20-%20Symbols.json : de tout…

On peut bien entendu ajouter des jeux déjà installés comme ici avec D4.

J’ai pas trouvé d’utilité à se créer un compte.

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Unveiling Venezuela’s Repression: Surveillance and Censorship Following July’s Presidential Election | Electronic Frontier Foundation

28 septembre 2024 à 22:00

Ce billet a été rédigé par Laura Vidal (PhD), chercheuse indépendante dans le domaine de l'apprentissage et des droits numériques.

Il s'agit de la première partie d'une série. La deuxième partie sur l'héritage de la surveillance de l'État vénézuélien se trouve ici.

https://www.eff.org/deeplinks/2024/09/unveiling-venezuelas-repression-legacy-state-surveillance-and-control

Alors que des milliers de Vénézuéliens sont descendus dans les rues du pays pour exiger la transparence des résultats des élections de juillet, la répression qui s'en est suivie a été décrite comme la plus sévère à ce jour, la technologie jouant un rôle central dans la facilitation de cette répression.

Les élections présidentielles au Venezuela ont marqué le début d'un nouveau chapitre dans la crise politique que traverse le pays. Depuis le 28 juillet, les forces de sécurité du pays se sont livrées à une répression sévère des manifestations, qui a fait 20 morts. Les résultats annoncés par le gouvernement, qui a annoncé la réélection de Nicolás Maduro, ont été vivement contestés par les dirigeants politiques du Venezuela, ainsi que par l'Organisation des États américains (OEA) et les gouvernements de toute la région.

Dans les jours qui ont suivi l'élection, l'opposition, menée par les candidats Edmundo González Urrutia et María Corina Machado, a contesté la décision du Conseil national électoral (CNE) d'accorder la présidence à M. Maduro. Ils ont appelé à une plus grande transparence dans le processus électoral, notamment en ce qui concerne la publication des feuilles de comptage originales, qui sont essentielles pour confirmer ou contester les résultats des élections. À l'heure actuelle, ces feuilles de décompte originales ne sont pas publiées.

En réponse au manque de données officielles, la coalition de soutien à l'opposition - connue sous le nom de Comando con Venezuela - a présenté les feuilles de comptage obtenues par les témoins de l'opposition dans la nuit du 29 juillet. Celles-ci ont été rendues publiques sur un portail indépendant nommé "Presidential Results 2024", accessible à tout internaute disposant d'une carte d'identité vénézuélienne.

Le gouvernement a répondu par la répression et de nombreux exemples de répression et de violence soutenus par la technologie. L'appareil de surveillance et de contrôle a été intensifié, comme le déploiement accru de VenApp, une application de surveillance lancée à l'origine en décembre 2022 pour signaler les défaillances des services publics. Promue par le président Nicolás Maduro comme un moyen pour les citoyens de dénoncer leurs voisins, VenApp a été intégrée dans le système plus large de contrôle de l'État, encourageant les citoyens à signaler les activités jugées suspectes par l'État et enracinant davantage une culture de la surveillance.

D'autres rapports font état de l'utilisation de drones dans diverses régions du pays. L'augmentation des détentions et des fouilles dans les aéroports a particulièrement affecté les défenseurs des droits de l'homme, les journalistes et d'autres groupes vulnérables. À cela s'ajoutent l'annulation des passeports et d'autres formes d'intimidation, créant un environnement dans lequel beaucoup se sentent piégés et craignent de s'exprimer.

L'effet combiné de ces tactiques est le sentiment omniprésent qu'il est plus sûr de ne pas se faire remarquer. De nombreuses ONG ont commencé à réduire la visibilité de leurs membres sur les médias sociaux, certaines personnes ont refusé des interviews, ont publié des documents sur les violations des droits de l'homme sous des noms génériques et des journalistes se sont tournés vers des avatars générés par l'IA pour protéger leur identité. De plus en plus, les gens règlent leurs profils de médias sociaux sur privé et changent leurs photos de profil pour cacher leurs visages. En outre, beaucoup envoient désormais des informations sur ce qui se passe dans le pays à leurs réseaux à l'étranger par crainte de représailles.

Ces actions conduisent souvent à des détentions arbitraires, les forces de sécurité exhibant publiquement les personnes arrêtées comme des trophées, en utilisant des documents sur les médias sociaux et des conseils d'informateurs pour justifier leurs actions. Ces tactiques visent clairement à intimider et ont permis de réduire de nombreuses personnes au silence. Cette répression numérique s'accompagne souvent de tactiques hors ligne, telles que le marquage des résidences des personnalités de l'opposition, ce qui renforce encore le climat de peur.

Cependant, cet aspect numérique de la répression est loin d'être un développement soudain. Ces événements récents sont l'aboutissement d'années d'efforts systématiques pour contrôler, surveiller et isoler la population vénézuélienne - une stratégie qui s'inspire à la fois de décisions nationales et du manuel de jeu d'autres régimes autoritaires.

En réponse, la société civile vénézuélienne continue de résister et, en août, l'EFF s'est jointe à plus de 150 organisations et individus dans une lettre ouverte soulignant la violence politique favorisée par la technologie au Venezuela. Pour en savoir plus sur l'histoire de la surveillance du Venezuela et de la résistance de la société civile, consultez la deuxième partie de cette série, disponible ici.

https://www.eff.org/deeplinks/2024/09/unveiling-venezuelas-repression-legacy-state-surveillance-and-control


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Unveiling Venezuela’s Repression: A Legacy of State Surveillance and Control | Electronic Frontier Foundation

28 septembre 2024 à 21:58

Ce billet a été rédigé par Laura Vidal (PhD), chercheuse indépendante dans le domaine de l'apprentissage et des droits numériques.

Il s'agit de la deuxième partie d'une série. La première partie sur la surveillance et le contrôle autour de l'élection de juillet est ici:

https://www.eff.org/deeplinks/2024/09/unveiling-venezuelas-repression-surveillance-and-censorship-following-julys

Au cours de la dernière décennie, le gouvernement vénézuélien a méticuleusement construit un cadre de surveillance et de répression, qui a été dénoncé à maintes reprises par la société civile et les défenseurs des droits numériques dans le pays. Cet appareil repose sur un accès restreint à l'information, la censure, le harcèlement des journalistes et la fermeture de médias. L'utilisation systématique des technologies de surveillance a créé un réseau complexe de contrôle.

Les forces de sécurité s'appuient de plus en plus sur des outils numériques pour surveiller les citoyens, arrêtant fréquemment les gens pour vérifier le contenu de leur téléphone et détenant ceux dont les appareils contiennent du matériel antigouvernemental. Les systèmes d'identification numérique du pays, Carnet de la Patrie et Sistema Patria - établis en 2016 et liés aux programmes de protection sociale - ont également été utilisés comme une arme contre la population en liant l'accès aux services essentiels à l'affiliation au parti au pouvoir.

La censure et le filtrage d'Internet au Venezuela sont devenus omniprésents avant la récente période électorale. Le gouvernement a bloqué l'accès aux médias, aux organisations de défense des droits de l'homme et même aux réseaux privés virtuels (VPN), restreignant ainsi l'accès à des informations essentielles. Les plateformes de médias sociaux comme X (anciennement Twitter) et WhatsApp ont également été ciblées et devraient être réglementées, le gouvernement accusant ces plateformes d'aider les forces d'opposition à organiser un "coup d'État fasciste" et de propager la "haine" tout en encourageant une "guerre civile".

Le blocage de ces plateformes ne limite pas seulement la liberté d'expression, mais sert également à isoler les Vénézuéliens de la communauté mondiale et de leurs réseaux dans la diaspora, une communauté d'environ 9 millions de personnes. La rhétorique du gouvernement, qui qualifie la dissidence de "cyberfascisme" ou de "terrorisme", fait partie d'un discours plus large qui cherche à justifier ces mesures répressives tout en maintenant une menace constante de censure, étouffant encore plus la dissidence.

En outre, on craint de plus en plus que la stratégie du gouvernement ne se traduise par des fermetures plus importantes des médias sociaux et des plateformes de communication si les manifestations de rue deviennent plus difficiles à contrôler, ce qui met en évidence les limites auxquelles le régime est prêt à aller pour maintenir sa mainmise sur le pouvoir.

La peur est un autre outil puissant qui renforce l'efficacité du contrôle gouvernemental. Des actions telles que les arrestations massives, souvent diffusées en ligne, et l'exposition publique des détenus créent un effet de refroidissement qui fait taire les dissidents et fracture le tissu social. La coercition économique, combinée à une surveillance omniprésente, favorise la méfiance et l'isolement, brisant les réseaux de communication et de confiance qui aident les Vénézuéliens à accéder à l'information et à s'organiser.

Cette stratégie délibérée vise non seulement à supprimer l'opposition, mais aussi à démanteler les connexions mêmes qui permettent aux citoyens de partager des informations et de se mobiliser pour des manifestations. La peur qui en résulte, aggravée par la difficulté à percevoir toute l'étendue de la répression numérique, renforce l'autocensure et l'isolement. Il est alors plus difficile de défendre les droits de l'homme et d'obtenir un soutien international contre les pratiques autoritaires du gouvernement.

La réponse de la société civile

Malgré l'environnement répressif, la société civile vénézuélienne continue de résister. Des initiatives telles que Noticias Sin Filtro et El Bus TV sont apparues comme des moyens créatifs de contourner la censure et de tenir le public informé. Ces efforts, ainsi que les campagnes éducatives sur la sécurité numérique et l'utilisation innovante de l'intelligence artificielle pour diffuser des informations vérifiées, démontrent la résilience des Vénézuéliens face à l'autoritarisme. Cependant, les défis restent considérables.

La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) et son rapporteur spécial pour la liberté d'expression (SRFOE) ont condamné la violence institutionnelle qui se produit au Venezuela, la qualifiant de terrorisme d'État. Pour saisir toute l'ampleur de cette crise, il est essentiel de comprendre que cette répression n'est pas une simple série d'actions isolées, mais un effort global et systématique qui se développe depuis plus de 15 ans. Elle combine des éléments d'infrastructure (en maintenant les services essentiels à peine fonctionnels), le blocage des médias indépendants, une surveillance omniprésente, l'incitation à la peur, l'isolement et des stratégies législatives conçues pour fermer l'espace civique. Avec l'approbation récente d'une loi visant à restreindre sévèrement le travail des organisations non gouvernementales, l'espace civique au Venezuela est confronté à son plus grand défi.

Le fait que cette répression intervienne dans un contexte de violations généralisées des droits de l'homme laisse penser que les prochaines étapes du gouvernement pourraient consister en une répression encore plus sévère. Le bras numérique de la propagande gouvernementale s'étend bien au-delà des frontières du Venezuela, tentant de faire taire les voix à l'étranger et d'isoler le pays de la communauté mondiale.

La situation au Venezuela est désastreuse et l'utilisation de la technologie pour faciliter la violence politique représente une menace importante pour les droits de l'homme et les normes démocratiques. Alors que le gouvernement continue de resserrer son emprise, la communauté internationale doit s'élever contre ces abus et soutenir les efforts visant à protéger les droits et libertés numériques. L'affaire vénézuélienne n'est pas seulement une question nationale, mais aussi une question mondiale, qui illustre les dangers d'un pouvoir étatique incontrôlé à l'ère numérique.

Toutefois, cette affaire constitue également une occasion d'apprentissage essentielle pour la communauté mondiale. Il met en évidence les risques de l'autoritarisme numérique et la manière dont les gouvernements peuvent s'influencer et renforcer leurs stratégies répressives respectives. Dans le même temps, il souligne l'importance d'une société civile organisée et résiliente - en dépit de tant de défis - ainsi que la puissance d'un réseau d'acteurs engagés à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

Ces efforts collectifs offrent des possibilités de résister à l'oppression, de partager des connaissances et de construire une solidarité au-delà des frontières. Les leçons tirées du Venezuela devraient inspirer les stratégies mondiales visant à protéger les droits de l'homme et à contrer la propagation des pratiques autoritaires à l'ère numérique.

Une lettre ouverte, organisée par un groupe de défenseurs vénézuéliens des droits numériques et des droits de l'homme, appelant à la fin de la violence politique basée sur la technologie au Venezuela, a été publiée par Access Now et reste ouverte aux signatures.


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IA META formulaire opposition à son utilisation facebook

21 septembre 2024 à 17:08

Vous opposer à l’utilisation de vos informations pour l’IA de Meta
Vous pouvez vous opposer à ce que Meta utilise vos informations publiques de Facebook et d’Instagram pour développer et améliorer les modèles d’IA générative destinés aux fonctionnalités et expériences de l’IA de Meta. Vous pouvez soumettre ce formulaire afin d’exercer ce droit.

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Les informations publiques sur nos produits et services peuvent comprendre les éléments publics suivants :

  • Les publications
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  • Les commentaires

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