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Reçu — 23 décembre 2025

Shrapnels spatiaux : pourquoi cette arme russe anti-Starlink est un cauchemar pour l’orbite de la Terre

23 décembre 2025 à 15:47

Face à la mégaconstellation Starlink, qui compte des milliers de satellites, les tirs de missiles s'avèrent inutiles. Aussi Moscou aurait-il une toute nouvelle stratégie, terrifiante pour la pollution de l'orbite de la Terre. Comment ? En s'inspirant des shrapnels pour balancer des projectiles de petite taille à toute allure, pour tout détruire aux alentours.

Reçu — 15 décembre 2025

MAX - L'app russe obligatoire qui transforme votre smartphone en mouchard du FSB

Par :Korben
15 décembre 2025 à 10:59

Vous pensiez que les apps de messagerie alternatives à WhatsApp c'était pour échapper à la surveillance des États ? Hé bien en Russie et dans les territoires ukrainiens occupés, c'est exactement l'inverse ! En ce moment, y'a une app qui s'appelle MAX, qui est présentée comme le "WhatsApp russe", et qui depuis le 1er septembre de cette année, est préinstallée de force sur tous les téléphones vendus.

Cette app c'est le rêve de tout dictateur en culottes courtes et installer MAX sur son téléphone, c'est donner volontairement le contrôle total de son appareil au FSB (les services de sécurité russes). Et quand je dis total, c'est accès à toutes vos données personnelles, vos contacts, vos messages, votre localisation... Selon des experts IT, l'app activerait même la caméra automatiquement toutes les 10 à 15 minutes pour prendre des photos à l'insu de l'utilisateur. Un véritable "espion de poche". Le KGB soviétique aurait tellement kiffé avoir ce truc à leur grande époque.

Et c'est pas fini puisque dans les territoires ukrainiens occupés, notamment dans les oblasts de Zaporizhzhia et Kherson, MAX est devenu un véritable test de loyauté. Aux checkpoints, l'absence de l'app sur un smartphone éveille les soupçons et déclenche des fouilles approfondies. Les autorités d'occupation ont même obligé tous leurs employés à l'utiliser, et les écoles communiquent exclusivement via MAX avec les parents. Histoire de vous faire "rigoler" un bon coup, sachez que même certains fonctionnaires de l'occupation seraient réticents à l'installer, bien conscients des risques...

Et depuis le 1er décembre, ils ont poussé le bouchon encore plus loin en interdisant la vente de cartes SIM non-russes, du coup, pour utiliser MAX, faut un numéro de téléphone russe ou biélorusse. Et comme je vous l'ai dit , WhatsApp, Telegram et compagnie sont progressivement bloqués, donc les possibilités de communiquer librement commencent à fondre comme neige au soleil. L'objectif affiché pour Vladoche et ses copains, c'est de couper complètement les Ukrainiens des territoires occupés du reste du monde et des sources d'information fiables.

Reporters sans Frontières a d'ailleurs dénoncé MAX comme un "outil de contrôle numérique" qui érige un véritable "rideau de fer numérique", isolant les citoyens des territoires occupés de toute information fiable. Et la dictature prévoit d'aller encore plus loin car bientôt, l'app sera obligatoire pour accéder aux services bancaires en ligne et aux services publics. C'est un véritable rideau de fer numérique qui isole les populations.

L'app revendique 50 millions d'utilisateurs, mais bon, quand t'as pas le choix et que c'est préinstallé de force sur ton téléphone, est-ce que ça compte vraiment comme des "utilisateurs" ? Souvenez-vous de TousAntiCovid, loool.

Bref, si vous voulez voir à quoi ressemble la surveillance de masse version 2025, MAX c'est l'exemple parfait et c'est une bonne piqûre de rappel sur pourquoi il faut continuer à se battre pour garder des messageries chiffrées et indépendantes...

Source

Reçu — 12 décembre 2025

En Russie, la justice ferme les yeux sur les crimes des vétérans de la guerre en Ukraine – Libération

12 décembre 2025 à 11:22
> Meurtres, actes de torture, violences domestiques… Les vétérans russes revenus du front ukrainien auraient fait 551 morts et 465 blessés graves depuis le début de la guerre en 2022, selon une enquête du média russe d’opposition Verstka qui s’est penché sur quatre ans de procédures judiciaires incriminantes. La publication, dont la rédaction est en exil, révèle que ces faits divers posent la question de la réinsertion de ces soldats, souvent recrutés directement dans les prisons russes.

Mais bonne nouvelle, être un vétéran de la guerre d'Ukraine est une circonstance atténuante.
(Permalink)

En Russie, la justice ferme les yeux sur les crimes des vétérans de la guerre en Ukraine – Libération

12 décembre 2025 à 11:22
> Meurtres, actes de torture, violences domestiques… Les vétérans russes revenus du front ukrainien auraient fait 551 morts et 465 blessés graves depuis le début de la guerre en 2022, selon une enquête du média russe d’opposition Verstka qui s’est penché sur quatre ans de procédures judiciaires incriminantes. La publication, dont la rédaction est en exil, révèle que ces faits divers posent la question de la réinsertion de ces soldats, souvent recrutés directement dans les prisons russes.

Mais bonne nouvelle, être un vétéran de la guerre d'Ukraine est une circonstance atténuante.
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Reçu — 28 novembre 2025

Vladimir Poutine affirme qu’il « cessera les hostilités » si l’armée ukrainienne quitte l’Ukraine

28 novembre 2025 à 08:38

Ce sont des exigences simples, élémentaires et faciles à mettre en place” a commenté le Kremlin. “Si les hostilités continuent c’est principalement la faute de l’armée ukrainienne” a souligné Vladimir Poutine, expliquant que si l’armée ukrainienne n’existait pas, il n’y aurait pas eu besoin de créer d’armée russe. Le président russe a demandé aussi qu’on change la dénomination officielle de l’armée ukrainienne. ”Le mot armée est un mot trop violent, trop dur et belliciste, c’est une menace contre la Russie”, rappelant que la Russie n’a ainsi jamais eu d’armée mais juste des gens très très très très très très très très motivés à l’idée de défendre leur pays. Enfin, le président russe a proposé une suggestion pour que la paix revienne dans la région : “Nous suggérons en outre de délocaliser toutes les armées européennes  assez loin des frontières de la Russie, comme les Açores ou les Kerguelen”

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Reçu — 21 novembre 2025

Édito. "Accepter de perdre nos enfants" : l'avertissement du chef d'état-major des armées ou quand la 7e compagnie fait de la com'

21 novembre 2025 à 10:34
> Et les envolées sacrificielles d'un général ne sont pas une pédagogie très subtile du risque de conflit. On connaît la formule de Clemenceau : “La guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires.” Même la communication, cela semble un peu trop compliqué pour eux.

Je ne sais pas ce qu'il faut en penser. Mais franchement, entendre, le matin au réveil, le chef des bidasses dit qu'il faut se tenir prêt à voir mourir ses enfants à la guerre, j'ai connu mieux comme moyen de débuter la journée.

La guerre contre la Russie d'ici 5 ans ? Pourquoi pas. Mais :
- je ne vois pas pourquoi elle attaquerait la France en particulier plutôt que l'Europe en général (mais je chipote)
- il y a des moyens bien plus *simples* pour la Russie de tuer des gens par paquet sans envoyer de troupes. Demandez aux ukrainiens.
- actuellement, je suis à la limite de la crise d'angoisse quand j’entends le même genre de haut-gradé, mais américain, expliquer sans rire qu'ils vont brancher leur arsenal atomique sur l'IA. Vraiment, qu'est ce qui pourrait mal se passer ? (élément de réponse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislav_Petrov)
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Édito. "Accepter de perdre nos enfants" : l'avertissement du chef d'état-major des armées ou quand la 7e compagnie fait de la com'

21 novembre 2025 à 10:34
> Et les envolées sacrificielles d'un général ne sont pas une pédagogie très subtile du risque de conflit. On connaît la formule de Clemenceau : “La guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires.” Même la communication, cela semble un peu trop compliqué pour eux.

Je ne sais pas ce qu'il faut en penser. Mais franchement, entendre, le matin au réveil, le chef des bidasses dit qu'il faut se tenir prêt à voir mourir ses enfants à la guerre, j'ai connu mieux comme moyen de débuter la journée.

La guerre contre la Russie d'ici 5 ans ? Pourquoi pas. Mais :
- je ne vois pas pourquoi elle attaquerait la France en particulier plutôt que l'Europe en général (mais je chipote)
- il y a des moyens bien plus *simples* pour la Russie de tuer des gens par paquet sans envoyer de troupes. Demandez aux ukrainiens.
- actuellement, je suis à la limite de la crise d'angoisse quand j’entends le même genre de haut-gradé, mais américain, expliquer sans rire qu'ils vont brancher leur arsenal atomique sur l'IA. Vraiment, qu'est ce qui pourrait mal se passer ? (élément de réponse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislav_Petrov)
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Reçu — 5 novembre 2025

Un membre présumé de Conti jugé aux États-Unis après extradition d’Irlande

5 novembre 2025 à 13:50
Un membre présumé de Conti extradé d’Irlande comparaît aux États-Unis, illustrant la coopération mondiale contre les groupes de rançongiciels liés à la Russie....
Reçu — 28 octobre 2025

Vladimir Poutine assure que sa rencontre avec Donald Trump aura lieu “dans 6 massacres”

28 octobre 2025 à 15:00

“Je sais que ma rencontre avec le président Trump se fait attendre mais je peux vous assurer que nous allons nous entretenir tous les deux dans moins de six massacres” a déclaré ce matin Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse. Une bonne nouvelle qui marque une première avancée marquante vers la paix selon Esmeralda Popescu, observatrice à l’ONU. “C’est vrai qu’on aurait préféré une rencontre dans deux ou trois bains de sang mais bon, six massacres ça devrait aller vite” commente-t-elle, pleine d’espoir. 

Suite à cette annonce, le site “ispeaceinukrainereal.org” a choisi d’afficher sur sa page d’accueil un compte à rebours comptabilisant le nombre de massacres restants et ce, en temps réel. Une avancée majeure vers la fin de la guerre et qui redonne le sourire puisqu’à peine 40 minutes après son lancement, le nombre de tueries restantes était déjà descendu à deux. 

De son côté, le président Donald Trump a salué “une véritable envie de rouvrir le dialogue” de la part de la Russie tout en s’engageant à recevoir le président Zelensky “dans douze déportations”.

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Reçu — 2 octobre 2025

L’ONU hausse le ton et traduit en russe les avertissements envoyés à Vladimir Poutine

2 octobre 2025 à 07:43

Après de nombreux mois de guerre contre l’Ukraine, et alors que des drones russes ont survolé la Pologne, la Roumanie ou encore le Danemark, l’ONU a récemment décidé de se montrer bien plus virulent envers Vladimir Poutine. “Nous avions déjà envoyé un courrier à l’attention de Monsieur Poutine, lui disant que ce qu’il faisait était mal. Nous allons désormais le renvoyer, mais cette fois traduit en langue russe, afin qu’il le comprenne”, a déclaré un porte-parole de l’ONU. Une décision courageuse, voire téméraire de la part de l’organisation internationale qui a visiblement décidé de frapper un grand coup.

Néanmoins, afin d’éviter de trop brusquer le dirigeant russe, ce premier courrier sera suivi quelques jours après par une autre lettre, d’excuses cette fois-ci, d’avoir été un peu trop virulent dans le premier courrier d’avertissement, comme l’explique un haut dignitaire de l’ONU “C’est ça la diplomatie internationale. Nous devons toujours souffler le chaud et le froid. Nous ne voudrions pas que Vladimir Poutine s’énerve et nous en veuille, car il a l’air très dangereux !”. Un autre représentant de l’ONU désirant rester anonyme, nous a confié qu’avec un peu de chance, le courrier n’arriverait pas à destination, car il n’a pas été envoyé en recommandé avec accusé de réception, faute de budget, mais seulement au tarif lettre verte.

Que faire si cela ne suffit pas ? 

Si malgré ce courrier écrit en langue russe, Vladimir Poutine ne se montre pas moins belliqueux, les membres les plus véhéments de l’ONU ont déjà prévu de nouvelles actions pour bien faire passer le message. “Si l’attitude guerrière de la Russie ne change pas, nous envisageons d’envoyer à Vladimir Poutine un message privé sur Instagram, avec l’emoji du visage rouge de colère. Nous pensons que cela devrait définitivement calmer ses ardeurs”.

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Reçu — 29 septembre 2025

Gagner la guerre d’Ukraine pour éviter la guerre d’Europe | Le Grand Continent

29 septembre 2025 à 13:18
> Si l’armée russe atteint ses objectifs — que ce soit par une conquête pure et simple ou en transformant l’Ukraine en une « zone grise » perpétuellement instable — les conséquences ne s’arrêteront pas au Dniepr.

> Aux portes de l’Europe se tiendrait alors une Russie gonflée de sa victoire, militairement renforcée, économiquement adaptée aux sanctions et suffisamment confiante pour tester la détermination de l’OTAN. Des pays comme la Moldavie et la Géorgie seront confrontés à un risque accru ; même les pays baltes, membres de l’Union, y seront exposés. L’Europe n’aura alors d’autre choix que de se réarmer à une vitesse vertigineuse, de déployer des forces le long d’une frontière beaucoup plus longue et de faire face à un conflit direct, le tout dans des conditions bien plus mauvaises qu’aujourd’hui.

Bonne nouvelle : si la Russie gagne en Ukraine, cela n'entrainerait pas une 3ème guerre mondiale. Non. Juste une guerre européenne.
(Permalink)

Gagner la guerre d’Ukraine pour éviter la guerre d’Europe | Le Grand Continent

29 septembre 2025 à 13:18
> Si l’armée russe atteint ses objectifs — que ce soit par une conquête pure et simple ou en transformant l’Ukraine en une « zone grise » perpétuellement instable — les conséquences ne s’arrêteront pas au Dniepr.

> Aux portes de l’Europe se tiendrait alors une Russie gonflée de sa victoire, militairement renforcée, économiquement adaptée aux sanctions et suffisamment confiante pour tester la détermination de l’OTAN. Des pays comme la Moldavie et la Géorgie seront confrontés à un risque accru ; même les pays baltes, membres de l’Union, y seront exposés. L’Europe n’aura alors d’autre choix que de se réarmer à une vitesse vertigineuse, de déployer des forces le long d’une frontière beaucoup plus longue et de faire face à un conflit direct, le tout dans des conditions bien plus mauvaises qu’aujourd’hui.

Bonne nouvelle : si la Russie gagne en Ukraine, cela n'entrainerait pas une 3ème guerre mondiale. Non. Juste une guerre européenne.
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Reçu — 23 septembre 2025

Entre Kiev et Moscou, l'enjeu du nucléaire

23 septembre 2025 à 14:32
Les affrontements entre Russes et Ukrainiens autour de la centrale de Zaporijia ont ravivé le spectre d'une catastrophe nucléaire, et conduit l'Agence internationale de l'énergie atomique à dénoncer une situation « intenable ». Dans son dernier ouvrage, le journaliste Marc Endeweld montre pourquoi le (...) / États-Unis (affaires extérieures), Europe, Russie, Ukraine, Armement, Nucléaire militaire, Conflit, Désarmement, Droit international, Énergie, Nucléaire civil, Stratégie - 2022/10

L'Ukraine et ses faux amis

23 septembre 2025 à 13:33
Référendum dans les régions occupées, menace de nucléarisation, mobilisation partielle : la Russie a choisi l'escalade face aux contre-offensives ukrainiennes menées avec des armes occidentales. Cobelligérants de fait, certains États de l'Union européenne concrétisent un vieux projet : ancrer l'Ukraine (...) / Allemagne, Europe, Ukraine, Commerce international, Économie, Entreprise, Libéralisme, Mondialisation, Travail, Europe centrale, Commerce - 2022/10

En Russie, le mot « guerre » n'est plus tabou

23 septembre 2025 à 13:02
Fragilisé par un revers spectaculaire dans la région de Kharkiv, M. Vladimir Poutine a ordonné, le 21 septembre, la mobilisation des réservistes. La décision a provoqué des manifestations dans plusieurs villes du pays. Le Kremlin, qui comptait sur l'endurance des Russes face aux difficultés (...) / États-Unis (affaires extérieures), Europe, Russie, Ukraine, Armée, Conflit, Économie, Jeunes, Mouvement de contestation, Sondage d'opinion, Répression - 2022/10
Reçu — 11 septembre 2025

Mstyslav Chernov, cinéaste oscarisé : «Les Européens ne perçoivent pas à quel point la guerre en Ukraine est proche d’eux» – Libération

11 septembre 2025 à 07:51
> J’ai l’impression que beaucoup de gens en Europe ne se rendent toujours pas compte à quel point cette guerre est proche d’eux. Dans la société et dans l’armée ukrainienne, on ne se fait pas d’illusions : cette guerre n’intéresse pas grand monde. Et c’est compréhensible, chacun à ses problèmes. Pourquoi les Français se soucieraient de notre guerre alors qu’ils viennent de nouveau de perdre leur gouvernement ? A moins que tout cela ne soit lié, à moins que nous ne parvenions à faire comprendre aux gens que ce qui est arrivé à l’Ukraine arrivera tôt ou tard à l’Europe.

Ah, si, si. Moi si. J'y pense tous les jours depuis 3 ans.

Et le paragraphe suivant est peut-être pire, dans la mesure où il n'anticipe pas vraiment des jours meilleurs :
> Je crains que nous ayons largement dépassé le stade où la Russie peut être arrêtée. Elle peut être ralentie, mais je ne pense pas qu’elle puisse être arrêtée. Cela ne signifie pas que tout est sans espoir. Mais mon dernier film se termine par cette question : et si cette guerre durait jusqu’à la fin de nos vies ? Il y a une force à reconnaître que notre monde a changé. A reconnaître que si nous fermons les yeux, la guerre ne disparaîtra pas. A accepter qu’il y ait des milliers de chars russes en fabrication et des dizaines de milliers d’enfants russes auxquels on enseigne dans les écoles qu’un jour, ils partiront en guerre sainte contre l’Otan et contre l’Europe.

En clair : même si Poutine meurt demain, ça ne changera pas grand chose.

Une autre raison parmi toutes celles qui devraient inciter à se battre pour l'Ukraine : c'est un laboratoire pour les guerres de demain. Le sous-texte, c'est que la Russie ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.
> Au cours des deux dernières années, la guerre a complètement changé. Tout dépend désormais de la technologie. On peut défendre le terrain à l’aide de systèmes robotiques, d’intelligence artificielle, de nouveaux types de drones, qui sont constamment développés et testés.  [...] La ligne de front est devenue un terrain d’essai pour les technologies des pays qui soutiennent la Russie. Ils se préparent ainsi à leurs propres guerres. Donc les Ukrainiens ne combattent pas seulement les Russes, mais également les pays qui testent leurs armes, qui serviront aussi à attaquer l’Europe demain.
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Mstyslav Chernov, cinéaste oscarisé : «Les Européens ne perçoivent pas à quel point la guerre en Ukraine est proche d’eux» – Libération

11 septembre 2025 à 07:51
> J’ai l’impression que beaucoup de gens en Europe ne se rendent toujours pas compte à quel point cette guerre est proche d’eux. Dans la société et dans l’armée ukrainienne, on ne se fait pas d’illusions : cette guerre n’intéresse pas grand monde. Et c’est compréhensible, chacun à ses problèmes. Pourquoi les Français se soucieraient de notre guerre alors qu’ils viennent de nouveau de perdre leur gouvernement ? A moins que tout cela ne soit lié, à moins que nous ne parvenions à faire comprendre aux gens que ce qui est arrivé à l’Ukraine arrivera tôt ou tard à l’Europe.

Ah, si, si. Moi si. J'y pense tous les jours depuis 3 ans.

Et le paragraphe suivant est peut-être pire, dans la mesure où il n'anticipe pas vraiment des jours meilleurs :
> Je crains que nous ayons largement dépassé le stade où la Russie peut être arrêtée. Elle peut être ralentie, mais je ne pense pas qu’elle puisse être arrêtée. Cela ne signifie pas que tout est sans espoir. Mais mon dernier film se termine par cette question : et si cette guerre durait jusqu’à la fin de nos vies ? Il y a une force à reconnaître que notre monde a changé. A reconnaître que si nous fermons les yeux, la guerre ne disparaîtra pas. A accepter qu’il y ait des milliers de chars russes en fabrication et des dizaines de milliers d’enfants russes auxquels on enseigne dans les écoles qu’un jour, ils partiront en guerre sainte contre l’Otan et contre l’Europe.

En clair : même si Poutine meurt demain, ça ne changera pas grand chose.

Une autre raison parmi toutes celles qui devraient inciter à se battre pour l'Ukraine : c'est un laboratoire pour les guerres de demain. Le sous-texte, c'est que la Russie ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.
> Au cours des deux dernières années, la guerre a complètement changé. Tout dépend désormais de la technologie. On peut défendre le terrain à l’aide de systèmes robotiques, d’intelligence artificielle, de nouveaux types de drones, qui sont constamment développés et testés.  [...] La ligne de front est devenue un terrain d’essai pour les technologies des pays qui soutiennent la Russie. Ils se préparent ainsi à leurs propres guerres. Donc les Ukrainiens ne combattent pas seulement les Russes, mais également les pays qui testent leurs armes, qui serviront aussi à attaquer l’Europe demain.
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