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Pour l’hybride rechargeable, ça sent un peu le sapin

L'INFO DU JOUR. Malgré les progrès technologiques réalisés ces dernières années, la technologie hybride rechargeable voit ses ventes dégringoler en France depuis le début de l’année, au profit notamment de l’électrique qui séduit un nombre croissant d’entreprises.

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Les programmes de M6 sont accessibles en direct et gratuitement en streaming, mais uniquement en France. On vous dit comment contourner cette restriction et regarder M6 en streaming depuis n’importe quel pays. Si vous voyagez souvent à l’étranger ou si...

Les Français continuent d'acheter moins de voitures neuves et pas beaucoup plus d'électriques

L’année 2025 reste à la baisse et les chiffres du mois d’avril confirment cette tendance. Non seulement les Français achètent moins de voitures neuves, mais ils ne se convertissent plus vraiment à l’électrique, dont les ventes sont désormais poussées par les flottes d’entreprises.

Etats-Unis : à la Maison Blanche, cent jours de vengeance tous azimuts pour Donald Trump – Libération

29 avril 2025 à 20:04
Dictature en marche, toujours : Trump pratique la vengeance tous azimuts, y compris contre certains anciens alliés coupables de l'avoir contredit. Une seule opinion qui vaille : la sienne, et tant pis s'il en change tous les jours.

Et bien sûr, il multiplie les sanctions et les poursuites contre ceux qui ont osé enquêter sur sa tentative de coup d’État de 2021.

Au final, cela participe également d'une vaste entreprise d’intimidation :
> Ainsi les représailles trumpiennes servent-elles aussi un objectif de dissuasion : faire savoir à toute voix critique qu’elle subira les foudres présidentielles si elle ose s’exprimer.

[...]

> Une tactique qui semble fonctionner jusque dans les rangs du Parti républicain, à en croire la sénatrice de l’Alaska Lisa Murkowski, l’une des rares figures du «Grand Old Party» à tenir tête au chef de l’Etat. «Nous avons tous peur, confiait-elle le 17 avril, à l’occasion d’un événement à Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska. Je suis moi-même souvent très anxieuse à l’idée de dire ce que je pense, car les représailles sont réelles. Et ce n’est pas normal.»
(Permalink)

Bernard Harcourt, professeur à Columbia : «Donald Trump mène une contre-révolution sans révolution» – Libération

29 avril 2025 à 20:01
> Ce à quoi nous assistons dépasse la personne de Donald Trump. Certains de ses détracteurs le qualifient de fasciste, d’autres estiment qu’il suit un manuel «illibéral» à la Viktor Orbán. D’autres encore, qu’il cherche à s’enrichir personnellement et à promouvoir sa propre marque «Trump», ou bien qu’il est l’outil kleptocratique de milliardaires de la Tech comme Elon Musk. Mais aucune de ces descriptions ne rend justice à l’ampleur et à la cohérence de la situation. Se concentrer uniquement sur ses frasques fait perdre de vue la trajectoire historique, pourtant essentielle pour envisager une quelconque réponse. Les actions du président Trump s’inscrivent dans l’histoire d’une contre-révolution moderne beaucoup plus vaste.

> La contre-révolution moderne consiste à démolir les grandes institutions, captées par les «bureaucrates de gauche», pour y déloger l’idéologie libérale - au sens politique du terme - et rendre sa souveraineté à une soi-disant majorité silencieuse. Pour reprendre les mots du commandant français et théoricien de la contre-insurrection David Galula : «Cela consiste à s’appuyer sur la minorité favorable pour rallier la majorité neutre et neutraliser la minorité hostile.» La contre-révolution s’appuie sur la doctrine de la guerre contre-insurrectionnelle qui a été développée par des commandants français pendant les guerres en Indochine et en Algérie. Les Etats-Unis l’appliquent en Irak et en Afghanistan puis sur leur propre territoire sous la présidence de George W. Bush, avec la torture et la détention illimitée à Guantánamo, et celle de Barack Obama, qui a poursuivi les assassinats par drones et l’exécution de citoyens américains à l’étranger.

[...]

> Trump réalise «un coup d’Etat en miniature chaque jour», comme Karl Marx l’écrivait à propos de Napoléon III dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte : il «jette toute l’économie bourgeoise dans la confusion, viole tout ce qui semblait inviolable pour la Révolution». Son administration défend vigoureusement la légalité de ses actions devant les tribunaux, allant jusqu’à renvoyer les procureurs qu’il juge engagés contre la défense de ses intérêts. Et, à une ou deux exceptions près, il s’est conformé aux ordonnances des tribunaux. Nous n’en sommes donc pas encore au stade d’un coup d’Etat. Toujours est-il que Louis-Napoléon, élu président de la IIe République en 1848, n’a organisé son coup d’Etat qu’à la fin de son mandat. Il est indéniable que Trump a un penchant pour le pouvoir impérial, comme en témoigne la décoration de son palais de Mar-a-Lago avec tous les attributs du symbolisme romain et napoléonien.

> Qu’en est-il de la responsabilité des démocrates ?

> Des recherches économiques comme celles du Pew Research Center ont montré que l’écart de richesse entre les familles les plus riches et les plus pauvres des Etats-Unis a plus que doublé ces trente dernières années. Les Américains de la classe moyenne sont dans une situation plus difficile qu’avant la crise de 2008, et ce sont uniquement les tranches les plus riches qui ont vu leur niveau de vie s’améliorer. Il est important de rappeler que sur les seize dernières années, douze se sont déroulées sous des administrations démocrates : huit sous Obama et quatre sous Biden. Ce phénomène économique a érodé le système bipartite. Il y avait autrefois un va-et-vient entre les démocrates et les républicains, une forme de cohabitation pacifique, qui profitait aux anciennes élites américaines. Trump veut y mettre fin.

> Les démocrates américains sont pour le moment aux abonnés absents.

> Au-delà du Parti démocrate, les forces démocrates, ses électeurs, les citoyens, vont devoir imaginer de nouvelles alliances pour surmonter cette offensive. Et ce n’est pas gagné. Les cibles actuelles de Trump ne sont pas des alliés naturels : les avocats bien payés de l’élite libérale ne sont pas nécessairement enclins à voir les fonctionnaires fédéraux ou les militants de la cause climatique, antiraciste ou anticapitaliste comme des semblables, certains étant davantage investis dans le statu quo, d’autres dans un changement radical par rapport au néolibéralisme. Pourtant, il ne va pas y avoir d’alternative à cette mobilisation populaire qu’on commence à ressentir aux manifestations qui se tiennent chaque samedi.
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Etats-Unis : à la Maison Blanche, cent jours de vengeance tous azimuts pour Donald Trump – Libération

29 avril 2025 à 20:04
Dictature en marche, toujours : Trump pratique la vengeance tous azimuts, y compris contre certains anciens alliés coupables de l'avoir contredit. Une seule opinion qui vaille : la sienne, et tant pis s'il en change tous les jours.

Et bien sûr, il multiplie les sanctions et les poursuites contre ceux qui ont osé enquêter sur sa tentative de coup d’État de 2021.

Au final, cela participe également d'une vaste entreprise d’intimidation :
> Ainsi les représailles trumpiennes servent-elles aussi un objectif de dissuasion : faire savoir à toute voix critique qu’elle subira les foudres présidentielles si elle ose s’exprimer.

[...]

> Une tactique qui semble fonctionner jusque dans les rangs du Parti républicain, à en croire la sénatrice de l’Alaska Lisa Murkowski, l’une des rares figures du «Grand Old Party» à tenir tête au chef de l’Etat. «Nous avons tous peur, confiait-elle le 17 avril, à l’occasion d’un événement à Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska. Je suis moi-même souvent très anxieuse à l’idée de dire ce que je pense, car les représailles sont réelles. Et ce n’est pas normal.»
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Bernard Harcourt, professeur à Columbia : «Donald Trump mène une contre-révolution sans révolution» – Libération

29 avril 2025 à 20:01
> Ce à quoi nous assistons dépasse la personne de Donald Trump. Certains de ses détracteurs le qualifient de fasciste, d’autres estiment qu’il suit un manuel «illibéral» à la Viktor Orbán. D’autres encore, qu’il cherche à s’enrichir personnellement et à promouvoir sa propre marque «Trump», ou bien qu’il est l’outil kleptocratique de milliardaires de la Tech comme Elon Musk. Mais aucune de ces descriptions ne rend justice à l’ampleur et à la cohérence de la situation. Se concentrer uniquement sur ses frasques fait perdre de vue la trajectoire historique, pourtant essentielle pour envisager une quelconque réponse. Les actions du président Trump s’inscrivent dans l’histoire d’une contre-révolution moderne beaucoup plus vaste.

> La contre-révolution moderne consiste à démolir les grandes institutions, captées par les «bureaucrates de gauche», pour y déloger l’idéologie libérale - au sens politique du terme - et rendre sa souveraineté à une soi-disant majorité silencieuse. Pour reprendre les mots du commandant français et théoricien de la contre-insurrection David Galula : «Cela consiste à s’appuyer sur la minorité favorable pour rallier la majorité neutre et neutraliser la minorité hostile.» La contre-révolution s’appuie sur la doctrine de la guerre contre-insurrectionnelle qui a été développée par des commandants français pendant les guerres en Indochine et en Algérie. Les Etats-Unis l’appliquent en Irak et en Afghanistan puis sur leur propre territoire sous la présidence de George W. Bush, avec la torture et la détention illimitée à Guantánamo, et celle de Barack Obama, qui a poursuivi les assassinats par drones et l’exécution de citoyens américains à l’étranger.

[...]

> Trump réalise «un coup d’Etat en miniature chaque jour», comme Karl Marx l’écrivait à propos de Napoléon III dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte : il «jette toute l’économie bourgeoise dans la confusion, viole tout ce qui semblait inviolable pour la Révolution». Son administration défend vigoureusement la légalité de ses actions devant les tribunaux, allant jusqu’à renvoyer les procureurs qu’il juge engagés contre la défense de ses intérêts. Et, à une ou deux exceptions près, il s’est conformé aux ordonnances des tribunaux. Nous n’en sommes donc pas encore au stade d’un coup d’Etat. Toujours est-il que Louis-Napoléon, élu président de la IIe République en 1848, n’a organisé son coup d’Etat qu’à la fin de son mandat. Il est indéniable que Trump a un penchant pour le pouvoir impérial, comme en témoigne la décoration de son palais de Mar-a-Lago avec tous les attributs du symbolisme romain et napoléonien.

> Qu’en est-il de la responsabilité des démocrates ?

> Des recherches économiques comme celles du Pew Research Center ont montré que l’écart de richesse entre les familles les plus riches et les plus pauvres des Etats-Unis a plus que doublé ces trente dernières années. Les Américains de la classe moyenne sont dans une situation plus difficile qu’avant la crise de 2008, et ce sont uniquement les tranches les plus riches qui ont vu leur niveau de vie s’améliorer. Il est important de rappeler que sur les seize dernières années, douze se sont déroulées sous des administrations démocrates : huit sous Obama et quatre sous Biden. Ce phénomène économique a érodé le système bipartite. Il y avait autrefois un va-et-vient entre les démocrates et les républicains, une forme de cohabitation pacifique, qui profitait aux anciennes élites américaines. Trump veut y mettre fin.

> Les démocrates américains sont pour le moment aux abonnés absents.

> Au-delà du Parti démocrate, les forces démocrates, ses électeurs, les citoyens, vont devoir imaginer de nouvelles alliances pour surmonter cette offensive. Et ce n’est pas gagné. Les cibles actuelles de Trump ne sont pas des alliés naturels : les avocats bien payés de l’élite libérale ne sont pas nécessairement enclins à voir les fonctionnaires fédéraux ou les militants de la cause climatique, antiraciste ou anticapitaliste comme des semblables, certains étant davantage investis dans le statu quo, d’autres dans un changement radical par rapport au néolibéralisme. Pourtant, il ne va pas y avoir d’alternative à cette mobilisation populaire qu’on commence à ressentir aux manifestations qui se tiennent chaque samedi.
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Ronce Cut, l’invention d’un bâton de rando qui coupe les ronces au concours Lépine 2025

28 avril 2025 à 09:00
Le sécateur du Ronce Cut.

Les ronces vous piquent ? Ronce Cut répond avec style : un bâton malin qui taille la route sans effort, ni sécateur.

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Achats de véhicules : la nouvelle stratégie de la Région Auvergne Rhône-Alpes 

Au terme d'un appel d'offres la région Auvergne Rhône-Alpes a choisi deux acteurs locaux pour fournir les véhicules de sa flotte. Comment la centrale publique d’achat (Ugap), partenaire historique de la collectivité territoriale a-t-elle pu perdre ce contrat ?

« Les Irresponsables » de Johann Chapoutot : lorsque la démocratie cède au fascisme | Mediapart

21 avril 2025 à 14:52
> Une extrême droite puissante mais résistible, et un pouvoir d’« extrême centre » aux mains de « libéraux autoritaires » prêts à tout pour demeurer aux commandes. Brossée à grands traits, une telle situation caractérise autant la France du début des années 2020 que l’Allemagne du début des années 1930, à lire le dernier ouvrage de l’historien Johann Chapoutot, intitulé Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ? (Gallimard).

> Un livre impressionnant qui se concentre sur les agissements de la « petite oligarchie, désinvolte, égoïste et bornée qui a fait le choix, le calcul et le pari de l’assassinat d’une démocratie : des libéraux autoritaires qui, convaincus de leur légitimité supra-électorale, persuadés du bien-fondé de leur politique de “réformes” (le mot était déjà omniprésent en 1932), infatués de leur génie, de leur naissance et de leur réseau, ont froidement décidé que la seule voie rationnelle et raisonnable pour se maintenir au pouvoir et éviter toute victoire de la gauche, était l’alliance avec les nazis ».
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« Les Irresponsables » de Johann Chapoutot : lorsque la démocratie cède au fascisme | Mediapart

21 avril 2025 à 14:52
> Une extrême droite puissante mais résistible, et un pouvoir d’« extrême centre » aux mains de « libéraux autoritaires » prêts à tout pour demeurer aux commandes. Brossée à grands traits, une telle situation caractérise autant la France du début des années 2020 que l’Allemagne du début des années 1930, à lire le dernier ouvrage de l’historien Johann Chapoutot, intitulé Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ? (Gallimard).

> Un livre impressionnant qui se concentre sur les agissements de la « petite oligarchie, désinvolte, égoïste et bornée qui a fait le choix, le calcul et le pari de l’assassinat d’une démocratie : des libéraux autoritaires qui, convaincus de leur légitimité supra-électorale, persuadés du bien-fondé de leur politique de “réformes” (le mot était déjà omniprésent en 1932), infatués de leur génie, de leur naissance et de leur réseau, ont froidement décidé que la seule voie rationnelle et raisonnable pour se maintenir au pouvoir et éviter toute victoire de la gauche, était l’alliance avec les nazis ».
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