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Reçu aujourd’hui — 10 juin 2025Shaarlist

La France doit-elle sortir du marché de l'électricité ? ‪@Osonscauser‬ - YouTube

10 juin 2025 à 20:57

00:00:00 - Intro
00:01:20 - Ce qu'il faut savoir pour suivre ;)
00:08:11 - Présentation du système électrique
00:18:38 - L'électricité s'adapte mal à la concurrence
00:24:38 - Peut-on acheter de l'électricité verte ?
00:28:26 - Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?
00:44:27 - La crise de 2022 et la réponse du gouvernement
00:50:13 - Qui s'est enrichit pendant cette crise ?
01:04:46 - Ce qui fonctionne dans le marché
01:10:26 - Sortir du marché n'engendrera pas de coupures de courant
01:19:27 - Les réformes proposées par les états européens
01:45:59 - Pourquoi s'entêter à vouloir un marché ?
01:48:40 - La réforme défendue par Anne

Voici un résumé de cette vidéo:

Intro

  • Résumé de l’introduction : L’émission vise à éclairer le fonctionnement du marché de l’électricité en Europe, avec un focus sur la France, face aux réformes et à la crise des prix de 2022.
  • Invités : Anne, ingénieure économiste chez EDF et syndicaliste, explique les enjeux, notamment la déconnexion entre prix de l’électricité et coûts réels de production.

Ce qu’il faut savoir pour suivre

  • Historique : Avant la libéralisation, EDF gérait tout : production, transport, distribution et facturation.
  • Aujourd’hui : Transport par RTE, distribution par Enedis, mais l’ouverture à la concurrence a créé plusieurs marchés (détail, gros, capacité, OTC).
  • Problème : Le prix payé par le consommateur ne correspond plus au coût réel de production, ce qui a engendré des mécanismes complexes (marchés de capacité, subventions, bouclier tarifaire).
  • Coûts : Coûts fixes (investissements, maintenance, salaires, dividendes) et variables (combustibles, sauf pour solaire/éolien où c’est nul ou très faible).

Présentation du système électrique

  • Système complémentaire : Centrales de base (nucléaire, hydraulique), de pointe (thermiques, gaz, charbon), renouvelables (éolien, solaire).
  • Équilibre instantané : Production = consommation à tout moment, sinon risque de blackout.
  • Planification : À long, moyen et court terme pour adapter la production à la demande, avec de nombreuses contraintes (météo, maintenance, difficulté de stockage).
  • Chef d’orchestre : Avant, un seul (EDF en France), aujourd’hui, plusieurs acteurs, ce qui complique la coordination.

L’électricité s’adapte mal à la concurrence

  • Logique du marché : Le prix est fixé par la centrale la plus chère nécessaire pour couvrir la demande (coût marginal).
  • Problème : Cette logique suppose que le coût de déconstruction est nul, ce qui est faux (centrales non déconstructibles, investissements sur plusieurs décennies).
  • Résultat : Prix de l’électricité soit trop bas (avant 2022, nécessité de mécanismes de soutien), soit trop haut (2022, crise des prix).
  • Inadaptation : L’électricité, difficilement stockable, nécessite une coordination forte, peu compatible avec la concurrence pure.

Peut-on acheter de l’électricité verte ?

  • Réalité du marché : Les fournisseurs alternatifs n’ont souvent pas de centrales propres, ils achètent sur le marché de gros.
  • Garanties d’origine : Système de certificats pour garantir l’origine renouvelable, mais parfois peu transparent.
  • Limites : Acheter "vert" ne change pas nécessairement la composition du mix énergétique réel.

Pourquoi les coûts électriques sont-ils déconnectés des prix ?

  • Mécanismes de marché : Prix fixé par le coût marginal (centrale la plus chère), souvent une centrale thermique.
  • Effet : Hausse du gaz = hausse du prix de l’électricité, même si le mix est majoritairement nucléaire ou renouvelable.
  • Problème structurel : Le système comptable actuel ne reflète pas les coûts réels, ce qui génère des écarts importants et instables.

La crise de 2022 et la réponse du gouvernement

  • Crise : Prix du gaz très élevé → prix de l’électricité s’envole, dépassant largement les coûts réels.
  • Réponse : Bouclier tarifaire pour limiter l’impact sur les consommateurs, mais cela ne règle pas le problème structurel.
  • Problème : Aucun mécanisme n’avait été prévu pour contrer une hausse excessive des prix.

Qui s’est enrichi pendant cette crise ?

  • Bénéficiaires : Les producteurs d’électricité à faible coût variable (nucléaire, renouvelables) ont réalisé des marges énormes, car le prix était fixé par le gaz.
  • Effet pervers : Les consommateurs et l’État ont dû compenser, tandis que certains acteurs ont profité de la situation.

Ce qui fonctionne dans le marché

  • Avantages : Le marché permet de mobiliser les sources les moins chères en priorité (mérite order).
  • Limites : Il ne tient pas compte des coûts fixes et des contraintes physiques, ce qui limite son efficacité globale.

Sortir du marché n’engendrera pas de coupures de courant

  • Idée reçue : Sortir du marché ne signifie pas automatiquement des coupures, car la gestion centralisée a déjà fonctionné.
  • Exemple : Avant la libéralisation, EDF assurait l’équilibre sans problème majeur.

Les réformes proposées par les états européens

  • Réformes en cours : Les États cherchent à mieux réguler le marché, à limiter l’impact des prix du gaz, à mieux répartir les coûts.
  • Limites : Les réformes actuelles ne remettent pas fondamentalement en cause la logique du marché marginal.

Pourquoi s’entêter à vouloir un marché ?

  • Justification officielle : Le marché est censé inciter à investir dans les énergies à faible coût variable.
  • Réalité : Cela ne fonctionne que si les prix des combustibles restent stables, ce qui est rarement le cas.
  • Critique : Le marché ne prend pas en compte les spécificités physiques de l’électricité.

La réforme défendue par Anne

  • Proposition : Anne défend un système où le prix de l’électricité reflète les coûts réels de production, avec une gestion plus centralisée.
  • Avantages : Plus de stabilité, moins de spéculation, meilleure adaptation aux contraintes physiques.
  • Débat public : Anne propose un débat public, voire un référendum, sur les choix énergétiques à long terme.

Problèmes liés à la libéralisation du marché de l’électricité

  • Déconnexion prix/coûts : Le prix payé par le consommateur ne reflète pas le coût réel de production.
  • Spéculation : Le marché est sensible aux fluctuations du prix des combustibles fossiles, même si le mix est majoritairement décarboné.
  • Complexité : Multiplication des acteurs, des marchés (détail, gros, capacité, OTC), des mécanismes de soutien.
  • Instabilité : Prix très volatils, difficilement prévisibles, ce qui pénalise les consommateurs et l’économie.
  • Inadaptation aux contraintes physiques : L’électricité ne se stocke pas facilement, nécessite une coordination forte.
  • Effets pervers : Certains acteurs profitent des marges élevées lors des crises, au détriment des consommateurs.
  • Manque de transparence : Les garanties d’origine et la réalité du mix énergétique sont parfois floues.

Pistes de solutions évoquées

  • Réforme du marché : Propositions pour que le prix reflète les coûts réels de production, avec une gestion plus centralisée.
  • Débat public : Impliquer les citoyens dans les choix énergétiques, via des consultations ou référendums.
  • Régulation accrue : Limiter l’impact des prix du gaz, mieux répartir les coûts, renforcer la transparence.
  • Retour partiel à une gestion centralisée : Pour mieux coordonner la production et la consommation, en tenant compte des contraintes physiques.

Ce résumé met en avant les défis majeurs posés par la libéralisation du marché de l’électricité et les pistes pour y répondre, en s’appuyant sur la transcription fournie[1].

[1] https://ppl-ai-file-upload.s3.amazonaws.com/web/direct-files/attachments/4014915/c65b8e43-d739-4c18-9e8b-b4440577c73e/paste.txt
[2] https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/electricite-la-liberalisation-du-marche-europeen-suscite-des-critiques_6104490_3234.html
[3] https://elucid.media/politique/prix-electricite-edf-echec-liberalisation-marche-europeen
[4] https://lvsl.fr/liberalisation-du-secteur-de-lelectricite-la-grande-arnaque/
[5] https://www.force-ouvriere.fr/deregulation-du-marche-europeen-de-l-energie-constat-analyse
[6] https://dievolkswirtschaft.ch/fr/2023/06/la-strategie-de-lue-pour-contrer-les-prix-eleves-de-lelectricite/
[7] https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/le-marche-europeen-de-lelectricite-sur-la-sellette-lecons-dune-crise/
[8] https://www.unige.ch/gsi/files/1114/0351/6365/stasiakowska.pdf
[9] https://www.euractiv.fr/section/economy-jobs/news/la-france-fait-resistance-a-la-liberalisation-des-marches-energetiques-dans-l-ue-fr/
[10] https://theothereconomy.com/fr/fiches/secteur-electrique-limpossible-concurrence/


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«Ökologische Katastrophe» – Gewerkschaftsboss Maillard wirft Grünen vor, Energiewende zu behindern | Tages-Anzeiger

10 juin 2025 à 19:45

Publiziert: 08.06.2025, 07:02

Le patron du syndicat
"Catastrophe écologique" - Maillard accuse les Verts d'entraver la transition énergétique

Le groupe parlementaire des Verts a décidé cette semaine de soutenir l'accord sur l'électricité avec l'UE. Pierre-Yves Maillard attaque frontalement le parti pour cela : L'accord sur l'électricité pourrait conduire à devoir recourir à nouveau davantage au gaz, au pétrole, voire au charbon.

En bref :

  • Le président de l'Union syndicale suisse met en garde contre les conséquences écologiques de l'accord européen sur l'électricité pour la Suisse.
  • Selon Maillard, une libéralisation complète du marché pourrait entraîner une pénurie structurelle d'électricité.
  • La cheffe du groupe parlementaire des Verts, Aline Trede, réplique.
  • L'ex-présentateur de "Kassensturz", Ueli Schmezer, s'est lui aussi mêlé à la dispute.

Pour Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse, le cas est clair depuis longtemps : la Suisse ne doit en aucun cas signer l'accord sur l'électricité avec l'UE. Car à long terme, l'électricité deviendrait plus chère pour les ménages et le risque de black-out augmenterait.

Il avance maintenant un autre argument qui devrait faire couler beaucoup d'encre au sein du camp de gauche : "Un tel accord sur l'électricité serait également une catastrophe du point de vue écologique", déclare Maillard. C'est une attaque frontale contre les milieux écologistes. Car cette semaine, le groupe des Verts au Parlement fédéral a décidé de soutenir l'accord européen sur l'électricité. "J'espère que les Verts reconsidéreront la décision de leur groupe parlementaire", déclare Maillard.

La raison pour laquelle le leader syndical prend position si tôt et si clairement contre l'accord sur l'électricité : En signant, la Suisse s'engagerait à libéraliser complètement le marché de l'électricité. Cela signifierait que même les ménages privés pourraient alors choisir eux-mêmes s'ils veulent s'approvisionner en électricité auprès d'Axpo, d'un fournisseur zurichois ou bernois, voire d'un fournisseur étranger enregistré ici.

Maillard n'y voit que des inconvénients : "Si les producteurs d'électricité locaux ne savent plus à long terme à qui ils peuvent vendre leur électricité et à quel prix, ils n'investiront plus dans de nouvelles installations". Et pourtant, c'est justement maintenant qu'il est urgent de construire de nouvelles centrales hydroélectriques, des éoliennes et des installations solaires.
Aline Trede, cheffe du groupe parlementaire des Verts, parle des auditions des candidats au Conseil fédéral en marge de la session de printemps 2025 à Berne.

"Juste l'inverse" : Aline Trede, cheffe du groupe parlementaire des Verts, contredit le leader syndical Maillard.

Le scénario sombre du chef syndical : dans un marché entièrement libéralisé, une pénurie structurelle d'électricité menace. En effet, du point de vue des producteurs, il est rentable de ne fournir que la quantité d'électricité nécessaire pour que les prix restent élevés. C'est la logique du marché, explique Maillard. "On produit alors juste ce qu'il faut pour faire du profit - et non plus ce qu'il faut pour assurer l'approvisionnement", poursuit le patron du syndicat. En conséquence, trop peu d'investissements sont réalisés dans de nouvelles installations, notamment dans les énergies renouvelables. "Au final, en cas d'urgence, nous devons à nouveau recourir au gaz, au pétrole ou même au charbon", déclare Maillard. "Accepter la libéralisation totale de l'électricité, c'est faire obstacle à la lutte contre le changement climatique". Et à l'adresse des Verts, il déclare : "Il serait surprenant que les forces écologistes n'en tiennent pas compte".
Le chef du groupe parlementaire des Verts : "C'est justement l'inverse"

Les Verts ne laissent pas passer l'attaque du chef syndical : "C'est justement l'inverse", déclare la cheffe du groupe Aline Trede. "Nous avons besoin d'un accord sur l'électricité pour faire avancer le tournant énergétique". Selon lui, le marché de l'électricité est déjà dynamique aujourd'hui, et il le sera encore plus à l'avenir. "S'il arrive par exemple qu'il y ait peu de soleil en Suisse, nous devons pouvoir acheter rapidement de l'électricité éolienne au Danemark et inversement". C'est précisément pour de tels cas qu'un accord sur l'électricité serait important selon Trede. Les groupes électriques et l'inspectrice de l'électricité Elcom sont également de cet avis.

Contrairement à Maillard, les Verts ne s'inquiètent pas non plus du fait qu'avec un marché entièrement libéralisé, les groupes électriques n'investissent pas assez dans l'eau et les éoliennes. Trede déclare : "Premièrement, nous avons un objectif global net zéro, c'est une obligation contractuelle". Au plus tard lorsque les coûts externes seront pris en compte dans le prix de l'électricité, un investissement dans les énergies renouvelables sera encore plus rapidement rentable. Deuxièmement, la plupart des grands producteurs d'électricité sont majoritairement détenus par les cantons et les communes. "Ceux-ci peuvent obliger les groupes électriques à investir dans des centrales éoliennes, solaires et hydrauliques et l'encourager", explique Trede.
L'ex-présentateur de "Kassensturz" Schmezer se bat aux côtés de Maillard

Les critiques de Maillard à l'égard de l'accord sur l'électricité devraient également susciter des discussions au sein de son propre parti. Certes, le groupe parlementaire du PS - contrairement aux Verts - n'a pas encore pris officiellement position. Certains indices laissent penser que jusqu'à présent, une majorité de camarades pourrait soutenir l'accord.

Entre-temps, il est clair que Maillard n'est de loin pas le seul à critiquer l'accord sur l'électricité au sein du parti. L'ex-présentateur de "Kassensturz" et conseiller national néo-PS Ueli Schmezer se montre lui aussi sceptique : "Je trouve l'accord sur l'électricité problématique", dit-il. La libéralisation est certes une bonne chose, mais elle comporte des risques pour les ménages. "En période de crise, elle peut conduire à des factures d'électricité inabordables". Schmezer doute que le libre marché apporte de réels avantages aux consommateurs.

Ueli Schmezer se tient devant le Palais fédéral à Berne avec le sol enneigé en arrière-plan.
Le néo-conseiller national Ueli Schmezer trouve l'accord sur l'électricité problématique.
Photo : Dres Hubacher

Le conseiller national PS et syndicaliste David Roth se tient également aux côtés de Maillard. Comme Maillard, il met en garde contre le fait que la libéralisation met en danger le développement des énergies renouvelables, car les subventions seraient menacées. Benoît Gaillard, qui siège désormais au Conseil national en remplacement de l'ancien chef de groupe Roger Nordmann, tient des propos similaires.

La conseillère nationale neuchâteloise Martine Docourt a un poids particulier dans le camp Maillard, car elle est également membre de la commission de l'énergie du Conseil national. Elle aussi s'oppose à une libéralisation plus poussée du marché de l'électricité et reste sceptique quant à l'accord sur l'électricité.

La majorité des politiciens de l'énergie du PS devraient toutefois être favorables à l'accord sur l'électricité. Jusqu'à présent, le fervent pro-européen Eric Nussbaumer et le vice-président Jon Pult, entre autres, se sont distingués comme partisans de l'accord au sein du PS.

Maillard constate : "Les Verts et le PS étaient tous, jusqu'à récemment, respectivement opposés à la libéralisation du marché de l'électricité - mais le mot UE suffit souvent à faire changer certaines positions".

Jusqu'à présent, Maillard semble avoir comme valeur sûre en matière d'accord sur l'électricité - paradoxalement la seule - l'UDC de son côté.


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Never Forget What They've Done

10 juin 2025 à 17:38

What’s particularly horrifying about the AI bubble is that it’s shown that when they decide to, big tech can put hundreds of billions behind whatever the fuck they want. They are able to mobilize incredible amounts of capital and the industrial might of multiple companies with multi-trillion dollar market capitalisations to build entire infrastructure dedicated to one thing, and the one thing they are choosing is generative AI.

C'est exactement ça. Ils ont des moyens, ils pourraient oeuvrer pour le bien de l'Humanité au lieu du bien de leur porte-feuille. Déprimant.


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GPD Micro - Test de décharge en mode veille [Wiki de sebsauvage.net]

10 juin 2025 à 08:30
J'ai fait un petit test de décharge en mode veille.
- 88% de batterie à 18h50
- 85% à 6h16 le lendemain. Soit 3% de perte de batterie en 686 minutes.

Alors certes la décharge d'une batterie n'est pas linéaire et dépend aussi de la température, mais dans une projection grossière cette machine pourrait tenir environ 15 jours en veille à partir d'une batterie chargée à 100%. 😮 C'est pas mal du tout !
(sachant que c'est vraiment juste de la veille, et non un suspend-to-disk.)
(Permalink)

Official site of the DNS4EU project

10 juin 2025 à 08:20
Et donc DNS4EU est censé être le "grand" serveur DNS européen, pour être enfin indépendant des Américains comme GoogleDNS ou CloudFlareDNS.
Ce site est hébergé chez CloudFlare.
Fin de la blague.

EDIT: Pour être précis, le service DNS lui-même répond bien sur des IP européennes (Tchèques, pour être précis).
(Permalink)
Reçu hier — 9 juin 2025Shaarlist

"L’univers fonctionne comme un programme", la théorie de la gravité de Newton relue comme un effet de simulation par un physicien

9 juin 2025 à 09:06

L’idée d’un univers simulé a toujours occupé l’imaginaire collectif, tout autant, du moins que le fantasme du voyage dans le temps, qui serait une réalité proche, selon certains scientifiques. Aujourd’hui, Melvin Vopson, physicien à Portsmouth, va plus loin. Il suggère que la gravité, l’une des forces fondamentales que Newton a décrites, pourrait en réalité découler d’un mécanisme digne d’un algorithme. À travers une étude scientifique publiée en avril 2025, il avance que la gravité résulte de la tendance de l’univers à minimiser l’entropie de l’information. Ce regard neuf repose sur la théorie de l’information, mais aussi sur une relecture des lois de la physique comme autant d’instructions programmées. Et si la gravité trahissait le caractère simulé de notre réalité ?
Une lecture informatique de la gravité : l’univers cherche à compresser l’information

Isaac Newton a formulé la gravité comme une force qui attire deux masses l’une vers l’autre. Einstein l’a vue ensuite comme une déformation de l’espace-temps. Melvin Vopson s’interroge : pourquoi l’univers attire-t-il ainsi la matière alors que rien, dans les équations, n’impose ce regroupement ? Il s’appuie sur les travaux de Shannon pour calculer la quantité d’information portée par différentes particules et objets. « Si l’univers était une mémoire de stockage, quelle quantité d’informations ses particules seules pourraient-elles stocker ? » demande-t-il.

La réponse passe par le concept d’entropie de l’information. Quand la matière se disperse, l’entropie grimpe. Quand elle se regroupe, l’entropie baisse. Melvin Vopson pose alors la « seconde loi de l’infodynamique » : tout système physique tend vers un état où sa quantité d’information devient minimale. Il explique que la gravité n’est rien d’autre qu’une manifestation de ce principe : l’univers rapproche la matière pour optimiser et compresser ses données, limitant le nombre d’informations à gérer.

Son étude montre ce phénomène par des exemples chiffrés. Quand quatre particules dispersées fusionnent en un seul objet, l’entropie de leur information fond de 24,2 bits à 8,1 bits. « La force d’attraction entre les objets n’a alors rien de mystérieux », écrit-il, « elle reflète un choix informatique : regrouper, pour calculer moins ». En appliquant cette logique à toutes les échelles, du grain de poussière à la planète, la gravité devient une conséquence d’une politique d’optimisation, comme dans un programme.


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Reçu avant avant-hierShaarlist

Amazon.fr - The Sprite Decade: An architecture analysis of home video game consoles from 1983 to 1990 - Copetti, Rodrigo - Livres

8 juin 2025 à 16:53

The second book of the Architecture of Consoles series has been released! This time, it compiles the NES, Master System, PC Engine, Mega Drive, SNES, and Neo Geo articles - a group I've named 'The Sprite Decade'.


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Microsoft Word - PDF_Notfunk_04_fr - PDF_Notfunk_06_fr.pdf

8 juin 2025 à 08:11

La Garde Aérienne Suisse de Sauvetage (REGA) utilise plusieurs fréquences radio spécifiques pour ses opérations de sauvetage, d’urgence et de coordination, principalement dans la bande VHF. Voici les principales fréquences utilisées par la REGA en Suisse, ainsi que le type de radio généralement associé à ces usages.

Fréquences radio de la REGA

  • Canal R (Rettungskanal – Canal de sauvetage)
    • Fréquence : 159.200 MHz
    • Usage : Réservée aux services de secours en montagne et à la REGA pour les opérations de sauvetage et la communication interne. Cette fréquence n’est pas accessible au public et sert principalement à la coordination des secours et à la communication entre la REGA et les partenaires de sauvetage[2][6][1].
  • Canal E (Emergency – Canal d’urgence)
    • Fréquence : 161.300 MHz
    • Usage : Canal d’urgence accessible à tous (public et professionnels) pour demander de l’aide directement à la centrale d’intervention de la REGA. Il est possible d’effectuer un contrôle de liaison automatique avec le code tonal 21301 (test) ou d’émettre une alarme avec le code tonal 21414 (alarme)[2][5][3].
  • Heli-Kanal 1
    • Fréquence : 159.675 MHz
    • Usage : Fréquence officielle pour tous les hélicoptères de sauvetage en Suisse. La REGA peut y communiquer, mais elle ne peut plus y être alarmée depuis la réorganisation de ses fréquences[2][6][1].
  • Heli-Kanal 2
    • Fréquence : 159.850 MHz
    • Usage : Canal supplémentaire pour les hélicoptères de sauvetage, utilisé par différents opérateurs, dont la REGA[2][1].

Type de radio utilisée

La REGA utilise principalement des radios portatives et des stations fixes professionnelles, souvent sur la bande VHF. Les radios sont généralement équipées pour émettre et recevoir sur les fréquences citées ci-dessus, avec des fonctions spécifiques comme l’appel sélectif (5 tons ZVEI) pour l’alarme et le test.

Un exemple de radio préconfigurée pour la REGA est le modèle Kenwood NX-1200AE3, livré avec la fréquence d’urgence E (161.300 MHz) préenregistrée, un bouton d’appel d’urgence, un bouton de test et une fonction CTCSS pour le filtre du squelch[3]. Ce type de radio est utilisé par les partenaires de secours et dans certains contextes professionnels.

Le réseau radio de la REGA est soutenu par une infrastructure de stations fixes réparties sur tout le territoire suisse, permettant une couverture étendue, même si certaines zones restent difficiles à couvrir[5][2].

Résumé

Canal Fréquence Usage principal
Canal R 159.200 MHz Sauvetage montagne, coordination REGA
Canal E 161.300 MHz Urgence, accessible à tous (appel direct à la REGA)
Heli-Kanal 1 159.675 MHz Communications entre hélicoptères de sauvetage
Heli-Kanal 2 159.850 MHz Communications additionnelles pour hélicoptères

Note importante : L’utilisation de ces fréquences est strictement réglementée et réservée aux services autorisés. L’écoute ou l’émission sans autorisation est interdite par la loi suisse[1].

La REGA utilise également des systèmes de communication modernes, intégrant la téléphonie VoIP et des solutions radio avancées telles que Remico, pour assurer la fiabilité et la disponibilité de ses communications[4].

[1] http://www.jsansonnens.ch/freq.html
[2] https://lutz-electronics.ch/pdf/rega%20frequenzkonzept.pdf
[3] http://www.gianora-hsu.ch/kenwood-rega.html
[4] https://www.scs.ch/en/projekt/new-voip-infrastructure-for-regas-operations-centre/
[5] https://www.cas-chauxdefonds.ch/sites/default/files/documents/courses/PDF_Notfunk_06_fr.pdf
[6] https://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/divers/frequences.html
[7] https://www.rega.ch/fr/en-mission/sites-et-infrastructures/radio-de-detresse
[8] https://www.secoursalpin.ch/services-de-secours/alarme-et-mobilisation
[9] https://www.rega.ch/fr/en-mission/voici-comment-nous-vous-aidons
[10] https://www.rega.ch/fr/en-mission/sites-et-infrastructures/rega-4-base-lausanne
[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_a%C3%A9rienne_suisse_de_sauvetage
[12] https://www.senselan.ch/tv_channels?lang=fr
[13] https://www.bakom.admin.ch/dam/bakom/fr/dokumente/fp/frequenzen/nationaler_frequenzzuweisungsplan.pdf.download.pdf/plan_national_d_attributiondesfrequences2022.pdf
[14] https://www.rega.ch/fileadmin/seiteninhalt/2_Im_Einsatz/2_Standorte_und_Infrasruktur/18_Funknetz_der_Rega/Merkblatt_Notfunk_en.pdf
[15] https://www.rega.co.uk/products/Rega-System-One
[16] https://ge.evu.ch/cata/docs/1703-00-1-02-f.pdf
[17] https://www.redefine.studio/projects/rega
[18] https://www.musikhug.ch/en/electronics-accessories/rega-model-io-integrated-audio-amplifier-black--2168482.html


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